Pourquoi nous venons sur Terre

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Pourquoi nous venons sur Terre

Nota : Dossier, donc texte un peu long.

En effet, pourquoi venons-nous sur Terre ? Ne pourrions-nous pas évoluer autrement ou même ailleurs ? Ne pourrions-nous pas évoluer « de l’Autre-Côté » ou, comme le disent certains, « Au-delà du Voile d’Isis » ? Allez, supposons ! Supposons que nous partions de la prémisse (fausse) que nous allons évoluer à partir de l’un quelconque des fameux « plans invisibles. »

Hélas ! Pour qu’il y ait évolution, encore faut-il qu’il y ait quelque chose à… Faire évoluer ainsi ! Or, avant notre naissance, il n’existe rien qui puisse évoluer et qui soit « nous » (un « moi », par exemple.) Disons-le franchement : nous ne venons pas sur Terre pour évoluer mais pour… Naître. Pour que quelque chose, qui n’existait pas, auparavant, puisse avoir conscience de lui-même et puisse affirmer « Je suis moi. »

Nous venons sur Terre pour… Commencer à être ? Mais oui, parfaitement. Avant notre naissance, nous n’étions pas là, si je puis dire. Il n’y avait rien pour dire « moi » qui puisse, au contact de forces contraires, développer un semblant de conscience personnelle. À l’origine, à notre origine, pourrions-nous dire, il y a ce que la psy éso nomme « un Soi Naturel ». C’est lui qui est la véritable individualité consciente, c’est lui qui est présent avant même notre apparition.

C’est ce Soi Naturel qui décide d’envoyer une extension de lui-même sur Terre, pour des raisons évoquées plus loin. Le Soi envoie uniquement une extension, donc ce qui rentre dans le corps au départ, ce n’est pas quelqu’un, c’est juste ..un état d’esprit, un mélange d’idées, de concepts, de souvenirs du Soi Naturel et de lui seul. De fait, à la naissance, nous sommes, potentiellement, une partie de ce Soi Naturel, et partageons, via l’Âme unique ou « Sur-Âme » (voir plus loin) certaines expertises innées, laissant supposer une préexistence avant la chair, voire d’autres vies passées et apparemment « oubliées. »

C’est également ce Soi Naturel qui vit de multiples expériences, dans la chair ou sur d’autres plans de conscience et ce, par le biais de ses extensions, de ces parties de son âme qu’il implique dans certains processus mentaux et autres trains d’ondes capables de générer un maximum d’expériences de nature pédagogique ou autre. La somme de ses expériences est pour ainsi dire stockée dans son Âme, la Sur-Âme ou Principe Animique Collégial, dans laquelle viendront puiser à souhait les nombreuses extensions, non pas d’une manière anarchique mais en fonction de ce que le Soi Naturel désire apprendre ou comprendre au travers de l’une quelconque de ses extensions.

En clair, une extension/personnalité humaine, ne sera « branchée », une vie durant, qu’à un seul « département animique », c’est-à-dire cette partie de la Sur-Âme qui contient les processus mentaux qui lui permettront de « réussir sa mission terrestre. » Mission qui, généralement, consiste soit à apprendre et comprendre quelque chose, soit à commencer à faire quelque chose ou, et à l’inverse, à cesser de faire quelque chose.

Certaines croyances sont bien ancrées dans la Sur-Âme de la plupart des Soi Naturels. La seule manière pour eux de s’en départir étant d’envoyer une extension, sur Terre (généralement) afin que cette dernière, par les expériences vécues et les problèmes rencontrés, en arrive à cautionner ou à faire mentir la croyance remise en question ou dont le degré de validité doit être testé. Bien sûr, il existe de nombreuses extensions qui viennent juste pour l’expérience humaine de base, le but étant double et cela, quelle que soit la cause motivant cette incarnation.

Le but est double, disions-nous, parce que, faisant d’une pierre deux coups, le Soi Naturel, grâce à son désir d’envoyer une extension de lui-même, pourra apprendre en live au sein de la 3D, et donnera également naissance à une forme d’identité secondaire, ce que nous appelons personnalité. Personnalité qui aura ensuite toutes ses chances d’évoluer. Comme précisé en amont de ce texte, pour qu’il y ait évolution, encore faut-il la présence de quelque chose qui puisse évoluer ! Et en l’occurrence, ce qui évolue, après la naissance d’une extension d’un Soi Naturel, c’est une nouvelle manière de s’associer puis de s’identifier avec un vécu, avec l’expérience vivante terrestre.

Ce processus associatif puis identitaire est ce qui donnera naissance à la personnalité nouvelle, sans antécédent, sans historique remontant au-delà de sa naissance physique. Car assurément, ce qui est né va ensuite expérimenter un tas d’aventures et une partie d’elle s’associera à une foule d’états d’esprit, issue de cette même expérience.  Et à la longue, ce qui est né, en grandissant, s’identifiera progressivement avec le contenu formel de toutes les pensées et de toutes les émotions issues de l’expérience vivante qui, peu à peu, deviendra une expérience vivante et consciente.

Et ce que l’extension va produire, par le biais des expériences terrestres, c’est une identité du même nom (terrestre.) Il devient évident, dès lors, que notre âme « n’oublie » pas ses vies passées ou sa vie avant l’incarnation, cela pour la simple raison qu’avant sa naissance terrestre, il n’y avait RIEN qui puisse avoir vécu et retenu quoique ce soit. Mais dans ce cas, qu’en est-il de tous ces gens qui affirment avoir vécu, jadis et même, de nombreuses fois ?

Pour le comprendre, il faut conserver présent à l’esprit que ces affirmations, honnêtes et sincères par ailleurs, proviennent uniquement d’imageries mentales, autrement dit, DE MÉMOIRES.
Et ces Mémoires induisant des images mentales souvent claires et nettes dans le mental des concernés, proviennent en droite ligne de la Sur-Âme ! En somme, la personne ne puise pas dans « ses » souvenirs mais dans les Mémoires de l’Âme de son Soi Naturel.

La bonne nouvelle c’est qu’à la mort physique de cette nouvelle identité terrestre (ou personnalité), seul le corps disparaîtra, finalement. L’âme individuelle subsiste et continue une existence dans d’autres plans supérieurs, plans qui coïncident avec l’état d’esprit de la personne ayant fait l’expérience de la mort.
Dès cet instant, il est en évidemment possible d’évoluer sur d’autres plans. C’est moins évident, moins facile même, du fait de l’absence de « résistance à l’effort de vie », mais c’est possible.

Enfin, est-ce que la personne (soi-disant) décédée peut revenir sur Terre, se « réincarner » ? Possible ? Oui. Utile ? Certainement pas, tant s’en faut ! En fait, si la mort de la chair équivaut à entamer une vie éternelle, de l’Autre-Côté, revenir sur Terre, en se trouvant dans les plans supérieurs, équivaudrait à… Un suicide. À une mort véritable, cette fois-ci. Car si l’âme se réincarne, elle repart à zéro et efface toute sa mémoire vivante et consciente ! Elle disparaît en tant que personne ou pire, en tant qu’individu.

Est-ce que cela se produit tout de même ? Oui et désormais, de plus en plus souvent, pourrions-nous dire. Pourquoi ? Sur les deux raisons principales poussant une personne qui devrait pourtant être intelligente à commettre cette folie consistant à revenir dans un nouveau corps terrestre, un corps de nouveau-né, donc, nous ne citerons que l’une des deux, celle qui est la moins répandue.

Quand la vie (unique) sur Terre a été à ce point détestable ou dramatique que la personnalité ne trouve aucun repos de l’âme, même une fois rendue dans l’Après-Vie, il est alors préférable d’effacer ces Mémoires de souffrance et donc, de refondre l’âme, de la dissoudre pour se forger une autre expérience vivante et consciente.

Quant à la seconde raison, disons qu’elle est en rapport avec des sujets TRÈS CHAUDS de notre présente décennie (écrit en Mai 2022) et qu’il vaut mieux ne pas même y faire allusion, si on ne veut pas voir nos textes supprimés par les régents de la pensée unique. Disons, à mots couverts, que c’est en rapport avec des entités non humaines, dont certaines à sang froid et à peaux porteuses d’écailles, si je me fais un peu comprendre !

Si vous avez des questions, c’est uniquement sur Facebook que ça se passe (et à la suite du post, donc.)

 

Serge Baccino