Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Akhenaton (extraits)

AKHENATON (Amenhotep IV)

 

 

akhenaton2D‘après les archives de la Rose-Croix, Amenhotep IV naquit dans le palais royal de Thèbes, le 24 Novembre 1378 avant l’ère chrétienne. Il était le fils d’Amenhotep III et de la reine Tia. C’est en 1367, alors qu’il était âgé de seulement 11 ans, qu’il fut couronné et qu’il devint ainsi le pharaon de l’Égypte. Très jeune, il épousa Néfertiti, dont le nom signifie « la venue de la beauté » et avec laquelle il eut sept filles.Amenhotep IV, dès son plus jeune âge, méprisait les pratiques superstitieuses des prêtres du clergé d’Amon. Il ne voyait en eux que des imposteurs qui profitaient de la crédulité du peuple pour exercer sur lui un pouvoir absolu. Dès qu’il fut investi de l’autorité voulue, il s’opposa à la prêtrise avec une détermination sans précédent, car il était convaincu qu’il n’existait pas une multitude de dieux et de déesses qu’il fallait adorer au moyen de sacrifices multiples, mais que l’univers entier était l’œuvre d’un Dieu Unique.

 

Ainsi, pour la première fois dans l’histoire connue, le monothéisme vint supplanter un polythéisme qui, à cette époque, était répandu sur toute la surface de la Terre. Pendant des siècles, Amenhotep IV fut présenté comme un personnage atteint de folie, mais de nos jours, tous les historiens s’accordent pour dire que ce pharaon fut à l’origine de la révolution culturelle et spirituelle qui contribua le plus à l’évolution de l’humanité. Les prêtres d’Héliopolis et, d’une manière générale, de toute l’Egypte, considéraient que le soleil, qu’ils appelaient «  », était le Dieu de tous les dieux. Ils l’adoraient le plus souvent sous le nom d’Amon-Râ. Pour Amenhotep IV, le soleil n’était que le symbole visible du Dieu invisible auquel il croyait et qu’il appela « Aton. »

 

 

 

Akhenaton1Lui-même changea son nom, qui signifiait « Amon est satisfait », en celui d’Akhenaton, qui voulait dire « disciple d’Aton ». Akhenaton considérait que Dieu était une Intelligence Unique qui se manifestait dans tout l’univers et qui pénétrait toute chose. S’il le symbolisait par le soleil, c’était parce qu’il pensait que cette Intelligence utilisait les rayons solaires pour apporter la vitalité à toutes les créatures terrestres.C’était aussi pour montrer que le Dieu Unique était présent dans le coeur de chaque homme, à la manière dont le soleil répand pour chaque être sa lumière et sa chaleur. C’est pour cette raison qu’Aton était souvent représenté par un disque solaire dont les rayons se terminaient par des mains, afin de symboliser son désir de répandre ses bénédictions sur tous les hommes, sans distinction de sexe ou de race. Comme vous pouvez le constater, il s’agissait là de convictions très avancées sur le plan philosophique.

 

 

 

Akhenaton5Très rapidement, Akhenaton abandonna Thèbes, la capitale traditionnelle, et fit construire à Tel El Amarna une ville splendide qu’il appela « Akhetaton » et qui, naturellement, fut dédiée à sa nouvelle religion. Il fit venir dans cette ville les hommes et les femmes les plus instruits de son époque et, avec leur aide, posa les bases d’une fraternité mystique dont les idéaux et les enseignements devaient se répandre sur toute la surface de la Terre. C’est au cœur d’Akhenaton qu’il fit édifier un temple dans lequel cette fraternité se réunissait régulièrement pour étudier les arts, les sciences et les mystères. De nos jours, la Rose-Croix est l’un des dépositaires de la connaissance qui fut accumulée dans ce lieu dont il ne reste aujourd’hui que quelques ruines. Tout au long de sa vie, le plus grand désir d’Akhenaton avait été de contempler le visage du Dieu vivant et unique qu’il s’était évertué à servir. Les archives R+C rapportent que c’est le 24 Juillet 1350 avant l’ère chrétienne, en fin d’après midi, qu’il transita, sa main droite tendue vers les cieux, pour symboliser l’élévation ultime à laquelle il s’était préparé.

Il était alors âgé de 28 ans.

 

(…)

 

Les termites de l’âme

murLes étudiants de l’ésotérisme véritable, celui qui se vit et se ressent de l’intérieur (ésotérikos, en Grec), ont compris qu’il existe des obstacles évidents à leur progression. Quelques-uns ont même compris cette vérité pourtant subtile que, contrairement à toute attente, cette progression n’est pas linéaire. En effet, nous ne progressons pas dans le sens où nous passons d’une étape à une autre ou d’un niveau de sagesse à un autre qui lui est supérieur, mais bien du fait que nous retirons de notre âme une chose qui l’empêchait préalablement d’exprimer plus librement son potentiel.

Autrement dit, nous n’ajoutons pas plus de savoir, nous retirons au contraire certaines choses que nous tenons pour sures, véridiques ou importantes et cela nous permet d’être plus libre, plus léger et d’exprimer spontanément tout ce que nous sommes par ailleurs. Tout est déjà là, en nous, dès le départ et le propos est de retirer tout ce qui nous empêche de voir librement la vérité. Ainsi, les ésotéristes véritables, c’est-à-dire les hommes et les femmes vraiment investis dans leur travail de réforme psychologique, ne se disent pas, pour prendre un exemple :

« Que dois-je faire pour sortir de mon corps et prendre conscience de la Grande Vie qui s’étend bien au-delà des limites des sens ? »

Ils présentent plutôt la question sous cette forme :

« Que dois-je ne plus faire, penser et être, afin que la Grande Vie trouve en moi l’écho naturel qui devrait être le sien ? »

 

 

L’ésotériste véritable retire tout ce qui encombre son espace mental et induit des sentiments ou des émotions qui épuisent peu à peu son complexe énergétique (âme ou corps psychique.) Il ne cherche pas à développer une chose censée exister en tous les hommes; ils cherche en toute logique à découvrir ce qui l’empêche de s’exprimer librement, puisqu’elle se trouve déjà en lui.

Quelques rares ésotéristes, plus logiques et donc plus pragmatiques que d’autres, appelés par nous psychologues ésotéristes ou psychologues animiques (de l’âme, donc), en sont arrivés à la conclusion qu’il existait sans doute une sorte de hiérarchie au niveau de ces obstacles, de ces filtres de vie qui nous empêchent de voir la vérité, ou de voir les choses telles qu’elles se présentent et avec objectivité.

Il ne viendrait à l’esprit de personne de parler d’objectivité en matière de recherche spirituelle, n’est-ce pas ? Pourtant, il existe une logique de l’âme, un sens du réel que ne connaissent que bien rarement celles et ceux qui ne sont préoccupés que par le pouvoir, l’argent et les réussites sociales. Non pas que ces choses-là soient mauvaises en soi, mais elles consistent, désormais, en l’essentiel de la vie humaine, en ce « moment » de l’évolution planétaire.

 

 

termitesLa vie sociale est primordiale, mais il n’est pas utile d’offrir plus d’attention et donc d’énergie à des choses qui, de toutes façons, nous échapperont toujours. Il existe ce que certains psy éso nomment les termites de l’âme. En apparence, l’état d’esprit d’une personne peut sembler sain, rationnel, équilibré et même, reposant sur des bases à la fois solides et éclairées. Mais un jour, cet état d’esprit montre des signes de faiblesse et, très rapidement, c’est toute sa structure interne qui menace de s’écrouler. On assiste de plus en plus à des dépressions, à des accidents vasculaires cérébraux, tels ruptures d’anévrisme et autres joyeusetés. Cette personne qui semblait si gaie, si alerte et si sûre d’elle, la voici à présent abattue et sans force, doutant de tout, ne croyant plus en rien et n’ayant plus la force de poursuivre sa route. Le nombre de suicide est en perpétuelle augmentation, le saviez-vous ? Des responsables d’entreprise se suicident brusquement et les raisons invoquées paraissent toujours disproportionnées face à la gravité et au côté radical de l’acte lui-même. Que s’est-il passé ? Il s’est passé ceci :

Cette personne n’a pas tenue compte en son temps de certaines alertes, de certains signes pourtant évidents, que quelque chose de risqué pour son équilibre psychologique se déroulait à un niveau sous-jacent de la conscience de veille. De terribles combats sont menés dans la subconscience d’un individu qui ne souhaite pas se libérer de ses conditionnement mentaux. S’il est facile de tricher face aux autres et de se prétendre à l’abri du mal, il est par contre impossible de mentir à la Grande Vie et de remettre éternellement à plus tard la réforme de son propre esprit.

Ce que je nomme ici « les termites de l’âme » sont en fait toutes ces idées, toutes ces pensées et toutes ces croyances fondamentales qui existent aux tréfonds de la subconscience et qui, à l’insu de la conscience de veille, rongent lentement mais surement, les assises mêmes des structures psychologiques sur lesquelles repose complètement un individu.

Il est moins question ici de faire allusion à la vérité que de dénoncer un certain « mensonge intérieur. » L’idée n’est PAS de dire que celui ou celle qui ne vit pas « dans la vérité » (sic) est en danger de devoir remettre en cause d’un seul coup l’ensemble de ses repères psychologiques ! Il n’existe pas de « vérité universelle » dans le sens où chacun de nous devrait voir ou entendre une seule et même chose. La vérité, pour les psy éso, se résume à accepter ce qui se présente à soi, véritablement. Non pas à l’accepter pour vérité en tant qu’évènement, mais bien accepter le fait évident que l’évènement existe, en vérité, et que cela nous plaise ou non.

 

 

parents-enfantsPrenons un exemple qui présente les deux aspects ou les deux polarités du problème unique. Il serait tentant de présenter comme « vérité absolue » (valable en tout temps et pour tous) que nos parents nous aiment profondément, sincèrement, et que tout ce qu’ils font avec nous n’est que pour notre bien et est dicté à chaque fois par l’amour. Ce serait une si belle vérité, ne pensez-vous pas ? Qui ne signerait pas tout de suite pour une telle vérité ? Mais nous savons que, bien souvent, nos parents sont aussi paumés, égoïstes et débordés par les évènements, que nous le seront sans doute nous-mêmes plus tard, et qu’ils entretenaient une vision très idéalisée des enfants et de l’art de les éduquer parfaitement.

Il existe et il existera toujours des personnes pour bondir, pour s’offusquer et pour dénoncer vertement quelque mesquine intention dans l’esprit de celui ou de celle qui présente de telles évidences. D’ailleurs, leur degré de réaction parle mieux que des mots du degré de leur implication en ces mêmes domaines ! Il est notoire, désormais, que seul ce qui nous concerne, nous affecte ou nous « travaille l’esprit » est capable de nous faire réagir avec quelque violence. Violence qui dépend d’ailleurs du degré de mensonge, c’est-à-dire de l’énergie déployée par l’individu dans l’espoir de se cacher une vérité par trop dérangeante.

 

 

En somme, la vérité, dans notre exemple, serait de reconnaître tout aussi bien l’incapacité de nos parents à assumer leur rôle (peu importe la cause ou raison qui est nécessairement humaine et donc excusable) que leur immense tendresse effective et réelle envers nous, si cela fut vraiment le cas. Accepter la vérité revient à admettre des faits qui ne correspondent pas toujours, loin s’en faut, à nos attentes, désirs, espoirs et idéaux. Mais nier les faits sous le prétexte aberrant qu’ils ne correspondent pas à nos attentes, est encore le plus sur moyen de se couper de l’actualité (de ce qui se passe en fait) pour se créer un monde intérieur rempli de chimères, pour s’enfermer dans les limites étroites d’une réalité jugée plus en harmonie avec nos rêves. Bref, cela revient à se couper non pas les ailes mais bien les racines.

 

 

penser2Certains spiritualistes du passé ont avancé l’idée, quelque peu risquée, que si les hommes pensaient tous la même chose, se serait alors la paix sur Terre. En fait, il est plus question ici de penser de la même façon, c’est-à-dire d’une manière honnête et authentique, en rapport avec l’actualité, que de penser une seule et même chose, ce qui deviendrait vite contraignant voire risqué pour l’évolution des consciences. Penser de la même façon se résume à ne plus lutter contre les évidences, contre ce qui se propose à nous, que cela soit de l’extérieur ou de l’intérieur. Lorsque nous sommes blessé ou déçu, si nous ne nous l’avouons pas franchement et clairement, nous créons alors un termite de l’âme supplémentaire, et nous aurons à le payer tôt ou tard.

 

 

ignorance3Les anciens Siddha nommaient cela des « Samskara » (résidus animiques ou de l’âme, sans « s » même au pluriel, ce n’est pas du français !) D’ailleurs, comment apprendre si nous avons raison ou tord, comment faire évoluer notre état d’esprit, si nous demeurons replié sur nous-mêmes et craignons d’exprimer librement nos ressentis ? Voici une loi du fonctionnement de l’esprit :

Ce que nous ressentons provient toujours de ce que nous pensons.

 

 

En exprimant nos ressentis, sans craindre que les autres nous prouvent que nous faisons fausse route, nous testons la validité de nos pensées et pouvons ainsi les entériner ou bien les chasser sans pitié. hypocrisieDésirez-vous feindre que tout va bien et laisser vos termites intimes saper la résistance de la structure de votre âme ? A vous de voir où est votre intérêt, mais sachez que très bientôt, les gens honnêtes et authentiques trouveront en eux la force de fuir, ou de chasser de leur aura, les personnes désireuses de se mentir, car cela pollue l’âme et… La fréquence induite est malheureusement transmissible ! Ceci fera sans doute l’objet d’un développement ultérieur. Vos remarques et commentaires sont toujours les bienvenus !  (Sur Facebook uniquement, merci.)

 

 

Serge Baccino

 

Un extrait de la table d’Emeraude

« Il est vrai, certain et sans mensonge, que tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et que tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, dans l’accomplissement de la prodigieuse Chose Unique. De même que tout ce qui est tire son origine de la prodigieuse Chose Unique, par la Volonté et le Verbe de l’Unité, de même, toutes les choses doivent leur existence à cette Unité et, par ordre de la Nature, peuvent être améliorées par l’Harmonie avec sa Conscience. Son Père est le Soleil, sa Mère est la Lune, le Vent la porte dans son sein et sa nourrice est la Terre.

Cette Chose est le Père de tout ce qui est parfait dans le monde.
Son pouvoir est le
plus puissant. Sa puissance atteint la perfection lorsqu’elle se change en Terre. Lorsqu’elle a été changée en Terre, elle sépare la Terre du Feu, le subtil de l’épais, mais soigneusement et avec beaucoup d’intelligence et d’industrie. Puis elle monte de la Terre vers le Ciel, redescend du Ciel vers la Terre et reçoit à nouveau la puissance d’en haut et d’en bas.

 

Ainsi s’obtient la splendeur du monde entier. Tout manque de compréhension et d’aptitude disparaît alors. C’est le plus puissant de tous les pouvoirs, l’Énergie entre toutes les énergies, car elle triomphe de toutes les choses subtiles et pénètre tout ce qui est solide. Car c’est ainsi que le monde fut créé et que sont réalisées des combinaisons rares et des merveilles de toutes sortes. C’est pourquoi on m’appelle Hermès Trismegistus, car je me suis rendu maître des trois parties de la sagesse du monde entier. Ce que j’ai à dire sur le chef-d’œuvre de l’art alchimique, l’œuvre Solaire, est maintenant achevé ».

 

LA TABLE D’ÉMERAUDE  (Tabula Sméralda.)

Pouvoir de la pensée (extraits)

Thomas TrowardIl est vrai que la pensée humaine possède un pouvoir créateur. Un tel pouvoir s’explique par le fait que l’homme, en tant qu’individualité consciente, est l’une des manifestations les plus élevées de l’Intelligence Cosmique. D’un point de vue allégorique, les théologiens ont raison d’affirmer qu’il a été fait à l’image de Dieu, car chaque être humain incarne une parcelle de la Divinité, et avec elle certains de ses attributs, le plus important étant la conscience elle-même. En conséquence, si vous admettez que l’univers est l’œuvre du pouvoir créateur de la Pensée Divine, il est logique d’admettre que l’homme est un reflet de cette Pensée et que lui-même est doué d’une pensée créatrice. Ainsi, nous pouvons répondre par l’affirmative à la question que Thomas Troward pose à la fin de la citation suivante.

 

« L‘un des grands axiomes du nouvel ordre d’idée dont j’ai déjà parlé, c’est que notre pensée possède un pouvoir créateur. Aussi, puisque la superstructure d’ensemble dépend de cette fondation, il est bon d’examiner cet axiome avec soin. Il faut donc partir du point de vue que la pensée, ou l’action purement THOMAS TROWARD2mentale, est la seule source possible où ait jamais pu prendre naissance la manifestation de la création existante, et c’est en tenant compte de ceci que j’ai, dans les précédents exposés, insisté sur l’origine du cosmos.

Il n’est donc pas nécessaire d’explorer à nouveau ce terrain, et nous commencerons notre enquête en supposant que toute manifestation est, en essence, l’expression d’une Pensée Divine.

Ceci étant, notre propre pensée est une expression de cette Pensée Divine. Celle-ci a produit en l’homme quelque chose qui est capable, en soi, de penser ; mais la question est de savoir si les processus de notre pensée ont la même qualité créatrice que ceux de la Pensée Divine d’origine ».

 

THOMAS TROWARD, 1847-1916

 

Sur la Méditation (citation – extrait)

LAMA ANAGARIKA GOVINDA« Le cœur, la force centrale de la méditation est l’inspiration. Mais puisque l’inspiration est une faculté spontanée (interprétée aussi comme « ravissement »), elle ne saurait être créée sur commande, mais uniquement en provoquant chez nous intérêt ou admiration. Avant de pouvoir être inspiré, il faut donc préparer le terrain, créer la disposition, rendre l’esprit réceptif, et cela présuppose deux conditions : d’une part relaxation, tranquillité, paix, harmonie, et d’autre part quelque chose qui donne direction et concentration au mental ou bien un objet visible de contemplation qui soit suffisamment attrayant pour retenir l’attention du méditant.


La beauté de la nature ou d’un poème, une prière émou
vante comme un chant dévotionnel, le souvenir ou l’image d’une personnalité charismatique ou d’un être illuminé sur les traces de qui l’on voudrait marcher, tout cela invite à la méditation. D’autres bonnes préparations sont la musique, l’encens, les fleurs et la lumière, ou encore le rituel selon lequel on les offre dans un temple ou devant un autel (comme cela était courant dans toutes les familles tibétaines, ainsi que dans la plupart des familles indiennes bouddhistes ou hindoues).

En bref, les éléments de beauté et de dévotion sont ce qui incite le mieux à la méditation. Ces deux éléments sont réunis dans les tankhas tibétains, ce qui peut expliquer l’étrange fascination exercée par eux sur l’esprit moderne, et plus particulièrement sur ceux qui s’intéressent aux valeurs spirituelles et aux pratiques de méditation.

 

LAMA ANAGARIKA GOVINDA2Pour les gens à tournure dévotionnelle, la prière même ouvre la porte à la méditation ; en fait, la prière, au sens le plus profond, en tant que « direction du cœur » est une forme de méditation. Tout ce que nous aimons devient un sujet facile de contemplation, parce qu ‘il n’y a pas besoin d’effort et que l’on suit le penchant naturel de sa tête et de son cœur. Cependant, même des recherches intellectuelles, l’exploration d’idées et de phénomènes de notre vie courante et de ses problèmes, peuvent servir de point de départ pour notre méditation, bien que le danger existe toujours de rester sur le niveau intellectuel, de se contenter de solutions rationnelles au lieu de s’élever au niveau de l’expérience directe, où le problème se dissout.


Quoi qu’il en soit, aux stades initiaux de la méditation, la faculté de penser est aussi importante que n’importe lequel
des autres facteurs intervenant dans le processus de la méditation. Cela ressort clairement des deux premiers facteurs dans la plus ancienne définition de la méditation bouddhique : vitarka, la pensée initiale, et vichâra, la pensée soutenue : en d’autres termes, penser et réfléchir, les deux aspects de la pensée discursive.

Cela donne direction, cohérence et concentration à notre conscience dont nous ne pouvons pas arrêter le flux toujours changeant dépensées, sentiments, impressions, images ; nous ne pouvons que le canaliser, le limiter, le diriger en lui donnant une forte motivation, un point central d’intérêt ou d’abstraction.

 

LAMA ANAGARIKA GOVINDA3Penser et réfléchir ne sont ainsi que le début ; ils conduisent à un état de conscience intuitif où prend fin le processus de la pensée et de la réflexion, pour y être remplacé par quelque sorte de vision plus profonde ou d’expérience directe.

Le premier pas dans cette direction est l’expérience de l’infinité de l’espace, où la conscience perd ses limites, et conduit à l’expérience de l’infinité de la conscience. Cette expérience d’extension et de liberté illimitées conduit à la réalisation de shûnyatâ que dans les premiers textes pâlis, on décrit comme la sphère de no-thing-ness (nanchâya-tana).

Au-delà, les mots ne peuvent pas décrire l’expérience réelle du méditant, que l’on décrit par conséquent comme étant parvenu à l’état « ni perception, ni absence de perception », le royaume de la limite ultime de perception, parce que la distinction entre celui qui a l’expérience et l’objet dont il a l’expérience a disparu ; sujet et objet ne font plus qu’un, l’unification parfaite (samâdhi) a été réalisée ».

 

LAMA ANAGARIKA GOVINDA

Plus Fort Que N’importe Quel Tambour (citation)

J’ai bien aimé ce texte que je me permets de vous présenter ici.

Plus Fort Que N’importe Quel Tambour

16 octobre

Spiritualité

Dieu a dit:
Qui parle et à qui Je parle? C’est une seule et même chose. Si Je m’adresse à vous, Je M’adresse à Moi-même, car vous êtes Moi-même. Vous avez tout ce que J’ai. Vous avez toutes les capacités que J’ai. La seule différence entre Nous, si Je peux, pour le moment Nous appeler Nous, c’est que Je sais qui Je SUIS, et Je le dis. Je n’ai aucun doute là-dessus, étant donné que vous seuls doutez à ce sujet. Vous vous êtes clos à la connaissance, à la vraie connaissance d’à l’Image de Qui vous êtes faits.

Vous pouvez en parler vaguement, mais vous n’y croyez pas. Vous voyez votre corps, et vous voyez vos défauts, alors comment pourriez-vous être faits à mon image, Moi qui suis sans défaut? Si J’ai un corps, c’est le vôtre, et pourtant Je n’ai pas de corps, et vous n’en avez pas vraiment non plus. Pour un temps, vous êtes enfermés dans un corps physique et axés sur les cinq sens.

Le corps physique parait réel. Vous pouvez le toucher. Ça peut faire mal. Il peut changer. Bien-aimés, vous ne savez que vous concentrez sur ce que Je n’aime pas. Vous vous concentrez sur l’illusion, bien-aimés, et vous acceptez l’illusion comme vérité. Même si vous êtes un Être illimité, vous vous concentrez sur les limites. Vous vous concentrez sur ces petites frontières. Vous pouvez tellement y croire que vous n’essayez même pas de les franchir. Vous pouvez les voir comme impénétrables et en rester là.

 

Vous n’êtes pas David qui va combattre un géant. Vous le connaissez bien. Bien-aimés, vous êtes le géant, et pourtant vous vous êtes vous-mêmes convaincus que les limitations sont vraies et qu’elles sont plus grandes que vous. Comme que Je vois les choses, il n’y a ni grand, ni petit. J’utilise les mots petit et grand ainsi vous aurez une idée de votre portée. Vous vivez dans un monde énorme, et vous êtes plus grands que le monde où vous vivez. Vous êtes le monde où vous vivez et pourtant vous vous faites tels un petit poisson. C’est en soi la preuve que vous pouvez faire n’importe quoi. Vous pouvez, en effet, faire n’importe quoi.

Vous n’avez rien à faire pour vous rendre grands, car vous êtes déjà grands. Tout ce que vous avez à faire c’est de lâcher le petit. Laissez aller l’idée. Vous êtes tellement géants que vous tenez le monde sous votre bras. Vous le portez partout avec vous. Vous le faites rebondir. Vous le faites vibrer. Vous le lancez et pourtant vous l’avez sous-estimé, car vous vous sous-estimez. Et pourtant vous êtes plus puissants que le monde entier.

Vous êtes comme le stylo qui est plus puissant que l’épée. Cela ne devient pas évident pour vous? Vous êtes plus énormes que l’énorme. Vous êtes le remarquable du remarquable. Moi, Dieu, vous ai choisis. Ce n’est pas juste que vous me représentez dans le monde. C’est que vous êtes vraiment Moi. Vous n’êtes rien d’autre. Vous n’êtes pas toute cette altérité que vous avez acceptée comme étant vous. Même ainsi, vous avez connu des moments de grandeur.

Je ne parle pas de la grandeur sacrée du monde. Je parle de plus grand que cela. Vous avez connu des moments d’amour indicible. Il a étreint votre cœur. Vous avez été privés d’un silence qui est plus fort que n’importe quel tambour. Il y a des moments où vous avez eu un aperçu de ce que vous faites et ce que vous êtes, et vous pouvez révéler plus, même si vous êtes un être humain incarné dans le monde.

Et si vous étiez un ange, bien-aimés, comme Je dis que vous êtes. Vous êtes un ange de Dieu. Vos ailes sont repliées dans votre cœur. Dépliez les maintenant. Dessinez vos ailes s’ouvrant, s’ouvrant et s’ouvrant jusqu’à ce que vous connaissiez, sans plus aucun doute, votre magnificence et la Mienne.

Traduit par Christine

Source : http://www.heavenletters.org/louder-than-any-drum.html