Après l’émission chez Bob vous dit toute la vérité – Seconde partie

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Je terminais mon dernier article sur une note bien étrange il est vrai. Ainsi donc, nous n’aurons qu’une vie et non de multiples existences, aussi linéaires que successives ? La réponse est à la fois logique et imparable : Non, car cela n’est pas possible pour la personnalité ! Pourriez-vous, je vous prie, retenir ce « léger » détail que c’est pour la personnalité humaine que cela n’est pas possible ? Vous comprendrez ensuite (ou plus loin) l’intérêt de cette demande. Mais pour bien comprendre les faits, il nous faut tout d’abord remonter à la naissance, à votre naissance, si vous le voulez bien ! Lorsque vous êtes né, il est clair que vous n’étiez ni conscient de vous-mêmes ni en mesure d’assister à votre propre naissance ! Cela ne me semble pas difficile à admettre. Et si vous ne pouviez pas, en tant que « vous », assister à votre propre naissance, c’est simplement parce que VOUS n’étiez pas encore conscient d’exister ni même capable de dire « moi. » Votre vie a commencée au moment de votre premier souffle; c’est à ce moment que vous êtes vraiment né.

Ce sont vos parents et surtout votre mère, qui vous ont offert un corps de chair à « habiter » et, surtout, un subconscient à explorer, pour toute base de départ en matière de prémisses à l’expérimentation. Pour le présenter autrement ou au plus simple, comme vous veniez de naître et n’aviez donc ni antériorité ni mémoire, il fallait bien que votre vie puisse reposer sur des bases mentales (pensées) et vitales (émotions, perceptions, souvenirs, mémoire) de quelqu’un d’autre que… Vous ! Cette antériorité était surtout celle de vos parents, c’est à dire LEURS processus mentaux et LEURS émotions.

 

C‘est surtout votre mère qui vous a fourni cette base de départ. Tandis que votre futur corps se construisait dans le ventre de la future maman, vos cellules se confectionnaient un savoir et des souvenirs uniquement basés sur son subconscient à elle. Plus exactement, attendu que votre corps se construisait lentement et que vous n’aviez pas encore vécu ni rien expérimenter en tant que personnalité humaine et physique, votre mère et ce qui deviendrait plus tard « vous« , se partageaient la même subconscience. Cela vous étonne, dites-vous ? Pourtant, cela est à la fois rationnel et tout à fait vérifiable, du moins du point de vue de la dialectique, car la science dite « officielle » (sic) n’est pas encore arrivée à un tel niveau de prise de conscience et de savoir, du moins dans le domaine des lois et des principes du fonctionnement de l’esprit.

Qu’est-ce que le subconscient d’un être, si ce n’est la somme de l’intelligence de toutes les cellules de son corps ? Chacune de nos cellules a « mémorisé » la moindre de nos pensées, le plus élémentaire de nos sentiments, la plus faible et objectivable de nos émotions. Nos cellules se souviennent de TOUT ce que nous avons pensé et de tout ce que nous avons ressenti, et cela, depuis le jour de notre naissance ! Et devinez avec quoi se construit le corps du futur nouveau né, tandis que sa partie corporelle et animale (instinctive) repose dans le ventre de sa mère ? Il se construit à partir des propres cellules de la mère, oui !

Et du même coup, il partage avec elle l’ensemble de son vécu, de ses souvenirs.

 

Mais pourquoi cela ? Pourquoi devrions-nous partager les pensées, les émotions et le vécu de notre mère ? La réponse est désormais évidente : A partir de quels autres matériaux pourrions-nous nous construire, sans cela ? Comment pourrions-nous être seulement capables de penser, de ressentir des choses, si nous démarions à zéro et sans aucun antécédent ? Et c’est le cas de toute nouvelle personnalité terrestre. Ainsi, depuis notre naissance, nous sommes occupés à nous construire en vue de naître pour la première fois en ce monde terrestre ! Et nous ne pouvions pas « démarrer » notre vie à partir d’un quelconque bagage spirituel et émotionnel antérieur puisque, antérieurement, nous n’existions pas encore !

C’est un peu comme démarrer un métier en tant qu’artisan sans posséder le moindre local, le moindre véhicule, le moindre article à vendre et avec même pas un centime d’euros en poche ! Pour nous lancer dans la vie professionnelle et en tant qu’artisan, il nous faut bénéficier d’une « avance »

Alors la Grande Vie nous accorde un « prêt » et ce dernier se présente sous la forme d’un subconscient partagé entre la mère et le futur enfant qu’elle porte. Et lorsque cet enfant naîtra, il aura à sa disposition un « bagage » qui, certes, ne sera pas le sien en propre, mais au moins, il aura quelque chose pour se « vêtir », pour ne pas arriver en ce monde nu et cru, comme disait ma grand-mère.

 

Il est important de se souvenir que dès son tout premier souffle, le tout jeune enfant va commencer à se construire sa propre personnalité. Il y parviendra d’ailleurs en COMPARANT les expériences qu’il rencontre, les unes après les autres, avec les pensées qui seront activées depuis sa mémoire cellulaire, et les émotions qu’elles produiront immanquablement. Le tout provenant inévitablement de la même source intérieure : la mémoire cellulaire maternelle. Et plus il comparera ce qu’il vit avec ce qu’il en pense et ressent « sur le coup » (spontanément), et plus il sera capable de définir une seconde manière de percevoir la vie, les choses et les êtres : la sienne ! En somme, cette interaction entre l’expérience objective et extérieure et ce que l’enfant va en PENSER et RESSENTIR à ce propos, qui produira une troisième condition : la conscience personnelle qui formera progressivement une personnalité distincte.

Question : Et si l’enfant n’y parvient pas ? S’il n’est pas capable de remplacer progressivement et complètement, le subconscient de sa mère par le sien propre, qu’arrivera-t-il alors ?

En règle générale, l’enfant une fois né a environ 22 ans pour SE parfaire, c’est à dire pour devenir « Parfaitement Lui-Même, » et non plus seulement un fac-similé de ses géniteurs. Certains parlent de « mémoire génétique » et cela ne me gène guère : Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, une ivresse spirituelle issue de la véritable connaissance, celle qui libère, celle qui affranchit.

 

Inutile de vous mentir, car vous connaissez aussi bien que moi le résultat final : une personne sur mille, environ, réussit à se construire une véritable personnalité animique (de l’âme), les autres se contentent, leur vie durant, d’être soit une photocopie de leurs géniteurs, soit une personne qui passe sont temps à subir les deux schémas-maîtres antagonistes qui sont :

« Je reproduis l’état d’esprit de mes parents car je désire très fort leur ressembler et agir comme eux…«  Ou bien : « Je suis terrorisé(e) à la seule idée de devenir comme eux !« 

 

Non pas que chacun de nous ne soit, en fin de compte, qu’un « exemplaire loupé » de soi-même…. En fait, nous sommes tous, à la fin de notre adolescence, en prise avec une grande colère à la seule idée de ne pas être libre ou que cette même liberté ne soit pas totalement reconnue, acceptée et même fêtée ! Pour verser dans les sondages qui sont si prisés à notre époque, disons qu’une personne « ordinaire » (lambda) est « bien elle » (originale) qu’à quelques soixante pour cent. Le reste n’est qu’acceptation ou lutte de « papa-maman » en soi. Raison pour laquelle tout ce que vivent ces hommes et ces femmes « ordinaires », ressemble à s’y méprendre à tout ce que vivaient (ou ont vécu) leurs parents, en leur temps et tandis qu’ils n’avaient pas encore d’enfant.

Donc, puisque la personnalité se façonne à partir de l’héritage psychologique de ses géniteurs, elle ne peut pas avoir d’antériorité et donc, de vies antérieures ! 

S’il vous plaît, est-ce logique ou non ? Cela dit, est-ce qu’il existe quelque chose qui puisse être considéré comme étant « d’autres vies qui se sont déroulées dans le passé » ? Oui, mais cela ne concerne pas la personnalité « en cours » d’incarnation mais son Soi, c’est-à-dire son être global, ce qu’elle serait si « Tout était descendu », lors de la naissance, pour le dire d’une manière simplifiée.

Toutefois, celles et ceux qui, en cours d’existence, réussissent à intégrer toute leur Soi-Conscience, celles-là et ceux-là peuvent, en effet, parler de « leurs vies passées » ! Mais seulement parce qu’ils ne sont plus de simples personnalités terrestres mais des individualités, des humains Réalisés ou des Maîtres, comme on le disait jadis.

Dites-moi que vous avez capté cette subtilité et je pourrais passer à la troisième et dernière partie de ce thème, le cœur en paix et l’esprit alerte ! A tout de suite (prochain article) pour la suite et fin !

 

Serge Baccino