Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Sur le sommeil (extraits -citations)

Voici un intéressant texte de P.D. Ouspensky, que connaissent peut-être certains lecteurs, habitués aux ouvrages occultes de la fin du 19e et du début du 20e siècle. Observez de quelle manière l’auteur étonne le lecteur par sa façon d’affirmer que la vie de l’homme se passe « dans le sommeil » et non dans l’état de conscience objective, qu’il place lui-même à un très haut niveau d’éveil spirituel…

 

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Ouspensky«En règle générale, l’homme peut connaître quatre états de conscience. Ce sont : le sommeil, l’état de veille, la conscience de soi et la conscience objective. Mais, bien qu’il ait la possibilité de vivre ces quatre états de conscience, il ne vit, de fait, que deux d’entre eux : une partie de sa vie se passe dans le sommeil et l’autre dans ce que l’on appelle ‘l’état de veille’, quoique en réalité son état de veille diffère très peu du sommeil.  […]


 

 

Ouspensky2Il est nécessaire ici de comprendre que le premier état de conscience – le sommeil – ne se dissipe pas quand apparaît le second, c’est-à-dire lorsque l’homme s’éveille. Le sommeil demeure présent avec tous ses rêves et ses impressions, s’y ajoute simplement une attitude plus critique envers ses propres impressions, des pensées mieux coordonnées et des actions plus disciplinées. À cause de la vivacité des impressions sensorielles, des désirs et des sentiments – en particulier le sentiment de contradiction ou d’impossibilité, entièrement absents au cours du sommeil – les rêves deviennent alors invisibles, de la même manière que sous l’éclat du soleil, les étoiles et la lune pâlissent.

Mais les rêves sont toujours présents et exercent souvent, sur l’ensemble de nos pensées, de nos sentiments et de nos actes, une influence dont la force dépasse même parfois les impressions réelles du moment.

 

 

[…]
Ouspensky3Le premier, ai-je dit, est un état purement subjectif. Le second l’est moins; déjà l’homme y distingue le ‘moi’ et le ‘non-moi’, c’est-à-dire son corps et les objets distincts de son corps et il peut, dans une certaine mesure, s’orienter parmi eux et connaître leurs positions et qualités. Mais, dans cet état, on ne peut pas vraiment dire que l’homme soit éveillé, parce qu’il reste fortement influencé par les rêves et qu’en fait il vit davantage dans les rêves que dans la réalité. Toutes les absurdités et contradictions des hommes et de la vie humaine en général s’expliquent lorsque nous réalisons que les gens vivent dans le sommeil, agissent en tout dans le sommeil et pourtant ignorent qu’ils sont endormis.

 

 

Ouspensky4Il est utile de se rappeler que tel est bien le sens intérieur de nombreux enseignements anciens. Celui qui nous est le plus proche est le christianisme ou l’enseignement des évangiles, selon lequel la compréhension de la vie humaine se base sur l’idée que les hommes vivent dans le sommeil et doivent avant tout s’éveiller. Cette idée est très rarement comprise comme elle le devrait, en l’occurrence : au pied de la lettre. »

 

 

(Tiré des 5 conférences de 1934-1940)

 


Le véritable ésotérisme (citation)

Citation:
Sur le véritable ésotérisme, résultant de la proposition
«Quittez tout et vous trouverez tout»

Beaucoup d’êtres humains confondent ésotérisme et charlatanisme. Comme l’indique son étymologie grecque, le premier concerne une extraordinaire aventure intérieure, par nature
non sensorielle et — de ce fait — rigoureusement intransmissible.

 

Elle germe et se développe à la suite d’un préalable lâcher prise. En aucun cas, elle ne peut faire l’objet d’un enseignement prodigué par une tierce personne, aussi bien intentionnée soit-elle.
Après coup, une telle odyssée ne peut se dépeindre que par des rapprochements approximatifs au moyen d’allégories, de mythes ou d’œuvres d’art, etc. ; ce qui risque de faire prendre aussitôt les vessies pour des lanternes.

Tentés néanmoins par une ultérieure description fallacieuse, obligés de rejoindre alors l’un de nos cinq sens et faute d’expression plus adéquate, libre à nous de traduire et de trahir cet indicible état de communion par « savourer le goût exquis de la fraise sauvage ».

 

Quant au second terme en italique, c’est tout simplement la regrettable exploitation vénale du premier par des opportunistes, au détriment d’esprits envieux ou crédules. En d’autres termes,
l’ésotérisme est à la découverte de soi (de nature centrifuge) engendrée par soi-même ce que la science doctrinale est à l’érudition (de nature centripète) dispensée par des tiers.

 

Il importe alors de distinguer :
l’éducation individuelle (du verbe latin ex-ducere : étendre, épanouir vers l’extérieur) et l’instruction publique (de in-struere : disposer par couche, structurer à l’intérieur).

Tels sont l’«expir» et l’«inspir», les deux phases de l’unique pulsation fondamentale. Or, la science académique et descriptive — qu’il ne faudrait surtout pas identifier à la sagesse intégrante — confond l’érudition avec l’intelligence, qui englobe les deux démarches citées plus haut.

 

D’où les deux personnages (l’enfant assis et la jeune femme debout) de la fameuse gravure ancienne. Polyvalente, celle-ci ne se limite d’ailleurs pas à la présente interprétation. En résumé, la dynamique de ces deux états de conscience (duel et unitaire) — le un vivant et le deux vivant en continuelle alternance — porte un nom prodigieux et révélateur en hébreu :

——— hvha (ahavah,5.2.5.1) : amour. ———-

 

Par conséquent, il n’est pas du tout question d’abandonner ou de rejeter la science théorique ou expérimentale, mais de lui adjoindre — dès que possible — son complément indispensable : la véritable responsabilité. Or, cette dernière résulte de notre réponse intime, vécue de façon viscérale au cours de l’éducation.
En effet, le mot réponse s’orthographiait autrefois respons.
De la sorte, l’injonction Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fît troque son statut d’ordonnance arbitraire pour devenir un réflexe vital et spontané.

 

Faute de respecter en permanence et de mettre en œuvre cet harmonieux équilibre, l’être humain ne court-il pas vers le dérangement pathologique et — par ricochet — l’humanité vers sa perte ?

 

 

 

 

SOURCES : Ce texte est diffusé par www.arsitra.org

 

La fin du mensonge

Ce qui était caché sera crié sur les toits propose un verset de la Bible…
Il était question, dans un autre article, de la façon dont les gens conduisaient leur voiture, actuellement. Conduire et « se conduire », c’est la même chose. En conduisant leur voiture comme le font actuellement certains, ils révèlent sans même le réaliser leur véritable manière de se comporter en société. En fait, ce qui se passe, avec les voitures et la façon de se conduire, se passe en simultané dans le monde entier : les gens n’ont pas encore réalisé qu’UNE FORCE, en eux, les POUSSE à montrer ce qu’ils sont ou ce qu’ils ne sont pas (selon ce qu’ils affirment être « avec la langue. »)

 

 

 

 

 

mensonge2Pourquoi ne s’en aperçoivent-il pas ? Parce que c’est fait exprès ! S’ils étaient conscients de leurs actes, il reprendrait leur passe temps favori : mentir et se mentir à eux-mêmes. Personne ne peut évoluer s’il ne cesse au préalable de se mentir. Et pour se mentir, il est absolument nécessaire de tromper les autres, de leur faire croire que nous sommes quelqu’un de bien, de raisonnable et, surtout, de très humain, n’est-ce pas. Pour se mentir, il faut tromper les autres ou trouver des personnes désireuses de nous aider à entretenir notre mensonge.

 

 

 

 

jugementPour évoluer, c’est-à-dire pour passer d’une condition jugée dépassée ou inconfortable pour se diriger vers une condition souhaitée et jugée désirable, il faut préalablement lâcher « l’état d’esprit en cours. » Mais lâcher cet état d’esprit en cours nécessite de l’explorer honnêtement au préalable, de porter un jugement de valeur sur nos propres choix spirituels (relatifs au fonctionnement de notre esprit donc.) Le problème c’est qu’en plongeant en eux-mêmes, beaucoup se jugeraient « moches » et sans éclat, (que cela soit fondé ou non) à savoir très en dessous du « niveau » que laissait préalablement entendre leur manière de se comporter en trichant largement sur « la marchandise », comme on dit.

 

 

 

 

mensonge-definitionRésultat, ceux qui auraient un besoin urgent de changer d’état d’esprit sont également ceux qui refusent farouchement de reconnaître le besoin de changement. Bien que cette réaction soit « humaine » et compréhensible, elle provoque de nombreux troubles relationnels et sociaux.
Alors beaucoup choisissent de se mentir encore plus en faisant mine d’incarner déjà ce qu’il seraient très inspirés de devenir en vérité. Et pour cela, pour cette tricherie spirituelle, ils ont besoin du concourt plus ou moins innocents d’autres tricheurs professionnels, susceptibles de leur renvoyer l’image qui pourra les conforter dans leur mensonge.

 

 

 

 

regard9Mais les choses ont désormais changé ! Avec les nouvelles énergies (comprenez la vague de prise de conscience planétaire, à un niveau encore intérieur mais collectif) les gens commencent à montrer « qui ils sont pour le moment. » Et ce qu’ils sont pour le moment est souvent l’inverse de ce qu’ils aspirent à être en secret ! Au boulot, en famille, au volant, au restaurant, dans tout lieu public de votre choix : OBSERVEZ ! Ouvrez les yeux et les oreilles !

Dépassionnez le Regard : il n’est plus question de s’abriter derrière le refus de juger son prochain, car il est juste question de constater, froidement et sans faire intervenir l’émotionnel qui brouille nécessairement la vision.

 

 

 

voir et entendreBien sur, au départ, vous pourriez être surpris, voire passablement gêné de ce que vous verrez et entendrez ainsi… Car peut-être verrez-vous et entendrez-vous des caricatures de vous-mêmes ! Mais même si ce n’est pas le cas, vous serez effaré de voir à quel point des personnes qui, il y a seulement dix ans, se comportaient d’une manière polie, affable et bienveillante, se comportent désormais comme des personnes agressives et visiblement mal dans leur peau.

Et bien entendu, si vous essayez de leur montrer leur comportement, non pas dans l’espoir de les vexer mais dans l’intention de vérifier S’ILS RÉALISENT BIEN ce qui leur arrive, ce qu’ils font aux vu et au su de tous, ils vous rétorqueront que c’est vous qui avez un sérieux problème. Sachez que leur réponse sera honnête à leur niveau. C’est vraiment ce qu’ils pensent, car ils sont inconscients de ce qui leur arrive, de ce qu’ils vivent à leur insu.

 

 

 

prendre conscienceQu’est-ce que tout cela va bien pouvoir donner comme résultat ? Pour le moment, et comme les gens sont inconscients de leur manière de se comporter, ça peut durer un certain temps sans que rien ne bouge. Mais imaginons quelques secondes que, brusquement, les gens qui se comportent d’une manière pour le moins asociale, se mettent à prendre conscience de ce qu’ils font vraiment ! Imaginons un saut quantique (c’est à la mode) au niveau de leur degré de lucidité ! A la suite de cette prise de conscience qui, sans doute, engendrera une forme quelconque de dépression, ils auront tellement à faire avec leur nouveau problème sur les bras, que les autres pourront souffler un peu, se détendre et prendre des « vacances de l’âme » bien méritées ! Et ils pourront mettre à profit ce temps de vacance pour évoluer un peu, eux aussi Smile

 

 

 

Serge  Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Relativité et psychologie de groupe

Einstein2Si on désire simplifier à outrance ce que voulait nous faire comprendre Albert Einstein, ce n’est pas le temps, qui passe, mais l’homme qui se déplace dans l’espace selon une vitesse donnée. Du coup, si on réduit la distance parcourue ou si l’on fait en sorte de la parcourir plus rapidement, le « temps » semble se contracter.

 

 

 

Bon, OK, mais quel rapport avec la choucroute, Monsieur le Curé ? Le rapport est évident en… Soi ! Puisqu’on peut « gagner du temps » en diminuant une distance ou en la espace-temps-montre goussetparcourant plus rapidement, on peut également appliquer cette loi à la psychologie du comportement humain à ce qui à trait à la formation d’un groupe de travail spirituel ! C’est d’ailleurs ce que ma femme Lætitia et moi-même faisions sur son forum (Psukelogos) et ce, de 2006 à 2012. Ah bon ? Voui ! (notez la sobriété poignante de la dernière répartie !)

 

 

 

 

distance psychologiqueMais voici que je m’explique… Qu’est-ce qui « sépare » les êtres, selon nous ? Leur façon de penser. Bien Smile (Je prépare les Carambars.) Il existe donc « une distance psychologique » entre les gens et c’est cette distance qui les sépare. Comment réduire cette distance ? En proposant une pensée commune ou un état d’esprit commun. OK, mais cela ne va-t-il pas faire fuir bien des gens qui se ch… dessus à la seule idée de tomber dans une secte, ou qu’on essaye de les hypnotiser et autres con… euh… idées du genre ?

 

 

 

 

Mondes2Oui, certes ! C’est ce que certains vont penser en premier et… En dernier ! Et ceux qui conservent un esprit ouvert et demandent à voir ?

Eh bien ! Pour ceux-là seulement, il convient de… Gagner du temps !

Ah ? Et comment, puisque ce dernier est relatif, voire inexistant ?

En réduisant la distance. De quelle façon ? En allant plus vite, en accélérant le processus usuel d’approche et de rapprochement des consciences !

 

 

 

 

s'adapter4Cool ! Et ça consiste en quoi, Benoît ? Cela consiste à faire, en une journée, ce que jadis il convenait de faire en une semaine, Germaine ! Bonnard, mais encore, Théodore ? Il est clair que la plupart des gens mettent « un certain temps » pour soit s’adapter, soit ne pas s’adapter, en fin de compte. En réduisant le temps qui sépare l’essai de s’unir à un groupe et celui où il est démontré la capacité ou l’incapacité à y parvenir, nous faisons gagner du temps au groupe et aux individus qui tentent de s’y affilier.

 

 

 

 

neuronesEt comment parvient-on à ce poignant résultat ? En présentant, plus vite, ce qui devait être jadis présenté plus lentement. Et c’est ce que je fais sur ce Blog « Vivre Livres ! » depuis des années et au travers de mes articles aux allures d’électrochocs.

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La prostitué intime

relationnel9Dans notre vie relationnelle nous avons à faire face au plus élevé des défis : être aimés et acceptés tels que nous sommes tout en demeurant ce que nous sommes. Quoique nous puissions prétendre, nous aimons tous nous sentir aimés et acceptés en l’état, si je puis dire. Et ceux qui se comportent comme s’ils se foutaient bien de ce que l’on peut penser d’eux-mêmes sont bien souvent des hommes et des femmes déçues dans leurs propres attentes envers autrui et qui laissent croire qu’ils n’ont plus rien à faire du regard de leurs contemporains.

 

 

 

prostituerA l’inverse, il existe des personnes si dépendantes de ce même regard posé par les autres sur eux-mêmes, qu’ils sacrifieraient tout pour être aimés et considérés. Au point ou, justement, ils font tout et n’importe quoi dans l’espoir de plaire. En psychologie ésotérique (ou « psy éso » pour faire court), on appelle ce schéma maître « La prostitué intime. »

L’expression en elle-même est assez parlante, il me semble, pour ne pas avoir à être expliquée. Cette « prostitué intime », comme son nom l’indique, nous oblige à toutes formes de bassesses morales et sociales pour obtenir attention, amour, fidélité ou autre de la part nos semblables.

 

 

 

Il existe deux polarités pour cette catin intérieure : La positive et active par le biais de laquelle la personne est active et n’hésite pas à nuire à autrui pour conserver son intérêt et l’exclusivité de tout ce qu’il pourrait offrir à autrui comme attention et amour.
La négative et passive, par le biais de laquelle la personne est pour ainsi dire soumise à cause de sa dépendance et n’hésite pas à sacrifier certains aspects de sa vie, voire de tricher sur sa valeur réelle, ceci afin de conserver l’intérêt constant chez autrui.

 

 

 

drameLes deux polarités présentent bien évidemment des mécanismes de domination ou de défense qui leur sont propres. La prostitué active essayera de faire culpabiliser l’autre et de lui montrer, parallèlement, à quel point il est aimé, a de la chance, ne connait pas son bonheur, etc. La prostitué passive est uniquement axée sur le rôle de la victime toute désignée. Les deux polarités usent de drame pour atteindre leur but; l’active sera une dramaturge qui menace et qui impressionne sa victime, tandis que la passive cherchera à attirer sur elle la compassion des autres afin de renforcer sa position de victime, de pauvre petite chose sans défense et abusée par la médiocrité d’autrui.

Ces quelques développements pourront déjà vous inspirer quelques idées annexes, des témoignages ou bien des remises en question si quelque chose tente de réagir en vous à la lecture de ce sujet…

 

 

 

Serge  Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Etre enfermé dans le monde

Quelques-uns doivent se souvenir de ce verset de la Bible dans lequel Jésus dit : « Je suis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde. » Le Maître signifie ainsi que bien que son corps puisse participer de la vie terrestre, son esprit et son cœur appartiennent quant à eux à des Mondes de Lumière. Nous pensons tous vivre «dans le monde», c’est-à-dire participer d’un monde commun à toute l’humanité. Rien n’est moins vrai !

 

 

 

 

programmeBien que nous soyons tous dans le même monde charnel grâce au corps, et que ce fait unique puisse nous permettre de nous voir, de nous rencontrer, de nous toucher et d’échanger de bien de façons, ce que nous vivons et expérimentons sans cesse découle exclusivement de notre état d’esprit général, c’est-à-dire de ce qui se trouve déjà dans notre tête.

Bien sur, nous voyons et entendons tous le même camion de pompier passer sur la route, toutes sirènes hurlantes, mais nous ne le vivons pas tous de la même manière, car chacun de nous l’interprète à sa façon. A partir d’un même évènement, il y aura donc autant d’expériences individuelles que de témoins à ce même évènement.

 

 

 

processus mentaux4Notre vécu, tout ce que nous expérimentons jour après jour, est conditionné par ce qui se trouve dans notre mental. Le rendu, c’est-à-dire ce que nous croiront ensuite avoir compris, appris ou vécu, dépendra exclusivement de nos propres limites intellectuelles et mentales.

Ajoutons que certaines émotions peuvent largement déteindre sur une expérience vécue et en fausser le véritable contenu, et donc, le bénéfice ultérieur pour nous. Il est dit que « Nous vivons ce que nous pensons » et aussi, que « Nous vivons toujours le contenu formel de nos pensées. » (Shiva Sutra)

 

 

 

En somme, puisque notre vécu et l’expérience vivante et consciente qui en découle, sont tous deux conditionnés par nos processus mentaux.

Partant, nous pourrions tout aussi bien dire que nous ne pouvons vivre et expérimenter que ce qui se trouve déjà dans notre tête et à l’intérieur de notre mental ! Autant dire que si nous ne changeons pas de contenu mental, nous reproduirons sans cesse les mêmes expériences, commettrons les mêmes erreurs et devrons nous limiter aux mêmes réussites !

 

 

 

 

ordinateurComparons un moment notre matériel mental avec un ordinateur. Le contenu de l’ordinateur ne variera pas aussi longtemps que celui qui l’emploi n’effacera pas certains programmes et n’en rajoutera pas d’autres. A chaque fois que vous allumez votre ordinateur, vous ne pouvez pas vous attendre à y trouver des programmes nouveaux, n’est-ce pas ? Et à un moment donné, le contenu de votre disque dur d’ordinateur vous donnera la mesure exacte de votre «champs de conscience» et des capacités qui s’y rapportent.

Alors nous pourrions tout aussi bien prendre exemple sur le Maître Jésus et participer activement à la vie de ce monde sans pour autant en faire partie.

 

 

 

Entendez par là que tandis que notre corps participe à la vie sociale, notre véritable Essence Spirituelle (Soi) continue de vibrer sur une fréquence qui est la sienne propre ainsi que celle de tous les êtres illuminés de l’univers.

Mais avant ceci, il faut examiner une double problématique : Comment faire pour ne plus appartenir corps et âme à ce monde ? Comment faire pour changer de monde et partager celui des Anges et des dieux ?

 

 

 

 

MondesAvançons logiquement et sans paniquer ! Tout d’abord, qu’est-ce qu’un «Monde» ? C’est un état d’esprit général qui est partagé par des milliers voire des millions de personnes. Toutes ces personnes pensent de concert et forment ainsi «un monde spirituel», c’est-à-dire un espace conscient collectif dans lequel il est possible de se comprendre et de ressentir les mêmes émotions.

 

 

 

Sur cette planète, il existe plusieurs «mondes» qui cohabitent plus ou moins car Mondes2certains ignorent totalement les autres tandis que quelques-uns ont espoir de détruire quelques autres ! L’un des mondes le plus «peuplés» est bien entendu ce que je vais appeler ici «le monde de la facilité» (et je suis poli, n’est-ce pas)

 

 

 

 

Monde socialDans ce monde là habitent toutes celles et tous ceux qui ont peur de s’assumer, d’exister seuls et par leurs propres moyens et qui seraient terrifiés si on venait brusquement à les trouver… «Différents» ! Vous aurez compris qu’il s’agit là du monde social usuel et bien pensant, rassurant jusqu’aux chaussettes et totalement soporifique pour la Conscience Intérieure (Soi)

Commençons par répondre à la première question de la double problématique évoquée plus haut : Comment faire pour ne plus appartenir corps et âme à ce monde ? La réponse pourrait sembler évidente :

«En ne pensant plus de la même façon !»

 

 

 

mettre en applicationCertes ! Mais entre le dire et le mettre en application, il y a tout de même un pas à franchir qui coûtera quelques menus efforts. Ces efforts, afin de ne pas s’éparpiller (se disperser mentalement), consisteront à observer tranquillement les autres, ceux qui pensent comme nous, ceci afin d’apprendre à ne plus penser… Comme eux !

La méthode est ludique en plus d’être essentiellement pratique, car il n’est pas aisé de pouvoir s’observer soi-même sans a priori et avec ce recul nécessaire à une vision la plus objective qui soit. En observant les gens vivre et réagir, parler et se taire, nous retrouvons le chemin de notre propre façon de penser et réalisons, à quel point nous pouvons tous être semblables, du moins en esprit.

 

 

 

 

Un autre regard sur le mondeUne fois la «mauvaise façon de penser» découverte et dénoncée, il nous reste à mettre en place le nouveau paradigme, le nouveau monde ! A ce point, on pourrait fort bien imaginer que c’est là que le bât blesse… En effet, si nous avons eu tout loisir d’observer «ceux qui pensent comme nous», comment ferons-nous pour observer «ceux qui ne pensent pas comme nous» ?
Que savons-nous, au juste des gens qui diffèrent à ce point de notre état d’esprit actuel qu’ils en deviennent «invisibles à nos yeux» ? (incompréhensibles.)

 

 

 

 

CorrespondanceC’est ici qu’une Loi spirituelle va nous devenir fort utile et nous apporter un concourt sans lequel notre action pourrait très certainement être vouée à l’échec. Cette Loi implique que selon notre état d’esprit «noyau dur», nous attirons immanquablement à nous toutes formes mentales et germes de pensées probables qui CORRESPONDENT à ce noyau spirituel. Qu’est-ce que ce noyau spirituel ? Il représente notre volonté individuelle de penser comme ceci plutôt que comme cela. C’est en somme le majordome de tous les états d’esprit probables. Or, que ce passe-t-il tandis que nous désirons penser autrement ? Notre noyau spirituel se dépolarise et devient «open» ! Forcément, il représente la volonté de penser autrement, mais aussi l’ignorance même de cet autrement !

 

 

 

changer-transformer8Du coup, une foule de pensées nouvelles et enrichissantes se proposent à ce noyau dur, un peu comme lors d’une audition pour «la nouvelle star» ! Et c’est à partir de ce noyau spirituel, c’est-à-dire de notre volonté de changer de monde, que toutes ces auditions seront passées ! Et attendu que l’idée première est de nous améliorer, c’est surtout des chants novateur et bien plus beaux qui ont le droit et le pouvoir d’arriver près de notre noyau spirituel pour une audition d’essai.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)