Archives par mot-clé : le Tout-Esprit

La Loi et la Nature

QumranDans l’Évangile Essénien, il y a un passage que j’ai toujours trouvé d’une profondeur et d’une Beauté extraordinaire et qui dit :
« Je te remercie Seigneur, de nous avoir donné la Loi…. »
Je sais… A lire, comme ça, on ne trouve pas grand chose d’extraordinaire, n’est-ce pas ? Il s’agit d’une simple phrase, à peine poétique et, ma foi, on est en droit de se demander pourquoi certain (dont je) sont profondément émus en la lisant. Pourtant, il y a ce qui est écrit, et ce à quoi on peut se « brancher » tandis qu’on lit ce qui est écrit. Et c’est ce qui est ressenti tandis qu’on est branché et qu’on lit cette phrase, qui est profondément Beau, c’est la Beauté à l’état pur.

 

 

 

Qumran2Hélas ! Les mots ne peuvent rendre hommage à la Vérité, à ce qui est vécu par celui et celle qui est branché sur le Courant Illimité Divin. Un ancien spot publicitaire disait, il me semble : « Nous vous devons bien plus que la lumière. »
Mais il n’est pas aussi beau et émouvant que ce « spot Cosmique » :
« Mon Enfant, Je te dois bien plus que la Vie ! »

Mais qu’est-ce que « La Loi« , au juste ? On dirait une chose mystérieuse, magique, une chose qui se situe au-dessus de tout, qui pardonne tout, qui est pur amour et pure compassion, non pas l’amour et la compassion des hommes mais celle d’un pouvoir démesuré « sur lequel rien ne peut être dit » et dont la Puissance repose sur une forme de Bonté qui n’est pas accessible à l’entendement. « Je te remercie, Seigneur, de nous avoir donné la Loi… »

 

 

 

aimer l'amourAlors je vais faire ici une chose folle, indécente et des plus osées : Je  essayer, pour vous et ici, de vous donner une traduction approximative de la Beauté.
Inutile de dire que ce n’est rien moins que peu probable, mais nous allons tout de même nous y frotter, parce que nous aimons ce que nous sommes et « Cela » que nous sommes en train de Devenir. J’ai écrit « nous aimons ce que nous sommes » et c’est là le cœur de la traduction, en fait ! Ceux qui étaient sur le forum Psukelogos depuis le début (2006), connaissaient déjà les thèmes récurrents de la psy éso : Ne pas mentir, ne pas tricher, ne pas se faire plus moche ou plus beau, être soi-même, ne pas se trahir, ne pas se prostituer, apprendre à aimer ce que nous sommes avant de prétendre aimer les autres ou même évoluer, etc.

 

 

 

 

L‘un de mes anciens articles se nomme : « Aimez-vous Dieu ? », il me semble… Même si cela échappe encore à quelques-uns, les sujets évoqués, ici ou ailleurs, le sont selon une progression bien particulière et ne sont en rien le résultat du hasard ou d’un caprice personnel. Les thèmes abordés s’enchaînent selon une logique spirituelle dont l’homme ne se souvient presque plus mais qui est encore capable de toucher une chose, en lui, qui n’est ni sa tête ni même son cœur, les deux étant depuis longtemps passés sous la cruelle tutelle de l’ego et du Moi-Idéalisé. Voila à présent l’explication intellectuelle de la phrase Essénienne. Selon la Loi, lorsqu’une chose créé en esprit et dans le Mental Divin (Le Tout-Esprit) cherche à s’exprimer, elle doit le faire selon sa propre nature. L’expression de cette nature devient alors supérieure à toutes les autres lois universelles.

 

 

 

Lois universellesAutrement dit, quoi que nous soyons, quelle que soit la manière dont nous jugeons sans aucun amour et sans aucune compassion, ce que nous sommes actuellement, tandis que nous nous exprimons selon ce que nous sommes vraiment, nous devenons la plus haute Loi de l’Univers et aucun pouvoir, au-dessus de nous ou en dessous de nous, n’est capable de conditionner cette expression. C’est parce que nous n’acceptons pas toujours ce que nous sommes et faisons que nous rencontrons une adversité qui ne fait que « répondre » à notre ordre de ne pas être libre. Car notre liberté implique évidemment la décision de ne pas être libre et de nous exprimer faussement, si cela nous chante…
Comprenez-vous ce que cela veut dire et ce que cela implique ?
Imaginez-vous les implications de tout ceci ?

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Quelques considérations ésotériques

 

L‘ésotérisme nous enseigne que l’homme est bien plus que ce qu’il paraît être.
D’ailleurs, les choses ne sont que rarement telles qu’elles paraissent être !

L’ésotérisme étudie l’âme, c’est à dire ce qui anime l’homme, autrement dit, ses pensées (animus = esprit) et ses émotions (anima = force vivante et sensible)
Mais l’homme est bien plus qu’une suite de pensées et d’émotions.

 

Selon les anciens ésotéristes, l’univers est le produit de deux pouvoirs ou de deux forces en mouvement, qui se combinent pour donner naissance à « Tout-Ce-Qui-Est », c’est à dire à toutes choses, visibles et invisibles.
Ces deux pouvoirs sont en fait deux énergies qui emplissent l’univers, pénètrent toutes choses et sont à la base de toutes choses.

 

La première de ces énergies cosmique est l’énergie spirituelle.
Elle est constituée de particules de lumière rassemblées en un point et tournant autour d’un axe virtuel. Imaginez de la lumière concentrée qui virevolte sur elle-même en un ballet infini. L’énergie spirituelle est l’aspect créateur (ou Formateur) du Divin (le mot Divin est ici pris comme adjectif, non comme un nom, et signifie Parfait)

 

Cette lumière est pour ainsi dire confrontée au besoin absolu et pressant d’engendrer des formes, de créer des choses, tout et n’importe quoi, pourvu qu’un acte de pure création ait lieu en continu. Cet acte de Création se produit depuis toujours et à jamais ; il n’a jamais eut de commencement et n’aura donc jamais de fin.

 

La seconde de ces deux énergies cosmiques est le pouvoir vivant (ou force vitale, comme on dit souvent)
L’énergie vitale est ce qui donne vie, force et durée aux formes engendrées par l’énergie spirituelle. Cette énergie vivante représente le pouvoir masculin et pénétrant tandis que l’énergie spirituelle représente quant à elle le pouvoir féminin et maturant de l’univers.

En somme, tandis que des particules d’esprit donnent les formes, le pouvoir vivant les anime et leur donne « la vie, le mouvement et l’être« , comme disaient les anciens.

 

Pour donner un exemple un peu simpliste mais très évocateur, on pourrait comparer l’énergie spirituelle au sable d’une plage et le pouvoir vivant à l’eau qui vient mouiller le sable et lui offrir ainsi une certaine cohésion.
Nous pouvons avec le sable (esprit) mouillé (force vitale) de la plage (cosmos) former un tas de choses…
Si nous avons des moules, nous pouvons même donner naissance à de ravissants lapins, des canards ou étoiles de mer !
Ou alors construire de beaux châteaux.

 

Le sable sec, sans l’eau, ne pourrait donner naissance à une forme solide qui puisse offrir une quelconque cohésion. L’eau sans le sable n’aurait rien à rendre vivant et cohérent. Mais les deux unis produisent le miracle de la forme (sable/esprit) et de la force de cohésion (eau/force vitale) et donnent ainsi naissance à quelque chose à la fois unique et nouveau.

 

Ainsi, toutes choses sont faites de la combinaison d’esprit et de force vitale, c’est à dire des deux grands pouvoirs créateurs de l’univers.
Lorsqu’une forme est un peu sophistiquée, elle attire à elle un peu plus de pouvoir vivant, ce qui a pour effet de fournir une sorte d’animation plus réactible et donc sensible que d’ordinaire.
Toutes les formes spirituelles de l’univers paraissent tendre vers l’évolution de leur forme, c’est à dire vers une certaine complexité.

 

C’est un peu comme si l’esprit universel avait comme Devoir ou comme Mission, de permettre l’expression pleine et entière d’un quelconque pouvoir, nécessitant des formes de plus en plus complexes et sophistiqués pour se manifester…

Dans le règne minéral, les formes produites par l’esprit sont assez grossières et, de ce fait, la quantité de pouvoir vivant n’est pas très importante.
Dans le règne végétal, les formes deviennent plus complexes et permettent l’apparition de la vie sensible et réactible.

 
Dans le règne animal, les formes sont devenues si complexes, que le pouvoir vital afflue en grande quantité, ce qui donne naissance à une troisième condition, à un troisième pouvoir, qui est appelé la conscience.

La conscience est le troisième pouvoir de l’univers, mais il est avant tout le plus puissant. De l’union de deux énergies que sont l’esprit et la force de vie, naît cette troisième condition qui est la conscience formelle.
Du moins, c’est ainsi que l’entendent les initiés depuis des millénaires….

 

En réalité, la vérité est toute autre, mais le mental humain n’était pas assez développé, jadis, pour permettre, même à des initiés, de concevoir la Splendeur du Tout-Esprit.

Mais à présent, les temps sont venus où l’homme, forme spirituelle parmi tant d’autres, est capable d’attirer à lui assez de pouvoir vivant pour que sa conscience individuelle puisse capter la plus grandiose des découvertes, la plus Sublime des vérités….

 

Mais de quelle vérité est-il question ici ?

J’aimerais que les lecteurs de cet articles y réagissent et me donnent leur opinion, les avis, leur vision, c’est à dire ce qui, pour eux, correspond à la plus grande des découvertes en matière de spiritualité et en rapport avec l’évolution des capacités mentales humaines.

 

A vos claviers ! 😀

 
Licence Creative Commons