L’actualité est ce qui existe indépendamment de notre prise de conscience personnelle. Il s’agit de tout ce qui se passe à notre insu, sans que nous en soyons informés ou conscients pour autant. Dans l’actualité, les planètes tournent, des enfants naissent et des adultes meurent, tandis que des avions décollent d’un aéroport ou d’un autre, partout sur cette Terre, mais nous ne sommes conscients que de cette partie de l’actualité planétaire qui se résume à tout ce que nous sommes capables de percevoir, en nous et autour de nous. Et cette portion d’actualité se nomme « notre réalité.« 

La Perception de l’Actualité permet de prendre conscience de certaines réalités probables (ou potentielles) qui ne sont pas encore accessibles à la majorité des gens. Les personne dites « éclairées » (anciennement « illuminées« ) sont capables de voir l’Actualité des choses et des êtres, c’est-à-dire « ce qui est » ou « ce qui existe » et qui ne correspond pas forcément à ce que ces personnes éclairées veulent, désirent ou espèrent par ailleurs.  Il est clair autant qu’évident que le fait de ne désirer « voir » que ce qui ne nous dérange pas et n’entendre que ce qui n’a pas le pouvoir de nous heurter peut, à la longue, nous rendre aveugle et sourd à l’actualité la plus immédiate (que nous nommons notre vie sociale.)

Serge Baccino

Les « mécanismes de domination » sont, tout comme les mécanismes de défense, instaurés par le « moi » ou « ego » (la somme des programmations qui induisent de la souffrance morale.) Ils sont censés permettre l’obtention de plus de pouvoir sur les autres, en partant de cette prémisse erronée que le pouvoir se mesure et se départage, au niveau des relations humaines, entre la classe des dominants et celle des dominés.

Les deux mécanismes de domination actifs et positifs (en terme de polarité s’entend) les plus connus sont :

1. L’intimidateur (« Je suis le plus fort en tout, on me craint, j’ai toujours raison et je vais le prouver ! » )

2. L’interrogateur (« En posant sans cesse des questions, j’oblige les autres à s’interroger, à se justifier et à se remettre en question et donc, à s’affaiblir ! » )

Ce genre de mécanisme mental démontre que la personne suppose qu’elle doit « attaquer la première » pour connaître la paix et être considérée à sa juste valeur. En fait, ces réactions compulsives ne font que démontrer le contraire. La personne qui use de tels subterfuges ne connaît aucune paix et possède une vision très dévalorisante d’elle-même.

Nul ne peut connaître la paix qui abrite en son mental de telles pensées agressives, c’est si évident ! Réfléchir sans cesse aux méthodes pour bloquer les moyens d’expression d’autrui, laisse bien peu de place à des pensées personnelles et génératrices de plaisir, avouons-le !

Serge Baccino

La plupart des phénomènes observables sont perçus ou expérimentés dans des états de conscience qui diffèrent parfois énormément. L’état de conscience dit ordinaire, est évidemment l’état de conscience objective (celui relatif au fonctionnement de nos cinq sens.) Mais il existe trois autres états dont un seul est connu de la plupart des gens.

* Le premier est l’état de conscience altérée (E.C.A.) : les drogues, l’alcool et certains médicaments provoquent des altérations de la conscience objective, en agissant sur certains centres nerveux du cerveau (comme par exemple, sur l’hypothalamus.)

* Le second, l’état de conscience élargie (E.C.E.) apparaît lorsqu’un individu détourne son attention mentale de ses facultés objectives, pour se concentrer sur ses facultés subjectives (visualisation, imagination, méditation, etc.)

* Le troisième, enfin, est l’état de conscience spirituelle (E.C.S.) Ce dernier est atteint (en général d’une manière ponctuelle) lorsque l’individu s’immerge dans la Conscience de Soi, conscience relative à l’esprit lui-même et non pas aux formes mentales qu’il produit sans cesse. A noter que toutes les indications relatives à ces différents états, regroupés sous le terme générique de « E.C.M. » (état de conscience modifié) sont fournies dans mes Cours Privés par correspondance. Pour ceux qui aimeraient plus d’info à ce sujet :

Les Cours

Serge Baccino

Mot d’origine Grecque (ésotérikos) qui signifie ce qui est intérieur ou encore au dedans. L’ésotérisme est un mode de vie axé sur l’intériorité des êtres, c’est-à-dire sur les pensées et sur les sentiments qui naissent des processus mentaux d’un individu. Se connaître soi-même est le but d’un tel état d’esprit orienté sur Soi (rien à voir avec le nombrilisme ! )

Les ésotéristes sont ceux qui appliquent à leur vie certaines lois et certains principes qui permettent de SE SERVIR de l’esprit, au lieu d’être asservi par lui. L’ésotérisme n’est pas cette chose « exotique » et mystérieuse (incompréhensible) que l’on veut nous faire croire.

L’ésotériste n’est pas « meilleur » que les autres : il se sert mieux de son esprit et sa vie est bien plus profitable et riche.

Serge Baccino

Mot d’origine Grecque (de philos = ami et Sophia = sagesse.) Le philosophe est celui qui aime la sagesse, l’étudie et tente de l’appliquer à sa vie de tous les jours. On pense généralement que les philosophes sont surtout de doux rêveurs, lorsqu’ils ne sont pas un brin anarchistes sans se l’avouer. En fait, ceux qui paraissent rêver sont surtout ceux qui oublient de METTRE EN PRATIQUE leurs acquisitions mentales et sentimentales.

Quant à ceux qui sont taxés d’anarchistes, s’ils paraissent un peu excités sur les bords, c’est parce qu’ils n’ont pas encore assez de sagesse pour comprendre que pour faire évoluer le Monde, il faut commencer par une réforme personnelle et intérieure et non par une révolution sociale et extérieure.

L’expression « Il faut être philosophe », démontre que pour la plupart des gens, philosophie rime avec passivité ou laxisme.
Le véritable philosophe est celui qui sait choisir le comportement qui est le plus approprié à une époque, un contexte ou une ethnie. Il ne cherche ni à se sacrifier, ni à se comporter comme un gros cochon qui se moque éperdument des autres.

Serge Baccino

L’hermétisme est l’étude des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit. C’est de la pure Ontologie, en somme, mais proposée selon les méthodes qui furent celles des anciens initiés de la Grèce antique. Les hermétistes ont toujours été les plus hauts initiés de la planète en ce qui concerne l’esprit. Mis à part les psychologues ésotéristes, évidemment ! Il n’en existe que très peu, par siècle, car il est très difficile, pour un homme, d’étudier une Loi sans donner son avis sur la manière de s’en servir ou sur sa destination présumée. De nombreux spiritualistes, mêmes « bons« , sont encore bien trop programmés, mentalement et malgré leur grand savoir, pour ne pas croire en certains buts ou états d’esprit plus « vertueux » que d’autres.

Leur connaissance est donc conditionnée.

Les hermétistes étudient et pratiquent « hors conditions« , c’est-à-dire qu’ils ne cherchent pas à savoir ce qu’il « faut » ou « ne faut pas » faire ou être. Il n’existe que SEPT PRINCIPES de vérité, qui sont les sept modes véritables d’expression d’une chose unique :

L’esprit vivant et conscient.

On prête à Hermès Trismégiste l’invention de l’hermétisme (en Égypte, c’est Thot qui en serait, dit-on, le fondateur.) Le terme de trismégiste, qui signifie trois fois grand, se rapporte à un grade ou à une prérogative : celle de faire usage du pouvoir spirituel dans les trois mondes.

Ces « trois mondes » sont :

1. Le monde spirituel
2. Le monde psychique intermédiaire et
3. Le monde physique « dense » (la matière, l’univers et notre planète.)

On dit d’une explication difficile à comprendre, qu’elle est « hermétique » (dans le sens de « fermée ») laissant ainsi entendre qu’il faut posséder un intellect particulièrement développé (ou un peu dérangé) pour en saisir toutes les nuances. Mais l’intellect n’a rien à voir dans l’hermétisme. Lorsque l’homme comprend vraiment qu’il est LE CRÉATEUR de sa propre réalité, il devient de facto un hermétiste, c’est tout ! Il n’est plus du tout « fermé », car il se retrouve au contraire ouvert à tous et à toutes choses. Sans a priori.

Serge Baccino