Drogues douces, durs effets

Getting your Trinity Audio player ready...

Drogues douces, durs effets

(Dossier – Article assez long.)

 

La psy éso est une des rares sciences mentales issues de l’Ontologie qui propose au public et surtout, à ses étudiants, une manière complète et accessible à tous, de comprendre la raison pour laquelle les drogues considérées comme « douces », paraissent si agréables et anodines  au départ, alors qu’en réalité, elles sont très dangereuses pour l’âme, bien plus que pour le corps. Du moins en ce qui concerne les effets ultérieurs ou au long terme.

Le mental humain n’est pas habitué à tenir compte de certains facteurs évolutifs, de nature psychologique et animique. Autant de sujets abstrus qui ne font pas parties de sa formation de base ou, devrions-nous dire, de sa programmation mentale de base. Il a tendance à se référer surtout au vécu, à l’expérience et donc, à la mémoire. Et il est facile de comprendre que tout ce qui est mémorisé demeure figé, cela aussi longtemps que le contenu mémoriel n’a pas été remplacé par un autre ou tant que les données enregistrées n’ont pas été réactualisées ou « remise au goût du jour. »

 

 

 

Évidemment, l’enseignement de la psy éso pousse l’analyse des faits bien plus loin. Mais nous pouvons déjà en retirer l’essentiel, afin que tous et donc chacun, puissent comprendre exactement de quoi il retourne vraiment. L’idée n’est pas de dire que « se droguer est mal » ou que cela devrait être évité à tout prix. Juger n’est pas notre fort mais constater oui. L’idée est d’expliquer ce qu’il se passe exactement lorsque nous faisons quelque chose de précis, afin que nous soyons conscients non seulement des effets probables de nos actes, mais aussi de notre degré exact de responsabilité. Agir sans conscience n’est pas irresponsable : c’est seulement risqué pour tous ! Car à moins de vivre seul, sur une île déserte ou dans une grotte profonde de l’Himalaya, nos actes ont TOUJOURS une incidence sur autrui. Cela aussi, le mental ordinaire (non réellement éclairé) a quelque difficultés à l’appréhender.

Sous le prétexte de se dire libre et de ne guère s’inquiéter des attentes d’autrui, l’intellect a vite fait de compenser les carences cognitives du mental. Pourtant, il existe une différence très nette entre ne pas se soucier de ce que les autres pensent de nous, et ne pas se soucier d’être une gène potentielle dans la vie d’autrui ! Le chemin qui mène de la première version (psychologiquement exacte et donc légitime) à la seconde version, qui frôle le je-m’en-foutisme pur et simple, est excessivement court !

 

Mais voyons ce que nous pourrions comprendre de plus, au sujet de ces fameuses « drogues douces », deux termes pourtant d’allure antinomique qui cherchent à faire croire en l’innocuité d’un produit aux effets pourtant délétères. Pour commencer, nous pourrions en toute logique nous questionner : « Comment une chose réputée néfaste, pourrait-elle trouver crédit auprès de notre jeunesse ? » Être jeune n’est pas nécessairement signe de bêtise, si ? Bien sûr que non ! Dans ce cas, les drogues du genre cannabis, devraient provoquer ou induire un effet de répulsion dès les premières tentatives pour s’adonner à la fumette. Ce qui ne semble pas être le cas. Il nous faut donc en déduire qu’au départ au moins, fumer de cette herbe qui ne sort pas de notre tondeuse à gazon, apporte nécessairement quelque chose de positif et donc, d’agréable au moins, à tous ceux qui s’y adonnent pour les premières fois. Voire ensuite mais pour un temps que nous définirons plus loin.

Certains affirment à qui est disposé à l’entendre puis à le croire, qu’ils peuvent s’arrêter de fumer quand ils le veulent. Ceci pour laisser entendre qu’il n’existe aucun risque d’accoutumance à ce genre d’activité. Ce qui est déjà follement amusant, surtout pour le mode de raisonnement de toute personne saine d’esprit et avancée dans la compréhension de la Nature humaine.

 

Quand il n’existe aucune forme d’accoutumance à une consommation quelconque, cela signifie que l’on peut cesser la consommation à volonté. Hélas, le problème est moins dans l’accoutumance que dans la raison pour laquelle une personne COMMENCE à consommer une substance quelconque, ici du cannabis et par exemple. Disserter sur la possibilité de cesser de faire quelque chose que nous sommes toujours occupé à faire, est non seulement inutile mais consiste le début d’un signe formel de mensonge à soi. Si la personne est vraiment en mesure de cesser une chose, pourquoi le mentionner ?

Surtout alors qu’elle est justement en train de produire la preuve de son incompétence à cesser une activité dont elle prétend avoir le contrôle ! Nul besoin d’être licencié en psychologie pour comprendre que l’intellect de cette personne tente de compenser une absence de volonté réelle par la présence d’une liberté toute virtuelle. Autrement dit, ça sent le Moi-Idéalisé à pleine âme ! En effet, tout le monde est capable de PENSER pouvoir faire ceci ou cela. Mais de là à produire l’acte en lui-même, il peut y avoir des milliers de kilomètres psychologiques !

 

D‘autant que si la cause à l’origine de l’habitude de se droguer est toujours présente et donc active, il est peu probable que la personne puisse en faire cesser l’effet. En psy éso, il est clairement mentionné que « cause et effet marchent toujours de pair puisque simultanées dans le temps (maintenant) et dans l’espace (dans ce mental-ci.) » En clair, cela signifie qu’il importe moins de trouver en soi la volonté de cesser la fumette, que de rendre consciente LA RAISON pour laquelle on a commencé à fumer. Si cette raison est toujours d’actualité, alors la volonté ne produira que de la souffrance, pas de véritables et sains résultats.  Pourriez-vous relire ces deux dernières phrases (en italique) et en mesurer la portée, s’il vous plaît ? Merci pour vous.

 

C‘est là que nous pouvons commencer à devenir utiles voire efficaces envers ceux qui se droguent, sont dans le déni d’accoutumance, mais aimeraient bien faire cesser cette lente mais inexorable descentes aux enfer. Pour éviter de devoir user de termes aussi piquants que déchéance morale, sociale et… Spirituelle, surtout ! Normalement, c’est ici que bondissent, griffes dehors, tous ceux qui se droguent depuis des années mais ont pourtant des prétentions spirituelles, voire se permettent de guider ceux qui, d’ici peu, seront infiniment plus vibrants qu’eux ! Tout est affaire de fréquence, de longueur d’onde ou de vibrations. A condition que vous prêtiez à ces termes interchangeables le sens que nous devrions tous leur offrir. A présent, entrons dans le vif du sujet.

 

Notre époque est formidable, n’est-ce pas ? Elle n’a jamais été aussi riche en évènements créatifs et en avancées technologiques ! Bientôt, nous téléphonerons ou regarderons la télé sur de simples plaques de verre ou de cristal ! Cela dit, force nous est de reconnaître que la vie est devenue également difficile par certains de ses autres aspects. Devrions-nous dire « stressante » ? C’est fort possible. En tous les cas, cette même vie – dont le rythme semble s’accélérer à chacune des décennies successives – nous oblige à employer nos facultés intellectuelles à outrance. Nous recevons tant d’informations différentes en une seule journée, que notre cerveau menace de surchauffer.

D’ailleurs, certains dépriment tandis que d’autres « pètent un câble », sans parler de ceux qui optent pour une action qui bien que dernière, n’en est pas moins radicale. En clair, certains ne savent plus très bien ce qu’ils doivent faire, être, aimer ou détester et s’ils doivent partir ou bien rester. En particulier chez les jeunes, le niveau de stress intellectuel est tel, qu’il finissent par s’adonner à la drogue, sous les conseils (très peu) avisés de leurs congénères.

 

Une analyse aussi partielle que rapide, pourrait en faire s’exclamer plus d’un, s’imaginant avoir trouvé la cause première de leur condition présente : « Eh bien voilà la raison pour laquelle je me drogue ! Inutile d’en faire un drame ! » Mais la cause ne se trouve pas dans le fait que l’intellect est en suractivité. La cause consiste en l’absence presque totale d’une saine et heureuse astralité ! Traduction depuis le serbo-croate : lorsque l’intellect seul est par trop sollicité, le subconscient déclenche une recherche compensatoire de PLAISIR ou, et à tout le moins, de sensations et d’émotions capables de COMPENSER l’absence de ce que les psy éso résument par le vocable « astralité. »

L’astralité est au mental ce que l’huile est au moteur à explosion (le moteur de nos voitures.) Lorsque des pièces mécaniques se retrouvent en contact puis en friction, elles ont alors besoin d’huile pour compenser la production de chaleur intense qui est due à ces frictions de métal contre métal. De même, nos processus mentaux ont besoin de PRODUIRE ce « lubrifiant » unique qui consiste en des émotions positives, agréables à vivre et quelque peu égayantes.

 

Connaissez-vous l’expression populaire prise de tête ou encore se prendre la tête ? Si oui, vous avez déjà compris la moitié du problème et donc, la moitié de sa solution ! Puisque « Tout est double » ! Lorsque notre vie devient uniquement mentale et que l’intellect est par trop sollicité, souvent (rythme) et longtemps (durée), l’intelligence de nos cellules (subconscient) nous pousse littéralement à rechercher fiévreusement une activité plaisante qui nous permettra de nous rééquilibrer. En somme, d’ajouter un peu d’huile au moteur de notre âme qui commençait sérieusement à chauffer ! Ce qui explique pourquoi certains cherchent soi-disant le réconfort dans le sexe ou… dans la drogue.

En effet, dès les premières bouffées de cannabis, par exemple, la fréquence d’une zone particulière de notre cerveau commence à changer. En clair, l’hypothalamus reçoit pour ainsi dire l’ordre de faire baisser les cycles cérébraux, de les faire descendre de Bêta en Alpha, soit de plus de quelque 25 cycles par seconde à la fréquence reposante de 12 à 9 c/s (cycles/seconde.)

 

Les ondes Bêta sont liées non seulement à une activité cérébrale élevée mais surtout, à une activité mentale dont sont absentes les émotions les plus appréciées d’un être humain ordinaire. En particulier le manque le plaisir, quelle que soit la forme sous laquelle il se manifeste. Comme la drogue a pour effet de faire baisser la fréquence cérébrale, la personne redevient ponctuellement capable d’apprécier la vie, de se détendre, de rire, de s’amuser et, en un mot, de ne plus se prendre la tête à la moindre occasion !

Énoncé de la sorte, qui n’aurait pas brusquement envie de s’en rouler un petit ? Mais attendez avant de commettre une erreur que vous pourriez amèrement regretter par la suite, notamment si vous êtes en recherche de plus de Lumière (spiritualiste.) C’est après que ça fait mal aux côtelettes, comme disent les vieux Provençaux !

 

L‘homme est ainsi fait que ce qu’il aime, il le reproduit ! Et comme ce qu’il produit, il le mémorise, par la suite, il n’a même plus besoin de vouloir ou de désirer : son subconscient le fait pour lui et à sa place. Les fameuses Mémoires, vous savez ? (Voir les autres articles qui traitent du sujet.) Or donc, puisque la cause (une vie trépidante et stressante, mentalement) continue de se manifester, l’effet, c’est-à-dire le besoin compulsif de compenser l’absence de plaisir, continue également ! Il s’agit-là de la première clef pour bien comprendre ce qui se produit vraiment dans ces histoires d’accoutumance à des produits peu recommandables.

La seconde clef apparaît d’elle même lorsque l’on comprend que le cerveau ne peut pas descendre plus bas qu’un certain seuil (entre 8 et 6 c/s) sans provoquer une perte de conscience. Ainsi et au départ, fumer détend et permet de se sentir heureux, même sans raison. Un phénomène qui, hélas, ressemble bien trop à certaines descriptions proposées par les mystiques du passé et qui correspondent à des états de conscience modifiée permettant d’explorer les trésors inexploité de l’âme humaine.

 

De là à croire que certaines drogues peuvent favoriser le développement psychique ou permettre une évolution accélérée, il n’y avait qu’un pas ! C’est d’ailleurs ce que certains n’ont pas manqué de penser puis de croire fermement, juste avant de l’enseigner à d’autres. Sans compter l’apport livresque non négligeable de certains chamanes plus ou moins défoncés et coupés de l’actualité terrestre, qui usent de ce genre d’artifice pour gagner, selon leur témoignage, « certaines régions de l’astral supérieur ». On dit que le trop est aussi néfaste que le trop peu, ce qui, en l’occurrence, est on ne peu plus exact.

Au départ, il y avait trop de productions mentales et pas assez de cette huile magique qu’est le bonheur (Ananda) ainsi que ses subsidiaires, le plaisir et la joie, pour ne compter que les plus absents de la vie trépidante et asphyxiante nos citées modernes. Ensuite, la fréquence cérébrale descendue en flèche par un procédé chimique, même si « naturel » (plantes ou champignons), permet à la personne tendue et prête à craquer, de se détendre et de savourer de nouveau la vie. Qui résisterait à cette étape enchanteresse ?

 

Mais vient la triste suite et fin, si nous pouvons le présenter ainsi. Ne pouvant descendre plus bas, en terme de fréquence cérébrale s’entend, le subconscient en déduit que puisque descendre fait remonter des choses appréciées par la conscience, alors descendre devient le but principal à atteindre ! Mais qu’est-ce qui pourrait bien descendre, à présent que le cerveau fonctionne quasiment au ralenti, offrant aux personnes concernées, ce regard coupé du monde, pour ne pas dire éteint ? L’âme étant en contact avec le corps par le biais de la double chaîne de ganglions du système nerveux grand sympathique, le subconscient commence à faire baisser, plus ou moins rapidement, la fréquence animique (de l’âme, donc) avec tous les effets dommageables que cela implique forcément et à long terme. D’où le fait que peu de drogués réalisent exactement ce qui se passe vraiment et ne s’en soucient pas plus que de leur première chemise. Il faut dire que leur fréquence Alpha améliorée, ne leur permet plus guère de s’énerver (sic) ou de prendre des décisions aussi abruptes que viriles. Du moins pour le moment.

 

Alors la fréquence de l’âme commence à baisser, ce qui a pour conséquence de faire passer la conscience de la personne du Plan Mental au Plan Astral. Dans le premier, un emploi excessif de l’intellect privait la personne de cette Eau de Vie formée par les émotions élevées et agréables à vivre. Mais une fois le niveau du Plan mental moyen atteint (en descendant), la fréquence chute rapidement dans les couches tout aussi moyennes de l’Astral. Et croyez-nous si nous vous précisons ici que ce qui peut être capté dans l’astral « moyen », est en effet… Très moyen !

A tel point qu’au bout de quelques mois à quelques années, selon le caractère et le niveau d’évolution de départ, la personne qui se drogue se croit obligée de se droguer plus souvent, cela parce qu’elle réalise confusément qu’elle n’obtient plus ce niveau d’astralisation qui lui permettait non seulement de supporter le stress immense engendré par notre vie moderne mais aussi, d’en arriver à l’apprécier ou à l’aborder sous un angle d’approche différent.

 

Et là, c’est la chute libre, d’un point de vue social mais surtout, d’un point de vue purement spirituel. La fréquence de la personne finit par atteindre le troisième sous-plan astral et ne possédant plus aucune fréquence mentale pour l’équilibrer, devient tel un petit animal capable de réactions mais plus vraiment de réflexion. C’est généralement à ce point de dégringolade humaine que la personne pressent le besoin de réagir. Hélas, si elle comprend très bien ce qu’elle doit faire (cesser de se droguer), elle se croit incapable de faire montre d’assez de force morale (ou de volonté) pour y parvenir seule ou même, accompagnée. Alors elle ment, triche et commence à chercher un moyen de justifier son état, quitte à accuser l’univers et les dieux d’en être responsables.

Mais pourquoi la personne ne peut-elle pas cesser de se droguer ? Est-ce SEULEMENT une question de volonté ou de désir de s’en sortir enfin ? Certes non ! Nous avons donné la raison première (ou cause), de son état actuel : la personne ne supporte plus la pression mentale, vous en avez souvenance ? En fait, elle ne la supportait DÉJÀ PLUS tandis que sa fréquence animique double profitait des vibrations du plan mental moyen ou juste au-dessus. Comment voulez-vous qu’elle supporte une condition qui n’a pas changée, à l’extérieur, alors qu’elle n’a plus, ou presque, la moindre trace d’énergie mentale ? D’acier contre acier à laisser se frotter les uns contre les autres, à s’échauffer et à devoir huiler ensuite ? Ah ça, de l’huile, elle en a ! Mais point de moteur en marche et susceptible de réclamer que l’on régule sa température.

Voilà, en gros et pour résumer, pourquoi les personnes qui se droguent ont tout intérêt à s’arrêter avant que ce soit la moitié même de leur âme qui se perdent dans les limbes d’une astralité aussi basse qu’improductive.

Et ensuite ? Si la personne continue de se droguer de plus belle, augmente les doses et refuse de se faire aider ? Dans ce cas, le problème s’aggrave et s’oriente vers des fréquences animiques qui favorisent la criminalité, le vol, le viol, la méchanceté gratuite, la cruauté et, enfin, la possession pure et simple par l’une des entités non-humaines qui pullulent dans les zones les plus inférieures du Grand Plan Astral. Mais ceci est une autre histoire, n’est-ce pas ?

 

Serge Baccino