Âme et engrammes

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Âme et engrammes

(Les brèves de la psy éso)

Depuis tout jeune, nous avons du écouter, apprendre, retenir, restituer ce qui a été appris, plus ou moins accepté et, forcément, mémorisé, cela à cause de la durée et de l’intensité qu’il nous a fallu accorder à l’éducation, l’enseignement, etc.

C’est toujours l’âme, dans sa partie supérieure, qui tente de s’exprimer. Mais se faisant, elle doit passer par le corps. Or, ce corps n’est pas lié à l’âme mais à ce qu’il a appris à devenir, à être puis à exprimer de son mieux (interface sociale, « persona ».)

La personnalité révèle, par le corps, tous les engrammes issus de l’enfance. Ce qui est alors exprimé est relatif à tout ce qui n’est pas nous ou, au mieux, à un mix du plus mauvais effet.

Au travers de cette interface fausse, ce n’est pas l’âme qui s’exprime mais la personnification de l’être, lente et graduelle, avec ce qu’on lui a appris qu’il était, ce que l’on a réussi à lui faire croire qu’il devait être, etc. La vraie interface devrait être entre l’âme et le corps, une fois ce dernier débarrassé de ses engrammes.

Lorsque l’âme commence à être libérée, elle cherche compulsivement à s’exprimer et son forcing est ce qui provoque toutes ces maladies de l’âme, comme on dit (ou spirituelles.)

 

Serge Baccino