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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Créer et utiliser le drame

dramatiser3On dit que l’être humain a tendance à tout dramatiser. On dit aussi que cela lui nuit fortement. Sans doute mais si c’était vraiment le cas, pourquoi continuerait-il à créer le drame puis à l’entretenir ? L’homme ne fait jamais rien pour rien. Même lorsqu’il agit inconsciemment, une partie de lui a des raisons valables d’agir comme elle le fait.

 

 

 

 

dramatiserRien n’est jamais « innocent », accidentel ou dû au hasard chez ce bipède.On peut comprendre que l’homme puisse créer le drame, mais il faut un moment de réflexion pour capter la raison qui le pousse à l’entretenir. Que dit le drame, en somme ? Que ce qui nous arrive à nous est toujours sérieux, grave et important.

Nous savons que ces trois concepts redoutables (« sérieux, grave et important ») servent d’armes absolues à l’ego et au Moi-Idéalisé qui en résulte. En effet, si c’est sérieux, si c’est grave et si c’est important, la personnalité incarnée ne pourra pas faire comme si de rien n’était. Si c’est sérieux, grave et important, alors toute l’attention mentale doit être mobilisée puis orientée vers l’ego afin qu’il puisse s’en servir pour « défendre l’intégrité de l’être » (sic)

 

 

 

 

Le problème c’est qu’en agisl'ego3sant ainsi, l’individu nourrit les trois concepts favoris de l’ego plus qu’il ne reçoit d’énergie pour lui-même ou pour se sortir de quelque prétendu problème extérieur !

Si ces trois concepts sont employés -et ils le sont- par l’ego d’un individu Tiède, alors ils serviront à justifier plus encore cette même tiédeur de l’âme. En effet, si vous avez de sérieux problèmes, il est important de ne pas aggraver les choses en agissant sans réfléchir ! (sic) Alors vous allez passer une vie à réfléchir aux bienfaits de l’inaction !

 

 

 

 

Si ce qui vous arrive est « sérieux, grave et important » (ou l’un quelconque des trois), vous ne pouvez décemment pas vous occuper de sujets secondaires tels que l’évolution spirituelle, au vu du degré de gravité de ce qui vous arrive ! Et si vous ne réussissez pas à justifier la lenteur de votre trajectoire individuelle, il est alors « important » de bien faire comprendre à l’autre qu’il méconnait votre vie, vos problèmes et les raisons profondes de vos échecs !

 

 

 

 

trois singes2En fait, le « Tiède » a toujours trois excuses pour justifier sa tiédeur : tout ce qui se passe dans sa vie est bien trop sérieux, grave et important pour qu’il puisse seulement hausser un sourcil sans prendre des risques insensés ! La vie des personnes Tièdes est toujours dramatique, savez-vous ? Non ? Vous ne saviez pas ? Eh bien voilà : c’est pour cela que vous ne pouvez ni les comprendre, ni les aider ! Et s’ils entretiennent le drame dans leur vie, c’est simplement parce qu’à leurs propres yeux, il serait vraiment dramatique de réaliser brusquement que sans les drames inventés de toutes pièces, leur vie serait, ma foi, brusquement bien monotone… A vos claviers si vous désirez témoigner, râler, justifier ou… dramatiser un sujet aussi sérieux, grave et important !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Je n’ai pas su quoi répondre

agression verbaleIl arrive souvent qu’une personne qui sort d’une discussion un peu « animée » se dise, confuse : « Je n’ai pas su quoi répondre… Je suis resté con devant les propos de untel… » Sans doute avons-nous tous connu ce sentiment désagréable de regret à l’idée de ne pas avoir su quoi répondre à une personne qui nous a sauté dessus et nous a craché son agressivité ou sa jalousie à la face.

 

 

 

Prenons le problème à l’endroit, et plutôt que de se demander « quel est mon problème ? » demandons-nous plutôt :
« Pourquoi n’ai-je pas compris plus tôt ce qui se passait en fait ? »  Nous faisons souvent partir nos réflexions de deux prémisses erronées. Il n’est donc pas étonnant que nous soyons confus ensuite et sans plus de solution qu’auparavant ! Deux prémisses erronées disais-je ? Oui.

 

 

 

La première consiste à croire « qu’il nous arrive quelque chose à nous » (c’est-à-dire que la discussion préalable nous concerne et nous implique totalement et forcément.)

La seconde, bien plus grave, consiste à croire que « puisque nous avons un problème, nous devons le régler » (Cela, c’est l’effet espéré par votre agresseur verbal.)

 

 

 

premisseVoyons de plus près ces deux fausses prémisses, car si nos processus mentaux se fondent sur des bases erronées, il y a fort à parier que c’est toute notre façon de penser et de considérer la vie qui sera tôt ou tard à réformer. Comme nous le savons déjà par d’autres articles, une personne qui nous saute « sur le lard » sans crier gare en essayant de nous convaincre que nous avons un problème, est avant tout une personne qui est consciente d’avoir un problème elle-même qu’il lui parait urgent de refiler à autrui !

 

 

 

 

intimidationAutant dire que c’est cette personne qui est en état de faiblesse psychologique ou « en danger », et non pas vous. C’est donc à elle qu’il appartient de se démerder comme une grande afin de régler ce problème qui est le sien. On nomme cette tentative d’impressionner une personne en lui envoyant brusquement une foule d’informations négatives et un brin agressives au visage, un « Putsch psychologique. » Il s’agit d’un moyen employé par les personnes faibles et qui ont besoin d’énergie (ou d’aide mais trop orgueilleux pour en réclamer) de tenter d’impressionner quelqu’un, une bonne fois pour toutes, ceci afin d’avoir un ascendant psychologique sur ce dernier.

 

 

 

 

agression verbale10Revenons à notre sujet premier… Une personne vous agresse verbalement et vous ne savez pas quoi lui répondre, alors vous l’écoutez simplement, un brin interloqué tout de même. Et, tout naturellement, vous vous sentez mal ensuite et culpabilisez à l’idée d’être passé pour un âne, car vous n’avez rien trouvé à redire ou à rétorquer à cette personne sur le moment. Le pire pour vous, c’est que c’est APRÈS que vous viennent toutes sortes de répliques savoureuses dignes d’un Sacha Guitry !

 

 

 

 

rester zen5En réalité, vous avez juste zappé deux infos TRÈS importantes : La première, c’est que ce qui vient de se passer ne vous concerne en rien, et c’est d’ailleurs pour ça que vous n’aviez rien trouvé à répondre à l’agresseur ! La seconde, c’est que pour avoir à répondre quelque chose, il vous aurait fallu connaître par avance toute cette merde qui stagne dans le mental de votre agresseur et donc, avoir un esprit qui vibre à la même fréquence que le sien !

 

 

 

Art de se taireMoralité, le fait de ne rien trouver d’intelligent à répondre, dans ce cas, est une preuve non seulement que vous n’êtes pas concerné (votre Soi serait au courant, il me semble) mais de plus, c’est aussi une preuve que vous ne pouvez pas (ou plus) avoir un esprit qui vibre sur une fréquence aussi basse et aussi négative ! N’est-ce pas plutôt valorisant, quand on y songe ? Voilà, j’espère avoir été assez clair et précis pour tous ceux et toutes celles qui vont pousser un grand soupir de soulagement en apprenant aujourd’hui que ce qu’ils prenaient pour une tare ou une faiblesse inqualifiable, était en fait une bénédiction, une solution et une preuve éclatante de maturité spirituelle. Smile

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Plus grand si plus petit

 

Plus grand si plus petit

 

 

relationnelL‘un des états d’esprit morbides et hautement destructeurs qui naquit en Atlantide, lors de la quatrième et dernière période avant sa destruction finale, se retrouve à nouveau et largement incarné à notre époque. Cet état d’esprit pourrait être résumé ainsi : « Je serai plus grand si toi tu diminues. »
Lorsqu’une personne, consciente de la petitesse de ses actes et qui s’est identifiée complètement à ses processus mentaux, s’aperçoit qu’elle régresse et diminue, cela au point de ne plus pouvoir s’élever de nouveau et par ses propres moyens, un réflexe animique (de l’âme) la pousse à abaisser les autres, cela dans le but immature de paraître moins « bas« , cela en faisant paraître moins « haut » les autres (ou un autre en particulier.)

 

 

 

raler-familleAbaisser autrui afin de paraître soi-même moins bas… Si on prend le temps d’y réfléchir, le seul fait de chercher à minimiser la valeur d’autrui afin de tenter de masquer son éventuelle médiocrité, suffit à démontrer que la personne est hautement consciente de la qualité de son état d’esprit. Du coup, on peut se demander pourquoi elle n’use pas de cette énergie gaspillée dans l’espoir de discréditer autrui, pour se créditer de nouveau ! A moins que l’infortunée personne soit persuadée, dans son for intérieur, de son incapacité à se réformer elle-même ? Certains psychologues de la dernière heure ont essayé de voir, dans ce comportement d’une élégance redoutable, une sorte d’appel au secours.

 

 

 

 

attirer l'attentionSelon eux, la « victime » chercherait, en abaissant autrui, à attirer son attention afin de recevoir de l’aide, mais sans avoir à subir l’humiliation de la réclamer directement et donc, de se sentir ensuite redevable… Même si cette tentative d’explication pouvait être un tant soit peu fondée, il est intéressant de noter au passage que le simple fait d’accepter cette version suffit déjà à la justifier, et donc à rendre recevable un comportement hautement négatif et destructeur, au niveau social.

En fait, et plus prosaïquement, les personnes qui se comportent ainsi font office de support vivant et conscient à l’un des grands « Démons » de l’humanité (états d’esprit destructeurs) et ne sont là que pour essayer de mettre un terme à ce genre de processus mentaux, et non afin de le cautionner définitivement.

 

 

 

 

 

jalousie2L‘âme d’une personne profondément jalouse, envieuse et qui n’hésite pas à détruire le Beau de peur de ne pas pouvoir le posséder, ne cherche pas à être aidée dans cette entreprise mais, bien au contraire, à être mise dans l’incapacité absolue et définitive de dynamiser un peu plus ce schéma compulsif. Plus simplement, ceux qui sont venus pour présenter cet état d’esprit à l’humanité, sont venus pour que leur âme (ce qui les anime, donc) soit « lavée » de cette tache immonde, et non pour qu’elle soit confortée. Comme le disait un Maître :
« Chaque fois que vous excusez le mal sans broncher, vous le cautionnez et invoquez la présence d’un ennemi qui aura votre peau tôt ou tard… »

 

 

 

manque de chanceSongez à toutes ces personnes qui disent :
« Moi j’ai pas de chance; j’attire toujours les gens médiocres ou méchants qui cherchent à me nuire et qui jalousent mon travail, ma réussite… »


Dans les semaines à venir, prenez soins d’observer autour de vous et essayez de découvrir si ceux qui disent du mal des autres dans leur dos ont à cœur de rétablir la vérité ou bien de faire descendre une chose qui leur rappelle un peu trop le fait qu’ils se tiennent eux-mêmes à genoux tandis que d’autres se tiennent seulement droit et sur leurs deux jambes.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La peur de perdre les privilèges

injustice socialeIl est clair que le « consommateur moyen », (l’homme du peuple, c’est à dire vous et moi), fait souvent l’objet d’injustices. En effet, il est souvent berné, baratiné voire volé et cela, en toute impunité, sauf s’il dépose une plainte en bonne et due forme. Et même dans ce cas, il n’est pas certain qu’il puisse avoir gain de cause et réparation complète des dommages occasionnés, car si l’État n’est pas contre lui, il n’est certes pas « pour lui ».

 

 

 

crimeA présent, observons deux minutes ce qui se passe en France au niveau des droits d’auteurs en ce qui concerne le cinéma et la musique, par exemple… Celui qui télécharge d’une manière illégale une œuvre protégée, se voit condamné à des peines de prison et à des amendes aberrantes. Seul le complot contre la Nation et le crime à répétition semble considéré comme plus grave aux yeux de notre chère justice Française ! Si vous doutez, renseignez-vous au sujet des peines encourues par les « pirates » du Net, et vous comprendrez immédiatement de quoi je veux parler ici !

 

 

 

piratesEst-ce à dire que je souhaite défendre la piraterie ? Non, je ne suis pas pour l’injustice et je ne suis pas enclin à encourager ce qui est illégal. Je sais qu’il y aurait de quoi pleurer de honte à la seule idée de devoir se justifier à ce propos, mais je voulais juste éviter à un abruti de me servir la réplique-qui-tue de celui qui n’est plus habitué à réfléchir de lui-même dès qu’un sujet devient un peu trop subtil.

Toutefois, même si je n’encourage pas à violer la loi (soupir) je me pose certaines questions (au lieu de gober les réponses-bateaux) et me demande la raison pour laquelle les peines encourues pour acte de « piratage » (le nom seul me fait frémir) sont aussi disproportionnées, au vu de ce que le premier quidam pourrait exiger, en d’autres circonstances et pour des torts autrement plus destructeurs à son endroit.

 

 

 

pirates-clicCroyez-vous vraiment qu’un jeune homme de 15 ou même 20 ans achèterait tous les films et toutes les musiques qu’il télécharge sur le Net ? Non, n’est-ce pas ? Il n’en a certes pas les moyens ! Alors est-il question de « manque à gagner » ou de « tu ne jouiras pas de mes privilèges sans le payer chèrement, d’une manière ou d’une autre » ? D’après ce que j’ai pu observer, depuis des années, les gens qui occupent une position sociale et/ou financière enviable (notez le terme) réagissent souvent d’une manière disproportionnée, non pas lorsqu’il craignent de perdre leurs privilèges, mais bien lorsque « ceux du peuple » menacent de les obtenir à leur tour !

 

 

 

En somme, il serait humain de craindre pour son emploi, ses finances, son « train de vie », etc. Mais est-il sain de craindre ainsi que d’autres puissent jouir à leur tour de ces mêmes privilèges ? D’un point de vu légal, il est clair que le débat ne souffre aucune discussion… Mais d’un point de vu psychologique et humain, il est clair que nous avons découvert une nouvelle façon d’être très moches et ce, en toute légalité !

 

 

 

Serge Baccino

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Mensonge et vérité

Qu’est-ce que la vérité ? Sans nous prendre pour Ponce Pilate et attendu que nous n’avons pas de Jésus en face de nous pour nous faire passer pour des ânes en ne répondant pas à une question hypocrite, nous allons être obligés de nous débrouiller seuls pour proposer quelques éléments de réponse. Si j’ai faim, si j’ai soif ou si je ressens une attirance sexuelle pour tel ou tel autre individu, je peux dès lors en déduire que JE RESSENS CES CHOSES en vérité. Il s’agit de vérité, cela dans la mesure où c’est vrai que je ressens vraiment ces choses là ! Jusque là, ça a l’air de coller et ce n’est pas trop compliqué à comprendre et pas trop difficile (ou douloureux) à admettre… C’est ensuite que cela se corse, comme on dit à Ajaccio.

 

 

 

faim2Si nous avons faim et que nous sommes au régime, par exemple, et que, pour parfaire le tout, nous sommes accompagné d’une personne du genre : « Tu sais que je t’aime et que je te dis ça pour ton bien ! » nous ne pourrons peut-être pas avouer la vérité cela, dans la mesure où le fait que nous soyons au régime (et que nous le sachions, n’est-ce pas) doublé du fait que nous sommes en présence d’une personne « qui nous aime et donc, bla, bla, bla » nous interdit d’exprimer franchement notre ressenti, car cela reviendrait à trahir nos bonnes résolutions et à enclencher « l’aide bienveillante » (comprendre incontournable) de la personne qui nous accompagne.

 

 

 

Du coup, l’actualité (« j’ai faim, au secours ! ») sera reléguée au second plan pour céder la place à une réalité jugée plus « raisonnable » (« Même pas vrai, que faim3j’ai faim, et toc ! ») Nous venons de mentir !

Si nous voyons une personne qui produit sur nous une très forte attirance sexuelle mais que nous sommes accompagné de notre conjoint, allons-nous lui exposer notre ressenti du genre : « Wouha ! T’as vu la meuf ? Comme elle est bonne et comme je me la ferais, même en équilibre sur le toit de l’immeuble ! » (je cite de mémoire.)
A l’évidence, si nous agissions toujours de la sorte, nous obtiendrions, comme meilleur résultat, de blesser la personne qui partage notre vie. Ici encore, nous allons faire mentir notre « actualité intérieure », c’est à dire ce que nous ressentons vraiment en nous.

 

 

 

 

Bon, soit, et après ? Nous sommes obligés, en société, de faire taire certains de nos ressentis, me rétorquerez-vous fièrement ?
Sans doute… Mais le problème n’est pas de définir s’il est bien ou mal d’agir de la sorte, c’est à dire de faire mentir l’actualité quand elle ne correspond pas à notre image idéale de ce qui devrait être. La véritable question est de savoir si nous réalisons les mécanismes que nous installons en nous, à notre insu, en agissant de la sorte !

 

 

 

 

 

enfant battu2A force de battre un enfant, des mécanismes de défense s’installent en lui et si une personne fait un mouvement brusque devant cet enfant, il va réagir en levant le bras pour se défendre des coups présumés. De même, à force de nous mentir « par convenance », nous convenons de nous mentir par réflexe et sans même chercher à en vérifier l’intérêt à long terme. Que disait le postulat ?
« La psychologie ésotérique (celle dont traite ce Blog, en particulier) se résume à l’observation de l’actualité spirituelle d’un individu ! »

 

 

 

 

Serge Baccino

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Jeu de Rôle

Voici une question qui rappellera sans doute des souvenirs à quelques-uns :

« Qu’est-ce qui empêche l’homme de laisser s’exprimer librement la Lumière de son Soi à travers lui ? »

Tandis que certains s’évertuent encore à être spontanés (ce qui est follement amusant si on pense qu’il réfléchissent à comment ne plus réfléchir, en somme !) d’autres ont compris comment le devenir vraiment ! Toute la subtilité est contenue dans cette question. Tout le piège y également concentré !

 

 

 

Devenir spontané, dites-vous ? OK, mais comment je fais, Docteur ? Toi ? Tu fais rien ! Tu cesses même de les briser à ton Soi en essayant de faire à sa place et mieux que lui ce qu’il lui appartient de faire à la tienne et infiniment mieux que toi ! (relisez, au cas ^^)
On devient spontané, certes, mais pas en faisant quelque chose ! Même pas en lâchant prise, comme disent ceux qui ont beaucoup lu de livre mais pas que de Mickey (lol) D’ailleurs, c’est quoi, ça, lâcher prise ? Hum ?

 

 

 

Mais voici que le « mot » est lancé dans l’éther ! Et ce mot, c’est « Rôle » ! Nous jouons tous un rôle. Un rôle social, déjà. Nous y sommes bien obligés car nous ne pouvons pas dire à nos collègues de travail : « Appelez-moi Dieu, car je suis pure énergie et non pas ce corps de chair hideux que vous nommez Gontran » (Ou Gertrude, pour les filles.) Mais ce rôle possède deux polarités : La légitime, qui se résume à faire semblant d’être né un jour, de devoir mourir plus tard, d’avoir un nom, des parents et de croire que l’univers est au-dehors et non en nous, etc.
Puis il y a l’illégitime, la polarité salope, j’oserai dire ! Celle qui nous prend pour un âne tout en faisant mine d’être de notre côté.

 

 

 


Cette dernière nous fait croire (et nous faisons son jeu) que nous devons paraître ceci plutôt que cela et que nous sommes ceci plutôt que cela. Je vous invite donc à exploiter ce sujet (le rôle du « moi social ») dans ce présent article, de venir y témoigner ou y donner votre version des faits, etc.
Jouez-vous un rôle, vous aussi ?

Si oui (ceux qui répondent « non » seront immédiatement battus, mais demeurent libres de se mentir tout de même !) acceptez-vous de nous expliquer lequel, ainsi que de nous expliquer ce qu’il vous apporte de bon ou de tout ce qu’il vous prive de mauvais ? Le sujet est lancé, à vous de jouer, si vous l’osez !

 

 

 

Serge Baccino

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