L’évolution de l’homme

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Charles Darwin« Charles Darwin n’a pas déclaré que l’homme est le descendant direct d’un pri­mate quelconque. Ses postulats et ses recherches avancent l’idée qu’il existe « un arbre généalogique de descendance  » et qu ‘il y a des formes apparentées qui sont des branches de parents communs. Plus simplement, il voulait dire que la vie, à l’origine, est venue de formes communes, plus simples. Avec le temps, ces formes parentales communes ont dé­veloppé de nombreuses branches. Ces branches, ou leurs variations, expliquent les diffé­rentes espèces dues à la sélection naturelle et aux facteurs de l’environnement.

 

R.M.LewisDans son célèbre ouvrage « Les origines de l’espèce« , Charles Darwin déclare que ces variations sont responsables des différents organismes qui résultent de la lutte pour une nourriture restreinte. Ceux qui ont des variations favorables survivent et produisent leur espèce. L’homme n ‘a pas été créé tel qu’il est, mais sa structure organique dérive des divers facteurs de son existence lors de sa survie graduelle. De plus, l’impact des conditions présentes amena progressivement en lui d’autres changements. Ses mains, par exemple, ne lui ont pas été données spontanément telles qu ‘elles sont actuellement, mais leur qualité de préhension s’est développée avec la nécessité de faire face à l’environne­ment.

 

R.M.Lewis3Dans ses travaux, Darwin montre que le développement embryologique de l’indi­vidu « a tendance à suivre le développement évolutionnaire de sa race, révélé par les restes fossiles« . Cela signifie que l’embryon humain subit des changements qui peuvent être observés et qui correspondent à des organismes primitifs dont on a trouvé des restes fossilisés. Ceci indique que l’homme renferme en lui les formes primitives des orga­nismes vivants par lesquels son être physique est passé avant d’atteindre son stade ac­tuel, plus élevé, de développement.

 

R.M.Lewis2Au lieu d’être choquant et d’abaisser le statut de l’homme, un tel constat indique en fait qu’il se peut que l’homme n’ait pas encore atteint son zénith. Il existe en lui une potentialité d’un plus ample développement, ce qui constitue un hommage encore plus grand aux lois et aux phénomènes cosmiques. Charles Darwin a exprimé cette pensée d’une manière très belle dans les mots suivants

 » l’homme peut être excusable de ressen­tir de la fierté à s’être élevé au sommet même de l’échelle organique, bien que ce ne soit pas par ses propres moyens, et le fait qu’il se soit élevé, au lieu que son être n’ait été placé là à l’origine, peut lui donner l’espoir d’une destinée encore plus haute dans le futur  » ».

 

RALPH MAXWELL LEWIS (1904-1987)