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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Cessez donc de vous faire avoir

Cessez donc de vous faire avoir !

 

Vous est-il déjà arrivé de vous faire baratiner, de vous laissez avoir, comme on dit vulgairement ? Si vous invoquez vos souvenirs à ce sujet, vous constaterez toujours le même phénomène : d’abord vous vous laissez abuser puis, seulement ensuite, vous réaliser ce qui vient de se produire. Ce n’est jamais simultané, en somme. Lorsque vous vous faites avoir, c’est toujours parce que la prise de conscience succède à l’acte. Les deux conditions mentales ne sont jamais simultanées. OK, mais pourquoi ? Déjà, parce que vous ne pouvez pas penser et être conscient en même temps ! Lorsque nous pensons, notre conscience se résume au contenu formel de la pensée.

 

Autrement dit, le niveau de conscience correspond parfaitement à celui permit par les processus mentaux en cours. Ce n’est que lorsque les processus mentaux cessent, que la conscience peut alors prendre le relais. Mais les deux, pensées et conscience ne peuvent pas se manifester en même temps. Vous pourriez commettre dès lors une erreur assez grossière, bien plus grave que le simple fait de vous faire avoir, comme on dit. Erreur consistant à vouloir comprendre, d’un point de vue purement humain, comment et pourquoi vous vous êtes fait ainsi avoir. En présentant le problème en partant de la prémisse négative au possible que l’on a abusé de vous, de votre mental, de votre intelligence, même, vous risquez seulement d’arriver à de très désagréables conclusions.

 

Conclusions qui, en plus d’être désagréables, seront tout à fait fausses ! En effet, quel pourraient bien être vos conclusions, partant de la prémisse risquée que vous vous faites souvent avoir ? Une des plus accessibles, à ce niveau de conscience, est par exemple, que vous êtes trop « naïf », comme on dit. Et qu’est-ce que la naïveté, en fin de compte ? Selon nos actuels critères de jugement, quelqu’un de naïf est quelqu’un qui croit très facilement tout ce qu’on lui dit. Ensuite, vous allez essayer de comprendre qu’est-ce qui pousse une personne telle que vous à tout prendre « pour argent comptant », à tout « gober », comme disent certains ? Et en conclusion disons « logique » de cette prémisse que vous êtes naïf, vous allez en déduire que cette naïveté vous rend incapable de juger sainement, vous endort ou pire, vous transforme en un idiot véritable.

Et cela parce que vous êtes partis de vous, en fait ! Et d’où auriez-vous pu partir, sinon de vous, puisque c’est vous qui vous êtes fait avoir ? Pour le comprendre, vous devrez toujours vous souvenir de ces deux sentences pourtant bien connues : la première qui énonce que « Tout est double », toujours ! Et la seconde qui ajoute « Qu’il ne vous arrive jamais rien à vous » !

 

A présent, présentons l’idée sous un autre angle. Que s’est-il passé au juste ? Nous avions d’un côté vous, qui avez foi en la vie, voire en les autres, qui êtes positif et qui savez que tout s’arrange toujours pour votre seul bénéfice. En clair, de votre côté, nous avons un véritable initié, confiant en cet univers duquel il fait partie intégrante. D’un autre côté, nous avions une personnalité en souffrance qui s’imagine toujours qu’il n’y a pas assez de bonnes choses dans son petit univers mesquin qui se résume à sa façon médiocre de penser et donc, de ressentir et de vivre.

Pour une telle personne, pour obtenir une chose, un autre doit la perdre, car il n’y a pas assez pour tout le monde, voyez-vous ? En lui, point de générosité, de confiance en l’humanité ou même en Dieu. Cette personne croit fermement que si elle ne vole pas à autrui ce qu’elle convoite, jamais cet autrui ne partagera quoi que ce soit avec elle. Il lui faut donc, tromper, trahir et, en un mot, manipuler autrui afin d’obtenir ce qui lui paraît nécessaire à sa survie.

 

Mais comme il s’agit d’un état d’esprit invariable, quoique puisse posséder ou voler cette personne, elle continuera de se croire « en manque. » A présent, amusons-nous à comparer ces deux états d’esprit opposés et, hélas, complémentaires, et posons-nous cette judicieuse question : Lequel de ces deux état d’esprit est le plus enviable ? Montrons-nous plus radical encore en ajoutant cette seconde question : Attendu que la vie humaine incarnée est courte mais que l’âme peut vivre éternellement dans l’état d’esprit qui est actuellement le sien, lequel de ces deux états d’esprit j’ai envie de vivre, durant des millénaires, de l’Autre Côté du Voile ?

Que nous apprend cette courte démonstration ? En premier, que nous commettons l’erreur de confondre des qualités spirituelles très rares avec un quelconque défaut, voire une tare purement humaine. En second elle nous explique l’origine de notre erreur de base : nous partons de nous au lieu de partir du contexte, c’est-à-dire de l’extérieur et des autres.

Pourquoi auriez-vous honte d’être plus évolués que la moyenne ? La honte ne devrait-elle pas être du côté de celui qui vit dans un état de misère morale telle, qu’il se sent obligé de tromper son prochain dès qu’il s’imagine le voir ? Mais que voit-il en fait, si ce n’est une excuse extérieure pour cautionner tout ce qui se trouve déjà dans sa petite tête ? Aimeriez-vous être à la place de ce pauvre diable ? Préfèreriez-vous vous produire au travers de son état d’esprit pitoyable ? Réfléchissez bien !

Vous n’êtes pas naïfs : vous êtes juste encore très inconscient de votre véritable valeur. De même, vous n’êtes pas « victime de la vindicte d’autrui » : vous êtes seulement victime d’une croyance que partage encore, hélas et toujours, la plupart des spiritualistes du monde ! Quelle est cette croyance ? Pour réussir à la comprendre vraiment, complètement et parfaitement, nous devons tout d’abord revenir à cet axiome bien connu : « Tout est double. »

Si « Tout est double », toujours, croyez-vous vraiment que la fameuse naïveté dont vous pourriez croire être atteint, se rapporte exclusivement aux autres et donc, au monde extérieur, à la Matrice artificielle ? Si vous le croyez, cessez immédiatement de le croire ! Car sinon, vous voici plus en danger encore que lorsque vous devez faire face à la décrépitude mentale d’autrui ! Ce qui se produit apparemment « au-dehors » se produit en vérité « au-dedans », la projection extérieure nécessitant obligatoirement un projecteur et un film à projeter. Et film et projecteur ne peuvent se trouver qu’en nous. Le projecteur, c’est simplement notre pouvoir de nous faire ressentir et vivre l’essentiel de ce que nous pensons. Cela n’est en rien une malédiction, bien au contraire !

Sans ce Jeu de projection mentale, nous ne pourrions jamais expérimenter vraiment la valeur, pour nous, de nos processus mentaux et des émotions qu’ils font naître. En clair, c’est parce que nous goûterons toujours au contenu de nos pensées, que nous réussirons à faire le choix entre ce qu’il est préférable de penser et ce qu’il vaudrait mieux éviter de penser. Rien de bien compliqué. Cela dit, si ce qui nous arrive au-dehors est semblable à ce qui se produit au-dedans mais à notre insu, la plupart du temps, alors qui est le supposé « Naïf » et qui est le supposé abuseur de confiance ?

 

C’est à ce niveau que les choses deviennent vraiment intéressantes pour nous, chercheurs de vérités. En effet, se dire que ce sont les autres qui ont un problème, en plus d’être quelque peu risqué, peut s’avérer à la longue lassant. OK, les autres sont de vilains pas beaux, et après ? Est-ce que ça fait d nous des personnes plus belles ou meilleures ? Mais quand nous conduisons notre petite enquête spirituelle vers nos profondeurs animiques, cela devient tout de suite plus précis et, surtout, plus rentable pour notre vie, présente et future. Nous avons déjà défini qu’il n’y avait aucune naïveté dans le fait de posséder un esprit pur et sain, à savoir sans crainte ni vision négative d’autrui. Il serait hautement préjudiciable de croire que le fait d’être de belles âmes au contenu lumineux et sain, consiste en une quelconque tare !

 

En partant de cette prémisse, aucun enfant n’est vraiment naïf. Il est simplement confiant en la vie et en tout ce qu’elle lui propose de vivre. Il s’agit de l’un des plus puissants de nos fondamentaux spirituels ! N’oublions jamais qui nous sommes vraiment et, surtout, qui nous pouvons être et cela, pour l’éternité ! Fort bien ! Dans ce cas, nous allons partir de la prémisse plus sérieuse que Cela qui peut éventuellement se faire berner, en nous… Eh bien, c’est nous ! C’est le Soi, ce que nous sommes vraiment, indépendamment de toutes les idées loufoques ou diaboliques qui peuvent éventuellement peupler notre mental humain. Il ne nous viendrait pas à l’idée de traiter notre Conscience Intérieure de naïve, n’est-ce pas ? Cela parce qu’elle n’a pas à croire quoi que ce soit mais a juste à incarner, pour ainsi dire, la confiance en sa propre divinité.

 

Partant, qui jouera donc le rôle de l’abuseur, du trompeur, du Diable et de Satan, à savoir le rôle peut enviable de celui qui nous oriente là où nous ne pourrions pas aller ou qui résiste à notre pureté sacrée ? Contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas le mental qu’il nous faut diaboliser mais plutôt son contenu ! Et que contient notre mental ? Réponse : des pensées qui ne sont que bien rarement « à nous » ni même « pour nous » (pour notre bénéfice, donc.) Et en quoi consiste l’acte d’être abusé ? Réponse : il se résume à cet acte sacrilège qui consiste à s’identifier avec ce contenu formel de notre mental. Nous ne sommes ni naïfs ni crétins : nous commettons simplement l’erreur de croire que c’est nous qui pensons. Du moins, durant le laps de temps où nous sommes pleinement identifié à nos processus mentaux.

Puis, juste à la suite, nous réalisons que ces mêmes processus mentaux sont d’un degré de médiocrité épouvantable ! Alors nous entrons en dépression, car nous sommes persuadés que c’est bien nous qui pensons ainsi et que, forcément, nous sommes tel que nous décrivent nos propres pensées ! Voyez-vous le piège ? Le voyez-vous vraiment ce piège ? Si c’est le cas, vous venez tout juste de percer le secret de l’incarnation humaine ! Si ce n’est pas encore le cas, vous venez juste de comprendre comment et par quoi vous vous faites régulièrement piéger. Mais il vous reste encore non pas à comprendre mais à en accepter l’idée.

 

C’est là qu’une forme de peur atavique peut faire son apparition et paralyser les plus courageux d’entre nous ! Mais, si je ne suis pas tout ce que je pense et croit, alors que c’est justement ça qui me personnalise, me caractérise, me distingue de tout le reste et de tous les autres, qui suis-je ou que suis-je ? La réponse est évidente : nous sommes tout ce que nous voulons ou désirons être, tour à tour mais pas simultanément. Mais pour cela, nous ne devons pas croire que nous sommes ceci ou bien cela de précis et de durable, car dans ce cas, notre vie et notre bonheur même dépendront du contenu formel de l’état d’esprit avec lequel nous avons commit l’erreur de nous associer puis de nous identifier.

 

Serge Baccino

 

Etre ce à quoi l’on tient

Être ce à quoi l’on tient

 

Il est primordial, pour bien comprendre, de réaliser au moins ce qui suit : « l’être n’est rien de prédéfini, c’est pour cela qu’il peut être tout ce qu’il veut. » Sans la claire et complète compréhension de cette vérité, il n’est pas possible de comprendre la vie humaine ni même d’évoluer, comme on le dit couramment. De fait, l’être, quel qu’il soit ou se suppose être, n’a de présence à Soi qu’aussi longtemps qu’il s’imagine devoir être ceci plutôt que cela.

Mais l’être est « Neti, neti », c’est à dire qu’il n’est ni ceci, ni cela. Il peut donc être tout ce qu’il veut puis ce qu’il désire ensuite demeurer ou ne plus être. Mais on a fait croire à l’espèce humaine qu’elle avait une existence propre disons « en l’état », telle qu’elle est ou, plus précisément, telle qu’elle croit être et devoir être. En un sens plus large, plus universel, il importe peu de savoir à cause de qui ou de quoi, « tout ce que nous pouvions être » est devenu puis est resté, « ce que nous sommes depuis. »

Depuis très longtemps. Depuis bien trop de temps ! Car nous n’avons jamais été quelque chose de prédéfini, et encore moins quelque chose de durable, voire de définitif, comme c’est plus ou moins le cas, actuellement. Mais on nous l’a fait croire. Et encore une fois, il importe moins de savoir qui nous à piéger mentalement que de comprendre en quoi consiste ce piège ! Puis il conviendra d’expliquer comment sortir de ce cercle vicieux spirituel que nous nommons « humanité » et qui n’aurait pu être qu’une étape de l’Aventure Humaine.

Hélas, cette simple étape s’est transformée en un monde d’illusion, dans lequel l’esprit, tout d’abord, a été enfermé. Puis ce sont ceux qui se servent de ce même esprit, qui se sont fait piger dans ce que l’on pourrait aussi bien appeler « l’espace-temps. » Dès lors, et puisque l’humain se sert de l’esprit pour penser et attendu que ce même esprit est devenu l’esclave des formes mentales qu’il persiste à incarner, par quel miracle ce même humain pourrait-il se libérer de son esclavage spirituel ? Autant se servir d’huile de vidange dans l’espoir de réussir à se laver !

 

Ceux qui prétendent que l’être humain se sert des limites de sa propre prison mentale pour tenter de se sentir libre, sont donc dans le vrai. Peu importe, désormais, de nommer ces mêmes limites «moi», «ego», «intellect» ou même «mental» : il devient urgent de comprendre cette vérité effarante qui se décline en deux parties distinctes mais liées :

1. On nous a enfermés dans les limites étroites d’une manière de penser qui s’est rapidement transformée en notre seul moyen d’action. Moyen d’action qui sont donc affreusement limités, comme le sont nos processus mentaux.

2. Et pour être certains que nous ne pourrions jamais dépasser cet esclavage spirituel parfait, on a poussé le vice jusqu’à nous proposer diverses techniques de « libération », qui toutes, évidemment, concordent avec notre esclavagisme mental ou se réfère à lui, uniquement ! En clair, on nous a enfermé puis on nous a expliqué comment nous libérer de cet enfermement. Evidemment, ces explications n’avaient pour but que de nous mettre face à une évidence que nous devions absolument accepter : il est impossible de se libérer, en tant qu’humain.

 

Evidemment, ce n’est pas la vérité, mais pour que notre enfermement soit aussi parfait que définitif, il fallait la présence, en nous, de ces deux polarités mentales : celle qui nous fait sentir prisonnier, et celle qui nous mène à la conclusion mortelle qu’’il nous est impossible de nous libérer.

 

Serge Baccino (extrait de conférence.)

Pourquoi les gens ne sentent pas

Pourquoi les gens ne sentent pas

 

Vous aurez sans doute remarqué ce fait évident : les gens pensent plus qu’ils ne ressentent. En fait, l’activité mentale a carrément triplé en dix ans, du moins chez les gens qui ne s’intéressent pas à leur vie intérieure (ou ésotérique,  du grec «ésotérikos», qui signifie « dedans » ou « intérieur. » ) Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Qu’arrive-t-il aux gens dits « ordinaires » ? Il leur arrive ceci : comme ils ressentent de moins en moins, ils compensent en pensant, de plus en plus.

Pourquoi ils ne ressentent plus aussi bien, voire ne ressentent plus du tout ? C’est ce que nous allons expliquer brièvement plus loin. Mais au fait, est-ce que « ça marche » ? Autrement dit, est-ce que le fait de penser beaucoup plus réussit à compenser le fait de ressentir de moins en moins ? À l’évidence, non, ça ne fonctionne pas ! Mais alors pas du tout, même ! En vérité, non seulement ça ne fonctionne pas mais de plus, cela a un effet inverse ! Inverse à celui recherché. C’est carrément contreproductif, pour tout vous dire !

 

Cela parce que le fait de penser n’apporte aucune réponse réelle. Et les gens ont besoin de réponse. Si possible, des bonnes réponses !
Toutefois, comme ils ne se posent pas les bonnes questions, ils obtiennent de tout, sauf de bonnes réponses. Sans doute avez-vous relevé cette fâcheuse tendance à affirmer ou à infirmer à tout bout de champ. Autrement dit, cette manie de se comporter comme celui qui sait ou comme celui à qui on ne la fait pas !

C’est un fait !  s’écrient les uns, qui ne comprennent absolument rien au sujet dont il est question. « C’est un fake ! », s’écrie celui ou celle qui redoute d’être trompé, depuis l’extérieur et évidemment, par les autres (sans commentaires ). On trouve de plus en plus de gens qui réclament l’avis des autres ou qui cherchent à savoir ce que pense la moyenne des gens. Pourquoi cela ? Simplement parce que penser ne suffit pas à comprendre et à assimiler ce qui a été appris. Pour cela, il faut RESSENTIR un sujet, pas en parler durant des heures, en défendant un avis ou bien son contraire.

 

La pensée est fugace, elle va et elle vient et ne permet que de nous donner UNE IDÉE sur un sujet, pas de le connaître vraiment.
Pour connaître, il faut ressentir. Et pour ressentir, il faut qu’une certaine capacité spirituelle soit de nouveau activée. De nouveau ? Oui, parce que « ça fonctionnait » encore quand nous étions de jeunes enfants avec peu certitudes en tête. Mais à présent, ça ne fonctionne plus. Pourquoi ? Parce que les canaux énergétiques qui servent ordinairement à nous renseigner directement ou « en live » sur les choses et les êtres, ne fonctionnent plus ou très peu.

 

Quels sont ces canaux ? Ils se nomment « Ida et Pingala », en sanskrit, mais on les connaît sous le nom de canaux Soli-lunaires en français moderne. Ces canaux ne fonctionnent plus correctement parce qu’ils sont « encrassés », soit par trop d’idées préconçues (éducation, enseignement, croyances, etc.) soit du fait que nous avons tous appris à juguler l’expression naturelle de nos émotions. Et quand on sait qu’une émotion n’est que l’effet de la circulation du Prânâ dans les canaux Soli-lunaires et que sans émotions, pas de ressenti, alors on commence à comprendre pas mal de choses.

 

Par exemple, que puisque nous refoulons nos émotions, du moins, les véritables, nous nous privons ainsi de ressenti.
 Alors, nous pensons, beaucoup, pour tenter de compenser, mais cela est inutile. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles nos deux Nadi lunaire et solaire ne fonctionnent plus correctement, à cause d’un certain encombrement ou de T.E.S. (Tampons d’Énergies Stagnantes.) Mais ce qui nous intéresse le plus, ici, c’est l’effet immédiat que cet état de fait a sur la double chaîne de ganglions du système nerveux grand sympathique (ou orthosympathique.)

 

Nous savons que cette double chaîne ganglionnaire est connectée au système nerveux cérébrospinal ou Central, cela par le biais des rameaux communicants gris et blancs. En résumé, disons que la double chaîne de ganglions (orthosympathique) est reliée à l’âme, à ce qui nous anime, donc (pensées/émotions) tandis que le système nerveux central (ou cérébrospinal) est ce qui nous permet de prendre conscience directement de ce qui se passe en nous et autour de nous. Et tandis que le cérébrospinal nous permet de percevoir, de prendre conscience, d’une manière objective (5 sens), le Grand Sympathique nous permet de connaître ce qui se passe au niveau de notre âme et donc, au niveau du contenu des deux Nadi cités précédemment.

 

Nous pourrions résumer encore plus, cela en disant que le contenu de notre âme et transmis, via le Grand Sympathique, au cérébrospinal, ceci afin que nous soyons toujours conscients de ce qui se passe autour de nous, certes, mais surtout, de ce qui se passe en nous. Et ceci s’effectue au niveau des rameaux communicants gris et blancs. Les rameaux gris servent à la conscience corporelle (ou objective ou « moi ») à informer l’âme, tandis que les blancs servent à l’âme à transmettre des informations à la conscience objective.

 

Mais voyons plutôt ce schéma (voir plus haut) qui peut nous aider à mieux suivre ce difficile sujet un peu technique il est vrai. À présent, posons-nous cette intéressante question : « Pourquoi certains ont des expériences dites psychiques et ressentent des choses, tandis que d’autres ne perçoivent presque rien ? » La réponse est simple, désormais : c’est parce que les rameaux communicants gris et surtout blancs, ne font pas ou ne peuvent pas faire leur travail correctement. Chez certains, le circuit fonctionne mieux et chez d’autres, presque pas. Mais pourquoi ?

 

Parce que les Nadi déjà évoqués sont encombrés, soit bouchés (TES) et l’âme ne peut donc pas transmettre à la conscience objective, via le cérébrospinal, toutes les richesses qu’elle contient déjà. Généralement parce que cette même âme est par ailleurs parasitée par toutes sortes de saletés astrales. Le fait d’avoir refoulé nos émotions jugées intempestives voire négatives, a complètement paralysé le canal gauche (Ida Nadi) et les bêtises que l’on nous a quasiment obligés à apprendre puis à retenir, encombrent désormais le canal droit (Pingala Nadi.)

 

Le fait de ne plus savoir penser librement et par nous-mêmes, nous oblige à ne ressentir que les idées d’autrui qui nous ont été inculquées et qui étaient accompagnées d’émotions nous étant pour le moins étrangères. Du coup, les rameaux communicants ne fonctionnent plus ni dans un sens, ni dans l’autre et étant privé de la conscience en live, nous sommes bel et bien obligés de compenser par un excès de processus mentaux qui ne font qu’aggraver plus encore le problème de base.

 

Serge Baccino (extrait d’une conférence.)

 

La seconde venue

La seconde venue

Comme vous le savez tous, désormais, c’est Trump qui a été élu, dernièrement aux USA. Il sera officiellement installé vers le 20 janvier 2025. Sans doute vous demanderez-vous ce que vient faire ici la politique, qui plus est, une politique carrément étrangère à celle, désormais défunte, de la France ! Il est évident que nous n’allons pas traiter ici de politique mais plutôt, d’un magnifique symbolisme initiatique et donc, ésotérique (intérieur.)

Un symbolisme en rapport avec ce que l’on nomme « La seconde Venue du Christ », que d’autres préfèrent nommer « l’Avènement » ou bien, la venue de Shiva, ou encore, L’Incarnation du 11e Guide, etc. Mais peu importent les langues ou traditions, il semblerait que c’est l’humanité entière qui attend quelque chose de Nouveau, que ce soit pour la toute première fois ou pour la seconde, voire plus.

Comme vous le savez peut-être, l’Avatar du Christ nommé Yéshua, Jésus pour les intimes, avait pour rôle majeur de « fixer » une certaine dose d’énergie Christique au sein même de la planète Terre. Et que ce soit avec son sang versé ou par d’autres méthodes moins empiriques, le but était qu’un être humain, un être issu physiquement de notre présente humanité, soit capable de devenir pleinement conscient, en tant qu’individualité.

Certains se souviennent de ses paroles étonnantes que l’on prête au Maître Jésus : « Ce que j’ai fait, d’autres le feront et de plus grandes choses encore… » Une sentence ésotérique hautement inspirée de ce qu’il savait qu’il devait se produire dans un futur relativement lointain. Un futur que nous abordons désormais, voire que nous commençons à vivre, pour la première fois, du moins, en ce qui nous concerne. En ce qui concerne l’ensemble de l’humanité, mais pas nécessairement tout un chacun !

Autrement dit, quelque chose va être très bientôt proposé à toutes et à tous, mais seulement une partie de l’humanité, sans doute un peu moins de la moitié, acceptera le véritable défi qui va leur être lancé. De quel défi parlons-nous ici ? C’est ce que nous comprendrons avant la fin de ce sujet. Évoquons tout d’abord une des lois secondaires du fonctionnement de l’âme, appelées simplement « lois animiques », pour les distinguer de plus hautes Lois, nommées quant à elles « Lois Cosmiques ».

Cette loi en présence explique, et nous allons la résumer tout en la simplifiant, que pour qu’un concept, une idée ou tout autre processus mental puisse pénétrer l’esprit formel d’un groupe quelconque, il faut absolument qu’au moins un des représentants de ce groupe ait accès à ce concept, cette idée ou ce nouveau type de fonctionnement mental. Pour mieux comprendre, prenons un exemple un peu simpliste mais parfaitement en relation avec notre propos.

Imaginons que l’entraîneur d’une équipe de foot, décide que ses joueurs doivent changer de technique d’attaque et de défense. Seule manière de vaincre les équipes adverses qui, avec le temps, se sont un peu trop familiarisées avec leur manière de disputer un match. Il choisira par exemple de former tout d’abord le capitaine de l’équipe, en lui réclamant de briefer ensuite les dix autres joueurs, plus bien sûr les remplaçants, ceux dits du banc de touche.

Ici, nous avons un seul homme qui sera formé à une nouvelle manière de se comporter sur le terrain. Libre à lui, ensuite, de savoir comment expliquer aux autres joueurs, ce que le coach attend de tous. Bien sûr, le coach peut décider de briefer lui-même l’ensemble des joueurs de cette équipe, mais dans les deux cas, cela reviendra au fait qu’un seul homme (capitaine/coach) tentera d’expliquer quelque chose de vraiment novateur à tous les autres. Et nous savons déjà à quel point il est devenu délicat, désormais, de faire passer la moindre idée vraiment novatrice dans l’esprit des gens !

Ces mêmes gens qui voient immédiatement tout changement d’avis comme une atteinte à leur libre arbitre et, surtout, à leur intelligence ! Vous imaginez s’il s’avérait que la nouvelle version est carrément supérieure à l’ancienne ? Pour qui ou pour quoi passerait la personne acceptant de… De reconnaître qu’elle avait tort ? Qu’elle s’était trompée, etc. ? Mais quelle horreur ! Autant réclamer des autres qu’ils cessent d’exister aux travers de leurs croyances et autres certitudes !

L’aventure du Coronacircus nous a enseigné sur ce point au moins : les gens ont horreur de devoir affronter un niveau de réalité autre que celui auquel ils sont habitués. Car voyez-vous, le confort mental, il n’y a que ça de vrai ! Mais revenons à notre équipe de foot et à Jésus ! Vous penserez sans doute qu’il s’agit là d’un raccourci des plus radicaux. Pour ne pas dire choquants ! Et pourtant ! Si vous remplacez le Coach sportif par Jésus et si vous remplacez l’équipe de foot par l’humanité de cette époque, tout à coup, les choses deviennent immédiatement plus claires. Ou presque !

Jésus représentait ou symbolisait deux tentatives qui, toutes deux, ont été conduites avec un succès que nous n’imaginons toujours pas, de nos jours. Pour la première, il s’agissait qu’un homme au moins accueille la Conscience Christique et se laisse entièrement guider par Elle. Ça, c’est fait ! Pour la seconde, il s’agissait de répandre un Évangile de Paix, d’apporter plus de Lumière à ceux qui avaient réellement envie de sortir des ténèbres de l’ignorance la plus crasse qui soit. Une Lumière qui, ensuite, allait pénétrer la planète.

Le but n’était pas d’évangéliser l’espèce humaine en son entièreté : le but était simplement de semer quelques graines d’intelligence en des terres arables, capables de supporter puis de conduire la germination jusqu’à son terme. L’idée de récolte étant prévue seulement pour plus tard. Donc, ceux qui s’imaginent que la Mission du Maître de Galilée a échoué, ne serait-ce qu’en partie, cela à cause de l’équivalent du D.S. de l’époque (le Sanhédrin), n’ont pas compris les véritables enjeux.

L’idée était simplement d’installer la Conscience dans le corps d’un homme réputé « ordinaire », ceci afin que cette même énergie Christique (la Conscience, donc), puisse être ensuite transmise à la planète. En passant, s’il était possible de transformer quelques êtres et donc, semer également au sein même de l’ADN humain, ça ne pouvait pas gêner, bien au contraire ! Souvenons-nous, à ce point de notre exposé, du fait que Jésus incarne à la perfection non pas « la venue » du Christ mais bien sa Première venue !

D’aucuns espèrent la Seconde Venue du Christ. Ils n’ont pas complètement tort, évidemment. Mais ils manquent encore d’informations à ce sujet. La seconde venue du Christ, tant attendue par quelque chose comme un milliard d’êtres humains, préfigure surtout l’incarnation d’une Loi Divine fort peu connue de nos jours, sauf par quelques rares ésotéristes. Cette Loi, que connaissent tous les psy éso, implique que pour qu’il y ait déplacement d’une énergie quelconque, d’un point A à un point B, il faut qu’un peu de cette même énergie du point A soit présent dans le point B.

Cela parce que l’énergie ne peut se déplacer que d’elle-même à elle-même, à la condition expresse qu’il existe une différence de potentiel (DDP) formant les deux polarités. L’énergie du point B est inférieure, bien que semblable, de celle du point A. Condition nécessaire pour qu’il y ait circulation d’énergie, sans que rien ne soit ajouté ou retranché, puisque l’énergie entière est contenue au sein de deux polarités.

Le sujet peut sembler un brin ardu, mais il n’en est rien. Seul son exposé peut sembler compliqué. En fait, c’est comme de dire que vous pouvez aller chez un ami parce que votre amitié à tous deux, se trouve déjà et en partie, chez cet ami. Et en l’occurrence, l’énergie vous permettant de vous déplacer de chez vous à chez votre ami, se nomme l’amitié. Vous ne pourriez pas vous rendre aussi facilement chez un étranger, par exemple.

Or donc, la première fois, lors de sa première Venue, la Conscience Christique a semblé être peu reconnue et encore moins acceptée. En fait, tout s’est parfaitement bien passé ! Ce n’est pas parce qu’une chose ne nous est pas immédiatement apparente, qu’on peut en déduire qu’elle n’existe pas ! Mais qu’en est-il de la Seconde Venue ? Et quel rapport avec Trump ? Le rapport est évidemment symbolique mais direct ! Surtout si vous vous souvenez d’une des dernières paroles du Christ.

Par exemple : « Lorsque vous serez deux ou trois réunis en mon Nom, je serai au milieu de vous. » Ou encore : « je demeure avec vous, maintenant et à jamais… » (peut varier selon les éditions.) Un peu de Conscience Christique a donc pénétré la Terre à l’époque de Jésus. Donc, non seulement elle est toujours présente sur Terre mais de plus, elle n’en est jamais partie ! C’est juste que la puissance de son rayonnement n’est pas suffisant pour être capté pour tous.

Le rapport avec Trump ? Le voici : lorsqu’il a été élu, on aurait pu s’attendre à des changements, voire à des bouleversements majeurs. Le D.S. avait très peur et ne savait plus comment décrédibiliser celui se proposant comme l’ennemi mortel du Marais humain  ! Bien inutilement d’ailleurs ! Mais finalement, Trump a terminé son mandat puis a laissé sa place à un autre.

En apparence seulement ! Car certains, qui ne sont  pas dupe, ont parfaitement saisi les faits : Trump n’est jamais parti ! Il est toujours resté le 45e Président des États Unis d’Amérique ! Mais cela n’était pas apparent, car il n’agissait alors qu’à très petites doses, un peu comme le peu de Conscience Christique qui, jadis, a pénétré notre planète. Puis il y a eu un temps. Les gens ont été déçus, comme le peuple, en son temps, fut déçu du départ de celui qui représentait alors un Phare pour l’humanité. Puis ils ont oublié jésus, comme les Américains ont oublié Trump, du moins pour la plupart. Songeant qu’il ne s’agissait que d’un simple rêve de grandeur, non pas une réalité viable.

Puis Trump revient ! C’est la seconde Venue. En apparence du moins, aussi bien pour le ténor présidentiel américain que pour le Christ ! Trump n’est jamais parti. Le Christ non plus. Mais les actions de Trump étaient nécessairement limitées. Celle du peu de Conscience Christique incarnée sur Terre également. Pas assez de pouvoir. Pas assez de Lumière, non pas de la faute des forces de l’ombre mais du fait que l’être humain, en majorité, insiste pour demeurer dans l’ombre et à l’abri d’une trop forte Lumière. La vérité fait peur.

Commencez-vous à capter toute la beauté du symbolisme qui se propose à tous mais que bien peu ont envie de retenir ? De même, avez-vous aperçu ces tableaux artistiques qui montrent Trump installé à un bureau, avec la silhouette du Christ derrière lui, qui semble l’adombrer ou l’inspirer directement ? Croyez-vous qu’il s’agisse là d’un pur hasard ou d’une sorte d’idéalisation malvenue du personnage public américain ? En effet, pour quelle raison relier Trump au Christ ? Quel rapport ? Pourquoi ce n’est pas Abraham Lincoln ou JFK qui se tiennent derrière Trump ? Pourquoi choisir justement une figure Christique ?

Une autre loi de l’âme (ou loi animique) explique que rien n’est secret ou réellement caché à celui qui désire voir. Mais tout est caché à celui qui préfère ne pas savoir. Caché par son propre choix et pour le confort de ses propres croyances en cours. La Conscience Christique va bientôt déferler sur la planète. Et cette fois, elle viendra pour tous, sans exception. Bien que l’effet sera différent d’une personne à l’autre, bien évidemment. Mais tous seront touchés, bien que d’autres accepteront de se laisser pénétrer.

Lorsque les Américains comprendront que Trump n’est jamais parti, qu’il a toujours été président des États-Unis d’Amérique, d’autres réaliseront, chacun à leur manière et à leur rythme, que la Promesse du Christ a toujours été tenue.

« Voici que je suis et demeure avec vous, maintenant et jusqu’à la fin des temps… »

 

Serge Baccino

Qui abuse qui

Qui abuse qui ?

Pourquoi le relationnel est-il si difficile ? Pourquoi avons-nous du mal à conserver conjoints, amis et même, à conserver une bonne entente avec notre propre famille, cela sans avoir l’impression de nous prostituer afin d’y parvenir ? Nous avons tous été déçus, un jour ou l’autre, n’est-ce pas ? Nous avons tous eut le net sentiment d’être trahis. Nous avons tant de reproches envers nos semblables, de regrets, de rancunes, aussi.

Mais quelle est la racine du problème, en fin de compte ? Est-ce que la psy éso détient la réponse ? La psy éso, entre autres, détient effectivement une réponse. Mais elle n’est pas la seule ! Ceux-là mêmes qui s’interrogent à ce sujet, détiennent eux aussi la réponse. Le problème n’est donc pas de savoir si elle existe, si on peut la trouver mais bien de définir si nous avons réellement envie d’exhumer cette réponse.

Pourquoi exhumer ? Parce qu’elle est profondément enfouie en nous et que nous avons jeté la pelle, dans le même élan ! Ou comme le dit l’adage, nous avons tout mis dans un coffre-fort puis nous l’avons fermé à clef, avant de jeter cette même clef. En clair, le problème n’est jamais au niveau de nos interrogations mais au niveau de notre niveau de préparation exact dans le but de supporter la réponse.

Prenons un exemple concret pour bien nous comprendre. Imaginons que nous vivions en couple, durant quelques mois, voire deux ou trois années. Brusquement, l’autre, quel que soit son sexe ou son genre (homme/masculin ou femme/féminin) semble brusquement changer, voire partir carrément en vrille ! Rapidement, les choses se gâtent et l’autre nous avoue qu’il/elle ne nous aime pas ou qu’il/elle ne nous aime plus. Question : l’autre nous a-t-il seulement aimés, à un moment quelconque de cette relation ?

Une relation qui, tout de même, commençait à dater, à démontrer son degré de solidité. Deux ou trois ans, ce n’est pas rien, merde ! Mais que s’est-il passé, au juste ? Si nous cherchons une réponse au niveau du moment de la rupture ou même, à l’époque où ça a commencé à merdouiller, nous ne sommes pas encore couchés ! Nous pouvons toujours chercher une chose qui ne se trouve pas là où nous la recherchons !

Ah ! Voilà bien une indication précieuse ! Il n’existe rien à trouver ou à comprendre au niveau de cet espace-temps que l’on considère comme le moment où tout se gâte ou même où moment où tout cesse de fonctionner. Ce qui fait dire aux gens qui essayent de comprendre pourquoi ils se sont fait larguer sans préambule, quelque chose du genre : « Je ne comprends pas ce qui a pu se passer, tout allait pourtant si bien, entre nous et surtout au début ! »

Apparemment, tout allait bien, que ce soit au commencement de cette relation et même, quelques jours avant que tout ne parte en sucette ! Apparemment ! Bien que nous puissions choisir le rôle pratique et plus reposant de celui ou de celle qui ne comprend vraiment pas ce qui a pu se produire, une partie de nous n’est pas si innocente et surprise que ça. Par exemple, nous avions noté quelques détails agaçants, certains mouvements d’humeur inhabituels, par exemple. Ou encore que l’autre se montrait moins attentif, sortait seul de plus en plus, etc.

La première raison qui vient à l’esprit c’est que l’autre a pris un amant ou une maîtresse ! Il est vrai que cette version, pour vexante qu’elle puisse nous paraître de prime abord, nous épargne plus de déconvenues encore ! Choisir un mal pour en cacher un autre et souvent un moyen de tenter de s’épargner. OK, mais s’épargner… Quoi ? Et pourquoi devrions-nous nous épargner une chose ? Mais quelle chose, au fait ?

Vous ne voyez pas ? Vraiment ? Vous ne voyez pas ce que l’être humain refuse de voir, cela comme si sa vie même en dépendait ? Cherchez bien ! Cherchez mieux ! Vous savez déjà. Pour se cacher quelque chose avec quelque efficacité, il faut au moins connaître ce qu’est cette chose et, surtout, où elle se trouve. Ceci afin de pouvoir l’éviter, la contourner ou vendre du vent de peur de récolter une tempête.

Ce qui effraye l’être humain, cela au point de le rendre passablement stupide, c’est la vérité. Simplement la vérité, à savoir ce qui se produit ou se passe en fait, dans l’actualité planétaire, comme on dit en psy éso. D’accord, supposons. Mais de quelle vérité parlons-nous ici ? Et pourquoi cet engouement à faire mine de ne pas la voir ? D’autant que pour refuser de voir une vérité, il faut au préalable connaître son contenu, sa teneur. Autant dire que cela revient à faire semblant de ne pas savoir une chose que l’on connaît pourtant ! Il n’existe pas de meilleur moyen pour se tordre l’âme et pour se confectionner un mental aberré du plus bel effet !

Imaginez-vous en train d’avouer à un proche que vous ignorez ce que vous connaissez pourtant ! Sans compter que c’est à cause de cette tournure d’esprit tordue, qu’apparaît le Moi-Idéalisé ! Eh bien oui, n’est-ce pas ? N’oubliez pas que pour savoir qu’il vaut mieux rejeter une idée, encore faut-il la connaître et pouvoir juger ainsi de sa valeur. Ou de son impact négatif sur nous. Manque de bol, ce que nous tentons d’enfouir et que nous connaissons parfaitement, a déjà commis l’irréparable !

Autrement dit, en vous effrayant ou en vous faisant honte, par exemple, ce que vous tentez ainsi de nier vous a déjà affecté. En profondeur. Que vous le vouliez ou non.À présent, il va vous falloir de l’aide pour nier également la présence de dégâts psychologiques consécutifs à la prise de conscience de ce que vous ne connaissez pas ! C’est là qu’intervient le Moi-Idéalisé, dont le rôle principal et de vous rassurer sur votre propre compte. Du moins essaye-t-il d’y parvenir. Hélas, toujours en vain !

Car le défaut principal du M.-I. Est qu’il a tendance à exagérer ses affirmations tendant à nier ce que nous pensons de nous en secret. Du coup, la personne ne parviendra pas à être rassurée sur son compte et devra en plus subir la prise de conscience d’un échec à être mieux que ce qu’elle s’imagine être. Car là est le problème ! Mais je vous laisse imaginer la suite…

 

Serge Baccino

 

 

Pourquoi le C.E.I.

Pourquoi le Champ Énergétique et Informationnel ?

 

Pourquoi « Champ énergétique et informationnel » ? Est-ce qu’il est question ici de Informationnel comme « informations » ? Tout à fait. Aussi bien la Matrice artificielle que la Matrice divine, sont faites d’informations. En plus de l’énergie qui les sous-tendent. Une information est une sorte de programme interne, généralement invariable, et qui indique à l’esprit, qu’il soit celui de Dieu ou celui de l’I.A., ce qui doit être interprété par les sens internes humains.

Ce que nous appelons « matière » est en fait de l’information enregistrée dans les formes mentales faites d’esprit, puis interprétées par les sens internes humains (ou autres) afin de créer une image mentale aussi claire que durable. D’ailleurs, comment savons-nous qu’une chose existe ? Comment savons-nous que la matière existe ? Cette fameuse matière est-elle vraiment comme nous la percevons à l’aide de nos sens objectifs ?

 

En fait, ce que nous percevons, qu’il s’agisse de simples idées (ou pensées) ou qu’il s’agisse de la roche la plus dure ou du métal le plus solide, tout cela n’est absolument pas dans l’état où nous le percevons avec nos sens usuels. Comment fonctionne le processus de prise de conscience de ce qui nous entoure ou de ce à quoi nous pouvons être confrontés ? Toutes choses s’expriment (ou tentent de le faire) sous forme de fréquences vibratoires. Tout vibre, mais tout ne vibre pas à la même fréquence ou vitesse de vibrations.

C’est la différence entre les fréquences, qu’elles soient mentales (idées) ou qu’elles donnent naissance à ce que l’on nomme « la matière », qui crée la diversité des choses et des êtres. Et comme Le Tout est exprimable, ou en potentiel, il faut que cette différence entre les fréquences soit infinie, puisque ce même Tout est infini. Nous croyons voir les choses ou encore les toucher. En réalité, nous sommes confrontés à de simples vibrations de l’esprit qui, étant programmé, nous transmet fidèlement le contenu de ce programme mental (ce qu’il est censé exprimer, donc.)

 

Lorsque nous croyons « voir » quelque chose de « solide » ou de matériel, en réalité, nous ne faisons que percevoir de simples informations mentales sous la forme de vibrations. Ces informations nous sont accessibles du fait que la forme mentale qui vibre sur une fréquence très précise et généralement invariable, rayonne et nous transmet ainsi le contenu formel de ce qui consiste en sa programmation, c’est-à-dire à l’information particulière qu’elle véhicule.

De même, nous croyons pouvoir « toucher » une chose qui nous semble « matérielle » mais cela est impossible, puisque « rien n’existe vraiment », si ce ne sont de simples informations mentales produites par l’esprit et qui rayonnent en raison de leur fréquence. Nous pourrions aussi bien dire que tout ce qui vibre est vivant et que c’est le vivant qui rayonne selon sa nature. Cela dit, tout ce qui est vivant n’est pas nécessairement conscient pour autant. Loin s’en faut !

 

Pour que la conscience puisse se manifester, à savoir, pour qu’elle soit capable de rayonner elle aussi et selon sa propre nature, il faut que les formes mentales faites d’esprit qui composent une entité quelconque, soient assez complexes pour permettre l’apparition d’une conscience. On parle alors d’esprit vivant et conscient, puisque tout est fait d’esprit et que cet esprit rayonne toujours et inlassablement. Mais revenons à ce que nous prenons pour de la matière et essayons de comprendre pourquoi elle nous paraît tout à fait solide.

Bien que ce que nous nommons « le témoignage des sens » soit pour nous une preuve d’authenticité, ce dont témoigne nos sens n’est pas « ce qui est » mais « ce qui devient » une fois interprété par nos centres nerveux et, donc, par notre cerveau. C’est le cerveau qui, en fin de compte, se charge de transformer les informations programmées par les formes mentales faites d’esprit, en perceptions générales. Ce que nous percevons de tout ce que nous croyons exister, autour de nous, doit absolument nous paraître aussi « concret » que logiquement établit. Notre équilibre psychologique dépend, en effet, du degré de véracité et de durabilité des informations perçues à chaque instant de notre vie.

 

Par exemple, une chaise doit demeurer ce qu’elle semble être et une personne ne doit pas devenir une autruche, au grès de notre fantaisie ou de celle des autres. C’est parce que les choses et les êtres ne semblent pas varier, d’une minute à une autre, que nous pouvons avoir une relation équilibrée avec ces choses ou ces êtres. Si l’a chaise sur laquelle nous nous préparons à nous assoir pouvait se transformer brusquement en une borne d’incendie, non seulement nous ne pourrions pas nous assoir dessus mais de plus, cela nous perturberait au plus haut point.

Fort heureusement, la chaise demeure la chaise et notre cousin Gontran demeure… ce qu’il a toujours été ! Et cela, ce qui nous permet d’avoir des relations durables et équilibrantes avec les choses voire avec les êtres, est dû en grande partie au fait que les formes auxquelles nous sommes confrontées, possèdent un programme interne, un enregistrement, qui ne varie jamais ou presque (ou encore très lentement, comme dans le processus de rouille ou de vieillissement cellulaire.)

 

Or donc, imaginons que nous touchions le tronc d’un grand arbre centenaire. Il est évident, selon le rendu de notre sens visuel et, surtout, celui du toucher, que cet arbre, nous dirons un platane, est exactement comme il était hier ou même la semaine passé. De plus, au toucher, il offre le même aspect, le même grain et il n’est pas possible d’enfoncer notre main à l’intérieur de son tronc. Nous ressentons une très nette résistance. Et c’est justement cette sensation de résistance au toucher, qui nous fait croire que les objets des sens (notez le terme) qui nous entourent, sont des  solides.

Mais est-ce que la matière existe, en vérité ? Nous pourrions réponde « non », mais nous devrions alors justifier nos perceptions, notre ressenti, n’est-ce pas ? Nous pourrions dire que la matière existe, mais nous ne serions pas dans la vérité la plus profonde. Alors quoi ? Elle existe ou pas ? Le sujet est un brin plus complexe que cela, sans être pour autant trop difficile à comprendre, du moins, avec un peu de bonne volonté. Ce que nous touchons, en croyant toucher de la matière et donc, quelque chose de solide, c’est… Une simple sensation !

Nous ressentons, via notre cerveau, les informations transmises par de simples formes mentales qui rayonnent leur programme interne. Si le programme est réputé « impénétrable », nous percevrons alors une sensation qui nous interdit de passer à travers un tronc d’arbre ou même d’un mur, par exemple. Si le programme rayonne « c’est mou », nous ressentirons sous nos doigts quelque chose de mou. Mais jamais nous ne touchons « quelque chose », nous sommes juste en contact direct avec les informations contenu dans la Matrice, à savoir la somme de tous les rayonnements mentaux accessibles au cerveau humain.

 

Serge Baccino