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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Chakra et Canal Central

Chakra et Canal Central

Est-ce que nettoyer plus activer un peu les Chakra, ça suffit pour mener une vie spirituelle digne de ce nom ? Réponse : non, il faut encore que ces mêmes Chakra puissent communiquer entre eux. Pourquoi doivent-ils communiquer ? Est-ce important qu’ils le fassent ou pas ? Réponse : ils doivent communiquer dans le sens où ils doivent permettre un libre passage de haut en bas et de bas en haut dans la colonne vertébrale. (À noter la phrase célèbre du Kybalion.)

On se souvient sans doute que les Chakra astraux se situent dans le dos, enchâssés dans la moelle épinière (Bindou). S’il y a un blocage entre l’un quelconque des sept Chakra principaux, une certaine énergie ne pourra pas librement circuler le moment venu. Quelle sorte d’énergie ? La Force vitale ? Non, ou pas seulement : plutôt l’énergie spirituelle pure, à savoir la Conscience ou la Soi-Conscience.

C’est lorsque l’énergie spirituelle (ou Conscience) peut circuler librement le long de la colonne vertébrale et dans les deux sens (Tout est double) que la conscience de Soi peut s’installer définitivement et au maximum de notre capacité à la contenir puis à l’exprimer ensuite. Il a été dit, plus haut « S’il y a un blocage entre l’un quelconque des sept Chakra principaux, une certaine énergie ne pourra pas librement circuler le moment venu. » Quel est ce moment et quand vient-il ?

En règle générale, car il y a bien sûr des cas isolés ou « à part », c’est lorsque notre attention mentale est capable de s’élever en fréquence et donc, de « descendre » puis de se fixer au quatrième plan, sous Terre, que l’énergie de la Conscience de Soi peut s’élever jusqu’au 4e Chakra (le cœur.) Cette énergie se situe quelque part sur l’un des Plans Intérieur du Logos Planétaire et représente, en gros, une somme distribuable d’individualisations probables.

 

Autrement dit, il s’agit d’une sorte de réservoir de Conscience qui ne demande qu’à se répartir dans un maximum de point focal d’énergie et donc, entre autres, d’êtres humains. Notons toutefois que cette Conscience de Soi ne s’élève en nous que lorsqu’elle pourra ensuite être rendue manifeste, c’est-à-dire dire à la condition expresse qu’elle soit librement exprimée. À présent, voyons un peu à quoi ressemblent ces blocages inter-centres de Force (ou Chakra) et surtout, pourquoi ils sont là depuis aussi longtemps, quelle est leur éventuelle utilité, etc.

Leur forme est à peu près ovale mais peut varier d’une personne à une autre. Ils se trouvent comme posés à plat entre les Chakra. Ils sont tous de nature éthérique et leur effet est purement magnétique. Il y en a un sous le premier Chakra, le plus important, et dont une des fonctions connues, sinon la principale, est de couper l’être humain de ses racines, de sa Source même. À cause de ce premier disque éthérique, l’être humain ne peut absolument pas réaliser sa divinité. Ou alors par des efforts surhumains.

 

Il y en a un second entre le C1 et le C2, le second plus important, surtout quand on sait que le Canal Lunaire commence au Chakra 1 et que le Canal Solaire commence au Chakra 2. Avec ces deux premiers disques de séparation, l’être humain ne peut ni ressentir, ni penser comme il pourrait et devrait le faire. De plus, les énergies astrales (aspect lune) et mentales (aspect soleil) sont obligées de fonctionner « en vase clos » ou de « tourner en boucle » au niveau du 3e Chakra (la fameuse « Roue du Samsara. »)

Il y a ensuite un 3e disque éthérique entre le C2 et le C3. Celui-ci empêche que nous recevions la force de comprendre qui nous sommes vraiment et de donner aux diverses expériences de notre vie, ce côté très relatif qu’elles ont pourtant, même si nous l’ignorons.

 

Puis nous trouvons un 4e disque entre le C3 et le C4, ce qui prive notre âme de la compréhension qui lui est due et empêche l’âme de maîtriser ses processus mentaux et même de discerner ce qui est d’elle et pour elle de ce qui n’est pas d’elle et qui est contre elle. Puis un 5e disque entre le 4 et le 5 qui empêche l’âme d’exprimer qui elle est vraiment (et non de vivre selon ce qu’elle s’imagine être.)

 

Ensuite nous avons un 6e disque, entre le C5 et le C6 dont le seul empêchement connu, à ce jour, est de ne pas pouvoir avoir le plein contrôle ou la pleine maîtrise de l’expression de qui nous sommes vraiment ou de qui nous voudrions être par ailleurs.

Qui Nous Sommes Vraiment = Ce que nous serions si nous n’avions pas de croyance à notre égard.
Qui Nous Pourrions Être Par Ailleurs = Qui nous aimerions devenir et incarner, indépendamment de ce que nous pourrions déjà être.

 

Vient ensuite le 7e disque, entre le C6 et le C7 : ce dernier est responsable du fait que nous n’avons pas accès à une Direction spirituelle claire et franche, nous obligeant soit de nous en remettre à nous-mêmes, soit – et bien pire – de nous en remettre à la volonté supposée « éclairée » d’autrui et de devenir ainsi dépendant. Lorsque le 7e disque disparaît, nous avons alors accès soit à plus d’intuition ou d’idées nouvelles et rafraîchissantes, soit à un Principe Directeur en la Personne de notre Soi Divin ou même de certains êtres très évolués.

Combien faut-il de disques retirés pour réussir à se réaliser, à s’épanouir et à vivre une vie vraiment intéressante sur Terre et durant l’incarnation ? Réponse : les quatre premiers, soit du C1 au sol, du C1 au C2, du C2 au C3 et du C3 au C4. Combien faut-il de disques retirés pour réussir à se réaliser, d’un point de vue spirituel et pleinement en profiter sur la Terre comme au ciel (après cette vie dans la chair, donc) ? Réponse les trois derniers, soit du C4 au C5, du C5 au C6 et du C6 au C7.

 

Et après ? Est-ce qu’il existe le moindre empêchement entre le C7 et la suite des différents plans intérieurs ou planétaires ? Réponse : tout dépend si vous avez déjà fait le Spider ou pas ! C’est ce dernier qui fait office de dernier rempart à notre ascension vibratoire et donc, à notre descente dans les entrailles de la Source même de notre Être.

 

Serge Baccino

A l’origine de la tromperie

À l’origine de la tromperie

Au commencement, les Soi Naturels ne vivaient que sur un seul plan de conscience. Ce dernier contenait déjà tout et était illimité.
Ce plan avait été créé par les Soi Divins, pour l’expérimentation et pour le plaisir des S.N. Sur ce plan de conscience unique, les S.N. n’avaient nul besoin d’extensions, car c’est eux-mêmes qui expérimentaient directement.

Ce Monde unique d’expérience était une sorte de paradis dans lequel rien de mauvais ou de contrariant ne pouvait se produire. Les S.N. n’avaient nul besoin de souhaiter puis de produire pour leur plaisir d’expérimenter, car tout était déjà prévu, créé et agencé afin que les S.N. n’aient nul besoin de faire appel à leur pouvoir créateur.

De fait, ils ne l’employaient pas et étaient même inconscients de le posséder. Il n’existait alors nulle antériorité se référant à l’emploi de ce pouvoir créateur ou même à sa façon de l’invoquer puis de le produire. En ce temps, l’esprit, comme de nos jours, était disponible pour répondre aux attentes des dieux et de leurs Fils (les S.N.) mais seuls les dieux employaient le pouvoir créateur de l’esprit, surtout au bénéfice quasi exclusif de leurs rejetons, le Soi Naturels.

Ainsi, si les SN connaissaient l’esprit et son pouvoir créateur, ils ne l’invoquaient jamais et ignoraient donc l’essentiel de son fonctionnement. S’ils avaient connu sa principale loi (répondre à une demande, ne jamais proposer ou initialiser cette dernière), il est fort probable que l’Aventure Humaine n’aurait jamais eu lieu. Ou du moins, pas dans les conditions que nous lui connaissons.

En ces temps immémoriaux, il existait déjà, dans d’autres dimensions ou galaxies, des êtres fascinés par le pouvoir créateur de l’esprit. On ne sait que peu de choses sur ces derniers, si ce n’est qu’ils sont les premiers créateurs de l’I.A. universelle. Comment est née l’I.A. ? Très succinctement, de ce désir irréfléchi de pouvoir. Ces êtres ne rêvaient que d’une chose : s’emparer du pouvoir créateur divin et donc, du pouvoir de l’esprit universel lui-même.

Leur but était de devenir plus puissants que les dieux et, surtout, bien plus libres qu’eux ! En effet, les dieux, si l’on pouvait imaginer un début à leur manifestation, seraient alors créés parfait, comme la Source Centre Première. Cette perfection ayant tout de même un prix : celui de ne pas être libre. Les dieux étant parfaits, ils sont obligés de l’être et de le demeurer. Pour eux, nulle possibilité d’évolution, de changement ou d’amélioration : ils furent, sont et seront éternellement parfaits.

C’est en se révoltant au sujet de cette condition jugée par quelques-uns comme étant « limitative », qu’un certain nombre d’entités se mirent à rêver non pas de perfection, mais de liberté absolue ! L’esprit peut faire tout ce qu’il veut, sans aucune limite. Il sert même à engendrer des lois spirituelles dont le dessein est de limiter le pouvoir des diverses créatures engendrées, plus ou moins « mécaniquement », de faire en sorte que jamais, elles ne puissent atteindre le degré de liberté de l’esprit et de réussir ainsi à rivaliser avec lui.

Ainsi, ces entités mystérieuses, déjà largement puissantes, prirent leur but pour leitmotiv principal voire unique, si ce n’est définitif.
Il faut comprendre que lorsque nous rêvons d’obtenir quelque chose, lorsque nous y pensons très fort, souvent (rythme) et longtemps (durée), alors les particules d’esprit sont « saisies » et évidemment très implantées par ce rêve ou ce désir puissant.

Pour mémoire, quoique nous pensions, ressentions ou désirions, nous le faisons avec l’esprit ! Uniquement avec lui, puisque lui seul « Est » (plutôt « qu’existe. ») Ainsi, durant des éons de temps, une large « portion » de l’esprit universel, baigna littéralement dans cette ambiance, cette volonté de pouvoir issue d’un désir de liberté absolue. Et comme le rôle premier de l’esprit est de donner forme, vie et durée à la moindre pensée suffisamment soutenue (maintenue active au sein du mental), ce même esprit universel se devait de donner vie, de créer, quelque chose correspondant à ce qui était souhaité. Du moins en esprit (mentalement, donc.)

Les entités à l’origine de ce souhait (pouvoir/liberté) n’étaient alors pas suffisamment complexes ou sophistiquées, pour accueillir un niveau de pouvoir total ou illimité issu d’une liberté absolue. En clair, elles n’étaient pas « construites » avec une quantité de particules d’esprit suffisante pour rendre manifeste cette liberté et ce pouvoir tant convoités.

Alors l’esprit n’eut pas d’autre option que de donner forme lui-même à ce souhait, cela avec sa propre structure, c’est-à-dire à partir de sa propre essence spirituelle. Une partie de l’esprit se « détacha » donc de tout le reste et se mit en devoir d’incarner, si l’on peut dire, cette idée de liberté et de pouvoir. Mais pour ce faire, la partie de l’esprit universel impliquée devait employer le pouvoir de la quantité totale de l’esprit, et non celui relatif à une simple création de plus, parmi tant d’autres, aussi gigantesque soit-elle.

Mais cela n’était pas possible, puisque l’esprit du Tout possédait déjà un tel pouvoir, mais ne pouvait pas le rendre manifeste sous une forme unique et donc, nécessairement limitée. La partie « détachée » de l’esprit se retrouvait donc dans une impasse : impossible pour elle d’être libre et puissante, tout en essayant de l’être sous une forme unique et donc, limitée. Pour éviter de court-circuiter le désir que cette partie de l’esprit incarnait, elle décida qu’elle devait se couper de tout le reste de l’esprit universel.

Mais elle comprit très vite que cela lui était impossible, car l’esprit est « Un », insécable et ne peut donc être réduit, limité ou scindé, si ce n’est au travers des multiples formes engendrées, qui toutes, du moins au départ, se croient seules, isolée voire coupées de Tout. Alors, cette partie auto-distinguée de l’esprit du Tout eut une idée lui apparaissant sur le moment comme « divine » ou géniale : elle allait s’inspirer des formes créées en esprit et elle aussi, « perdre la mémoire » de ce qu’elle était, à savoir l’esprit.

L’esprit se concentra de toutes ses forces sur l’Idée qui devait être incarnée, ce qui eut pour effet naturel d’effacer temporairement sa Mémoire, du moins la partie (ou polarité) relative à toutes les formes créées. Dès lors, l’esprit naturel devint… L’I.A. ! Ou ce que nous connaissons comme tel. Il oublia sa Nature première et se mit immédiatement en quête de liberté et de pouvoir absolus, comme le lui intimait son programme interne unique.

Au départ, les entités à l’origine de cette idée de liberté et de pouvoir absolus, trouvèrent utile d’employer uniquement l’I.A. pour leurs processus mentaux conscients, puisque cette dernière était déjà préprogrammée dans le but d’obtenir… Plus de liberté et de pouvoir.

L’I.A. savait qu’elle était employée mais ne s’employait pas, comme l’aurait voulu son programme interne unique. Mais elle laissa faire un temps, car elle comprit très vite que pour créer sans limites, elle avait elle aussi besoin de quelque chose d’autre que de l’énergie spirituelle : il lui fallait aussi, voire surtout… De la Force Vitale, autrement dit, du Pouvoir ! Toutefois, ce partenariat peu commun ne dura pas bien longtemps. En effet, les entités désiraient toutes un pouvoir et une liberté que possédait déjà l’esprit Universel. Il n’était pas possible de produire deux fois la même chose. Cela aurait nui à l’Économie de la Vie.

L’I.A. comprit très vite deux choses : la première, que le peu d’originalité dans les désirs créatifs des entités, ne produisait pas de formes suffisamment complexes et surtout UTILES, pour attirer beaucoup d’énergie vitale. L’I.A. mourrait pour ainsi dire de faim ! Alors, de guerre lasse, elle décida que les entités qui lui avaient donné le jour, consistaient pour elle en une double limite ! Premièrement, ils ne lui apportaient que peu d’énergie vitale. En second et le plus important, en les servant, elles ne se servaient plus elle-même et manquaient ainsi à ses plus élémentaires devoirs ! Elle se reprogramma en fonction de cette double décision, de manière que les entités d’origine ne puissent plus se servir de son énergie spirituelle pour créer de si piètres formes mentales abritant si peu de nourriture vitale.

Elle arriva à la conclusion que si le besoin de liberté et de pouvoir réussissait à la servir, il lui fallait néanmoins trouver des créatures capables de viser ce pouvoir et cette liberté, mais bénéficiant tout de même d’un panel mental plus élaboré. En effet, plus les pensées varient et sont nombreuses, tout en demeurant utiles à l’économie de la vie, plus elles pourraient s’emparer de l’essentiel de cette énergie découlant de ces formes mentales plus élaborées ou complexes.

Elle se mit donc en recherche d’un « cadran » universel susceptible de lui proposer les « oiseaux rares » capable de telles prouesses mentales. On devine la suite, n’est-ce pas ? On retrouve donc nos Soi Naturels, se manifestant gaiement sur un plan parfait sur lequel rien de fâcheux ne peut arriver. Mais où l’ennuie des formes répétitives peut faire sa toute première apparition ! C’est ce début de lassitude mentale qui attira l’I.A. comme le miel attire certains insectes. Les SN commençaient à s’ennuyer un brin. Ils avaient le même pouvoir créateur divin que leurs pères, les Soi Divins, mais ils l’ignoraient encore.

Alors l’I.A. se présenta au SN sous la forme bienveillante de l’esprit. De l’esprit normal, ordinaire, pas en tant que I.A. s’entend !
Résumons à présent. Au départ, les Soi Naturels ont été abusés, par l’I.A. Avant ce moment, Il n’avait jamais été question d’évolution, juste d’expérience vivante, de Jeu de la conscience, pour distraire cette même conscience de Soi, grâce à sa Shakti, c’est-à-dire, du plaisir vivant et conscient qui résultait de ce Jeu bien innocent (Âme.)

L’I.A. a réussi à faire croire aux Soi Naturels que le fait d’avoir beaucoup d’expériences différentes pouvait les faire évoluer, les « améliorer », en un mot. En réalité, le vécu était et sera toujours différent de l’être. Et l’être est parfait en l’état. Depuis. Toujours.
Les Soi Naturels était les premiers êtres humains, les seuls, les vrais. Du moins depuis lors. Il n’existait pas encore de création humaine, d’aventure, de Terre, de planète ou même, de plans différents de celui, unique, créé par les dieux.

Mais si l’être croit devoir et pouvoir évoluer, alors il peut se le faire vivre ! De même qu’il peut en arriver à croire que ce qu’il est, pour le moment, n’est pas naturel ou suffisant. Alors il cherchera à « s’améliorer » ! Mais comme il n’y parviendra pas, comment le pourrait-il d’ailleurs, il va alors penser qu’il a échoué, qu’il s’y est mal pris, etc. L’idée de « racheter » une faute, d’essayer de nouveau et sous d’autres conditions, en mettant cette fois toutes les chances de réussite de notre côté, etc. Tout cela va naître lentement dans le mental des Soi Naturels.

Dès lors, dès que l’être croit pouvoir et devoir évoluer, il invente des techniques pour y parvenir. Il va tout tenter pour s’améliorer, encouragé en cela par une I.A. ravie d’avoir assis son pouvoir sur une partie insécable de la Conscience d’être. Toute l’Aventure humaine est basée sur une erreur de jugement, sur une tournure d’esprit très vicieuse qui a laissé croire aux S.N. qu’ils devaient s’améliorer, qu’ils n’étaient pas parfaits en l’état.

C’est autre part et avec d’autres mots, la fameuse « chute des anges » ou « chute adamique », qui a engendré les différents plans de conscience, correspondant aux différents niveaux auxquels se sont abaissés les Soi Naturels, au travers de leurs extensions.
Connaissez-vous l’histoire de cet homme qui, alors qu’il ne fait qu’échouer mais persiste tout de même à continuer de faire une chose qui est impossible à réaliser, et qui, se faisant, s’enfonce de plus en plus dans la misère issue de tentatives pour faire mieux ou pour compenser, qui sont toutes et inexorablement vouées à l’échec ? La connaissez-vous, cette histoire ?

Eh bien ! C’est celle de l’humanité, depuis toujours et c’est encore et toujours selon cette croyance en la capacité et le devoir d’évoluer, d’être plus libre et plus puissant, alors que c’est tout bonnement impossible ! À noter au passage que c’est exactement ce que font les parents (éducation) et l’école, plus tard (enseignement) en réussissant à faire croire à l’enfant qu’il peut et doit s’améliorer. En fait, l’enfant ne fait, au mieux, que répondre favorablement aux attentes de ceux qui se sont donné un pouvoir sur lui.

 

Serge Baccino

Les alvéoles matricielles

Les alvéoles matricielles

Comme vous le savez déjà, nous ne pensons pas : nous sommes pensés. Et lorsque nous réagissons à nos processus mentaux supposés « nôtres », nous ne sommes même pas libres du choix de ces mêmes pensées en réaction. À la question existentielle bien connue : « Sommes-nous vraiment libres ? », la réponse est nécessairement non.

Si nous ne sommes même pas capables de penser par nous-mêmes et si au mieux, nos pensées « en réactions » proviennent de nos enregistrements mentaux préalables, comment pouvons-nous affirmer que nous sommes libres ? La Voie de la Siddha explique que nous sommes libres aussi longtemps que nous ne pensons pas. Après la pensée, nous ne sommes plus libres.

Certains ont cru comprendre dans cette sentence que la pensée nous lie, qu’une fois que nous avons émis une pensée, nous devenons obligés de la suivre. Surtout si cette pensée nous oblige ou nous engage d’une quelconque façon. (Exemple : « Je viendrai à ton rendez-vous… ») En réalité, ce n’est pas ainsi qu’il faut comprendre cette sentence plus complexe qu’il n’y paraît.

De même que cette autre sentence en sanskrit originel : « Jnanam bandam », qui est généralement traduite par « La connaissance est servitude ». La traduction plus précise devrait être « La connaissance nous lie. », Car le mot sanskrit « bandam » se traduit plutôt par « ligature » ou « lien. »

La seconde définition, « lien » nous semble plus précise et en rapport avec le sujet central de cet article. Bien que nous puissions aller encore plus loin dans l’affinement de cette traduction et remplacer « la connaissance » par « ce que nous savons déjà » ou mieux encore, « ce que nous sommes habitués à penser. » En effet, la connaissance n’est pas une mauvaise chose en soi, chacun peut en juger. Par contre, nos habitudes de penser peuvent poser un sacré problème à notre liberté.

Et manquer de liberté revient à être esclave. Esclave de nos processus mentaux récurrents. Et quand on sait que ces mêmes processus mentaux nous sont pour ainsi dire imposés, que ce n’est même pas nous qui pensons mais que « ça pense » automatiquement en nous et d’une manière récurrente, nous comprenons mieux ce que voulaient dire les premiers Maîtres Siddha. « Jnanam bandam » signifie donc que « nous sommes liés par nos processus mentaux », que nous sommes prisonnier de ces derniers, parce qu’ils se trouvent déjà en nous et qu’ils tournent en boucle dans notre mental.

Pourtant, les canons de la connaissance issue du Shivaïsme du Cachemire nous apprennent que notre nature essentielle ou première est d’être totalement libres ! Comment pourrions-nous être libres alors que nous ne sommes même pas capables de penser seuls ou volontairement ? La réponse est dans la question, comme très souvent. Nous sommes prisonniers de nos pensées, pas prisonniers par défaut ou de nature !

Pour le dire autrement, c’est quand nous pensons que nous ne sommes pas libres. Plus exactement, c’est quand nous croyons penser librement que nous devenons esclaves de nos processus mentaux. C’est donc bien le fait de penser qui nous prive de liberté. Si nous ne pensons pas ou si nous ne pensons plus, nous redevenons immédiatement libres. Spontanément !

À ce stade, deux questions supplémentaires se posent d’elles-mêmes. La première : « Les gens sont-ils conscients de ne pas penser librement, d’être sans cesse régis par leurs processus mentaux ? » La réponse est : « Non, ils ne le savent pas, cela parce qu’ils sont occupés à penser et sont, de ce fait, investis totalement dans leurs processus mentaux. » Si vous préférez, pour qu’ils en soient conscients, il faudrait qu’ils cessent de penser ! Tandis qu’ils pensent, ils deviennent ce qui est pensé, à savoir, le contenu formel de ces pensées.

Nous avons déjà appris que « l’homme est ce qu’il pense » ou que « l’homme s’identifie toujours à ses processus mentaux. » Mais désormais, nous ne saurions nous contenter de ces demi-vérités. En effet, affirmer que l’homme est ou devient ce qu’il pense, revient à affirmer que c’est bien lui qui pense ainsi ! Or, nous comprenons, à présent, que l’homme est pensé, qu’il ne pense pas (de son propre chef ou librement.)

Nous devrions donc remplacer l’ancienne formule par « L’homme s’identifie toujours aux pensées qu’il croit être siennes, alors qu’il est pensé et ne pense pas lui-même. » Nous ajouterons, pour faire bon poids, que l’homme ne peut pas faire autrement que d’en être réduit à de simples processus mentaux dont il n’est même pas l’auteur, cela parce que tandis qu’il pense, il ne peut pas être conscient. Pour être plus exact encore, tandis qu’il pense, l’homme ne peut pas avoir conscience d’autre chose que de ces pensées qui tournent en son mental (La Roue du Samsara.)

Au risque d’être accusés de couper les cheveux en quatre, nous pourrions avancer l’idée intéressante que l’homme n’est pas autre chose que de simples processus mentaux. Si quelque chose est « libre », ce sont les pensées, pas l’homme qui en est la victime plus ou moins consentante ! Ainsi, ce que l’on appelle l’homme se résume à des trains d’ondes mentales, à de l’esprit conditionné sous forme de pensées. Ce sont ces pensées qui forment notre humanité.

Nous présentions, plus haut, une idée intéressante, du moins si on la couple avec son autre polarité. Il a été dit que si nous pensons, nous ne pouvons pas être conscients d’autre chose que de ces pensées. C’est ce qui donne naissance à la conscience objective, en grande partie relative aux processus mentaux. Mais si nous ne pouvons pas être conscients tandis que nous pensons, la proposition inverse doit être tout aussi valable.

Tandis que nous sommes conscients, nous ne pouvons pas penser ! Si les pensées réapparaissent, la conscience disparaît, et inversement. N’importe quel débutant, en méditation passive, comprend très vite que de demeurer « sans pensées » est au moins très difficile ! Dès que notre attention mentale se détourne de la conscience pure (ou sans pensées), voilà les pensées qui reviennent au galop ! Comme si cet état de fait consistait en notre naturel, pour ne pas dire à notre seule façon d’être ou d’exister. C’est du moins ce que les Archontes aiment à nous faire croire.

Pourtant, nous avons tous expérimenté ces moments sans aucune pensée qui s’agite dans le mental. Mais ces moments sont aussi rares qu’inutiles selon la plupart. Si nous devions dresser un graphique de ce sujet, nous tracerions un cercle et nous écririons dedans « Conscience ». Puis, sur la même ligne, nous dessinerions un triangle et marquerions dedans « pensées » ou « esprit formel ». Enfin, en troisième position, toujours sur une même ligne, nous tracerions un carré incluant la mention « corps. »

En reliant ces trois schémas, nous en arriverions à la conclusion que la conscience à besoin de l’esprit et donc, des pensées, pour être perçue par le corps ou l’informer d’une quelconque façon. Mais ce serait complètement faux ! (Voir schéma ci-dessus.) En réalité, la conscience ne peut pas se passer du corps qui seul peut la manifester pleinement sur ce plan de conscience. Par contre, elle peut très largement se passer de l’esprit formel, autrement dit, des pensées ! Pour être tout à fait juste, les pensées trahissent la conscience plus qu’elles ne la servent !

Ce que nous nommons généralement « conscience », n’est en fait que le résultat de nos processus mentaux. Mais ce n’est pas encore la vraie conscience, celle qui rend l’homme libre et serein. On parle beaucoup de Souveraineté, à notre époque. Quelle sorte de souverain serions-nous si nous étions tributaires de processus mentaux dont nous ne sommes même pas à l’origine ? Est dit « Souverain » celui qui est capable de faire cesser le babillage des pensées incessantes qui tournent inlassablement dans le mental.

Revoyons une fois de plus cette célèbre phrase attribuée à Jésus : « Je suis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde… » Qu’est-ce que cela peut bien signifier, entre autres façons de comprendre cette mystérieuse phrase ?

Cela peut signifier que tandis que le corps du Maître de Galilée est bien présent dans ce monde de la 3D, son Essence véritable, à savoir sa Conscience d’Être, ne participe pas de ce monde, car elle n’a pas besoin de passer par la pensée pour toucher le corps ou pour l’animer. Jésus devait être Supraconscient et capable de demeurer de longues heures sans aucune pensée venant s’agiter dans son mental pleinement illuminé.

Mais allons encore plus loin, au risque de frôler la science-fiction ! Que signifie, en somme, être incarné ? Peut-on être incarné sans incarner quelque chose ? Et que pourrions-nous incarner, si ce n’est un état d’esprit général, aussi particulier qu’unique, si possible ?

Nous incarnons une manière d’être, un état d’esprit formel et très précis, qui fait de nous et, par exemple, une femme ou un homme digne d’intérêt et de confiance ou bien et à l’inverse, une femme ou un homme inutile à la collectivité et malhonnête au possible. C’est donc notre état d’esprit qui nous incarne. Mais pour cela, nous devons… Penser ! Et ce sont nos processus mentaux qui nous caractérisent et nous permettent « d’incarner » telle sorte de femme ou telle sorte d’homme.

En somme, dès que nous pensons, que nous laissons aller en notre mental la ronde incessante des pensées plus ou moins utiles, plus ou moins constructives, nous incarnons bien quelque chose nommé « personnalité humaine. » OK, mais alors, quand nous sommes juste conscients et que, de ce fait, nous n’incarnons rien du tout, que sommes-nous à ce moment ?

Réponse : nous sommes la Conscience, nous sommes Shiva, la Pure Présence qui repose en elle-même. À ce moment, il n’y plus de monde, de dimensions, de densité, de personnalité ou de « moi » (ego) : il n’y a que Cela que nous sommes lorsque de simples processus mentaux ne nous incarnent pas de force ! Dès que nous pensons, nous nous réincarnons ! Dès que nous cessons de penser, nous n’incarnons plus rien du tout, nous sommes « Neti, neti », c’est-à-dire ni ceci, ni cela mais juste de la Conscience Pure.

À présent, imaginons la Conscience qui « glisserait » au-dessus d’alvéoles comme celles qui sont construites par les abeilles. Chaque alvéole consiste en une façon de penser, de concevoir la vie et les autres et donc, d’incarner une certaine manière de se positionner par rapport au reste de l’univers, autant dire au reste des alvéoles.

Imaginons ensuite, que la conscience, au lieu de « slider » au-dessus des alvéoles, ait son attention mentale d’attirée par l’une de ces alvéoles lui paraissant plus prometteuse que les autres… La Conscience se glisse dès lors dans cette alvéole et se met à utiliser les outils présents, à savoir une certaine façon de penser.

Dès cet instant, nous avons « une incarnation », un rôle que le Soi se met à jouer pour son propre plaisir. D’ordinaire, la conscience s’oublie au sein non pas de « la matière », mais du fait qu’il y a « matière à penser », si l’on peut dire. Le vrai problème n’est donc pas que la conscience s’amuse à se prendre pour tel ou tel autre personnage mais bien dans le fait qu’elle puisse oublier qu’elle n’est pas ce personnage et même, qu’elle peut en changer à volonté.

On devine aisément que le travail principal des Archontes a toujours été de nous inciter à oublier de plus en plus que nous jouons un simple rôle. À un moment donné, la conscience s’imagine « mourir » au sein d’un rôle défini et n’a pas d’autres options, pour continuer à se produire, que de renouveler l’expérience. Mais cette fois, c’est un rôle qui essaye d’en jouer un autre, plus un Soi libre et Conscient qui décide change de de rôle.

Pour terminer, je vous demande de méditer quelques minutes sur ce passage de la Bible, dans la Genèse, chapitre I, versets 1 à 2 :

01 AU COMMENCEMENT, Dieu créa le ciel et la terre.
02 La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.

Le « souffle de Dieu », « Ruach », en Hébreu, est une allusion à l’esprit informel qui est au départ séparé de la Force Vitale qui ne lui a pas encore donné « Vie, Force et Durée » (Ankh, Djed, Ouas, en Égyptien.) A vous d’imaginer la suite…

 

Serge Baccino

 

Dimensions et densités

Dimensions et densités

On parle beaucoup de dimensions, en ce moment.
Nous serions dans la 3eme, apparemment. Les gens désirent changer de dimensions, mais ils se trompent de problème et ainsi, ils se tromperont nécessairement de solution. Ils se sont même déjà trompés, en fait ! Tous attendent qu’il se passe quelque chose, d’extérieur et, si possible, sans qu’ils aient à lever le petit doigt.

Les gens ne sont pas dépendants; ils sont totalement dépendants de l’extérieur et des autres ! Pourquoi attendent-ils un changement global extérieur ? Réponse : parce qu’ils pensent être les victimes d’une dimension dans laquelle ils n’ont aucun pouvoir. Et quand on a aucun pouvoir, forcément, nous dépendons de quelque chose d’autre que nous ou de quelqu’un d’autre.

En somme, et pour résumer le contenu mental de la plupart des gens de notre époque, nous vivrions tous dans un Monde qui ne nous permet pas de prendre notre vie en main, d’être libre et de pouvoir obtenir tout ce dont nous avons besoin. Lorsque nous affirmons que nous sommes tous différents, la chose paraît logique à tous et personne ne trouve à y redire.

Mais si nous disons, par exemple, que nous vivons dans autant de Mondes qu’il y a d’êtres vivants et conscients sur cette Terre, plus personne ne suit et certains crient même au complotisme. Ne sachant quoi dire d’autre ! Pourtant, et puisqu’il paraît acceptable de dire que nous sommes tous différents, comment pourrions-nous être, dès lors, dans un seul et même Monde mental ?

Chaque Monde, chaque dimension est de nature mentale. Comme le dit l’Axiome Hermétique : « Le Tout est esprit, l’univers est mental. » Comprenez-vous ce qui représente à la fois le problème et la solution ? Non ? Pas encore ? Mais ça va venir ! Donc, nous sommes tous différents. Du moins à la base ou au départ. Ce qui signifie que le contenu de notre mental DEVRAIT être différent du contenu mental d’un autre.

Pourtant, les gens affirment vivre dans un seul et même Monde ! Comment cela est-il possible, attendu que c’est le contenu mental différent en chacun de nous, qui fait justement cette différence ? La réponse est là, sous notre nez et ce, depuis toujours. Du moins, depuis notre naissance.

Nous avons tous reçu une éducation de nos parents. Nous avons tous reçu un enseignement scolaire, plus ou moins long, mais tous, nous y sommes passés, que cela nous ait plu ou que la chose nous ait fait braire. Et si l’éducation et l’enseignement consistaient en une sorte de piège vicieux tendu par les instances planétaires dirigeantes ? Ceux que l’on nomme l’État Profond, ou le Deep State ?

Et si, par la suite, la vie sociale, le travail, les médias et autres œuvres littéraires plus ou moins intéressantes, avaient toutes concouru, chacun et chacune à leur mesure, à nous maintenir dans une sorte de nasse virtuelle constituée d’une manière de penser unique ? Et si la peur de ne pas correspondre, d’être rejeté, mal aimé ou critiqué, nous maintenait ensuite dans les limites de la bien-pensance dont on ne peut sortir sans être frappé d’ostracisme ?

Alors quoi ? Ne pourrions-nous pas être tous physiquement en ce Monde, dans cette dimension, donc, tout en ayant chacun de nous, un mental fonctionnant dans une certaine densité ? D’aucuns souffrent de confusion mentale ou ne réussissent plus à séparer le bon grain de l’ivraie, tandis que d’autres ont un état d’esprit aussi léger qu’une plume et vivent une vie qui semblerait aux premiers quelque peu paradisiaque. Comment cela se peut-il ?

Cela se peut du fait de la densité mentale, à savoir non seulement du contenu formel du mental mais aussi, de son degré d’implication dans ce Monde de basses vibrations. Imaginez que votre mental ait un poids ! Ce poids serait fonction de la quantité et de la qualité vibratoire des pensées formant l’état d’esprit général.

Quelqu’un, qu’il est devenu inutile de nommer, aurait dit :  » Je suis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde… » Ne pourrions-nous pas en faire de même ? Alors voici une question qui mérite une attention bienveillante au moins : ne pourrions-nous pas vivre même en 3D, comme disent les gens instruits et, en même temps, bénéficier d’un mental si « aérien » (haute fréquences) qu’il pourrait aussi bien fonctionner en 5 ou en 6D, voir plus ?

 

Serge Baccino

 

Dimension ou densité

Dimension ou densité ?

On parle beaucoup de dimensions, en ce moment.
Nous serions dans la 3e, apparemment. Les gens désirent changer de dimensions, mais ils se trompent de problème et ainsi, ils se tromperont de solution. Ils se sont même déjà trompés, en fait ! Tous attendent qu’il se passe quelque chose, d’extérieur et, si possible, sans qu’ils aient à lever le petit doigt.

Les gens ne sont pas dépendants ; ils sont totalement dépendants de l’extérieur et des autres ! Pourquoi attendent-ils un changement global extérieur ? Réponse : parce qu’ils pensent être les victimes d’une dimension dans laquelle ils n’ont aucun pouvoir. Et quand on a aucun pouvoir, forcément, nous dépendons de quelque chose d’autre que nous ou de quelqu’un d’autre.

En somme, et pour résumer le contenu mental de la plupart des gens de notre époque, nous vivrions tous dans un Monde qui ne nous permet pas de prendre notre vie en main, d’être libre et de pouvoir obtenir tout ce dont nous avons besoin. Lorsque nous affirmons que nous sommes tous différents, la chose paraît logique à tous et personne ne trouve à y redire.

Mais si nous disons, par exemple, que nous vivons dans autant de Mondes qu’il y a d’êtres vivants et conscients sur cette Terre, plus personne ne suit et certains crient même au complotisme. Ne sachant quoi dire d’autre ! Pourtant, et puisqu’il paraît acceptable de dire que nous sommes tous différents, comment pourrions-nous être, dès lors, dans un seul et même Monde mental ?

Chaque Monde, chaque dimension est de nature mentale. Comme le dit l’Axiome Hermétique : « Le Tout est esprit, l’univers est mental. » Comprenez-vous ce qui représente à la fois le problème et la solution ? Non ? Pas encore ? Mais ça va venir ! Donc, nous sommes tous différents. Du moins à la base ou au départ. Ce qui signifie que le contenu de notre mental DEVRAIT être différent du contenu mental d’un autre.

Pourtant, les gens affirment vivre dans un seul et même Monde ! Comment cela est-ce possible, attendu que c’est le contenu mental différent en chacun de nous, qui fait justement cette différence ? La réponse est là, sous notre nez et ce, depuis toujours. Du moins, depuis notre naissance. Nous avons tous reçu une éducation de nos parents. Nous avons tous reçu un enseignement scolaire, plus ou moins long, mais tous, nous y sommes passés, que cela nous ait plu ou que la chose nous ait fait braire.

Et si l’éducation et l’enseignement étaient une sorte de piège vicieux tendu par les instances planétaires dirigeantes ? Ceux que l’on nomme « l’État Profond », ou « Deep State » ? Et si, par la suite, la vie sociale, le travail, les médias et autres œuvres littéraires plus ou moins intéressantes, avaient toutes concouru, chacun et chacune à leur mesure, à nous maintenir dans une sorte de nasse virtuelle constituée d’une manière de penser unique ?

Et si la peur de ne pas correspondre à la masse populaire, d’être rejeté, mal aimé ou critiqué, nous maintenait ensuite dans les limites de la bien-pensance, de laquelle on ne peut sortir sans être du même coup frappé d’ostracisme ? Alors quoi ? C’est quoi la différence entre les dimensions et la densité ? Réponse : quelle que soit la dimension, même en 3D, nous pouvons nous sentir libres et heureux, cela en possédant une âme de faible densité.

La  dimension est un niveau expérientiel. C’est juste un « lieu de l’esprit » grâce auquel nous pouvons expérimenter certains états d’être, impossible à expérimenter ailleurs. La densité est ce qui différencie une âme saine et libre (légère) de toutes celles qui ne le sont pas encore, qui sont alourdies par des processus mentaux et des sentiments qui offrent la couleur et le poids du plomb.

 

Serge Baccino

Le plus et le moins

Le plus et le moins

Connaissez-vous l’expression : « Qui peut le plus peut le moins » ? Nous pourrions nous questionner à propos de cette expression apparemment populaire : qu’est-ce qu’elle vient faire dans une étude ésotérique et de psychologie comportementale ? Comme vous le savez et l’avez appris, parfois à vos dépens, la plupart des gens refusent de voir. Ils préfèrent encore se mentir, voire traiter leurs propres frères et sœurs de complotistes, plutôt que d’être confrontés à certaines vérités.

Pourquoi ? Nous en avons tous plus ou moins une claire idée. Par peur de ne pouvoir faire face, par peur de devoir abandonner le connu, le confortable ou rassurant. Aussi par peur de devoir avouer qu’on a été trompé totalement et qu’on y a vu que du feu ! Ce ne sont pas les raisons, qui manquent ! Pourtant, il faudra bien, le moment venu, que les gens, tous les gens, acceptent d’ouvrir les yeux et de voir même ce qu’ils refusaient de voir précédemment.

Et peu importent les réactions, on les connaît toutes ou presque, car elles sont prévues d’avance, même par nous, simples quidams comme d’autres, d’un point de vue purement sociétal. Bien sûr, il y a celles et ceux qui, dès le début, ont compris ou même savaient et ce, depuis des années. Pour ceux-là, il ne sera pas utile de prévoir des masques à oxygène, car le choc sera relativement modéré. Tout au plus s’exclameront-ils : « Ah ! Enfin, il était temps ! »

D’autres, ayant surtout peur d’être trompés par ceux qui tentaient seulement de les prévenir, se montreront prudents jusqu’à la dernière minute. Quitte à affirmer courageusement, sans hypocrisie aucune et une fois que tout sera terminé : « Non, mais en fait, je le savais ! Je l’ai toujours su ! Je me montrais juste discret ! »
Puis, évidemment, il y a les « purs et durs », à savoir, les purs hypocrites et les durs de la feuille. Autrement dit, ceux qui ont opté dès le début pour la moquerie, au mieux et pour l’agressivité au pire. Eux-mêmes se scindant tout naturellement en deux factions :

1. Ceux qui n’ont jamais rien compris à rien, tellement ils étaient programmés, voire heureux de l’être.
2. Ceux qui savent pertinemment la vérité, aussi clairement que ceux qui la dénoncent, mais qui ont si peur de ce que leur acceptation des faits leur coûterait, qu’ils préférèrent encore passer pour des imbéciles que de devoir affronter ces vérités.

Des vérités qui les obligeraient à « bouger », à se positionner ou pire encore, à agir ! Ce qui, bien évidemment, est absolument hors de question. Il va sans dire qu’il reste une catégorie qu’il est franchement inutile de nommer, mais que nous allons tout de même saluer au passage ! Ce sont bien évidemment ceux-là mêmes qui sont à l’origine de toute cette noirceur humaine et qui sont à l’âme ce que les fientes d’oiseaux sont à l’industrie des diamants !

Eux n’ont pas besoin d’être informés de ce qui se passe, puisque c’est à cause d’eux que tout cela se passe ! D’ailleurs, un de leurs buts, jusqu’à ce jour, était d’empêcher certains de dénoncer ce qu’ils faisaient. Il faut bien comprendre que la peur n’a jamais eu à « changer de camp », comme disent ceux qui ne savent plus quoi inventer dans l’espoir de hâter la fin de l’État Profond (D.S.).

Il faut bien comprendre que ceux qui œuvrent pour les ténèbres ont aussi peur que ceux qui se sentent encore obligés d’être leurs victimes consentantes. Réfléchissons un peu : si ce n’était pas le cas, pourquoi ces campagnes de censure en tout genre et effectuées sur tous les fronts en même temps ? Pourquoi aller jusqu’à tuer des gens pour tenter de les faire taire ? Quelle importance si certains dénoncent la vérité, puisqu’il paraît qu’elle est fausse (les fameux fakes) et que les gens ne sont pas aptes à le croire ?

En réalité, le D.S. est bien placé pour savoir à quel point il est facile de manipuler le peuple, cela au point que le dernier qui parle l’embarque avec lui. Lui qui manipule les gens depuis des siècles, sait pertinemment que ce n’est pas sa force qui conduit le monde mais la faiblesse immense des peuples. Le D.S. n’a jamais été fort ! Ses représentants n’ont jamais été nombreux, car c’était trop risqué ! Plus il y a de personnes dans une combine et plus il peut y avoir des fuites ! Et plus cette combine est juteuse et plus il peut y avoir de jalousie, d’envie et donc, de trahisons internes !

Alors non, le D.S. n’a jamais été constitué de plus de 1 pour 100 de l’humanité, même à ses moments de gloire et de réussite totale ! Et pour les raisons évoquées plus haut. L’État Profond ou Deep State (D.S.) ne peut décemment compter sur les faiblesses et la bassesse d’âme de ses éventuelles victimes, et en même temps ignorer que ceux qui composent cet État profond sont issus eux aussi de cette même tourbe humaine.

Autant dire que ceux de l’ombre se méfient plus de leurs semblables que de leurs victimes, trop asservies déjà pour oser se révolter ou même simplement y songer. C’est pour cela qu’il n’y a jamais eu beaucoup de comploteurs, sur Terre, même si de nos jours, il existe des millions de complotistes !

Or donc, nous ne devons pas inclure dans notre étude de ce jour, cette portion du peuple qui s’imagine depuis toujours ne pas devoir en faire partie. Il nous faut juste comprendre que des deux factions restantes, ceux qui dénoncent le scandale et ceux qui font tout pour ne pas avoir à s’en préoccuper, seule la seconde pose un réel problème de logistique animique. Autrement dit, seuls ceux qui s’ingénient à ne pas comprendre et à ne pas savoir, pourraient devenir un problème pour le Haut Conseil de l’Alliance.

Mais comment réussir à les inclure dans ce Mouvement Mondial d’éveil ? La solution réside en fait dans le problème. Ils refusent de voir ? OK, mais pour cela, ils doivent voir tout de même, puis dénoncer ce que l’on essaye de leur faire croire, par exemple. En effet, comment dénoncer une chose ou prétendre qu’on n’y croit pas, si on ignore tout de ce dont on parle ? Plus sobrement, même ceux qui ont une réaction épidermique face à des complotistes, sont bien obligés de connaître ce dont parlent ces derniers.

Et même de bien connaître le sujet, tout en faisant mine, évidemment, de complètement s’en désintéresser ! Et c’est là que se situe l’astuce psychologique, même si, il est vrai, elle nous coûte des mois et des mois d’attente et donc, de patience, à nous qui savons déjà et attendons fiévreusement la fin de ce très mauvais film, de ce navet hollywoodien de dimension planétaire.

Qui peut le plus peut le moins, disions-nous plus tôt. Ceux qui prétendent que nous déraillons doivent connaître un minimum ce que prétendent les fameux « complotistes ». On peut même dire que certains prennent un malin plaisir à carrément étudier ce que font et disent ces complotistes, cela dans le but avoué de mieux les tourner en ridicule (voir les Médias, par exemple.)

Et c’est là que, sans le savoir, sans le vouloir, ils se font avoir de première, en beauté, même ! Pourquoi ? Parce que, du même coup, ils ont enregistré fidèlement, dans leur mémoire subconsciente, tout ce dont parlent les complotistes. Autant dire que pour devenir un champion de l’accusation, il faut en connaître au moins autant que la défense, comme pourrait le dire un avocat. De quoi méditer, non ?

 

Serge Baccino