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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Déblocage du Potentiel Humain

Déblocage du potentiel humain

 

Nous ne sommes pas tous conscients d’être et de vivre bien en dessous de notre véritable potentiel et donc, de nos véritables capacités. Cela parce que, depuis la naissance, tout concourt à nous limiter, d’une manière ou d’une autre. Quand ce n’est pas l’éducation, durant la prime enfance, l’école, puis l’université ou la vie active (entreprise, bureau, etc.) c’est la morale, la religion, la bien-pensance, la loi de ceci, les règlements de cela, les impôts, les taxes et, en règle générale, les décisions les plus importantes, prises par d’autres que nous et sous couvert de bien-être social général.

 

À force de déléguer, voire de donner le pouvoir décisionnel à d’autres afin de vivre plus paisiblement, l’être humain en est arrivé à ce constat des plus fâcheux : qu’il n’a plus aucun pouvoir, si ce n’est celui de penser. Et encore, « à voix basse », afin de ne pas déranger les voisins, s’exprimer librement étant devenu pour le moins compliqué. Pour ne pas dire mieux.

 

Depuis toujours, les ésotéristes évoquent cette possibilité de reprendre les rênes de notre propre vie et de redevenir capable non pas de faire tout et n’importe quoi, mais plutôt tout ce qu’il nous est possible de faire pour nous-mêmes sans pour autant déranger le sommeil des autres. Il est un fait que la plupart des gens sommeillent, rêvant de vivre au lieu de vivre leurs rêves.

 

Une certaine spiritualité s’efforce de faire entendre que nous sommes tous liés, que nous ne faisons tous qu’Un, en quelque sorte. D’un point de vue pragmatique, la question est bien moins de savoir si cela est vrai, que de se questionner au sujet de l’absence, en nous, d’une telle perception et ce, tout naturellement. Autrement dit, si nous sommes tous liés, pourquoi n’en faisons-nous pas l’expérience directe et consciente ? La réponse coule alors de source : « Parce que même si la chose était vraie, nous n’en sommes pas conscients et de ce fait, nous ne pouvons pas vivre une telle relation unitaire. »

 

Une Loi de l’Ontologie (étude de l’être) nous apprend d’une part, que « nous ne pouvons pas vivre une chose dont nous ne sommes pas conscients », et d’autre part, que « nous ne pouvons pas être conscients d’une chose et en vivre une autre. » Fort de cette double affirmation, nous comprenons plus facilement pourquoi, si nous avons un tel potentiel vanté par les plus éminents spiritualistes du monde (passés et présents), nous n’en sommes pas conscients pour autant.

 

En un sens, et toujours d’un point de vue purement pragmatique, il est moins important de connaître l’origine ou la cause d’un problème que… De s’en débarrasser ! Une fois le problème éliminé, il est toujours loisible d’en étudier la cause, pour info et toute quiétude. Mais présentons le problème à l’envers, afin de vérifier que nous avons bien affaire à une loi du fonctionnement de l’esprit, et non au caprice passager d’une personnalité qui tient à donner son avis du moment. S’il s’agit d’une loi spirituelle (relative au fonctionnement de l’esprit, donc), elle est non seulement véridique mais surtout, reproductible à volonté, en tout temps et tout lieu.

 

Partons de cette question très simple : « Si nous étions conscients de notre potentiel, qu’est-ce que cela changerait en nous et autour de nous ? » Pour répondre à cette question inversée, il suffit de nous référer à une des deux lois de l’esprit mentionné plus haut : « nous ne pouvons pas vivre une chose dont nous ne sommes pas conscients ». Ainsi, si nous devenions conscients de notre potentiel, même graduellement, alors nous pourrions le vivre et donc, en avoir la jouissance et ce, en suivant cette même gradation. Et ceux autour de nous se rendraient compte d’un changement s’opérant en nous. Nous n’aurions pas besoin d’aller vers eux afin de « faire des émules », ce sont eux qui, tout naturellement, viendraient à nous, aussi graduellement que s’effectuerait notre transformation.

 

Est-ce à dire que nous attirerions tout et n’importe quoi ? Certainement pas ! Nous n’attirerions à nous que celles et ceux interpellés, favorablement, par cette évolution inespérée, du simple fait qu’une partie d’eux « reconnaîtrait » ce type de vécu et aurait à cœur d’en profiter également. Ce serait une sorte d’effet boule de neige (ou toute autre expression similaire.)

 

S’il est inutile d’évoquer plus longuement les méthodes pour contraindre l’être humain, supposément « pour son bien » et en faisant de lui un animal docile qui ne s’insurge qu’en aparté, il est par contre important de comprendre comment cela s’articule au niveau de son être profond et, en particulier, sur un de ses « corps », connu dans certains milieux comme étant le corps vital.

 

La vie universelle circule en nos différents « corps » (vital, astral, mental, etc.) mais le vital doit recevoir ici toute notre attention, du fait qu’il est responsable de la force avec laquelle… Tout est pensé, ressenti, vécu et fait ! Autrement dit, de la bonne circulation de la force vitale en notre corps vital, dépend… Tout le reste ! Et dans une grande mesure, même notre conscience ! En effet, nous pouvons être momentanément conscients d’un problème, mais si nous ne trouvons pas sa solution, c’est que nous n’en avons pas la force ! Une conscience forte vient à bout de tous les problèmes et permet de trouver la bonne conduite et la bonne parole en presque toutes les circonstances de la vie, qu’elles soient naturelles ou induites (par l’esprit humain.)

 

Bien sûr, la santé physique dépend de la libre circulation de l’énergie dans le corps vital, mais pas seulement, tant s’en faut ! Des états naturels tels que l’amour, la paix, la joie et le plaisir, par exemple, sont également tributaires d’une libre circulation énergétique au sein de ce corps vital. En somme, ce sont toutes les fonctions naturelles de notre âme qui dépendent de ce corps largement sous-estimé. Du moins tant que notre âme, c’est-à-dire « ce qui nous anime » (soit nos processus mentaux et nos émotions) s’exprime par le biais d’un corps de chair, sur Terre.

 

Il est temps d’effectuer cette prise de conscience salvatrice et qui nous protégera de la plupart des souffrances psychologiques connues et surtout vécues de nos jours : Nous ne sommes pas ce que nous pensons ! Nous ne sommes pas ce que nous ressentons : nous sommes cette conscience d’être qui fait ces choses (penser et ressentir.) De même, nous ne sommes pas nos croyances ni même nos certitudes et nous ne sommes en rien concernés par nos peurs, nos doutes ainsi que l’ensemble de nos limitations : nous sommes cela qui a CONSCIENCE de toutes ces choses.

 

Au fil du temps, notre conscience, à savoir « ce que nous sommes vraiment », c’est associé puis identifiée aux processus mentaux et à toutes les émotions qu’ils pouvaient engendrer. Dès que nous avons conscience de quelque chose, nous croyons immédiatement être directement concernés par cette chose mais en réalité, la seule chose qui puisse nous concerner, c’est cette prise de conscience, et non la chose rendue consciente.

 

Il est dit que « Tout est en nous. » Une bien jolie phrase qui ne veut rien dire si elle n’est pas suivie d’explications rationnelles, voire de preuves satisfaisantes pour l’intelligence. Pour comprendre cette phrase quelque peu mystérieuse, il suffit de se questionner de la sorte : « Puis-je prendre conscience d’une chose qui ne soit pas dans ma conscience ? » Autrement dit, dès le moment où vous prenez conscience d’un évènement quelconque, cette information n’est-elle pas dans votre conscience ? Dans le cas contraire, comment pourriez-vous en prendre conscience ?

 

Certes, la chose elle-même ne se trouve pas « dans votre tête », elle prendrait sans doute trop d’espace ! Mais l’imagerie mentale est bien à l’intérieur de votre conscience. Si les évènements se produisaient à l’extérieur, la conscience ne pourrait pas y participer. Même lorsque vous voyez quelque chose, votre vision n’est pas extérieure, l’imagerie mentale de ce qui est censé se produire « au-dehors » est vraiment dans votre conscience. Sinon, vous ne pourriez pas l’expérimenter. En somme, tout ce que vos sens vous rapportent, comme informations, est nécessairement transmis à votre conscience et c’est pour cela que vous en êtes informés.

 

Dès lors, vous ne pouvez pas connaître si un éventuel extérieur existe ou pas : vous ne pouvez vous référer qu’à vos perceptions intérieures (5 sens) de ce qui est supposé se produire « à l’extérieur. » Si vous dites et par exemple : « Mais je vois bien cet arbre, à l’extérieur et dans mon jardin ! », en réalité, vous percevez l’image mentale transmise via votre cerveau par votre sens de la vue, à votre conscience. Toutes vos perceptions sont nécessairement intérieures. Dans le cas contraire, il n’y aurait aucune relation possible entre votre conscience et ce qui se passe hors d’elle. Vous seriez coupés de l’actualité, en somme.

 

Il est un fait également qu’il y a souvent une nette différence entre ce dont vous pouvez prendre conscience et votre capacité à en faire quelque chose de bon pour vous ! Cela parce que dans certains cas, vous manquez de force d’âme pour réussir à faire face à votre prise de conscience. Et pas nécessairement pour faire face à ce qui se produit en réalité. Car entre ce dont vous pouvez prendre conscience et votre capacité à « traiter » correctement l’information, ceci afin de vous en rendre maître, au lieu d’en subir les effets, il y a souvent un espace…

 

Espace produit par le fait, justement, d’une mauvaise circulation de l’énergie vitale au sein des milliers de « Nadi » (circuits) qui forment ce dit « corps vital. » Ci-dessous une rapide esquisse des innombrables « Nadi » (circuits énergétiques) du corps vital (invisible aux yeux de la chair, évidemment), véritable trame énergétique vivante et qui ne demande qu’à devenir… Plus consciente !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

 

Les changements actuels

Les changements actuels

Gaïa passe actuellement une Initiation Majeure. Elle reçoit les énergies complémentaires (Shiva) pour devenir elle aussi une Planète Sacrée (deux Logoï au lieu d’un seul, de Genre Féminin.)
La première énergie, celle d’origine (Gaïa) étant sous terre (noyau planétaire), les énergies pénétrantes/enveloppantes doivent donc se positionner à la surface et se répartir le long des méridiens planétaires. Puis l’énergie de la Conscience Nouvelle (Shiva) va pénétrer la croûte terrestre et descendre en direction de son noyau, via les humains « enracinés » et, surtout, capables de véhiculer momentanément ces puissantes énergies.

Pour ce faire, Shiva sera sans doute obligé de nettoyer en la hâte certains canaux (Nadi) humains, les purifier pour ainsi dire sans ménagement, et sans prendre le temps de fignoler. C’est cela qui a produit, produit et produira encore, certains malaises physiques ou même psychiques. Tous ceux qui se laisseront faire feront un bond non prévu dans leur propre évolution. Ceux qui résisteront vont être un peu plus malmenés et/ou plus longtemps. Ceux qui refusent carrément son passage par leur corps et leur âme seront laissés tranquilles mais risquent de devoir compenser ce manque d’esprit fraternel et communautaire d’une autre manière. L’avenir nous expliquera dans quelle mesure ou de quelle façon.

Certains qui se croyaient « un peu justes », vont passer ce test inopiné haut la main, presque sans être inquiétés. D’autres qui se supposaient modestement « à l’abri du mal » (sic), vont payer le fait de confondre « Je suppose être » avec « Je Suis. » Parmi tous ceux qui risquent de mal digérer les énergies en présence, il y a et il y aura bien sûr tous ces « spiritualistes de la dernière heure » qui se supposent avancés et très au-dessus des autres. Chez eux, on frôlera sans doute l’hécatombe psychologique. Évitez donc de trop les fréquenter et, surtout, de les contrarier au sujet de leurs certitudes et tout ira bien. Surtout pour vous.

De nombreux initiés vont se casser la gueule, comme toujours, comme à chaque fois. Veillez à ne pas faire partie du lot et tout ira bien. Il s’agit d’une sélection naturelle, d’un « test » que vous fait passer la Grande Vie elle-même pour voir si vous avez correctement appris et surtout, compris, qui vous êtes en vérité. Il n’y a que quelques mois à patienter et ensuite, tout rentrera dans l’ordre. Certaines choses seront devenues différentes, d’autres auront disparu et quelques autres auront fait leur apparition et ce, contre toute attente. Comprenez bien que « Qui vous êtes en vérité » ne sera jamais gêné par les énergies, aussi puissantes soient-elles. C’est qui vous n’êtes pas et n’avez jamais été et que, désormais, vous ne pourrez même plus faire semblant d’être, qui est faillible, faible et finalement mortel. Ne vous trompez plus d’identité et tout se passera bien pour vous.

Dans la pratique, comme réagir ? En cas de coup dur, ne vous plaignez pas, ne soyez pas défaitiste et réagissez promptement avec l’idée directrice de trouver la solution à un problème vous étant simplement confié. Vous n’êtes pas ce problème et n’en faites même pas partie, alors comment pourrait-il vous affecter ? Vous perdez un travail ? Cherchez-en immédiatement un autre : il sera forcément plus adapté à votre nouvelle vie ! Vous perdez un conjoint ? Cherchez-en un autre ! Vous ne possédez jamais rien : comment pourriez-vous « perdre » quelque chose ? Cessez de prendre les choses et les gens comme vos propriétés exclusives et définitives.

Cessez de croire qu’« à cause des » ou « grâce aux » AUTRES, vous êtes malheureux ou pouvez devenir « plus heureux » ! Quoi qu’il vous arrive, vous en êtes le seul et l’unique RESPONSABLE ! Quand vous l’aurez enfin compris et admis, vous deviendrez puissant et indépendant. Aucun mal ne peut arriver à celui qui ne l’attire pas à lui en croyant être concerné. Il ne vous arrive jamais rien à vous ! Mais VOUS faites arriver tant de choses, que c’est à croire que vous vous emmerdez dans votre vie quand tout va bien !

Dans la pratique : conservez présent à l’esprit que notre époque est la plus piégeuse de tous les temps. Comprenez que lorsque vous essayez de contrer un évènement, en plus de l’affronter, vous le confortez à l’aide de vos propres énergies ! Cela vous affaibli et vous rend vulnérable. Si au lieu de lutter (de geindre, râler, etc.,) vous trouvez en vous CE RÉFLEXE de comprendre le sens de ce qui SEMBLE vous arriver à vous, alors vous découvrirez ce qui, EN VOUS, a attiré l’évènement et vous a fait croire qu’il VOUS concernait. Courage, la Lumière n’est pas « au bout du tunnel » : de tout temps, elle a été, elle est et sera en vous, en tant que vous !

 

Serge Baccino

 

Vous avez dit hypnose ?

Vous avez dit hypnose ?

Quelques considérations à propos de l’hypnose dite régressive (Dossier.)

Avant tout, il est important de mentionner que l’auteur de ce texte n’est ni « pour » ni « contre » ce que l’on nomme de nos jours « l’hypnose régressive. » Son but est de démontrer deux choses en particulier qui ne pouvaient échapper à son discernement.

La première, que le terme « régressif », en plus d’être en droit d’inquiéter plus d’un Ontologiste ou d’un Métaphysicien, est à la fois impropre et ne peut en aucune manière s’inscrire au sein des lois et des principes du fonctionnement de l’esprit. Rien ne peut régresser, stagner oui, mais régresser, certainement pas. De plus, il est inutile d’aller visiter un hypothétique passé, alors que tout est présent, dans l’absolu. Le passé est toujours présent en nous. Dans le cas contraire, nous ne pourrions pas en prendre conscience présentement.

La seconde, que cette manière d’aider les gens, même si elle part évidemment d’une intention plus que louable, peut quelque peu aggraver une condition hélas peu connue ; celle de la dépolarisation – déjà énorme — de la glande pituitaire (Hypophyse.) Dans ce dossier, nous survolerons chacun de ces deux problèmes qu’il nous paraît intéressant de mentionner. Ensuite, libre à chacun de tout rejeter ou de ne retenir que ce qui lui semble utile.

Commençons par le premier problème relevé, du moins si on accepte le fait que la conscience une et indivisible, se manifeste simultanément par le biais des différents corps de manifestation.

L’Ontologie propre à la psychologie ésotérique (ou « psy éso »), nous apprend qu’il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. Elle nous apprend également que « Cause et effets sont simultanés, dans le temps (maintenant) et dans l’espace (ce mental conscient.) »

Nombreuses sont les personnes qui se précipitent pour affirmer que « le temps n’existe pas », tout en se réjouissant à la seule idée de découvrir « leurs vies antérieures » ! Ce qui est pour le moins paradoxal. Si « autres vies » il y a, ces dernières ne peuvent qu’être simultanées, et non successives. De plus, ces autres vies n’ont rien à voir avec l’une quelconque d’entre elles « en cours », puisque chaque personnalité est unique et se forme durant l’incarnation. Une personnalité précise ne peut donc pas « avoir d’autres vies », passées et même en simultané. La place étant déjà occupée.

Ce n’est pas la personnalité humaine qui possède des extensions en simultané, comme nous le verrons lorsque nous aborderons le sujet du Soi Naturel. Ceux qui prétendent avoir vécu « des vies antérieures » ne comprennent pas que pour en prendre conscience maintenant, il faut que cette même vie « autre » se manifeste maintenant également. Car pour la conscience, seul existe le présent. Et si on peut « la contacter » tout en restant soi, cela démontre que les deux vies sont bien simultanées mais restent distinctes et n’ont rien à voir entre elles, outre le fait d’être au sein du Champ unifié de conscience (CUC, voir plus loin.)

Certains argumenteront, ce qui est compréhensible, du fait que lors de ces réminiscences, ils avaient la très nette impression de connaître celui ou celle incarnant cette autre vie. Il existe plusieurs manières d’expliquer ce phénomène, mais pour faire court, nous ne retiendrons que la manière Ontologique générale et celle propre à la psy éso (psychologie ésotérique.)

Ontologiquement parlant, s’il n’existe qu’une seule conscience qui se décline au travers de toutes les incarnations et ce, en simultané, il nous semble logique d’admettre que cette même conscience connaît tout le monde ! Et c’est au travers de ce que nous nommons « le Champ Unifié de Conscience » (CUC) que chacun est relié à chacun et peut en avoir le sentiment très net, pour peu que son cerveau soit mis au repos et que ses fréquences cérébrales avoisinent les 7 à 9 cycles par seconde (Alpha profond.) Lors d’une profonde détente, il est possible de se sentir relié à « quelque chose de plus grand », qui nous pousse à nous sentir unis à tous les êtres vivants et conscients.

Ce sentiment très fort ne laissant place à aucun doute quant à son degré de véracité, découle d’une connexion ponctuelle ou même récurrente (mais non durable) à ce Champ Unifié de Conscience.

OK, mais pourquoi cette vie-ci plutôt que celle-là ? Autrement dit, partant de la prémisse que nous sommes tous reliés par une seule et même conscience, pourquoi une personne se retrouverait-elle sensibilisée à telle incarnation simultanée plutôt qu’à telle autre ? Pour le comprendre, il suffit de faire appel aux états d’esprit et à leur contenu formel. Ou plus sobrement, au fait que peu ou prou, nous sommes tous reliés, en esprit, à ce que l’on nomme l’inconscient collectif. Au sein de ce dernier, véritable réservoir animique (relatif à l’âme, donc), les états d’esprit qui se côtoient le font grâce à leurs degrés d’affinités. Un peu comme le fait de ne se sentir lié qu’à celles ou ceux qui partagent un état d’esprit semblable ou compatible. Si nous nous sentons proches de celui-ci, plutôt que de celui-là, ce n’est pas pour rien.

Du point de vue plus ésotérique, et en particulier, selon l’enseignement de la psy éso, la véritable individualité, au départ, est le Soi Naturel. C’est cette entité vivante et consciente qui déploie plusieurs extensions (personnalités) en simultané (et non à la suite et dans le temps) qui toutes, sont reliées, du moins au départ, à une âme unique, celle de ce Soi Naturel. Ainsi, deux extensions (incarnations physiques personnelles) dont les âmes personnelles se situent « très proches » (psychologiquement parlant) l’une de l’autre, pourront, lors d’une période de grande détente physique et mentale, se connecter entre elles et s’imaginer, mutuellement, être « la réincarnation de l’autre. » Et vice versa.

Ce qui, avouons-le ici, présente un côté burlesque indéniable. En effet, des deux personnalités aux âmes personnelles si proches et donc compatibles, laquelle est la « réincarnation » de l’autre ? Réponse : aucune, puisque les deux, sensiblement différentes tout de même, se produisent en simultané dans la conscience du Soi Naturel qui, lui-même, existe en simultané dans la conscience d’un Soi Divin. La psy éso s’arrête au niveau du Soi Divin, supposant et à juste titre que pour une personnalité humaine (ou « moi » humain ou « ego »), cela est bien suffisant pour avoir une vie heureuse et réussie sur Terre. Et pour le moment, nous en sommes bien là, n’est-ce pas ?

Ce qui ne nous interdit pas de comprendre qu’au-delà des Soi Divins, il existe d’autres formes de conscience qui intègrent les premiers, qui elles-mêmes font partie de quelque chose de plus grand, et ainsi de suite, certainement à l’infini. Et plus nous « montons » (les fréquences mentales) et moins nous trouvons d’êtres distincts (mais non séparés), un peu comme une forme pyramidale se réduit vers ses sommets. En clair, c’est au niveau considéré comme « physique » que nous pouvons trouver le plus de diversité. Sur ce plan considéré comme « physique » ou pire encore, « extérieur à notre conscience », nous avons le net sentiment d’être « nombreux » et d’être tous aussi différents que distincts. Ce qui est exact d’un point de vue humain ou relatif. En remontant les dimensions, le multiple fait place à la rareté, sans doute pour en arriver à l’Un sans second. Mais laissons cela.

Voyons à présent en quoi l’hypnose régressive peut interférer dans le développement naturel (déjà bien perturbé) de la glande pituitaire ou hypophyse. Cette glande se présente sous la forme évocatrice de deux lobes distincts (voir images.) Le lobe antérieur, faisant face au front (antéhypophyse) est relié au « Je », à l’aspect masculin et actif, qui est censé s’occuper du processus d’idéation mentale et, en particulier, de donner forme à des idées constructives et donc, profitables, pour la personne physique. Le lobe postérieur, quant à lui et faisant face au lobe occipital, représente le « moi », l’aspect féminin, passif et maturant. C’est à partir de ce poste de contrôle que s’élaborent nos différents processus mentaux, nos conditionnements et habitudes, résultant de notre éducation, de l’enseignement, de la morale, des croyances diverses et de ce que l’on s’obstine encore à nommer « les règles de savoir vivre en société. »

En règle générale et dans les meilleures conditions (rarement présentes), le « Je » représenté par le lobe antérieur de la pituitaire, est supposé pouvoir fournir des idées directrices qui, si elles sont acceptées puis entérinées par le « moi », concourront à une vie aussi intéressante qu’épanouissante. Le « Je » proposera et le « moi » disposera, en somme.

 

 

Hélas, nos conditions de vie actuelles et, surtout, l’éducation fournie à nos enfants, font que ces derniers sont alignés d’office sur des règles incontournables qu’ils ont tout intérêt à suivre. Ce n’est plus le « Je » de l’enfant qui décide de ce qui pourrait être utile de penser puis de vivre, mais les règles de vie et de morale imposées par l’éducation, par le biais des parents puis de l’école ensuite.

En clair, l’enfant apprend à obéir à tout autre que lui et c’est le « moi » qui devient directif, en se servant pour cela de tout ce qu’il contient et qui a été fourré, pêle-mêle, dans son mental conscient et qui est ensuite passé dans le domaine subconscient, afin que l’enfant n’oublie jamais que ce n’est pas à lui (à son propre « Je ») de décider de sa vie ou même, de ce qu’il est permis de penser ou non.

Celui qui a inventé cette idée d’imposer aux enfants d’apprendre par cœur les choses supposées « importantes », a séparé le « moi » de ces mêmes enfants de leur propre cœur. Apprendre « par cœur » (afin de retenir) revient à se couper de son propre cœur pour laisser l’intellect conduire la personnalité. C’est Caïn (l’intellect) qui tue (fait taire) Abel (la sensibilité, le live, le vivant.) Lorsque le praticien en hypnose régressive accompagne son patient, il lui permet de se détendre pour avoir accès à ses mémoires. Mémoires qui toutes, sans exception, sont sous la responsabilité du poste de contrôle du lobe postérieur de la pituitaire ou du « moi ». Ce dernier est déjà hyperactif et le fait d’assister le patient revient à reprendre, pour un temps, le rôle des parents, des enseignants de l’école, voire du « patron » qui permet à la personne et donc l’y autorise, à chercher, dans un passé quelque chose qui ne s’y trouve pas.

Nos problèmes se manifestent tous au présent, n’est-ce pas ? C’est bien maintenant que nous en avons conscience ? Et cette prise de conscience est appelée « effet ». Ce que nous vivons maintenant, est un effet de ce que nous pensons maintenant. Cause et effet sont simultanés, vous en avez souvenance ? Si l’effet se manifeste maintenant et pour nous, pourquoi vouloir en rechercher la cause dans notre jadis ou pire, dans le jadis d’une vie autre que la nôtre ?

Tout est dans Tout, affirme un axiome hermétique. Tout est présent en Soi, pourrions-nous ajouter. Cela dit, si l’effet est nécessairement conscient (essayez de souffrir « inconsciemment », pour voir), la cause est souvent inconsciente (« Tout est double mais opposé et complémentaire »). Autrement dit, nous ne savons plus pourquoi nous souffrons, en gros. Ce qui a donné l’idée à certains d’aller fouiller dans la subconscience ou pire, d’aller se faire fouiller par un autre !

Pourtant, la règle est très simple : « cause et effet sont simultanés, dans le temps et dans l’espace. » En langage plus moderne, cela signifie qu’un effet et sa cause sont présents en nous, au sein même de notre conscience, cela à chaque fois que l’effet se manifeste à la conscience objective. Et si l’effet est dans notre conscience, bien qu’il donne la très nette impression de se manifester « à l’extérieur », la cause se trouve nécessairement dans notre conscience également. Et c’est parce que nous sommes habitués à ne nous fier qu’à la partie la plus superficielle de notre conscience (l’objective) que nous sommes persuadés de ne pas (ou ne plus) être conscient des causes.

En réalité, et même si la cause et son effet se manifestent à des niveaux différents d’une seule et même conscience, il nous est toujours loisible de visiter chacun de ces différents niveaux, afin d’y découvrir quelque trésor enfoui. Voire une Pierre sacrée. Celui qui connaît la mer ou qui s’y baigne régulièrement, sait très bien qu’il existe diverses profondeurs dans cette mer. Et selon la profondeur visitée, on peut trouver des espèces aquatiques différentes qui toutes, semblent ne se plaire qu’à cette profondeur particulière. Il en va de même pour l’Océan de Conscience. Bien que la conscience soit unique, elle contient de nombreuses profondeurs différentes.

C’est sur l’une de ces profondeurs que se situent les causes de toutes choses, tandis que les effets semblent préférer flotter à la surface des eaux.

À notre époque, le « moi » (lobe postérieur de la pituitaire) est suractivé. Des deux lobes, il est le seul à se taper tout le boulot, pourrions-nous dire en toute simplicité. Le besoin de plaire aux autres, de connaître « leur avis » et celui de dépendance plus ou moins marquée, tout cela provient d’une hyperactivité du lobe postérieur qui, rappelons-le pour l’occasion, est uniquement passif.

Ce n’est pas à lui de décider ou d’avoir des idées nouvelles, mais comme notre mode d’éducation est basé sur l’obéissance quasi aveugle et pour « le bien de tous » (entendez surtout celui des autres), plus personne ne sait se débrouiller seul et encore moins s’assumer complètement et en tous domaines.

Ne cherchez pas d’autres causes à l’aveuglement actuel des foules, à ce besoin d’une pensée unique permettant de suivre le troupeau et de se sentir ainsi « en sécurité ». Il est tentant, partant, de se dire que, peut-être, les initiés, depuis toujours, sont celles et ceux capables de penser par eux-mêmes et de ne pas se laisser embrigader dans des considérations aussi fallacieuses que morbides. Certains, qui tentent toujours désespérément de conduire ce monde, ont très peur de celles et ceux capables de penser seuls. Ils savent ce que cela signifie, à plus ou moins brève échéance. C’est la raison pour laquelle ils sont quasiment obligés de « faire taire » ceux qui, non contents d’être déjà plus ou moins libres, tentent (maladroitement) de libérer les autres.

Personne ne peut libérer personne. Chacun est son propre geôlier et chacun est son propre « sauveur ». Il n’y a pas de tyrans efficaces, seulement des faibles qui ont le besoin d’être assumés, même si cela implique de se faire tyranniser. Il est juste possible et même souhaitable, de reprendre le contrôle de sa propre personnalité et d’en devenir le principe directeur conscient. Et pour cela, il faut rétablir les correctes polarités, assagir le « moi » et activer le « je ».

Ce qui est le travail de tous les initiés du monde qui font autre chose que de parler de ce qui est ou n’est pas et mettent à profit le moment présent, en remerciant le passé de les avoir instruits sur eux-mêmes. Mais cela est une autre histoire…

 

Serge Baccino

 

Vous avez dit implants

Vous avez dit implants ?

Un mot commence à circuler depuis quelques temps.
Il s’agit du mot « implant. » Mais c’est quoi, un implant, au juste ?
Il serait fastidieux (et très long) de remonter aux origines de l’Aventure Humaine et de la création d’un Monde à part dans lequel un être vivant et conscient appelé « humain », serait placé pour expérimenter non seulement les plus basses vibrations connues et imaginables mais de plus (ou surtout), un sentiment très net de séparation avec le Divin.

De même il serait laborieux de traiter, d’une manière exhaustive, dans un article de ce genre et voué aux généralités, de certaines Forces d’opposition, dirons nous ici et pour simplifier, qui en ont profité pour condamner (ou tenter de le faire) l’humanité à une errance sans fin. Des Forces d’opposition ? D’opposition à quoi ? Pourrions-nous au moins préciser ? Nous le pouvons et dans les grandes lignes. D’opposition à cet élan vital de l’être humain en direction des sphères de conscience supérieures.

Il est des choses qui, en nous, s’opposent formellement à notre évolution, à notre sentiment d’appartenir à un Tout aussi vaste que cohérent. Et les implants servent justement à calmer au moins les ardeurs juvéniles d’une humanité qui en a marre de se trainer ventre au sol tout en étant certaine de savoir voler. Ou d’avoir su voler ? Peu importe la manière de placer la divinité de l’homme dans le temps, car pour le moment, nombreux et pas des moindres, se trompent encore confondant un passé illusoire avec un futur assuré par avance par la simple progression vers un but commun.

Nous ne préciserons donc pas d’où viennent ces implants ni qui ou quoi les a ainsi placés en nous. Mais nous pouvons déjà affirmer que la génétique y est pour beaucoup et que de générations en générations, certains implants ont été transmis (par reproduction) et ont fait leur office le moment venu et de la manière que nous allons préciser plus loin. Mais voyons tout d’abord ce que nous pouvons dire au sujet d’un implant, en général.

Il s’agit d’un programme précis, préréglé et invisible, du moins, aussi longtemps qu’il demeure inactif. C’est sur ce type de programmation de très haute technologie que se base l’I.A. universelle. Pour ceux qui connaissent déjà ce sujet, qui est lui aussi trop conséquent pour avoir sa place ici. Comment ça fonctionne, au juste ? Comment et pourquoi agissent ces fameux implants ? Avant de pouvoir l’expliquer, nous devons tout d’abord préciser le fait qu’il existe deux sortes d’implants : ceux semi-physiques et ceux vibrant à la fréquence du corps dit « éthérique », l’un de nos corps d’activités non physique, ou « non-matériel », si vous préférez, si tant est que quelque chose puisse être « matériel. » Mais laissons cela.

Les implants semi-physiques sont placés dans le corps de chair ou ce corps dont la fréquence spirituelle est la plus basse. Le second type d’implants se retrouve dans les corps non physiologiques, tels que le vital, l’astral et le mental. En plus du niveau où l’implant est censé agir (physique ou non), il y a l’effet qu’il est censé produire, le moment venu (voir plus loin.) En clair, un implant qui s’active dans le corps physique produira des maladies physiques anciennement nommées ‹ maladies spirituelles », car elles ne se produisent que chez celles et ceux qui sont « en recherche spirituelle. »

Un implant qui s’active dans les autres corps plus éthérés, produira et par exemple, une baisse du moral, une difficulté à avancer dans la vie, des émotions perturbantes ou encore, des états d’esprit très déstabilisants. Mais que les effets soient physiologiques, psychologiques ou spirituels (mentaux), le but est à chaque fois le même : empêcher la personne de monter trop en fréquence et/ou la décourager de toute idée d’évolution personnelle.

À présent que nous connaissons le but de la présence d’implants, dans l’être humain, voyons rapidement où se situent ces implants. Leur localisation, vous le pensez bien, relève d’une méthodologie et d’un sens de l’à-propos hors du commun. À croire que ceux qui les ont placés en l’être humain, connaissaient ce dernier bien mieux que lui-même. Ou avaient de très solides connaissances ésotériques (lois et principes du fonctionnement de l’esprit.)

On trouve donc des implants, et selon leur fréquence de base, soit dans ce que l’on nomme « les Chakra » (sans « S » même au pluriel, c’est du sanskrit, pas du français, merci), soit au niveau d’une glande endocrine, et même au niveau de certains organes clefs, tels que le cœur, le foie, la rate ou le pancréas, par exemple. Mais comment ça fonctionne, tout ça ? Et en quoi le fait d’avoir un implant positionné par exemple sur une glande endocrine, peut nous empêcher de nous élever en fréquence ?

Pour le comprendre, il faut savoir ou se souvenir que « nous sommes ce que sont nos glandes » et que notre état d’esprit, notre caractère et nos émotions, sont entièrement gérés par ces glandes, dont les plus importantes commencent à être connues du grand public. Ainsi, imaginez que vous entrepreniez un parcours initiatique, que vous pratiquiez des exercices psychiques ou spirituels et qu’en un mot, votre but soit d’élever votre fréquence animique (relative à l’âme, donc) et/ou physique, ceci afin de vous préparer à ce que beaucoup nomment « le saut dans la 5D. »

Que va-t’il se passer, selon vous ? Réponse : l’implant est « taré », c’est-à-dire pré-réglé sur une certaine fréquence butoir. Lorsque votre glande endocrine concernée par cet aspect de votre évolution, va se mettre à vibrer plus haut, elle va atteindre la fréquence pré-réglé de l’implant qui, du même coup, va se faire un devoir de « se mettre en route », de s’activer, en somme. Dès lors, sa propre vibration va avoir un effet hypnotique sur cette glande qui va se caler sur la fréquence imposée et qui, bien entendu, ne va jamais la dépasser. Du moins si personne n’intervient ou si la personne impliquée est apte à se laisser manipuler.

Et avant qu’un implant ne s’active, pouvons-nous le retirer ou nous en débarrasser, d’une quelconque façon ? Réponse : non ! Cela parce que lorsqu’un implant n’est pas activé, il est totalement invisible, y compris à la vue spirituelle. Ce n’est que quand il est activé par notre prétention à nous sortir de notre marasme mental usuel et commun au plus grand nombre, que l’implant se met en action et devient, de ce fait même, visible et donc, « parasitable » ou apte à être retiré. Ainsi, et même si un implant relève d’un niveau de technicité très élevé, sa faiblesse réside dans le fait qu’il ne peut s’activer sans se dénoncer lui-même, sans trahir sa présence en nous.

Un implant peut-il être désactivé, parasité ou même détruit, sans une action convenable et précise ? Oui, bien sûr, il peut pour ainsi dire « sauter naturellement » si la personne réussit, par son niveau d’évolution ou peut-être par sa volonté de progression, à monter en fréquence et « résister ainsi à l’envahisseur. » Bien que cette méthode dite naturelle peut s’avérer risquée, voire dangereuse, car la personne peut abîmer ses fragiles zones cérébrales ainsi qu’une ou plusieurs de ses glandes endocrines. D’ailleurs, et pour le dire d’une manière simple, lorsque l’implant saute sans action directe et ciblée, la personne a l’impression qu’elle va mourir ou qu’elle devient folle.

Certains maîtres spirituels du passé témoignent du fait qu’ils ont senti comme un bouchon de champagne qui sautait, au niveau du Centre Coronal (Sahasrara Chakra, en sanskrit), ou comme si leur tête allait brusquement exploser, ou encore comme si leur souffle avait été violemment expulsé de leurs poumons, etc. Ces expériences étant à chaque fois suivies de moments d’extase, d’élévation, de sortie de corps et autres phénomènes psychiques et/ou spirituels, indiquant très clairement le départ d’une nouvelle vie plus universelle ou bien moins limitée.

Il existe bien sûr d’autres effets, qui varient avec la personne et la position de l’implant qui saute sans aucune aide extérieure et intérieure. Parfois, ce que certains nomment « un Satsang » (« Être en présence d’un Soi réalisé », que d’autres nommaient jadis « être en présence des Saints ») suffit à faire éclater un implant, mais à chaque fois, l’effet est pour le moins marquant, ce qui n’est pas du goût de tout occidental qui se respecte !

Il existe déjà des individus qualifiés pour « extraire » sans effets par trop négatifs ou impressionnants, ces implants. Mais pour autant, est-il opportun de courir à droite et à gauche afin de trouver un personne capable de retirer un ou plusieurs implants ? La réponse est non, bien sûr que non ! D’autant que comme mentionné en amont, un implant demeure invisible et donc, inattaquable, cela aussi longtemps que la personne concernée ne l’a pas activé et donc rendu visible. Visible pour toute personne capable de le voir, bien évidemment.

Il est donc plus sage et même intelligent, d’attendre que l’un quelconque de ces implants se manifeste, nous indiquant ainsi que nous avons essayé de sortir de notre condition actuelle d’être humain se croyant aussi faible que limité. Gageons que dès que vos implants se manifesteront, vous le sentirez et « comme par hasard », quelqu’un se présentera à vous pour vous aider à vous en débarrasser. Avoir foi en votre Nature véritable devra alors être bien plus qu’une simple idée spirituelle des plus séduisantes !

Pour en terminer, j’aimerais faire passer une idée qui semble échapper à beaucoup de chercheurs de Lumière, comme on dit. D’aucuns se demandent pourquoi ils n’ont pas évolué plus vite ou plus tôt, regrettant de ne pouvoir s’y atteler qu’à un âge déjà conséquent et de ne pas s’y être pris bien plus tôt, par exemple juste au sortir de l’adolescence. C’est là que nous pouvons comprendre quelque chose de merveilleux : si nous avions été « prêts » bien plus tôt, nous aurions immédiatement attiré l’attention des Forces de Résistance et d’opposition. Et ces dernières nous auraient alors pris pour cible et il y a fort à parier qu’ils auraient réussi à vaincre, en nous, toute velléités d’évolution. Je laisse à chacun le soin de saisir la Beauté et la véritable compassion qui se cache derrière mes derniers propos sans doute maladroits, ou d’écarter cet ajout d’un revers de main et par libre choix.

Bien à vous tous qui désirez apprendre et comprendre.

 

Serge Baccino

La vie privée de nos schémas mentaux

La vie privée de nos schémas mentaux

Nota : ce texte est un extrait d’une ancienne conférence, ce qui explique le ton et le rythme différent, conservés pour l’occasion.

Nous pourrions et aussi bien, appeler cela la vie intime de nos schémas mentaux. Ou encore la vie privée de nos schémas mentaux, parce que la plupart du temps, ce n’est pas nous qui vivons, c’est eux qui vivent à travers nous et bien sûr, à notre place.
Mais c’est quoi les schémas mentaux, d’abord ?

Pour ceux qui n’auraient pas lu mes précédents articles ou même qui ont oublié le sens exact à donner à ces termes, un schéma mental, c’est une idée qu’on a mis dans notre tête et qui devient directrice par la suite. Par exemple, je suis petit, et j’ai mon papa qui me dit : « Tu sais, dans la vie il faut beaucoup travailler, il faut suer, il faut faire des efforts, il faut même tomber malade si tu veux arriver à quelque chose, sinon ça voudra dire que tu n’as pas fait d’efforts et quand on ne fait pas d’efforts eh bien, on n’arrive à rien. »  

Et bien plus tard je vais m’épuiser dans le but d’arriver à quelque chose et, bien sûr, comme il s’agit d’un schéma et pas d’une vérité, je vais m’épuiser en vain. Autrement dit, j’aurai beau m’épuiser je n’arriverai à rien. Donc j’aurai l’impression qu’en fait, mon père ce qu’il voulait me faire passer c’est que j’allais faire comme lui, passer une vie d’épuisement en vain. Et pour finir, je n’arriverai à rien.

il y a d’autres schémas, bien sûr, qui sont un peu moins agréables on va dire, qui sont tout aussi négatifs ou destructeurs mais beaucoup moins agréables , du genre : « Dans la vie, tu n’arriveras jamais à rien, mon pauvre fils. » Ou alors : « Mais toi de toute façon, tu n’es pas bon, tu loupes toujours tout. » Alors bien sûr, ces idées sont dans notre tête, puis s’engramment, comme on dit, dans nos cellules, qui réagissent tel sur un disque dur qui se grave.

C‘est comme si on allumait Windows et au lieu d’avoir un Windows normal, effectif et qui peut être opérationnel, on a un Windows dont les images commencent à trembler. Ou encore le fameux écran bleu qui arrive. C’est le vrai foutoir, pourquoi, parce que de toute façon, en plus du programme, il s’est ajouté des sous-programmes qui mettent un peu la panique dans le programme, dans l’O.S. (l’Operating system), c’est-à-dire dans le programme de base.

Eh bien là c’est pareil : nous avons un O.S. quand nous naissons, nous avons un Windows on va dire, qui est en parfait état de fonctionnement, et on nous met des petits softs, des virus même. On peut appeler ça des virus, on peut appeler ça des Trojans. Des Trojans ou ces espèces de sous-programmes que les pirates mettent sur le disque dur de quelqu’un d’autre, de manière à commander ou piloter à distance son ordinateur.

De la même façon, les parents ont fait un peu ça. La vie, l’éducation en font de même. On a rencontré des gens qui étaient énervés, qui étaient en colère, qui ne nous aimaient pas, qui nous détestaient, peut-être. On ne saura sans doute jamais pourquoi, mais c’est ainsi. Possiblement, on leur rappelait quelqu’un qu’ils n’aimaient pas, et ils ont instillés en nous des virus, des Trojans, des Chevaux de Troie, etc. Et tous ces virus mentaux (on va les appeler virus mentaux ou schémas ou conditionnements mentaux) permettent à d’autres de nous « piloter à distance. »

Par exemple, chaque fois que l’on va voir notre mère, on a l’impression – alors qu’on a 40 ans et qu’elle en a 70 – on a l’impression qu’on redevient un petit garçon, que du coup, on n’est plus bon à rien, que de toute façon, si maman ne nous dit pas ce qu’il faut faire, et même choisir notre femme, on va mal choisir notre femme, si on fait des enfants pas comme elle veut elle, comme elle l’a dit et quand elle a dit, les enfants seront loupés, l’éducation sera loupée. Bref maman sait tout mieux que nous. Voilà. Et pourtant on a 40 ans, n’est-ce pas ?

Et pourquoi ? Qu’est ce qui se passe ? C’est qu’on a un cheval de Troie, que maman a mis sans s’en rendre compte, la pauvre, parce que les parents ne sont pas des sales cons, n’est-ce pas, du moins, pas nécessairement. Ils peuvent être de braves gens, des gens qui sont très gentils, qui nous aiment même, mais bon voilà ; ils ont des programmations, et à leur tour, ils nous les transmettent. Parce que la plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a. Donc tous ces Trojans, ces virus, ces chevaux de Troie que nos parents nous mettent dans le corps, dans la tête, dans l’esprit, sans s’en rendre compte la plupart du temps (9 fois sur 10) eh bien après, ça nous évite de piloter nous-mêmes notre corps, c’est eux qui pilotent à notre place.  On appelle aussi cela « de la manipulation mentale. »

En réalité, ce ne sont pas nos parents, qui nous manipulent ainsi, mais les Trojans, les  Chevaux de Troie qu’ils ont mis à leur insu dans notre corps. Dès lors, nous ne sommes plus libres. Alors qu’est-ce que nous faisons  ? On évite d’aller voir papa, d’aller voir maman, alors que par ailleurs on les aime, parce que chaque fois qu’on revient de chez eux, on est soit vidé, soit énervé, on a l’impression d’être une merde, on a l’impression… alors qu’en fait, c’est simplement qu’à chaque fois que nous allons les voir, les virus, les Trojans et surtout les chevaux de Troie, de dormants qu’ils étaient, s’éveillent tout à coup.

À ce moment là, il y a tous les petits militaires qui étaient cachés dans le cheval, qui sortent et qui attaquent. Ils foutent la panique dans notre équilibre psycho-énergétique et surtout, au sein de notre équilibre mental et nerveux. Donc voilà; c’est un peu ça, les schémas. Les schémas vivent en nos lieux et places, ce sont eux qui vivent, qui s’expriment, pas « qui nous sommes vraiment. » Chaque fois que l’on dit à quelqu’un : « Au fait, tu es bon pour faire ça ? » La personne, avant même de pouvoir répondre spontanément, c’est papa ou maman qui va le faire à sa place, qui va dire et par exemple : « Ah, tu sais, bon… bon… Je n’en sais rien parce que dans la vie, à quoi sommes-nous bons finalement ? » Mais en vérité, c’était maman qui disait cela. Et cela nous a marqué. En profondeur.

Ou encore, nous allons nous entendre répondre : « Ah tu sais, j’ai essayé souvent mais j’ai vraiment du mal…» Et cette fois, c’est papa qui répétait cela. Ce n’est que rarement nous, en tant que nous (ou Soi) qui pense puis exprime ces choses. Ce sont ces petits programmes qui répondent à notre place, qui vivent à notre place, qui nous empêchent d’être spontanément nous-mêmes, d’être cette conscience de Soi, voyez-vous ?

Nous traitons de toutes ces choses, dans ce que nous enseignons, mon épouse et moi-même, enseignement qui s’appelait préalablement « la Voie de la Siddha ». Termes qui ne signifient pas la voie de la perfection, comme le traduisent certains (qui feraient mieux de traduire leurs parents en justice.) La voie de la Siddha n’est pas la voie de la perfection : c’est la voie permettant d’être parfaitement soi. Quand on est vraiment Soi, sans fioritures ni ajouts ou retranchements inutiles, alors tout est parfait. Nous sommes parfaitement nous-mêmes. Ce qui est très différent, vous en conviendrez. Cette philosophie initiatique est un chemin qui va du moi au Soi. Il s’agit donc d’un chemin qui n’est pas très long, on va dire qu’il fait un mètre environ, de notre nombril jusqu’à notre cerveau. C’est une énergie vivante et consciente qui fait le chemin à notre place.

La voie de la Siddha est un cheminement conscient qui va du « moi », qui est un état de conscience programmé, au Soi, qui n’a plus aucune programmation, et qui exprime librement « qui nous sommes vraiment. » La voie de la Siddha nous permet de devenir parfaitement nous-mêmes, et non pas parfait, comme précisé en amont. Il y a une différence entre « être parfait » et « être parfaitement soi-même. » Certains orientalistes ont commis à ce sujet (et à quelques autres) une très mauvaise traduction.

Pour quelques-uns sans doute, cette formulation peut sembler un brin décevante. Ainsi, nous pourrions seulement incarner un être humain simple, agréable, patient, aimant et compréhensif ? C’est déjà pas si mal ! Ne pas être (ni chercher à devenir) une personne extraordinaire, est assez reposant, somme toute. On n’a pas des éclairs qui sortent des yeux, on ne fait pas tomber les murs en tendant simplement les mains, comme dans les films de Marvel.

Nous ne sommes pas des mutants mais simplement nous-mêmes mais toutefois, vraiment nous-mêmes. Et là croyez-moi quand je vous dis que quand on est soi-même,  on est heureux. Il n’y a rien de plus agréable, il n’y a rien de plus bénéfique que d’être soi-même. A l’inverse, il n’y a rien de plus désagréable, il n’y a rien de plus maléfique que de ne pas réussir à être soi, et d’ouvrir la bouche pour dire un truc gentil et de s’entendre dire des choses dont nous devrons avoir honte plus tard, alors que ce n’était ni le but ni même notre intention première et véritable. Réaliser que ce sont nos schémas qui vivent et qui s’expriment à notre place, est quelque chose de terrible. Plus terrible encore serait de ne pas le réaliser !

(fin de l’extrait.)

Serge Baccino

Dieu et le mal sont-ils incompatibles

Dieu et le mal sont-ils incompatibles ?

L’homme a tendance à tout étiqueter, à tout ramener à ce qu’il connaît déjà. À l’évidence, il ne saurait traiter d’un sujet dont il ignore tout ou presque. Le fonctionnement mental de l’être humain étant basé sur « tout ce qu’il connaît déjà ». Dès lors, force nous est d’en arriver à cette étonnante conclusion : « l’homme ne vit que du passé et ne peut traiter d’un sujet qu’à partir de ses propres mémoires. » Partant, l’homme ne pourra comprendre que… Tout ce qu’il connaît déjà ! Ce qui revient à faire tourner son mental en boucle.

Mais pourquoi l’homme ne le réalise-t-il pas ? La réponse est évidente : pour le réaliser, il lui faudrait ne jamais être confronté à du nouveau, à des conditions qu’il n’aurait jamais pu connaître auparavant. C’est ici qu’il nous faut nous montrer subtils et faire montre de patience pour bien comprendre ce sujet, primordial avant toute autre étude et, en l’occurrence, celle de Dieu et de la présence du mal, qui semble s’opposer à la Nature même du premier.

Il est évident que nous sommes parfois confrontés à la nouveauté. Nouvelles personnes, nouvelles idées, nouveaux évènements, etc.
Dire que l’homme n’est jamais confronté au « futur », à ce qui n’est pas préalablement installé en son mental, serait une grossière erreur au moins ! Nous appelons « futur » tout état d’esprit nouveau qui pourrait nous extraire de l’état d’esprit déjà en place. État d’esprit avec lequel, à force de nous y associer, nous finissons par nous identifier. Mais s’exclameront certains, puisque le « nouveau » ou un éventuel « futur » (état d’esprit) nous visite sans cesse, comment pourrions-nous ne vivre que de mémoire ? La réponse devient évidente une fois présentée, en toute simplicité. Une réponse sans appel, quasi axiomatique, en somme.

Puisque le nouveau se propose à nous TANDIS que nous ne pouvons nous référer qu’à l’ancien, c’est-à-dire aux mémoires, ce même nouveau sera donc accueilli puis traité à l’aide de nos mémoires. En effet, pour qu’une nouveauté le demeure un tant soit peu, notre mental nécessiterait de fonctionner avec autre chose que le passé ou ces mêmes mémoires. Ceci semble évident en soi. Ce sont donc les Mémoires qui vont entacher ce nouveau et lui redonner une allure plus présentable et surtout, moins dérangeante.

Autrement dit, le moindre nouveau se retrouvera ipso facto mixé avec l’ancien. La moindre nouveauté deviendra très vite hors actualité. À présent, voyons ce que nous pouvons dire à propos de Dieu et de la présence dérangeante du mal sur Terre.

Il est commun d’entendre les gens s’exclamer : « Mais comment Dieu peut-il laisser ces choses se reproduire et perdurer ? »
Il semblerait que la notion même de Dieu s’oppose à toute présence malsaine en ce monde. Surtout quand il est question de croire en un Dieu d’amour. Nous sommes bien d’accord jusqu’ici.

Il serait facile, partant, de se précipiter sur cette conclusion pour le moins hâtive : « Le mal existe et c’est un fait que tout le monde peut constater. Mais qu’en est-il d’un Dieu auquel il faudrait se borner à croire et qui ne donnerait aucun signe de vie ? »
La clef pour démêler cet apparent mystère se trouve justement dans les deux mots « constater » et « croire ».

Nous pouvons tous nous mettre d’accord sur un fait au moins : le mal et les souffrances sans nombre qui en résultent n’ont plus à être démontrés. Tandis que pour la Divinité, il nous a été réclamé de CROIRE et de ce fait, de ne pas nous fier à nos sens pourtant suffisamment aiguisés. Du moins à ce sujet. Si nous opposions preuves et croyances sans fondements concrets, il serait évidemment tentant de ne retenir que les faits pour rejeter les croyances. Mais ce serait-là une erreur grossière, un aveuglement de plus issu de… Nos Mémoires !

Car si croyances il y a, ces dernières ne peuvent se trouver qu’en nos mémoires. Tout ce que l’on nous a appris, enseigné et pour tout dire, plus ou moins forcé à croire, stagne actuellement dans notre subconscience, sous forme, nous l’avons répété maintes fois, de mémoires. Ainsi, il s’agit moins de prouver l’existence d’un éventuel Dieu que de nous débarrasser, en premier, de tout ce que nous croyons connaître et comprendre à son sujet. Ce que nous appelons Dieu n’est peut-être pas ce que l’on nous a fait connaître à son sujet.

Ce qui n’existe pas, et selon toute apparence, ce n’est pas Dieu mais toutes ces croyances moyenâgeuses à son sujet. Autrement dit, le fait que le mal puisse même régner en maître absolu sur Terre, n’infirme en rien la présence de Dieu. Simplement, il n’est pas ce que l’on croit à son sujet. Nos sens ne nous abusent pas du coup, car il est en effet IMPOSSIBLE qu’un Dieu tel que nous l’imaginons, puisse exister tout en laissant le mal s’insinuer puis s’installer sur Terre.

Présenté autrement, c’est le rapport « actualité/Mémoires » qui pose problème, pas Dieu qui « lui », est forcément autre chose que ce que nous croyons savoir à son sujet. Les religieux tentent de nous faire admettre l’existence d’un Dieu qui serait amour mais laisserait souffrir et mourir son peuple sans broncher, mais nous sentons bien, au fond de nous, que quelque chose cloche. Et ce qui cloche n’est pas du côté de Dieu mais du côté des hommes, qui ne savent vivre qu’au passé et qui, bien rarement, pensent à revisiter puis réactualiser leurs chères mémoires.

Mais alors, est-ce à dire que nous pourrions concilier la présence d’un Dieu véritable et la manifestation Terrestre de toute cette misère morale ? Mais oui, très certainement. Cela en revisitant ce concept de Dieu et en le remplaçant par quelque chose de plus rationnel et logique, pouvant comprendre cette étonnante cohabitation entre un Dieu d’amour et le mal le plus choquant.

Pour cela et pour commencer, il aurait fallu que les catholiques sachent lire la Bible. Par exemple. Ou bien que les supposés « scientifiques » cessent volontairement de singer La Connaissance véritable représentée, depuis toujours, par les scientifiques de l’esprit que sont les quelques rares ésotéristes authentiques qui naissent, vivent puis meurent sans jamais réussir à se faire entendre de plus de quelques centaines ou milliers de personnes.

Nous prendrons rapidement quelques exemples bibliques pour commencer tout doucement, sans trop brusquer le lecteur non-initié à ces choses concernant l’esprit, c’est-à-dire… Dieu.
Pour commencer, il y a l’Évangile de Jean qui nous apprend que « Dieu est esprit et ceux qui adorent, c’est en esprit et en vérité qu’ils doivent adorer… » (Lire au chapitre IV les versets 22 à 24 qui nous semblent assez édifiants.) Dieu est esprit ? OK, supposons. Ensuite ?

Ensuite, nous avons « l’esprit souffle où il veut. » Ou encore « Ne savez-vous pas que vous êtes des dieux, des fils du Dieu Vivant ? » Il est dit par ailleurs : « Tout ce que fait le père, le fils le fait également. » Et bien sûr, la célèbre phrase de Jésus : « Le père et moi ne faisons qu’un. »

Si nous laissons de côté tout ce que nous CROYONS savoir de la Bible (surtout si nous sommes religieux), il n’en reste pas moins ce besoin d’éclaircir un brin ces quelques citations bibliques. Peut-être que, finalement, les premiers livres dont on a fait plus tard la Bible, n’étaient pas prévus pour la croyance mais bien pour la connaissance. Pour une connaissance directe, intime, vivante, les écrits formant seulement la partie technique ou théorique du sujet.
De quel sujet et dans quel but ?

C’est là que nous devons absolument nous tourner vers le vrai ésotérisme (hors traditions) pour réussir à comprendre vraiment. Nous pourrions évidemment tout envoyer balader et en rire sous prétexte que ce ne sont que de sombres balivernes. Mais nous pourrions, aussi, nous montrer intelligents et attendre la fin de ce texte pour nous faire une idée différente et donc… Nouvelle !

Que dit l’enseignement initiatique de l’ésotérisme « pur et dur » ?
Il dit que… Dieu est esprit ! Ou du moins, que ce que nous appelons « Dieu » est en réalité la seule chose qui soit et qui est à la base de toutes choses, du microbe aux plus splendides étoiles des galaxies. L’esprit est « la materia prima » des anciens alchimistes, le composant premier de toutes choses et donc, de toute matière. Les atomes sont faits d’esprit, de ce même esprit qui nous sert à penser ! Car nos pensées, bien qu’intangibles, sont des formes mentales.

Et il existe des formes mentales, comme il semble exister des formes plus concrètes ou « solides ». Dieu serait donc le composant premier et ultime de toutes choses, des pensées comme des roches et métaux les plus durs ou solides. Mais dans ce cas, une chaise, un arbre et une comète sont faits d’esprit ? Bien sûr, de quoi d’autre sinon, puisque « seul l’esprit est présent en toutes choses » ? Et nos pensées ? Elles sont faites d’esprit aussi. Tout est fait d’esprit. Ou comme le disaient les anciens hermétistes : « Le Tout est esprit, l’univers est mental. » (Lire à ce propos l’excellent ouvrage signé Trois initiés qui a pour titre « Le Kybalion »)

OK, mais pourquoi est-il dit que « Dieu est amour » ?
Pour le comprendre, il faut comprendre comment fonctionne l’esprit et… Pourquoi ! L’esprit fait feu de tout bois, comme on dit. Entendez par là qu’il n’est pas quelqu’un ni même quelque chose qui puisse souhaiter ceci plutôt que cela. L’esprit accepte d’être employé aussi bien pour former des pensées que pour former le règne minéral, végétal, animal et humain. Voire au-delà. Peu importe la pensée !
L’esprit est malléable à souhait et il sert mais n’exige jamais.

Une fois que nous avons pensé, par exemple, nous les humains, nous devenons pleinement RESPONSABLES des effets ultérieurs de nos processus mentaux. Bien que ce soit l’esprit qui puisse tout former, c’est l’être humain qui est seul responsable de ses créations, mentales ou autres. Il n’est donc pas possible d’accuser Dieu de ce qui se produit sur Terre, car il n’y a que l’homme pour se servir de Dieu et sans aucun discernement. C’est donc l’homme le seul et unique responsable de tout ce qu’il produit en esprit et par l’esprit que d’aucuns appellent « Dieu. »

Voilà qui devrait permettre quelques fructueuses réflexions, même si le sujet de l’esprit et donc de Dieu, n’a été ici qu’effleuré.
Nos enseignements sur « la psychologie ésotérique » reprennent ces mêmes thèmes ainsi que des centaines d’autres, en les traitant de manière exhaustive, sur des semaines ou même des mois.
Certains sujets méritent en effet qu’on les traite avec toute la minutie qu’ils réclament pour être correctement compris.

 

Serge Baccino
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