Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

A propos de mémoires

A propos de mémoires

(Les Brèves de la psy éso)

Nous sommes affectés par nos Mémoires. Pour que les Mémoires nous affectent, présentement, il faut qu’elles se manifestent, présentement.  Les Mémoires ne sont pas originaires du passé : elles doivent être présentes en nous pour affecter notre présent.

Les Mémoires sont sans cesse réactualisées, du fait que nous les invoquons sans même le réaliser. Sans cette invocation constante, il n’y aurait aucun passé, aucunes Mémoires mais un présent correspondant parfaitement à qui nous sommes ou voulons être.

Se référer au passé donne du pouvoir au « moi » (ou ego). Se positionner dans le présent donne la prépondérance au Soi. La preuve : quand je ne pense à rien, je ne subit aucune souffrance relative « au passé » et donc, aux Mémoires.

Pour souffrir, il faut penser et se recréer un passé au sein même de notre présent ou faire durer en esprit ce qui n’est plus, en vérité.

 

Serge Baccino

Où il est question de voyance

Où il est question de voyance

(les Brèves de la psy éso)

Un voyant capte uniquement l’instant présent, ce moment où nous formons notre futur. Futur qui se produira si nous continuons de le former de la sorte, en pensant de la même façon.

Le clairvoyant perçoit les diverses probabilités, à savoir ce que nous sommes en train de produire, comme futur probable, ainsi que ce que nous pourrions aussi bien construire et par ailleurs.

Le Clairvérant est, comparé aux deux premiers, le seul capable de comprendre l’état d’esprit présent de la personne, pourquoi elle se forme tel ou tel autre futur probable et ce qu’il serait utile de lui expliquer pour qu’elle devienne libre de se créer le futur de son choix, voire d’en changer radicalement en cours de route.

Le voyant se borne à exprimer ce qu’il voit. Le clairvoyant se borne à énoncer les diverses autres possibilités, mais seul le Clairvérant est capable de transmettre à la personne des lois mentales qui lui permettront, par la suite, de devenir son propre consultant en voyance.

Mais dans tous les cas, quoique nous soyons en train de créer, comme futur probable, nous pouvons en changer rapidement et à volonté. Cela seul doit être retenu, en fin de compte.

 

Serge Baccino

Vous avez dit Daemons ?

Vous avez dit Daemons ?

(Extrait d’une conférence issue de l’enseignement de la psy éso.)

Toute idée est un Daemon. D’entrée, tout est dit ou presque. Leur rôle est d’engendrer notre réalité. Sans eux, il n’y aurait que le RIEN, sans conscience de quoi que ce soit. La conscience humaine a besoin de s’appuyer sur un quelconque objet des sens, afin de former des prises de conscience. On appelle cela la conscience objective, c’est-à-dire cette prise de conscience relative aux objets des sens. Cependant, les fonctions purement subjectives font également office de sens. Du coup, une idée sert aussi bien de support mental à la conscience qu’un objet physique observé.

Les idées ou Daemons sont ce qui engendre la réalité personnelle. Autrement dit, nos idées nous permettent de nous créer une réalité intérieure ou personnelle. Un Daemon peut produire sur l’être humain des effets fastes ou néfastes, soit positifs soit négatifs. C’est la réponse de l’homme aux idées qui donne la mesure de ce qui en résultera pour lui (de l’agréable ou du désagréable.)

Que nous le réalisions ou pas encore, nous vivons de nos idées. Si nous n’avions aucune idée, nous ne serions conscients de rien. L’extérieur n’existe pas. Les autres non plus. Il ne s’agit que de simples idées que nous projetons sur une toile déjà informée (matrice artificielle), elle-même contenue dans une plus grande Matrice, nommée « Matrice Divine » ou Originelle.

Autant dire que même si les Forces de l’Ombre et le Deep State venaient à disparaître, nous serions toujours confrontés au véritable problème. Mais une fois ce problème réglé, nous aurions alors accès à une forme de réalité bien plus agréable, car adaptée au mieux à notre humanité (Celle des niveaux inférieurs ou physiques de la Matrice Divine, soit la 5D.)

Nous n’avons donc aucun problème personnel. Jamais ! Nous ignorons seulement que ce que nous appelons « la réalité », c’est en fait nous-mêmes qui la formons, conjointement avec tous les autres humains. On nomme cela la réalité collégiale, qui n’est pas plus réelle que celle engendrée plus ou moins consciemment par un seul individu. Une somme est supérieure à l’un quelconque de ses éléments constitutifs, mais ce n’est là en rien un gage de véracité.

La première étape pour se libérer du pouvoir des Daemons négatifs, (nommés alors démons, plus simplement) c’est d’apprendre à penser seul, à assumer le fait que nous sommes responsables de nos productions mentales et à ne plus être dépendant des uns et des autres. La dépendance à autrui est la forme la plus élevée d’esclavage spirituel, puisque non seulement ce n’est pas nous qui pensons mais de plus, ces pensées ne sont pas les nôtres. Ni à notre avantage.

La seconde étape consiste à réaliser (comprendre) puis à assumer le fait révolutionnaire pour un humain, que désormais, tout dépend de lui, qu’il est devenu responsable de TOUT ce qui lui arrive, de bon comme de mauvais. Nul n’est libre s’il n’est tout d’abord responsable.

Dès lors, la troisième et dernière étape peut être franchie. Elle consiste à « commander aux Démons », comme le disaient les anciens ésotéristes, à savoir être capable de bien faire sentir aux Daemons (les idées) que c’est nous qui commandons, qu’ils ne sont là que pour nous servir et que s’ils tentent encore de prendre le contrôle, ils seront définitivement détruits.

Car nous avons tout pouvoir sur les Daemons, une chose que savent les forces de l’ombre et qu’elles ont tout faits pour nous cacher. Car celui qui comprend qu’il est « Maître des Démons » (et non l’inverse), devient capable de maîtriser sa vie et de commander à l’esprit au lieu par lui être asservi.

 

(Fin de l’extrait.)

 

Serge Baccino

 

 

Inconscience du conscient

Inconscience du conscient

Voici quelques éléments de réflexion qui ne manqueront pas d’intéresser ceux qui aimeraient y voir un peu plus clair au sujet du conscient, de l’inconscient, des Mémoires et de ce qui est considéré comme étant « réel » ou non. Bien évidemment, ce ne sont là que de simples considérations simplifiées, voire vulgarisées, afin d’être accessible à tous et à chacun.

Commençons par ceci : ce que nous recevons de ce que nous demandons, définit la nature ainsi que la qualité de ce que nous avons demandé. Si cela vient de Soi, cela est forcément agréable et bon. Si cela vient du « moi », cela risque de nous décevoir au moins.
Il faut savoir que le subconscient est délibérément entretenu par le conscient. Si vous pensez régulièrement la même chose, vous ressentirez les mêmes choses et, bien sûr, vous vivrez ou expérimenterez les mêmes choses.

Le subconscient sert de poubelle provisoire à tout ce que nous refusons d’admettre comme réel. Est considéré comme étant réel, par nous, tout ce dont nous avons conscience. Le reste est donc considéré comme étant irréel. Irréel, certes, mais présent dans les Mémoires, empoisonnant notre présent, nous faisant vivre « au passé », pour ainsi dire. Ou plus sobrement, nous faisant vivre selon son contenu formel.

À force d’éluder tout ce qui nous dérange, nous n’en sommes plus conscients, certes, mais nous en sommes toujours dérangés ! Le travail d’un psy éso est de rendre de nouveau conscient et donc réel pour soi, tout ce qui se trouve refoulé dans les Mémoires. Le problème est que le rôle du subconscient est de nous protéger du mal. De tout ce qui, et à nos yeux, représente le mal. Et pour nous, est mal ce qui peut troubler notre quiétude mentale. Partant, et puisque nous avons réussi notre œuvre d’inconscience forcée, nous devons nous servir du Pouvoir du Verbe !

Loi : Il est impossible de faire taire le Verbe !

L‘un des rôles du subconscient est de nous protéger de tout ce que nous désirons oublier. Comprendre de nous épargner de devoir connaître à tout prix. Mais il n’entre pas en ses attributs de nous protéger du Verbe et donc, de ce que nous disons. Le problème c’est que plus personne ne s’écoute parler. Si les gens s’écoutaient vraiment, ils réaliseraient, stupéfaits, qu’ils révèlent, à chaque instant et par la parole, tout ce qu’ils désirent cacher, que ce soit à eux-même ou à autrui.

L‘une des facultés d’un véritable psy éso est donc de savoir écouter. D’écouter vraiment, et non de projeter, sur celui qui parle, une idée préconçue de ce qui va être dit ou pire, de ce qui devrait être dit. Certaines phrases ou certains mots-clefs sont exprimés inconsciemment. Ces mots-clefs, véritables déclencheurs, ont la capacité d’éveiller le subconscient de celui qui écoute (ou qui sait vraiment écouter), et de le placer en syntonie vibratoire avec le subconscient de celui qui exprime bien plus qu’il ne le pense.

En clair, ces mots-clefs alignent vibratoirement les deux subconscients (parleur/écouteur) et permettent à celui qui écoute, de recevoir des indications directes et très précieuses, au sujet des véritables problèmes de celui qui s’épanche. Car les gens ne connaissent pas leurs véritables problèmes. S’ils le connaissaient, ces problèmes auraient disparu depuis longtemps !

Celui qui écoute -ou qui a apprit à le faire-  capte bien plus ce que l’on nomme (à tort) les non-dits, que ce qui est exprimé consciemment. Évidemment, celui qui a appris à écouter au-delà des mots usuels, doit être lui-même en harmonie avec son subconscient. Ce n’était ici que quelques bases de réflexion, à vous de découvrir le reste en vous explorant.

 

Serge Baccino

Une histoire de temps

Une histoire de temps

Il nous faudra, tôt ou tard, comprendre pourquoi les formes mentales désordonnées sur lesquelles nous avons peu ou pas de contrôle se bousculent pourtant en notre mental. À la naissance, nous devons bien être quelque chose, n’est-ce pas ? Or, nous ne sommes rien, nous ne sommes même pas. Cela parce que nous ne pensons pas : nous sommes pensés. Ce sont les fameux « Daemons » qui le font pour nous et à notre place. Certains nous font être « des anges », tandis que d’autres nous font passer pour des « démons. »

Mais nous ne sommes pas toutes ces choses, ces formes mentales. Elles sont juste là pour « donner forme » à une future individualité. Et nous devenons une individualité quand nous passons des formes mentales engendrées par l’esprit, à la Conscience, engendrée par… Rien du tout ! La Conscience est sans origine, sans parents, sans buts car sans besoins ou même désirs. Une fois que l’on est devenu CONSCIENT, alors on peut retourner jouer avec l’esprit, au lieu de n’être que son jouet.

Un seul moment de conscience pure (sans processus mentaux) suffit à nous libérer, à nous rendre libre. Ce n’est plus « quelque chose » qui croit vivre et penser vraiment, mais un être unique, car issu de l’Unique être qui Soit. En somme, tous les initiés véritables sont Un ou, et plus exactement, UN SEUL est eux tous. Dès lors, l’être unique qui se manifeste au travers de notre forme, nous montre des niveaux de réalité que nul ne saurait voir sans Lui.

Et une des premières choses que nous comprenons, c’est qu’il n’y a qu’un seul temps pour ceux qui ne sont pas encore mais pensent être tout de même. Ce temps est « le plus que passé au sein même d’un éternel présent. » Un présent qui est loin d’être un cadeau ! Croyez-vous en le pouvoir du moment présent ? Oui ? Alors vous avez tort ! Il n’y a pas de « moment présent » : il n’existe que le passé ! Il y a juste «un intervalle» mental entre chacune de nos pensées. Mais ce dernier ne possède aucune durée, aucun espace et échappe totalement à cette notion arbitraire de temps.

Atteindre une chose revient à la comprendre passée, elle aussi. Dès que vous cherchez à être dans le présent, ce même présent est déjà passé. En plus, si on peut rallier ou atteindre un moment quelconque, c’est que ce moment existe déjà ! Il fait donc parti du passé, de ce qui est déjà créé, n’est-ce pas ? Alors qu’est-ce qui est  présent ? Uniquement tout ce qui est déjà passé ! Et TOUT EST déjà passé, cela parce que TOUT EST ! Et si tout est déjà, où est le présent, sinon dans un passé qui recule à mesure que l’on avance, mentalement ?

Où est donc le « futur », si ce n’est dans un passé plus ou moins accessible et donc, plus ou moins « lointain » ? À quel moment ce qui est déjà créé en esprit, est accueilli par notre mental ? Réponse : à un moment que l’on qualifie de présent et qui a trait à ce qui est déjà passé mais dont nous ne prenons conscience qu’à ce moment. Le Soi est, dit-on, un mouvement en avant. En fait, il est et avant tout,  « une fuite en avant » ! Une fuite d’un présent jugé passé, en direction d’un futur hypothétique qui n’existe pas, en passant d’un présent impossible à un autre présent tout aussi inexistant.

Autant courir dans l’espoir que notre dos prenne de la distance avec le devant de notre corps ! Autant fuir le côté pile, en tant que côté face d’une seule et même pièce de monnaie ! Il n’existe pas  trois « temps » mais un seul ! Il serait… Temps de le réaliser ! Tout est déjà passé, cela parce que l’univers lui-même n’est que MÉMOIRE. Une mémoire peut être « oubliée », mais elle ne forme pas pour autant « le passé » : c’est juste que notre intérêt pour cette mémoire-là est… Passé ! Une mémoire peut être « présente », quand elle se présente à l’avant-scène de notre conscience mentale. Nous dirions alors que nous avons un enregistrement à l’esprit.

Enfin, une mémoire peut être considérée comme « future », si nous n’avons pas encore conscience de ce qui existe déjà et pourtant, indépendamment de notre prise de conscience objective.

 

Serge Baccino

Exister ou être

Exister ou être ?

Il est question d’exister, souvent…
En réalité, rien n’existe jamais et rien n’existera jamais.

Exister est l’acte de ne plus évoluer, de « durer en l’état », éternellement, ceci afin de justifier sa propre existence. Et se justifier revient à reproduire sans cesse un état invariable. Cette reproduction est bien présente, mais ne réussit pas à faire « exister » quoi que ce soit : il y a juste tentative et c’est cette action, cette tentative, dirais-je, que l’on nomme « La Création Cosmique permanente » (ou Continue.)

Par ailleurs, si un état pouvait être invariable, à quoi bon tenter de le reproduire, cela au risque de le reproduire d’une manière incomplète ou imparfaite ? Tous les artistes peintres savent qu’il n’est pas possible de produire deux fois et exactement le même tableau. Il y aura toujours des différences, un peu comme si quelque chose se perdait en chemin, dirons-nous ici.

Pourtant, le vieillissement et le phénomène de rouille, par exemple, représentent bien une tentative pour exister ! Une tentative avortée cependant, car il est clair qu’à se reproduire sans cesse, on finit par se reproduire… Incomplètement ! Ou mal, puisqu’il y a usure, vieillissement et corrosion, entre autres. On sent la fatigue, en somme !

Normalement, RIEN ne devrait exister ou, plus exactement, seul le RIEN devrait être. Rien devrait consister en l’état naturel du Tout-Esprit. Tout devrait être absence, vide insondable ou Néant, comme on dit en Métaphysique. Ou si vous préférez, il serait plus logique qu’il n’y ait RIEN, ainsi, il n’y aurait rien à expliquer, à comprendre, à savoir ou même à être, d’ailleurs. Mais ce rien, comme toutes choses, doit être rendu manifeste, doit être présent, démontrable et donc, il doit réussir à « prouver son inexistence » !

Il doit surtout démontrer une chose extraordinaire : non seulement le Néant (Rien, ou Neti, Neti en sanskrit) n’existe pas, mais de plus, il doit ne pas exister, depuis toujours et à jamais. Autant dire qu’il doit être « infiniment pas là » ! On imagine mal un Néant Absolu être contenu… Par quelque chose, n’est-ce pas. Rien d’autre ne doit être que… Rien, Néant. Et cette condition doit occuper tout l’espace, si nous pouvons dire, c’est-à-dire et comme déjà exprimé, être infinie.

Alors, le Néant se retrouve à chaque instant, depuis toujours/jamais, dans une situation intenable ! Il lui faut prouver son inexistence. Et cette inexistence doit être aussi totale qu’infinie. Et se faisant, il ne parvient qu’à prouver une seule chose : que quelque chose tente de ne pas exister ! Et le pire, c’est qu’il agit de la sorte à chaque microseconde, depuis…. Tout le temps, à chaque instant !

Ce qui nous donne à nous l’illusion du temps qui passe, et qui, en fait, n’est que l’effet d’une chose qui n’a de cesse de prouver que RIEN n’existe ! Le problème, c’est que « RIEN », c’est déjà quelque chose et que si cette chose doit faire quelque chose, cela va donner naissance au DEUX, à la dualité, à l’idée même de cette dualité, à savoir à une tentative pour prouver que rien n’existe d’autre que le vide absolu.

Mais de quoi pourrait bien être rempli ce vide, s’il ne l’était pas ? Et puis, comment prouver que rien n’existe, sans évoquer du même coup « Tout ce qui n’existe pas » ? Et qu’est-ce qui n’existe pas, au fait ? Eh bien… Tout ! Tout est une notion bien abstraite, pour ne pas dire vague, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que «  Tout » face à « Rien » ? La réponse est évidente : ces deux notions abstraites (puisque Rien n’existe, n’est-ce pas) sont les deux faces ou les deux pôles d’une seule et même chose :

« Tout ce qui pourrait être mais qui n’est pourtant pas. »

Très bien, mais qu’est-ce qui n’est pourtant pas ? La seule manière de le savoir, c’est de le passer en revue. Mais comme rien n’existe, cela sera fait mentalement et en esprit, comme cela, le fait de citer tout ce qui n’existe pas, n’aura pas l’occasion de créer quoique ce soit. N’oublions pas que le But est de démontrer que Rien n’existe, n’est-ce pas ?

Alors, ce Rien, ce Néant qui est la seule condition possible ou imaginable, se met à « passer en revue » tout ce qui POURRAIT être, afin de prouver que rien de tout cela n’existe ! Ceci est fait de la seule façon possible : mentalement. Et paf ! Du même coup, la Création a lieu et… Toutes choses se mettent à être !
Nous compris ! La vie est un énorme gag, finalement…

Si vous avez des doutes sur votre compréhension, ou plus exactement, sur la validité de notre petite démonstration de haute voltige spirituelle, voici un exemple infiniment plus simple qui prouve que vous faites vous aussi comme le Néant ! Et même, que vous n’avez d’autres solutions que d’agir à sa manière et… De la même façon (en esprit et mentalement.)

Pour notre petite démonstration pratique, nous allons imaginer que l’on vous accuse d’une chose que vous n’avez pas faite, OK ? Donc, si vous n’avez pas fait cette chose dont on vous accuse, cette chose non seulement n’existe pas, mais de plus, et en ce qui vous concerne, vous n’avez absolument rien fait ! Vous suivez toujours ?

Mais voici que votre voisin, qui se nomme Gontran (qui a pouffé ?) vous accuse d’avoir fait quelque chose ! Outré, vous allez alors tenter de démontrer que non seulement vous n’avez rien fait, mais que de plus, c’est Gontran qui ment ! Et pour cela, vous allez parler, parler, parler… Vous allez vous épuiser en vaines paroles, en fait. (On appelle cela « tenter de se justifier »)

Mais pourquoi devriez-vous produire des efforts et, dès lors, avoir besoin d’un BUT (prouver votre innocence), alors qu’en réalité, vous n’avez RIEN fait ? La réponse est évidente : Parce qu’il n’est pas possible de prouver qu’une chose n’existe pas, sans démontrer la véracité de cette affirmation. Seule la vérité peut supprimer le mensonge, dirons nous.

Partant, une fois que vous avez un But, ce dernier devient producteur d’énergie, cela à la seule idée de réussir à prouver que…Vous n’avez rien fait de mal. Ou vous n’existez pas. Dans l’exemple qui nous intéresse ici, il ne s’agit pas de prouver que Rien n’existe, mais que vous n’avez jamais fait ce que l’on vous accuse d’avoir fait. Et il y a fort à parier que pour réussir à prouver votre bonne foi et, du même coup (Tout est double), la mauvaise foi de Gontran, vous allez devoir PRODUIRE des preuves, en fait, des mots, de l’énervement, de la fatigue, de l’indignation, etc.

Et tout ceci aura pour premier effet de produire surtout un sourire sur les lèvres de cet (ici un puissant gros mot) de Gontran ! Ce dernier n’en espérait pas tant, le bougre ! Lui qui sait pertinemment que vous n’avez rien fait, est émerveillé et évidemment très flatté au passage, en constatant tout ce que VOUS, vous pouvez PRODUIRE, à partir de… RIEN !

Dans le principe même de cette tentative pour faire régner le Néant, et surtout pas son contraire, qu’avons-nous vraiment ? Nous avons simplement un Principe Absolu, nommé « Neti, Neti » par les premiers Siddha et qui signifie littéralement « Rien, Rien » (notez bien la répétition) à savoir l’inverse de tout ce qui POURRAIT exister, en fait, mais qui n’existe pas.

L’idée n’est plus seulement de prétendre haut et fort que « Toutes choses existent et n’existent pas en même temps », comme le répètent bêtement certains qui ont lu « en diagonale » (à la va-vite) certains traités d’ésotérisme ou pire encore, certains passages des Shiva Sutra (les textes écrit il y a six mille ans afin de transmettre à la postérité la Voie de la Siddha.) Ici, l’idée est d’expliquer pourquoi et comment alors que RIEN N’EXISTE, nous avons tous la perception évidente d’une existence infinie, sans bornes (la Création Continue.)

Mieux encore, nous avons la nette sensation, vivante à n’en plus pouvoir, que nous, les êtres humains, existons au sein d’un univers illimité qui doit très certainement contenir mille et une autres merveilles (à par nous ^^) Et cette perception, nous savons à présent et grâce aux cours de psy éso, qu’elle se produit « en esprit et dans notre mental. » Ou dans la conscience, c’est la même chose. A noter que l’Hermétisme enseigne la même chose, en termes à peine différents.

Et puisque pour résumer, nous avons conscience d’exister dans un Cosmos illimité, autant dire tout de suite, afin de gagner un temps précieux, que c’est dans notre conscience que se trouve toute cette imagerie mentale. Une imagerie mentale qui inclut toutes choses censées exister au-dehors et indépendamment de nous.

Mais en réalité, RIEN n’existe, que ce soit « dehors » (de quoi et par rapport à quoi ?) ou « dedans » (idem). Pourtant, il semblerait que quelque chose se produise, n’est-ce pas ?

Ce quelque chose qui SEMBLE se produire, ne fait que produire… Une GIGANTESQUE Illusion ( Maya, en sanskrit.) Et par gigantesque, nous n’entendons pas ici parler de dimension. Nous faisons bien plus allusion au degré d’impact extraordinaire dans cette sorte de Monde Intérieur qui est celui… Du Néant !

Si Dieu doit être absolument considéré, pour nous rassurer, alors Dieu est ce Néant. Mais même Dieu n’est pas quelque chose. Quelque chose est un terme imprécis qui tente de décrire une chose précise dont nous ignorons l’essentiel. En clair, ce terme désigne obligatoirement une chose « finie » et donc, définitive et surtout invariable. Car si elle variait, elle ne serait plus « cette chose précise » mais… Quelque chose d’autre, de tout aussi délimité, dans sa nature, dans le temps et dans l’espace, mais sur laquelle, peut-être, nous ne savons rien ou alors très peu de choses.

Ainsi, Dieu ne peut-il être « quelque chose », en plus de ne pouvoir être « quelqu’un » en particulier. Une personne ou une chose quelconque, c’est avant tout une limite imposée. La limite consistant à ne pouvoir être rien d’autre que cette personne ou cette chose définie et donc, limitée. Et un Dieu limité, ça ne ferait guère sérieux, vous en conviendrez sans peine !

Si Dieu existe, Dieu est donc… RIEN ! Absolument RIEN et cela, constamment (et non « depuis toujours et à jamais. ») Mais un RIEN qui tente désespérément de prouver son inexistence ! Ce qui produit… Disons un effet inverse !

Non pas que cette tentative d’inexistence puisse faire exister la moindre chose ! NON, rien ne bouge ou ne varie, du moins à ce niveau-là. Rien n’existe et c’est la seule condition d’actualité. Tout le temps, constamment, au sein d’un éternel présent.

Un présent qui, soit dit en passant, est vide de durée et donc, n’a aucune existence non plus.

Ou alors, juste cette idée que quelque chose POURRAIT exister mais n’existe pas, qui se produit en esprit et mentalement, dans la conscience même que rien n’existe et ne peut exister.

 

Serge Baccino