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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Walk-in et Mémoires d’Atlantide

Walk-in et Mémoires d’Atlantide

Nota : il existe une autre définition du Walk-in que celle, plus ancienne, mentionnée ici. Elle sera abordée  en fin de texte et ne contredit en rien les connaissances exposées ici.

Pour mémoire (ce qui est le double cas de le dire), le Soi Naturel ne possède qu’une seule âme, la sienne, mais qui est partagée par toutes les extensions qui ne sont pas encore devenues des Soi à leur tour (ou en passe de le devenir.) Ce qui nous relie à l’âme unique du Soi Naturel (ou « Sur-Âme »), ce sont les affinités. Autrement dit, nous ne pouvons être animés que par des états d’esprit qui nous conviennent, inspirent ou même fascinent. Le problème, c’est que pour les autres extensions, c’est exactement la même chose !

Or, ce que l’on appelle pompeusement « notre âme », est en réalité une partie de la Sur-Âme (celle du Soi Naturel, donc) mais pas spécialement une partie uniforme et située dans le même département (ou secteur mental.) Ce qui implique que nous pouvons très bien nous abreuver à la lisière de la Sur-Âme dans un domaine spécifique (exemple vie sociale, morale et monde des affaire ou du travail) et en même temps, nous « alimenter » dans d’autres secteurs animiques situés ailleurs, voire éparpillés ça et là. Nous pourrions donc comparer « notre » âme à un patchwork. Ou plus symboliquement, à la robe du Bouddha, faites de pièces diverses.

Résultat, en nous branchant sur plusieurs secteurs animiques ou départements mentaux, nous finissons par avoir une âme personnelle ressemblant non seulement à un patchwork mais de plus, étant mélangée à différents états d’esprit et états d’âme secondaires et pas nécessairement compatibles ! Une image expliquera mieux le problème.

 

 

 

 

 

 

Sur ce schéma, on peut voir que l’emprise de l’âme dans la Sur-Âme ne se cantonne pas à un seul « département » (section) mais vient puiser dans trois autres différents mais sans doute associés ou semblables. Sachant que chacun de ces « départements » appartient généralement à une ou deux personnalités multidimensionnelles (ou simultanées, c’est pareil), on comprend alors mieux le phénomène de Walk-in. Un walk-in est une personnalité qui vient se mêler à celle en cours. C’est la même chose que ce que les scientifiques nomment personnalités multiples.  Un film récent nous donne un aperçu romancé mais assez fiable de ce que peut donner un tel mélange ou  mix  de personnalités différentes. Souvent, ce ne sont pas vraiment des personnes qui se mêlent à la nôtre mais des états d’esprit appartenant à d’autres personnes ayant vécues sur Terre jadis et à présent sur d’autres plans.

Par définition, un walk-in est une entité à part entière qui partage un même corps, mais avec l’accord conscient et total de l’hôte. Mais depuis l’Atlantide, et en particulier, depuis l’émergence d’une spiritualité confortable, car dénué de conscience de soi (et surtout de PRP) et permettant un véritable culte de l’ego, on peut noter une très nette recrudescence de walk-in inconscients. Autrement dit, de personnes partageant, sans le savoir, « des miettes d’âmes » d’autres personnes ne possédant plus de corps sur Terre ou faisant l’objet d’une emprise psychoénergétique, quand ce n’est pas carrément un début de possession.

Il ne faut pas confondre les démons avec les walk-in involontaires. Les premiers consistent en des états d’esprits qui ne sont jamais favorables à l’être humain, tandis que les seconds consistent en un croisement très peu heureux entre des états d’esprits bien humains, certes, mais qui ne sont pas compatibles.  Par exemple un désir de nuire dans l’âme d’une personne de nature douce et bienveillante. Ces croisements viennent du fait que la personne humaine moyenne est incapable de « se fixer », de se positionner sur un des aspects de l’âme puis de ne plus en déroger. Ceux qui réalisent qu’ils ne sont pas capables de changer sont en fait des personnes qui subissent la présence d’un walk-in plus ou moins puissant.

Dans une certaine mesure, hériter du mode de pensé négatif d’un ancêtre terrestre ou se laisser influencer par certains aspects mentaux ou astraux puissants d’une autre extension de notre Soi Naturel, c’est plus ou moins la même chose. Le walk-in peut aussi bien passer par la génétique (ancêtres) que par l’âme. Un walk-in, aussi modeste ou impersonnel soit-il, est toujours facile à reconnaître : il suffit de définir quels sont les défauts/traits de caractère négatifs voire destructeurs, sur lesquels nous ne semblons n’avoir aucun pouvoir. Et il est d’ailleurs logique de n’avoir aucun pouvoir sur un walk-in, attendu que cela consiste à demander à l’énergie qui gouverne une partie de notre âme, de cesser de le faire… Tandis qu’elle le fait ! Autant demander à l’ego ou au Moi-Idéalisé de se suicider de bonne grâce !

Comment s’installent les walk-in ? En règle générale, du double fait que nous avons des « trous » ou « vides d’intention » dans notre âme et du fait qu’il nous arrive de penser et de ressentir d’une manière semblable à une ancienne personnalité de notre Soi Naturel. Ce qui a pour effet d’invoquer une loi qui a horreur du vide et d’invoquer une autre loi qui explique que « qui se ressemble s’assemble. » Mais il est des assemblages qui ne sont pas vraiment compatibles ou harmonieux. S’ils se produisent toutefois, c’est de la faute du manque de volonté et de désirs matures d’une personne dont l’âme est pour ainsi dire laissée en jachère et demeure ouverte à toutes formes de possessions.

Pour mémoire, ni les Maîtres ni les Grands Maîtres ou plus haut, ne se permettraient de tenter un walk-in inconscient, c’est-à-dire sans le consentement plein et entier de l’hôte. Généralement, le Channeling leur convient très bien et, de toutes manières, les cas d’adombrement sont devenus excessivement rares et ne concernent que les êtres humains incarnés les plus évolués de la planète. Les fameux 2% représentant la Fraternité des Lumières. Autant dire que cela ne nous concerne pas et ne nous concernera sans doute jamais.

Comment se débarrasser de nos différents walk-in ? Pour cela, il faut veiller à bien comprendre d’abord comment ils s’installent en nous (feignantise spirituelle, se laisser aller, besoin d’être complètement assumé, vision déplorable de soi dans un domaine quelconque, etc.) Une fois le processus appréhendé, mentalement, il suffit de passer en revue les différents domaines de notre âme pour lesquels et sur lesquels nous semblons n’avoir aucun pouvoir ou presque. Si l’on peut déloger un schéma, même compulsif, il est improbable de réussir à chasser un walk-in, du moins aussi longtemps qu’on lui demeure attaché, d’une manière ou d’une autre.

La seule méthode directe et à utiliser sur soi (hors intervention d’un tiers), c’est de déloger puis d’isoler mentalement le walk-in (le nommer, en prendre conscience), puis d’affirmer que l’on n’est plus du tout d’accord avec puis que l’on demande à notre Soi Divin de nous en débarrasser sur le champs et de le remplacer par un état d’esprit et des émotions inverses, mais cette fois, instaurées (implantées) directement par Lui (le Soi Divin.) Ce processus se nomme la purification de l’âme, s’opère généralement par le biais du Saint-Esprit et consiste, en fin de compte, à remplacer tous les morceaux appartenant à un autre puzzle que le nôtre, par des pièces qui conviennent à notre toile de fond identitaire. Dès lors apparaît le Soi, la véritable individualité, qui se résume à la confection d’une âme aussi individuelle qu’alignée sur les Desseins de notre déité intime. Une telle âme est saine, forte, homogène, etc.

Il existe toutefois une autre manière de considérer les Walk-in, une manière tout à fait moderne et qui correspond à tout autre chose que les Walk-in. C’est la définition des mots anglais  » Walk-in  » qui peut nous aider à mieux comprendre cette autre version. Ces termes signifient  » marcher dedans  » (ou à l’intérieur.) Or, dans le cas devenu très à la mode ces derniers temps, qu’est-ce qui marcherait ainsi et à l’intérieur de quoi ? Si une personne transfère son âme-personnalité, à savoir  » qui elle est « , dans le corps d’une autre personne, cette dernière devra quitter son corps et l’abandonner entièrement à la personnalité qui en a besoin pour une mission quelconque.

Mais il serait étrange de dire que la seconde personne  » marche dedans le corps  » : il suffirait de dire qu’elle l’incarne, comme le faisait auparavant le ou la propriétaire première de ce corps. Il s’agit-là d’un échange de corps physique entre deux âmes-personnalités et non de Walk-in, dont le sens premier était de préciser que  » quelque chose  » de différent, fonctionnait (marchait) en l’âme d’une personne qui occupait un corps qui était le sien.

Ceux qui ont vécu cet échange de corps, doivent faire face à certaines mémoires cellulaires, abandonnées par le premier occupant, mais le nouveau corps est bien à eux et il n’y a pas coexistence de deux âmes mais présence d’une nouvelle âme dans un corps qui était préalablement occupé. Ce genre de cas, encore très rare, provient de la volonté d’une âme-personnalité, de poursuivre une mission sans avoir à passer par une autre incarnation. En effet, ces personnes savent pertinemment que se réincarner, pour elles, reviendrait à se suicider, à mourir à ce qu’elles étaient au préalable. Ceux qui emploient le terme de Walk-in pour tenter de désigner cette expérience rare qui consiste à échanger un corps qui était déjà occupé, nous prouvent, sans le réaliser, que les réincarnation multiples existent beaucoup moins que ce que l’on aimerait nous faire croire. Car si mourir ne consiste pas en une fin de l’être qui doit quitter de force son véhicule terrestre, se réincarner l’obligerait à mourir pour de bon, à tout effacer de ce qu’il fut.

Dans quelques années, les gens qui s’intéressent vraiment à la réincarnation, apprendront la vérité à ce sujet et comprendront que certaines entités malveillantes ont poussé des milliards d’êtres humains au suicide spirituel volontaire, cela en réussissant à leur faire croire que le phénomène de réincarnation consistait en une loi incontournable favorisant l’évolution. L’évolution consistant en une sorte de cumul d’expériences, de connaissances et de sagesse, on se demande bien en quoi le fait de tout effacer, entre deux vies successives, pourrait bien nous aider à… Évoluer !

A moins que l’idée fut plutôt de rendre l’évolution humaine excessivement lente, voire quasi impossible sans des efforts surhumains, reproduits à chaque vie ? Nous n’affirmons pas ici que la réincarnation n’existe pas et n’a jamais existé : nous disons simplement qu’elle n’aurait jamais dû exister et qu’il s’agit-là d’une terrible idée pernicieuse implantée dans l’esprit fragilisé d’êtres humains vivant plus de croyances que de connaissances. Mais nous laisserons à chacun le soin de prendre ou de rejeter tout ou partie de ce que nous proposons ici à l’intelligence de l’âme.

 

Serge Baccino

 

 

La Grande Scission

La Grande Scission

(Les brèves de la psy éso)

Nous allons parler, mais très brièvement ici, de ce que nous, les psy éso, pourrions nommer « La Grande Scission ». Nous évoquerons, tous aussi brièvement, cette difficulté que bon nombre d’entre nous vivrons, cela à la seule idée de se positionner, pour la première fois depuis 12 000 ans, en ce qui concerne certains Soi Naturels, et pour la première fois de sa vie, pour la partie humaine actuellement incarnée sur Terre (ou dans la 3D, comme on dit aussi.)

 

C‘est cela qui est difficile, et pas seulement de voir les autres descendre voire tomber. Ne nous racontons plus d’histoires :
NOUS avons surtout peur de tomber avec eux. Nous pressentons cette chute comme envisageable, de plus en plus, mais ignorons encore, si nous la vivrons, peu ou prou, ou si nous ne ferons qu’y assister, en simples spectateurs passablement affligés.

 

Et nous allons devoir nous décider. Très vite. Non pas « vite » parce que c’est pour très bientôt, mais VITE parce que bientôt, il ne sera plus possible de choisir : nous serons choisi, si l’on puis dire. Nos Grands Amis, depuis l’invisible aux yeux de la chair, pourraient nous tenir ce langage : « Votre Mission, si vous l’acceptez,  est de DESCENDRE du bus, même au tout dernier moment, ou d’attendre que les portes se referment, que le bus démarre et roule en direction de sa tragique et bien réelle destination. » Qui est le fond du ravin.

Le véritable changement n’est pas un acte mais un nouvel état d’esprit.

 

Serge Baccino

Fréquences vous avez dit fréquences

Fréquences, vous avez dit fréquences ?

(Les brèves de la psy éso.)

Il est un fait connu de tous les véritables initiés aux lois et aux principes du fonctionnement de l’esprit : « Tout est fréquence, tout est vibrations. » Mais si tout est fait de vibrations, tout ne vibre pas pour autant à la même fréquence vibratoire ! C’est d’ailleurs cette différence dans la fréquence de vibration des choses et des êtres, qui engendre les différences entre ces choses et ces êtres.

Tout est fait d’esprit qui vibre selon un palier fréquentiel plus ou moins haut et constant. Chacun de ces paliers est polarisé. Ainsi, partant d’un palier de pôle négatif, par exemple, le suivant est forcément positif, celui d’après négatif, puis positif, et ainsi de suite, en alternant à chacune des octaves vibratoires.

Notre mental ne déroge pas à cette règle : lui aussi a un seuil fréquentiel à peu près constant, disons plutôt une fourchette vibratoire relativement stable, et on pourrait même dire que la plupart des êtres humains vibrent sur la même octave générale, mais pas nécessairement sur les même « notes » vibratoires.

Ces légères différences engendrent des mentalités et des caractères différents, mais dans l’ensemble, le mental humain est stabilisé sur une octave précise et cette dernière est de polarité négative, contrairement à l’Inconscient Collectif  (I.C.) qui est lui de polarité positive.

Le mental ordinaire, relatif au quatrième Chakra en montant (Anahata Chakra, en sanskrit), contient quatre subdivisions, tandis que le Supramental (Vishuddha Chakra) n’en contient que trois. Pour le moment, l’essentiel de l’humanité est polarisé sur le Centre Cardiaque, celui de la poitrine, qui est en rapport avec le relationnel.

 

Serge Baccino

 

Ego spirituel ou Moi-Idéalisé

Ego spirituel ou Moi-Idéalisé ?

Une expression qui semble devenir à la mode : « l’ego spirituel. » Un terme moderne employé surtout pour cacher un manque de connaissance réelle du sujet. Ces termes ne veulent rien dire, même si les gens pensent comprendre immédiatement de quoi il est question. Car s’ils comprenaient vraiment, ils réussiraient à ne plus tomber dans le piège de ce que ces termes sont censés véhiculer. Il n’y a pas plusieurs ego : il y a juste une tendance à conserver les préceptes d’anciennes écoles de pensée et, en particulier, ceux de la psychologie académique (ou des écoles), aujourd’hui largement dépassée, voire devenue obsolète.

Ego est un mot latin qui signifie « Je » et devrait absolument être associé à cet autre mot latin : « Sum » qui signifie « Suis », du verbe être. Nous devrions donc toujours dire « ego sum », c’est-à-dire « Je suis. » Et ce que nous sommes n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un problème ! Bien au contraire. Le « Je » pris séparément, est la première partie d’un binôme, celui de la dualité mentale, à savoir le « Je et le moi. » Le « Je » est volontaire, directif et il n’est pas dans ses attributions de provoquer ou même d’induire la peur, par exemple. Contrairement au « moi » dont cela semble être l’une des nombreuses spécialités !

Bien sûr, le « Je » peut se retrouver minoritaire et donc, quasi impuissant, cela à cause d’une activité par trop accrue du « moi ». Ce dernier, en plus de contenir les informations propres à notre identité terrestre, contient la somme de toutes les souffrances, des peurs, et autres frustrations, cela sous la forme des Mémoires. En particulier de nos jours, le « moi » (ou la personnalité) des gens est en souffrance quasi constante. Entre sa peur de ne pas être « à la hauteur » et son besoin irrépressible de sécurité, d’aide et de direction, il passe tour à tour par des états de colère, de peur, de doute et d’abattement.

Le « moi » n’est pas l’ego, du moins ce n’est pas sa fonction de se prendre pour ce qu’il n’est pas. Cela est le rôle principal de ce que l’on nomme « le Moi-Idéalisé ». Le Moi-idéalisé (ou M.I.) est, pour ainsi dire, « un moi de procuration », une tentative (toujours avortée, voir pourquoi plus loin) non seulement de nier en bloc les faiblesses supposées ou avérées du « moi », mais de plus, de lui attribuer des qualités susceptibles d’œuvrer en ce sens (par compensation.)

Ces faiblesses du « moi » d’origine, comme évoqué ci-dessus, ne sont pas toujours réelles, dans le sens de réellement installées. Il suffit que ce « moi » soit persuadé d’être atteint de quelque malédiction mentale, pour que se manifeste un problème ou un autre. Qu’il se manifeste vraiment ! Car croire revient à créer, à donner vie en soi. Ce que nous incarnons ne correspond pas forcément à ce que nous sommes, en réalité (ou devrions être) : nous vivons toujours le contenu de nos pensées, en particulier celles teintées de fortes émotions.

Croire à l’existence d’une chose et « la voir » en esprit, ou incarner réellement cette chose, c’est du pareil au même pour le Moi-Idéalisé, dont la principale fonction est de tout rejeter en bloc ce qui pourrait éventuellement nous limiter.  L’idée en elle-même n’est pas mauvaise; c’est juste que le Moi-Idéalisé a pour fâcheuse tendance à exagérer un brin ! Si par exemple le « moi » est persuadé d’être faible, le M.I. lui inventera des pouvoirs cachés, ou lui fera miroiter l’idée séduisante qu’il est en fait un ange, un elfe ou qu’il vient d’une autre planète, par exemple (très à la mode ces derniers temps.)

A l’évidence, le vrai problème ne vient pas vraiment du « moi », qui a juste la bêtise de ne pas assumer ce qu’il pense lui-même à son propos et qui n’est en réalité constitué QUE D’IDÉES, pas des faits probants (du moins au départ). Le vrai problème vient, nous l’avions compris, des tentatives de notre Moi-Idéalisé pour nous protéger de… Ce que nous tenons pour fiable et vrai.

Et ce problème, donc, provient du fait que le M.I. tente de compenser ou de nier une certaine vision du « moi » à son propre sujet. Et la réaction contraire (M.I.) est toujours exagérée. A tel point qu’il est impossible, pour un « moi », de vivre vraiment selon les prétentions de son Moi-Idéalisé. Une fois que nous avons compris le véritable problème, nous pouvons nous orienter, tranquillement, vers une solution. Évidemment, l’idée n’est pas de « tuer » le M.I. ou d’essayer de s’en défaire, car son travail est autonome et lié directement à ce que nous pensons de nous-mêmes.

Le but est de comprendre que nos problèmes se résument à une difficulté majeure à ACCEPTER l’idée même de nos limites pourtant humaines. Cette tournure d’esprit, des plus salvatrices, ne doit pas viser uniquement nos faiblesses avérées mais également toute celles supposées, que nous avons tendance à collectionner, en écoutant les autres nous donner leur version à notre sujet (« Tu n’es pas assez ceci » ou « Tu es trop cela », etc.)

Ce ne sont que LES IDÉES à propos de nos limitations qui posent problème, non pas ces limitations en elles-mêmes. Il nous suffirait d’accepter cette autre idée émolliente, que nous ne sommes encore que des humains bien imparfaits et que, de ce fait,  nous devons accepter ce que nous sommes, pour le moment et… Ce que sont les autres, pour l’instant également.

Cependant, ne plus se jauger bêtement ne suffit pas : il faut aussi comprendre que du fait que les autres ne s’acceptent pas non plus et en souffre profondément, ils en arrivent à projeter leurs propres problèmes sur autrui, dans l’espoir immature que cela leur permettra de souffler un peu. Hélas ! Si cette technique digne du niveau de réflexion d’un enfant de cinq ans pouvait réellement fonctionner, après la moindre projection sur autrui, nous ressentirions un mieux ! Mais à l’évidence, nos récidives en la matière prouvent que ça ne fonctionne pas. Que cela ne fonctionne jamais ! Selon cette version, le véritable Lâcher-prise consisterait non pas à baisser les bras par défaitisme (ce qui induirait tôt ou tard de la colère) mais à s’accepter en l’état et pour le moment. Et à accepter que les autres soient au moins aussi tordus que nous !

En résumé, plutôt que de ne faire que parler de ce fameux ego spirituel, il conviendrait de comprendre réellement comment apparait le véritable problème (Moi-Idéalisé) et comment se débarrasser de l’aspect négatif de son fonctionnement défectueux. S’accepter en l’état tout en comprenant que nos limites ne peuvent être que momentanées, nous donne la force non seulement de nous accepter, de lâcher prise avec ce désir stupide de vouloir briller aux yeux d’autrui, mais de plus, d’accepter bien plus facilement les limitations d’autrui. Voilà de quoi méditer sur ce sujet.

 

Serge Baccino

 

 

Refoulement et peur de s’exprimer vraiment

Refoulement et peur de s’exprimer vraiment

 

Nous avons tous tendance à refouler non pas de simples émotions, mais de simples idées. Nous avons peur des éventuelles conséquences si nous nous mettions à oser nous exprimer tel qu’en esprit, c’est-à-dire tel que nous pensons vraiment. Pourquoi cela et d’où provient cette peur ? Les réponses sont aussi évidentes qu’incontournables : cela à cause des conséquences bien réelles que nous devions effectivement subir durant notre enfance et sans doute, jusqu’à notre adolescence.

Étant jeunes, nous n’avions pas le droit ou la liberté d’exprimer tout ce qui nous passait par la tête et si nous nous autorisions à le faire tout de même, cela nous coûtait cher, parfois très cher. Notre subconscient a donc enregistré cette sorte de loi :

« Si j’exprime vraiment ce que je pense, cela va forcément pousser les autres à me le faire payer très cher, si cher que le jeu n’en vaut pas la chandelle. » (ou assimilé.)

 

Il ne s’agit donc pas (ou plus) d’un « choix » mais d’une obligation quasi inconsciente, qui nous pousse à NOUS TAIRE lorsque ce que nous avons à dire risque de gêner, choquer, perturber, déranger, voire affreusement vexer. Après l’enfance, l’image de l’autorité absolue parentale, cette sorte de tyrannie savamment entretenue et protégée de tous (ou presque), est assurée par autrui, certes, mais pas par n’importe qui ! Uniquement celles et ceux dont la position sociale peut être une excuse pour se croire menacé en cas de libre-expression. Ce qui explique, en partie, cet engouement pour les place « enviables » de chef de service, de responsable de ceci-cela, de directeur, de président, de maire, de ministre, etc. Toutes ces personnes ont pour espoir immature de contourner cet interdit spirituel, cela grâce à une position leur permettant de s’exprimer librement sans craindre en retour.

 

Hélas, cela ne suffit pas à se débarrasser de cette tare héréditaire, bien au contraire ! Car une fois de tels postes enviés obtenus, la personne réalise qu’elle peut perdre cet avantage majeur du jour au lendemain et que, finalement, sa position est aussi périlleuse que ceux qui n’ont aucun pouvoir décisionnel. De plus, la peur de s’exprimer librement est ancrée dans nos cellules, rien d’extérieur ou d’originaire des autres ne pourra l’en déloger, en fin de compte.

Il est bien connu que celui qui « tombe de haut » se fait bien plus mal et pour une plus longue durée, que celui qui tombe de sa propre hauteur. Rien ne doit être plus affreux que de croire avoir posséder le pouvoir sur autrui et perdre cette situation si enviée !

 

C’est sans doute pour compenser cette affreuse déchéance morale que ceux des gouvernements sont pourvus de « retraites » dont le montant est proprement écœurant. Il faut bien compenser une perte irréparable et la somme doit forcément être à la mesure du choc ressenti en fin de mandat ! Bien que si déchéance morale il y a, ce serait plutôt durant leur mandat qu’elle pouvait encore être le mieux perçue et et éventuellement assumée !

En effet, souffrir de ne pouvoir s’exprimer librement durant son enfance puis occuper plus tard une place permettant de faire autant sinon pire à autrui, n’est guère le signe d’une intelligence véritable et d’un niveau d’évolution probant ! Ainsi, chaque fois que vous n’osez pas vous exprimer librement et devez refouler des paroles jugées par trop « négatives », vous ne faites pas que retarder le moment de vous libérer du Mal : vous participez au Mal !

 

De quelle manière ? En ne voyant pas ce que vous faites vraiment ! Puisque tout est double, alors en plus de refouler des idées, vous refoulez également de la force vitale, du pouvoir divin mal employé ou dévoyé, en quelques sortes. Or, si de simples idées n’occupent pas réellement de place, l’énergie qui les sous-tend peut produire de fortes émotions et même déranger le fragile équilibre du fonctionnement nerveux. Avec tous les effets secondaires que cela peut entraîner à plus ou moins long terme.

L’énergie qui s’accumule au cours des mois, des années de refoulement quasi autonome, concentre l’énergie vitale, nous faisant ressentir une émotion que nous commettons l’erreur de quantifier et de prendre pour un salutaire avertissement sans frais !

 

Par exemple, vous allez ouvrir la bouche pour dire quelque chose, à quelqu’un puis, cette forte émotion vous vient et vous en déduisez que cela signifie que si vous laissez aller votre mental, les résultats seront proprement catastrophiques. Mourir à côté n’est rien, en somme ! Mais il s’agit-là d’une grossière erreur ! Ce que vous ressentez alors est fonction de la force avec laquelle vous avez refoulé certaines choses, mais cela n’est en rien une indication d’un futur (ou résultat) probable, à caractère hautement négatif, voire pire. La plupart d’entre vous devez vous dire, en ces moments-là, qu’il est préférable de vous taire, que dans le cas contraire, « ça va saigner » ou que vous allez signer la déclaration officielle de la troisième guerre mondiale !

 

Toute cette fable se produit en nous et ne conserve en fait que des souvenirs d’un enfants, bien incapable, le pauvre chou, de lutter contre la vindicte des parents, des professeurs et autres gens dotés d’un pouvoir qu’ils n’ont jamais eu, puisqu’il est simplement issu de la faiblesse évidente et naturelle d’un tout jeune enfant ! Vous parlez d’un pouvoir ! Cela dit, les pensées qui résultent de ce terrorisme éducatif et surtout, les émotions qu’elles ont fait naître, dans le système psychoénergétique de l’enfant, ont eu le temps de produire des dégâts et, surtout, de CONVAINCRE l’enfant que, finalement, il n’a aucun pouvoir décisionnel et que même sa propre vie dépend exclusivement des caprices d’un autre, jouissant d’une position supérieure à la sienne.

C’est ainsi qu’est née cette idée de hiérarchie humaine, dotant les uns d’un pouvoir et les autres d’une faiblesse qu’ils ne possédaient en fait ni les uns, ni les autres. Être « fort » grâce à la faiblesse d’un autre, est-ce de la force vraiment ?

 

C’est aussi à cause de cette profonde erreur psychologique que certains attendent fiévreusement de « se faire élire », puisque autant, le pouvoir, ce sont les autres qui nous l’abandonnent ou qui nous le refusent. Mais là encore, dépendre d’une vulgaire élection pour être catapulté à la tête d’un groupe, d’une ville, d’un département ou d’une nation, est-ce vraiment cela,  le pouvoir ? Comment se sortir définitivement de ce cercle vicieux autogène (CVA) ? La réponse coule d’elle-même quand on se souvient de l’origine du problème. Jeune, nous étions sans gardes-fous, sans limites et surtout, bien incapables de nous rendre compte que nous pouvions choquer ou même blesser. Mais nous ne sommes plus des enfants et nous pouvons CONTRÔLER nos paroles et nos actes. Les contrôler, pas les brimer, ni les faire taire !

 

Ainsi, sachant que, d’une part, l’émotion ressenti, au moment de nous exprimer librement, est en réalité issue des nombreuses fois où l’énergie donnant vie à nos pensées a été refoulée et d’autre part, qu’en tant qu’adulte, nous pouvons nous exprimer librement mais avec courtoisie et décence, il n’existe donc plus aucune raison de ne pas redevenir franc et honnêtes… Avec nous-mêmes ! Car refouler la vérité revient à se mentir à soi-même bien plus qu’aux autres, auxquels nous ne devons rien, si ce n’est le respect, à la condition qu’il nous le témoignent également.

Notre vie devient plus sereine et intéressantes pour tous, lorsque nous cessons de nous prendre pour des femmes et des hommes politiques, c’est-à-dire des personnes devenues incapables de s’exprimer en tant que telles, préférant sacrifier à l’hypocrisie qui rassure, qu’à la spontanéité qui fait peur.

 

Serge Baccino

 

Programmes en conscience

Programmes en conscience

Comme vous le savez déjà ou comme vous l’apprendrez, tôt ou tard, la vie est un courant d’énergie magnétique qui s’écoule d’un pôle positif et émetteur, vers un pôle négatif et récepteur. Certains parlent plus volontiers de pôle Sud et de pôle Nord. Ces deux pôles étant inclus dans le Grand Mental Divin, là où s’élabore l’ensemble des processus mentaux. On peut les relier aux Séphirot Ochma et Binah, de la Kabbale. L’acte créateur mental se projette sur l’esprit qui donne forme à l’idéation. Cette volonté de créer en esprit et dans le Mental Divin, ainsi que ce désir de donner forme à tout acte de visualisation mentale, consiste à la fois en ces deux pôles opposés mais complémentaires, mais également, en ce Courant Magnétique que nous préférons appeler « la Vie. »

Pour la plupart, nous sommes dans ce que l’on nomme « le choix de la dualité. » Si tant est que l’on puisse parler de « choix » quand il s’agit en fait d’opter pour une chose aux dépens de la seconde ! C’est le fameux « fromage ou dessert », mais jamais les deux. En clair, l’être humain n’a pour « choix » que d’incarner l’énergie du pôle actif ou d’incarner l’énergie du pôle passif. Du moins était-ce là ses deux seules options et jusqu’à présent. Les gens dont l’âme (ou corps psychique) est polarisée sur le pôle émetteur, ressentent le besoin compulsif de donner, tout et n’importe quoi, du moment qu’il sentent que l’énergie s’écoule d’eux vers les autres ou  » l’extérieur.  »

Les gens dont l’âme (ou corps psychique) est polarisée sur le pôle récepteur, ressentent le besoin compulsif de recevoir des autres; ils pensent souvent que les autres leur doivent quelque chose, n’importe quoi, du moment qu’ils sentent que l’énergie viens de l’extérieur et/ou des autres en direction de leur âme. Jusqu’à il y a peu, les gens dits « ordinaires », n’avaient pas d’autres options à leur disposition que ces deux là, à savoir donner ou recevoir. Cela servait d’ailleurs aux ésotéristes à classifier les deux types de personnalités en présence. Les « donneurs » devaient apprendre à ne plus le faire compulsivement, de même pour ceux ne sachant que prendre à ou recevoir d’autrui.

Le troisième « Pôle » est dit Neutre, dans le sens qu’il n’est pas pré-polarisé, qu’il n’est ni en don, ni en réception, bien qu’il puisse tour à tour être les deux, voire aucun des deux. Ce Pôle troisième est celui de la conscience de Soi, qui permet d’observer les êtres et les évènement et d’agir en conséquence, plutôt que de réagir selon le programme premier (la polarisation.) Pour commencer à bien comprendre le sujet, il faut être capable de comprendre le rapport étroit qui existe entre le magnétisme et l’électricité, autrement dit, avec « la matière éthérique », substrat de l’univers dit « matériel », et la Conscience. La Loi en présence est claire : pas de conscience sans support magnétique, c’est-à-dire pas d’information sans un support d’attention mentale, un objet ou quoi que ce soit d’autre.

Le support (mental), qui est fait d’esprit, est hautement magnétique de part sa nature même (chacun des composant essayant d’attirer les autres pour fusionner.) La conscience, surtout humaine, ne saurait être sans support, c’est un fait. Mais il y a une nette différence entre un support pour (ou à la) conscience, et la nature (ou la qualité) de ce support. La conscience est déjà parfaite en elle-même et ne peut « augmenter » ou « diminuer » : elle est invariable. Par contre, la qualité de la perception consciente peut augmenter et varier à l’infini. Ainsi, ce n’est pas la quantité de choses différentes à connaître que vise la Conscience mais la qualité de ce qui peut être connu. Et cette qualité augmente dès que la Forme se met à irradier la Force, devenant par là capable de parler à la Conscience d’Elle-même. Et la Forme « parle » (Verbe) à la Conscience dès que ce qui est observé en esprit et dans le mental (ou « à l’extérieur »), ramène l’Observateur à… Lui-même !

Nota : (Lire à ce propos le magnifique texte Essénien de l’Évangile de la Paix, le passage ou l’esprit dit : « Je te parle… (Soit en paix, sache que Je Suis Dieu ) »

Comme l’énergie magnétique est en train d’augmenter, les formes perçues (ou la connaissance possible qui les accompagne et les sous-tend) deviennent d’une qualité plus grande (fréquence vibratoire en hausse – formes mentales plus subtiles et plus attractives.) Pourquoi l’énergie magnétique augmente t’elle d’une manière quasiment exponentielle ? Cela est dû au fait que la conscience générale de l’humanité a sensiblement augmentée, ce qui, par induction, entraine une hausse de l’énergie magnétique. A son tour, l’énergie magnétique, en augmentant, entraine une réaction équivalente au niveau de la conscience dite « planétaire ». Il faut bien comprendre la différence entre le fait que la Conscience est déjà parfaite, et le fait que la prise de conscience de l’humanité est loin de l’être… Parfaite !

Ce n’est donc pas la conscience qui « augmente » en termes de quantité, mais le nombre de personnes qui, à force de se poser des questions, commencent à recevoir des réponses et trouvent en eux le courage d’en assumer le contenu formel. Bien sûr, cette prise de conscience, bien que dite « planétaire », ne concerne pas vraiment tous les humains actuellement présents sur le globe terrestre. Elle concerne une partie seulement de l’humanité. Une partie suffisamment importante, toutes proportions gardées, pour déclencher le phénomène que l’on pourrait qualifier de « Cercle vertueux autogène », à savoir que l’énergie magnétique, en augmentant, augmente la conscience de soi de l’être humain et inversement.

Quels sont ou seront les effets de cette hausse des énergies éthériques ou magnétiques de « La Forme » ? On peut déjà en ressentir et en observer les premiers effets. Le tout premier concerne le système nerveux humain qui est très sensible à l’énergie magnétique. Son principal effet sur le premier est une sorte de saturation capable de produire aussi bien un éveil qu’un endormissement de la conscience (pour ceux qui refusent de bouger.) Ce premier effet est relatif à une action sur le corps psychique, principalement, car l’action sur le corps physique, sur le système nerveux central et périphérique, est sensiblement le même chez tous : une fatigue générale, un besoin de dormir souvent et/ou longtemps, l’impression de ne pas réussir à « récupérer », etc.

De plus, la conductibilité électrique du système nerveux (GSR) est augmentée, afin de laisser passer non pas spécialement plus d’électricité mais plutôt une électricité qui vibre plus haut et permet à la conscience de Soi de s’épanouir du Centre vers la périphérie. Le problème, le même depuis toujours, est que l’être humain serait déjà plus conscient s’il n’était pas si programmé ! Et un programme, quel qu’il soit, c’est avant tout une zone d’inconscience au sein d’un Océan de Conscience qui cherche compulsivement à Se Connaître. Pour l’être humain, la chose est différente : il refuse de prendre conscience de choses pouvant le chagriner ! On va le présenter ainsi. Il perçoit, intuitivement, que si certaines informations sont portées à son attention, il devra très certainement faire une chose impensable, tout à fait horrible à ses propres yeux : il devra changer !

Or, pour le moment et depuis des milliers d’années, l’homme est sous la férule quasi totale de l’Aspect Vishnu (Principe Conservateur des formes mentales déjà en présence.) Passer d’un Aspect à un autre (ici, celui de Shiva) demande des centaines d’années de préparation. Nous sommes dans la dernière ligne droite et juste à la fin ! Quelques années encore et Shiva règnera en Maître, comme le faisait Vishnu, précédemment.

 

Serge Baccino