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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Comment faire face aux émotions

Comment faire face aux émotions

Voilà la question que se posait une personne de mon entourage, dernièrement. Question qui part de la prémisse un brin naïve mais absolument fausse, que l’on doit « gérer » nos émotions ou, plus simplement, que l’on doit en faire quelque chose. Une réaction qui en dit long sur la valeur accordée à ces mêmes émotions qui sont pourtant les nôtres. Il est clair que pour la plupart, nous aimerions bien nous passer de ces émotions. Pourtant, elles sont bien là et ont ce pouvoir terrible de s’imposer à nous avec une force qui témoigne de leur désir de s’exprimer librement. Librement à travers nous. Cela dit, comment se positionner, mentalement, face à ce qui nous apparaît souvent comme étant un problème à régler, plus qu’une solution à vivre ?

Imaginons que nous ressentions ce problème comme étant d’actualité pour nous. Tout d’abord, nous devons nous poser cette question : « Qui ressent ce qui est actuellement ressenti ? » La réponse est évidente : « Moi ! » Dès lors, nous ne pouvons plus avoir peur de NOUS exprimer, car l’idée, dès le départ, est que nous allons nous exprimer nous mais également au sujet de nous, de ce que nous ressentons, en notre for intérieur. Les autres, ne sont que des déclencheurs de ce qui se produisait déjà en nous, mais plus ou moins consciemment, à cause de cette fâcheuse habitude de nous cacher à nous-mêmes nos sensations, perceptions et émotions parmi les plus dérangeantes.

D‘ailleurs, si nous avons cette fâcheuse tendance à projeter sur autrui la responsabilité de ce que nous ressentons pourtant en nous, c’est justement à cause du fait que certaines formes de ressentis DÉRANGENT quelque chose en nous. Et bien sûr, ce quelque chose se résume à nos conditionnements mentaux. Toutefois, pas à n’importe lesquels d’entre eux : essentiellement ceux qu’au fil du temps, nous avons nous-mêmes finis par accepter, par entériner, voire par considérer comme évidents et vrais. Partant, il ne nous est plus possible, ensuite, de faire mentir ce que nous tenons pour vrai.

Dès qu’une émotion ne correspond pas (ou plus) aux canons de nos idéaux personnels – et peu importe leur origine première – nous avons ce réflexe faussement salvateur d’accuser les autres de ce qu’ils nous imposent ou nous font subir… Comme émotions. En somme, sans cette réaction viscérale de nier ce qui est pourtant clairement ressenti, nous serions tous plus ou moins confrontés à nos paradoxes intimes, à nos contradictions formelles qui sans cesse, font un bras de fer avec ce que nous ressentons et qui semblent souvent nier ce en quoi nous croyons. Également, nous pouvons avoir honte de nos émotions. On nous a enseigné que s’exprimer librement à propos de nos divers ressentis, était soit « mal », soit « impoli ». Si ce n’est pire.

Sans compter qu’il est des émotions qui parlent de nos véritables faiblesses humaines mieux que nous ne saurions le faire nous-mêmes. Ce sont donc nos divers conditionnements mentaux qui nous poussent soit à nier ce que nous ressentons, soit à en projeter la responsabilité sur autrui. Le problème c’est que cet autrui est dans une démarche semblable, pour ne pas dire identique. Dès lors s’engage un autre bras de fer, un peu comme si le combat intérieur ou intime, était projeté à l’extérieur et dans cette arène qu’est devenue la vie. Celui qui gagne ce combat désolant qui ne peut compter que des perdants, est celui qui est capable de faire admettre à l’autre non pas tant qu’il a tort, mais plutôt qu’il a bien raison de vouloir cacher ses émotions. Plus sobrement, l’autre tentera toujours de vous faire croire que vous auriez mieux fait de vous taire ou, plus exactement, de FAIRE TAIRE vos émotions.

C‘est pour cette raison que nous nous retrouvons souvent confus, vexés ou même blessés, à la suite de certaines rixes verbales capables de faire ressortir nos peurs, nos doutes et, en somme, notre incapacité flagrante à ignorer notre valeur et notre force véritables. Et il est peu utile de définir si nous avons tendance à nous sous-estimer ou à nous surestimer. Ici, le sujet est de bien comprendre que nous n’avons AUCUN intérêt à nier, refouler ou simplement ignorer nos émotions, quelles qu’elles soient, car ces dernières ne nous ignoreront pas. Tôt ou tard, elles jailliront de nous comme le pétrole jaillit d’un nouveau forage couronné de succès. Mais dans ce cas, que nous est-il conseillé ?

En premier, mieux vaut être toujours intègre et honnête envers soi-même. Ensuite, ne pas chercher à vibrer trop au-dessus de l’humain. La spiritualité présente des pièges que l’on ne peut connaître qu’une fois tombé dedans. Et le plus dangereux de tous est encore celui qui fait croire à un chercheur de lumière, qu’il est devenu autre chose que ce qu’il a toujours été, à savoir… Humain. La pire chose, pour un spiritualiste, c’est encore de se croire si différent des autres qu’il ne puisse vivre au milieu d’eux sans être inévitablement incommodé par eux. Si nous sommes incommodés, c’est forcément par quelque chose qui se trouve en nous. Cette légende selon laquelle ce sont les autres qui nous dérangent ou nous blessent par ce qu’ils rayonnent, est encore la plus grosse ânerie que cette forme actuelle de spiritualité dévoyée pouvait véhiculer.

D‘ailleurs, que cette idée nauséabonde ait pu être retenue puis encensée, est la preuve, s’il en faut, que l’être humain a très peur d’assumer le contenu de son être, en particulier de la partie purement humaine. Il est un fait que les autres ont un certain rôle à jouer dans notre existence terrestre. À ce propos, il n’est pas dit que ce ne soit pas une partie de notre être global qui INVITE cordialement ces autres à venir poser un index suspicieux sur nos blessures pourtant réputées guéries. Comment savoir si la paix, l’amour, la joie ainsi que les plaisirs que nous vivons, sont l’expression la plus honnête ou sincère de ce qui se produit en nous, y compris à notre insu ? Sommes-nous heureux ou essayons-nous seulement de nous le faire croire ? Pour le vérifier, rien de plus simple : attendez que quelqu’un vienne vous tester en la matière ! Vous verrez que vous n’aurez pas à attendre longtemps !

En conclusion, nous proposerons ceci : Lorsque vous ressentez une émotion puissante, ne cherchez plus à la nier ou à la chasser et encore moins à l’édulcorer par on ne sait quelle croyance moderne ou ancienne. Plongez-vous littéralement dans ce bain énergétique en sachant que vous ne risquez rien. Explorez l’étendue et la puissance de vos émotions. Et si vous pensez que vous devez absolument parler de ce que vous ressentez, face à un tiers, n’oubliez jamais que quoique vous puissiez penser puis affirmer ensuite, vous allez seulement parler de vous et seulement de vous ! C’est votre propre ressenti, pas celui de l’autre. La preuve, lorsque vous tenterez d’en projeter sur lui la responsabilité, il niera en avoir la paternité. Et pour cause ! Avant de dire ce que vous avez sur le cœur, sur VOTRE cœur, n’est-ce pas, prévenez votre (vos) vis-à-vis que vous éprouvez le besoin d’exprimer votre ressenti et que ce dernier n’est en rien une tentative d’incriminer les autres.

Et dans le cas où une personne se conduit volontairement de manière à blesser ? Il existe, et nous le savons tous, des personnes qui adorent « lancer des piques », comme on dit. En l’occurrence, que faire ou que dire ? Dans ce cas comme dans tous les autres, demeurez honnêtes et francs. Expliquez à l’autre que ce qu’il dit (ou fait) est désagréable à entendre (ou à supporter) et que s’il recommence, à l’avenir, cela vous donnera la preuve qu’il le fait sciemment pour blesser ou flétrir. N’accusez jamais dès la première fois : laissez aux autres la chance de vous prouver leur bonne foi, si cette dernière existe vraiment. Ne présumez jamais : laissez à autrui le soin de vous parler d’eux.

Dites seulement que pour cette (première) fois, vous ignorez en effet ses intentions réelles mais comme vous venez de prévenir cette personne que vous n’aimez pas du tout ce qu’elle a fait ou dit, si elle recommence, vous aurez alors la preuve d’un désir, besoin ou réflexe consistant à tenter de vous vexer ou de flétrir l’image que vous avez de vous-mêmes. Toutes choses que cette personne détesterait qu’on lui fasse, bien évidemment.

Et du même coup, la personne sera également obligée de reconnaître qu’elle le fait sciemment si elle insiste et récidive. Ceci instruira donc les deux parties et vous évitera sans doute de fréquenter des gens qui ne vous tolèrent pas. Cela dit et à l’évidence, cette démarche psychologique implique le fait que vous soyez un minimum indépendant. Car vous aurez certainement du mal à placer une distance à la fois psychologique et physique entre vous et l’un de vos parents, si vous êtes toujours en attente de quelque chose de sa part. Bien souvent, si nous acceptons d’être brimés, humiliés ou simplement critiqués à la moindre occasion, c’est parce que nous attendons quelque chose de la personne dont nous devenons du même coup la victime consentante.

Mais ceci est une autre histoire…
 

Serge Baccino
Tous droits réservés – ©2020

 

 

Crédible ou pas

Crédible ou pas ?

Quand nous étions encore de tout jeunes enfants, nous affirmions parfois des choses qui faisaient sourire nos parents. Pourquoi ne se mettaient-ils pas en colère ? Pourquoi ne nous prenaient-ils pas au sérieux ? Désormais, nous connaissons la réponse. Ce que nous affirmions alors n’était pas en mesure de les faire réagir, que ce soit d’une manière ou d’une autre. Ils n’étaient ni impressionnés par notre degré d’intelligence, ni d’ailleurs affligés par notre absence d’intelligence. Les enfants n’ont pas à être intelligents, voyez-vous, puisque ce ne sont que des enfants, après tout.

Alors nous savons, grâce à cette expérience lointaine que ce qui n’est pas sérieux ne peut pas être considéré comme important. Du moins, aux yeux de ceux qui se supposent habilités à juger en la matière. Et ce qui n’est pas sérieux ni important, ne peut pas émouvoir autrui, cela au point de réagir pour en défendre ou en dénoncer le degré supposé de crédibilité.

En somme, ce qui ne produit pas de réaction « en contre » ou ne pousse pas à croire sur parole, ne consiste pas en quelque chose de crédible, car il n’est pas possible de croire ou de refuser de croire sans réagir. Réaction qui, généralement, est accompagnée d’une émotion tendant à confirmer ou à infirmer ce à quoi l’intellect est confronté comme proposition de savoir (information.)

En général, les gens acceptent plus volontiers de croire en tout ce qu’ils connaissent et ratifient déjà. Ce n’est pour eux qu’un simple rappel du fait qu’ils sont déjà d’accord avec une idée quelconque. À l’inverse, la réaction opposée consiste à rejeter puis à nier d’emblée, tout ce qui pourrait venir perturber les certitudes déjà installées à demeure et auxquelles certaines personnes tiennent comme à la prunelle de leurs yeux.

Évidemment, croire uniquement ce que l’on cautionne déjà et refuser d’office tout ce qui ne correspond pas aux certitudes acquises, ne consiste pas en une preuve de véracité. Mais ici, la vérité nous intéresse moins que le degré de crédibilité. En effet, le propos est de laisser librement constater les faits : ce qui ne nous touche pas ne peut pas nous faire réagir et ce qui nous touche au point de nous faire réagir, consiste obligatoirement en la présence ou en l’absence, en nous, d’une proposition à laquelle nous pouvons être ponctuellement confrontés.

Aussi bien, nous pourrions dire ici que si réaction il y a, de notre part, c’est qu’un certain degré de crédibilité est alors invoqué ou… Craint ! S’il est facile de comprendre les réactions bienveillantes de celles et ceux qui pensent déjà comme nous, il est moins aisé de définir, avec quelque précision, pourquoi certains qui ne pensent pas la même chose, voire qui sont persuadés du contraire, réagissent comme si le degré de véracité de leurs certitudes, dépendait surtout de l’absence pure et simple de tout avis différent ou opposé.

Un peu comme si tous ceux qui pensent d’une manière opposée, avaient ce pouvoir quasi-démoniaque de s’opposer à leur libre-pensée ! Dans l’absolu, en quoi le fait qu’un autre ou même des milliers d’autres pensent l’inverse de nous, peut-il bien « menacer » notre propre certitude à propos d’un sujet donné ? On peut aller jusqu’à comprendre en quoi le fait que tous pensent et réagissent de la même manière puisse être rassurant ou sécurisant pour beaucoup, mais est-ce pour autant un signe évident de crédibilité ?

Ne pourrions-nous pas tous nous tromper en pensant tous la même chose et en réagissant tous de la même manière ? Tout comme le fait qu’un homme soit le seul à penser et à réagir comme il le fait, n’est pas un signe flagrant qu’il soit nécessairement « dans l’erreur. » Il est clair que personne ne peut être certain d’être « dans la vérité » ou même, d’être crédible aux yeux d’autrui, mais une fois encore, là n’est pas notre propos, trop philosophique pour être intéressant, du moins en l’occurrence et à notre avis.

Notre propos est de souligner que personne ne semble s’inquiéter de comprendre pourquoi certains qui ne pensent pas comme les autres, se sentent obligés de devenir agressifs lorsque ces mêmes autres refusent de se relier à leur bannière mentale. Normalement, le seul fait d’être sûr de soi, d’être en harmonie avec les idées défendues avec sobriété s’entend, devrait suffire à rendre un être humain heureux et paisible de surcroît.

Pourtant, ceux qui veulent faire passer l’idée pour le moins étonnante que seule leur manière de penser présente un degré maximum de crédibilité, semblent vivre « sur les nerfs » et surtout, être enclins à se battre avec ceux qui refusent de penser comme eux. Au point d’en arriver à critiquer la personne qui défend une idée jugée stupide (ou « complotiste »), perdant du même coup de vue que c’est seulement l’idée qui, prétendument, n’était pas recevable, du moins au départ. La personne n’a pas à être incriminée.

Pourquoi glisser ainsi et quasiment à chaque fois, de l’idée refusée d’emblée à la critique de la personne en elle-même, alors que la plupart du temps, cette personne nous restera inconnue ? Qu’est-ce qui est touché en la personne qui s’affole, face à ce qu’elle défini d’office comme étant l’adversité, et d’où vient cette hypersensibilité à la différence d’opinions d’autrui ?

Lors d’un rapide survol mental, il serait tentant d’en conclure que les gens qui réagissent ainsi, comme s’ils étaient montés sur ressort, ont peur de toute idée pouvant éventuellement remettre en cause et donc, mettre en péril les leurs. Ce qui serait recevable d’un point de vue psychologique, puisque par ailleurs, c’est effectivement le cas. Peu ou prou. Mais ce serait s’arrêter à deux pas de la fontaine, alors que le but premier était d’étancher notre soif de compréhension des choses et des êtres et donc de soi.

Il faut se souvenir que certaines personnes ont très mal vécu leur enfance, leur adolescence et ensuite, leur vie professionnelle et sentimentale. Non pas que ces périodes de leur vie fussent toutes désastreuses mais bien parce qu’elles leur permirent d’arriver à la conclusion irrecevable que l’on a toujours tort, que seuls les autres ont raison et qu’ils ont le pouvoir de nous faire taire, voire de nous faire payer chèrement tout manquement à leur dictature officialisée. Un peu comme nos parents qui avaient toujours le dernier mot sur nous et contre lesquels nous n’avions absolument aucun pouvoir, lorsqu’ils décidaient, à tort ou à juste titre, de légiférer à propos de nos caprices d’enfant.

Or, ces personnes qui n’ont jamais pu penser et se conduire librement, ont retenu, de ces époques, le fait que leur degré de liberté dépendait exclusivement du fait que les autres cèdent ou non à la pression. Exemple : à force d’insister auprès d’un parent, de lui casser les oreilles et user sa patience, il finissait par céder et accepter d’offrir à l’enfant tout ce qu’il désirait. En somme et comme pour l’argent, pour être riche soi, il faut que d’autres « acceptent » de rester pauvres. Ainsi, pour réussir à porter le masque sans se sentir sous tutelle gouvernementale, il faut à tout prix que ceux qui refusent de le porter soient considérés comme des fauteurs de trouble, voire comme de dangereux complotistes. Ici le complot se résumant à refuser de penser comme tout le monde et surtout, comme ceux qui ont un besoin viscéral d’avoir raison.

« Pour que je puisse être libre de porter le masque sans me croire en dictature, tu dois accepter d’en faire autant. Sinon, tu me fais passer pour un con au mieux, pour un lâche au pire. Et, surtout, tu me prives moi de ce que je désire incarner en toute liberté » !

Voilà ce que pense, plus ou moins consciemment, celui dont la liberté ne peut exister que si les autres en sont privés. Comme durant leur prime enfance et sans doute plus tard, alors que pour faire la volonté d’autrui (parent, police, patron, gouvernement, etc.), il leur a fallu et il leur faudra encore et toujours, sacrifier la leur. Raisonnement typiquement humain, basé sur le sentiment de dualité, lui-même basé sur l’idée rétrograde en diable, qu’il n’existe pas assez de plaisir et de bonheur pour tout le monde, mais juste pour ceux qui se présentent comme étant les plus forts. Et donc, comme les plus agressifs et les plus orgueilleux de tous.

Il est vrai que certains sont hyperconscients de manquer de liberté et qu’ils en ont franchement marre de devoir se plier en silence à la vindicte de ceux qui s’imposent comme dirigeants des peuples. Dommage seulement que cette forme d’hyperconscience n’inclue pas également l’idée que ce qui concerne un seul, concerne tous les autres et que là où peut aller un seul, tous peuvent aller ensuite, voire en même temps. Chacun de nous a dû plier sous le joug illégal et inhumain des pouvoirs (plus ou moins occultes) en place. Croyant être libres de choisir qui peut nous gouverner, nous avons surtout émis l’idée terrible que nous avons plaisir à être gouvernés ! Et certains n’ont pas insisté pour que nous nous répétions !

À présent que chacun a compris dans quelle impasse psychologique nous étions rendus, une partie de la populace espère se dédouaner (ne pas voir la vérité) en accusant l’autre partie de cette même populace, des pires maux et donc, de toutes les responsabilités. Ainsi, si les dictateurs en venaient à sévir plus encore, la première faction du peuple se retournerait contre la seconde, arguant du fait que c’est de leur faute. Il est clair que le fait que tout un peuple se taise et obéisse, sans jamais rechigner, sans jamais chercher à comprendre, est très reposant. Surtout pour les tyrans de toutes espèces.

Cela dit, tout comme un bébé qui pleure ne le fait pas forcément pour empêcher sa mère de dormir mais par exemple et plus sobrement, parce qu’il a faim, de même, nous pourrions en arriver à croire, pourquoi pas, que si une certaine partie du peuple, toujours la même soit dit en passant, se plaint de maltraitance, c’est peut-être parce que cette partie du peuple a cessé, elle, de se tromper de problème et donc, d’ennemi. Se plaindre serait donc devenu synonyme d’avoir tort ? Aucune plainte ne serait recevable ?

Moralité : ceux qui s’attaquent à ceux qui ne partagent plus leur avis sur ce qui se passe actuellement, prouvent qu’ils sont immatures et incapables de réaliser encore, d’où vient le véritable problème et qui est l’ennemi commun. La qualité déplorable de leur manière de vouloir imposer leurs idées, en dit long non pas sur leur degré de souffrance, mais sur leur désir de faire passer la souffrance dans le camp d’autrui, plutôt que d’aider les autres à la faire disparaître à jamais.

 

Serge Baccino
Tous droits réservés – ©2020

Le prix de la liberté

Le prix de la liberté

Dès l’enfance, on nous dicte une volonté autre que la nôtre. D’abord les parents, puis l’enseignement et/ou la religion, puis un employeur et bien entendu, la loi et l’état, censés œuvrer « pour le bien de tous » avec ses différentes contraintes. Sans compter que si nous désirons réussir à gagner de l’argent « honnêtement », il nous faudra nous résigner à en reverser une part (plus que) conséquente à cette entité se souhaitant inattaquable que l’on nomme l’état. Y compris si cette dernière n’a même pas le courage d’assumer directement ses exigences et crée, afin de noyer le poisson, d’autres entités secondaires qui auront à charge de faire respecter ses règlements (par exemple les impôts.)

Ainsi et dès le départ, l’être humain est soumis à une autre volonté que la sienne, et sa seule chance d’être « heureux » (ou de réussir à se le faire croire), c’est de satisfaire au mieux ces diverses volontés, dans le but d’en retirer quelque bénéfice (encouragements, reconnaissance, récompenses, etc.) Dès lors, l’être humain devient si dépendant de cette résistance à l’effort d’une éventuelle volonté propre, qu’il se retrouve très vite confronté à deux choix : soit continuer ainsi à satisfaire tous ces « dieux » (autorités autres que la sienne), soit il s’en sert pour grandir, pour muscler son âme et la rendre apte, un jour, à déborder cette force d’opposition, lui volant pour ainsi dire son rôle premier (contraindre) et la transformant en possibilité de dépassement de soi.

Dans le premier cas de figure, le phagocytage psychologique et mental, la personne « s’éteint » au profit de cette pluralité de dieux, de ces volontés autres que celle qu’elle n’aura même pas eu le temps et le plaisir de développer. Dans le second cas de figure, non développé plus avant dans le présent texte, la personne réussit, intérieurement, à dépasser toutes ces volontés annexes, ce « paganisme mental », et se confectionne ainsi une solide individualité. Mais notre présent but est de proposer des pistes de réflexions au sujet de l’origine de ce cruel manque de volonté et donc, d’individualité, que présentent ceux qui, sans le savoir ni le vouloir et donc, sans être encore capables de le reconnaître au moins, forment la partie la moins réactive et donc la moins libre d’un peuple tel que celui de la France.

A présent, passons brièvement en revue chacune des principales volontés autres que celle d’une personnalité lambda. Ici, nous partons de la prémisse quasi indiscutable que la somme de chacune des ces volontés autres, a eu raison, plus ou moins définitivement, de la volonté et du libre arbitre réel de la personnalité. De la plupart des personnalité qui forment un peuple. Pour commencer :

1. Que veulent les parents, au départ ? L’argument général de base est « Le bonheur de mes enfants. » Mais comme ces enfants consistent en fait (et à leurs yeux) en leur propriétémes » enfants), c’est donc aux parents et toujours selon eux, qu’il échoit le rôle de définir ce qui est bon ou pas pour « leurs » enfants. Autrement dit, la définition même de ce qui est bon pour l’être qui se propose d’apparaître ainsi, passe par le savoir déjà acquit des parents. Dès lors, il n’y a pas « production » d’une personnalité nouvelle autant qu’originale, mais reproduction de personnalités (pluriel) anciennes et à l’origine de la méthode d’apprentissage et de son contenu.

En clair, chacun de nous et dès le départ, se voit imposé la somme de tous les états d’esprits précédents qui servent ainsi de support génétique à notre évolution. Et comme tout est double, le conditionnement se fera sur la base génétique ET mentale, puisque nous aurons également un souvenir très net de ce que nos parents voulaient et désiraient que nous devenions et soyons « plus tard. » Un plus tard déjà conditionné par un jadis… Multiple autant qu’impérieux.

2. Que veut (et exige) l’enseignement scolaire ? Quel est son but à long terme et pas toujours immédiatement accessible à l’entendement ? Réponse : fournir à tous un enseignement unique au sujet de croyances, d’expériences et d’évènements, appartenant à d’autres, vécues par d’autres et s’étant produit selon le seul témoignage d’autrui. Il est alors décidé, pour tous, de ce qui est vrai ou faux, possible ou impossible, connu ou bien à ignorer le plus possible. En somme, un enseignement plus que de seconde main seulement, ayant pour but évident de construire une pensée unique quasi impossible à éluder par la suite, puisque l’avenir professionnel et social des étudiants, dépendra en grande mesure de leur capacité à retenir ce qui a été enseigné, et de leur degré d’alignement sur ce qu’ils en auront compris (actes concordants exigés.)

Hélas, chacun de nous étant pressenti à l’origine pour être unique (et uniquement lui), un enseignement semblable pour tous apparaît dès lors comme au moins indélicat, pour ne pas dire mieux. Et le fait que l’intention première ou originelle (détruire toute opportunité d’individualisation) soit perdue de vue au fil du temps, laissant ainsi vierge nos contemporains de toute volonté de nuire sciemment, cela n’interdit pas de relever au passage les dangers pourtant évidents d’une planification des consciences.

3. Les croyances religieuses : l’être apprend qu’il existe un Dieu au-dessus de lui qui, s’il est censé représenter l’amour inconditionnel (sic) n’en souhaite pas moins et très fort, que l’homme s’aligne sur les séries de commandements qui jalonnent l’enseignement religieux, quel qu’il soit. Est-il seulement utile de mentionner au passage les différents sévices qui attendent, dans l’Après-Vie, ceux qui osent se détourner de « la volonté de Dieu » ? Évidemment, l’être n’a pas les moyens d’un accès direct à cette fameuse déité, car il doit absolument, sous peine de rejet voire de représailles, passer par ceux qui seuls, connaissent la volonté de Dieu et s’en font les uniques exécuteurs testamentaires. En somme, non pas une simple croyance directe, mais là encore, une croyance « par procuration » et de seconde main, si ce n’est pire.

La peur est mauvaise conseillère, dit-on. Ce n’est sans doute pas ce que pensèrent les premiers prélats de l’église (pas très) catholique romaine ! D’aucuns se diront non-croyants, voire carrément athées. En réalité, ils confondent le conscient avec le subconscient. Tout le monde, peu ou prou, a été affecté par l’une ou l’autre des croyances religieuses les plus débilitantes et productrices de doute, de honte, de peur et, bien sûr, impliquant ce besoin viscéral de suivre un autre que soi, qui sait plus, qui peut plus, etc. Ce que veulent dire les gens prétendument athées, c’est qu’ils n’ont pas conscience d’abriter des croyances. Ce qui ne signifie pas qu’ils n’en existent aucune, se produisant en eux mais à leur insu ! Ils pensent avoir « des opinions politiques » mais ils croient en fait à quelque chose qui pourra ainsi les conduire, les plaçant ipso facto à la seconde place. Ce qui est le propre d’une croyance débouchant sur une forme d’asservissement.

4. Un employeur est celui grâce auquel nous pouvons accéder à cette forme étrange de « dignité sociale » qui consiste à gagner sa vie honnêtement, grâce à nos efforts, certes, mais aussi (surtout ?) grâce au fait que d’autres ont cette chance inouïe de posséder déjà l’argent qui nous manque encore. Ici, l’obtention de ce qui nous permet de vivre dignement et sereinement, passe par le devoir de gagner un argent qui, au préalable, appartient à un autre. Ce qui a pour principal effet (voulu) de nous placer, psychologiquement parlant, plus ou moins à la merci de la volonté, voire des caprices, de cet employeur. Pour être payé en retour, il ne faudra pas se contenter de fournir un travail convenu par avance : il faudra surtout obéir et répondre aux caprices éventuels de cet employeur.

L’idée est donc qu’il n’est pas possible de gagner de l’argent qui n’appartienne à personne, mais seulement d’obtenir celui qui appartient déjà à un autre. Ce concept est à la base de tous les abus des employeurs commis sur leur employé. Un employé qui, désormais, « s’emploie » surtout à satisfaire un autre que lui. De plus, l’idée que l’argent que nous briguons appartient au départ à un autre, nous permet de mieux vivre (façon de parler) le fait que d’autres nous voleront l’argent durement gagné, en prétextant que c’est là la seule manière de faire fonctionner correctement une société humaine moderne. En réalité, l’argent peut être gagné et provenir de… Personne en particulier, puisque appartenant au (véritable) « Trésor Public » (Tout l’argent disponible pour tous, et qu’il est possible de gagner sans qu’un autre le perde ou exige quelque chose en compensation.)

Pour l’instant, le fameux « trésor public » (les impôts) consiste en le trésor volé au public, puisqu’il se résume au fait de s’approprier de droit l’argent gagné par tous puis de laisser entendre sournoisement qu’il est et demeure à la disposition de tous. Alors qu’il ne peut appartenir qu’à ceux qui en ont un besoin viscéral pour se donner, eux aussi, l’illusion de vivre.

Nota : ce soudain engouement, depuis quelques années, de vouloir « se mettre à son compte » afin de passer outre la déité nommée « employeur », découle d’un sentiment très net de dépendance et d’un besoin viscéral (et heureux par ailleurs) de s’en défaire au plus vite. Hélas, on ne se défait pas d’une programmation mentale en tentant d’agir ou de réagir à l’extérieur ou socialement ! Ce que l’on sent en soi, reste intérieur, jamais extérieur à soi. Sinon, on ne le ressentirait pas en soi (simple question de bon sens.)

Résultat, les gens qui croyaient s’être libérés d’une contrainte (employeur), se retrouvent aliénés de nouveau par une autre, car l’employeur exigeant est ici remplacé par des clients qui ne répondent pas aux attentes pourtant légitimes du prétendu acteur à sa propre liberté. Il n’est (toujours) pas facile de répondre aux attentes frustrée d’un autre que soi, tandis que les nôtres hurlent aux oreilles de notre âme qu’elles sont prioritaires par rapport aux exigences présumées d’autrui.

Alors la personne qui se croyait libre en devenant soi-disant « son propre patron », réalise qu’elle est toujours prise entre le marteau et l’enclume, l’un étant formé par les réclamations extérieures des clients (mauvais payeurs, clients trop exigeants, etc.) et l’autre se résumant à des besoins intimes (toujours et autant) délaissés, à cause de cette croyance perfide en le pouvoir de l’altérité. (Le fait de croire que l’enfer est au-dehors et qu’il est nécessairement engendré par les autres.)

Cette proposition d’une piste différente de réflexion n’est évidemment pas exhaustive, mais elle me semble suffisante pour donner envie, à qui en est encore capable, de s’attaquer au véritable ennemi qui, au vu de notre capacité à en ressentir très fort les effets, ne saurait se trouver autre part qu’en nous-mêmes. Ensuite, à chacun de définir librement (ou pas) ce qu’il convient de retenir ou non de ce présent article ! Vous laisse t’il indifférent ? Vraiment ?

 

Serge Baccino

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Ou est le combat véritable ?

Où est le combat véritable ?

Nous pourrions nous questionner à ce sujet : « où se situe, exactement, le lieu dans lequel se déroule ce combat que vivent actuellement les gens ? » A cette question, n’importe qui, ou presque, répondrait : « Où voulez-vous qu’il se trouve, voyons ! Mais à l’extérieur et dans le monde réel ! »

Dans le monde… Réel ? Vraiment ? Et quel est réellement ce monde qui nous permet de sentir, intérieurement, ce qui semble se produire extérieurement ? Essayons de nous montrer plus clair : comment un évènement se produisant à l’extérieur de nous, pourrait nous affecter à ce point, alors qu’il n’existe aucun contact physique ? Comment pourrions-nous AVOIR CONSCIENCE de l’évènementiel, si au moins certaines parties de celui-ci ne se trouvaient pas incluses en notre conscience, ne serait-ce que sous la forme de concepts ou d’imageries mentales ?

Il est évident que nous pouvons PRENDRE conscience d’une chose que pour la simple raison que nous l’incluons sans même le réaliser et sous forme d’idée, de concept ou d’images, au sein de notre mental conscient. Mais rien n’explique, dès lors, la raison pour laquelle ces mêmes images ou concepts mentaux, nous affectent autant. Ou nous affectent… Plus que d’autres ! En effet, pourquoi cette image plutôt qu’une autre ? Pourquoi telle réaction liée à cette image, plutôt que pas de réaction du tout, face à certaines autres images ?

Ces questions ne me semblent ni philosophiques ni inutiles ; bien au contraire ! Nous pouvons, grâce à elles, en arriver à d’intéressantes conclusions. Qui plus est, des conclusions LOGIQUES ! Si tout ce que nous voyons et entendons, par exemple, se transforme en imageries mentales, pourquoi réagir face à cette image-ci, plutôt que face à cette image-là ? Mieux encore : pourquoi telle autre personne ne réagira pas à une même image mentale proposée et qui nous fait bondir, en ce qui nous concerne ? C’est pourtant le même évènement extérieur produisant, en nous, les mêmes imageries mentales, non ?

Dans ce cas, si différence il y a et elle nous semble acquise comme vraie, où pourrait bien se trouver ce qui crée une différence… De réaction ? Car c’est de réaction qu’il s’agit ici, d’une simple réaction non pas à ce qui se passe à l’extérieur mais à l’imagerie mentale qui se propose à nous, à l’intérieur. Autrement dit, l’image en elle-même n’a aucun pouvoir sur nous, la preuve, d’autres y demeurent indifférents. Si c’est bien le cas, force nous est d’en arriver à cette intéressante conclusion : Ce qui nous fait réagir parfois si violemment n’a rien à voir avec l’extérieur ni même l’image intériorisée. Ce qui nous POUSSE à réagir, ce sont des idées puissantes qui préexistent en nous et conditionnent l’essentiel de notre vécu, évidemment à notre insu.

Ainsi s’explique, finalement, pourquoi certains rient à la seule idée de mettre un masque alors que plus personne n’est affecté par un virus qui a fait son temps, tandis que d’autres sont TRÈS SENSIBLES à cette idée pernicieuse qu’en se masquant, « ils protègent les autres. » Idée datant de leur prime enfance, période durant laquelle ils ont du enregistrer, de force, des règles et des lois qui ne sont ni humaines, ni même intelligentes. Un masque, on le met pour soi avant tout, c’est d’une évidence à faire braire un âne ! Pourtant, la présence en beaucoup de cette idée par ailleurs devenue valorisante pour l’ego et ce, depuis des années, que l’on a LE POUVOIR de protéger autrui de nous-mêmes, ne saurait exister sans la présence de son opposé complémentaire.

Puisque je dois faire certaines choses contraignantes « pour protéger les autres« , alors ces mêmes autres ont intérêt à me rendre la pareille, à savoir se masquer pour ma propre protection ! Et s’ils manquent à ce devoir vital en plus d’être élémentaire, mon devoir sera de le lui rappeler, voire de le lui imposer (comme le faisaient papa ou maman jadis.) Ici, nous voyons une personne programmée qui ne réalise même plus l’incohérence de son raisonnement. Cela dépasse et de loin l’idée qu’il faut ou non porter un masque. Cela implique que si l’un est programmé dans un sens (je protège les autres), tous doivent RÉPONDRE à cette programmation mais dans le sens opposé (ils me protègent moi en portant leur propre masque).

Le problème est que 80 % de la population mondiale est ainsi programmée, même si selon les pays, l’irrationalité mentale se fonde sur des schémas mentaux différents qui s’expriment d’une manière différente aussi. Le commun des mortels est programmé, le saviez-vous ? Il n’est pas libre de penser et de gérer lui-même et à 100 % son « espace mental » (sa capacité à élaborer des processus mentaux libres et équilibrés.)

Tout est question de capacité mentale réelle. Ceux qui sont trop programmés n’ont plus assez d’espace mental de libre pour fonctionner hors influence. Cette influence agit depuis leur propre esprit. L’extérieur n’est qu’une correspondance, une loi du fonctionnement de l’esprit qui ne saurait séparer ce qui se produit en nous, avec ce qui doit du même coup se produire à l’extérieur et chez les autres. Car les pro masques souffrent en silence d’une oppression intime. Une partie d’eux aimerait être comme ceux qui refusent courageusement d’en porter mais l’autre, tyrannique, ne le leur permet plus. C’est pour cela qu’ils réagissent d’une manière épidermique en voyant des non-masqués ou en lisant certains propos jugés par eux « complotistes« .

En réalité, cela les ramène à leur combat intime et comme ils n’en peuvent plus, il faut bien qu’ils s’en prennent à quelque chose d’extérieur à eux. La vérité leur serait insupportable. Alors, pour le moment et pour eux seuls, l’ennemi demeure au-dehors et prend les traits des autres. Nous ne devons pas les accuser de complot, car ils sont inconscients de ne pas être libres. La responsabilité morale se mesure au degré de conscience. Si nous n’avons pas conscience de faire du mal ou d’aider à le produire, nous ne devons pas être jugés comme ceux qui savent pertinemment ce qu’ils font et où ils espèrent en arriver.

En guise de résumé. Certaines idées et images mentales préexistent en notre mental subconscient. Lorsqu’un évènement se propose à notre prise de conscience, cet évènement se transforme en concept mental, en image. Lorsque ce concept ou cette image ne trouve aucune CORRESPONDANCE en notre subconscient, nous ne réagissons pas ou très peu, voire avec tact et intelligence. Mais si l’image invoque son pendant dans la subconscience, alors les deux se mettent à se battre en duel ! Ce combat est intime à 100 % mais comme nous ignorons tout ou presque des lois qui régissent le fonctionnement de notre propre esprit, nous croyons que c’est ce qui se produit au-dehors qui est la cause de nos souffrances intimes.

Dès lors, il n’y a qu’un pas entre projeter la responsabilité de nos problèmes intimes au-dehors, et… La projeter sur autrui !

 

Serge Baccino

Tous droits réservés – 2020

Afin que ça ne se reproduise plus

Afin que cela ne se reproduise plus

Ce matin, je me suis réveillé en songeant à la dernière guerre, celle de 39/45. Puis en regardant l’heure sur mon portable, j’ai pu y lire 10:01. Mais moi, bizarrement, j’ai cru y lire 1.0.0.1 et ça a fait « tilt » dans mon esprit, non encore réaligné avec les réalités, toutes relatives, de ce Monde phénoménal. Avant la guerre, les Français se supposaient libres et vivaient en correspondance directe avec cette croyance, représentant une fréquence mentale comme une autre au sein même de l’Inconscient Collectif. Qui se plaindrait d’être libre ? De la seule manière qu’il a toujours connu.

Pour qu’une personne se plaigne, il lui faut deux polarités opposées mais complémentaires, à savoir qu’il lui faut tout d’abord posséder (ou croire posséder) une chose puis s’en retrouver dépossédée, plus ou moins brusquement et surtout, en toute conscience. Ici, il est important de noter la présence indispensable de la conscience ! Si nous ne sommes pas conscients de souffrir, alors qui est là pour souffrir et en avoir conscience ?

Juste avant la guerre, les gens étaient polarisés sur le mode binaire 1. Ils vivaient selon un état d’esprit qu’ils avaient toujours connu et ils ne pouvaient donc ni se réjouir ni même se lamenter, puisque aucune condition contraire directement vécue (ce qui se passe ailleurs impacte moins notre âme) n’était présente afin de leur permettre de comparer. Comme on le sait, la richesse ne peut qu’impacter la conscience du pauvre, jamais du déjà riche depuis toujours. Le riche ne sera choqué, en toute conscience, que s’il perd sa fortune. Ces considérations pourraient paraître évidentes et même superflues, mais vous verrez, plus loin, qu’elles ne sont peut-être pas inutiles.

Avant la dernière guerre mondiale, la vie sur Terre fonctionnait selon le PREMIER mode binaire 1. Celui-ci consistant à vivre selon un état d’esprit général ne permettant pas de comparer l’ »avant » avec l' »après » ou, si vous préférez, ne permettant pas ENCORE de pouvoir mesurer la valeur d’une chose grâce à son absence avérée. Imaginer est une chose, vivre en est une autre. Le Français moyen ne connaissait pas d’autres vécus que le sien et il pouvait alors s’imaginer sans trop d’effort que SA vie actuelle était la seule qu’il puisse vivre.

Puis vint la guerre. Et avec elle, l’apparition du premier des deux 0. Dès lors, il devint facile de pouvoir comparer ce qui fut avec ce qu’il advint, presque du jour au lendemain. L’absence du premier 1 permettait de vivre pleinement la présence du premier 0, en somme. Terminé de vivre libre sous… L’occupation ! Ou, devrions-nous écrire, la préoccupation ! Car la France n’a pas été seulement « occupée » : l’ensemble des Français étaient alors préoccupés. Ils se demandaient si ce qu’ils avaient connu (Le premier 1) allait ou pouvait seulement revenir un jour. Tous étaient prêts à faire n’importe quoi – notez bien ce passage- pour que reviennent « les beaux jours » (état d’esprit précédent.) Et en effet, tous firent n’importe quoi pour permettre que ce qui était considéré comme « la liberté d’avant« , puisse revenir.

Mais tous n’usèrent pas du même « n’importe quoi« , si nous pouvons dire. Loin de là ! Car tandis que certains « prirent le Maquis » et formèrent cette Caste humaine courageuse appelée « La Résistance« , d’autres firent un choix infiniment plus « modeste » dirons-nous ici, en ce sens qu’ils préférèrent se ranger du côté du plus fort puis du vainqueur, finalement. Et à un moment donné de cette aventure humaine secondaire, il apparut comme évident que les Allemands avaient gagné.

Si quelques velléités de courage de dernière minute permirent à la Résistance de recevoir l’aide inespérée de certains Français humbles de position sociale mais forts de leur indignation envers les privautés que s’allouaient les militaires allemands, une surprise et de taille pris de court nos pauvres maquisards, lorsqu’ils durent se rendre à l’évidence qu’ils devraient en fait œuvrer contre la vindicte de deux ennemis en même temps : les Allemands et… Les Collabo ! Ces derniers se distinguèrent par leur souci et leur capacité étonnante à trahir leurs frères, même quand cela ne leur était pas imposé par la force et les menaces.

On voit souvent, dans les films (hélas nombreux) de guerre, de pauvres familles menacées par les militaires allemands et les forcer ainsi, sous peine de mort violente, à trahir leurs semblables. Cette manière de présenter les choses et typique de l’état d’esprit du français moyen qui, comme le précisait en son temps un certain général deux étoiles, a la mémoire courte. En vérité, il y eut bien plus de délations gratuites et fort inutiles, car relevant d’aucune contrainte autre que la jalousie et la médiocrité mentale, que de dénonciation sous la contrainte, qui était on ne peut plus excusable, la chose devrait être entendue.

À ce niveau d’avancement de la guerre, les Français étaient passés du premier 0 au second, celui qui découle d’une volonté de voir se terminer les malheurs de tous, mais aux dépens de quelques-uns présentant une tournure d’esprit inadéquate, c’est-à-dire ne correspondant pas à la volonté souveraine et définitive du plus fort. Et pour mémoire, les plus forts, avant 1945, c’étaient les dictateurs qui, depuis l’Allemagne ou bien à l’abri des éclats d’obus, imposaient à leurs militaires un comportement proprement inhumain.

Et comme déjà mentionné, les Français n’en pouvaient plus. Il fallait que cela cesse et au plus vite ! Alors tandis que certains faisaient leur possible pour décourager voire chasser l’envahisseur, d’autres, indignes du nom de français si ce n’est d’être humain, faisaient leur possible pour faire échouer le travail underground d’une poignée de femmes et d’hommes dont les noms, oubliés de tous ou presque, tapissent les dalles commémoratives. Bizarrement, aucun nom de délateurs et de traîtres à leur patrie, n’est mentionné sur aucunes autres stèles ! Et pourtant, c’est sur une bien piètre « victoire » que fut soi-disant rétabli le second 1 du 1001. Mais il ne s’agissait plus du même chiffre. Il ne s’agissait plus du rétablissement d’un état d’esprit passé, inconscient de certaines choses, certes, mais vierge encore de certaines exactions commises en toute conscience, mais vite « oubliées« . Ou presque.

Car qui pourrait « oublier » les souffrances causées à autrui sciemment et donc volontairement et sur la foi en une intention aussi égoïstement inhumaine ? Qui peut se salir l’âme et prétendre ensuite ne pas être au courant des faits ? Le second 1 ne fut jamais comme le premier et il ne le sera jamais plus, désormais. Sauf si ceux de notre époque qualifiée de « moderne » ont le courage de prendre en compte cette erreur commise par lâcheté et acceptent librement d’affirmer tout haut  » Plus jamais ça ! «  Mais est-ce le cas ? Un nouveau 1001 nous est actuellement proposé, ne le voyez-vous donc pas ? Ou est-ce que vous n’avez aucun intérêt à voir ce qui dérange votre petit confort mental si précieux et relatif à votre seule personne ?

Mais quel est le premier 1 s’il est vrai que selon la loi des cycles, l’histoire tend de nouveau à se répéter ? Il est représenté par la période qui se situe aux alentours de 2015 ou 2016 jusqu’aux tout débuts de ce vent de folie qui souffle désormais sur notre nation (et sur d’autres) et qui flotte à la place du drapeau français dont les couleurs ne signifient plus rien depuis belle lurette. Avant le confinement, nous pensions vivre heureux, en paix et surtout, dans une liberté relative, certes, mais n’était-ce pas là la seule manière de vivre connue pour les nouvelles générations ? En fait, chacun DORMAIT selon des raisons lui étant propres et que plus personne, ou presque, ne jugeait utile d’invoquer, de peur de devoir les remettre en cause.

Ceux qui le faisaient tout de même étaient considérés comme de doux rêveurs, au mieux, ou comme de dangereux extrémistes ou « gourous » dont il fallait absolument se défier, au pire. Voire se débarrasser (voir entre autres actions de la Miluvides dans son aide efficace au trésor public ou « impôts. ») Et une fois de plus, nous y sommes ! Après avoir quitté le premier 1 (état d’esprit général précédent et seuls connu et usité), nous avons connu le premier 0, consistant en un effarement général : mais que se passe-t-il ? Qu’arrive-t-il à ce Monde ? Part-il en dégringolade, tête la première ? etc., et etc.

Puis est arrivé l’état d’esprit propre au second 0 ! Tandis qu’une poignée de femmes et d’hommes courageux tentent de s’opposer, plus ou moins adroitement il est vrai, à la tyrannie qui est désormais en place, d’autres ont déjà baissé les bras et préfèrent, comme jadis leurs grands-parents sans doute, se ranger du côté où la force aveugle et incontournable prime. Drôle de situation qui pourrait nous rappeler une époque… Que très peu d’entre nous et encore vivants, ont pu connaître. Et il est dommage que l’histoire soit encore et toujours écrite par ceux qui n’en conservent que ce qui les met à l’abri de la vindicte publique.

Alors nous sommes en droit de nous poser cette redoutable question : quelle valeur exacte ou de quelle nature véritable sera le prochain et dernier « 1 » de ce nouveau 1001 ? Devrons-nous encore oublier l’infamie, la traîtrise puis la lâcheté de ceux qui, ensuite, quand tout semblera être rentré dans l’ordre, feront mine au mieux de n’avoir rien fait et au pire, d’avoir participé à la libération de cette nouvelle guerre dont l’occupant et l’occupé partagent une seule et même nationalité ?

Si la réponse est « oui« , alors viendront d’autres cycles de 1001. Mais chacun sera pire que le précédent, car mémoire courte ou non, le but est de comprendre afin d’apprendre, pas de tricher pour mieux éluder qui nous sommes vraiment.

Si la réponse est « non« , alors nous allons devoir prévoir deux styles différents de stèles commémoratives ! L’une de deux sera à la gloire reconnue et acceptée de tous des « lanceurs d’alertes » qualifiés par le vulgaire de « complotistes » mais seuls à oser dire la vérité et se dresser face aux pouvoirs en place, au risque d’en perdre la vie. Quant à l’autre stèle, elle sera là pour témoigner de la fourberie, de la lâcheté et du manque cruel de fraternité humaine, de tous ceux qui PAR PEUR ou par intérêts égoïstes, se seront rangés en ces temps très difficiles, du côté des envahisseurs d’âmes, des destructeurs de d’amour-propre et de libertés individuelles.

Pour en terminer avec le sujet. Il n’est même plus utile, désormais, de savoir ce que l’État Profond cherche à cacher au public. Ce qui compte, c’est la méthode employée, liberticide en diable comme jamais vu auparavant. Nous vivons tous une PRESSION PSYCHOLOGIQUE immense dont le but est sans doute de faire ressortir tout le mauvais et le décadent contenu dans l’âme humaine. Ou plus simplement et directement, afin de permettre l’expression débridée de toutes les souffrances accumulées EN SILENCE et sous le règne de la peur, d’un public toujours propre à se laisser manipuler sans réagir comme il se doit (contre les manipulateurs, et non contre ceux qui souffrent de concert.)

Il est clair que tout cela doit cesser, nous sommes bien d’accord. Mais pas à n’importe quel prix ! La honte a déjà été la récompense d’une France sauvée par d’autres de l’envahisseur. Conservons en arrière-plan de notre mémoire QUI fut notre « sauveur« , à la libération ! Doit-il revenir une fois de plus nous sauver, mais cette fois, de nous-mêmes ? C’est l’avenir, un avenir très proche, qui nous l’apprendra. Le temps explique tout. Mais il ne guérit pas certaines blessures que l’on se fait à soi-même en arguant de l’impunité de ceux qui ne savaient pas.

Note de fin d’article : C’est au nom de ma liberté d’expression que ce texte a été écrit sur MON blog puis partagé ensuite sur MES pages et seulement à l’attention de ceux qui PARTAGENT déjà ma façon de voir. Mais connaissant déjà l’avis des opposants à cette même liberté de conscience, je me passerai donc de tout commentaire « en contre » qui, contrairement à la croyance véhiculée seulement par ceux qui y trouvent avantage, ne fait plus, désormais, « avancer les débats« . Les commentaires visant à discréditer mes propos seront effacés, parce que pour ma part, je n’essaye pas d’être libre en imposant mes idées « chez les autres » mais me contente de l’être sur mes pages et supports personnels. Vous pouvez en faire de même mais si vous insistez pour argumenter en contre tout de même, j’insisterai, moi aussi et virerai tout commentaire désobligeant.

 

Serge Baccino
©Août 2020 – Tous droits réservés. Si vous désirez me citer ou copier ce texte, n’oubliez pas de citer les noms de ce blog ainsi que celui de son auteur.

Quand convaincre devient inutile

Quand convaincre devient inutile

« Il n’est plus temps de s’encombrer de gens qui affirment ne pas avoir envie de s’encombrer de nous. »

Cette phrase paraît soit innocente, soit déplacée, soit indigne d’une personne se prétendant « spiritualiste. » Et ça tombe super bien : je ne suis ni innocent et rien n’est plus « déplacé » que de débouler sur les pages privés des autres pour leur affirmer péremptoirement qu’ils ont tort. Et par dessus tout, grâce à Dieu, je ne suis pas « un spiritualiste » (Ne me parlez pas de malheur !)

Je peux ainsi penser, écrire, parler et agir bien plus librement que si j’étais toujours conditionné par un tas de croyances et de suppositions mentales juste digne de faire braire de rire une autruche d’Andalousie. Bon, OK : tous n’ont pas cette chance de nos jours, il faut bien le reconnaître. Mais inutile de se montrer mesquin, cela doit déjà être assez pénible pour eux.

Ainsi, il m’est apparu comme évident que les différents « lanceurs d’alertes » et autres « complotistes » se sont assez « mouillés » et ont assez été foulés aux pieds par les plus imbéciles de France et de Navarre, pour qu’il ne soit plus nécessaire, désormais, de continuer à « agresser » les programmations mentales de celles et de ceux surtout effrayés par la libre pensée déconditionnée.

Plus sobrement, il est temps de réaliser qu’il ne faut plus essayer de convaincre ceux qui se présentent déjà comme des cons vaincus. J’irai même jusqu’à dire qu’il ne faut plus essayer de les avertir. Depuis le temps, et malgré ce que cela à pu coûter à quelques-uns, ce devrait être chose faite.  S’ils ne l’ont pas compris déjà, il ne le comprendront pas non plus en les matraquant de ce qu’ils considèrent, de toute manière, comme « de fausses informations. » Les véritables informations vraies à n’en plus pouvoir, propres sur elles et encaustiquées à la vaseline serbo-croate, ne pouvant provenir que des médias dits indépendants (gag !) et bien sûr « officiels ». Il ne leur reste donc plus que la version dite « karmique » de base pour les forcer à admettre l’évidence.

Mais versons dans le encore plus sobre et donc, dans le bien plus clair. Certains ne pouvant apprendre qu’en perdant un bras ou une côte, laissons la vie se charger de les instruire de la douloureuse manière à laquelle ils sont habitués et qui semble séduire leurs croyances et certitudes intimes. J’allais écrire « leur intelligence », c’est fou comme l’on peut être parfois distrait en écrivant !

Ce qu’est cette version ultime d’apprentissage ? Vous la connaissez déjà. Vous n’avez simplement plus l’habitude (ni le besoin) de faire appel à elle. C’est pour cela que vous ne pensiez pas à elle, tout bêtement. L’habitude est une seconde nature, dit-on. Le non-emploi efface la mémoire et avec elle, les habitudes. Ceux qui ne savent pas encore apprendre « par la douceur » (comprendre de leur propre intelligence et discernement), apprennent tôt ou tard « par la douleur. » Est-il seulement utile d’expliciter cette dernière méthode d’apprentissage ?

Toutefois, et d’un point de vue purement pratique, même s’il n’est pas nécessaire d’expliquer comment la vie s’y prend pour nous instruire par la souffrance, il nous reste à faire cesser au plus vite, une relation des plus délétères qui a bien assez durée. Je veux parler ici de cette manie suspecte de chercher à convaincre autrui supposément « pour son bien » et de s’épuiser à expliquer les choses en faisant mine de ne pas voir que l’autre, en face, n’en a rien à battre de nos explications, car il préfère encore et toujours ses propres idées. Pour le formuler plus abruptement :

« N’en avez-vous pas marre d’être pris pour un imbécile au mieux ou un pour dangereux complotiste, au pire ? »

Mieux encore : n’est-il pas un brin suspect de chercher ainsi à  sauver les autres malgré eux ou contre leur gré ? Tout le monde apprend ou, à tout le moins, pourrait apprendre, pour peu qu’il le veuille bien. Cela dit, je ne parle pas ici pour ceux qui font un boulot formidable d’information quasiment en temps réel, mais juste pour ceux qui ne sont pas là pour informer mais qui tiennent à tout prix à informer les autres de ce qui, pour eux, est la vérité.

Pour ma part, j’écris et échange sur ces choses sur mes pages. j’ai bien essayé, moi aussi, d’aller « prêcher la Bonne Parole » à d’autres, mais ayant constaté assez vite leur degré épouvantable de fermeture d’esprit à autre chose qu’à ce qui se trouve déjà entre leurs deux oreilles, j’ai vite fini par me lasser. Je témoigne ici plus que je n’instruit les autres, car je le dis et le redirai encore : je ne parle ou n’écrit que pour ceux qui partagent déjà le même état d’esprit que le mien. Et si cela effraye, défrise ou fait suer les autres, qu’ils aillent boire un café pour se calmer les nerfs puis qu’ils comprennent au moins cette vérité :

Leur version n ‘a d’intérêt ou d’importance que pour eux et pour tous ceux qui pensent comme eux ! Qu’ils aillent donc semer eux aussi là où des graines sont déjà plantées. Les résultats sont toujours inespérés !

 

Serge Baccino

Tous droits réservés – ©2020