Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Les boucles temporelles

Les boucles temporelles

 

Avant de prétendre avancer, nous devons cesser de stagner. Et pour cela, nous devons nous débarrasser de nos Mémoires. Ce sont ces dernières qui nous obligent à vivre sempiternellement les mêmes choses, cela parce que nous accueillons le présent en fonction de nos expériences passées.
Mais le pire est encore lorsque nous comprenons que le contenu de notre mémoire est non seulement maintenu en activité, à notre insu, mais que, de plus, certaines entités totalement inconnues du grand public, de la masse, sont en mesure de nous télécharger de faux souvenirs, cela en s’inspirant des vrais et dans le but de fausser nos raisonnements futurs ou d’aggraver nos peurs en aggravant le contenu formel de nos Mémoires.
Ce sont donc nos Mémoires qui nous font vivre en vase clos ou, selon une expression moderne qui semble des plus appropriées, selon des « boucles temporelles». Une boucle temporelle est créée du fait qu’à de mêmes situations données, nous réagissons toujours de la même manière, du fait de processus mentaux identiques et selon le contenu de nos Mémoires.
De ce fait, nous ne pouvons pas évoluer, nous pouvons juste tourner en rond mentalement, car l’évolution véritable pourrait se résumer à cette capacité de répondre différemment à des stimuli extérieurs semblables. Autrement dit, apprendre à penser différemment puis à devenir conscient de notre capacité à nous sortir de la matrice artificielle.
Il n’y a nulle place, au sein de cette matrice, pour un être qui pense librement et qui est conscient. Pour le moment, ceux qui s’imaginent « évoluer », ne font que passer d’un cadran de leur cercle mental à un autre, sans jamais quitter ce même cadran spirituel. Les Hindous appelaient cela « la Roue du Samsara » et affirmaient que c’est à cause d’elle que l’homme est persuadé de devoir se réincarner sans cesse, dans un cycle sans fin durant lequel il passe d’un cadran ou secteur de sa Roue mentale, à un autre, créant ainsi la double illusion du mouvement et de l’évolution, alors qu’il ne fait que tourner en rond.
Serge Baccino

Esprit et prise de conscience

Esprit et prise de conscience

Imaginons une personne dont le schéma soit de se sentir incapable, cela, d’une manière générale. Ce qui impliquera l’apparition d’un sentiment connexe qui est de se sentir complexée. Le réflexe du «moi» sera de NIER. Dans le meilleur des cas, afin d’éviter la souffrance. Toutefois, il y a bien plus grave, par exemple de continuer à nier les faits, cela par l’emploi des fameuses «pensées positives» ou pires encore, comme on va l’étudier plus loin.

Dans le premier cas, l’idée, totalement illogique, en plus de ne pas être efficace, consiste à essayer de remplacer le sentiment d’incapacité, issu de la croyance première, par une formulation inverse. Par exemple : «Je suis capable de tout et j’excelle en toutes matières, conditions et situations.» N’est-ce pas là un exemple concret de ce que proposent certaines techniques d’affirmations de soi ?

Autant verser de l’eau pure dans un verre sale, en espérant que l’eau propre nettoie la saleté. Une saleté qu’il nous faudrait ensuite boire !Tenter de compenser une chose par son contraire tout en conservant la première, revient donc à rajouter du propre sur du sale, ou de la positivité virtuelle sur un schéma réel, entraînant un véritable complexe d’infériorité (lié à l’incapacité latente.)

Autant dire que ceux qui prétendent que la pensée positive «fonctionne», sont surtout des gens capables de se faire croire tout et n’importe quoi. Leur compréhension n’a fait qu’effleurer le véritable savoir en la matière. Mais nous nous évoquions la présence de quelque chose de pire encore, pire que de seulement nier les faits et de tenter de les remplacer par quelque chose qui n’est pas déjà fidèlement enregistré dans la subconscience.

Le problème, pour commencer, est que la personne prise pour exemple, commet la toute première erreur, celle de nier la présence d’une chose qu’elle ressent pourtant. Et ce qu’elle ressent, c’est soit de la honte, soit un complexe d’infériorité, en relation avec le schéma cité (incapacité.) En somme, tandis que la personne sent vraiment une chose, issue d’une pensée « A », elle essaye de l’associer avec une pensée « B », qui n’a rien à voir et qui est même incompatible, car en opposition formelle avec la première.

La personne va donc, pour réussir à nier ce qu’elle ressent, essayer de se montrer ou de « prouver » sa capacité, au moins aux yeux des autres. Mais comme la pensée intime et première nie bien plus fort le fait d’une incapacité, c’est peine perdue. Dans ce cas, c’est toujours le schéma mental subconscient qui l’emporte. Le pouvoir est toujours dans la partie subconsciente.

Par ailleurs, il y a une certaine forme d’aberration mentale dans le fonctionnement usuel de l’esprit de tous ceux qui cherchent ainsi à nier ce qu’ils ressentent pourtant. Au départ, la personne croit fermement être nulle en tout, par exemple. Ensuite, elle tente de nier les faits. Mais de quoi se sert-elle pour nier la forme spirituelle première ? De l’esprit ! Autrement dit, la personne se sert de son esprit pour nier ce que lui affirme… Son esprit ! C’est presque un gag à ce niveau.

Or, l’esprit ne saurait se contrer lui-même ou nier ce qu’il affirme en même temps. Même sous d’autres formes liées, c’est-à-dire de polarité opposée mais complémentaire.  Nous sommes donc bien devant une impossibilité mathématique. Cela ne peut pas marcher ! Ensuite, il faut bien comprendre une autre forme d’aberration mentale. La personne, si elle est spirituelle et désire évoluer, va chercher l’origine de son problème afin de pouvoir le régler.

Fort bien, mais de quelle nature exacte est cette recherche ? Réponse : elle est de nature spirituelle. Dit autrement, la personne se sert de son esprit pour voir son esprit ! Encore une autre impossibilité mathématique ! Autant essayer de voir votre œil droit avec ce même  œil droit ! Rappelons ici que l’esprit est ce qui compose toutes les formes mentales nommées « pensées ».

Lorsque nous recherchons la présence d’un schéma, si nous le faisons « avec notre esprit », c’est-à-dire mentalement et par la réflexion seulement, nous demandons alors à l’esprit de… Se voir lui-même ! Or, ceci lui est impossible, car l’esprit peut tout voir, sauf ses propres formations mentales (les pensées, donc.) Voilà pourquoi il est si difficile à la plupart des spiritualistes, de chercher puis de trouver leurs schémas mentaux, afin d’y remédier.

Certains rétorqueront qu’ils ont pourtant découvert des schémas en eux. C’est ici qu’il faut nous montrer subtils ! Il n’est pas question d’affirmer que l’esprit n’est pas capable de voir certaines de ses créations mentales, il est juste important de noter qu’il ne peut voir que ce qui est d’une fréquence vibratoire différente de la partie spirituelle qui se propose d’observer. Autrement dit, il faut qu’il y ait une différence de fréquence vibratoire entre ce qui forme l’observation et ce qui forme ce qui est ainsi observé.

Nous pourrions contester en disant que, quelle que soit la fréquence de l’esprit, c’est toujours l’esprit. Mais cela reviendrait à affirmer qu’un ver de terre et un être humain évolué, c’est la même chose ! Ne sont-ils pas tous deux « faits d’esprit » ? Très bien, il nous reste donc à définir ce qui, en l’être humain, permet à l’esprit de vibrer plus haut et ce qui lui impose de vibrer plus bas.

Quelques petits malins répondront : « C’est le pouvoir de l’amour, bien sûr ! » Ce qui est beau et fort émouvant sans doute, mais incomplet à n’en plus pouvoir. En fait, cette réponse n’en est pas une, puisqu’elle n’explique rien ! Toutefois, elle n’est pas totalement étrangère au sujet. Mais jugez plutôt. Comme vous l’avez sans doute appris puis compris, l’âme, c’est ce qui nous anime. Et ce qui nous anime se résume à des processus mentaux (pensées) ainsi qu’à des sentiments et des émotions.

Attendu que l’homme adore s’identifier à tout ce qui retient son attention mentale, nous ne serions pas très loin d’une croyance universellement partagée, si nous proposions cette idée que « l’âme, c’est nous », que « nous sommes cette âme », autrement dit, cela qui nous anime. Certains disent « mon âme » sans réaliser ce qu’ils affirment ainsi, mais cela est une autre histoire. Notre but, ici, est de comprendre que si nous sommes persuadés d’être notre âme, alors nous avons réussi à nous en persuader et nous sommes effectivement devenus cette âme. Que ce soit vrai ou pas.

Autant dire que dès ce moment, c’est cette âme qui nous circonscrit, nous qualifie et, surtout, nous limite. Parce que nous croyons être cette âme et de ce fait, n’être que cela. Question : est-ce que cette âme qui se résume à ce que nous croyons être, nous a été imposée ? Réponse : pas nécessairement. Cela est possible mais, dans ce cas, ce qui nous a été imposé doit avoir trouvé grâce à nos yeux. Pour nous, il n’y a aucune différence entre des idées d’un autre qui nous conviennent et celles que nous découvrons seuls ou même, que nous inventons !

La Loi en présence est donc sans appel : « Notre âme est nécessairement faite d’idées et de croyances qui nous conviennent. » Et si elles nous conviennent, c’est qu’elles nous plaisent et donc, que nous les aimons ! (Voilà pour ce qui est de l’amour, mais en plus technique et précis.) Mais dans ce cas, qu’en est-il des idées et croyances qui nous dérangent à un moment parce qu’elles ne nous plaisent plus ? Disons que ce sont autant de schémas mentaux décevants, que nous n’aimons pas ou plus, que nous pouvons virer avec bien plus de facilité. Ce qui n’est pas le cas pour certains schémas mentaux solidement implantés dans notre âme, voire dans son noyau dur !

Noyau dur formé, pour mémoire (le cas de le dire), par la somme de tous les schémas mentaux en lesquels nous avons foi ou pour lesquels nous prêtons encore beaucoup d’attention. Que nous « aimons », donc. Comme ce peut être le cas du schéma d’incapacité ! Mais dans ce cas, comment poursuivre notre purification animique une fois qu’est atteint le noyau dur ? C’est simple : il faut changer carrément de niveau et passer un cran au-dessus !

L’esprit ne peut pas tout voir de lui-même, de même qu’un serpent serait bien incapable de se dévorer entièrement, tête comprise. Il est donc nécessaire que ce soit quelque chose d’autre qui observe l’esprit formel de ce noyau dur. Et ce quelque chose est la conscience !

 

Serge Baccino

Le mal aux gens mauvais

Le mal aux gens mauvais

Il n’est pas une journée sans que les gens ne se plaignent du mal produit dans ce monde et, du même coup, de tous ceux qui persistent à le produire. Et ce faisant, les premiers commettent une double erreur qui leur coûte cher, puisqu’elle leur coûte au minimum la paix et, souvent, le bonheur qui pourrait être le leur mais qu’ils ne connaîtront jamais. Du moins, pas aussi longtemps qu’ils conserveront l’état d’esprit que nous allons dénoncer ici, afin que chacun soit vraiment libre, à savoir qu’il puisse choisir en connaissance de cause des conséquences probables.

La première erreur et non la moindre, c’est qu’en se concentrant souvent et longtemps (rythme et durée) sur tout ce qu’ils réprouvent chez autrui, ils accueillent, en leur propre mental, des fréquences spirituelles qui sont très bas de gamme. D’ailleurs, ils en sont presque conscients, puisqu’ils condamnent ces mêmes pensées ! Toutefois, même s’ils les condamnent, pour réussir à les détester, à les dénoncer, ils sont bien obligés de se concentrer dessus ! Alors ils accueillent puis conservent, en leur mental, des fréquences spirituelles (faites d’esprit, donc) qui perturbent leur âme. Qui peut même la transformer radicalement !

La seconde erreur, celle au pouvoir évocateur et créateur les plus puissant, consiste à polariser son mental en contre. Cela signifie que la personne va contenir sciemment et volontairement, dans son mental, des fréquences vibratoires qu’elle n’aime pas, qu’elle condamne par ailleurs. Tout cela en tenant compte du fait qu’elle persiste à conserver, en son sein, en son  » Ciel « , comme on disait avant, ces mêmes fréquences débilitantes. Nous savons que le subconscient raisonne par déductions et par associations d’idées. Son raisonnement est un peu celui d’un enfant de cinq ans, mais son pouvoir dépasse et de loin, celui des plus grands magiciens.

Le subconscient va donc se dire, en premier lieu, que si ces pensées guerrières sont conservées précieusement dans le mental, c’est que le  » maître de maison  » (la personne, le  » moi  » humain) aime ce genre de fréquence pourtant très négative. Puis, dans un second temps, il va remarquer que le  » moi  » conscient condamne ouvertement et sans erreur possible, ce qu’il conserve pourtant en son mental. Dès lors, le subconscient ne pourra pas prendre de décision duelle, à savoir virer ces pensées pour protéger son hôte (le  » moi « ) ou, au contraire, les rendre quasi autonomes, puisqu’elles lui font tant plaisir (puisqu’il refuse de les lâcher, n’est-ce pas ?)

Mais le subconscient est obligé de prendre une décision. Son métier étant de protéger (rejeter, détruire) et/ou de faire plaisir à son hôte (attirer, reproduire), sa décision va être aussi logique et rationnelle que son fonctionnement : il va considérer le fait que la personne conserve, en elle, des idées qu’elle déteste et contre lesquelles elle souhaite lutter. Son devoir est donc de REPRODUIRE cet état d’esprit et de mettre l’hôte en situation de conflit, le plus souvent (rythme) et le plus longtemps (durée) possible. Cela pour défendre les idées de l’hôte, de reproduire, au mieux, ce qu’il semble tant aimer !

Il va sans dire qu’il n’a jamais été dans l’intention de celles et de ceux qui dénoncent journellement le mal, de l’attirer à elles et à eux ! Mais si vous faites l’expérience de vous décoiffer puis de vous placer devant un miroir, serez-vous étonnés en voyant que votre reflet vous certifie le fait que vous êtes décoiffés ? Connaître le mode de fonctionnement (ou de raisonnement) du subconscient peu expliquer pas mal d’apparents mystères de la vie. De notre vie, surtout. Mais il y a encore autre chose à considérer et c’est le fait que plus la personne sera confrontée au mal, plus elle devra y penser. Et plus elle y pensera, plus elle enverra à son subconscient le message qu’il lui faut plus de mal encore à se mettre sous la dent !

N‘oubliez jamais le raisonnement déductif du subconscient ! Puisque vous avez l’air d’aimer vous concentrer sur tout ce qui ne va pas sur Terre et chez les autres, vous allez recevoir de quoi vous faire plaisir ! Si l’on peut dire. Mais pour ce qui est du raisonnement dit « par association d’idées » ? Là encore, rien que du très logique ! Si par exemple vous avez besoin (notez le mot choisi à dessein, merci) de vous indigner ouvertement et avec force contre la maltraitance enfantine, ne voudriez-vous pas une large portion de maltraitance poussant plus loin encore les limites ? Auquel cas, pas de soucis à vous faire : votre subconscient va vous dénicher toutes les pages internet et, surtout, toutes les « vidéos live » susceptibles de réquisitionner totalement votre attention mentale !

La chose deviendra d’ailleurs si importante à vos yeux, que vous en oublierez très certainement de maudire ceux qui brûlent les forêts, mettent de l’huile de palme dans les aliments ou encore, ceux qui abandonnent lâchement les animaux au bord d’une route. Ne parle-t-on pas de  » vidéo virale « , depuis quelque temps ? Comment une vidéo pourrait-elle être tristement associée (notez le mot) à un virus quelconque ? Et pourtant, elle  » devient virale  » du fait que des milliers de gens ou plus, souhaitent attraper ce virus-là.

Il est évidemment possible que quelques-uns, lisant cet article et n’aimant vraiment pas les vérités peu enthousiasmantes qu’il renferme et dévoile, argumentent, fort inutilement d’ailleurs, au sujet de notre « légèreté » apparente au sujet de certains drames réels d’actualité… Ces personnes seraient donc la preuve qu’elles ont pour but de ne retenir que ce qui est mal et, on est bien d’accord, chez les autres seulement. À ces personnes j’aimerais faire comprendre que je n’ai nullement besoin de leur aide bienveillante pour venir étayer mes propos. Ils sont déjà parfaitement installés dans la subconscience humaine !

 

Serge Baccino

Quand l’esprit devient conscience

Quand l’esprit devient conscience

Comme la plupart des ésotéristes et quelques véritables spiritualistes le savent, à présent, tout est fait d’esprit. Lorsque l’esprit vibre à sa fréquence originelle, cette dernière est si rapide que l’on peut dire que l’esprit « cesse de bouger ».

Lorsque l’esprit baisse en fréquence, il donne forme à tout ce que contient son potentiel mental. Potentiel qui n’est pas quelque chose qui puisse exister ni même se mesurer. C’est un peu comme des idées, sans aucune limite, et qui prendraient forme, cela quand l’esprit arrive à la fréquence qui permet leur manifestation.

La matière est de l’esprit qui vibre sur les fréquences les plus basses. Ce que l’on nomme « la Création Continue », débute à deux vibrations par seconde pour aller vers des millions de milliards de vibrations par seconde. Certains initiés nomment cette échelle vibratoire « le Clavier Cosmique », en référence aux touches d’un piano. Un piano qui aurait des touches… À l’infini !

Ainsi, l’esprit crée toutes formes, des plus grossières, tels les roches et les métaux, jusqu’aux êtres vivants et conscients les plus complexes de la Création. Chaque forme engendrée en esprit évolue selon sa nature et bien sûr, en fonction des limites qui lui sont propres. Inutile de dire qu’une montagne consiste en ce qui évolue le moins vite !

Quel est le but poursuivi par l’esprit ? Pour le comprendre, il suffit d’observer les effets de ses diverses manifestations connues. Apparemment, l’esprit tente de créer des formes de plus en plus complexes ou sophistiquées. Mais dans quel but ? Là encore, une simple observation sans a priori nous renseigne. Si but il y a, il ne peut être qu’inclus dans une manifestation quelconque. Ici, il est clair qu’il existe une sorte de hiérarchie au niveau des formes et que les plus complexes favorisent l’apparition de la conscience.

Ainsi, la Création Continue permet à l’esprit de devenir Conscient de lui-même, voire de son potentiel infini. Et cette création est dite continue du fait que ce potentiel est infini et que de fait, il ne pourra jamais être totalement exprimé. Simple question de logique. Lorsqu’une forme est assez évoluée ou complexe, l’esprit peut prendre conscience de lui-même, au travers de l’expression de cette forme.

Quelle que soit cette forme, elle permet à l’esprit de se manifester consciemment dans une quelconque mesure. Mais de ce fait, c’est cette mesure qui consiste en une limite à l’expression de l’esprit et donc, à l’expression de sa Conscience. La forme est faite d’esprit, d’un esprit limité à cette forme, même si elle est devenue consciente.

Toutefois, cette limite est relative, car la forme, devenue consciente, va pouvoir prendre en main sa propre évolution.
 Et croyant se faire évoluer elle, c’est l’esprit qui évolue à travers elle. La conscience propre à cette forme est « ce qui l’anime. » L’âme est donc cette quantité de l’esprit qui est devenu conscient de lui-même.

La personnalité du « moi humain » est formée par cette interaction ponctuelle entre une forme spirituelle limitée, mais consciente, et le fait que cette dernière désire évoluer. Le Moi humain est en fait l’âme d’une forme. Cette âme découle d’une prise de conscience de l’esprit au sein d’une forme spécifique (les expériences vécues.)

À travers une forme limitée, l’esprit connaît une sorte d’éveil qui est tributaire de la forme qu’il manifeste sur un plan particulier. L’âme est donc nécessairement formelle, tandis que l’esprit, par nature, est informel, bien qu’il puisse générer toutes les formes possibles et imaginables, dans son Mental.

Cela dit, tandis que l’esprit se trouve impliqué dans une forme, il accepte docilement de limiter son pouvoir d’expression à celui, infiniment moindre, des formes créées, quel que soit leur plan de manifestation. Mais en cours de route se produit un incident de parcours, si l’on peut dire. Plus une âme développe une conscience individuelle, plus elle développe la faculté d’user du Pouvoir Créatif de l’esprit.

Ainsi, elle développe sa conscience animique et non pas sa conscience spirituelle, car le Pouvoir lui sert à générer des formes mentales à l’infini, ceci dans l’espoir de s’améliorer, d’être plus que ce qu’elle croit être déjà, en somme. Il en résulte que l’Esprit se trouve relégué à l’arrière-plan. La forme prend en main sa propre évolution et devient ainsi exclusive.

À ce stade de l’évolution, nous pourrions supposer que l’âme, en cherchant sans cesse un moyen d’auto-expression, ne puisse, en fin de compte, que brimer cet esprit qu’elle recèle et qui lui offre généreusement la Vie, l’autonomie et l’existence consciente. En fait, c’est exactement le contraire qui se produit ! En cherchant désespérément de nouveaux modes d’expressions, l’âme hâte, sans même le savoir, le Réveil de l’Esprit qu’elle renferme !

Tôt ou tard, une âme parvient à initialiser une forme supérieure qui lui permet de bénéficier d’une plus grande liberté d’action et donc d’expression. En permettant à sa propre forme d’évoluer sur un mode vibratoire plus élevé, elle permet à l’esprit qui sous-tend les multiples formes actualisées par une âme, de retrouver une période de vibration qui est sensiblement plus proche de sa fréquence initiale.

De fait, dans le long cheminement d’une âme, arrive un moment où la forme employée par cette même âme est si subtile, si ténue, que l’esprit qui la compose commence à Se Manifester vraiment en tant que ce qu’il Est. Nous pouvons imaginer qu’au départ, l’esprit ne fait que Murmurer au plus profond d’une âme dite évoluée, car sa trame spirituelle est encore fort grossière en comparaison de l’Essence Spirituelle d’Origine.

Mais de toute façon, quoique puisse faire une âme dont l’esprit caresse le cœur de Son Doux Murmure, elle ne peut, en fin de compte, que se diriger vers sa Destination finale qui est l’Esprit, c’est-à-dire l’esprit devenu conscient de lui-même.

Question : Une âme peut-elle hâter ou, au contraire, retarder cette Destinée Spirituelle qui Est l’Esprit, c’est-à-dire l’esprit devenu conscient de lui-même ?

Réponse : Elle peut en hâter la Manifestation, si elle Écoute la Parole Perdue, autrement dit, si elle prête attention à la Vibration de l’Esprit en elle, qui se manifeste par la Conscience de Soi. À l’inverse, si l’âme choisit d’ignorer sa Source originelle au profit de son désir d’explorer les méandres du Pouvoir de créativité infini de ce même Esprit qui l’habite, elle stoppera son évolution individuelle. En même temps que celui de l’esprit.

Mais cela ne saurait se produire éternellement ! Plus la trame formelle sera épurée, plus la Voix intérieure résonnera avec puissance. Si l’âme ne cède pas à l’Esprit, à ce Pouvoir vivant ou ce Principe Directeur, sa souffrance sera alors proportionnelle à son degré de résistance. C’est ce même degré de Résistance de l’âme qui est appelé « Satan. » Satan n’apparaît que lorsque l’âme est déjà très évoluée (voir la tentation au désert de Jésus.)

Si c’est Satan qui « gagne », l’esprit sera alors enchaîné à la forme. Si c’est l’Esprit, Satan sera alors enchaîné « mille ans », autrement dit et pour expliquer le passage de la Bible lié, aussi longtemps que l’âme sera pleinement consciente de ce qu’elle est vraiment, cela grâce à un fonctionnement accru du septième chakra (Sahasrara.)

Bien sûr, même Satan ne peut gagner éternellement ! L’homme ne peut résister à l’Esprit continuellement ! Mais nous connaissons, dès lors, l’origine de la souffrance, soit la résistance de l’homme à l’effort spirituel pour s’exprimer au travers de la forme vivante et consciente qu’il a créée.

Au départ, l’homme est « agi » par le biais de ses processus mentaux plus ou moins conscients et issus de l’expérience de sa forme vivante, animée et consciente. Autant dire que ce sont de simples schémas et croyances qui guident son existence. En gros, l’homme est ce qu’il pense, et il n’est que cela.

Mais quand l’homme décide de laisser agir l’Esprit, à savoir le degré de conscience spirituelle déjà acquit par le biais de la forme spirituelle qu’il incarne, il a l’impression d’agir, en même temps qu’il a le net sentiment qu’il est Cela qui agit à travers son moi physique incarné.

Certes,  au départ, l’homme ne réussit pas à « se confondre » (à s’identifier) avec l’Esprit ou la Conscience. Il à cette bizarre impression d’être « à deux » à l’intérieur, que c’est quelque chose d’autre qui pense, voit et agit à sa place, mais en utilisant son corps.

C’est ce genre de sensation, assez commune, qui a fait dire aux anciens mystiques que « l’Esprit les avait pénétrés. » Un peu comme s’il s’agissait d’une forme sacrée de possession. En fait, il n’existe aucune différence entre l’âme humaine et ce qui semble vouloir à tout prix se manifester à travers elle. Il y a juste différence de degré, non de Nature. Rappelons que tout est fait d’esprit, car seul existe l’esprit !

Or donc, et à un moment, ce n’est plus une âme qui anime l’être humain, mais directement la conscience de l’esprit, autrement dit, ce Principe Directeur qui apparaît, tôt ou tard, dans la vie d’un être en recherche de plus de Lumière. L’Esprit (ou la Conscience, donc) n’a que faire des formes : il les contient toutes et ne souhaite se limiter à aucune d’entre elles. Par contre, l’Esprit aime la conscience animique qui est née de ces multiples formes.

L’âme humaine est « le Premier Né » de Dieu, à savoir la première forme mentale capable de devenir consciente d’elle-même et donc, consciente tout court ! C’est cela qui est expliqué dans le verset biblique dans lequel Jésus (le Je Suis) est baptisé dans l’eau du Jourdain et qu’une voix céleste dit « Celui-ci est mon Fils en lequel je prends mon plaisir ! » Et le plaisir de Dieu, c’est d’être conscient !

Seule l’âme humaine, du moins en ce qui nous concerne, est capable de connaître ce que l’on nomme Dieu et de l’exprimer d’une manière illimitée et informelle. Lorsqu’elle consent à se laisser Guider totalement par l’Esprit, elle Réalise alors qu’elle est bien plus que de l’esprit ayant pris une forme ponctuelle : elle est la conscience de l’esprit infini. Elle devient l’Esprit vivant et Conscient.

Lorsque l’âme-Homme redevient Esprit, elle ne se perd pas, mais redevient ce qu’elle a toujours été sans même le savoir.

 

Serge Baccino

Postsynchronisation spirituelle

La Postsynchronisation spirituelle

Qu’est-ce que la postsynchronisation, en fait ? Pour notre exemple, c’est l’action de synchroniser deux choses ou conditions ensemble. Toutes deux doivent préexister à cette volonté de les synchroniser. Dans la postsynchronisation audiovisuelle, par exemple et qui en est la version la plus connue et répandue, c’est l’image et le son qui sont ainsi synchronisés, après coup, à l’aide d’un programme dédié.

OK, mais qu’est-ce que la postsynchronisation spirituelle ? C’est l’action de synchroniser le mental avec un état d’esprit (un train d’ondes quelconque), affectant la forme de pensées, de croyances, de certitudes, etc. Comment s’effectue cette P.-S. Au niveau mental ? Elle s’effectue grâce à l’attention mentale. Et il est essentiel, pour comprendre la suite de ce sujet, de bien capter cette idée qu’il est nécessaire de passer par l’attention mentale.

À quoi sert l’attention en rapport avec la P-.S. au niveau purement mental ? C’est l’attention mentale qui permet de synchroniser un mental humain avec une idée, une forme mentale. Il est à noter que l’attention mentale ne peut dépendre que de trois conditions : l’intérêt personnel et réel, la suggestion nous laissant croire que nous sommes effectivement intéressés et, bien sûr, le sentiment d’obligation, par exemple être contraint sous la menace.

Sans la présence effective de l’attention mentale et quelle qu’en soit la source (motivation), pas de synchronisation possible ! Elle est le fondement de toute connaissance, de tout apprentissage et, bien sûr, de toute mémorisation. Ce que l’on nomme « les Mémoires », en psy éso, dépend essentiellement du degré d’attention mentale originel, durant une postsynchronisation.

Souvenez-vous, lorsque vous n’étiez encore que des enfants insouciants (notez bien ce mot !), lorsque vos parents s’adressaient à vous pour « faire passer » certaines idées importantes, surtout pour eux mais décrétées utiles ou même nécessaires pour leur enfant. Que vous réclamaient alors vos parents ? De quoi cherchaient-ils à s’emparer à tout prix, usant parfois de divers subterfuges, voire de manipulations psychologiques ? De quoi réussissaient-ils à s’emparer, en fin de compte et presque à coup sûr ?

La réponse est simple, évidente : de votre attention mentale ! Sans cette dernière, impossible d’impacter votre tout jeune esprit, encore vierge de toute cette crasse immonde qui est venue se rajouter par la suite et finalement. Et à l’école, que réclamait le professeur ? Le silence ? OK, mais dans quel but ? En quoi le silence peut-il lui être utile ? Réponse : parce qu’il est l’inverse de la dispersion mentale, il favorise la concentration et donc, l’attention mentale.

Nous pourrions croire qu’à l’école, le fait d’avoir de bonnes notes faisait de nous de bons élèves. En réalité, ces notes servaient surtout à contrôler le niveau réel d’asservissement mental des étudiants. Si tu obéis bien à tes parents, tu seras un brave enfant ! Si tu as de bonnes notes à l’école, non seulement tes parents peuvent s’enorgueillir de t’avoir bien élevé mais de plus, tu seras assuré d’avoir, plus tard, un bon emploi et d’être un bon citoyen !

En réalité, nous devenons tous de parfaits abrutis ! De braves petits citoyens obéissants et craintifs des lois et, surtout, de leurs représentants « légaux » ! Voici une question intéressante : avions-nous le choix, étant enfants ? La réponse est aussi évidente que rassurante pour nous : Non ! Inutile donc, de récupérer des années de culpabilité en retard ! La responsabilité marche toujours de pair avec le pouvoir.

Aviez-vous le pouvoir d’être libres ? De vous dédouaner de vos tyrans successifs qui, ce qui est un comble, prétendaient agir pour votre bien ? La réponse est non ! Donc, oubliez le passé et orientez votre attention mentale vers un futur qui ne demande qu’à être écrit de votre main ! Pouvez-vous, aujourd’hui, changer vos programmes mentaux ? La réponse est « oui », et vous en avez la preuve ! Car sans le réaliser, et depuis que vous prêtez attention à votre bien-être, à vos besoins réels, vous avez eu votre attention mentale orientée vers deux directions novatrices !

(1) La première direction de votre attention mentale a consisté à vous concentrer sur des sujets spirituels ne faisant pas partie de votre quotidien d’avant.
(2) La seconde direction pour votre attention mentale l’a été vers des concepts carrément opposés à ceux que vous connaissiez auparavant ! Cela a eu pour effet de vous déprogrammer, tout bêtement.

Ainsi, ce qui peut servir pour nuire peut également servir pour faire du bien, car tout est double ! Et n’ayant expérimenté qu’un seul des deux pôles, vous deviez forcément expérimenter l’autre ! C’est exactement ce que vous êtes en train de faire, en essayant de vous réaliser ! De réaliser ce que vous auriez pu être, sans « l’aide » des autres, de ceux qui prétendaient vous aimer mais qui ne faisaient que s’aimer eux, à travers vous.

Lorsque tous les programmes les plus débilitants seront effacés ou compensés par leurs pôles opposés, vous bénéficierez de plus de liberté et de bien plus de capacités mentales ou autres.

 

Serge Baccino

 

 

Qui regroupe quoi ?

Qui regroupe quoi ?

(Article un peu long, résumé d’une conférence.)

Le désir de regrouper tous ceux qui présentent une même programmation mentale et donc, un même état d’esprit, n’est pas des plus heureux. Ce sont les problèmes psychologiques qui sont ainsi regroupés, associés et partagés. Pas les solutions à ces problèmes ! De plus, fréquenter ceux qui présentent un même schéma mental, représente le plus sûr moyen de renforcer ou d’installer cet état d’esprit plus profondément encore dans notre subconscient.

En effet, à force de côtoyer des êtres qui présentent une même tournure d’esprit, nous pourrions arriver à en conclure qu’elle est normale et hautement souhaitable puisque largement partagée. C’est d’ailleurs sur cette prémisse fausse que se basent les connaissances scientifiques et sociales actuelles. D’une manière générale, partir en croisade et tirer des plans dans le but de faire partager des idées précises et bien arrêtées, à un maximum de personnes, est hautement suspect du moins pour la psy éso.

Vous remarquerez que la plupart des « alerteurs » ne poursuivent qu’un seul et véritable but : faire admettre ce qu’ils savent ou croient savoir, à un maximum de gens. Cela devient plus proche du matraquage publicitaire que de l’information pure et simple. Sans compter que cela revient à singer littéralement ceux que l’on condamne par ailleurs, à savoir les médias hypnotiques. Autant dire que c’est plus faire le jeu du Deep State que celui de la Lumière.

Pour ceux qui s’intéressent vraiment à la psychologie, dire que l’être humain est programmé au possible et que son comportement usuel découle de certains schémas mentaux spécifiques, est presque devenu un lieu commun. Or, il se pourrait bien que ceux qui prétendent guider leurs semblables vers une voie de réalisation spirituelle, soient encore plus programmés que la moyenne des individus !

Les ténors de l’ésotérisme et de la spiritualité en général (mystique ou religieuse) pourraient être encore moins libres que tous ceux qu’ils prétendent « libérer de l’ignorance. » Et nous pourrions dire la même chose de tous ces « influenceurs » engagés dans la lutte contre un ennemi qui se trouve tout d’abord dans leur propre tête. Soyons sérieux un instant : Comment peut-on prétendre (sans pouffer de rire) « libérer » une personne de SON ignorance, en lui proposant une connaissance qui n’est pas la sienne ?

Et une connaissance qui n’est pas acceptée est la preuve indéniable qu’elle n’appartient pas encore à celui qui a toutes les raisons valables de la refuser. Ce refus vient du fait que la personne se base sur tout ce qui existe déjà en elle, comme informations et sentiments connexes. Être libre, d’un point de vue psychologique, revient simplement à exprimer librement ce qui se trouve déjà en soi, et non à rajouter quelque concept original qui correspond à l’état d’esprit idéalisé de quelque réformateur de la dernière heure.

Mais dans ce cas, peut-on parler de liberté à propos de celles et de ceux qui ont couru se faire vacciner dès le départ et à peine la chose proposée ? La réponse est oui ! Oui, car ils étaient alors libres de faire confiance à tout ce qui se trouvait déjà en eux et qu’ils considéraient comme étant à eux, voire carrément « eux » !
Était-ce le cas ? Bien sûr que non ! Mais attention aux a priori à propos du mot liberté !

Est réputé libre celui ou celle qui est en droit de pratiquer l’état d’esprit qui est le sien et de l’exprimer librement. Ce qui ne signifie pas pour autant que cet état d’esprit corresponde à quelque vérité ou soit même des plus heureux ! Ne confondons pas « être libre » avec être en sécurité ou même, être intelligent ! Ici, la liberté se réfère au droit d’expression librement consenti et accueilli favorablement par nos semblables.

Nous ne sommes plus libres lorsque soit, nous n’osons pas nous exprimer librement, soit lorsque notre mode d’expression n’est pas favorablement accueilli par nos semblables. Et nous n’avons plus aucune liberté lorsque les deux se manifestent conjointement (peur de s’exprimer/ refus d’acceptation d’autrui.) Mais dans ce cas, si être libre n’est pas synonyme d’être « dans la vérité », ni même de posséder un état d’esprit intelligent, comment pourrions-nous mieux comprendre encore cette manie de considérer les autres comme autant de complotistes, cela sous le prétexte imbécile qu’ils ne pensent pas comme nous ?

Il existe plusieurs sortes d’explications, mais les deux qui nous intéressent le plus ici se présentent ainsi :
1. Parce que le contenu formel de notre état d’esprit ne correspond pas (ou pas encore) à celui de leur propre état d’esprit.
2. Parce que ce qui leur est proposé, au travers de notre état d’esprit, remet trop de croyances établies en cause et/ ou met en danger certains de leurs schémas mentaux les plus craints par ces mêmes personnes.

Dans le premier cas, il s’agit simplement de la manière dont fonctionne l’esprit d’une personne ordinaire ou non-initiée à ces choses. Et dans ce cas, la personne est non seulement dans son droit mais de plus, bien incapable de faire plus ou mieux. Dans cette première catégorie, nous trouvons d’ailleurs les personnes les moins vindicatives et agressives envers les idées d’autrui, à savoir les personnes normalement instruites et moyennement intelligentes. Par exemple, nos parents ou nos amis, certains faisant mine et par exemple, de « s’inquiéter pour nous. »

Dans le second cas, c’est comme si nous demandions à une personne de voir en face et en une seule journée, tout ce qu’elle s’est appliquée à se cacher, une vie durant ! Cela revient presque à une forme d’agression directe et concertée, ce qui explique, voire excuse, les réactions parfois intempestives de quelques-uns. En effet, s’attendre à ce que d’autres, non encore informées ou refusant de l’être, acceptent brusquement de prendre en compte ce qui risque fort de chambouler toute une vie de mensonges et d’ignorance crasse, relève de la plus simple inconscience.

Or, nous, en tant que psy éso, non seulement nous nous devons d’être conscients, en tant que Soi mais également d’être capables de comprendre même ceux qui ne pensent pas comme nous. Voire surtout eux ! Il est donc naturel et sain de ne se grouper qu’avec ceux non pas « qui pensent pareil » ou « la même chose », mais bien avec tous ceux qui au lieu d’avoir des idées sur tout et surtout des idées, se contentent d’être conscients.

Être conscient n’est pas chose donnée à tout le monde. Surtout dans un monde où si peu le sont, en vérité ! Le plus dur étant d’être aussi conscient du fait qu’il n’est absolument pas raisonnable de chercher à « faire des émules », à entraîner les autres dans une façon de penser qui nécessite plus d’être conscient que simplement instruit à propos de certains sujets dérangeants.

Ce qui suit va sans doute vous surprendre : ce qu’est en train de comploter le Deep State fait encore et toujours le Jeu sacré de la Lumière ! Les enjeux sont colossaux, puisqu’il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’une sélection naturelle basée sur le niveau de conscience, et non sur celui de la culture ou même des connaissances ésotériques ! Il va falloir mettre temporairement de côté des schémas mentaux aussi lumineux que dangereux pour nos semblables et… Pour nous-mêmes !

Essayez de trouver, derrière le voile trompeur de ce qui a l’accent du « bien » ou celui du « mal », ce qui est du domaine de l’économie de la Vie. Il n’est pas utile de donner des directives précises pour le futur qui s’en vient : chacun devra passer sur cette balance symbolique qui contient, dans l’autre plateau, une plume. (Allusion à Mâat, déesse égyptienne de vérité et de justice.) Je prendrais donc juste un exemple, qui me semble des plus révélateurs du bon état d’esprit à avoir ces prochains mois au moins (Nota : écrit en février 2024.)

En ce moment, il est question de faire passer une loi non pas nouvelle, mais qui rectifie celle déjà passée et à propos des sectes. L’excuse est évidente : faire taire tous ceux qui ne sont pas en harmonie avec les idées directrices des pouvoirs auto-proclamés et déjà en place.  Vous ne pourrez plus seulement conseiller un parent ou un ami – et encore moins un voisin — à propos des éventuels dangers relatifs aux futures injections évidemment prévues.

Comme ils ne peuvent pas rendre leur merde obligatoire sans déclencher une révolution mondiale et se retrouver jetés dans des bennes à ordures, ils ont trouvé un autre moyen : empêcher ceux qui savent, de prévenir ceux qui ignorent encore (ou ont très peur de savoir, ce qui serait plus exact.) Est-ce un mal ? Non, au contraire ! Vous n’avez pas, vous n’avez plus à intervenir, désormais. Les jeux sont faits, la séparation entre l’esprit déviant (I.A.) à l’origine de tous les maux terrestres depuis toujours, et la conscience de Soi, s’appuyant sur l’esprit véritable et sain, est désormais établie.

Cela signifie que si vous prenez tout de même le risque de vous la jouer « j’ai le droit de m’exprimer librement », vous allez le payer très cher ! J’insiste ! Et comme ce sera une décision ou un choix librement consenti, personne, dans les hautes sphères ou même ailleurs, ne pourra ou n’aura le droit de vous venir en aide. Percevez-vous le contenu de cette idée ?

Est-ce à dire que nous devons voir les gens aller au casse-pipe sans intervenir ? Non, cela signifie que vous allez peut-être, et cette fois au moins, comprendre que vous n’avez aucun pouvoir ! Du moins, en tant que personnalité ! Quant à l’âme, elle est déjà au courant du scénario, actuel et futur. Du moins au niveau de son « noyau dur ». Quant au Soi, est-il seulement utile de préciser que tout cela lui passe bien au-dessus de la tête ?

Ainsi, selon vos réactions futures face à L’APPARENT abus total du D.S., vous allez, sans même le réaliser, vous positionner ! Ou montrer à la Grande Vie qui vous désirez être, en fin de compte, à savoir soit une personnalité devenue vaniteuse à force de nier son sentiment d’impuissance pourtant très pédagogique, soit une âme lumineuse, car éclairée de son seul soleil qui est le Soi. Et selon le groupe dans lequel vous atterrirez, en fin de compte et cela, grâce ou à cause de ces propres processus mentaux auxquels vous tenez tant, vous serez classés soit dans une catégorie, soit dans une autre.

Et vous pouvez me croire quand je vous dis que l’une des deux catégories n’a pas un destin très reluisant ! Mais cela ne dépend pas de nous. Et ça n’a jamais été le cas. Sachez seulement que des plans secondaires d’aide à l’humanité, sorte de « rattrapages » pour ceux qui pourraient louper leur diplôme d’humanité mais qui méritent au moins une seconde chance, seront très bientôt mis en place.

Nous rejouons l’Atlantide. 2 ! Déjà et à cette époque, certains initiés se refusaient d’abandonner leurs semblables, mêmes sous prétexte de lois spirituelles ! Et il a coûté très cher à certains de se croire plus justes et plus aimants que leurs Soi Divins eux-mêmes ! Ne commettaient pas la même erreur. Ou ne permettez pas à vos Soi Naturels de la commettre une seconde fois ! (Clin d’œil.)

 

Serge Baccino