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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Comprendre avec le ventre

Comprendre avec le ventre

Depuis l’enfance nous sommes confrontés au mensonge, à la duplicité et à l’incompétence des adultes à tenir leurs engagements et à se montrer vraiment attentifs et efficaces envers nous. De très nombreuses fois, nous avons senti que l’on nous mentait ou que l’on essayait de nous manipuler et en un mot, que l’on faisait tout le possible pour réussir à abuser de notre inexpérience et de notre naïveté. Le pire étant que, la plupart du temps, c’était censé « être pour notre bien » et que « on les remercierait plus tard » !

Cette façon de se comporter envers nous, encore très jeunes enfants, perturbait grandement nos facultés mentales. Et ne comprenant pas ce qui se passait vraiment, nous avons graduellement appris à ne pas tenir compte puis finalement, à « ne pas voir ». Cela de peur d’être dans l’impossibilité de traiter des informations contradictoires (« Je prétends t’aimer mais je trahis ta confiance. »)

À force d’être habitué à ce réflexe de ne pas voir, de faire mine que tout va bien, de « positiver », comme disent ceux qui se trahissent plus souvent que les autres, nous avons fini par ne plus voir du tout ce qui se passait vraiment autour de nous. La peur d’affronter des vérités ressenties comme étant déstabilisantes, nous a mis dans l’obligation de n’accepter et donc, de ne comprendre que ce qui ne mettait pas en péril notre (déjà fragile) équilibre mental.

Depuis ce temps, et alors que nous sommes rendus à l’âge adulte, il existe des choses que nous préférons ne pas comprendre, alors qu’une partie de nous l’a pourtant très bien compris (Voir Corona-Circus.) Le Maître de Galilée a dit : « Si je me tais, les pierres parleront… » Ici, il est moins question d’un homme que du Soi, de la conscience en soi de tout être humain, quel qu’il soit.

Si nous refusons d’intellectualiser une information, nous commettons l’erreur de priver la conscience de cette même information. Or, cela n’est pas possible. Cela viole une loi du fonctionnement de l’esprit. Ainsi, si la tête refuse d’assimiler une info, d’en tenir compte, de s’en pénétrer et donc, « de s’en nourrir », alors quelque chose d’autre le fera à sa place, une partie spécifique du corps humain (Pierre, Petrus, Petra.) Il existe une ancienne sentence ésotérique très peu connue qui, une fois remise au goût du jour, dit à peu près ceci : « Ce que tu refuses de comprendre avec la tête, tu t’en nourriras avec les intestins. »

Le but étant d’assimiler, si ce ne sont pas les circonvolutions du cerveau qui « digèrent » l’information, ce seront celles des intestins, dont les formes évoquent assez fidèlement, celles du cerveau. D’ailleurs, les intestins sont parfois considérés comme étant notre « cerveau somatique. » Et puisque les infos dont nous refusons sans doute encore et toujours de tenir compte sont essentiellement négatives, voire « indigestes » (notez le mot), il est facile d’imaginer ce que nous imposons à nos intestins en refusant de regarder certaines réalité en face !

Pour le cerveau et/ou pour l’esprit, il n’existe aucune différence entre le fait d’assimiler une leçon et celui d’assimiler un bon repas. Ou un repas indigeste ! De fait, à la nourriture physique que nous ingurgitons, se mêlent étroitement des informations refoulées d’une nature très négative, voire destructrice. Pas étonnant, partant, que nous soyons toujours en combat contre nous-mêmes. On parle parfois de « luttes intestines », et il faut prendre cette expression très au sérieux.

Les intestins sont le foyer de combats terribles qui se livrent entre « les idées de bien » et « les idées de mal », en somme. En notre sein, une partie de nous en combat une autre, en permanence. Ou presque. Saint Augustin disait d’ailleurs « Or, ce combat au fond de mon cœur n’était qu’un combat de moi-même contre moi-même. » Ici, le « cœur » n’est pas à prendre dans le sens de zone de la poitrine mais bien dans celui de « au cœur de l’être humain. » Et ce « cœur » se situe un peu plus bas que l’étage du muscle cardiaque, plus spécialement au niveau des intestins.

Enfin, il est important de comprendre que ce que le corps astral refuse d’assumer (trop négatif), il le refilera au corps émotionnel. Et ce qui est dans le corps émotionnel tentera toujours de « s’incarner », de « donner corps » à son contenu formel. Alors, très vite, l’énergie morbide sera transférée au second Chakra afin que l’énergie vitale puisse aider à « l’incarnation » de la pensée qui a donnée naissance à l’émotion.

Mais le corps vital ne sait que donner vie, énergétiser. Il n’est pas fait pour comprendre. Lorsque nous sentons une très forte émotion sans pouvoir nous l’expliquer, ce qui en résulte alors est… la peur !

(Extrait d’une conférence Discord.)

 

Serge Baccino

Donner pour recevoir

Donner pour recevoir

On dit que pour pouvoir donner, il faut, au préalable, recevoir. Sinon, nous n’avons rien à donner. Et si c’était faux ? Et si on nous avait menti, cela pour nous rendre dépendants ? Car cette seule idée de « recevoir » nous oblige à réfléchir au sujet de notre provisionnel.
Au départ, cette idée pernicieuse, cette loi complètement inversée, avait pour but plus ou moins formulé et clair, de « donner ensuite. »
Mais que pourrions-nous donner, que nous n’ayons au préalable reçu ? Mais reçu de qui ? Ou de quoi ?

Reçu de Dieu ? Celui-ci se fait aussi rare que ce qu’il pourrait nous paraître « radin » ! En effet, Dieu ne répond pas à nos prières et semble s’en foutre de nos problèmes terrestres comme de son premier homme créé ! Et puis Dieu, on ne le voit pas, n’est-ce pas ? Et il nous rend très rarement visite ! Alors, tout bêtement, en ce qui nous paraît être « de toute logique », nous nous tournons vers les autres ! Eux, au moins, nous les voyons, n’est-ce pas ?

Eh bien oui, forcément ! Et certains d’entre ces autres possèdent déjà ce que nous rêvons de posséder à notre tour ! Alors l’affaire est entendue : nous allons obtenir de ces autres, tout ce qui nous manque et que nous désirons ! Quoi de plus simple ? De plus évident, surtout ? Alors, parfois, certains parmi ces « autres » répondent à nos attentes… Mais l’essentiel du temps, ils ne répondent pas si facilement à nos attentes.

Alors nous essayons de comprendre ce qu’ils attendent eux-mêmes des autres, afin de leur fournir ce qu’ils désirent, dans l’espoir immature de les pousser à répondre, en retour, à nos propres attentes. Certains nommeraient cela un trust, un échange ou du commerce, pourquoi pas. Mais il arrive, et plus qu’à notre tour, que tandis que nous donnons, il ne nous soit pas rendu la politesse.

Alors nous nous sentons trahis, nous sommes en colère et pestons après le manque de telle ou telle autre qualité humaine de ceux qui n’ont pas pu ou pas su répondre à nos attentes. D’autres se prostituent dans l’espoir d’acheter la bonté d’autrui. Bien souvent en vain. Et ensuite, les plus évolués d’entre eux se sentent minables d’avoir à camper ce rôle ingrat de celui qui donne toujours mais sans jamais  recevoir en retour. En fait, l’essentiel de la dépendance à autrui provient de cette mauvaise manière de penser, de cette absence de logique véritable.

Car si nous sommes celui qui a besoin, tout ce que nous pouvons offrir, c’est ce sentiment même de « besoin » ! Et ce besoin devient conditionné par la réponse — ou non — des autres face à cette tentative plus ou moins avouée de leur forcer la main, à savoir, de les obliger à donner en retour. Et toute cette souffrance, qui pourrait être évitée, provient d’une méconnaissance totale de la véritable Loi en présence. Une loi animique ou « secondaire » certes, mais qui est, et c’est le cas de le dire, d’une importance vitale !

On nous a menti. On nous a trompés et ce, dès le départ. Il n’est pas nécessaire de posséder pour pouvoir donner ensuite. De plus, si on considère cette idée de « don » comme étant un misérable subterfuge prévu en fait pour réussir à RECEVOIR en retour, alors il peut nous sembler évident que nous nous sommes fourvoyés, et à bien de niveaux ! Pourquoi ? Parce que si le but, avoué ou non, est bien de RECEVOIR tout ce dont nous avons besoin, le fait de le recevoir d’autrui devient du même coup une sorte de piège duquel il faut, plus que de simplement s’en méfier, s’extraire et au plus vite !

Cette idée de devoir posséder avant ou recevoir des autres afin de pouvoir « donner ensuite », en plus d’être totalement dualiste, consiste en l’essentiel du piège évoqué plus haut. Et nous savons que ce sont les idées duelles qui nous plongent dans cet affreux sentiment de dualité, qui pourrait se résumer à un besoin de faire un choix entre deux conditions aussi indignes de nous, l’une que l’autre.

Et si nous remplacions « Il faut recevoir pour donner » par sa formulation inverse ? Cela donnerait « Il faut donner pour recevoir. »
Donner en premier afin de recevoir… Ensuite ? Mais de qui ou de quoi, si ce n’est des hommes ou de Dieu ? Pour comprendre cet apparent paradoxe, il nous faut tout d’abord comprendre comme fonctionne l’âme humaine et, surtout, par quel moyen principal.

Nous savons déjà que l’âme est faite d’esprit et de force vitale ou, comme on le disait jadis, de la Forme et de la Force. Nous devrions savoir, également, que de l’esprit et de la force vitale, c’est la seconde qui est plus importante que l’esprit. Du moins durant l’incarnation. Pourquoi cela ? Parce que quel que soit le nombre des pensées, des idées ou des croyances que nous pourrions attirer puis retenir en notre mental, si aucune de ces productions de l’esprit n’est dynamisée par la force vitale, aucune d’entre elles ne pourra se manifester souvent (rythme) et suffisamment longtemps (durée.)

C’est donc la force vitale qui DONNE la vie, la force et la durée à nos divers processus mentaux (Ankh, Djed, Ouas.) Comprenez-vous vraiment ce qui est proposé ici ? C’est la force vitale qui DONNE ! Ni les humains, ni cette sotte idée d’un Dieu aussi absent que peu désireux de faire le travail humain à notre place ! Mais si c’est la force vitale qui donne, il nous 
faut donc nous placer dans la position psychologique et énergétique de la recevoir. Oui mais justement : comme la recevoir ? Réponse : en la donnant !

Quelle drôle d’idée ! Comme pourrions-nous la donner sans l’avoir préalablement reçu ? Pour le comprendre, inspirons-nous de l’exemple d’un robinet extérieur. Nous désirons arroser nos plantes après une chaude après-midi d’été. Nous savons que si nous ouvrons le robinet extérieur, l’eau s’écoulera dans le tuyau d’arrosage et les fleurs recevront cette manne terrestre.

Mais n’allons-nous pas « perdre cette eau » ainsi donnée ? Non, nous allons juste ouvrir le robinet pour arroser nos fleurs. Il en va de nos Nadi comme de l’eau : lorsque nous donnons notre énergie, cela par le biais de notre attention mentale, nous créons une sorte d’aspiration au sein de nos circuits éthériques (Nadi.) Un peu à la manière d’une pompe ou d’une seringue : lorsque nous tirons le piston en arrière, un vide se crée. Et nous savons que la nature a horreur du vide, n’est-ce pas ?

Alors l’énergie qui est offerte à l’extérieur, attire celle qui est potentielle. Et voici nos nadi gorgés d’énergie divine !

(Extraits tirés d’une conférence Discord.)

 

Serge Baccino

Mouvements et motricité

Mouvements et motricité

Un véritable initié ou un ésotériste digne de ce nom, ne devrait jamais confondre mouvement et motricité. C’est notre système nerveux cérébro-spinal ou Central, qui nous enseigne directement et à ce propos. Bien évidemment, il est nécessaire, ensuite, de transposer la chose en termes de symbolisme pratique. C’est ce que nous allons essayer de faire ici.

Tout d’abord, rappelons que c’est la moelle épinière qui nous permet le mouvement et la motricité. Mais qu’est-ce que le mouvement, en clair ? Et quelle différence entre le mouvement et la motricité ? La réponse peut paraître simple, de prime abord. Surtout si nous sommes enclins à éluder tout ce que cette différence implique et par ailleurs, en particulier dans le domaine de la psychologie comportementale. On peut, et par exemple, hausser un sourcil, bouger un bras, tourner la tête ou encore secouer une main, mais rien ne se meut ou ne se déplace vraiment ; ça bouge mais ça n’avance pas, il n’y a aucune progression, aucune évolution d’un point à un autre.

La motricité, au niveau humain, implique un mouvement alternatif qui permet à celui qui se meut ainsi d’avancer, de se déplacer d’un point à un autre. La motricité fait intervenir le fameux axiome « Tout est double », car il y a mouvement alternatif et avancement, de la part de ce qui se meut. Ou plus simplement, vous lancez une jambe après l’autre et nous appelons cela marcher. Il est donc question de motricité et non pas seulement de mouvement.

Les poissons dans un bassin, ont l’air d’évoluer, cela parce qu’ils se déplacent, du moins dans les limites propres à ce bassin. Il y a mouvance, certes, mais aucune forme d’évolution véritable, car bien qu’ils puissent se mouvoir, il le font au sein d’un seul et même bassin.

Les poissons qui évoluent au sein d’une rivière, ont deux choix : soit ils évoluent à un endroit précis sans vraiment en quitter les limites illusoires qu’ils se sont eux-mêmes fixées, soit ils se laissent porter par le courant et participent alors d’une double forme de motricité. La première, ils nagent dans cette rivière. La seconde, la rivière les déplace, doublant ainsi leur évolution aquatique. Dès lors, nous sommes bien en présence d’une double évolution.

Dans notre vie de tous les jours, nous pensons « avancer » alors que nous ne faisons, la plupart du temps,  que laisser remuer le contenu de notre mental. C’est le contenu formel de notre mental qui se meut ainsi, mais cela ne nous fait guère avancer ! Combien de soi-disant « spiritualistes » s’imaginent encore évoluer, alors qu’il ne font que penser à leur évolution ? Les voici entrainés à penser leur vie au lieu de la vivre ! Puis il y a ceux qui se servent de leur mental en y adjoignant la volonté de changer quelque chose à leur vie. Ceux-là avancent un peu mais souvent, tandis qu’ils avancent de trois pas, ils en reculent de deux. cela parce que c’est le  » moi  » qui est toujours aux commandes, à la barre du Navire Amiral qu’est notre être.

Enfin, il y a ceux qui avancent avec intelligence. Par défaut, c’est-à-dire en temps ordinaires et neuf fois sur dix, ils se laissent porter par le Courant vivifiant de la Grande Vie. Et ce n’est que lorsque ce Courant les entraine auprès d’une rive, qu’ils décident si cela constitue une discrète invite d’escale ou si d’un seul coup d’œil rapide, il leur est loisible embrasser tout ce qu’il y avait à voir.

Ces derniers sont ceux qui non seulement avancent les plus vite mais ils représentent également celles et ceux qui vivent leur vie avec le plus d’intensité.

 

Serge Baccino

La sentence ésotérique oubliée

La sentence ésotérique oubliée

Tout est double consiste en la sentence ésotérique la plus oubliée de tous les temps. Disons ici qu’elle est « l’éternelle oubliée », et que cela arrange bien certains. Présentons notre sujet qui concerne la supposée « surpopulation » qui semble frapper cruellement notre monde. En gros, on essaye de nous faire croire que le problème majeur de notre époque, consiste en le fait que nous sommes, désormais, bien trop nombreux sur Terre. Qu’il n’y aura bientôt plus de place pour tout le monde, si vous préférez.

D‘aucuns avancent même l’idée que d’ici cent ans, au maximum, la situation sera devenue intenable, qu’il n’y aura plus assez à manger pour tous, que les gens vont s’entretuer, etc. Le tableau classique brossé par quelques-uns, hélas porteur à tous les coups. Ou devrions-nous dire « à chaque fois » ? Mais laissons cette partie du sujet pour un autre paragraphe de cet article.

Si des sujets tels que le réchauffement climatique, la couche d’ozone, la pollution et le fait qu’il n’y aura bientôt plus de pétrole, reçoit toute l’attention du public, c’est simplement parce que ce dernier est désormais programmé par une idée aussi insidieuse que macabre. Toutes ces alertes lancées par ceux qui ont eux-mêmes décidé de « veiller sur l’humanité », y compris au prix de cette même humanité, reposent sur une seule et même idée directrice : quel que soit le problème, il se rattache évidemment au problème central, de base, impossible à éviter : nous serions désormais trop nombreux sur Terre. Boom ! Voilà, ite missa est !

Essayons-nous à un petit jeu, voulez-vous ? Trouvez un seul problème majeur de notre époque (genre la fonte des glaces ou le dépeuplement des océans) qui ne soit pas imputable au fait que nous sommes trop nombreux sur cette planète ! Allez-y, cherchez bien et… Bonne chance pour trouver ! Car vous ne trouverez rien qui ne soit lié, de près ou de loin, à cette « idée-force », à cette véritable programmation mentale ou, pour mieux le dire encore, à cette hypnose collégiale, qui est à l’origine de cette idée de la surpopulation.

Si on tient compte non pas du supposé problème mais du fait que cette idée-force (ou idée directrice) est désormais dans toutes les têtes « bien pensantes » (OMS, ONU, Davos, etc.,), alors on devient capables de comprendre beaucoup de choses. Une certaine pandémie a fait, dirons-nous, son apparition à un moment étonnamment opportun. Mais inutile d’entrer dans des détails aussi scabreux que susceptibles d’obliger la plupart à se réfugier dans une forme de déni des plus sécurisantes.

Abordons le sujet autrement, de manière aussi rationnelle que logique, aussi dépassionnée que plausible. Commençons par nous placer du côté du peuple, comme disent celles et ceux qui ne désirent pas faire connaître leurs penchants politiques. Par exemple, vous conviendrez avec nous que très peu de gens se proposeront de se suicider « pour le bien de tous », en permettant de retrancher, du nombre d’êtres vivants incarnés sur Terre, ceux décidant joyeusement de ne plus s’y produire.

De même pour le lancement d’une loterie mondiale qui permettrait de savoir qui va vivre ou qui va céder sa place au nom du bien-être de tous. Il n’est guère envisageable que le commun des mortels (les seuls d’ailleurs concernés) voit cette idée de loterie d’un œil favorable. Sauf, bien évidemment, s’il se sait faire partie de « ceux qui resteront à la fin. » Si on se montre intelligent et, surtout, si on sait comment raisonnent certaines personnes se considérant elles-mêmes comme « responsables du bien de tous » on a vite fait de devancer, en esprit s’entend, les quelques actes qui seront commis par ces mêmes personnes bourrées de bonnes intentions, pour ne pas les considérer carrément comme les garants de notre humanité, de notre sens du devoir empathique.

Mais attendez un instant : le nombre croissant de personnes présentes sur Terre est-il le véritable problème ? Plus explicitement, implique-t-il une seule et unique solution, qu’il est inutile de nommer ici ? Voici un avis qui en vaut un autre et qui, au lieu de réclamer le sacrifice physique de quatre milliards d’êtres vivants, ne réclame, au pire, que le sacrifice psychologique de l’ego démesuré de quelques centaines de parasites de notre actuelle société. Sacrifice auquel ils ne consentiront jamais et de leur plein gré s’entend.

Et là aussi, il paraît évident qu’il n’existe qu’un seul « traitement » à leur appliquer. 
Bien que leur ôter la vie ne soit en rien nécessaire, lorsqu’on imagine ce qu’ils pourraient ressentir puis devenir, s’ils ne se savaient plus à la tête des nations de ce monde. Ne sachant vivre et s’exprimer autrement qu’aux dépens de leurs semblables, le seul fait de ne plus pouvoir vivre de la seule manière qu’ils connaissent et qui leur convient, suffirait amplement à nous débarrasser du seul et véritable problème de notre présente société.

Pourquoi se le cacher plus avant, le véritable problème n’est pas le nombre d’être humains présent sur Terre ni même l’explosion démographique, mais bien le fait que nous partons de la (fausse) prémisse que « nous manquons de place » pour tout ce beau monde qui se décline désormais selon une courbe de croissance exponentielle. Le manque de place n’est que rarement mentionné, l’aviez-vous remarqué ? Il est juste fait mention du NOMBRE croissant d’êtres humains.

Pour comprendre un problème et y trouver solution, il faut posséder les deux aspects (ou pôles) de ce même problème. Au risque de verser dans l’exagération. En réalité, si le véritable problème est l’espace, autrement dit, la superficie planétaire, alors on se trompe de problème et donc nécessairement, de solution. La planète est bien plus grande que ce que l’on veut nous le faire croire.

Mais si c’est bien le cas, à qui profiterait le crime ? Quel intérêt de cacher les véritables dimensions de notre planète ? L’intérêt est évident ! Comment peut-on « parquer » puis réduire en esclavage une foule croissante d’être humains ? Il faut que leur nombre maximum soit défini par avance et ne soit jamais dépassé, sous peine de perdre le contrôle sur ces êtres humains. Et pour que le mensonge soit crédible, il faut réussir à faire croire à des milliards de personnes qu’ils vivent sur une planète aux dimensions « finies » et qu’il existe donc une limite au nombre de personnes pouvant s’y manifester sans se gêner entre elles.

Les plus intuitifs comprendront dès lors pas mal de choses au sujet de l’immigration et de l’intérêt évident à laisser les portes grandes ouvertes. Effet assuré, du moins au niveau psychologique ! Pour que cela puisse être rendu possible (le mensonge planétaire), il fallait, à l’origine, ne conserver qu’une seule polarité, qu’un seul aspect du problème (le nombre) alors que l’aspect le plus important est bien celui de l’espace.

Voilà pourquoi quelques-uns ont reçu pour Mission de dévoiler certaines informations au sujet non pas d’une terre « plate », ce qui serait absurde, mais bien d’une planète aux dimensions bien plus étendues que celles communément admises. Replacez les dimensions actuelles du planisphère sur une planète dix fois plus grosse, et vous comprendrez d’où sort l’idée de « Terre plate. »

Qu’est-ce qui se trouve derrière la grande barrière de glace de l’antarctique, par exemple ? Pourquoi est-il interdit de se renseigner à ce sujet ? Pourquoi tant de pays différents ont-ils réussi à s’entendre pour signer ce fameux « traité de l’antarctique », en interdisant son survol et, en un mot, son étude minutieuse ? Depuis quand l’être humain est-il capable de s’entendre avec tout le monde sur un seul et même sujet ? Mais est-ce là les questions les plus essentielles ? Certes non ! Il existe bien moins de questions que de réponses logiques.

Lorsqu’on vous interdit de savoir ou de voir quelque chose, DEUX aspects du problème (Tout est double) se proposent alors à vous. Premièrement, que VOUS ne pouvez pas en savoir plus sur le sujet. Deuxièmement, que d’autres savent et qu’ils sont chargés de vous cacher, de vous interdire l’accès à la même connaissance qu’eux. Essayez donc de cacher à d’autres quelque chose dont vous ignorez tout, et vous commencerez à mieux comprendre l’idée. Cela dit, personne n’affirme ici que « ceux qui cachent » connaissent absolument tout à propos de ce qui est caché ! Vous pourriez cacher aux autres, en l’enterrant quelque part connu de vous seul, un coffre contenant un supposé trésor, sans en connaître vous-mêmes le contenu formel. Question de bon sens.

L’ésotérisme enseigne, depuis bien longtemps, que notre Terre est prévue pour « tourner » avec environ douze milliards d’êtres humains et que ce nombre, une fois atteint, se régule ensuite selon certaines lois qu’il ne nous appartient pas de spécifier ici. Une question se pose, toutefois : pourquoi cette explosion démographique ? La réponse va de soi : pour que l’on se pose les bonnes questions, par exemple : « Sommes-nous vraiment limités en termes d’espace ? » Quelles preuves possédons-nous ? À quelles sources nous fions-nous ? 
Ensuite, c’est une autre question qui semble pointer le bout de son nez : « Est-ce la première fois que nous sommes, en tant qu’humains, confrontés à ce problème apparent de surpopulation ? »

La réponse à la seconde question est facile à trouver : « Non, du moins pas depuis que nous entendons parler du Grand Reset et que les plus intelligents se demandent si c’est vraiment le premier en date ! » 
La conclusion est assez facile à imaginer : la surpopulation n’est pas un problème mais une solution ! Une solution pour le Deep State, un moyen de justifier certaines limites que nous ne devrions jamais franchir mais que nous devenons tôt ou tard obligés de considérer au moins. Que faire si nous risquons de devenir trop nombreux ?

La réponse, cruelle mais supposée logique, va de soi, n’est-ce pas ? Mais cela nécessite de ne considérer qu’un pôle du sujet, celui qui permet de transformer quelques milliards d’individus, en esclaves consentants.
S’il n’y a pas assez de place pour tous, alors oui, nous avons un véritable problème sur les bras, n’est-ce pas ? Mais est-ce la vérité ? Manquons d’espace ou manquons-nous de… Connaissances ? Est-ce que nous savons tout ce qu’il y a à savoir pour être libres ?

Mais voici la plus terrifiante de toutes les questions : « Avons-nous vraiment envie d’être libres ? »

À chacun de répondre à cette dérangeante question !

 

Serge Baccino

 

La solutionnite une maladie moderne

La solutionnite : une maladie moderne

 

Inutile de chercher sur le dictionnaire médical : ce mot ainsi que la « maladie » qu’il est censé nommer, n’existent ni l’un, ni l’autre ! Étant donné que les académiciens se permettent de changer le sens premier des mots les plus subtils et importants de la langue française, je m’autorise quant à moi à en inventer dès que je le peux ! Je me suis laissé dire que le pouvoir était au peuple et non à ceux qui se précipitent toujours pour le diriger et qui refusent ensuite de lâcher leur confortable position de leaders.

Bien sûr, le sujet est au moins psychologique, pour ne pas dire ésotérique. Comme d’habitude. Comme il se doit pour un psychologue ésotériste. Fallait y penser, oui, merci.

 

Or donc, et nonobstant mes divagations linguisto-philosophiques, que signifie le mot « solutionnite » ? Histoire de nous marrer un brin, nous dirons que cela signifie « inflammation de la solution ». Ou pour dire au mieux : « Inflammation de ce désir de trouver une solution au moindre problème qui se présente à nous. » Et alors ? Où est le problème, s’insurgeront certains, qui sont à l’art de s’indigner ce que la rappe est au fromage sec ? L’idée n’est pas de présenter un problème mais une absence de solution réelle. Il est clair que si nous partons gaiement de la prémisse on ne peut plus pratique que tout problème appelle à une solution, alors oui, nous avons le droit de hausser un sourcil aussi choqué qu’accusateur.

 

Mais si nous nous prétendons spiritualiste au minimum, à savoir une personne censée étudier sa vie et en retirer un quelconque enseignement spirituel, alors notre indignation, feinte ou avérée, cache une peur énorme, plus qu’un réel manque d’observation ou même, de discernement. Et pour un psy éso, la peur consiste en une maladie spirituelle. Une maladie qui empêche celui qui se prétend pourtant « chercheur de Lumière », de trouver cette même Lumière qu’il affirme rechercher. Mais comme le dirait un Maître du passé :  » Des lèvres qui énoncent à l’acte qui concrétise, il y a parfois plus que l’espace d’une vie humaine… » Une manière élégante de souligner le fait que beaucoup évoluent « avec la langue » sans changer vraiment. La parole est agile, l’acte est difficile, dit-on.

 

Venons en aux faits. Pour nous, la « solutionnite » est une habitude quasi maladive qui va à l’encontre même de l’évolution, aussi bien Planétaire qu’individuelle. Pourquoi ? Parce que chaque problème qui SEMBLE se proposer à nous, est bien moins un « problème » qu’une solution à tout ce qu’évoque ce soi-disant problème. Essayons d’éclaircir ce dernier point. Si nous partons de la prémisse fondamentale, incontournable pour un être qui se dit spirituel, que nous venons sur Terre POUR APPRENDRE, alors il est indispensable de considérer cette même Terre comme une formidable École spirituelle dont chaque évènement, aussi insignifiant qu’il puisse nous paraître, est en fait un enseignement parmi tant d’autres. En d’autres termes, notre vie même ainsi que chaque évènement, consistent en les matières Nobles qu’il nous faut étudier, avec toute la bienveillance et le sérieux requis.

 

Si nous partons de la fausse prémisse que chaque évènement considéré comme étant « négatif » consiste en « un problème » qu’il nous faut régler au plus vite, alors nous allons prendre cette habitude des plus néfastes qui consiste à chercher une solution au moindre problème qui oserait s’immiscer dans notre vie, à savoir dans ce qui devient très rapidement le courant sans risque d’un long fleuve tranquille. Imaginez un peu que tandis qu’un enfant est encore à l’école, il n’accepte d’examiner puis d’étudier QUE les matières qui lui semblent les plus agréables… Un calcul est compliqué ? Qu’à cela ne tienne : sautons vite ce trouble-fête et, par la même occasion, si nous évitions d’apprendre les tables de multiplication ainsi que l’alphabet, comme la vie serait plus simple !

Nous pourrions et par exemple, passer notre vie allongés dans l’herbe, près d’une rivière, et rêvasser huit heures par jour, avant d’aller nous coucher, afin de nous reposer d’une journée aussi violente qu’éprouvante pour les nerfs !

 

L‘homme veut bien apprendre, prétend il la main sur le cœur et donc du côté de son portefeuille, mais que cela ne lui coûte pas un rond ! Sinon il s’offusque et montre les dents. Et puis apprendre ne devrait-il pas être un plaisir avant tout ? Alors n’apprenons que ce qui est agréable et laissons tout ce qui pourrait nous contrarier, voire nous peiner ! Et si une chose, un être et un évènement quelconques se présentent en ayant le pouvoir de nous déranger durant la sieste, nommons-le « problème » et le tour sera joué ! Un problème n’enseigne rien, c’est bien connu ! Non ? Alors comme à tout problème il existe une solution, réglons tous nos problèmes, du moins ceux que nous ne réussissons pas à nier, refouler ou, au mieux, à refiler aux autres et passons vite à autre chose de bien plus plaisant ! On est à l’école, certes, mais uniquement pour jouer : youpi ! Quelqu’un aurait un joint, dans le même élan et tant qu’à faire ?

 

Bon, OK, les plus rusés ont compris où nous désirions en arriver. Mais quelle serait… La solution, du moins, selon la psy éso ? La solution unique serait de ne plus prendre la Grande École de la Vie pour un problème mais pour un moyen extraordinaire et très rapide d’évoluer vraiment. D’évoluer enfin, au lieu de ne faire qu’en parler sur les réseaux sociaux, pour se donner l’illusion de faire bouger les choses. Les choses n’ont pas à bouger : c’est nous qui devons changer ! Ne l’aviez-vous pas encore compris ? On ne met pas fin à la guerre : chacun met fin en soi à ce désir de guerroyer. Tout autre méthode « de groupe » ou « de masse » n’est que rêve éveillé ne produisant que mirage et illusions supplémentaires. Comme nous l’évoquons souvent :  » Aux conventions pour la paix, on ne trouve que ceux qui sont déjà pour la paix. » Le jour où on y trouvera ceux par lesquels toutes guerres arrivent, ce jour-là il y aura vraiment convention. Et effets !

 

Dans la pratique, si avant de nous insurger contre un évènement, une personne ou de simples paroles écrites ou dites, nous tentions de comprendre POURQUOI ces choses-là nous arrivent MAINTENANT, ICI ET A NOUS (il faut les trois), alors nous changerions radicalement notre façon de vivre sur Terre. Nous redeviendrions ces écoliers que nous étions jadis, mais cette fois, c’est notre vie qui deviendrait un enseignement permanent et la planète entière qui devient une formidable école. Et pour une fois, nous jouerions les deux rôles à la fois, aussi bien celui de l’élève (confrontation à l’évènementiel) que celui du professeur (compréhension des messages spirituels sous-jacents.)

 

C‘est ce qu’enseigne et explique la psy éso depuis ces quatre cents dernières années, du moins en ce qui concerne l’Europe. C’est ce que proposent, depuis des années, les derniers professeurs de cette sagesse sans âge, non pas cachée ou difficile d’accès mais seulement proposée et non-imposée. Ce qui n’est pas imposé, désormais, n’est pas réellement pris au sérieux. De même que très peu d’entre nous seraient allé à l’école si aucune des matières quelques peu arides n’avaient été imposées. Imaginez des parents et des enseignants laxistes… Quel enfant aurait accepté de passer des heures assis derrière un livre à étudier une matière aussi indigeste que potentiellement inutile pour la suite de son existence ? Pour apprendre, l’homme a besoin de poigne. Voire de coups. C’est pour cela qu’il en reçoit de plus en plus, puisque c’est devenu, hélas, le seul moyen pour qu’il apprennent le minimum vital lui permettant de rester en vie et en équilibre psychologique plus ou moins précaire.

 

Bien sûr, il y a les autres ! Celles et ceux qui, depuis toujours, comprennent les vérités les plus subtiles de la Grande Vie. Ceux-là sont parfois montrés du doigts comme étant bizarres, car ne partageant pas la vie ni la manière de penser de tout un chacun. Ces autres ont décidé d’apprendre volontairement et quoiqu’il leur en coûte finalement. Et fait amusant, ce sont justement ceux qui, s’ils ne sont pas les plus heureux, sont au moins et déjà ceux qui souffrent le moins. Ils ont appris et compris que résister à la Vie revient à passer son existence terrestre à se retrouver confronté aux autres. En effet, si la Grande Vie ne peut plus nous chuchoter ce que nous sommes venu apprendre, alors ce sont les autres qui seront chargés de nous hurler aux oreilles de la chair et à nous secouer, si cela s’avère indispensable. A méditer. Ou pas, c’est égal.

 

Serge Baccino

 

 

Dieu n’est jamais responsable

Dieu n’est jamais responsable

En guise d’introduction à cet article, nous dirons qu’il est plus que temps d’éviter tout amalgame entre les maladies, les accidents, le symbolisme et Dieu. En clair, il convient de remettre les choses à leur juste place et redonner à celui qui en a le moins envie, toute la responsabilité qui lui revient de droit, voire « de devoir. »

Comme le savent déjà bon nombre de spiritualistes, le Tout est esprit et l’univers est mental. Et dans la bible, il est même mentionné en toutes lettres que Dieu est esprit, et que c’est en esprit et en vérité qu’il faut l’adorer (Jean, 4-24). Dieu est esprit, comprenez-vous ? Il est ici question de ce même esprit qui nous sert à penser et qui, accessoirement, est le matériau principal, car unique, de toute création. Ainsi, une pensée est faite d’esprit. Une montagne aussi.

Une fois cette base posée (ou posée de nouveau), voyons ce que disait une jeune femme, évoquant son problème de santé et après s’être renseignée au sujet du symbolisme lié à ce dernier. Une fois le symbolisme exposée, la jeune femme se sentait quelque peu indignée à ce propos. En effet, pour elle, apprendre et évoluer grâce au symbolisme du corps humain (connaître le rapport entre la maladie et l’état d’esprit connexe) pouvait coûter très cher.

Après tout, ne s’était-elle pas carrément cassé le poignet droit, juste pour apprendre qu’elle avait du mal à se donner et préférait ainsi donner aux autres ? C’est à ce point qu’il nous fallait intervenir et expliquer que même si  » Dieu est esprit « , même si  » seul l’esprit (Dieu) est créateur « , ce n’est pour autant pas lui (esprit/Dieu) qui décide de nous faire arriver ceci plutôt que cela, dans l’espoir de nous orienter, par le symbolisme, vers notre mauvaise manière de penser (nos schémas mentaux.)

Il est nécessaire, pour bien comprendre de quoi il retourne vraiment, de distinguer entre eux, voire de séparer, certains des éléments qui constituent le sujet. Par exemple, c’est l’emploi que nous faisons de l’esprit, de ce que nous nommons pompeusement  » notre esprit « , qui produit les maladies et autres problème physiologiques. Et bien que l’esprit soit Dieu, ce dernier n’y est pour rien si nous l’employons sans aucun discernement. Pour rester polis.

L‘esprit n’a pas d’autres buts que les nôtres, disent les initiés. Il faut comprendre correctement cette phrase, au risque de se méprendre affreusement. Cela ne signifie PAS que l’esprit a les mêmes buts que nous : cela signifie que l’esprit n’ayant aucun but particulier, lorsque nous l’employons pour penser, nous lui offrons un but quelconque : le nôtre. Et voilà tout. Dieu (ou l’esprit) n’est pas «  quelqu’un  » mais plutôt quelque chose. Quelque chose qui est à la base de Tout ce qui est, a été et sera.

Dieu n’a aucune intention; il ne souhaite même pas notre bonheur ! Il ne souhaite rien, ne veut rien, ne désire rien : Il est juste un réservoir de pensées toutes faites, c’est-à-dire déjà créées et qui demeurent disponibles, prêtes à l’emploi. Lorsque nous disons  » mon esprit  » (pour désigner en fait le mental), nous commettons cet acte risqué de nous identifier à nos processus mentaux. Il n’y a pas d’esprit qui soit à celui-ci plutôt qu’à celui-là : il y a juste l’esprit, qui est à tous et donc, à personne.

L‘air est-il à quelqu’un ? Si une personne disait  » mon air « , cela ferait-il d’elle l’unique propriétaire de tous l’air de la planète ? Ne pourrions-nous pas proposer, et par exemple, qu’elle bénéficie de l’usufruit de l’air qui est actuellement dans ses poumons ? Dès lors, nous pourrions aussi bien considérer que l’homme qui dit  » Mon esprit « , veut en fait parler des processus mentaux dont il s’est accaparé, qu’il emploient régulièrement et qui le caractérisent.

Dès l’instant où nous pensons, que nous employons l’esprit pour penser, donc, nous devenons ipso facto RESPONSABLES de tout ce qui pourrait ensuite en découler. Ce sont nos processus mentaux, librement consentis, émis sciemment ou non, qui causent des problèmes physiques ou psychologiques. Puisque c’est nous qui décidons de nous servir de l’esprit d’une manière toute personnelle, alors c’est nous qui sommes et demeurons créateurs de nos vies.

Au départ, il y a donc un être humain qui se sert très mal de l’esprit et pense à tort et à travers avec ce dernier. Ensuite apparaît la maladie. Les Maîtres du passé, connaissant le lien étroit qui existe entre l’esprit et le corps (psychosomatisme) ont découvert que le corps  » parlait  » de ce même lien, qu’il dénonçait clairement l’origine du problème qu’il incarnait. Le symbolisme sert donc, et en l’occurrence, à remonter de l’effet (maladie) vers sa cause (pensée) afin de mettre un terme aux mauvaises habitudes mentales.

Mais le symbolisme, s’il peut aider à faire évoluer celui qui s’en inspire, n’est en rien lié à la maladie en elle-même. Rien ni personne d’autre que nous-mêmes ne nous rend malade, même pas pour nous permettre d’évoluer  » grâce  » au symbolisme. Ce dernier est arrivé après et sert juste à aider ceux qui, de toute manière, pensent déjà très mal. Et bien sûr, Dieu n’est en rien responsable et ce n’est pas lui (l’esprit) qui cherche à nous faire évoluer en nous offrant le symbolisme : ce sont les humains qui, au vu de la problématique (mauvais processus mentaux) on trouvé un moyen de se libérer de ce cercle vicieux autogène.

Les gens s’exclament parfois : « pourquoi Dieu permet-il cela ? »
Ou encore « Dieu devrait punir les méchants », etc. D’autres parlent de Karma, sans comprendre qui l’enclenche, pourquoi et comment. Dieu est esprit mais c’est l’homme qui l’emploi pour penser. C’est lui qui fait des choix, c’est donc lui qui est pleinement responsable de tout ce qui lui arrive ensuite.  Nous avons donc et dans l’ordre : l’esprit mal employé qui produit de la souffrance morale ou physique, puis le symbolisme qui nous permet de connaître les causes profondes et premières de nos souffrances.

Ainsi et pour résumer le propos, Dieu est esprit : c’est l’esprit qui fait tout, mais Dieu n’est pas responsable de la façon dont l’homme se sert de l’esprit et donc, de Dieu, pour penser. On dit que Dieu est responsable parce que c’est lui qui crée toutes choses, mais sous notre directive. C’est nous qui pensons avec Dieu, qui faisons des choix de pensées. La sagesse débute lorsque l’homme comprend sa pleine responsabilité, qu’il l’accepte et se demande comment mieux employer le pouvoir de l’esprit, cela en essayant de penser plus intelligemment. En somme, Dieu n’est pas Dieu : Le véritable Dieu, c’est la Conscience, c’est le Soi Divin.

 

Serge Baccino