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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Refus puis rejet de l’actualité : maladie du siècle ?

Refus puis rejet de l’actualité : maladie du siècle ?

 

Il est une maladie nouvelle qui n’en est pas une, mais qui pourrait bien le devenir, si l’être humain ne réagit pas d’une manière aussi logique que rationnelle. Étonnamment, cette maladie, toute spirituelle, ne touche que celles et ceux qui ont envie de changer les choses, d’évoluer, etc. Quelle différence entre une maladie de l’âme et une maladie spirituelle ? La première provient de la mémorisation et donc, de la rétention, en soi, de processus mentaux et d’émotions qui ne correspondent pas au profil animique, c’est-à-dire à ce qu’est ou à ce que voudrait être la personne concernée. En somme, c’est une version plus ésotérique des maladies dites psychosomatiques. Une personne se rendra nécessairement malade si elle persiste à s’attacher à une façon de penser et donc, de réagir, qui va à l’encontre de ses intérêts réels et immédiats.

 

Quant aux « maladies spirituelles », elles concernent au premier chef le plus grand nombre, à savoir une façon collective de penser et de concevoir la vie qui peut, à longs termes, rendre la vie terrestre proprement imbuvable. Du moins pour tous ceux partageant ce même état d’esprit général. On voit donc que le type de « maladies » qui ne touchent que l’âme, ne concerne généralement qu’une seule personne, ou bien quelques cas plus ou moins isolés, tandis que les maladies dites « spirituelles » se rapportent plus précisément à une manière collégiale de penser. Des millions de personnes peuvent donc se mettre à penser soudainement de la même façon, s’encourageant et se renforçant mutuellement au niveau spirituel ou mental, ce qui est la même chose.

 

Cela dit, le fait d’être très nombreux à penser la même chose n’est pas forcément un signe que ce qui est ainsi partagé soit positif ni même intelligent ! Nous en voulons pour preuve la pensée dite « matérialiste » ou pire encore, « la pensée religieuse » ! Ces deux manières de fonctionner, mentalement, ont fait couler des rivières de sang ou ont provoqué d’atroces souffrances qui auraient pu être évitées si les défenseurs de ces deux états d’esprit généraux, avaient accepté de penser… Différemment. Mais sans doute vous questionnerez-vous à ce propos : pourquoi maintenant ? Pourquoi cette maladie spirituelle ne touche-t-elle l’homme qu’à présent ?

Du moins, autant d’hommes et de femmes en simultané, puisqu’elle sévit depuis des décennies mais jamais autant que depuis ces vingt dernières années. La réponse est moins évidente qu’elle n’y paraît de prime abord. Bien sûr, de plus en plus de gens s’éveillent à la vie divine, comme disaient les anciens mystiques. Mais ceci n’explique ni la rapidité du phénomène, de ce mouvement en avant, ni la nature de la réaction intime qui accompagne cette progression exponentielle.

 

Pour essayer de comprendre un peu plus de quoi il retourne vraiment, essayons de définir tout d’abord comment se manifeste précisément cette fameuse « maladie du siècle. » Normalement, les effets devraient être aussi positifs que révélateurs du bond en avant que fait la conscience humaine depuis 2011 ou 2012. Des millions de gens commencent à se réveiller d’un rêve séculaire et commencent à réaliser qu’il ne dépend que de chacun de nous que « cet enfer sur Terre » que nous ont légués nos prédécesseurs, se transforme rapidement en un véritable paradis. Les gens commencent enfin à y croire, en plus de sortir de ce songe collégial dans lequel était plongé l’essentiel de notre humanité, depuis… Depuis aussi loin que peut remonter mémoire d’homme ! Les temps devraient donc être aux réjouissances, encore plus que lors du dernier armistice !

 

Et pourtant, que pouvons-nous constater ? Parmi les gens prétendument éveillés ou en passe de le devenir, nous trouvons de plus en plus de dépressifs, de suicidaires, d’indolents pour ne pas dire franchement, des découragés de vivre ! Avec le pôle opposé et terriblement complémentaire hélas, que forment celles et ceux qui profitent du marasme actuel pour embrigader de pauvres gens passablement paumés et en recherche de plus de Lumière et surtout, de chaleur humaine, dans des sortes de « mouroirs spirituels », sortes d’impasses de l’âme construites par l’ignorance des trop vite et mal initiés, durant lesquels leurs biens sociaux et leurs revenus pécuniaires, sont eux aussi (ou eux surtout) « pris en charge » !

 

Il est terrible de s’éveiller à la vie spirituelle, de comprendre que l’homme est le maître de son propre destin, pour peu qu’il veuille bien changer d’état d’esprit et décide ensuite de s’assumer pleinement, puis de constater que l’on est INCAPABLE DE PARTAGER avec d’autres, cette brusque mais si magnifique Révélation ! Et notamment, ce qui est sans doute le plus terrible, avec ses proches parents et amis ! Ceci est certain et véridique, n’en doutons pas, ainsi que tout à fait légitime.

Certes, mais… Est-ce vraiment une maladie, un mal-être, ou bien une incapacité formelle à accepter les choses en l’état ? Est-ce un signe d’évolution ou bien le contraire ? Les choses sont bien plus complexes et donc subtiles que cela. S’éveiller ou commencer à peine à le faire, surtout lorsque le reste de la troupe dort encore, n’est pas un signe de régression mentale, bien au contraire ! Sur ce premier point, nous sommes absolument d’accord. Mais est-ce une raison pour sonner du clairon dans le but de réveiller le reste de cette troupe, encore occupé à dormir ? Là est la question que nous aimerions soumettre à votre sagacité.

 

Bien sûr qu’il y a de plus en plus de maladies spirituelles, comme une certaine Madame Helena Pétrovna Blavatsky l’avait prédit, dans les années trente ou à peine avant. Cela explique d’ailleurs pourquoi la médecine ne peut plus faire face, elle qui soigne le corps seulement, sûrement pas l’âme et encore moins l’esprit ! Mais est-ce un « mal du siècle », dans le sens où nous l’entendons généralement ? Oui et… Non ! Oui, parce que de plus en plus de gens vont en être affectés, bien qu’il ne soit pas question ici d’affection réelle, du moins au sens usuel de ce terme. Et non, cela parce que ce siècle va évoluer à une telle vitesse (10 années pour 200, auparavant), que nous n’aurons plus le temps de compter lequel des maux spirituels successifs, méritera le plus le label rouge séculaire !

Est-ce qu’il existe des méthodes nouvelles ou anciennes pour guérir cette forme spéciale de maladie qui, finalement, n’en est pas vraiment une ? Oui, bien sûr. La psychologie. La véritable psychologie s’entend ! Pas ce succédané d’étude d’une âme en laquelle personne ne croit, du moins personne qui soit issue des bancs académiques.

 

Vers qui se tourner pour être aidé, sachant que la plupart des techniques naturelles et énergétiques, ne peuvent pas soigner ce « mal » ? Réponse : vers personne d’autre que soi-même. Il n’est même pas utile de se faire soigner ou même aider en l’occurrence. Alors quoi ? Que faut-il faire ? En fait, il est moins question de « faire » que de cesser de faire. De cesser, par exemple et pour commencer, de se prendre pour Dieu, puis de comprendre que les autres ont le droit de ne pas être comme nous et de ne pas partager nos idées, voire nos vérités plus vraies que nature ! Sous prétexte de connaissances supérieures, l’homme a vite fait de se transformer en véritable tyran de pacotille. Lui qui rêvait de liberté, alors sous le joug parfois vindicatif de ses propres parents, le voici occupé à reproduire ce qu’il dénonçait, quelques années auparavant !

 

Est-il seulement utile de nous montrer plus précis ou incisif encore ? Nous avons le droit, pour ne pas dire le devoir d’évoluer, certes, mais les autres ont surtout le besoin de le faire à leur propre rythme. De même qu’ils devraient être autorisés à pouvoir se passer de nos encouragements à penser autrement, autrement dit, « à penser comme nous. » Et si une technique apparaît à un moment donné, elle s’appellera « Ne plus chercher à emmerder ceux qui nous dérangent parce qu’ils ne vivent pas comme nous. » Mais ce « mal », au fait… Est-il un mal ou… Un Bien ? À quoi va-t-il nous obliger, en fin de compte, puisque aucune discipline annexe (non allopathique) ne sera d’une quelconque utilité ?

 

Pour une fois, ce sont les spiritualistes qui devront apprendre à faire un effort, et ne plus réclamer des autres qu’ils s’alignent sur leur façon de penser. Évoluer est une chose, entraîner les autres de force dans cette aventure en est une autre. Pousser les gens qui n’ont rien demandé à s’aligner sur un état d’esprit qui ne les concerne en rien ou du moins, pas encore, n’est pas différent que d’envoyer des missionnaires catholiques en Afrique pour évangéliser des peuplades prétendument ignorantes. Parfois, ceux qui croient savoir font plus de mal encore que les pires ignorants qui eux, au moins, ignore également l’art de nuire au plus grand nombre et avec efficacité !

 

Il n’est pas question de se taire, de ne plus rien partager et de se désintéresser du reste du Monde ! Il est seulement question d’attendre que ceux qui sont prêts fassent l’effort du premier pas en direction de ceux qui en savent un peu plus sans doute. Qui peut se vanter de savoir ce que son voisin est venu apprendre sur Terre ? Mais quand une personne est prête à recevoir, ce qui peut remplir son attente se manifeste comme par magie. Le Prosélytisme est définitivement à proscrire.

Il y aura tant de questions qui viendront d’ici peu, que ce sont plutôt les paroles de sagesse qui risquent de manquer cruellement. Mais par-dessus tout, le spiritualiste de demain, voire de tout de suite, doit apprendre la tolérance au lieu de la prêcher aux autres. Et quelle plus grande preuve d’humanité et de tolérance, que de laisser chacun évoluer à son rythme et aussi, laisser celui qui ne désire pas évoluer, pouvoir vivre son choix en toute liberté. Voire sa mort.

 

Serge Baccino

La Source-Centre ou le Monde est en nous

La Source-Centre ou le Monde est en nous.

 

Selon l’enseignement de la Voie de la Siddha (version laïque), ce que nous voyons, nous en avons conscience parce que nous le voyons. Jusque-là, direz-vous en souriant, rien de bien difficile à admettre. Mais ceci n’est que la première partie d’une phrase en deux temps (puisque  » Tout est double. ») Voyons si l’autre partie de la même phrase vous semble tout autant évidente.  Et si nous le voyons, c’est parce que ce qui est vu se trouve dans notre conscience. Dans le cas contraire, nous ne pourrions pas le voir, sachant que voir se résume finalement à prendre conscience. Alors ? Cette autre version mais observée dans un sens opposé vous paraît-elle aisée à accepter ? Si ce n’est pas le cas, présentons l’enfant différemment, pour voir s’il est possible de se passer de forceps mentaux. Seriez-vous capables de voir une chose dont vous ne pouvez pas prendre conscience ? La réponse semble évidente : non, bien sûr.

 

A présent, inversons la proposition : seriez-vous capable de prendre conscience d’une chose que vous ne voyez pas ? Plus difficile, dites-vous ? Vraiment ? Pourtant, vous le faites toutes les nuits ou presque, lorsque vous rêvez ! Oseriez-vous prétendre voir (avec vos yeux physiques) durant le rêve ? Et lorsqu’au matin vous vous repassez le dernier rêve dont vous avez souvenance, vous servez-vous de vos deux yeux ou… De quelque chose d’autre ? De votre imagination ? Ce serait vraisemblable si vous étiez occupé à inventer un rêve mais là, vous repassez en revue un rêve que vous avez fait la nuit. Si ce n’est pas l’imagination, qu’est ce que cela peut être ? Un souvenir et donc, cette faculté nommée mémoire ? OK, va pour la mémoire !

Mais dans ce cas, nous avons un léger problème sur les bras… Celui du degré de réalité et donc, de fiabilité de votre mémoire ! Vous ne voyez pas où nous voulons en venir ?

 

Très bien, alors essayons de nous montrer plus précis. Nous allons dire que la veille, dans la journée, vous avez eu un léger accident de voiture. Oh, rien de bien méchant, juste de la tôle froissée, en plus de votre amour-propre, puisque vous étiez à l’origine de ce léger accrochage, vous qui vous vantez de n’avoir jamais eu d’accident en vingt ans de conduite ! Voici la première question, bien innocente vous allez pouvoir le constater. Question : serez-vous capables, dans les jours suivants, de vous souvenir de ce léger accrochage ? Oui, n’est-ce pas ? Mais oui, c’est évident : vous en êtes parfaitement capables, félicitations !

A présent, imaginons que la nuit succédant à ce léger incident, vous rêviez. Vous rêvez que vous avez un second accident, un peu plus sérieux, cette fois ci. Dans ce rêve, vous semblez mal à l’aise, car votre manque d’attention a occasionné, en plus des dégâts matériel, des blessures légères. Oh, rien de bien grave, voyez-vous ?

C’est juste la femme de l’autre automobiliste qui avait le toupet de ne pas avoir mis sa ceinture. Les femmes sont parfois distraites, ne pensez-vous pas ?

 

Mais laissons cela. Voici notre seconde question, quasiment aussi innocente que la première. Question : serez-vous capable de vous souvenir du contenu de ce rêve, à savoir le passage le plus marquant qui est l’accident ayant entrainé quelques dommages matériels et physiques ? Oui ? Vous le pouvez ? Et combien de temps, environ ? Plus d’une semaine ? Beaucoup plus, dites-vous ? Comme cela est étonnant ! Pourquoi étonnant ? Eh bien ! Parce que votre mémoire semble un peu confuse, ne trouvez-vous pas ? Mais oui, ou du moins, très peu éclairée, permettez-nous d’être franc sur ce coup. En effet, l’accident qui s’est produit dans la réalité physique sera mémorisé, de même que celui ne s’étant produit qu’en rêve !

Cela vous semble t’il ordinaire ? Et encore il y a plus ! Vous prétendez pouvoir vous souvenir plus d’un mois de l’évènement ne s’étant produit qu’en rêve, à savoir aussi longtemps sans doute que celui qui s’est produit dans la réalité ! Cela peut laisser une personne logique passablement songeuse, reconnaissez-le ! Bien que personne ne vous dira que la chose puisse être inconcevable pour le plus grand nombre, car voyez-vous, justement, ce plus grand nombre, il réagirait exactement comme vous ! Du moins aussi longtemps qu’il ignorerait… La vérité à ce sujet.

 

Quelle vérité ? Celle tenant lieu de Loi principale de la conscience, bien sûr ! Une Loi qui s’énonce à peu près ainsi :  » Tout ce dont nous prenons conscience est réel et véridique pour la conscience, puisque il est impossible de prendre conscience d’une chose qui n’existe pas, au moins pour cette conscience. «  En somme, cette Loi Mentale nous apprend que puisque nous prenons conscience d’une chose, cette dernière est nécessairement réelle, ne serait-ce que pour nous. Sachant que la mémoire se base sur ce dont nous avons pris conscience et que la puissance évocatrice de cette même mémoire dépend de l’intensité de la prise de conscience (le niveau émotionnel), force nous est d’en arriver à cette étrange conclusion :

 » Un rêve très marquant sera plus fidèlement et profondément enregistré par la mémoire, qu’un évènement se produisant dans la réalité journalière, mais ne nous affectant pas outre mesure.  »

 

Avez-vous bien lu ? Oui ? Félicitations ! Vous venez d’accéder à la compréhension d’une chose qui voilà seulement cent ans, n’était accessible qu’au mental illuminé des Maîtres de l’ésotérisme ! Vous pensez que nous plaisantons ? Nous comprenons. Et compatissons ! Mais nous ne plaisantons pas pour autant. Cependant, peut-être que vous préfèrerez et dans ce cas, revenir sur votre affirmation au sujet de votre compréhension de ce que vous venez de lire ?

Non ? Sans façon ? Très bien, alors poursuivons gaiement. Ainsi, une des principales Lois de l’Esprit nous apprend que ce dont nous avons conscience est TOUJOURS considéré comme étant la seule et unique réalité. Ce dont nous n’avons pas conscience n’existe donc pas. Du moins pour nous. Car nous sommes assez éveillés, voyez-vous, pour admettre cette idée audacieuse s’il en est, que ce n’est pas parce que nous ignorons l’existence de quelque chose, que ce quelque chose n’existe pas ou ne peut pas se produire, d’une manière ou d’une autre, dans la conscience de ceux qui participent du monde auquel appartient ce quelque chose (évènement, être, objet, etc.)

 

Si vous doutez du côté rationnel de la Loi en présence, questionnez donc une femme jalouse qui est persuadée que son mari la trompe. Demandez-lui, par exemple, et si vous avez de l’humour mais aucune crainte, si elle ne se trompe pas elle-même à ce sujet. Sa réaction devrait vous instruire plus qu’un long discours. Enfin, voyons ! Comment voulez-vous que cette brave femme puisse se tromper ? N’est-ce pas son mari qui seul, a le pouvoir (et le culot) de le faire ? D’ailleurs, elle est consciente de la présence, en elle, de cette affreuse révélation qu’elle se fait à elle-même. Et en apprenant l’inacceptable, il est naturel qu’elle refuse de l’accepter ! Nous voulons dire qu’elle refuse d’accepter que son mari la trompe, et non pas qu’elle se refuse d’accepter L’IDÉE que son mari PUISSE la tromper ! Suivez un peu, que diable !

 

Mais nous disions que prendre conscience, c’est comme voir. Ceux qui sont aveugles semblent quelque peu contredire cette affirmation. Mais au fait, pourquoi sont-ils « aveugles » ? Réponse : parce qu’ils ont perdu un de leurs sens physiques ou objectifs, permettant à la conscience corporelle de participer de la conscience globale. Le Monde qui semble nous entourer est donc un Monde de pure conscience dont les « objets » eux-mêmes ne sont que des objets des sens.

Un peu comme si en fermant les yeux, vous imaginiez une forme quelconque. Cette forme mentale devient à son tour un objet des sens, mais plus des sens physiques : des sens psychiques. Tout objet n’est en fait qu’un simple objet… Des sens !

Nos sens physiques dits objectifs ne se rapportent pas aux objets physiques ou matériels mais bien à tout ce qui fait l’objet d’une prise de conscience.

Ne devriez-vous pas relire cette dernière phrase ? Parce que si elle vous fait  » tilt « , vous ne considèrerez plus jamais la vie  » ordinaire  » comme telle. Et si ce n’est pas le cas, c’est que vous ne l’aurez pas vraiment comprise comme elle le mérite.

 

Il est dit qu’il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps (Shiva Sutra.) Mais il n’est pas mentionné que cette même conscience unique ne peut pas se manifester à des niveaux et à des degrés différents ! Ceux dont les sens psychiques ne sont pas encore développés, sont aussi aveugles dans le Monde psychique que d’autres le sont dans le Monde physique. L’ésotérisme enseigne qu’il est possible de prendre conscience de trois Mondes différents, bien que non réellement séparés. Il doit donc y avoir un ou plusieurs sens pour chacun des trois Mondes, à savoir : le Monde physique, le Monde psychique intermédiaire et le Monde spirituel. Celui qui se vante d’avoir une vue ainsi qu’une ouïe toutes deux excellentes, est en fait « doublement aveugle et sourd » sans même le savoir !

Il ne peut ni voir ni entendre aucune des images et des fréquences mentales qui composent les Mondes psychiques et spirituels.

A l’inverse, ceux qui se trouvent actuellement sur l’un quelconque des deux Mondes supérieurs, ont sans doute quelque difficulté à nous voir et à nous entendre. Seuls les plus évolués d’entre eux, ceux que nous nommons « les Grands Maîtres », sont dits « Trismégistes » (trois fois grands), car ils possèdent tous les sens à leur disposition, aussi bien ceux nécessaires à la perception du Monde Physique que ceux nécessaires à la perception des deux autres Mondes, situés au-dessus, selon l’échelle vibratoire de plusieurs dizaines d’octaves, qui composent le Grand Clavier Cosmique de vibrations.

 

Certains disent qu’il n’existe qu’un seul Monde général, d’autres affirment qu’il en existe trois principaux, tandis que d’autres encore s’ingénient à découper les trois Mondes en des sous-couches ou sous-plans. Cela peut aller d’une douzaine de plans à plus d’une trentaine ! Toutes ces subdivisions ne font que compliquer les choses, bien que chacun ait raison en une quelconque manière, en présentant telle théorie plutôt que telle autre.

Cela est dû au fait que les étudiants de l’ésotérisme s’intéressent généralement plus au phénoménal qu’au Nouménal. Les phénomènes sont sans nombre, quasi infinis, sans limites, probablement. Il faudrait combien de millions d’années pour en étudier ne serait-ce qu’un dixième d’entre eux ? Mais le Noumène, lui, est unique ! Il est donc plus facile et rapide d’étudier cela qui est à l’origine de toutes choses, de tous phénomènes, quel qu’il soit. Humain compris. Car il est bien connu que l’être humain est un sacré phénomène, faute d’être, pour le moment du moins, un phénomène sacré !

 

Peut-être serait-il plus judicieux de présenter le sujet à la manière des Siddha d’antan. Puisque tout est relatif aux perceptions humaines, tandis que l’on est un humain s’entend, le mieux est encore de partir de la cause de toute perceptions, plutôt que de tout ce qui pourrait être éventuellement perçu ! Et cette cause, on peut aussi bien en retrouver des traces en l’homme, et notamment dans son cerveau. On pense généralement que le cerveau ne contient que deux principaux Chakra, résumés par les deux glandes endocrines que sont la pinéale et la pituitaire (épiphyse et hypophyse.) En fait, il existe trois Centres ou Chakra, et le troisième est simplement moins connu.

Certains Européen le nomment « Source-centre », pour des raisons qui seraient un peu longues à développer ici. Quand aux hindous, ils le nomment « Bindu », qui signifie… Point.  Un point, certes, mais pas n’importe lequel, puisqu’il représente le point d’ancrage (ou de  géolocalisation) de la conscience présumée « personnelle. »

Autrement dit, grâce à un phénomène de nature électromagnétique, la conscience se retrouve comme « liée » (« Yug », en sanskrit) à ce point névralgique du cerveau, ce qui lui donne l’impression de  percevoir le Monde à partir de cette situation géographique (plus ou moins la ligne située au niveau des yeux, et en gros.)

 

Sans la Source-centre, nous n’aurions pas l’impression d’être dans un corps ou, dans les cas les plus grossiers, d’être ce corps. Mais grâce à ce point d’ancrage électromagnétique, la conscience s’imagine « incarnée » et toutes ses perceptions semblent le lui confirmer durant toute une vie, qui n’est terrestre  que du fait que la conscience perçoit le premier Monde depuis ce point de vue géolocalisé. Les Siddha connaissaient parfaitement ce point d’ancrage permettant au Soi Divin d’éclairer, peu ou prou, la conscience mortelle, éclairée ou immortelle de l’individualité potentielle de l’homme. De même qu’ils savaient le rôle exact joué par l’Atome Germe du cœur, dans cette confection d’une Soi-Conscience individuelle, à partir d’une conscience unique.

Grand Mystère pour les uns, Beauté et Splendeur de l’Être pour d’autres. Choisissez librement !

 

Serge Baccino

 

 

Évolution et altérité

Évolution et altérité

 

Nota : Ce texte était réservé aux étudiants de la psy éso. Mais au vu des changements énergétiques qui s’en viennent et du fait que de nombreuses personnes qui ne suivent pas spécialement la psy éso se sentent changer du tout au tout, j’ai pensé que ce présent texte, qui prend des allures d’avertissement poli mais ferme, pourrait servir à un plus grand nombre. Je vous le livre donc tel qu’il a été proposé aux étudiants de la psy éso, il y a peu.

 

La psy éso est un enseignement et une philosophie de vie pratique qui servent à évoluer. Ce qui, pour certains, pourrait, à un quelconque moment donné, devenir un fait, plus une simple idée agréable lorsqu’elle vous visite de temps à autres. Mais évoluer alors que la plupart des autres ne le font pas ou même, refusent carrément de le faire, c’est être du même coup à l’origine d’une DDP (Différence de Potentiel) de plus en plus grande. DDP que les autres ressentiront bien plus facilement que vous qui serez occupés à la vivre. Vous devez comprendre (étape 1 très facile) puis admettre et ne plus y revenir (étape 2, difficile) que désormais, vous n’êtes plus et ne serez plus jamais « comme les autres. » Quelle que soit votre situation familiale ou sociale, quelle que soit votre nationalité d’origine, vous serez différents, de part votre nouvel état d’esprit, que vous le vouliez ou non, que vous l’acceptiez ou pas. Le mieux est donc d’y réfléchir mûrement et ce, dès à présent, surtout si vous débutez à peine.

 

Il ne se passera pas six mois avant que les premiers signes de changements apparaissent. Apparaissent surtout aux yeux de vos proches ! Car ce sont eux qui doivent absolument vous dire que « vous avez changé », et non pas vous qui devez vous mettre à y croire et donc, à vous illusionner à ce sujet ! Et la meilleure manière de savoir SI vous avez changé et SI ce changement est bon pour vous (authentique, vrai), c’est justement d’écouter, avec un intérêt non fin, ce que disent vos proches ! S’ils vous félicitent tous, alors vous avez un gros problème sur le bras, je vous l’assure net ! S’ils critiquent ouvertement ce que vous êtes devenus, si vous avez même la nette sensation que c’est plus fort qu’eux, qu’ils ne peuvent pas s’en empêcher de vous le faire savoir, alors vous avez remporté le Jackpot !

 

Raisonnement bizarre, illogique ou contradictoire s’il en est, penserez-vous. Et pourtant ! Si vous prenez la peine d’y réfléchir quelques minutes sans a priori, ce que vous avez, comme information, finalement, c’est que vous n’êtes plus comme avant, que vous avez changé. Ce qui prouve que quelque chose s’est passé en vous, quelque chose de si évident que même les autres s’en sont aperçu ! Reste à définir si ce changement est un « plus » ou un « moins » POUR VOUS.

Une indication vous est offerte du fait que les autres trouvent que vous avez changé « en mal » (en gros et pour simplifier.) Raison pour laquelle ils vous font à présent des reproches. Jusque là, les choses se tiennent, non ? Mais êtes-vous vraiment « pires » qu’avant ? Comment le savoir ? La réponse est évidente : si vous ne tenez pas compte des reproches que l’on vous fait sur vos changements. Et vous, comment vous sentez vous ? Mieux, même un peu ou bien plus mal encore qu’auparavant ?

 

C’est la partie la plus délicate, car souvenez-vous que lorsque vous accueillez ce genre de reproches, c’est très souvent durant votre PRP et donc, tandis que ce « mieux » ou ce « meilleur » n’est pas encore définitivement installé ! Vous êtes donc encore assez fragiles, pas très sûr d’être sur la bonne voie, etc., et, ma foi, les autres doivent nécessairement le ressentir, puisque c’est justement et comme par hasard le moment qu’ils choisissent pour attaquer bille en tête vos changements de personnalité, de comportement, etc. Quant on sait la vérité, quant on a compris l’Enjeu extraordinaire, tout parait à la fois plus simple et merveilleux. Et je dis bien « merveilleux » !

 

Pourtant, on pourrait pester et maudire en réalisant que, en quelques sortes, c’est tandis que nous pouvons encore nous casser la gueule et redevenir comme avant (plus ou moins ignorants) que nos proches, ceux qui sont censés nous apprécier ou pire encore, nous aimer (sic) vont tout faire pour nous ramener à ce train de vie qui est toujours le leur mais qui, depuis peu, n’est plus vraiment le nôtre. Ceci peut même pousser certains d’entre vous dans de noires colères, voire vous pousser à « couper les ponts » brutalement avec ces « proches » qui, tout à coup, le sont si peu, justement, « proches »…

Mais que se passe t’il, bon sang ? Qui rejette qui ou qui devrait rejeter qui, normalement ? Là n’est pas la première ni même la bonne question !

 

Il se passe que comme VOUS commencez à vraiment évoluer, vous commencez du même coup à CHANGER. Jusqu’ici, rien de bien grave, me direz-vous. Ce serait oublier un détail qui prend tout à coup les proportions d’un immeuble de trente étages ! Vous évoluez, certes, mais les autres ? Croyez-vous qu’ils évoluent aussi et en même temps que vous ? Certes pas ! La plupart refusent même de le faire. Vous allez donc et sans le vouloir, créer d’abord une fissure, puis une faille, pour terminer par un abîme vous séparant d’eux.

Et ces autres vont le sentir. Du moins vont-ils sentir non pas que « vous évoluez » mais bien que « vous cherchez à les laisser sur place, à les abandonner. » Ce sera là du moins LEUR propre interprétation de VOTRE changement qui lui, forcément, est bénéfique, puisqu’il vous permet de passer à autre chose, de penser différemment et… Enfin librement ou seul !

 

Mais puisque nous évoluons pour notre plus grand bien, pourquoi cette étape est-elle réputée si douloureuse ? Réponse : parce que les gens adorent le drame, d’une part, et qu’ils sont persuadés d’avoir BESOIN des autres, d’autres part. Que vous évoluiez n’est en rien un drame, nous sommes bien d’accord. Mais ce peut l’être pour celles et ceux incapables de vous suivre ou décidés à ne pas le faire ! Mais aucune des deux factions n’acceptera d’assumer les conséquences de leur décision (capacité à évoluer ou refus d’évoluer.) Selon la Loi en présence (Principe de Polarité), ce sera donc à vous de le faire et la tâche sera de ce fait deux fois plus ardue. Il n’y a rien « d’injuste » dans le fait d’attendre du plus fort qu’il produise l’effort le plus conséquent. Qui sinon lui pourrait le faire ? Le plus faible ? D’autant que l’effort réclamé ici se résume à réaliser deux choses assez amusantes, une fois l’aspect dramatique dépassé.

 

La première chose à réaliser, c’est que le fait d’être « rejeté » par nos semblables, par nos proches, est un signe probant, absolu que nous avons changé vraiment. Changé en bien mais… Seulement pour nous ! Non pas par égoïsme, mais du fait que vous n’êtes responsables que de vous-mêmes, pas d’autrui, quoique que cette vérité lui coûte… A lui ! Vous n’avez AUCUN effort à produire pour les autres : chacun doit produire ceux qui le concernent lui, un point c’est tout. Du coup, vos proches ne peuvent pas bénéficier de votre changement à vous. Et c’est sans doute la première fois que cela arrive dans leur vie en relation avec vous. Tout au plus, ils vont le noter, s’en plaindre puis développer des trésors d’ingénuité pour vous ramener à eux. C’est d’ailleurs la seule façon pour eux de vivre en paix, c’est-à-dire en refusant d’évoluer (comprendre « en refusant de prendre des risques. »)

 

Comprenez que le fait que les autres s’offusquent que vous deveniez plus intelligent (ou mentalement plus rapide) qu’eux, c’est plutôt bon signe ! Vous n’aurez pas à vous questionner voire à vous encourager pour savoir si vous avez vraiment « bougé » (évolué) : il vous suffira de voir et d’entendre les réactions intempestives des autres ! Mais pour cela, vous devez atteindre puis installer en vous la troisième étape d’évolution spirituelle, la plus difficile de toutes, douloureuse pour certains, qui ne réalisent même pas que c’est eux qui la rendent difficile. Cette étape se résume à ne plus chercher à vous faire admettre, apprécier ou aimer des autres. Car c’est de cette façon qu’ils vous tiennent, parce que vous tenez à eux ou, du moins, à ce qu’ils représentent pour vous ! (Il ne s’agit donc pas de véritable amour.)  Ce besoin de « faire partie de », d’être dans le coup, de faire partie de la bande, etc. et qui était si fort, dans votre jeunesse, risque désormais de se retourner contre vous et vous faire rater votre pallier évolutif actuel. Ce qui serait pour le moins dommageable pour la suite logique de votre évolution !

 

Contrairement à la légende, les gens ne rejettent pas ceux qui ne sont pas comme eux ou vivent différemment ! Que nenni ! Les gens redoutent la différence (qui est en fait la Richesse des Nations) et de peur de « ne plus être assez bien », ils se précipitent pour vous faire sentir que vous ne valez pas plus qu’eux, alors qu’en réalité, ils ont peur de rester sur place tandis que vous serez les seuls à évoluer. Du coup, le con de l’histoire n’est plus celui que l’on croit mais « ceux qui restent », c’est-à-dire tous ceux incapables de sortir du lot. Le plus burlesque, c’est qu’en rejetant les personnes différentes, les groupes font arriver ce qu’ils redoutent le plus, en somme, à savoir que quelques autres, moins nombreux et donc plus rares, soient différents d’eux ! Gag ! J’ajouterais que « heureusement pour les cons, les plus nombreux », ceux qui sont ainsi rejetés à la moindre velléité de différence, prennent peur et font tout, ensuite, pour rejoindre le groupe !  On appelle cela de la prostitution psychologique, qui n’affecte que les fondements de l’âme. La personne physique, elle, peut encore s’assoir. D’où sont incapacité à comprendre ce qu’elle vient de faire et surtout, de PERDRE. Car ensuite, bon courage pour recommencer : on vous a dans le collimateur !

 

Pour en terminer, sachez que cet état d’esprit est monstrueux, car c’est l’un des plus « efficaces » contre l’évolution humaine. A cause de lui, très peu d’hommes et de femmes parviennent à devenir des êtres dignes de ce nom (ou vraiment évolués.) Ils tombent dans le piège du « puisqu’ils sont à plusieurs à dire que je me fourvoie, c’est qu’ils doivent avoir raison… » Sans compter la force d’idéation prodigieuse qui est désormais incluse dans cette notion de « secte » ! Personne ne vous dira jamais que vous êtes radieux ou plus mûr, que vous respirez la joie de vivre : on vous dira non pas des choses à votre propos mais à celui des autres. Par exemple : « Nous ne te reconnaissons plus, tu as tellement changé… » (sous-entendu en « mal », évidemment) Autant de détails qui devraient vous mettre la puce à l’oreille, comme on dit.

Évoluer, c’est apprendre à vivre seul et non à demeurer seul ! Vivre seul signifie « pouvoir ne compter que sur soi pour vivre » et surtout, « être seulement soi-même. »

 

Serge Baccino

Drogues douces, durs effets

Drogues douces, durs effets

(Dossier – Article assez long.)

 

La psy éso est une des rares sciences mentales issues de l’Ontologie qui propose au public et surtout, à ses étudiants, une manière complète et accessible à tous, de comprendre la raison pour laquelle les drogues considérées comme « douces », paraissent si agréables et anodines  au départ, alors qu’en réalité, elles sont très dangereuses pour l’âme, bien plus que pour le corps. Du moins en ce qui concerne les effets ultérieurs ou au long terme.

Le mental humain n’est pas habitué à tenir compte de certains facteurs évolutifs, de nature psychologique et animique. Autant de sujets abstrus qui ne font pas parties de sa formation de base ou, devrions-nous dire, de sa programmation mentale de base. Il a tendance à se référer surtout au vécu, à l’expérience et donc, à la mémoire. Et il est facile de comprendre que tout ce qui est mémorisé demeure figé, cela aussi longtemps que le contenu mémoriel n’a pas été remplacé par un autre ou tant que les données enregistrées n’ont pas été réactualisées ou « remise au goût du jour. »

 

 

 

Évidemment, l’enseignement de la psy éso pousse l’analyse des faits bien plus loin. Mais nous pouvons déjà en retirer l’essentiel, afin que tous et donc chacun, puissent comprendre exactement de quoi il retourne vraiment. L’idée n’est pas de dire que « se droguer est mal » ou que cela devrait être évité à tout prix. Juger n’est pas notre fort mais constater oui. L’idée est d’expliquer ce qu’il se passe exactement lorsque nous faisons quelque chose de précis, afin que nous soyons conscients non seulement des effets probables de nos actes, mais aussi de notre degré exact de responsabilité. Agir sans conscience n’est pas irresponsable : c’est seulement risqué pour tous ! Car à moins de vivre seul, sur une île déserte ou dans une grotte profonde de l’Himalaya, nos actes ont TOUJOURS une incidence sur autrui. Cela aussi, le mental ordinaire (non réellement éclairé) a quelque difficultés à l’appréhender.

Sous le prétexte de se dire libre et de ne guère s’inquiéter des attentes d’autrui, l’intellect a vite fait de compenser les carences cognitives du mental. Pourtant, il existe une différence très nette entre ne pas se soucier de ce que les autres pensent de nous, et ne pas se soucier d’être une gène potentielle dans la vie d’autrui ! Le chemin qui mène de la première version (psychologiquement exacte et donc légitime) à la seconde version, qui frôle le je-m’en-foutisme pur et simple, est excessivement court !

 

Mais voyons ce que nous pourrions comprendre de plus, au sujet de ces fameuses « drogues douces », deux termes pourtant d’allure antinomique qui cherchent à faire croire en l’innocuité d’un produit aux effets pourtant délétères. Pour commencer, nous pourrions en toute logique nous questionner : « Comment une chose réputée néfaste, pourrait-elle trouver crédit auprès de notre jeunesse ? » Être jeune n’est pas nécessairement signe de bêtise, si ? Bien sûr que non ! Dans ce cas, les drogues du genre cannabis, devraient provoquer ou induire un effet de répulsion dès les premières tentatives pour s’adonner à la fumette. Ce qui ne semble pas être le cas. Il nous faut donc en déduire qu’au départ au moins, fumer de cette herbe qui ne sort pas de notre tondeuse à gazon, apporte nécessairement quelque chose de positif et donc, d’agréable au moins, à tous ceux qui s’y adonnent pour les premières fois. Voire ensuite mais pour un temps que nous définirons plus loin.

Certains affirment à qui est disposé à l’entendre puis à le croire, qu’ils peuvent s’arrêter de fumer quand ils le veulent. Ceci pour laisser entendre qu’il n’existe aucun risque d’accoutumance à ce genre d’activité. Ce qui est déjà follement amusant, surtout pour le mode de raisonnement de toute personne saine d’esprit et avancée dans la compréhension de la Nature humaine.

 

Quand il n’existe aucune forme d’accoutumance à une consommation quelconque, cela signifie que l’on peut cesser la consommation à volonté. Hélas, le problème est moins dans l’accoutumance que dans la raison pour laquelle une personne COMMENCE à consommer une substance quelconque, ici du cannabis et par exemple. Disserter sur la possibilité de cesser de faire quelque chose que nous sommes toujours occupé à faire, est non seulement inutile mais consiste le début d’un signe formel de mensonge à soi. Si la personne est vraiment en mesure de cesser une chose, pourquoi le mentionner ?

Surtout alors qu’elle est justement en train de produire la preuve de son incompétence à cesser une activité dont elle prétend avoir le contrôle ! Nul besoin d’être licencié en psychologie pour comprendre que l’intellect de cette personne tente de compenser une absence de volonté réelle par la présence d’une liberté toute virtuelle. Autrement dit, ça sent le Moi-Idéalisé à pleine âme ! En effet, tout le monde est capable de PENSER pouvoir faire ceci ou cela. Mais de là à produire l’acte en lui-même, il peut y avoir des milliers de kilomètres psychologiques !

 

D‘autant que si la cause à l’origine de l’habitude de se droguer est toujours présente et donc active, il est peu probable que la personne puisse en faire cesser l’effet. En psy éso, il est clairement mentionné que « cause et effet marchent toujours de pair puisque simultanées dans le temps (maintenant) et dans l’espace (dans ce mental-ci.) » En clair, cela signifie qu’il importe moins de trouver en soi la volonté de cesser la fumette, que de rendre consciente LA RAISON pour laquelle on a commencé à fumer. Si cette raison est toujours d’actualité, alors la volonté ne produira que de la souffrance, pas de véritables et sains résultats.  Pourriez-vous relire ces deux dernières phrases (en italique) et en mesurer la portée, s’il vous plaît ? Merci pour vous.

 

C‘est là que nous pouvons commencer à devenir utiles voire efficaces envers ceux qui se droguent, sont dans le déni d’accoutumance, mais aimeraient bien faire cesser cette lente mais inexorable descentes aux enfer. Pour éviter de devoir user de termes aussi piquants que déchéance morale, sociale et… Spirituelle, surtout ! Normalement, c’est ici que bondissent, griffes dehors, tous ceux qui se droguent depuis des années mais ont pourtant des prétentions spirituelles, voire se permettent de guider ceux qui, d’ici peu, seront infiniment plus vibrants qu’eux ! Tout est affaire de fréquence, de longueur d’onde ou de vibrations. A condition que vous prêtiez à ces termes interchangeables le sens que nous devrions tous leur offrir. A présent, entrons dans le vif du sujet.

 

Notre époque est formidable, n’est-ce pas ? Elle n’a jamais été aussi riche en évènements créatifs et en avancées technologiques ! Bientôt, nous téléphonerons ou regarderons la télé sur de simples plaques de verre ou de cristal ! Cela dit, force nous est de reconnaître que la vie est devenue également difficile par certains de ses autres aspects. Devrions-nous dire « stressante » ? C’est fort possible. En tous les cas, cette même vie – dont le rythme semble s’accélérer à chacune des décennies successives – nous oblige à employer nos facultés intellectuelles à outrance. Nous recevons tant d’informations différentes en une seule journée, que notre cerveau menace de surchauffer.

D’ailleurs, certains dépriment tandis que d’autres « pètent un câble », sans parler de ceux qui optent pour une action qui bien que dernière, n’en est pas moins radicale. En clair, certains ne savent plus très bien ce qu’ils doivent faire, être, aimer ou détester et s’ils doivent partir ou bien rester. En particulier chez les jeunes, le niveau de stress intellectuel est tel, qu’il finissent par s’adonner à la drogue, sous les conseils (très peu) avisés de leurs congénères.

 

Une analyse aussi partielle que rapide, pourrait en faire s’exclamer plus d’un, s’imaginant avoir trouvé la cause première de leur condition présente : « Eh bien voilà la raison pour laquelle je me drogue ! Inutile d’en faire un drame ! » Mais la cause ne se trouve pas dans le fait que l’intellect est en suractivité. La cause consiste en l’absence presque totale d’une saine et heureuse astralité ! Traduction depuis le serbo-croate : lorsque l’intellect seul est par trop sollicité, le subconscient déclenche une recherche compensatoire de PLAISIR ou, et à tout le moins, de sensations et d’émotions capables de COMPENSER l’absence de ce que les psy éso résument par le vocable « astralité. »

L’astralité est au mental ce que l’huile est au moteur à explosion (le moteur de nos voitures.) Lorsque des pièces mécaniques se retrouvent en contact puis en friction, elles ont alors besoin d’huile pour compenser la production de chaleur intense qui est due à ces frictions de métal contre métal. De même, nos processus mentaux ont besoin de PRODUIRE ce « lubrifiant » unique qui consiste en des émotions positives, agréables à vivre et quelque peu égayantes.

 

Connaissez-vous l’expression populaire prise de tête ou encore se prendre la tête ? Si oui, vous avez déjà compris la moitié du problème et donc, la moitié de sa solution ! Puisque « Tout est double » ! Lorsque notre vie devient uniquement mentale et que l’intellect est par trop sollicité, souvent (rythme) et longtemps (durée), l’intelligence de nos cellules (subconscient) nous pousse littéralement à rechercher fiévreusement une activité plaisante qui nous permettra de nous rééquilibrer. En somme, d’ajouter un peu d’huile au moteur de notre âme qui commençait sérieusement à chauffer ! Ce qui explique pourquoi certains cherchent soi-disant le réconfort dans le sexe ou… dans la drogue.

En effet, dès les premières bouffées de cannabis, par exemple, la fréquence d’une zone particulière de notre cerveau commence à changer. En clair, l’hypothalamus reçoit pour ainsi dire l’ordre de faire baisser les cycles cérébraux, de les faire descendre de Bêta en Alpha, soit de plus de quelque 25 cycles par seconde à la fréquence reposante de 12 à 9 c/s (cycles/seconde.)

 

Les ondes Bêta sont liées non seulement à une activité cérébrale élevée mais surtout, à une activité mentale dont sont absentes les émotions les plus appréciées d’un être humain ordinaire. En particulier le manque le plaisir, quelle que soit la forme sous laquelle il se manifeste. Comme la drogue a pour effet de faire baisser la fréquence cérébrale, la personne redevient ponctuellement capable d’apprécier la vie, de se détendre, de rire, de s’amuser et, en un mot, de ne plus se prendre la tête à la moindre occasion !

Énoncé de la sorte, qui n’aurait pas brusquement envie de s’en rouler un petit ? Mais attendez avant de commettre une erreur que vous pourriez amèrement regretter par la suite, notamment si vous êtes en recherche de plus de Lumière (spiritualiste.) C’est après que ça fait mal aux côtelettes, comme disent les vieux Provençaux !

 

L‘homme est ainsi fait que ce qu’il aime, il le reproduit ! Et comme ce qu’il produit, il le mémorise, par la suite, il n’a même plus besoin de vouloir ou de désirer : son subconscient le fait pour lui et à sa place. Les fameuses Mémoires, vous savez ? (Voir les autres articles qui traitent du sujet.) Or donc, puisque la cause (une vie trépidante et stressante, mentalement) continue de se manifester, l’effet, c’est-à-dire le besoin compulsif de compenser l’absence de plaisir, continue également ! Il s’agit-là de la première clef pour bien comprendre ce qui se produit vraiment dans ces histoires d’accoutumance à des produits peu recommandables.

La seconde clef apparaît d’elle même lorsque l’on comprend que le cerveau ne peut pas descendre plus bas qu’un certain seuil (entre 8 et 6 c/s) sans provoquer une perte de conscience. Ainsi et au départ, fumer détend et permet de se sentir heureux, même sans raison. Un phénomène qui, hélas, ressemble bien trop à certaines descriptions proposées par les mystiques du passé et qui correspondent à des états de conscience modifiée permettant d’explorer les trésors inexploité de l’âme humaine.

 

De là à croire que certaines drogues peuvent favoriser le développement psychique ou permettre une évolution accélérée, il n’y avait qu’un pas ! C’est d’ailleurs ce que certains n’ont pas manqué de penser puis de croire fermement, juste avant de l’enseigner à d’autres. Sans compter l’apport livresque non négligeable de certains chamanes plus ou moins défoncés et coupés de l’actualité terrestre, qui usent de ce genre d’artifice pour gagner, selon leur témoignage, « certaines régions de l’astral supérieur ». On dit que le trop est aussi néfaste que le trop peu, ce qui, en l’occurrence, est on ne peu plus exact.

Au départ, il y avait trop de productions mentales et pas assez de cette huile magique qu’est le bonheur (Ananda) ainsi que ses subsidiaires, le plaisir et la joie, pour ne compter que les plus absents de la vie trépidante et asphyxiante nos citées modernes. Ensuite, la fréquence cérébrale descendue en flèche par un procédé chimique, même si « naturel » (plantes ou champignons), permet à la personne tendue et prête à craquer, de se détendre et de savourer de nouveau la vie. Qui résisterait à cette étape enchanteresse ?

 

Mais vient la triste suite et fin, si nous pouvons le présenter ainsi. Ne pouvant descendre plus bas, en terme de fréquence cérébrale s’entend, le subconscient en déduit que puisque descendre fait remonter des choses appréciées par la conscience, alors descendre devient le but principal à atteindre ! Mais qu’est-ce qui pourrait bien descendre, à présent que le cerveau fonctionne quasiment au ralenti, offrant aux personnes concernées, ce regard coupé du monde, pour ne pas dire éteint ? L’âme étant en contact avec le corps par le biais de la double chaîne de ganglions du système nerveux grand sympathique, le subconscient commence à faire baisser, plus ou moins rapidement, la fréquence animique (de l’âme, donc) avec tous les effets dommageables que cela implique forcément et à long terme. D’où le fait que peu de drogués réalisent exactement ce qui se passe vraiment et ne s’en soucient pas plus que de leur première chemise. Il faut dire que leur fréquence Alpha améliorée, ne leur permet plus guère de s’énerver (sic) ou de prendre des décisions aussi abruptes que viriles. Du moins pour le moment.

 

Alors la fréquence de l’âme commence à baisser, ce qui a pour conséquence de faire passer la conscience de la personne du Plan Mental au Plan Astral. Dans le premier, un emploi excessif de l’intellect privait la personne de cette Eau de Vie formée par les émotions élevées et agréables à vivre. Mais une fois le niveau du Plan mental moyen atteint (en descendant), la fréquence chute rapidement dans les couches tout aussi moyennes de l’Astral. Et croyez-nous si nous vous précisons ici que ce qui peut être capté dans l’astral « moyen », est en effet… Très moyen !

A tel point qu’au bout de quelques mois à quelques années, selon le caractère et le niveau d’évolution de départ, la personne qui se drogue se croit obligée de se droguer plus souvent, cela parce qu’elle réalise confusément qu’elle n’obtient plus ce niveau d’astralisation qui lui permettait non seulement de supporter le stress immense engendré par notre vie moderne mais aussi, d’en arriver à l’apprécier ou à l’aborder sous un angle d’approche différent.

 

Et là, c’est la chute libre, d’un point de vue social mais surtout, d’un point de vue purement spirituel. La fréquence de la personne finit par atteindre le troisième sous-plan astral et ne possédant plus aucune fréquence mentale pour l’équilibrer, devient tel un petit animal capable de réactions mais plus vraiment de réflexion. C’est généralement à ce point de dégringolade humaine que la personne pressent le besoin de réagir. Hélas, si elle comprend très bien ce qu’elle doit faire (cesser de se droguer), elle se croit incapable de faire montre d’assez de force morale (ou de volonté) pour y parvenir seule ou même, accompagnée. Alors elle ment, triche et commence à chercher un moyen de justifier son état, quitte à accuser l’univers et les dieux d’en être responsables.

Mais pourquoi la personne ne peut-elle pas cesser de se droguer ? Est-ce SEULEMENT une question de volonté ou de désir de s’en sortir enfin ? Certes non ! Nous avons donné la raison première (ou cause), de son état actuel : la personne ne supporte plus la pression mentale, vous en avez souvenance ? En fait, elle ne la supportait DÉJÀ PLUS tandis que sa fréquence animique double profitait des vibrations du plan mental moyen ou juste au-dessus. Comment voulez-vous qu’elle supporte une condition qui n’a pas changée, à l’extérieur, alors qu’elle n’a plus, ou presque, la moindre trace d’énergie mentale ? D’acier contre acier à laisser se frotter les uns contre les autres, à s’échauffer et à devoir huiler ensuite ? Ah ça, de l’huile, elle en a ! Mais point de moteur en marche et susceptible de réclamer que l’on régule sa température.

Voilà, en gros et pour résumer, pourquoi les personnes qui se droguent ont tout intérêt à s’arrêter avant que ce soit la moitié même de leur âme qui se perdent dans les limbes d’une astralité aussi basse qu’improductive.

Et ensuite ? Si la personne continue de se droguer de plus belle, augmente les doses et refuse de se faire aider ? Dans ce cas, le problème s’aggrave et s’oriente vers des fréquences animiques qui favorisent la criminalité, le vol, le viol, la méchanceté gratuite, la cruauté et, enfin, la possession pure et simple par l’une des entités non-humaines qui pullulent dans les zones les plus inférieures du Grand Plan Astral. Mais ceci est une autre histoire, n’est-ce pas ?

 

Serge Baccino

 

 

 

 

 

 

 

Subjectif ? Objectif ? Que peut-on être dans un Monde d’illusion ?

Subjectif ? Objectif ? Que peut-on être dans un Monde d’illusion ?

 

L‘ésotérisme nous apprend que nous vivons tous dans un Monde d’illusion, crée en esprit et dans le Grand Mental Divin. Un Mental auquel nous avons pleinement accès ou presque, puisque nous le partageons, tous ainsi que chacun. De même que toutes ces choses qualifiées de « divines » pour les différencier de valeurs plus modestes, désignées sous le vocable rassurant « d’humaines. »

En clair, et puisqu’il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps (formes mentales complexes ou non), nous pouvons en déduire qu’il n’existe de même qu’un seul esprit et qu’une seule Force de Vie (ou pouvoir divin.) Ce qui revient à dire que nous avons tous les mêmes chances de Réaliser une profonde vérité qui, pour le moment du moins, semble être encore par trop renversante pour être accueillie, acceptée puis partagée par le plus grand nombre. En somme, bien que nous soyons théoriquement tous divins, en pratique, bien peu d’entre nous sont préparés à l’admettre et à vivre en concordance avec cette Vérité Ultime.

 

C‘est d’ailleurs cette même difficulté à admettre une vérité proprement renversante, qui crée les différence apparentes et donc, bien réelles pour nous, entre les êtres. Théoriquement, nous ne devrions pas être différents, puisque tous issus de la même Tourbe Primordiale (l’esprit) mais en pratique, bien naïf serait celui qui tenterait de nier ces mêmes différences, tant justement elles nous sont à tous bien apparentes. Il existe un abîme entre « juger » et se borner à constater les faits ou, comme déjà évoqué à deux reprises, les apparences.

À notre niveau actuel, force nous est de tenir compte non pas de la vérité mais des apparences. Ces apparences nous montrent que certains se rêvent encore faibles et bassement humains, tandis que d’autres se sont déjà éveillés, et sont donc devenus aptes à accepter le fait qu’ils font bien parti d’un Tout et en sont une part aussi insécable qu’indispensable au fonctionnement de ce même Tout. Une « part » si on considère juste l’humain, s’entend.

 

Nos doctes orientalistes du siècle dernier ont eu un mal fou à transmettre ce qui est pourtant à la fois une évidence et… Une absolue vérité. En vérité, nous sommes tous Un, c’est indéniable ! Mais n’est-il pas tout aussi évident que certains l’ignorent encore et se comportent d’une manière qui confirme ce manque de connaissance et de compréhension ? L’idée est moins de juger que de transmettre la suite logique d’une connaissance qui, en son temps, fut quelque peu bâclée, cela à cause du manque de formation et de préparation réelles de personnes animées certes de bonnes intentions, mais bien incapables de capter toutes les nuances d’une connaissance aussi profonde que le Mystère de la Vie lui-même.

Maîtriser une langue étrangère ne suffit plus, surtout lorsqu’il est question d’en saisir les plus subtiles nuances. L’instruction a des limites que l’intellect orgueilleux préfèrera toujours ignorer. Tout ce qui touche à l’ésotérisme véritable requiert le fonctionnement des deux hémisphère cérébraux. Sans l’intuition, le mental est sec et incapable d’accueillir la chaude et sensuelle humidité de la Vérité. De même que sans un esprit rationnel pour rassurer puis cadrer l’intuition, cette dernière peut se mettre très vite à divaguer.

 

Séparément, aucun de nos deux hémisphères n’est capable d’appréhender la moindre des arcanes du Tout. Mais conjointement, leurs pouvoirs d’Émission et de Réception sont quasiment illimités. Puisque « Tout est double », alors la Vérité elle-même doit posséder deux visages, deux aspect ou, plus simplement, deux polarités opposées mais divinement complémentaires. Il est dit, dans certaines traditions ésotériques : « Rien n’est plus dangereux qu’une connaissance incomplète. » L’enseignement de la psy éso ajoute :  « Si ce n’est une connaissance fausse ou faussée, dès le départ. » De nos jours, la Connaissance semble couler à flots. Nous apprenons tout d’abord que la réalité est en fait illusoire, que nous vivons dans un Monde d’illusion dans lequel tout est créé en esprit et mentalement. Puis on nous invite chaleureusement à participer à ce même Monde ! Mais pourquoi, puisqu’il est qualifié d’illusoire et qu’à présent, nous le savons ? N’est-ce pas un tantinet illogique, pour ne pas dire paradoxal ? En fait, non, pas du tout, même ! Tout cela est très logique mais décide hélas de se passer de la logique humaine !

 

La réponse ou la solution à ce paradoxe lui aussi apparent, nous est donnée par le jeu ! Lorsque nous jouons aux cartes, par exemple, ignorons-nous que nous sommes occupés à jouer ? Ignorons-nous que même si nous perdons, ce ne sera pas la fin du monde pour autant, puisque ce n’est qu’un jeu ? Et pourtant, nous réussissons à nous prendre à ce jeu, à l’aimer et à vivre des émotions qui elles, sont on ne peut plus réelles ! Si on peut comprendre l’exemple du jeu (cartes ou autres), alors on peut comprendre le Jeu de la Conscience !

Pour se produire, la conscience à besoin de « jouer » librement. Un peu comme une articulation doit être capable de « jouer » (remuer en tous sens) librement et sans aucune contrainte. Quel que soit le jeu, de société ou en plein air, tel que le foot et par exemple, quelles sont les conditions primordiales pour que le jeu en vaille la chandelle, comme on dit ? De quoi a t’on BESOIN pour s’amuser ? Nous avons besoin de deux choses en particulier.

 

Tout d’abord, nous devons « oublier » pour un temps que ce n’est qu’un jeu. Sinon, nous n’aurons pas envie de nous investir dans une chose jugée par ailleurs « illusoire » et donc futile. Ensuite, nous devons connaître ce désir de gagner ! Jouer en se moquant éperdument des résultats est une forme de tricherie bien connue de tous les yogi de pacotilles !

Être détaché des résultats est une chose, en être totalement indifférent en est une autre ! Nul ne saurait vraiment jouer et s’amuser avec un tel état d’esprit ! Dans cette forme largement dévoyée de spiritualité moderne, telle que quelques-uns tentent de la créer, il est proposé, aux infortunés « élèves », que si la vie est un jeu, alors il n’est pas important d’y participer vraiment. Voire que ce jeu-là est si moche, qu’il vaut bien mieux « regarder ailleurs » et, par exemple, du côté des anges et des dieux. Mais dans ce cas, et sachant qu’il n’y a que ça, seulement, ce jeu illusoire certes, mais aux accents si réels, à quoi bon vivre ? A quoi bon faire semblant de vivre, plus exactement ?

Une spiritualité mal comprise peut s’avérer dangereuse et ses conséquences redoutables pour l’équilibre d’une société entière. De même qu’une forme de matérialisme exacerbé, il va de soi ! Mais si nous connaissons bien les danger de la seconde version (matérialisme), nous ne comprenons pas tous ni encore les subtilités de la première version (spiritualité mal comprise et donc, mal vécue.)

 

La psy éso réclame de ses étudiants un maximum d’objectivité. Cela pourrait surprendre un intellect habitué à survoler les choses et les êtres puis à les juger comme d’autres fendent leur bois avec une hache.  En effet, si tout est illusoire, comment avoir un mental « objectif », sachant que ce mot DEVRAIT signifier : « qui est relatif aux objets » ? Ne devrait-il pas et nécessairement, fonctionner uniquement au niveau de la conscience subjective ? Pour comprendre ce non-sens apparent, il nous faut revoir notre manière de comprendre le mot « objectif », car la version que nous en avons est un tant soit peu inadéquate. Incomplète surtout, puisque l’absence d’une paire de mots, placés à la fin d’une phrase, est capable de transformer radicalement le sens de cette même phrase. Jugez plutôt en découvrant la version proposée par la psy éso : Objectif : « Relatif aux objets des sens, de perception, et non à la physicalité présumée des choses. »

En clair, cela signifie que d’être objectif consiste à tenir compte des tous les éléments en présence, y compris des formes mentales pouvant interférer dans la prise de conscience de l’actualité.

 

Selon l’enseignement de la psy éso, seuls les ésotéristes ou ceux ayant reçu une solide formation métaphysique ou ontologique, peuvent prétendre à l’objectivité véritable. Les autres ne peuvent avoir qu’un intellect qui fonctionne uniquement, ou presque, au niveau subjectif. Le terme subjectif englobe de nombreuses facultés humaines telles que la mémoire ou l’imagination, par exemple. Et il est à noter que les différents schémas comportementaux, interagissent avec ou interfèrent sur la conscience subjective. Celui qui observe un évènement quelconque, observe aussi, voire surtout, les mouvements de son propre esprit.

Ce qui, souvent, produit des réactions émotionnelles disproportionnées, par rapport à l’évènement lui-même. Ou sans lien direct. Pour nous en convaincre, exigeons d’un juge qu’il instruise un procès dans lequel le principal prévenu est son fils unique, ou qu’un chirurgien même réputé, opère à cœur ouvert son enfant âgé de cinq ans à peine. Sans commentaires !

Bien souvent, ce que nous croyons voir au-dehors et chez les autres, se trouve en vérité derrière nos yeux et donc, en nous-mêmes. Agir selon ses propre croyances est au mieux un gage de probité mentale, pas une preuve de véracité.

 

Celui qui réussit à se montrer objectif est avant tout celui qui a réussi à tourner son Regard dans la seule direction capable de l’informer sur lui-même et donc, sur l’univers et les dieux. Dixit le fronton du temple de Delphes. Celui qui se connaît, même si son degré de maîtrise personnelle laisse encore à désirer, est parfaitement informé au sujet des RISQUES encourus par l’homme qui n’est pas encore assez Mûr pour affronter la réalité en face. Notez que nous ne parlons plus ici d’actualité planétaire (ou sociale) mais de réalité ! Est réel, pour nous, tout ce que nous comprenons réellement. Le reste nous étant étranger, nous ne pouvons pas le comprendre ni même, en avoir connaissance.

C’est toute la différence entre la réalité et l’actualité. Mais notre réalité est donc sujette à caution, attendu que ce dont nous avons conscience, dépend très souvent de ce dont nous avons envie de prendre conscience ! Autant dire adieu à l’objectivité !

 

Souvent nous entendons les gens se plaindre de ne plus savoir où donner de la tête, qui croire et où aller, pour ne pas dire qui suivre, aveuglément. A croire que l’homme ne sait rien faire sans qu’on lui tienne la main ou qu’on lui indique avec précision, vers où il doit aller. Ceci est une preuve flagrante de manque d’objectivité ! Si ces personnes pouvaient un moment faire fi de leurs croyances, de leurs doutes, de leurs peurs et de leur besoin d’exister aux yeux ébahis d’admiration des autres, sans doute seraient-ils alors capables d’autant d’objectivité qu’un Maître de l’ésotérisme. Souvenez-vous : nous sommes tous égaux et identique au départ ! c’est en cours de route que les choses se gâtent pour un grand nombre d’entre nous. Ceci mérite sans doute que l’on s’y arrête, ne serait-ce que le temps de méditer sur tout ce que ce que vous venez de lire ici implique pour vous et pour l’ensemble de l’humanité.

 

Serge Baccino

 

 

 

Un rappel apparemment utile

Petit rappel de dernière minute réservé aux pisses-vinaigres du yoga et de la spiritualité vite-fait-sur-le-gaz en général

 

Note d’intro : Ceci n’est pas un vrai article et je m’en excuse auprès de mes lecteurs fidèles, ceux qui sont capables d’apprécier un partage gratuit de connaissances qui en vaut très certainement un autre. Ce qui suit ne les concerne en rien. Ce texte concerne uniquement ceux qui ont encore et toujours besoin que d’autres existent moins pour qu’eux puissent croire exister.

Je possède deux ou trois blogs, deux ou trois pages Facebook et deux forums. J’ai donc toute latitude de m’exprimer librement sur ces mêmes supports médiatiques ou sociaux. Et j’ose imaginer qu’il en va de même pour tous ceux qui ont quelque chose à dire ou à partager avec autrui. Espoir qui ne me semble pas spécialement immature ni même exagéré. Il ne me viendrait pas à l’idée d’aller lire ailleurs ce qu’il s’y raconte et de me croire en droit de rectifier, commenter ou  prétendre améliorer ce que d’autres sont parfaitement en droit de penser, de dire et d’écrire librement ! Même ou surtout si pour ma part, je ne suis pas spécialement d’accord avec eux. Qui suis-je pour ainsi critiquer, rectifier leurs dires et déposer ainsi mes propres excréments sur des supports dont ils sont seuls propriétaires ??? Quel besoin de reconnaissance faudrait-il avoir pour agir de la sorte ?

De quel droit le ferais-je ? Cela équivaudrait à affirmer aux yeux de tous que je suis un orgueilleux qui croit tout savoir ou posséder la seule et unique vérité. C’est d’ailleurs ainsi que réagissent ceux qui se trouvent hélas dans cet état déplorable de nombrilisme galopant. Ils vont affirmer à la face des autres qu’ils ne savent rien et qu’ils se proposent donc de les instruire « pour de vrai » ! Si j’agissais ainsi, et j’allais écrire  » de même « , cela ferait surtout de moi un pauvre mec sans aucune envergure culturelle et sociale. Et ne parlons même pas d’envergure spirituelle, n’est-ce pas ? Suis-je clair au moins sur ce dernier point ? C’est ce que j’espère. Depuis quinze ans ! Mais bref !

Et pourtant, malgré mes notes et autres précisions quasi vexantes pour ne pas dire mieux, qu’est-ce que je dois me farcir depuis une quinzaine d’années que je pratique le  » Ouèbeu  » ? Les déjections mentales de ceux qui s’imaginent tout connaître et tout savoir et qui se sentent compulsivement obligés de me faire savoir à quel point ils ont besoin de ceux que l’on écoute ou lit déjà, pour être lus ou écoutés eux-mêmes ! Ce qui laisse présager la vision intérieure qu’ils entretiennent à de leur valeur personnelle ! Je vais donc m’adresser directement et pour la dernière fois, à toutes ces tâches sociales qui ne savent exister librement, qu’en privant autrui de sa propre et libre existence. Par la suite, je me bornerai à placer un lien direct vers ce même article à tous ceux qui ne m’auront pas encore démontré à leur tour, qu’ils vivent un vrai marasme psychologique qu’ils aimeraient partager.

 

Vous qui lisez les autres pour comparer ce qu’ils sont avec ce que vous ne serez sans doute jamais, comprenez-bien que mes écrits ne s’adressent qu’à celles et ceux qui veulent apprendre et comprendre ! Autant dire aux personnes intelligentes et saines d’esprit qui désirent juste s’informer sur l’ésotérisme et la psychologie du même nom. Seul l’ignorant encore sain d’esprit peut apprendre, pas celui qui croit déjà tout savoir. J’accepte les questions donc, et non les affirmations. Que ceux qui sont persuadés de savoir aillent donc pêcher dans d’autres aquariums que les miens !

Est-ce trop subtil pour vous ? Alors voici plus subtil encore : je sais très bien quel genre de poissons-lunes ils cherchent à ferrer sournoisement, avec leurs signatures en forme d’hameçon avec pub professionnelle à l’appuie. De même pour tous ces nouveaux spiritualistes de pacotilles qui, après avoir inventé l’eau chaude, s’imaginent présenter une  » technique révolutionnaire  » (sic) dont seul le nom moderne est inconnu des véritables ésotéristes. Vous n’êtes pas d’accord avec ce qu’écrivent quelques-uns et tenez à tout prix à le faire savoir, d’une manière compulsive qui en dit long sur votre niveau réel d’évolution ? Pourquoi faire ? Et surtout, pourquoi chez ceux possédant déjà une audience ?

Mais est-ce vraiment une question ? A croire que personne ne vous écoute ni ne vous lit ! Sachez que de plus polis et donc, de plus coincés que moi, se passent, tout comme moi, de vos commentaires désobligeants. Vous les agacez terriblement ! C’est juste qu’au vu de la génération qui est la leur et de l’éducation qui devrait aller avec, ils ne se sentent pas de vous dire franchement ce qu’ils pensent de vous. Un problème que je n’ai pas, voyez-vous ?

Vous ne vous sentez pas encore d’accepter une autre vérité que la vôtre qui, la plupart du temps, est livresque ou de seconde main forcément ? Que voulez-vous que ça nous foute ? Sérieux ! J’en ai un peu marre de devoir effacer les commentaires pompeux ou carrément arrogants qui ne sont fait que pour montrer que  » vous savez mieux que tout le monde « . Il y a déjà une chose primordiale que vous ignorez encore : c’est l’Art de s’élever soi, sans pour autant abaisser les autres. Si vous en savez plus que les autres, grand bien vous fasse ! J’ose à peine imaginer ce que cela doit vous offrir comme paix intérieure ! Mais je préfère encore et de loin, la paix qu’il serait heureux que vous foutiez aux autres, à tous ceux qui ont le toupet de ne pas penser comme vous. Cesser de claironner votre ignorance spirituelle et on vous écoutera peut-être un jour, qui sait ? On peut rêver, non ?

Mais en attendant, gardez votre savoir pour vous ou pour vos propres supports sociaux, on ne vous a rien demandé. Votre liberté d’expression s’arrête là où commence celle des autres, qui s’expriment selon leur propre vision des faits et qui se bornent à le faire chez eux (sur leurs pages ou blogs.) Je sais très bien que ce sont surtout ceux qui ignorent les fondements même de la véritable spiritualité, qui se croient investis de la mission de reprendre les erreurs supposées des autres… Mission sans doute préférable à celle consistant à nettoyer ses propres écuries. Et ce n’est certes pas les crottes  qui doivent manquer dans les box ! Réussir sa propre vie est un Art Majeur. Aller pourrir celle des autres est réservé aux mineurs. C’est tout de même un rien soulant, après une quinzaine d’années à supporter vos frasques, de voir que ceux qui savent comptent justement parmi ceux qui ne changent pas et demeurent en l’état. Un bien triste état, en vérité. Dans le mot  » évoluer « , qu’est-ce qui vous a carrément échappé ? Savoir-vivre ou possibilité de changer ?

 

Vous êtes aigris ? On le serait à moins, du moins je le suppose, avec la vie de merde que vous devez nécessairement avoir, pour réagir de la sorte face aux connaissances d’autrui. Que tentez-vous de fuir au travers de votre (soi-disant) pratique spirituelle ? Sachez que même cela ne regarde que vous et ne peut donc intéresser que vous. Dans ce cas, pourquoi ne pas vous exprimer librement mais… Chez vous ? Hum ? On se comprend ? Cool ! Mais de toute manière, que vous compreniez ou non, quelle importance ? Puisque personne ne vous lira jamais ici ! Ni sans doute ailleurs, y compris sur vos propres supports médiatiques, d’après ce que j’ai pu comprendre à partir de votre comportement immature.

 

Note de fin. Est-ce que je crois que ce texte va  » influencer positivement  » ceux qu’il vise droit entre les deux sourcils ? Bien sur que non, voyons !  Je suis sans doute bête, mais je ne suis pas con pour autant ! Je sais que l’intelligence ne se prêche qu’aux intelligents et que, de ce fait, il ne sert finalement à rien de prêcher pour les sourds. Mais bon…

Si vous saviez comme ça fait du bien, sur le coup ! Voire ensuite !

 

Serge Baccino