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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Gautama ne désirait pas rester mais partir

Gautama ne désirait pas rester mais partir

 

Un ami me disait un jour que Gautama, le Bouddha historique, devait avoir consenti à faire un bien grand sacrifice en quittant sa femme et son enfant, encore bébé, pour aller s’immerger ainsi dans la méditation, afin d’atteindre l’Illumination. C’est du moins ce que nous raconte l’histoire de Gautama, dans sa version la plus officielle qui soit. À cette affirmation, j’ai alors répondu par la négative, ce qui a fortement intrigué cet ami d’alors. J’ai répondu que je doutais fort que Gautama ait été obligé de « sacrifier » quoique ce soit, puisque désirant partir pour sa propre Illumination, il est finalement parti ! Le sacrifice, à mon sens, aurait été pour lui de rester et plutôt que femme et enfant, d’abandonner sa Quête spirituelle. Bien sûr, mon ami, quelque peu interloqué mais sachant que je n’affirmais rien gratuitement ou juste pour le plaisir de contrarier, me pressa de m’expliquer plus avant, d’étayer un peu mieux mon propos. Et c’est ce que j’ai fait. Au-delà même de ses attentes et d’ailleurs, du sujet de départ.

 

On part de la prémisse ou du principe établi que le Bouddha était persuadé que « le désir est à l’origine de la souffrance. » Voire de toutes souffrances. Pourtant, un désir puissant brûlait le cœur du çakyamuni (le sage du clan des çakya ou shakya) : celui de percer les mystères de la vie et de la mort et, en un mot, d’accéder à la suprême sagesse. Et son désir devait nécessairement être des plus ardents pour qu’il soit capable de tout abandonner, y compris son héritage princier. Et nous savons que le prince Siddhartha parvint effectivement à la « boddhicité », autrement dit, à la totale Lumière (racine « bod ») de la Conscience de Soi. Son désir, issu d’un but poursuivi, lui donna donc la force d’obtenir cette Sagesse et cette Lumière convoitées. Il est dit par ailleurs que le Bouddha était venu en ce monde pour y faire cesser la souffrance. Ce qui est en soi un désir, à n’en pas douter. Ce ne sont donc pas les désirs qui sont à l’origine de la souffrance, mais bien l’accumulation de désirs insatisfaits ! Or, son principal désir, il a tout fait pour l’exaucer. Sa souffrance aurait été immense s’il n’y était pas parvenu avant la fin de sa vie.

 

Ainsi, quitter femme, enfant, parents, héritage et toutes ces choses faisant partie du monde social ou matérialiste, ne consistait pas en un si grand sacrifice que cela. Bien au contraire ! Rien au monde n’aurait pu donner à Gautama, l’envie de sacrifier ce désir. Il est donc plus logique de penser que puisque sa décision fut de partir, le sacrifice aurait plutôt consisté à poursuivre une vie jugée par lui insipide et donc, de demeurer auprès des siens et dans les mêmes conditions que celles de sa naissance et d’un vécu dû à son rang. Au passage et l’air de rien, notons cette phrase issue de l’un des versets bibliques les plus connus : « Celui qui désire me suivre doit être capable d’abandonner père, mère, femme et enfants et amis… » C’est le Maître Jésus qui est censé parler ainsi, et non un quelconque acteur de second ordre.

 

Dans le Mahâbhârata, une des plus grandioses épopées hindoues, le Seigneur Krishna demande à Arjuna, également fils de roi (le 3e) de livrer bataille face à une armée dont les premiers rangs sont composés des membres de sa propre famille, à savoir père, mère, enfants, frères, sœurs, cousins, amis, etc. Cela ne nous rappelle t’il pas quelque chose ? Bien sûr, il s’agit là d’une allégorie et seule l’image toute mentale qu’entretient Arjuna au sujet des « liens parentaux » doit être combattue voire anéantie. Pas les véritables membres physiques de sa famille ! Malgré cela, nous trouvons une fois de plus cette idée d’abandonner non pas « les désirs » mais un seul désir en particulier : celui de satisfaire à l’image que les autres projettent sur nous ainsi qu’à celle que nous projetons sur les autres. En particuliers nos proches, parents et amis.

 

Mais que peut bien signifier cette idée de devenir capable de « quitter père, mère, femme, enfants et amis », finalement, si ce n’est de refuser de cautionner plus longtemps ces idées terribles de devoir faire passer la volonté et les désirs des autres avant les nôtres et surtout, celle devenue viscérale et consistant à satisfaire aux attentes tyranniques d’un monde ou d’une société castratrice d’individualité ? N’est-ce pas ce genre de désir qui serait le véritable responsable de la plupart de nos souffrances psychologiques ? Puisqu’il est question d’attachement, que dire de celui, parmi les plus forts, qui nous pousse (compulsion) à satisfaire les attentes d’autrui, les forçant en retour, de devoir satisfaire aux nôtres, afin que personne ne soit lésé ?

Pourquoi ne pas satisfaire nos propres attentes et laisser aux autres le soin d’en faire autant et seulement s’ils en ont envie ? Qui peut se prétendre « libre » tout en étant conduit par le devoir et donc, par cette idée terrible de « dette » ? Est-il libre celui qui suit des règles de morale plutôt que son intuition ou que ses propres idées ?

 

La vie de groupe nous force à satisfaire les attentes de ce groupe. Mais un groupe est composé de personnes multiples et il est peu probable de réussir à les contenter toutes, sans exception. Pourtant, il est possible d’atteindre au contentement suprême, cela en réussissant à contenter une seule et unique personne : soi-même ! Et se contenter soi est naturel, attendu qu’il est naturel de tout attendre de soi, puisque l’on se doit tout à soi-même, y compris la plus totale fidélité. Celui qui ne réussit plus à se contenter devient inapte à aimer ce qu’il vit. Et comme il est celui qui vit ce mécontentement, il en arrive très vite à ne plus aimer qui il est ou qui il manifeste.

Alors il cesse de s’aimer lui-même. Mais comme nous avons tous besoin de ce sentiment de l’amour en soi, alors nous cherchons ce sentiment au-dehors et chez les autres.

 

Nous attendons que les autres nous aiment, pour nous et à notre place, tandis que ces mêmes autres attendent la même chose de nous. Il nous faut alors réussir à aimer les autres, qu’ils soient « aimables » (dignes d’amour) ou non. Et nous attendons en retour et comme moindre politesse, que l’on réussisse à nous aimer aussi, « en l’état » (tels que nous sommes), que cela plaise ou pas. Et comme il est au moins improbable de plaire à tout le monde, certains vont nous aimer tandis que d’autres vont nous détester. Nous attendons alors de ceux qui nous détestent, qu’ils se mettent à nous aimer aussi, car nous avons toujours autant besoin, sinon plus, de sentir, en nous, ce sentiment de l’amour.

Mais comme les autres, ceux qui nous détestent, refusent de nous aimer « en l’état », ils nous demandent alors de changer, de ne plus être « nous » mais de ressembler à cette image idéale qu’ils ont de nous. Car cette image-là est des plus aimables, soit « digne d’amour » !

 

Nous sommes dès lors obligés de devenir autre chose que ce que nous sommes, de nous trahir, en quelque sorte. Mais comme il est impossible d’être autre chose que ce que l’on est et que « ce que l’on est étant unique », nous ne parvenons pas à ne plus être nous et donc, à être quelqu’un d’autre. La seule solution est alors de faire semblant, pour donner le change et dans l’espoir d’être aimés enfin, de RESSENTIR cet amour en nous. Mais au fait, pourquoi nous ne nous aimons plus, déjà ? Ah, oui ! Parce que nous sommes obligés de « faire des efforts » en vue de correspondre aux attentes – évidemment frustrées – des autres. Alors nous cessons de faire des efforts en vue de devenir plus « aimables » et donc, digne de l’amour de ceux qui ne nous aiment pas « en l’état ».

Et comme cela est TRÈS difficile d’agir ainsi, nous faisons de nouveau des efforts, mais cette fois-ci, uniquement pour nous, pour demeurer « qui nous sommes vraiment. »

 

Et là, miracle ! Ces efforts sont couronnés de succès ! En ne prêtant plus attention aux attentes d’autrui, nous recommençons à vivre vraiment et à avoir le pouvoir de satisfaire infiniment moins de désirs, puisque à présent, il n’est question que de satisfaire les nôtres, soit les désirs d’une seule et même personne. Et notre joie grandit encore lorsque nous voyons les autres, à l’extérieur, qui rêvent en secret de faire comme nous mais qui n’en ont pas le courage ni un désir encore suffisant, nous vomir leur impuissance au nez. Ils tentent par tous les moyens de nous faire admettre que nous avons tort, alors que nous SENTONS avoir pleinement raison. Ils ont beau nous condamner, nous rejeter, nous insulter et nous traiter « d’égoïstes », nous ne dérogeons pas de notre nouvelle Règle de Vie !

 

Et nous sommes fiers de réussir là où tant d’être ont échoué, échouent et échoueront encore ! Cette fierté nous donne envie d’aimer « qui nous sommes devenus » ! Alors le sentiment de l’amour en nous réapparaît et nous comprenons cette vérité transcendantale : « Si nous sommes incapables de nous aimer, personne ne le fera jamais pour nous et à notre place, car ce n’est pas de l’amour des autres dont nous avons le plus besoin, mais du SENTIMENT de la Présence de l’amour en soi. »

Mon ami me demanda alors ce que j’aurais répondu, à l’époque, si étant le Bouddha, on m’avait posé cette question redoutable : « Mais n’est-ce pas égoïste de ne se concentrer que sur ses propres désirs et donc, sur son seul plaisir ? » Je lui dis que j’aurais répondu ainsi : « Pour être égoïste, il faut la présence du pôle opposé, à savoir, la générosité. Je suis égoïste si mes désirs diffèrent de ceux d’une autre personne avec laquelle je partage ma vie. Mais si je partage ma vie avec une personne qui partage déjà les mêmes désirs que les miens, alors sa volonté de satisfaire ses désirs s’ajoute à ma volonté de satisfaire les miens et comme ce sont les mêmes, les désirs diminuent d’autant qu’ils s’exaucent plus vite, puisque le pouvoir de les satisfaire est multiplié par deux. »

Mon ami me promit dès lors de reconsidérer le contenu des « canons » du Bouddhisme et ce, en totalité et de manière urgente !

 

Serge Baccino

Être soi pour être heureux

Être soi pour être heureux

 

A la naissance et comme l’enseigne la psy éso, nous ne sommes « rien ni personne ». En fait, nous sommes un mélange plus ou moins heureux des enregistrements relatifs à notre mission terrestre (pourquoi nous sommes venus) et de ceux relatifs à la mémoire cellulaire de la mère. Hériter de la chair maternelle revient à hériter de ses programmes mentaux puisque aussi bien, ces derniers sont engrammés dans ses cellules. En grandissant, l’enfant est bien obligé de se servir de ce « prêt spirituel » (Mission + génétique, en gros) pour se confectionner un semblant de personnalité. Ou, plus précisément, pour ce créer un « moi » qui lui soit propre. Un « moi » qui, si on le comprend bien, naîtra de cette interaction entre les programmes installés dans son âme naissante et sa confrontation avec l’expérimental (ce qui lui arrive dans sa vie de tous les jours.)

 

Ainsi, le « moi » humain est formé par la somme de toutes nos réactions face à l’altérité, ou encore, de notre « réponse » ou attitude (Mudra, en sanskrit) aux différentes limitations en provenance d’autrui et de l’extérieur en général. C’est cette même interaction entre deux conditions opposées mais complémentaires, (évoquées plus haut) qui créera une troisième condition qui formera la personnalité propre au futur adulte. Ainsi que sa modalité d’expression, appelée « le caractère ». Très vite, l’enfant est confronté à l’autorité des adultes et, notamment, à celle de ses géniteurs. Ou à celle de ceux qui l’élèvent, si absence de parents après la naissance. L’enfant cherchera toujours soit à refuser la volonté d’autrui, soit à composer avec elle, en établissant des règles transactionnelles qu’il sera généralement le premier à « oublier », le cas échéant et au grès de ses désirs naissants. Mais refuser la volonté d’autrui est presque aussi épuisant que de la satisfaire à tous les coups !

 

Lutter a toujours été une perte de temps, d’énergie et…. De Soi ! Nous passons notre temps à lutter contre la volonté d’autrui, ce qui affaiblit la nôtre. Bien que le fait de dire « amen » aux moindre désirs d’autrui, puisse avoir le même effet, à plus ou moins long terme. A force de se battre pour rester soi, on devient un combattant et on ne connaît plus la paix. On ne se connaît plus soi, surtout ! Ce que l’on connaît, c’est la volonté d’autrui, tant nous sommes habitués à lui résister ou, à l’inverse, à la satisfaire dès que possible. Dans les deux cas, ce sont les autres que nous apprenons à connaître, au travers de notre volonté de contrer la leur ou de la satisfaire.

 

Ceux qui ont connu l’une quelconque des deux grandes guerres mondiales ne pouvaient être « eux-mêmes » entièrement, durant ces conflits. Ils devaient lutter, s’adapter, réagir en conséquence et surtout, penser en tout premier lieu à survivre. Que restait-il d’eux, durant tout ce temps ? En fin de compte, c’est cet instinct de survie qui a survécu à travers eux, pas eux. Ainsi, depuis notre prime enfance et sans le réaliser, nous combattons sans cesse pour demeurer « nous-mêmes », alors que tout, autour de nous concourt à nous rendre… « Les autres » !  Ou « comme eux », en acceptant plus ou moins volontiers de nous aligner sur eux, ou nous concentrer sur eux et donc, en fin de compte, à nous perdre de vue.

C’est pour cela qu’une fois rendus à « l’âge adulte », nous ressentons tant de mal à nous passer complètement de l’avis voire de l’aval des autres. Même si nous affirmons le contraire, « le regard des autres » pèse sur nous. Et quand ce n’est pas le cas, c’est nous qui nous servons des autres pour mieux nous juger ou nous punir sans en avoir l’air.

 

La plus grande forme de servitude est la dépendance à la volonté d’autrui. Depuis notre plus jeune âge, nous sommes si habitués à répondre à leurs attentes, que nous finissons par nous aligner sur une volonté autre que la nôtre, prêts à satisfaire des désirs qui nous sont étrangers. Alors nous sommes malheureux et songeons nous libérer des autres, alors que nous devrions songer à nous libérer de ces autres en nous, si je puis le formuler ainsi.

Car tout est en nous, et ce n’est pas peu dire !

 

Serge Baccino

La Nouvelle Noblesse

La Nouvelle Noblesse

On n’est pas noble parce que les autres sont des gueux

 

L’être humain moyen a une vision déplorable de la noblesse, du moins, cette « noblesse » telle qu’il la conçoit généralement. Et ce, quelle qu’elle puisse être pour celui qui n’est pas concerné par ce niveau social. Que l’homme pense qu’il est noble – ou s’en attribue lui-même le niveau – ou qu’il haïsse carrément tout ce que ce concept peut représenter à ses yeux, ce n’est jamais la véritable Noblesse. Autrement dit, qu’une personne voit la noblesse comme une chose désirable ou qu’elle la considère comme détestable, dans les deux cas, il n’est pas vraiment question de la véritable Noblesse, qui elle s’écrit avec une majuscule.

 

Les gens considérés comme « nobles » sont en fait des parvenus. De cela, chacun en est déjà conscient. Mis à part les nobles s’entend ! Les gens qui détestent les nobles détestent en fait l’idée désuète qu’ils s’en font. S’ils connaissaient le sens exact de ce terme honorifique, sans doute le haïraient-ils bien plus encore ! Les nobles ou considérés comme tels, le sont si peu, finalement ! Mais qu’en est-il des gueux ? Sont-ils réellement des gueux ? Et si oui, quels sont les caractères qui les définissent ? Sont-ils l’inverse ou l’opposé des « nobles » ? Dans ce cas, il resterait à définir ce qu’est un « noble » afin de définir son exact opposé. Mais un gueux n’est pas l’opposé d’un « noble » mais simplement une personne qui vit beaucoup mieux son manque de noblesse. Ou qui en est moins conscient, peut-être. Ce qui revient au même, finalement.

 

La noblesse telle que la connaissent les gens est une qualité ayant besoin de son opposé complémentaire. Autrement dit, le noble a besoin, pour se croire et pour se sentir « noble », de tous ceux qui ne le sont pas. Autant dire que sans les gueux pour jouer le rôle de comparatif, il ne peut y avoir aucuns « nobles ». Que signifierait « être noble » si tout le monde l’était ou pouvait l’être ? De même, que serait la richesse sans son fidèle pôle opposé, autrement dit, la pauvreté ? Il n’y aurait pas de noblesse s’il n’y avait pas de personnes « de modestes conditions », comme on le dit encore parfois.

Comme on ose encore le dire, parfois ! Or, comment prétendre être riche sans pouvoir se comparer à plus pauvre que soi ? Dès lors, comment se prétendre « noble » sans au moins un gueux ou deux pour nous faire des courbettes et nous aider ainsi à leur manquer de respect ? Nous savons finalement ce qu’est le gueux : une personne incapable de s’assumer et qui a besoin de plus haut, plus grand et plus fort que lui, afin de prendre des décisions et assumer en ces lieux et place. La vraie faiblesse du gueux invente la fausse assurance du noble. Le noble n’est fort que grâce à la faiblesse du gueux.

 

Le seul problème, c’est que les gueux sont toujours trompés en fin de compte, car si le noble profite de la faiblesse maladive des premiers pour gouverner leur vie à leur place, par contre il ne se résout jamais à ASSUMER également pour eux et à leur place. C’est toujours le gueux qui paye et qui bosse pour le noble, qui lui a pour habitude de ne rien payer et de ne jamais en foutre une rame. Le gueux est là pour ça, que diable ! Où irions-nous si les plus malins devaient nourrir les moins fortunés en matière d’instruction et d’intelligence ! Ce serait le Monde à l’envers ! Ou du moins, le Monde à l’endroit, puisque mettre à l’envers ce qui l’était déjà, revient à le remettre à l’endroit. (Relisez, au cas.)

 

Tout ce qui a besoin de son contraire pour faire mine d’exister n’a aucune existence réelle et finit par disparaître. Mais pas son contraire ! Du moins selon toute apparence ! En effet, si les « nobles » ont disparu pour laisser la place à des gueux, on est obligé d’en arriver à la conclusion logique que lorsque des nobles apparaissent de nouveau, il s’agit en fait d’anciens gueux ne supportant plus de le rester, ne serait-ce qu’à leurs propres yeux. Un peu comme les nouveaux riches sont souvent considérés comme de simples « anciens pauvres » par ceux qui s’imaginent riches depuis plusieurs générations, voire depuis toujours. Pour plus d’info, prière d’étudier l’histoire de France, à la section « Révolution Française. » Et en effet, pour toute personne saine d’esprit et capable d’analyse impartiale, ceux qui se prétendent « nobles » sont en fait d’anciens gueux repentis. Du moins, d’anciens gueux ayant troqué leur salopette de travail à l’usine contre un costard cravate de chez Ted Lapidus.

 

L’habit fait-il le moine ? Oui, du moins pour tous les autres gueux incapables de se supporter en l’état plus longtemps. Mais tout comme un costume ne saurait cacher l’ancien pauvre devenu « riche », de même, un gueux véritable, même s’il est déguisé en noble, demeure un gueux, quoiqu’il advienne. Mais par quel mystère ou miracle ? Nul mystère ou miracle en cela, surtout si on connaît la véritable origine des âmes, qui fait que celui-là est Noble tandis que celui-ci est un gueux avant même que de naître. La Noblesse, la vraie, est affaire d’âme et non de lignée familiale ou de biens personnels, hérités ou acquits.

Rien d’extérieur ne peut rendre Noble ; seule l’âme, c’est-à-dire « ce qui nous anime » (pensées / émotions) fait de celui-ci un Noble et de celui-là un gueux. Vêtements, noms, titres, grades ou lignées familiales n’y peuvent rien : un gueux restera un gueux sa vie durant, car c’est pour lui un état de fait indiscutable et donc, indiscuté. Le gueux se sait gueux et cela lui convient très bien, puisque sa lâcheté est non seulement librement consentie mais de plus, scrupuleusement respectée, voire choyée.

 

Certains gueux refusent évidemment de le demeurer. Mais pour changer, il faut une force de caractère (on dit aussi « force d’âme », en psy éso) dont la présence, même accidentelle, est plus que hautement improbable chez un gueux. C’est pour cela qu’un gueux restera un gueux, même s’il porte des souliers en croco et un costume à six mille euros. De même qu’un Noble le restera sa vie durant, cela quelle que soit ou devienne cette vie. Et lui pourra aussi bien porter une salopette de chantier ou un costume d’un prix raisonnable mais d’un chic certain, il restera toujours fidèle à lui-même, jamais à ce que les autres attendent ou espèrent de lui.

 

Mais enfin, c’est quoi, un Noble, finalement ? Il s’agit d’un individu et non plus seulement d’une personne. Il bénéficie d’un beau caractère et d’une finesse certaine mais ce sont là ses moindres qualités. En fait, il serait fastidieux d’annoncer ses qualités, tant les défauts humains ordinaires sont absents de son âme. Il est Noble de caractère, c’est-à-dire que son comportement est celui d’un prince ou d’un roi, sans en avoir l’arrogance ni les prétentions. Certes, nous pourrions simplifier nos propos en affirmant que les Maîtres et les Grands Maîtres de l’ésotérisme ancien (ou premier) étaient, en plus de véritables Humains, les seuls Nobles que nous connaissons.

Mais cela serait placer dans le temps et qui plus est, dans le passé, une qualité qui défie les temps, puisque toujours présente et allant de pair avec la Conscience de Soi.

 

Si les Maîtres et les Grands Maîtres se sont faits plutôt rares, ces quarante dernières années, des individus faisant partie de cette Famille de Nobles, commencent à émerger, çà et là. Ce ne sont plus de Grands Initiés, comme autrefois, mais des humains si proches des autres qu’ils pourraient aussi bien apparaître comme étant « semblables à tous ». Mais ils ne ressemblent à personne puisque chacun d’eux est un exemplaire unique de ce « Vestiaire Humain » dédié à la Gloire de l’Êtreté, de l’Action d’Être. Cette Noblesse qui commence à pointer de l’Hermine ne peut appartenir qu’à l’Âme et son Bleu Royal ne peut appartenir qu’à la Conscience de Soi. Ces dignes représentants du Blancs et du Bleu, possèdent une qualité que ceux, plus anciens mais non moins honorés, ne pouvaient hélas exprimer en leur temps.

Les Nouveaux Nobles sont capables d’inspirer l’émulation et de se reproduire sans rien toucher ni même personne !

Comprenez par là que si les Maîtres du passé, ceux formant la Première Noblesse, étaient bien trop différents de leurs élèves pour inspirer autre chose que de la vénération et du respect, les Nouveaux Nobles, ceux de la présente Régénération, paraissent si « normaux », si adorablement humains, qu’ils donnent envie à des millions de personnes de leur emboîter le pas et de partager quelques centimètres carrés de leur âme pleinement Illuminée.

À la différence que si ceux qui tentèrent jadis de suivre l’exemple des Maîtres ne réussirent en fait qu’à les singer, ceux qui décident d’imiter les Nouveaux Nobles se surprennent très souvent à y parvenir, ne serait qu’en partie et en attendant mieux. quelques-uns y parviennent pleinement.

 

Alors si vous vous demandez s’il existe une Noblesse spirituelle, sachez que la réponse est « oui » ! Mais cette Noblesse-là se moque des titres, de la gloire et du pouvoir temporel : sa seule Source de Richesse ne se trouve pas sur Terre, c’est pour cela qu’ils ont décidé de la faire descendre ici et parmi les hommes. Non pas dans l’espoir immature de changer ce qui refuse de l’être, mais dans le but bien plus intelligent d’aider tous ceux qui sont prêt à évoluer et qui n’attendaient qu’un peu d’aide pour commencer à le faire.

Ces derniers formeront, plus tard, les Nobles de la troisième Régénération, celle qui fournira la preuve indéniable que ce que l’on est et ce que l’on peut être, sont deux choses très différentes mais non incompatibles, cela pour peu que l’on soit disposé à l’admettre puis à AGIR en conséquence.

 

Serge Baccino

Drogues et perceptions psychiques (Dossier)

Drogues et perceptions psychiques

Dossier (En un seul article.)

 

Il est un fait que si les gens, de plus en plus nombreux, se mettent à l’usage de drogues, et je ne parle là que des drogues dites « douces » et donc, déjà très dangereuses puisque sous-estimées, c’est qu’il existe une raison. Je n’irai pas jusqu’à parler de « raisons valables » mais tenais juste à me montrer rationnel et logique, comme le sont tous les psy éso du monde et depuis toujours. En effet, si l’usage de drogues, en plus du phénomène d’accoutumance, n’apportait absolument rien à personne, personne n’en prendrait ! La chose me semble au moins logique. Cela dit, ce n’est pas parce que nous pensons qu’une chose est « bonne » ou « utile », que cela correspond à sa réalité intrinsèque.

Autrement dit, même si les drogues paraissent séduisantes par certains phénomènes qu’elles peuvent engendrer dans la psyché, cela ne signifie pas pour autant que ces effets sont vraiment positifs et que la prise de drogues soit un acte anodin. Et nous verrons que ceux qui défendent le plus farouchement l’usage de drogues douces, sont également ceux qui ont le plus à perdre en leur faisant confiance. Nous verrons cela plus loin, en tentant de nous montrer aussi logique et impartial que dès le départ.

 

Alors oui, l’usage de drogues provoque des effets psychiques et psychologiques bien précis. Et si ces effets sont évidemment recherchés, nous avons vu que cela ne signifie pas pour autant ou nécessairement que ces effets soient réellement positifs en fin de compte. Ou sur le long terme. Prenons, pour nous faire comprendre, l’exemple de l’alcool. Les boissons alcoolisées sont agréables pour ceux qui s’y adonnent. Et pris avec modération, en plus d’être agréable, l’alcool a des effets euphorisants et vasodilatateurs qui favorisent une sensation de détente, de bien être, voire de bonne humeur. Mais cela veut-il dire pour autant que l’alcool soit « bon pour la santé » ou même sans aucune conséquence sur elle ? Nous savons tous ce qu’il advient en cas d’absorption massive ou pire, de prise régulière et exagérées en termes de quantité. À ce moment, les effets de l’alcool ne sont plus du tout positifs mais peuvent devenir dramatiques.

Pourtant, celui qui s’y adonne ne sera certainement pas de cet avis. Et de toute manière, il n’est bien souvent plus en mesure de juger sainement, car devenu tout simplement incapable de cesser de boire de l’alcool. l’incapacité est mère de justifications en tous genres.

 

Nous connaissons tous le phénomène d’accoutumance lié à l’alcool et, très certainement, nous pourrions affirmer que ceux qui se prétendent « libres » de cesser de consommer des stupéfiants, sont aussi libres que peuvent l’être les alcooliques. Le corps s’habitue à tout, même à ce qui peut le détruire, à plus ou moins long terme. Ce n’est donc pas une preuve que les drogues ou que l’alcool puisse être « inoffensifs ». Si nous connaissons plus ou moins les effets de l’alcoolisme sur le corps et, en particulier, sur le foie, il semble que nos jeunes d’aujourd’hui n’aient guère envie de s’instruire plus avant sur les dangers réels et profonds des drogues. Même prétendues « douces » !

 

Mais pour bien comprendre la raison de cet article, ou devrions-nous dire de ce cri d’alarme lancé à tous les spiritualistes du monde (voir plus loin), nous devons revenir aux causes premières ainsi qu’aux effets profonds et à long terme de ces drogues. Pourquoi un homme boit ? Pour oublier, dit la sagesse populaire. Pour ne plus ressentir, précise la sagesse ésotérique ! En effet, l’alcool a un effet sur le foie dont l’un des rôles est de nous permettre de SENTIR la qualité de nos processus mentaux et donc, du vécu qui en découlera. Or, certaines personnes n’ont plus envie de souffrir; et plutôt que de faire l’effort remarquable de changer carrément d’état d’esprit, voire d’assumer celui qui est actuellement le leur, elles préfèrent ne plus avoir à ressentir les effets de leur marasme psychologique.

L’effet intéressant de l’alcool, pour de telles personnes, est qu’il endort la capacité du foie à nous faire ressentir la qualité du contenu de notre vécu. Ceux qui en arrivent à la conclusion qu’ils ont une vie de merde, préfèrent encore « l’oublier » plutôt que d’y faire face.

 

L’idée n’est pas de juger ces personnes ou de vérifier le bien-fondé de leur état d’esprit : l’idée est d’expliquer le pourquoi et ensuite, le comment. Et c’est tout. Le rôle de la psy éso est de se servir des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit humain, pour EXPLIQUER pourquoi et comment les choses sont ce qu’elles sont et voilà tout. À chacun et ensuite, d’user de ce luxe imbécile de se juger, si le cœur lui en dit ! Notre propos est d’expliquer en quoi les drogues dites « douces » sont néfastes pour l’évolution spirituelle d’une personne. Pour les autres, pour le tout un chacun, libre à eux de trouver des explications acceptables et accessibles selon eux.

Nous n’écrivons que pour deux sortes de personnalités humaines : celles qui veulent comprendre avant de ressentir (les ésotéristes), et celles qui préfèrent ressentir, au risque de ne pas tout comprendre (les spiritualistes.) Et en particulier pour ces dernières, nous aimerions souligner ici une chose que personne ne semble avoir envie de retenir. Comme par hasard. Ce qui est normal, puisque ce sont les spiritualistes les plus accros à la drogue ! Inutile de se le cacher plus longtemps.

 

Pour mémoire, un spiritualiste préfère vivre, ressentir et ne pas se prendre la tête avec des considérations techniques. Il ne désire pas savoir comment fonctionne l’esprit : il préfère vivre selon son ressenti. Ce qui est son droit le plus absolu. Mais là où la chose pourrait prendre des allures cocasses, si elle n’était pas dramatique, c’est que, justement, à l’instar de l’alcool, les drogues douces agissent sur le ressenti. Mais pas de la même manière, hélas ! Car si l’alcool brime le foie et lui interdit de ce fait d’exprimer toute la sensibilité que devrait avoir un être humain digne de ce nom, la drogue, quant à elle, a pour effet d’exagérer les émotions et d’orienter la conscience vers des sensations et perceptions illusoires.

 

Autrement dit, prendre de la drogue ne permet pas de « s’évader un moment des tristes réalités terrestres », comme le supposent les gens, mais au contraire, de s’enfermer plus encore dans des états de conscience teintés d’émotions dont l’effet est justement d’exacerber ces tristes réalités terrestres. Ceux qui sont des adeptes des drogues douces savent très bien que certains effets ressemblent à s’y méprendre à des crises de paranoïa aiguës ou à des pertes plus ou moins sévères du sens de certaines réalités terrestres.

Même si tous ne voient pas des éléphants roses danser sur les murs, beaucoup ont déjà eu l’impression que le temps et l’espace subissaient, sous leurs yeux, des modifications plus ou moins agréables et donc, plus ou moins rassurantes.

 

Qui ne connaît pas l’expression anglaise populaire et francisée « faire un bad trip » ? Ce qui sous-entend que les effets relatifs à des prises de drogues répétitives, peuvent avoir un effet sur les capacités cognitives et, surtout, sur les perceptions sensorielles. En fait, la drogue est l’une des deux ou trois choses de nature physique (biologique ou chimique) qui ont une incidence sur les facultés psychiques. Cela, tous les spiritualistes s’imaginent le savoir ou « en être conscients » !

Mais ce qu’ils ignorent et ce dont ils n’ont apparemment aucune conscience, c’est le second effet des drogues douces !

Le premier effet, agréable ou désagréable est bien connu, désormais. Les drogues douces ont un effet évident sur les perceptions (visions, sensations, etc.) Elles ont également un effet sur les capacités mentales et donc, sur la conscience de soi.

Sous l’emprise des drogues, on peut très bien se percevoir autrement et percevoir les autres tels qu’on n’aurait jamais pu l’imaginer, sans cela. Toutes choses déjà connues et sur lesquelles il est donc inutile de nous étendre plus avant.

 

Par contre, qui sait, de nos jours, ce que sont les effets secondaires et à long terme des drogues ? Il est clair qu’il y a peu de gens assez calés en lois ou principes spirituels pour pouvoir l’expliquer correctement. Il nous serait possible de l’expliquer d’une manière technique, en faisant entrer en scène non seulement des zones cérébrales telles que l’hypothalamus, les glandes à sécrétions internes (endocrines) et aussi, la double chaîne de ganglions du système nerveux orthosympathique.

Sans parler du nerf pneumogastrique, avec ses effets principaux déjà cités plus haut (phénomène de vasodilatation, sentiment d’euphorie, en particulier.) Mais cela deviendrait un peu confus pour beaucoup et notre rôle n’est pas de faire étalage de connaissances naturelles, certes, mais absolument inutiles à la plupart d’entre nous.

L’école a déjà fait son triste office à ce propos, inutile d’en rajouter une couche par la suite ! Notre but serait plutôt d’informer ceux qui, peut-être, sont réellement en danger, du fait qu’ils sont complètement inconscients des effets spirituels que peuvent avoir les drogues sur le corps psychique (ou sur l’âme humaine, si vous préférez.) Notre but est donc de lancer une alerte à tous les spiritualistes qui consomment de la drogue, même « avec modération ».

 

Comme vous devez le savoir, notre corps psychique « double » notre corps physique. Des deux corps, seul le psychique, appelé aussi « âme » est immortel. Du moins, il est le seul des deux qui demeure, après que le corps de chair a cessé de fonctionner. Avec un minimum de bon sens, nous pouvons en arriver à la conclusion logique que si le corps psychique se sert du physique pour se manifester sur ce plan de conscience (la Terre) et s’il peut participer pleinement à la vie de ce Monde-ci (physique), c’est parce qu’il existe une sorte d’interface qui permet à l’âme d’informer le corps et à ce dernier, d’informer la première.

Plus simplement, il existe nécessairement UN LIEN entre les deux « corps », à savoir entre le corps physique ou « de chair » et le « corps » animique (de l’âme, donc.)

 

Si la chair semble bien « tangible » pour nos sens objectifs, il n’en va pas de même pour ce qui est du corps psychique ou de l’âme. De fait, s’il existe bien un lien qui unit les deux corps, ce lien doit donc participer des deux natures essentielles en présence, à savoir la matière (ou supposée telle) et l’esprit. Ce qui est une forme de pléonasme, mais n’anticipons pas inutilement et surtout ici. Ce lien, que nous nommerons « interface » est fait d’une « matière » semi-éthérée (ou éthérisée) permettant la liaison entre « corps et âme », pour simplifier. Une loi spirituelle énonce que « Tout est double » et l’interface n’échappe pas à cette règle.

Si nous devions visualiser cette fameuse interface spirituelle dont la nature est double, nous le ferions en imaginant deux canaux énergétiques longeant la moelle épinière, de chaque côté de la colonne vertébrale. Pour ceux qui connaissent un peu le symbolisme initiatique, il s’agit des deux colonnes du Temple de Salomon (Isis, du Tarot.) Et pour ceux qui ont pratiqué une forme quelconque de Yoga, par exemple, il s’agit des « canaux Soli-lunaires », Ida et Pingala.

 

La demi-interface psycho énergétique de gauche prend naissance dans le lobe cervical droit et se termine au premier Chakra (Centre Racine), tandis que la demi-interface psycho énergétique de droite prend naissance dans le lobe cervical gauche et se termine au niveau du second Chakra (Centre Sacré). Les deux circuits se croisent et changent carrément de côté au niveau du chiasma optique (du Centre Frontal, pour ceux qui connaissent.) Le plus important, ce que les spiritualistes doivent absolument retenir, c’est que ces deux circuits sont énergétiques et surtout, qu’ils ont tous deux une fréquence vibratoire de base dont la constante permet au mental de fonctionner selon sa destination première (tel que prévu pour l’incarnation), tandis qu’elle permet aux sensations, perceptions, émotions et sentiments, de demeurer équilibrés et, notamment, en rapport direct et constant avec les processus mentaux propres à la personne considérée.

 

Présenté encore plus simplement, ces deux canaux énergétiques ont une fréquence spécifique qui DOIT ABSOLUMENT demeurer constante. Et si elle doit évoluer, ce qui est un peu le but de l’incarnation, les deux canaux doivent le faire de concert (en même temps.) Dans le cas contraire, si l’un monte plus que l’autre ou pire encore, si l’un descend alors que l’autre reste identique à lui-même, cela peut entraîner certains désordres psychologiques et même, psychiques. L’un de ces désordres psycho énergétiques pouvant perturber l’âme, consiste à se retrouver en décalage énergétique et à ne plus sentir ce qui est pensé ou à ne plus avoir la pensée « calée » sur le ressenti. Un peu comme dans un couple où la femme désire aller à gauche et l’homme à droite et qui, en fin de compte, vont chacun de leur côté et se perdent de vue.

 

Or, l’effet caché ou méconnu des drogues douces et d’agir sur la fréquence vibratoire de base (ou personnelle) de l’un quelconque des deux canaux énergétiques cités. Et selon que la personne sera un peu faible, mentalement ou un peu dépressive ou perturbée, émotionnellement, ce sera alors le canal déjà affaibli qui sera visé par les effets secondaires des drogues. Ceux qui sont déjà sensibles à l’alcool seront perturbés au niveau des énergies dites « astrales » et donc, du côté gauche, relié à l’émotionnel (entre autres.)

Ceux qui adorent se prendre la tête et versent déjà un petit peu dans la paranoïa ou dans d’autres formes de déficience mentales, seront perturbés au niveau des énergies dites « mentales » et donc, du côté droit, relié aux processus mentaux.

L’effet le plus terrible de ces fameuses drogues douces, donc, est qu’elles font chuter la fréquence vibratoire de l’un ou l’autre de ces deux canaux, parfois les deux, mais plus rarement. À notre époque, les perturbations étant souvent de natures émotionnelles, surtout chez les plus jeunes et de sexe masculin, c’est donc la colonne gauche du Temple de la conscience de soi qui se fissure en premier.

Cette baisse de fréquence entraîne la conscience de l’infortunée personne qui consomme de la drogue, à la lisière des sous-plans astraux inférieurs. Dès lors, le pire est à craindre en matière de « trip », généralement basé sur de basses et non moins fortes émotions.

 

En tant que détenteur privilégié de ces connaissances, il nous semblait être de notre devoir spirituel d’informer un certain public versé dans la spiritualité. Cela dit, la chose étant faite sans intention de célébrité et autres foutaises du genre, il nous est de peu d’intérêt de connaître la manière avec laquelle les « principaux concernés » accueilleront ce texte. S’il les inspire et les pousse à cesser de se manquer de respect en faisant chuter leur fréquence animique, tant mieux pour eux ! S’ils pensent que nous sommes dans l’erreur, dans ce cas, inutile de nous en instruire : qu’ils conservent donc leur vérité et laissent au temps le soin de la confirmer.

Ou pas.

 

Serge Baccino

Manipulateurs ou manipulés ?

Manipulateurs ou manipulés ?

 

Une des choses qui m’avaient marquée, au tout début de mes études de psychologie comportementale, il y a une trentaine d’années de cela, c’est le fait que les personnes manipulatrices, se montraient souvent condescendantes envers les personnes qu’elles manipulaient. Un peu comme si elles en voulaient à ces personnes de… Mais de quoi, au fait ?

Non contentes de manipuler autrui, devraient-elles, ces personnes, se considérer comme étant les véritables victimes, reléguant du même coup les manipulés au rôle peu enviable consistant à demeurer leurs obligées ?

Pour quelles raisons, s’il est bien question de raison en l’occurrence, les manipulateurs témoignent-ils si peu d’estime à tous ceux qui se laissent ainsi manipuler ?

Au premier abord, et si on ne se montre pas prudent, il serait facile d’en conclure que les manipulateurs ne respectent pas leurs victimes du fait que ces dernières sont si bêtes, qu’elles se laissent avoir à ce jeu d’induction mentale, voire d’empoisonnement mental, dans les cas les plus poussés et malheureux. Mais ce n’est pas la bonne raison.

 

Pour comprendre de quoi il retourne vraiment, il faut au préalable analyser d’un peu plus près, les causes qui se cachent derrière ce besoin compulsif de manipuler autrui. Pourquoi chercher à manipuler quelqu’un, si ce n’est pour obtenir quelque chose de lui ? Une chose que le manipulateur croit ne pas pouvoir obtenir autrement qu’en le volant ? À moins que ce ne soit du fait que le manipulateur se croit définitivement incapable d’obtenir certaines choses et ce, par ses propres moyens ? Quelques instants de réflexion devraient suffire à entériner cette dernière version, inattendue certes, mais si logique et évidente par ailleurs.

En fait, la raison première pour laquelle les manipulateurs ont si peu d’estime pour les manipulés, est qu’ils sont persuadés de devoir s’humilier pour obtenir le nécessaire, cela parce que les autres refuseraient, sans cela, de leur fournir ce même nécessaire. Ou si vous préférez, le manipulateur en veut à ses victimes de « l’obliger » à s’abaisser à un style de comportement jadis critiqué (voire condamné.)

Entendez par là que le manipulateur est lui-même manipulé par ses croyances, par ses certitudes. Il est persuadé de deux choses : de sa propre incompétence et du manque d’humanité des autres, qui l’obligent à s’abaisser à ce genre de pratique honteuse afin d’obtenir le nécessaire et sans doute plus.

 

Ainsi, se laisser manipuler par autrui n’est pas une chose très saine, car soit elle permet à l’autre de nous sous-estimer, de nous voir comme une espèce de monstre sans cœur, plus faible que généreux, soit elle permet à l’autre de croire en les bienfaits de la manipulation (puisque « ça marche », n’est-ce pas.) Bien sûr, le pire niveau de manipulation mentale est atteint lorsque le manipulateur en est arrivé à la conclusion définitive que les autres ne sont que des moins que rien qui ne méritent même pas ce qu’ils ont et qu’il est tout à fait normal de le leur prendre ou, au moins, d’en profiter pour eux et à leur place.

Si possible. Par exemple, le « squatteur », celui qui essaye sans cesse de jouir du bien-être et des acquisitions d’autrui, a cessé de penser qu’il ne valait pas grand-chose puisque bien incapable de se fournir à lui-même tout ce qu’il désire. Il pense désormais, que les autres sont obligés de lui faire profiter de biens qui devraient être (aussi) les siens et qui, par quelque caprice de la Nature, lui ont été refusés. Ou volés.

De nombreux jeunes, à notre époque, sont devenus trop dépendants des autres pour avoir encore la force de vivre par leurs propres moyens. Voilà pourquoi nombre d’entre eux vivent soit en communautés, soit « chez des potes » voire « chez maman », alors qu’ils ont déjà l’âge d’avoir des enfants se préparant à en avoir également.

 

Il existe de nombreuses formes différentes de manipulations mentales.
 Toutes ont, pour origine commune, une même conclusion hâtive, que nous pourrions résumer ainsi : « Je ne suis décidément pas capable de subvenir à mes propres besoins. » Toutes découlent du même cheminement mental subconscient : « Puisque ce sont les autres qui possèdent ce qui m’est refusé, je dois réussir à le leur prendre ou à en jouir tout de même, d’une manière ou d’une autre. » Seuls les moyens de parvenir à leurs fins, classent  (catégorisent) les différentes sortes de manipulateurs.

Il y a ceux qui séduisent ou qui sont « le pote que tout le monde réclame dans une fête » et qui en profite pour bouffer et dormir une semaine chez vous, aux frais de la princesse. Il y a ceux qui font culpabiliser (« Tu ne penses jamais à moi… » « Tu es si égoïste… » etc.,) Il y a ceux qui questionnent, interrogent, remettent en cause sans cesse vos paroles, vos actes ou votre mode de vie, etc.

Et bien sûr, il y a les intimidateurs, ceux qui font clairement entendre qu’ils n’hésiteront pas à faire usage de la force, s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils désirent de vous et qui semble leur appartenir de droit. Les criminels en tous genres sont ce qu’il y a de pire et de plus définitif en matière de manipulation mentale. À ce stade-là, plus d’espoir de rémission possible, bien évidemment.

 

Méfiez-vous toujours de ceux qui se montrent menaçants ou violents, ne serait-ce que par la parole, car ils se trouvent désormais dans l’Antichambre qui donne sur le Règne de l’animalité et l’acte risque de suivre rapidement. Des propos à caractère quelque peu agressifs montrent simplement que la personne est déçue, qu’elle attendait autre chose de vous, par exemple. Ce qui peut-être dû à une simple et très passagère déception. Surtout si la personne prétend vous aimer et « vous place un peu plus haut que votre véritable position sur l’échelle sociale ou humaine » ! Pour mieux vous descendre ensuite. Certes. Cela ne signifie pas pour autant que vous êtes « en danger » ou que la personne ne possède pas et par ailleurs, quelque qualité !

Attention de ne pas sombrer pour autant dans la paranoïa ! Seule la pratique et donc, l’habitude, vous permettra de faire la part des choses, de reconnaître le ponctuel ainsi que le définitif et de ne plus confondre les deux, comme le font souvent les gens, dans un sens comme dans l’autre.

 

Serge Baccino

Le présent à l’esprit

Le présent à l’esprit

 

Le présent est un concept abstrait qui est de valeur nulle. Il n’a aucune durée. Il ne peut donc rien contenir du tout. Il s’agit seulement d’un point de référence immédiate, instantané, pour notre conscience qui se déroule sans cesse, passant d’un objet d’attention à un autre, créant ainsi l’impression du temps qui passe. Ce dont nous prenons conscience, le « ici et maintenant » de notre prise de conscience, appartient nécessairement au passé, puisque nous pouvons en prendre conscience. Et si nous pouvons en prendre conscience, c’est qu’il a déjà été créé et même, qu’il s’agit de notre passé, et non de notre présent, qui n’a aucune durée, qu’on ne peut pas mémoriser et dont on ne peut donc prendre conscience.

 

Dès lors, dès que nous croyons vivre une chose, en fait, nous portons notre attention consciente sur quelque chose de passé, qui n’est plus d’actualité. Mais en faisant ceci, nous réactualisons le passé et lui offrons une identité, une présence, alors qu’il n’est plus actualisé ou du moins, ne devrait plus être expérimenté par nous. Bien sûr, penser au passé ne le recrée pas, mais cela nous oblige à le revivre en esprit et de quitter le moment présent, d’en rater toutes les richesses linéaires.

 

Les gens croient vivre « présentement », alors qu’ils vivent en décalage temporel, c’est-à-dire « au passé ». Dans un passé qui est présent dans leur esprit, ce qui lui donne cette impression de réalité immédiate. En fait, en agissant de la sorte, l’homme fait durer le contenu formel de son passé. Et comme ce sont les personnes et les évènements les plus négatifs qui accaparent le plus son attention mentale, il reproduit sans cesse les mêmes problèmes et fait durer les mêmes souffrances qui lui sont associées. Alors, il se plaint de ses souffrance au présent, tandis qu’il observe et fait durer son passé. Ce qui engendre un futur aussi négatif que pouvait l’être son passé. Peut-être encore plus négatif, par l’effet de cumul sur le moral.

 

La solution est donnée par l’exemple d’un employeur qui congédie son employé, cela parce qu’il n’a plus besoin de ses services. Il est dit alors que l’employé est « remercié » par son ex-employeur. Cette expression était de mise il y a encore cinquante ans, car les employeurs prenaient le temps de réellement remercier l’employé congédié. L’employeur trouvait en cette manière de procéder, le moyen de faire savoir à son ex-employé que ce n’était pas la valeur ou la qualité de ce dernier qui était à remettre en cause, mais le fait que le poste n’était plus à pourvoir, n’avait plus d’utilité, etc.

 

C’est ainsi qu’il nous faut agir avec ce que nous croyons observer du présent, alors que nous observons, au présent, ce qui est déjà passé. Nous devons remercier notre passé, surtout s’il a été négatif, car c’est grâce à lui que nous avons pu évoluer. Et en l’occurrence, évoluer a consisté à savoir distinguer l’erreur de la vérité (par exemple.) Critiquer le passé, le traiter en ennemi, aurait pour seul effet de le faire durer plus encore. Pourquoi ? Parce que ces évènements, pour dramatiques qu’ils puissent nous paraître, étaient là pour nous instruire à notre propre sujet, pour nous permettre d’évoluer. Si nous les rejetons, les considérons comme nos ennemis, alors ils sont obligés de durer encore un peu, car nous ne faisons  que démontrer que nous n’avons pas encore bien saisi la leçon de vie.

 

La souffrance ne provient pas du présent mais d’un passé que nous faisons inconsciemment durer, cela en refusant de comprendre puis d’accepter les messages transmis par certains évènements, conditions ou même personnes. Pour faire cesser les souffrances relatives au passé qui dure à cause de notre ignorance des faits, il ne suffit pas de penser à autre chose ou même d’affirmer des idées positives, mais de REMERCIER la vie de faire de son mieux pour nous instruire. Nous devons reconnaître le côté éminemment pédagogique de notre vécu. Dans le cas contraire, il se reproduira indéfiniment et nous souffrirons longtemps et uniquement à cause de notre ignorance.

Vous pouvez bien sûr commenter ce texte, si possible sur mes pages Facebook, poser des questions ou le ré-expliquer à votre manière, avec vos mots, comme vous le voulez, le but étant de comprendre puis, et à votre rythme, d’en accepter le contenu. Ou pas, puisque vous êtes libres, y compris de vous priver de cette même liberté !

 

Serge Baccino