Les « mécanismes de domination » sont, tout comme les mécanismes de défense, instaurés par le « moi » ou « ego » (la somme des programmations qui induisent de la souffrance morale.) Ils sont censés permettre l’obtention de plus de pouvoir sur les autres, en partant de cette prémisse erronée que le pouvoir se mesure et se départage, au niveau des relations humaines, entre la classe des dominants et celle des dominés.

Les deux mécanismes de domination actifs et positifs (en terme de polarité s’entend) les plus connus sont :

1. L’intimidateur (« Je suis le plus fort en tout, on me craint, j’ai toujours raison et je vais le prouver ! » )

2. L’interrogateur (« En posant sans cesse des questions, j’oblige les autres à s’interroger, à se justifier et à se remettre en question et donc, à s’affaiblir ! » )

Ce genre de mécanisme mental démontre que la personne suppose qu’elle doit « attaquer la première » pour connaître la paix et être considérée à sa juste valeur. En fait, ces réactions compulsives ne font que démontrer le contraire. La personne qui use de tels subterfuges ne connaît aucune paix et possède une vision très dévalorisante d’elle-même.

Nul ne peut connaître la paix qui abrite en son mental de telles pensées agressives, c’est si évident ! Réfléchir sans cesse aux méthodes pour bloquer les moyens d’expression d’autrui, laisse bien peu de place à des pensées personnelles et génératrices de plaisir, avouons-le !

Serge Baccino