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La véritable psychologie

cerveau-contenuIl peut paraître présomptueux, de prime abord, de se référer à une « véritable psychologie. » Pourtant, tout le monde la connaît et tout le monde y a accès, cela depuis toujours. Du moins, depuis que l’homme est capable de s’observer et de s’analyser un tant soit peu. Pour quelques-uns, la psychologie est une forme d’étude compliquée et passablement vicieuse qui se propose d’aller fouiller dans des recoins de notre être, là où personne n’a intérêt à se rendre, et surtout pas nous ! Pour d’autres, c’est un sujet fascinant mais peu pratique.

 

 

 

 

psychologiePour d’autres encore, c’est une étude réservée à une élite intellectuelle capable de jongler avec des concepts abstraits et quelque peu éloignés de nos considérations sociales usuelles. Bien sûr, il y a tous ceux et toutes celles qui ont fait de ce qui ne peut être qu’un Art un « métier« , je veux parler bien entendu des professionnels de la psychologie académique (ou des écoles) et tous ceux qui ne se soucient guère de ce sujet, c’est-à-dire la plupart des gens.

Les psychologues diplômés d’état semblent bien évidemment les plus aptes à nous parler de la psychologie. Du moins en apparence.

 

 

 

 

Toutefois, et attendu que « l’étude de l’âme » (Psuké et Logos, en grec) existait bien avant que ne naissent les écoles modernes de psychologie et si on tient compte du fait que les psychologues modernes (académiques) NE CROIENT PAS en la survie de l’âme et donc, ne croient pas non plus à sa survie, on est en droit d’en conclure que la psychologie académique se propose d’étudier une chose en laquelle elle ne croit même pas ! Cherchez l’erreur !

 

 

 

 

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Quelle est la meilleure façon d’aborder cette étude ? La réponse est évidente : Celle qui vous convient le mieux pour vous ! Les ésotéristes de toutes époques étaient tous, sans exception, de fins psychologues. Ils connaissaient les lois et les principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit et, de fait, étaient capables d’aider n’importe qui, puisque capable de COMPRENDRE n’importe qui, sans pour autant présumer de « ce qui devrait être. » De nos jours, si vous ne correspondez pas ou plus à un certain moule socio-culturel, et en fait, si vous sortez du cadre étriqué du moderne toutou qui au lieu d’aboyer se contente de bêler, au mieux, ou de braire, au pire, vous êtes nécessairement atteint de quelque maladie connue, au nom qui fait très classe et que le peuple se fait un devoir de reprendre en cœur afin de mieux l’entériner et le faire passer pour vrai. Mais au fait, docteur, c’est quoi une personne « dérangée mentalement » ?

Ne serait-ce pas, justement, une personne qui ne correspond pas ou plus à ce que l’on attendait d’elle ? Une personne qu’il n’est plus possible de faire correspondre avec les diverses catégories d’un tableau ou d’un graphique inventé par un praticien diplômé en mal de reconnaissance ? Est-ce vraiment un signe de bonne santé mentale que de correspondre parfaitement aux critères mentaux exigés de notre époque ?

Posez-vous cette question : « Est-ce que les génies et autres grands hommes et grandes femmes du passé, avaient un état d’esprit si adapté que cela à leur époque ? Étaient-ils si « corrects » que ça, à tous les niveaux et d’un point de vue socio-culturel ? Étaient-ils reconnus de leur vivant et par leurs pairs ?« 

Je me demande s’il est utile de répondre à… Une affirmation !

 

 

 

Serge Baccino

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