Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Subconscient et voie du moindre effort

Subconscient et voie du moindre effort

Jeune, nous avons appris à « faire des efforts » pour répondre aux attentes de nos géniteurs, professeurs et autres éducateurs, etc. Il en est résulté une très nette impression que faire des efforts était non seulement épuisant mais très peu rentable… Pour soi ! En effet, non seulement il nous était réclamé de dire, de faire ou même d’être ce que nous n’avions pas naturellement envie de dire, de faire ou d’être, mais de plus, tous ces efforts qui nous étaient ainsi réclamés, ne semblaient pas, en fin de compte, satisfaire pleinement nos aînés.

Un peu comme si le seul fait d’obéir au moindre de leurs caprices ne suffisaient pas. Sans doute nous fallait-il, en plus, réagir de bonne grâce, voire applaudir à la moindre de leurs attentes.

Il nous faut apprendre ou bien nous souvenir, que le notre subconscient, dans la partie mémorielle de son fonctionnement, raisonne toujours par déductions et associations d’idées. Il a donc enregistré le fait que non seulement faire des efforts était épuisant mais que de plus, cela ne payait que bien rarement en retour. En somme, dans ce cas comme dans bien d’autres, nos Mémoires témoignent du fait qu’il est inutile, en fin de compte, de produire des efforts, car cela devient rapidement contreproductif.

Toutefois et attendu qu’il nous a toujours été réclamé de produire des efforts dans la plupart des domaines de notre vie, une autre partie de ce même subconscient nous pousse à en produire, comme à l’accoutumée. Nous sommes donc bien en présence de deux schémas mentaux opposés et qui se contredisent, mutuellement.

A l’âge adulte, nous découvrons, effarés, que ce que nous disons ou faisons ainsi que ce qui nous arrive, répond très rarement à nos attentes, même les plus légitimes, du moins à nos propres yeux. Cela est du au fonctionnement autonome de notre subconscient. Nous avons associé deux idées absolument antinomiques, depuis notre prime enfance : la principale, que nous devions accepter de faire des efforts, car c’est ce qui est nécessaire à la poursuite et à l’atteinte de nos buts les plus importants. Selon autrui s’entend.

En même temps, nous avons enregistré le fait que lorsque nous comparions les résultats obtenus aux efforts produits pour les obtenir, il devenait alors évident que le jeu n’en valait que bien rarement la chandelle. C’est la version polie.

En somme, tandis qu’une partie de nous trouve normal de produire de nombreux efforts et dans différents domaines, une autre est absolument persuadée que tout ceci ne mènera à rien. C’est pour cela que toutes ces idées modernes de lâcher prise, de laisser aller ou tout autres idées incluant le fait de cesser de s’épuiser pour de modestes résultats, paraissent si séduisantes pour la plupart.

En même temps, si nous disions à ces mêmes personnes que « dans la vie, on n’obtient rien sans rien » (et donc sans fournir quelques efforts ou sacrifices), la plupart, également, accueillerait cette idée comme étant logique.

Nous voyons donc, ici, que ce ne sont pas les avis, qui sont partagés, mais bien des avis qui nous partagent, voire qui nous pourrissent la vie. Il est question ici de dichotomie mentale, à savoir d’une divergence d’intention et donc de but, au sein même de notre personnalité.

Si nous revenons aux origines mêmes de cette dichotomie mentale, force nous est de constater que produire d’évidents efforts dans l’espoir de satisfaire les attentes des parents, ne suffisait pas pour autant à les faire disparaître, bien au contraire ! Plus nous faisions des efforts, plus il nous en était réclamé. Un peu comme si chaque effort effectué et donc réussi, démontrait le bien fondé des attentes envers nos capacités à faire plus d’efforts encore. Lorsque nous réussissions à produire les efforts réclamés, cela ne faisait que démontrer deux choses évidentes : la première, que nous étions capables de produire de tels efforts. La seconde, qu’il est fort probable que nous puissions en produire plus encore. Toujours plus.

Et en fin de compte, cette escalade à l’effort aussi nécessaire que réalisable, obligeait nos parents à se transformer en de véritable tyrans, en d’éternels insatisfaits. Du moins à nos yeux d’enfants.

Pour le subconscient, tout effort est à proscrire, au vu de ce qu’il produit au mieux et en fin de compte, à savoir, encore plus d’efforts à produire. Ainsi, à présent rendus à l’âge et à la condition sociale d’adulte, lorsque vous vous efforcez de bien faire, il arrive le contraire. Lorsque vous partez du principe que vous devriez « faire des efforts », vous échouez le plus souvent. Même ou surtout si ces mêmes efforts sont supposés vous servir directement. Par exemple, dans un couple qui bat de l’aile, l’un des deux va décider de « faire des efforts » pour sauver son couple, mais cela pourra avoir l’effet totalement inverse à celui escompté.

Ou encore, nous faisons des efforts pour supporter les frasques de ceux que l’on aime. Résultat, ces personnes en profitent pour abuser de nos sentiments envers eux. C’est la fameuse croyance en la bonté naturelle de l’être, couplée à cette autre croyance qui énonce que trop bon correspond inévitablement à trop con !

A l’heure du bilan de notre vie jusqu’à ce jour, la question a se poser pourrait bien être celle-ci : « Pourquoi mes tentatives de faire des efforts en vue d’améliorer certains secteurs de ma vie, se soldent, pour la plupart, par de cuisants échecs ? » La réponse peut paraître effrayante sur le moment : parce que notre subconscient fait son possible pour tout faire rater ! Pourquoi ? Pour nous protéger ! Pour nous interdire, s’il le faut, de « réussir » à faire des efforts… Inutilement ! En somme, le subconscient fait foirer la plupart de nos entreprises humaines dans le seul but de nous épargner… L’échec !

Une partie de sa Mémoire vitale a enregistré comme inutile et épuisant, d’avoir à fournir le moindre effort. En même temps, une autre partie de cette même Mémoire vitale, nous pousse à… Produire toujours plus d’efforts ! Comme quand nous étions jeune et avions (encore) à cœur de plaire à nos aînés, parents compris.

Il pourrait nous sembler qu’une telle forme de raisonnement est paradoxale, pour ne pas dire mieux. En effet, si c’est bien le subconscient qui fait tout foirer, alors c’est qu’il a pour désir ou pour but de tout faire foirer, n’est-ce pas ? Eh bien non, justement ! Mais pour comprendre le sens profond de cet apparent paradoxe, il faut nous souvenir que le subconscient raisonne toujours par déduction et par association d’idées, mais qu’il le fait en fonction de conditionnements mentaux (Mémoires) qui ne sont pas forcément compatibles. En clair, la qualité du fonctionnement de notre subconscient, ainsi que sa logique interne, ne sont pas à incriminer. A ce niveau fonctionnel, tout semble parfait.

Le problème est ailleurs. Il se situe au niveau de la disparité énorme des schémas mentaux, de ce mélange d’informations hétéroclites et  aptes à rendre fou le plus équilibré des hommes. Équilibré au départ s’entend.

Car au départ, l’homme n’est pas fait pour répondre sans cesse aux attentes des autres mais aux siennes, seulement. Du moins à toutes celles ne remettant pas en cause les besoins naturels et légitimes d’autrui, il va sans dire. Et son subconscient censé ne contenir que les Mémoires sélectives de ce qui est juste et bon pour l’entité physique et morale (la personne), ne devrait produire que des effets aussi positifs que rationnels. Ce qui est loin d’être le cas pour chacun d’entre nous, comme vous en conviendrez aisément.

A qui est seulement logique, le seul fait de produire quelque effort alors que ce n’est pas son intention ou sa volonté, ne peut que devenir rapidement pesant. L’idée même de devoir faire des efforts, nous épuise avant acte. En plus qu’elle ne garantie jamais le moindre résultat futurs, si ce n’est le contraire de ce que l’on serait en droit d’attendre. Nous en voulons pour preuve nos propres parents : toujours plus exigeants, jamais satisfaits. Et en fin de compte, qu’y avait-il à y gagner, si ce n’est, en plus du temps perdu, ce sentiment cruel d’avoir échoué malgré tous nos efforts ?

Pour une partie seulement du subconscient, le deal est très clair : s’il veut protéger le conscient, et c’est exactement son rôle, il doit lui épargner toutes ces désillusions, tous ces découragements, qui résultent d’efforts totalement inutiles. Et les Mémoires sont là pour en témoigner : il faut être suicidaire pour tenter de faire des efforts en vue de satisfaire les attentes frustrées des autres. Hélas, pour cette autre partie du subconscient, dont le but est également de protéger la personne, il est vital de faire des efforts en vue d’obtenir le nécessaire ainsi que le superflu.

Après tout, on a jamais rien sans rien, n’est-ce pas ? Alors il faut bosser, en baver, même, afin d’atteindre quelques-uns seulement de nos buts fixés. A quel prix ? Cela importe guère puisque le deal est ici très différent. L’idée n’est plus de correspondre à nos propres attentes mais à celles des autres qui, de toute manière, resteront éternellement insatisfaites.

OK, on comprend bien que le contenu formel des enregistrements du subconscient font toujours loi. Mais dans ce cas, pourquoi continuer à héberger des enregistrements aussi opposés ?

Parce que le rôle du subconscient se borne à mémoriser, à enregistrer puis à reproduire tel quel. Il n’est certes pas dans ses attributions de juger de la valeur relative ou absolue de l’un quelconque de ces enregistrement. Cela est et demeure le rôle sacré du conscient.

Et au niveau de ce même conscient, de cette entité sociale étonnante qui dit «  moi », il est encore et toujours difficile de trancher. Alors subir est encore la voie du moindre effort, finalement. Ou bien celle du « qui ne dit rien consent. » Il est vrai que d’un côté, nous adorerions faire tout ce qui nous plaît. Cela est si évident ! Mais d’un autre côté, il est tout aussi évident que nous avons encore et toujours à cœur de plaire, d’être aimés, reconnus, de faire partie d’un groupe, d’un mouvement, d’une famille d’âme, etc. Nous avons été formatés de cette manière et cette Mémoire pèse sur notre âme et nous interdit de nous sentir vraiment libres.

Ce désir de plaire, de répondre aux attentes de nos géniteurs, cela parce que ces choses nous semblaient aussi naturelles que vitales, durant cette période de la prime enfance, s’est transformé en le désir d’être accepté, reconnu, respecté et, pourquoi pas, aimé. Et comme nous avons aussi le souvenir que « rien n’est jamais gagné d’avance », alors nous redoublons d’efforts. On n’a rien sans rien, la chose est entendue. L’effort est donc cruellement associé à la réussite sociale, à l’obtention de ce qui est bénéfique, désiré et qui permet toujours plus de bonheur.

Le problème, c’est que tandis que le conscient fait des efforts surhumains pour produire l’improbable et réussir là ou l’échec a déjà frappé, le subconscient, lui, produit des interactions (synchronicités) et des évènements qui sont censées nous éviter de forcer pour rien, vu le résultat final présumé. On pourrait presque affirmer ici que le subconscient ne fait rien de moins que d’agir pour notre bien !

En psychologie ésotérique, il est souvent énoncé que « Tout est double mais opposé et complémentaire. » Puisque le rôle du subconscient est avant tout de nous protéger du mal et que nous avons toujours du mal à produire des efforts, cela malgré qu’une partie de nous s’ingénie à nous y incliner tout de même, et puisque nous savons par expérience que nos efforts sont rarement couronnés de succès, alors nous devrions tous en arriver à la même conclusion. Une conclusion qui se présente sous la forme de cette prise de conscience en trois étapes.

1. Nos programmes mentaux forment nos habitudes. Ces dernières devraient toutes nous servir, et non nous desservir. Or, certains programmes se contredisent entre eux, prouvant ainsi qu’ils ne sont pas encore sous la tutelle d’un principe directeur capable d’établir une sélection, de faire des choix intelligents.

2. Nous ne pouvons pas vivre une chose et en penser une autre. Il y a donc en nous des pensées qui ne correspondent pas avec ce que nous aimerions vivre et comme ce sont nos pensées qui nous font vivre, nous devrions surveiller nos pensées afin de repérer celles qui ne bossent pas (ou plus) pour nous.

3. Ce ne sont donc pas nos conditionnements mentaux (ou habitudes) qui posent problème, mais le fait évident que certains d’entre eux se contredisent formellement.

4. Nos problèmes sont donc issus du fait que rien ne vient jamais remettre en cause ou réactualiser, nos programmes mentaux, nos habitudes. Quelque chose devrait veiller à ne conserver que des Mémoires utiles et positives. Mais il n’existe rien, en nous, qui semble apte à occuper ce poste à plein temps.

5. Or, nous savons ce qui nous plaît et ce qui nous déplaît, cela parce que nous en sommes conscients. Le conscient est donc la partie de notre être global qui devrait accepter ce rôle de gardien des Mémoires actives et donc, de garant de la qualité de nos pensées et donc, de celle de notre vie.

Passer en revue nos différentes idées sur la vie et en mesurer l’intelligence et le degré d’utilité à l’aune du plaisir et de l’absence d’effort qu’elles proposent, voilà qui nous permettrait de connaître une vie aussi agréable que paisible. En plus d’une liberté bien peu usité, en vérité ! Et puisque personne ne semble aimer faire des efforts, pourquoi ne pas cesser d’en faire ? Du moins, de ne plus faire trop d’efforts inutiles. Notre devise pourraient devenir :

« Suis toujours la voie du moindre effort ! »

Voyons un exemple concret. Dans le cas d’une mésentente pouvant entrainer une dispute, posez-vous cette question : « Dans cette discussion pouvant se terminer en dispute, quelle est la voie du moindre effort ? » La réponse est évidente : « Ne pas chercher à avoir raison, à imposer sa propre raison à un autre et donc, cesser au plus vite d’argumenter ! » Oui mais voilà : nous croyons devoir à tout prix avoir raison ! Alors nous allons « faire des efforts » pour réussir à avoir le dernier mot, voire à coincer l’autre pour qu’il soit en position de faiblesse, cela au point de « nous abdiquer son trône » (sa certitude d’avoir raison.) Dans ce cas, que va faire le subconscient ? Il va mettre en batterie ses missiles anti-efforts et le résultat sera que nous allons sortir épuisé et vaincu de cette dispute.

En somme, pour nous éviter un échec cuisant, le subconscient va opter… Pour l’échec cuisant ! N’oublions pas que son rôle est pour ainsi dire de nous interdire toute forme d’efforts inutiles ! Et pour lui, discuter des heures ou s’inviter à une foire d’empoigne, sont autant d’activités inutiles, épuisantes, pour ne pas dire immatures.

Si le conscient décide d’établir une saine sélection au sein de la subconscience, voire s’il décide d’éradiquer toute forme d’auto-esclavage spirituel (car c’est bien de cela qu’il s’agit ici), il en arrivera très vite à la conclusion logique que si sa vie, auparavant, ne semblait pas correspondre à ses propres attentes, c’est parce qu’elle correspondait toujours aux attentes d’autres personnes que lui (parents, éducateurs, etc.) En clair, c’est par absence de choix que le subconscient est autorisé à choisir pour nous et à notre place. Le problème est justement que le subconscient n’a jamais eu pour rôle de faire des choix, ou de définir ce qui est profitable ou non, ce qui est logique de ce qui ne l’est pas.

Lui, il se contente de « sortir des dossiers » (Mémoires) et de se baser sur la nature de l’évènement extérieur, pour lui opposer les parties de sa Mémoire qui semblent au mieux lui correspondre. Ainsi, si une personne importante vous donne un ordre, vous allez automatiquement le suivre, car votre subconscient aura vite fait d’associer cet ordre avec l’autorité qu’il sous-entend.

Pour ceux qui douteraient encore du bien fondé d’établir une sélection au sein des programmes de la subconscience, nous ajouterons que le subconscient est ce qui détient l’essentiel de notre pouvoir mental créateur ! Notre subconscient est en contact permanent avec tous les autres subconscients et sait exactement qui aller trouver ou qui faire venir pour obtenir tel ou tel autre résultat. Et le cas échéant, il peut même créer des situations lui permettant d’arriver à ses fins, si rien ni personne n’est disponible ou capable de l’aider à réaliser ses buts. Ou devrions-nous dire « nos buts. »

Car le subconscient n’a d’autres buts que les nôtres. Si tant est que nous en ayons, bien évidemment. Il nous apparaît clairement ici que c’est parce que le conscient se laisse vivre et invite ainsi le subconscient à produire du tout et du n’importe quoi dans sa vie, que cette vie semble aussi décevante que tumultueuse.

Pour le moment, la plupart pense que pour obtenir quelque chose, n’importe quoi, il faut faire des efforts. On n’en sort pas. Mais comme le subconscient se fera toujours un devoir de nous démontrer que c’est à la fois vrai et faux, nous risquons d’attendre longtemps avant d’obtenir un minimum de choses, de la vie ou bien des autres. En résumé, puisque c’est la partie subconsciente de notre être qui détient le pouvoir de créativité mentale, et non la partie consciente (« moi »), nous devrions la laisser faire, la laisser créer ce que nous désirons obtenir ou vivre, par exemple.

Pour cela, nous devons cesser de CROIRE qu’il nous faut « prouver quelque chose » et donc, nous devons cesser de « faire des efforts » pour faire plaisir de maman et de papa (ou à toute autre forme d’autorité dans notre actualité du moment.) D’autant que nous n’aimons pas faire des efforts ! Nous n’avons jamais aimé ça ! Mais nous sommes conditionnés et prisonniers de notre désir de répondre aux attentes des uns et des autres, comme nous tentions de le faire lorsque nous étions encore de jeunes enfants.

Mais à ce propos, et en plus, le symbolisme est inversé ! Ce sont les parents qui devraient incarner le pouvoir, la capacité de répondre aux attentes de leurs enfants. Mais ce sont ces derniers, eux qui sont jeunes et faibles, sans expérience et sans pouvoir, qui doivent « faire des efforts » ! C’est cette inversion des polarités et de la logique, qui sont à la base de ce sentiment d’impuissance personnelle, que subissent un grand nombre de personnes. La dépendance à autrui est également liée à cette inversion des pôles, du fait qu’il est réclamé aux plus faibles, des efforts que seuls les plus forts devraient pouvoir assumer et conduire à leur terme.

Vous voulez réussir dans la vie ? Alors suivez la voie du moindre effort ! Si vous devez forcer, c’est que vous rencontrez une RÉSISTANCE. Et si vous rencontrez une résistance, alors en forçant vous ne pouvez que la renforcer elle. Mais cette résistance ne vient pas du dehors ou des autres, mais du dedans et de cette partie de vous qui, détenant le pouvoir mais d’avis contraire, gagnera toujours et…

Sans le moindre effort !

 

Serge Baccino

 

 

 

 

 

Faire des efforts

Faire des efforts

Lorsque nous étions encore enfants, il nous était souvent demandé de « faire des efforts. » Entendez par-là de faire nos devoirs, d’aller nous coucher à l’heure prévue ou de venir à table alors que nous n’avions pas faim et étions occupés à jouer. Non pas que ces choses-là soient à proscrire et n’entrent pas dans le cadre usuel de ce que d’aucuns considèrent comme étant une bonne et solide éducation. Seulement, force nous est de reconnaître que c’est rarement de bonne grâce que les enfants s’exécutent lorsqu’il est question, pour eux, de répondre aux attentes de leurs géniteurs ou de ceux qui ont pouvoir décisionnel sur eux. Encore une fois, il n’est pas ici question de remettre en cause les manières actuelles ou même anciennes  d’élever les enfants.

L‘idée est de vérifier si nous sommes capables, aujourd’hui que nous sommes devenus des adultes (ou supposés tels), de nous souvenir de ce que nous ressentions, enfants, lorsque nos aînés usaient librement de ce droit autoproclamé de décider de l’avenir voire de la vie, de leurs enfants (ou de ceux dont ils avaient la garde.) Et si nous sommes vraiment honnêtes, force nous est de reconnaître que nous suivions alors les directives voire les ordres de tous ces adultes, en nous sentant contraints et forcés. Autrement dit, si nous en avions eu le pouvoir, nous n’aurions pas obéit à plus de dix pour cent des directives et autres injonctions dont nous étions les victimes plus ou moins conscientes.

Le pire est encore lorsqu’il nous était réclamé notre participation pleine et entière ! Plus sobrement, lorsque on attendait de nous que nous remplissions certains devoirs avec le sourire et donc, de bonne grâce. Autant dire qu’il nous était demandé très souvent de FAIRE DES EFFORTS. Et il ne se passait pas une journée sans que nous fléchissions sous la contrainte (menaces, punitions, chantage, fessées, etc.) Partant, nous avons conservé, par devers nous, cette notion d’effort étroitement associée au déplaisir, voire à la souffrance morale. Et à chaque fois que dans notre actuelle vie d’adulte, il nous est réclamé de  faire des efforts, nous réactualisons cette partie des Mémoires Karmiques qui se résument à du découragement et à de la souffrance morale.

Lorsqu’à l’âge adulte il nous est demandé de vivre en conformité avec notre propre ressenti, voire de commencer à nous faire plaisir, à ne choisir que la Voie du Moindre Effort, nous pouvons avoir l’impression très nette que ce type de changement radical de notre manière d’être et de vivre, va nous réclamer… De gros efforts ! Nombreux sont les étudiants de la psy éso qui s’imaginent devoir faire des efforts pour s’améliorer ou, à tout le moins, améliorer leur vie. En réalité, le problème et inverse ! C’est maintenant, alors qu’ils s’imaginent libres de choix, que les anciens enfants, devenus physiquement adultes, font des efforts monumentaux pour vivre EN CONCORDANCE avec les anciennes lois de leur prime enfance.

Ou pour le présenter différemment, leur subconscient tenu sous le joug de l’habitude, les contraint à faire presque autant d’efforts que lorsqu’ils n’étaient que des enfants. Mais comme l’habitude est une seconde nature, peu d’adultes réalisent à quel point ils sont toujours aussi immatures que dans leur enfance. Nous pourrions même simplifier à l’extrême et dire que les Mémoires subconscientes (ou karmiques) ont pris le relais et jouent le rôle, par procuration, de maman, de papa et de toute autre personne adulte possédant un quelconque pouvoir sur les enfants (aîné(e)s, profs, pions, nounous, etc.)  Il faut évidemment beaucoup de patience et d’intelligence pour prendre conscience de la portée réelle de ce que vous êtes occupés à lire actuellement.

Mais lorsque cela arrive, vous êtes obligés de réaliser que plus personne que vous-mêmes ne vous oblige à vivre selon des règles que vous n’avez pas vous-mêmes édictées. Inutile de changer le Monde extérieur et les autres pour réussir à se changer soi-même ! Puisque c’est vous qui ressentez un problème, pourquoi chercher à le solutionner à l’extérieur et par l’entremise des autres ? Pour en terminer, nous dirons que c’est lorsque vous cessez enfin de FAIRE DES EFFORTS que vous réalisez à quel point vous avez été marqués, en profondeur, par la manière dont vous avez été élevés et éduqués.

Et pour les plus chanceux, il est alors possible de réaliser que les autres, à l’extérieur, ceux-là même qui SEMBLENT nous imposer règles et lois nous étant étrangères, ne sont en fait que le fidèle reflet de notre propre manque de liberté.

Alors nous pouvons commencer à changer vraiment, car nous acceptons de cesser de faire le moindre effort pour obéir ou pour plaire à tout autre que soi. Nous devenons libres non pas vis-à-vis de la société ou des autres, mais par rapport à tous ces schémas et conditionnement mentaux hérités de nos pairs jadis et savamment entretenus par la suite et généralement à notre insu.

Pour changer vraiment, il faut tout d’abord se retrouver confrontés à notre totale dépendance à nos Mémoires karmiques, c’est-à-dire à tout ce qui s’est enregistré, en nous, depuis la prime enfance et jusqu’à l’âge adulte, du moins en ce qui concerne le présent sujet.

 

Serge Baccino

Le besoin de reconnaissance

Le besoin de reconnaissance

Le besoin de reconnaissance est non seulement naturel et sain, mais indispensable dans nos sociétés modernes, afin que chacun sache ce qu’est l’autre et comment tenter d’interagir avec lui. En effet, si vous n’obtenez aucune reconnaissance de vos pairs, vous ne saurez jamais comment vous intégrer ou même vous adapter à eux et eux ne le pourront pas non plus. Connaître la valeur de sa propre image sociale (et non sa valeur personnelle) permet cette interaction socio-culturelle et la conduit à un très haut niveau d’efficacité.

Dès la prime enfance, soit avant l’âge de sept ans, les parents font tout pour que leurs enfants les reconnaissent eux, en tant qu’adultes formés pour les diriger. Ce sont donc les parents qui exigent et reçoivent plus ou moins de reconnaissance de la part de leurs enfants. Même si cette seule idée est capable d’en perturber plus d’un, elle ne représente pas moins l’expression de la plus simple réalité. Mais ceci n’est pas un problème, cela dans la mesure où la Nature a prévu ce que l’on nomme  » l’âge ingrat. »

Dès cette période, l’enfant tente d’obtenir de la reconnaissance personnelle et s’il n’y parvient pas, il aura pour saine réaction de rejeter toute forme d’autorité consistant en une forme quelconque de reconnaissance du pouvoir d’autrui. Reconnaissance (envers les parents, adultes et professeurs, etc.,) qui a été, selon lui, largement manifestée et ce, durant des années.

Les deux mots  » âge ingrat  » en disent long sur les attentes nécessairement frustrées de la plupart des parents, lorsque leurs gosses atteignent cet  » âge fatidique « . Fatidique pour le pouvoir temporel qu’ils ont sur leur progéniture et donc, pour la reconnaissance de ce même pouvoir ou ascendant. Une réaction assez symptomatique de ce besoin viscéral de dominer, contrôler, régenter, de peur de perdre ce qui, de toute manière, n’a jamais était acquit et ne le sera jamais. A moins de considérer les enfants comme des objets que l’on puisse posséder et modeler à notre guise ? Que chacun en juge librement.

Cette volonté que perdure l’ascendant familial au-delà des limites usuelles de l’adolescence voire de la majorité légale, produit une double carence. D’abord chez l’enfant, qui ne sait alors plus qui il est et ce qu’il vaut vraiment, chez les parents ensuite, qui obtiennent, au mieux, une reconnaissance immature : celle d’un enfant. Alors qu’ils avaient surtout besoin de celle de leurs propres parents. Grands-parents qui, à leur époque, étaient tout aussi incapables de permettre à leurs enfants de prendre conscience de la valeur intime qui est la leur, que ne le sont, aujourd’hui, les nouveaux parents, mais toujours maintenus dans cette attente enfantine d’une reconnaissance qui ne viendra sans doute jamais.

En fait, il est bon que les parents soient exigeants envers leurs enfants et ce, jusqu’aux alentours de la quatorzième année. Cela produira, en son temps, une réaction saine et naturelle : celle d’un ado décidé à ne plus se laisser mener par le bout du nez, comme un petit enfant. En somme, la manière d’élever un enfant permettra, ou non, à cette fameuse crise existentielle de l’adolescence, de se manifester ou pas. Si elle se manifeste et que les parents y répondent avec intelligence et logique, l’enfant bénéficiera, par la suite, d’un caractère bien trempé mais qui aura connu certaines nécessitées de la vie. Sans être un politicien de premier ordre, il sera capable de souplesse mentale, sachant qu’il ne lui sera pas toujours nécessaire de demeurer courbé face aux autres.

Les autres, ceux n’ayant pas eu le privilège de bénéficier d’une forme d’éducation aussi intelligente qu’adaptée à l’enfant, se reconnaîtront aisément au fait qu’ils réagiront toujours de la même manière face à une tentative de  » prise de pouvoir  » sur leur personne morale. Généralement en se cabrant, se fermant ou même, en devenant agressif, au moins en paroles. Seul celui qui n’a aucune confiance en sa capacité à résister à l’adversité, jugera utile de réagir avec une fougue exagérée, supposée masquer sa frayeur à la seule idée d’être considéré comme un faible (ou assimilé.)

En vérité, ceux qui tentent de cacher hurlent très fort leur peur à la face des autres ! De nos jours, nul besoin d’avoir étudié une douzaine d’années la psychologie, pour savoir que ce sont ceux qui crient les plus forts qui sont les plus peureux de vivre.

 

Serge Baccino

Au sujet du contenu mémoriel du subconscient

Au sujet du contenu mémoriel du subconscient

(Les brèves de la psy éso)

Le contenu formel du subconscient disparaît lorsque la personne l’assume entièrement. Cette partie de notre subconscience, celle qui mémorise nos réactions à notre vécu, permet de savoir des choses sans avoir à y penser et donc, sans avoir à en être conscient. Accepter ce contenu intime, revient à supprimer la barrière mentale qui nous sépare de ce que l’on nomme l’Inconscient, mais qui est en fait le Supraconscient, la Conscience de Soi.

Assumer tout est le secret, car les autres nous servent autant qu’ils nous desservent. En effet, s’ils nous permettent de nous déculpabiliser et leur mettant toutes nos responsabilités sur leur dos, ils nous encouragent, du même coup, à ne jamais trouver la force de nous émanciper d’eux, de nous assumer enfin.

Quand le contenu du « moi » (les enregistrements subconscients) est entièrement vidé, la DDP (différence de potentiel) cesse dans les heures qui suivent. Il n’existe alors plus aucune barrière entre le conscient et le Supraconscient (plutôt que « inconscient. »)

 

Serge Baccino

Sur le programme inconscient

Sur le programme inconscient

(Attention : extrait d’écrits spécialisés, pour les amateurs du genre.)

Tout le travail de libération de la souffrance et de l’obtention d’un réel libre arbitre, s’appuie sur la connaissance du fonctionnement de notre esprit. Pas de cette partie de notre esprit dont nous sommes déjà conscients, mais bien de cette immense partie de l’esprit dont nous ne sommes pas encore conscients. Les causes de toutes souffrances, qu’elles soient psychologiques ou physiologiques (maladies) se trouvent dans la partie inconsciente de notre esprit.

L’essentiel de « Qui nous sommes vraiment » fonctionne sur un mode autonome, pour ne pas dire « en roue libre », car il n’a pas de Principe Directeur (nous n’en sommes pas conscients.) Ce qui motive ce type de fonctionnement « en aveugle » et qui nous fait croire au « mauvais sort », à « la malchance » ou « au destin », est issu des premières années de notre vie, et en particulier, des sept premières.

C’est dans ce laps de temps que nous avons contracté ces réflexes mentaux et comportementaux, qui définiront ensuite la qualité de notre vécu d’adulte. L’expérience ainsi que les habitudes contractées essentiellement par observation du vivant et « par mimétisme » (reproduire les parents) durant les sept premières années de notre vie, formeront ensuite la base psychologique quasi invariable sur laquelle se construiront nos processus mentaux, se manifesteront nos émotions et programmeront notre comportement. Le premier Chakra et donc, les surrénales, se chargeront ensuite de nous transmettre les informations (programmes) engrammées dans la partie de nos cellules réservée à la mémoire.

Il ne faut pas confondre la génétique, qui ne devrait concerner que le corps, avec le degré d’intelligence, de sensibilité et de santé, que manifeste une personne. Il est en effet possible que nos parents biologiques nous aient transmis certains codes susceptibles, s’ils sont activés, de produire quelque maladie physique plus ou moins regrettable. Mais même là, il nous faudra enclencher un processus d’éveil ou d’activation de ces mêmes codes, pour reproduire une maladie apparemment transmissible de génération en génération.

En fait, et comme « Tout est double » (Principe de Polarité), la présence seule du code d’une maladie dans notre génome ne suffit pas : il faut encore que notre inconscient révèle et active une manière de penser, de ressentir et donc, de vivre, en rapport direct avec ce ou ces codes.

Autrement dit, tous ceux de notre famille qui furent atteint d’une même maladie, étaient aussi (ou surtout) « atteints » d’une même manière de penser, de voir la vie, et c’est cette dernière qui est la cause réelle du déclenchement de cette maladie dont une génération future pourrait aussi bien initialiser une variante génétique de « porteurs sains. » Si une personne est atteinte d’une maladie et que ses ascendants en étaient également atteints, alors on peut être assurés qu’ils partageaient aussi une seule et même manière de penser et de concevoir la vie.

Nos pensées, qu’elles soient « de nous » (conscientes) ou pas (inconscientes et programmées), déclenchent une véritable chimie dans notre corps, et en particulier, grâce aux sécrétions hormonales des glandes endocrines. Selon la nature et donc, le contenu formel de nos pensées, notre chimie variera d’une manière qui nous sera faste ou bien néfaste. Il est évident que des pensées de haine, de colère, de rancune, accompagnées d’un désir de vengeance n’auront pas le même effet moléculaire que des pensées aimantes, paisibles et altruistes.

En conclusion, peu importe ce qui se trame à l’intérieur de nos gènes, l’essentiel est de ne pas reproduire le même état d’esprit familial. D’où l’intérêt mentionné depuis toujours et par toutes les écoles, traditions et philosophies ésotériques et spirituelles, de se confectionner une solide individualité qui nous soit propre, plutôt que de chercher à s’intégrer à la manière de penser d’un groupe ou d’une famille (entre autres.)

Il s’agit moins là de chercher à s’isoler, que de réussir à être son propre dieu et maître ou, à tout le moins, de redevenir responsable de tout ce qui nous arrive et donc, de retrouver le pouvoir de nous construire selon notre volonté et non plus selon de vulgaires schémas mentaux reproduits et entretenus de siècles en siècles, que ce soit au niveau des familles qu’au niveau de la société du moment.

 

Serge Baccino

Le processus d’acceptation conscient

Le processus d’acceptation conscient

Il est souvent fait allusion, dans la littérature ésotérique, au phénomène de lâcher-prise et plus exactement, d’acceptation. Ce sujet, aussi profond qu’inconnu des mentalités Occidentales, a prêté à bien d’interprétations, aussi incomplètes qu’étranges. Pour ne pas dire saugrenues. En effet, un mental Occidental ne saurait concevoir l’idée même du renoncement à l’action, tant son esprit est entrainé, pour ne pas dire conditionné, à considérer sa vie ainsi que les autres, comme autant de possibilité de réussite sociale. Autrement dit, pour l’Occidental moyen, l’idée même de réussite prend rapidement des allures de survivalisme psychologique.

Réussir est son seul leitmotiv et les autres sont souvent considérés comme autant d’obstacles à ce but. Ce genre d’état d’esprit fait figure de foire d’empoigne lorsqu’on tente de le comparer à un un tout autre état d’esprit pour lequel la seule réussite qui soit digne de confiance et donc, d’intérêt, est celle qui se résume à être libre et heureux. Selon cet autre état d’esprit, longtemps considéré à tort comme typiquement Oriental, la vie est une opportunité de réalisations en tous genres et les autres, autant de collaborateurs plus ou moins conscients de leur rôle, mais intervenant toujours aux moments les plus opportuns.

Il serait sans doute temps de comprendre que ce que l’on connaît de nos jours sous le vocable Processus d’Acceptation Conscient, n’a absolument rien à voir avec une volonté de fuir ses responsabilités pour on ne sait quelle philosophie nihiliste prônant le désintérêt pur et simple de la vie incarnée sur Terre. En réalité, c’est même le contraire ! Il s’agit juste d’un réalignement entre la volonté de l’homme et celle de son Soi Supérieur, produisant ce désir que les choses soient comme elles devraient l’être pour jouer leur rôle au mieux. Ce n’est donc pas une fuite vis-à-vis de nos propres responsabilités ni un désintérêt à propos de conditions présumées matérialistes et indignes de soi. En fait, pour réussir à vivre pleinement, à vivre une vie aussi épanouissante que passionnante, il faut que nous réussissions à comprendre cette vérité ultime : il faut de tout pour faire Le Tout ! Et dans Tout, il y a… Tout, n’est-ce pas ?

Comme le dit si bien un certain Métaphysicien de mes amis,  » L‘infini a besoin de tous les finis pour être.  » A l’évidence, il ne saurait y avoir simple répétition, à l’infini, d’une seule chose, semblable à toutes les autres choses finis. Pour le dire autrement et par exemple, penser que seul le bien fait partie du Tout, reviendrait à réduire Le Tout à sa seule moitié, celle qui nous rassure et que nous préférons considérer. De même pour ce qui est juste et faux, positif ou négatif, utile ou inutile, etc. Tout ce qui est et se produit, démontre ipso facto son droit à être et donc, à s’exprimer, du simple fait de sa présence effective dans la Conscience du Tout. Ceci est un énoncé purement axiomatique, incontournable et que nous pouvons d’ailleurs vérifier chaque jour de notre vie.

Sous prétexte que certaines choses nous déplaisent, nous espérons réussir à nier leur présence. Mais pour nier une chose, il faut en connaître la manifestation. Et autant, nier ce qui n’est pas est aussi inutile que de nier ce qui est et se démontre de lui-même. Enfin, refuser que tout soit et se manifeste, revient à se mettre en danger de jugement, voire de condamnation ! Car si nous refusons le mal, s’il nous arrive de le produire, comment pouvons-nous alors réagir, si ce n’est en condamnant notre comportement et donc, en le jugeant afin de mieux nier sa présence, ou en le cautionnant en essayant de justifier sa présence ? Nier ou justifier sont donc les deux seules réactions possibles pour celui qui décide de porter sur la vie un regard aussi sectaire que séparatiste. Le processus d’acception conscient rend compte d’une prise de conscience globale de la réalité spirituelle qui nous interdit, pour ainsi dire, non pas d’agir quand il le faut, mais de préférer une action à une autre, un état d’esprit à tous les autres.

Le processus d’acceptation conscient est une forme d’acquiescement à Tout ce qui est, à Tout ce qui se produit, comme faisant partie de Toutes Choses, c’est-à-dire, de la Conscience du Tout. Cela ne signifie pas que nous devions tout supporter ou endurer, d’un point de vue relatif (vie de tous les jours), car le fait de refuser de cautionner une chose qui ne nous convient pas (ou plus), fait justement partie de cette acceptation totale de toutes choses.
Nous faisons parties de toutes choses et de ce fait, nous devons également accepter que notre comportement s’adapte à un contexte donné. Cela revient à dire et en fin de compte, que quoi que nous soyons ou fassions, c’est exactement ce que nous devrions être ou faire à ce moment. Dès lors, il n’est plus utile de juger ou d’établir des préférences, sauf celle de préférer être Soi.

 

Serge Baccino