Après l’émission chez Bob vous dit toute la vérité – Troisième et dernière partie

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Avec ce troisième volet suite à mon passage chez « Bob vous dit toute la vérité », Il me reste à parler un peu de la vie après la mort, comme on dit généralement. Après la mort… Mais quelle mort ? Celle du corps, sans doute ? Même pas ! Le corps ne meurt pas : il perd juste sa cohésion première, se dissout ou se désagrège, pour redevenir de la poussière puis de l’esprit. De ce même esprit qui nous sert à penser ET à créer des formes mentales plus « solides », telles que les planètes, la terre, l’eau, le feu, la pierre, le bois, etc. L’esprit est créateur, dit-on… Évidemment, qu’il l’est puisque tout est fait d’esprit et que l’esprit est Dieu ! De la plus légère pensée à la plus colossale des étoiles, TOUT EST FAIT D’ESPRIT !

L’univers est esprit et c’est Mentalement que toutes choses sont créées, depuis toujours et à jamais.

D’un point de vu scientifique, l’esprit est de la Lumière rassemblée en un point et tournant autour d’un axe virtuel. Si vous préférez, l’esprit, c’est l’énergie cosmique, l’Alpha et l’Oméga de toutes choses, visibles ou invisibles. Lorsque notre personnalité actuelle est obligée de quitter le corps de chair, elle s’éloigne du monde terrestre et gagne, plus ou moins rapidement, le Plan de Conscience qui est le sien, c’est-à-dire le « Monde » Céleste qui correspond à sa fréquence de base, à sa signature vibratoire qui est unique, autrement dit, à la vitesse de vibration (période) qui est celle de son corps psychique ou « âme » (c’est pareil.)

 

Tout le monde gagne les Plans supérieurs, après la mort physique ? Non, pas tout le monde, justement. Certains sortent à peine de leur corps que, déjà, ils regrettent de ne plus être acteurs conscients dans ce monde-ci ! Alors, pour des raisons qui n’appartiennent qu’à eux et qui varient, d’un être humain à l’autre, telle personne va demeurer dans la maison où elle a vécue et est morte dernièrement, telle autre va se contenter de suivre, passablement hébétée, l’un quelconque des membres de sa famille (ou un conjoint) tandis que cette dernière, ressentant une profonde aversion envers certains êtres vivants, va tout faire pour leur faire « payer » leur condition de « terrestre » bénéficiant encore d’un corps en parfait état de marche.

Que fait cette personne qui vient juste de pousser son dernier soupir dans un lit d’hôpital, entourée de sa famille proche qui, depuis deux jours déjà (car autant prendre un peu d’avance), pleure son départ avant même qu’il se produise ? Simplement, elle sort de son corps, jette un œil compatissant, attendri voire amusé sur ceux qui se serrent autour de cette coque vide qui fut son corps, puis elle s’élance,  à savoir que  par un simple acte de volonté allié à un profond désir, elle élève sa fréquence vibratoire et se retrouve ainsi propulsée vers des Mondes de Lumière. Il faut dire que cet homme n’était pas un homme ordinaire mais un grand initié aux choses de l’esprit.

 

Que fait cette autre personne qui, dans le même hôpital, rend l’âme le même jour et quasiment au même moment que la première personne ? Elle aussi est entourée de ses proches et lorsqu’elle se détache, presque à regret de son enveloppe charnelle, elle se retrouve bouleversée à l’idée d’être « morte. » Maladroitement et sans grands résultats, il est vrai, elle cherche à rassurer ceux qui entourent sa couche et pleurent en silence, mais ne réussit ni à les toucher ni même à se faire entendre d’eux. Elle ressent un moment de profonde solitude, de désarroi et même de peur car, se dit-elle, que va-t-il se passer à présent qu’elle est… Morte ?

Morte ? Mais comment pourrait-elle être « morte » alors qu’elle se sent vivante plus que jamais, ne ressent plus aucune souffrance et vois le monde d’une manière si précise et lumineuse, qu’il lui semble que les objets même sont éclairés depuis leur intérieur ? Mais que faire de sa vie ? Que sera cette vie, désormais ? Où doit-elle aller ? Vers qui ou vers quoi se tourner ? C’est ce genre de pensée qui tourne et retourne sans cesse, qui est encore présente en son mental lorsque cette personnalité accompagne le cortège funéraire qui gagne le cimetière et assiste aux funérailles de celui qui fut mais qui, désormais, semble ne plus être. Ne plus être pour ceux qui ont encore un corps ! Assister à son propre enterrement, est-ce là chose naturelle ?

 

Enfin, que fait cette troisième personne, là, dans son salon et plantée à côté de sa nièce qui lit, assise dans un fauteuil de velours brun ? Et pourquoi a-t-elle ce regard noir, méprisant pour ne pas dire haineux, tandis qu’elle regarde cette jeune femme qui ne fait pourtant de mal à personne ? Cette silhouette diaphane de la tante, décédée il y a plus de dix ans, déjà, la nièce ne la voit pas, ne la sent pas et ne sais pas que cette tante qui, de son vivant, la détestait déjà, la suit pas à pas depuis la fin de son adolescence, en fait depuis le jour où elle est décédée d’un arrêt du cœur après avoir, dans une colère noire, maudit toute sa famille ainsi que le moindre de ses descendants sur quarante générations !

Mais pourquoi telle âme nous quitte-elle dans un souffle et dans un sourire pour rejoindre d’une traite les Mondes de Lumière, alors que celle-ci ne sait pas ce qu’est la mort et ère comme une âme en peine, et que celle-là demeure sur Terre et parmi les humains, dans le seul espoir de leur nuire et de pourrir leur destin ? Nous pourrions être en droit de nous poser la question si, en vérité, nous ne connaissions pas déjà la réponse… Mais nous n’avons pas exagérément envie d’en tenir compte ou de la considérer comme acquise.

 

Autant nous demander pourquoi certains hommes sont bons et donneraient leur chemise, tandis que d’autres voleraient aux autres celle qu’ils portent, sans l’ombre d’un remord. Sans parler de ceux qui, en plus de voler leur chemise aux autres, en profiteraient pour leur ôter la vie ! Il en va ainsi du monde et de ceux qui l’habitent. Et il en va ainsi de l’après-vie et de tous ceux qui le peuplent. Il n’existe de « mystère » que pour l’esprit fermé des hommes ou pour les cœurs déjà trop meurtris pour être capables d’accueillir certaines vérités sans défaillir. Au-delà d’une émission chez Bob, j’aurai à vous reparler de ces choses mais si vous le désirez et en attendant, vous pouvez toujours questionner ou réagir à mes propos sachant que de toutes manières, c’est bien de notre vie à tous que je suis en train de parler (ou d’écrire.)

Cordialement

Serge Baccino