Un mot sur la fameuse divinité en l’homme

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Dieu et l'hommeLes psychologues ésotéristes (ou psy éso, pour faire court) dénoncent souvent le manque de compréhension cruel dont font preuve les spiritualistes (surtout modernes) au sujet de leur propre divinité. En effet, puisque « nous sommes Dieu », comment cela se fait-il que nous nous comportions comme des humains et, parfois, de bien pauvres humains ? Certains diront, en jubilant comme des saucisses pas fraîches : « A l’évidence, nous ne sommes pas divins, voyons ! » D’autres affirmeront que oui, cela parce que la chose est entendue et est rentrée dans les mœurs… Alors, nous sommes Dieu, oui ou M… ? Et si oui, pourquoi nous comportons-nous si souvent comme des pingouins de la Baltique ? Est-ce « cela », Dieu ? Ce que nous sommes actuellement ? N’est-ce QUE cela ? Un sacré dilemme tout de même, ne croyez-vous pas ?

 

Au-delà des certitudes, des croyances et même des soit-disant « évidences », il est clair que, avant tout et d’une manière marquée, nous sommes bel et bien humains et, apparemment, décidés à l’être et… à le demeurer ! Comment pourrions-nous jongler avec un peu plus de noblesse et, surtout, d’honnêteté, avec ce concept de divinité en l’homme ? D’ailleurs, est-elle bien « en l’homme », cette divinité ? Et si oui, pourquoi cela ne se manifeste-il pas mieux ou, plus prosaïquement, pourquoi cela se manifeste-t-il si peu ?

 

naissanceLa chose est entendue : l’homme n’est pas que ce bout de chair qui s’agite et se comporte comme s’il n’avait pas reçu de cerveau à la naissance. Mais il est loin de pouvoir prétendre à quelque divinité tout juste éclose pour justifier sa folie et son manque de respect évident pour son environnement et pour les autres « divinités humaines », véritablement conçues « à son image et à sa ressemblance » ! (sic) Alors quoi ? Voyons les fait d’une manière rationnelle autant que pleinement honnête, voulez-vous ? L’homme PEUT en effet être d’essence divine (ici le mot « divin » est prit en tant qu’adjectif, non pas en tant que nom propre.) Il peut également le redevenir et, ma foi, cela personne ne le lui contestera. Mais par pitié :

Où voyez-vous de la divinité, actuellement et en l’homme ?

Moi je ne vois que des gens paumés et devenus foncièrement méchants, ou alors des gens tout aussi paumés mais qui ont baissé les bras, ont choisi de se mentir et se sont eux-mêmes baptisés « évolués et sages » alors qu’ils sont juste devenus lâches et incapables d’assumer leur humanité. Une humanité tout aussi mal vécue que celle de leurs semblables, qu’ils jugent inférieurs car non-encore « initiés » ! Voilà ce que je vois.

 

Dieu et l'homme2En sommes, nous avons d’un côté des gens paumés, mesquins et arrogants mais qui ne cherchent même plus à le nier ou à le cacher aux yeux des autres (voir leur comportement outranciers), et de l’autre, des gens tout aussi paumés et arrogants MAIS qui ont plus d’expérience dans l’Art de la tricherie et de la manipulation mentale (ils furent jadis de «grands initiés», vous comprenez) et qui de se fait, se présentent en tant que personnages plus évolués et « lumineux » que leurs semblables. En fait de « plus évolués et lumineux« , ils passent le plus clair de leur temps à se voiler la face et à se cacher l’évidence : Ils ont très peur de réaliser que, finalement, ils sont surtout humains, comme tous les autres !

 

Honte3Honte3Honte3Cette peur provient du fait que, comme tous les autres, ils ont eut un jour honte de leur humanité et qu’ils ont pris pour option d’en nier l’évidente présence en eux. Ayant rejeté une partie de Dieu que nous appelons l’homme, le premier refuse désormais de venir honorer l’humanité souffrante de la seconde moitié, la plus formidablement Belle et véritablement Lumineuse. Voici ce que présentaient les psy éso à l’intelligence de l’homme, voici deux ou trois siècles (revu en plus moderne et adapté par mes soins) :

 

« Homme, garde toi de nier la présence en toi de tout ce qui est humain, car le faisant, tu te couperais toi-même et définitivement de tout ce qui est divin. Ta divinité a besoin de ton humanité reconnue, aimée et pleinement acceptée, pour réussir à te rejoindre et pour faire que ce qui n’était que potentiel devienne pleinement avéré puis exprimé ensuite et aux yeux de tous. »

Je sais… Ce que je viens d’écrire ne vous concerne pas et doit très certainement ne concerner que celui qui en parle (coucou !) Mais il était bon que cela soit porté à votre connaissance, même si cela ne vous concerne en rien puisque vous êtes déjà divin et le manifestez d’une manière formidable dans chacune de vos pensées et dans les actes hautement créatifs qui en résultent. (prouuut !)

 

Serge Baccino