Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Les Guides de Lumière

De nombreuses choses, pas toujours intelligentes d’ailleurs, ont été dites et surtout écrites au sujet des Guides de Lumière. Hélas ! Ceux qui en ont parlé le plus était aussi ceux qui les avaient côtoyé le moins, tant il est vrai qu’il existe des personnes sensibles au principe des frites Mac Cain, même en ésotérisme ! Qu’est-ce qu’un Guide de Lumière, d’abord ? Ce nom composé semble faire allusion à des individus ou à des entités qui guideraient les êtres humains vers la Lumière, n’est-ce pas ? Mais il n’en est rien. La clef d’une juste compréhension de ces termes ce situe au niveau du mot « de » : Guide DE Lumière. Un tel être ne guide personne VERS la Lumière, car cela signifierait qu’il existe une seule forme ou qualité de lumière, la même pour tous, et qu’il convient de suivre ceux qui connaissent déjà le chemin pour y parvenir. Mais qui voudrait d’une lumière déjà conditionnée, unique, la même pour tous ? Merci de réfléchir deux secondes sur ce que propose ce dernier paragraphe avant de poursuivre, car il est assez important.

 

Il est question ici de Guide DE Lumière, et non pas de personnage susceptible de guider autrui vers une quelconque lumière prédéfinie. Le Guide de Lumière est un être (homme ou femme, incarné ou non, cela importe peu) qui possède cette faculté spirituelle de reconnaître une conscience en voie d’épanouissement. Cette conscience naissante est telle de la Lumière aux yeux de ces Guides. Ils voient qui est prêt à briller, de quel éclat et même à partir de quelle tonalité (couleur) du spectre lumineux de base, qui contient douze tonalités majeures. Et une fois cette conscience en voie d’épanouissement trouvée, le Guide aide l’individu à s’épanouir A PARTIR de sa propre Lumière intime et SELON la direction de son propre éclat. Plus prosaïquement, le Guide de Lumière ne guide pas tout le monde vers le même but mais chacun vers son propre but, indépendant et différent de celui des autres. Lorsque un Guide de Lumière voit une petite flammèche rouge s’allumer, il ne s’écrie pas : « Homme, tu dois briller en jaune, comme tes pairs ! » Il encourage simplement la petite flamme rouge à devenir un immense brasier à l’éclat du plus pur des rubis.

 

Il existe de nombreux gourous et maîtres spirituels qui guident les gens qui le désirent vers LA Lumière, vers le but qui est le leur et selon la couleur qui leur est propre à eux, et non selon celle de leurs disciples. Cette méthode n’est pas inutile, loin de là, mais elle fait perdre un temps précieux aux élèves qui, de ce fait, devront attendre des années pour devenir à leur tour des Maîtres. Et lorsqu’ils le sont devenus, ils se confectionnent leur propre voie, leur propre cheminement et y entrainent avec eux d’autres infortunés élèves ! Vous trouvez mes paroles sévères ou culottées ? Éloignées de la vérité ? Très bien, alors méditez un peu sur ce qui suit :

Ne voyons nous pas sans cesse des élèves de Maîtres devenir Maîtres ou enseignants à leur tour et instruire leurs propres élèves « en s’inspirant » de l’œuvre de leur ancien professeur ou, plus couramment, en mettant au point leur propre technique d’enseignement, très différente de celle qui leur fit (soit-disant) atteindre l’illumination ?

En clair, observez bien et vous verrez que les disciples d’un Maître enseignent TOUJOURS différemment de leur ancien professeur. C’est normal parce que chacun de nous est différent, dites-vous ? La belle affaire ! Si nous sommes tous différents, alors pourquoi employer une seule méthode d’enseignement pour tous, pourquoi rechercher une seule et même Lumière ?

Puisque nous sommes tous différents, et c’est la plus stricte vérité, alors nous devons tous, chacun à notre tour, rechercher et atteindre une Lumière qui est différente pour tous. Une Lumière qui soit la nôtre, tout simplement !

 

Imaginez un instructeur des consciences (et il en existe une tripotée) qui ayant reçu une forme de connaissance de son Maître, choisisse ensuite de l’adapter à son tempérament, puis de la retransmettre à son tour… Ne pensez-vous pas que cet Instructeur-là a loupé un chapitre important de la pédagogie animique ? (relative à la vie de l’âme, donc.) La plupart des traditions yoguiques, se réfèrent à une filiation ininterrompue de gourous (Guru, en sanskrit) qui TOUS, enseignaient DIFFÉREMMENT une tradition yoguique unique.

Tous différemment ! Comprenez-vous ce que je veux vous faire ressentir ici ? Et que signifie le mot sanskrit Guru (francisé en « Gourou »), selon vous ? Ce mot contient la racine « Gur » qui signifie « lier » (ou relier.) Le véritable Guru est celui qui relie un disciple (Chela, en sanskrit) à son propre Soi.

Non pas au Soi du Maître, mais à celui de l’élève.

Mais si le but est de relier ce disciple à son Soi intérieur, pourquoi lui réclamer ainsi de se concentrer sur son Maître, à l’extérieur ? Est-ce là quelque raccourci secret pour accéder à sa propre individualité ? J’en doute fort ! On ne peut servir deux Maîtres à la fois ni adorer deux icônes en même temps. Si le Soi est au-dedans de chacun, alors la Lumière qui brille à l’intérieur de chacun, est nécessairement différente, en couleur et en intensité, de celle de tous les autres. Partant, à quoi servirait un enseignement unique, prévu pour tous ?

A moins que cet enseignement unique conseille à chacun de faire briller en lui sa propre Lumière, et non celle d’un autre, fut-il le Christ en personne !


Ainsi, un véritable Guide de Lumière, voit une lumière différente briller en chacun et c’est à tous qu’il parle un même langage :

« Fait Grandir cette Lumière en toi et qu’elle devienne ton phare unique ! »

 

Serge Baccino

Les Grands Maîtres

La maîtrise consiste à maîtriser son propre esprit (et non celui des autres, n’est-ce pas !) Comme il n’existe aucune limite au degré de cette maîtrise (puisque les pouvoirs de l’esprit sont illimités), il n’existe pas non plus de fin au pouvoir qu’un individu peut acquérir sur lui-même, et pour son propre bénéfice. De fait, on entend parfois parler des Maîtres et des Grands Maîtres, ceci pour tenter de distinguer deux niveaux de maîtrise différents (alors qu’il en existe bien plus.) Le premier niveau général et arbitraire (les Maîtres) consiste (ou se résume) à avoir une correcte maîtrise des processus mentaux qui génèrent les divers événements vécus par une âme individuelle.

 

Le second niveau général et tout aussi arbitraire (Grands Maîtres) se réfère quant à lui à une maîtrise plus étendue (ou plus générale), qui inclut le pouvoir sur les formes matérielles les plus denses. Généralement, les Grands Maîtres ne se manifestent pas sur le plan matériel, par le biais d’un corps de chair : ils vivent en pleine liberté de conscience et d’acte, sur des niveaux de réalité impossible à imaginer (et à décrire), pour une personnalité physique ordinaire.

 

Mahachoan2On dit « qui se ressemble s’assemble » : nous ne saurions trop conseiller à ceux qui croient dur comme fer en l’existence de ces Grands Maîtres, de ne pas trop chercher à les contacter ! Cela évitera à certains d’amères désillusions ou quelque vexante déduction, inutiles par ailleurs !

 

Il suffit de se rendre compte qu’il est humain, quand on est un adulte, de préférer la fréquentation d’autres adultes et d’éviter de ne se retrouver qu’avec des enfants durant de longues périodes, tout en les aimant beaucoup, ce qui n’est en rien incompatible.  Une fois un peu choqué, pour la forme et toute forme séduisante d’hypocrisie mise de côté, nous serons tous d’accord sur ce point. Eh bien, en ce qui concerne les Grands Maîtres, eux aussi font pareil : ils nous aiment aussi beaucoup, comme nous les enfants !

 

Serge Baccino

La Clairaudience, c’est quoi ?

ClairaudienceLa Clairaudience n’est pas la faculté « d’entendre » ce qui demeure inaudible aux oreilles des autres. Ce qui est inaudible est… inaudible, pour tous ! Si les tympans et les nerfs auditifs ne sont pas concernés par la Clairaudience, alors il ne s’agit pas de sonorités perçues mais de vibrations spirituelles qui sont captées par quelque chose qui n’a plus rien à voir avec le sens objectif de l’ouïe et les centres nerveux qui s’y rapportent. C’est un centre psychique qui se situe au niveau de l’hypothalamus, dans le cerveau et sous le troisième ventricule, qui se charge de transformer les hautes vibrations de l’âme en une chose que la conscience objective (et l’intellect) puisse concevoir et comprendre. L’esprit forme des pensées et ces dernières vibrent sur une fréquence qui leur est propre. Bien qu’il ne soit pas possible d’entendre une pensée, il est tout à fait envisageable de s’entendre avec une pensée, c’est-à-dire de synchroniser le mental avec une fréquence spirituelle précise.

C’est cela « capter les phénomènes psychiques. »

 

syntonisationEn clair, si nos propres pensées se syntonisent avec des états d’esprit différents mais complémentaires, il devient possible de capter des formes-pensées qui se proposent à nous sous la forme objective la plus pratique. De fait, voir, entendre, toucher, goûter et sentir ce qui est  invisible, se résume à transformer de simples vibrations spirituelles en des sensations ou des modes de perceptions qui soient intelligibles pour le mental humain. Mais aucune de ces perceptions, nous le répétons, ne concerne vraiment la vue, l’ouïe, le toucher, etc.

L’esprit n’est rien (neti, neti, en sanskrit), mais il peut prendre toutes les formes possibles et imaginables. Selon la fréquence qu’il adopte tandis qu’il produit l’une quelconque de ces formes mentales, le résultat pourra être vu, entendu, touché, senti ou goûté, parce que la conscience humaine a besoin de tels supports mentaux pour prendre conscience de la diversité des choses produite par un seul et même esprit pour tous.

 

Serge Baccino

La Grande Fraternité Blanche

GFBSelon certaines traditions ésotériques, cette Grande Fraternité Blanche est formée par tous les individus qui poursuivent un but commun : l’évolution de l’âme humaine. On pourrait dire que la G.F.B. compte dans ses rangs des Maîtres ainsi que des individualités qui tendent à le devenir. Le terme Fraternité indique l’état d’esprit général qui préside à cette organisation informelle.

Il serait souhaitable que l’homme réalise un jour que les autres individus peuvent devenir ses amis, et qu’il existe déjà des âmes libres et spirituellement épanouies, qui n’ont plus dans l’esprit et dans le cœur la moindre volonté et le moindre désir de pouvoir sur autrui. Certes, à notre époque, le mot fraternité peut prêter à sourire mais il est possible de remplacer avantageusement la notion de fraternité par celle, plus sobre, de camaraderie ou d’amitié. Tout simplement. Mais en sommes-nous encore capables ?

A vous de voir puis de répondre vous-mêmes et pour vous-mêmes.

 

Serge Baccino

Le Tantra de la joie

Shiva2Il m’a semblé utile et d’actualité de vous parler ici et plus longuement que d’habitude (et en d’autres termes, plus accessibles à tous) du véritable Tantrisme, tel que l’entendent les psychologues ésotéristes. Lorsqu’on prononce le mot « Tantrisme », en présence de certaines personnes, les sourires apparaissent et les allusions plus ou moins grasses fusent. En effet, chez la plupart, ce terme se rapporte uniquement au fait de « sexer » dans toutes les positions et le plus souvent possible, cela dans l’espoir immature d’atteindre à un quelconque éveil spirituel par ce biais. Le sexe est un outil, certes, et pas uniquement un outil qui a pour but de se procurer du plaisir et d’en procurer aux autres. Mais qu’est-ce que le plaisir, au fait ? Voici une définition qui ne manquera pas d’étonner, voire de séduire la plupart de mes lecteurs  :

« Le plaisir est le résultat naturel de la libre circulation de la force vitale le long des circuits énergétique du corps psychique. »

A l’inverse, la souffrance (physique et morale) provient de blocages ponctuels se situant le long de ces mêmes circuits (Nadi.) C’est parce que la Force de Vie tente de faire sauter ces blocages et que ces derniers résistent, qu’il y a production de douleur et de souffrance, issue de la résistance à l’effort de vie.

 

Nadi5Voici un exemple concret de blocage psycho-énergétique, c’est-à-dire de masses d’énergie vitale morbides qui se positionnent sur un axe d’un quelconque circuit énergétique ou « Nadi » (en sanskrit) et qui fait obstacle à la libre circulation de l’énergie vitale, produisant, du même coup, une souffrance psychologique (d’où le terme un peu technique de blocage « psycho-énergétique ») Imaginez un blocage qui se présenterait, à la vue psychique, comme un « amas d’énergie morbide », une sorte de brouillard grisâtre et lourd, positionné autour d’une zone du corps, disons dans la région du poignet gauche, puis encore un autre blocage, identique en tous points, situé quand à lui, dans la région du coude gauche, et enfin, un troisième au niveau de l’épaule gauche…

Diagnostic psychologique

Nous sommes là en présence d’une personne qui a du mal à se donner quelque chose de précis à elle-même (le « quoi », on le sait en trouvant d’autres Tampons d’Énergie Stagnante et morbide plus loin ou ailleurs sur le corps.) Supposons qu’un Tantrika confirmé touche ces trois zones d’une certain façon qui ressemble un peu à des sortes de « caresses aimantes » (si je puis dire) ou de frictions rotatives très particulières. Que va-t-il se passer ? Sous l’apport de l’énergie du Tantrika, le Tampon d’Énergie Stagnante (T.E.S.) va être chamboulée, remuée et, en clair, va se remettre en mouvement.

Par le mouvement très précis appliqué à ces zones (poignets, coudes, épaule, dans notre exemple), cette même énergie, qui ne stagne déjà plus, va être canalisée le long d’un Nadi (circuit énergétique comme ceux de l’acupuncture) et s’évacuer du corps psychique ou âme.

 

Selon le degré de condensation de cette énergie morbide formant le « T.E.S. » (appelé parfois « lourdeur »), l’effet pourra être spectaculaire pour la personne traitée. Si c’est juste un blocage ponctuel et vieux seulement de quelques mois, l’effet sera positif et agréable, certes, mais peu impressionnant, cela va de soi. Il faut savoir qu’il existe plusieurs points clefs dans le corps psychique et que chacun est en relation avec des glandes endocrines (la thyroïde pour l’exemple du bras gauche cité) des Chakra mineurs, moyens et majeurs (le Laryngé dans l’exemple) et qu’il n’est pas nécessaire de connaître tous les circuits par cœur, attendu que c’est le « T.E.S. » (blocage) qui est à l’origine de l’arrêt de la circulation vitale, et non le circuit en lui-même qui est normalement ouvert et efficient.

Pour résumer 

Le Tantrisme s’occupe de remettre en mouvement des énergies stagnantes afin de redonner le dynamisme dont notre âme a besoin pour s’épanouir et être heureuse par le biais du sentiment de plaisir (Éros.)

Voilà un premier jet, c’est la partie la plus « technique » mais il faut la comprendre si on veut pousser plus avant ce genre d’étude. Ce sujet n’a jamais (à ma connaissance) était expliqué d’une manière aussi simple, moderne et aérée, j’espère que vous apprécierez l’effort que j’ai du faire pour transcrire des termes sanskrit, des concepts orientaux et le fait de zapper toute une tradition orientale qui ne sert pas à mieux comprendre mais plutôt à rendre bien plus confus ce qui est aisé et simple… Comme la vie.

 

Serge Baccino

L’Etat d’esprit du Lion

Lion2Les psychologues ésotéristes sont sans doute les seuls -ou peu s’en faut- à faire allusion à ce qu’ils appellent « l’État d’esprit du Lion. » En pratique, à quoi correspond cette expression et comment cet état d’esprit peut-il être rendu manifeste à notre époque ? Répondons tout d’abord à la première question et nous pourrons constater qu’il devient ensuite inutile de devoir répondre à la seconde. Il est inutile d’expliquer en détail le symbolisme du Lion associé à l’état d’esprit humain. A moins qu’il soit utile d’expliquer par quel autre animal est symbolisé l’état d’esprit usuel des êtres humains de notre époque ? En supposant que ce soit effectivement le cas, disons, pour donner une indication « subtile » au lecteur, qu’il est surtout question de « bêler de concert » avec tous les autres personnes « bien pensantes. »

Écoutez donc avec plus d’attention toutes ces personnes qui se plaignent sans cesse de leur sort, de cette misère morale qui consiste en l’essentiel de leur vécu journalier. Qu’est-ce qui les agace tant ? Quel est le véritable problème ? D’être obligés de faire ceci plutôt que cela ? Mais sont-ils réellement « obligés » de faire ce qu’ils font et qui les fait râler ainsi ? Si vous leur posez la question, vous apprendrez que, selon eux, ils n’ont pas le choix. C’est du moins ce qu’ils pensent et c’est du même coup, ce qu’ils vivent.

Nous vivons toujours le contenu formel de nos pensées; nous devenons ce que nous pensons le plus souvent (rythme) et le plus longtemps (durée.)

Il s’agit là d’une Loi incontournable du fonctionnement de l’esprit.

 

Pensez une chose morbide ou destructrice et vous sentirez l’aiguillon de cette même pensée. Ceux qui pensent devoir répondre aux attentes des autres ou qui ont à cœur de ne pas les énerver, sont ceux qui sentent ne pas avoir le choix. Et comme c’est vrai qu’ils sentent cela, c’est aussi cela qu’ils vivent. Mais il en arrivent alors à confondre deux niveaux de vérité très différents. Ce qu’ils sentent est bien réel, car on ne peut pas avoir conscience d’une chose et la ressentir si elle n’existe pas au moins pour nous et en esprit (logique.) Mais c’est le ressenti lui-même qui est réel, pas ce que contient ou prétend ce ressenti !

Vous captez la nuance ?

Par exemple, vous pouvez avoir peur de mourir et sentir une peur bien réelle liée à cette seule pensée. Mais dans ce cas comme dans tous les autres, c’est ce sentiment de peur qui est réel, pas le fait que vous allez mourir nécessairement. Comprenez vous l’idée et sa Loi mentale sous-jacentes, malgré leur subtilité ? Espérons le !

A longueur de vie, nos contemporains s’imaginent devoir répondre aux attentes des uns et des autres et comme ce n’est que bien rarement ce qu’ils désirent eux-mêmes, ils se sentent confus et privés de leurs droits les plus légitimes. Pourtant, il ne s’agit bien souvent que d’un scénario qu’ils élaborent dans leur esprit et de leur propre volonté. Leur degré parfois affolant de lâcheté spirituelle provient surtout du fait qu’ils s’imaginent ne pas pouvoir « échapper à leurs devoirs. » Devoirs qui, soit dit en passant, sont présentés comme tels par les autres, surtout ceux qui ont le plus intérêt à ce qu’un tel sentiment programmé soit bien présent dans le cœur de ceux qu’ils désirent manipuler comme de véritables marionnettes ! Et « ça marche« , en effet, mais seulement grâce à leurs victimes qui participent à cette auto-trahison sans toutefois le réaliser.

 

 

 

esprit-de-famille-2005Nous connaissons tous ces repas de famille quasi obligatoires qui n’en finissent plus et durant lesquels il est de bon ton de sourire hypocritement à des personnages attristants qui sont susceptibles, au mieux, de nous faire mourir d’ennui. De même que nous connaissons ces pipelettes dont le passe-temps favori consiste à arrêter tous ceux qu’elles connaissent dans la rue et qui plantées au milieu de la chaussée, s’ingénient à soûler leurs victimes de leurs propos incohérents et ne lâchent leur proie que lorsqu’elles ont débité toutes leurs sornettes.

Alors voici ma question :

« Pourquoi acceptez-vous de vous joindre à ces repas de famille, d’y rester quand ils vous soûlent et qu’est-ce qui vous oblige à supporter les pipelettes rurales ?« 

Vous sentez-vous obligés ? Allez-vous culpabiliser ou vous sentir moche si on vous reproche de ne penser qu’à vous et d’ignorer la sensibilité d’autrui, par exemple ? Où se situe ce pouvoir qui vous manipule ? Au-dehors chez les autres ou au cœur même de votre propre ressenti ? Et ce ressenti, provient-ils de ce que pensent et disent les autres à votre sujet ou de vos pensées concernant « qui vous devriez être » selon votre tyran intime ?

Comprenez cette vérité grandiose :

Ce que vous ressentez provient de ce que vous pensez !

 

peur4Les autres ne font que vous pousser du côté où vous penchiez déjà, pour l’exprimer au plus simple. Ce pouvoir que certains redoutent ou convoitent tant, n’est jamais à l’extérieur et chez les autres. Ces autres ne sont « forts » que parce que vous êtes faible. Mais vous saviez déjà ces choses, n’est-ce pas ? Pourtant – et vous pouvez me croire – ces autres que vous craignez tant, sont peut-être encore plus dépendants que vous car voici :

Sans votre faiblesse avérée, ils ne pourrait plus compter sur leur force supposée.

En somme, ils sont désormais tributaires de vos propres efforts en vu de répondre à leurs attentes frustrées. Ils peuvent ensuite et grâce à vous, se faire croire qu’ils sont forts et vous le faire croire ensuite, ne vous laissant que le rôle du faible et du démuni, alors que ce sont eux qui le sont bien plus que vous. Diriez-vous d’un mouton apeuré qu’il est fort, courageux et combatif ? Non, n’est-ce pas ?

Auriez-vous peur que de ses crocs acérés, ce même mouton puisse vous arracher l’âme ? (Quel grand poète périra avec moi !)

Dans l’une de ses paraboles, Le Maître de Galilée (Jésus, ou Sananda, pour les intimes) explique que ceux qui sont des lions sur Terre sont des agneaux dans le Royaume de son Père… Et vice versa.

Pourquoi ne seriez-vous pas un Lion sur terre etDès aujourd’hui ?

 

Que craignez-vous ? Que risquez-vous vraiment ? Mis à part de perdre « la confiance et l’amour » (sic) de ceux qui vous abusent et vous considèrent comme leur jouet ? Craindriez-vous de ne plus pouvoir ensuite assister à ces repas de famille où chacun fait semblant d’écouter les autres et baille de concert ? Ce parent, ce conjoint, ce frère et cet ami qui prétendent vous aimer et agir pour votre bien ou dans votre intérêt mais qui, en vérité, ne se soucient que de leur petit ego de merde (en Français dans le texte) et comptent sur vous pour briller à vos dépens tandis que se ternissent vos propres couleurs, vont-ils cruellement vous manquer lorsqu’ils vous feront ce cadeau inespéré de ne plus vous bouffer l’âme et de se rabattre sur d’autres victimes auto-désignées ?

Essayez de vous remémorer les techniques perfides mais Ô, combien efficaces, employées par ceux et celles qui prétendent vous aimer mais qui ne font que s’aimer à travers vous… Essayez de percer à jour leurs méthodes pour vous faire peur, vous intimider, vous culpabiliser ou vous forcer la main dans certains domaines… Réagissez, nom de Soi !

 

Peur des autresSoyez enfin honnêtes envers vous-mêmes : Comment pourriez-vous accomplir des choses naturelles et saines tandis que vous SENTEZ ce malaise poindre à l’horizon de votre âme ? Ne sentez-vous pas que vous vous trahissez, que c’est votre main qui tiens ce poignard qui vous transperce un peu plus chaque jour ? Les autres, à l’extérieur, ne sont que les révélateurs de votre faiblesse intime, de votre incapacité à ne dépendre que de vous. Car là est le nœud du problème : la dépendance affective, ce terrible fléau qui terrasse actuellement l’humanité.

Essayez de répondre d’une manière sincère à cette question : Comment pouvez-vous encore faire semblant de ne pas être écœurés par votre propre comportement ? Comment faites-vous pour vous regarder en face dans une glace ? Si tant est que vous puissiez le faire encore…
Ce ne sont là que des figures de style, et vous le savez fort bien.

Mais si vous sentez de l’agressivité dans ces quelques lignes, remontez depuis cette page jusqu’en direction de vos yeux, puis passez derrière eux et vous serez face à face avec le véritable démon, tapis au creux des zones d’ombres, que votre volonté de vous cacher la vérité engendre dans votre propre esprit. En lisant mes propos, dans cet article, vous ne sentez pas d’après ce que vous lisez mais d’après ce que vous pensez de vous-mêmes sans toujours en être conscient.

Vous savez mieux que quiconque que vous n’avez pas le courage de tenir tête à vos démons intimes (peurs, doutes,etc.) et que le véritable tyran n’est pas cet homme ou cette femme qui semble si bien vous connaître et vous conduire par le bout du nez ! L’ennemi est intérieur. Il l’a toujours été et le sera toujours !

Vous n’avez même plus besoin de feindre de le connaître, car c’est déjà chose faite et depuis bien longtemps. D’ailleurs, vous n’avez plus envie de le connaître et encore moins de reconnaître la vérité, la vraie vérité, celle qui vous terrorise tant, même après toutes ces années.

 

A présent vous pouvez comprendre pourquoi l’enseignement des psychologues ésotéristes et réputé n’être réservé qu’à une élite (ben tiens !) Tout comme vous pouvez comprendre pourquoi les mystiques, passés maîtres surtout dans l’art de s’abuser eux-mêmes et dont leur successeurs, de nos jours, suintent littéralement d’hypocrisie, ont toujours affirmé que cet enseignement sentait le souffre et pouvait mener l’homme à sa perte. Tout en claironnant que se connaître soi-même revient à connaître l’univers et les dieux ! Mais pas les démons, notez bien au passage ! Voici une question perfide en diable : Que pourrait bien perdre celui qui est prisonnier des convenances sociales et qui ne possède plus rien qui ne soit à son nom, mis à part sa condition de prisonnier et la pauvreté de ses processus mentaux ?

Vous sentez-vous libre, heureux, joyeux et en paix ? S’il vous plaît, ne répondez pas, car nous ne souhaitons pas vous aider à vous trahir plus encore ! Si vous étiez déjà riches de ces états d’êtres, vous auriez conscience surtout de ces mêmes état d’êtres et ne vous plaindriez que très ponctuellement et jamais à tort. Mais vous vous plaignez souvent et, rassurez-vous : Vous avez tout à fait raison de le faire ! Vous avez raison, car vous ne faites que répondre à ce sentiment permanent d’insatisfaction qui vous habite ou qui, plus exactement, encombre l’essentiel de votre espace-cœur.

 

voir2Vous sentez que quelque chose ne va pas ou ne va plus et vous avez raison. Mais ce qui ne va pas ou ne va plus ne doit pas orienter votre attention vers l’extérieur et les autres, car la cause et l’effet se manifestent au même endroit : en vous. Le dehors et les autres ne vous donnent que « la température moyenne » de vos processus mentaux ponctuels. Ce que vous SENTEZ et qui est VRAI provient de votre façon de penser et de vivre, pas du dehors ou des autres. Votre vérité actuelle consiste donc à ce que vous sentez vraiment, en vous, mais pas forcément à ce qui existe en fait, en dehors de vous.

Maintenant vous devriez être capables de comprendre ce qu’est cet « état d’esprit du Lion » ! Lorsque vous en aurez véritablement envie, c’est-à-dire lorsque vous ne vous supporterez plus du tout « en l’état« , vous pourrez alors trouver en vous des ressources insoupçonnées qui vous donneront la possibilité de vous libérer vraiment. Non pas de vous libérer de l’emprise psychologique d’un parent, d’un conjoint, d’un patron ou même d’un ami mais de ce véritable tyran intime qui est votre propre esprit !
Du moins ce tyran se résume-t-il à des formes mentales aussi invariables qu’inadaptées qui vous privent de bonheur et de liberté.

Cessez d’être robotisé !

 

les autresNe vous souciez pas des autres, car ils sont aussi peu libres que vous ! Ils sont même DÉPENDANTS de vos propres réactions pour être capables de jouer tour-à-tour le rôle du bourreau ou de la victime, bien plus prisé il est vrai. Souciez-vous plutôt de vos démons intimes, à savoir de vos croyances, de vos peurs, de vos besoins inavoués (voire inavouables) et, surtout, de votre immense dépendance à autrui. Mais n’allez pas croire ici que je vous conseille de ruer dans les brancards à tout bout de champs ! Il est inutile de vous révolter, de vous montrer hautain, agressif ou injuste envers vos proches, parents ou enfants. Vous n’avez pas à montrer les dents ou à hausser le ton dans l’espoir de mieux vous faire entendre; vous devez juste commencer à vous exprimer vraiment. A VOUS exprimez VOUS, distinctement et… Sans doute pour la première fois de votre vie !

Observez un Lion lorsqu’il est paisiblement allongé… Notez son port de tête altier, sa mine détendue et la force tranquille qui se dégage de tout son être… Le voyez-vous grogner ou s’agiter comme vous le faites vous-mêmes quand Lionvous avez vraiment à cœur de vous faire entendre ? La violence comme la colère sont les armes favorites des faibles et de ceux qui n’ont aucune conscience de leur véritable valeur. Soyez fort ! N’essayez pas de l’être ni même de tenter de convaincre l’autre de votre force présumée; vous ne feriez que lui démontrer que vous êtes aussi apeuré et paumé que ne le sont tous ceux qui agissent de la même manière.

Fiez-vous à votre propre ressenti !

Vous ne ferez rien de plus ou de moins que ce que font ceux et celles qui réclament de vous plus de temps, d’attention ou même d’amour. De ce temps, de cette attention et de cet amour que vous ne songez même plus à vous accorder à vous-mêmes, soit dit en passant, voire en blessant.

Faites comme tous ceux qui réclament de vous plus de choses : soyez égoïste et pensez en premier à vous !

N’est-ce pas ce qu’ils font eux-mêmes, ces autres, en attendant de vous que vous leur accordiez ce qu’ils se refusent à eux-mêmes ? Rendez-leur service : obligez-les à se fournir eux-mêmes ce temps, cette attention ou cet amour qu’ils vous réclament.

 

Lion3Soyez un Lion parmi les moutons mais évitez toutefois de les effrayer inutilement, que ce soit par vos grognements ou par votre allure : ce ne sont que des moutons, détendez-vous donc un peu ! Je suis persuadé que ce sujet réveillera quelques unes des émotions enfouies puis oubliées chez certains de mes lecteurs. N’hésitez donc pas à vous manifester, à questionner, à participer d’une manière ou d’une autre.

Mais de grâce, évitez de me servir des platitudes ou ces lieux communs qui sentent le réchauffé !

Le monde de la spiritualité est devenu un repère de brigands et une foire d’empoigne dans laquelle chacun se croit original en réagissant… comme tous les autres ! Ne parlez pas des autres; osez parler de celui ou de celle qui vous terrorise le plus, à savoir vous-même.

Je sais déjà ce que pensent ceux qui ont passé leur vie à étudier la spiritualité afin de ne pas avoir à s’étudier eux-mêmes. Et leur avis m’indiffère désormais. Ceux-là forment le troupeau des « bien pensant« , des « bien luisants » et des « bien propres sur eux. » Pour ceux-là, tout ce qui n’est pas marqué dans les livres se résume au mieux à des mensonges. Ce genre de propos virils et francs leur paraît toujours déplacés pour ne pas dire provocateurs. Ce qui les plonge dans une rage guère compatible avec leurs prétentions spirituelles.

Et des prétentions, croyez-moi, ils en ont !

 

avisJe le redis ici : Leur avis m’indiffère et n’est ni requis ni même même souhaitable, car comme les moutons, ils ne partagent qu’un même état d’esprit et ne savent que bêler de concert. Sur ce blog « Vivre Livres!« , je n’écris pas pour les moutons mais seulement pour les Lions. Essayez de conserver cette notion à l’esprit en commentant si d’aventure vous le faites (sur Facebook seulement.) C’est à ces derniers à la crinière fauve, que s’adressent ce genre de propos. Et c’est leur seul avis qui est espéré et honoré par avance.

Bien cordialement à tous les lions.

 

Serge Baccino