Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Les organes des sens – seconde partie

« Le goût nous permet d’apprécier et de différencier les boissons et les aliments. Il nous renseigne également sur le degré de fraîcheur de la nourriture. Les récepteurs sont rassemblés au niveau des bourgeons gustatifs, formations microscopiques rassemblées en papilles en cer­tains endroits, lesquelles sont réparties en plusieurs groupes à la surface de la langue. Les bour­geons gustatifs ne sont sensibles qu’à quatre sensations de base : acide, amer, salé et sucré.

sens1On peut considérer que presque toutes les sensations gustatives sont une combinaison de ces quatre sensations de base ; elles se combinent également aux impressions sensitives de la langue (chaud, froid, douleur, tact, pression) et aux impressions olfactives. Goût et odorat sont toujours associés. C’est de l’action combinée de ces deux sens que naît la saveur particulière de chaque aliment. On a souvent l’impression, lorsqu’on est enrhumé, de ne plus percevoir le goût des aliments.

C’est en fait l’odorat qui est atteint, mais le goût seul ne suffit pas à donner une sensation de sa­veur. Lorsque les aliments entrent en contact avec la langue, leur arôme gagne en même temps les fosses nasales. Les récepteurs de l’odorat, situés dans le nez, sont stimulés et envoient au cer­veau des messages sensoriels.

Pour l’homme, l’odorat est le moins important des cinq sens, car il a perdu de son impor­tance au profit de la vue et de l’ouïe. La faculté de déceler les odeurs repose sur des récepteurs olfactifs qui occupent une surface de quelques centimètres carrés au sommet des fosses nasales. Ces récepteurs sont constitués de milliers de cellules munies de cils et recouverts d’une couche de mucus. Les substances odorantes, les aliments chauds, par exemple, laissent échapper des mo­lécules qui flottent en suspension dans l’air.

 

sens2Lorsque l’air est inhalé et traverse l’arrière des ca­vités nasales, les molécules se dissolvent dans le mucus. Il se produit une réaction chimique qui stimule les cils des cellules olfactives et entraîne le départ de décharges d’influx le long des bulbes olfactifs, centres chargés de l’odorat, situés de part et d’autre de la ligne médiane sous les lobes frontaux, et reliés au cerveau par les bandelettes olfactives.

Lorsqu ‘on marche pieds nus sur une épine, la sensation de douleur de la plante des pieds est transmise sous forme d’influx nerveux le long des nerfs sensitifs de la jambe qui rejoignent la partie basse de la moelle épinière. Ces influx cheminent le long de la moelle épinière jusqu’au cerveau, qui les traduit en une sensation de douleur aiguë. Comme pour les zones motrices cor­ticales, on a pu établir de véritables cartes des zones sensitives du cerveau selon le point de dé­part de la stimulation tactile.

Des expériences ont démontré que plus une région du corps est sensible au toucher, plus la zone d’écorce cérébrale qui en reçoit les messages sensitifs est éten­due. La zone du cerveau dévolue à la main et à la face est plus étendue que celle qui reçoit les influx de tout le reste du corps. Il serait difficile à l’homme de survivre sans le toucher.

 

sens3Ce sens informe en effet le cerveau des dangers extérieurs. Mais le rôle du toucher ne se limite pas à la protection : c’est par lui que nous connaissons les objets qui nous entourent. On apprend par le toucher à connaître la qualité des choses, leur consistance, leur « contact ». C’est le seul moyen, pour un aveugle, d’entrer en contact avec la réalité».

 

DOCTEUR MICHEL FERRAND

Les organes des sens

voir2«C‘est sans doute par la vue que nous sommes le plus informés sur le monde exté­rieur. Nos yeux explorent en effet l’espace, dont ils scrutent en permanence les divers dé­tails. L’appareil visuel se compose essentiellement des deux globes oculaires, reliés par les nerfs optiques au cerveau. Les yeux s’adaptent très vite aux conditions extérieures. Leurs mouvements sont extrêmement rapides. L’accommodation permet à l’œil de s’adapter aux différentes distances et de voir avec la même netteté les objets proches et ceux qui le sont moins.

 

Les yeux s’adaptent de même aux variations de l’éclairage : s’il fait très clair, la pupille se contracte et ne laisse entrer dans l’œil qu’une faible quantité de lu­mière ; la nuit, au contraire, la pupille se dilate pour recueillir une plus grande quantité de lumière. Une minuscule image renversée se projette sur une surface photosensible (c’est-à-dire sensible à la lumière), la rétine, qui tapisse le pôle postérieur de l’œil. La lumière pénètre dans l’œil en traversant la cornée, couche transparente convexe formant la partie antérieure du globe oculaire. Elle véhicule des informations visuelles sur les ob­jets qui la réfléchissent dans l’œil. Elle impressionne la rétine, qui contient plus de 130 millions de cellules sensorielles appelées cônes et bâtonnets ; ces cellules émettent des in­flux nerveux sous l’influence des rayons lumineux. L’influx nerveux est véhiculé par les nerfs optiques vers une zone particulière du cerveau, où il est traduit en sensations vi­suelles.

 

Oreille3L‘oreille contient à la fois l’organe de l’audition et celui qui contrôle l’équilibre. L’oreille interne, bien que minuscule, est composée de membranes, d’os et de liquides ca­pables de déceler les sons les plus faibles et d’enregistrer les moindres mouvements de la tête et du corps. Elle reçoit des informations sensorielles qu ‘elle transmet au cerveau, qui les interprète en tant que sons et « équilibre ». L’audition est indispensable à l’acquisition du langage. Certains sons effraient le nouveau-né, mais la voix de sa mère le rassure. Dès l’âge de 3 mois, il la reconnaît ; il commence alors à associer certains sons à des objets et à en localiser la provenance. Vers l’âge de 9 mois, il imite les sons du langage, et vers 18 mois, souvent même plus tôt, il prononce les premiers mots. L’enfant sourd ne peut imiter des sons qu ‘il n ‘entend pas. Aussi ne peut-il acquérir le langage, et à la sur­dité du nouveau-né s’associe toujours une mutité qui aggrave encore l’infirmité.

 

sonLes sons se propagent dans l’air à la vitesse de 331 mètres par seconde. La fréquence, ou nombre de cycles ou de vibrations par seconde, détermine la hauteur du son. Une vibration lente, de 100 cycles par seconde, produit une note grave. Une vibration de 10 000 cycles par seconde produit une note aiguë. La plupart des sons ne sont pas des vibrations pures, mais un mélange de vibrations de diverses fréquences. Les messages sonores cheminent de l’oreille interne au cerveau, le long du nerf auditif. Ils atteignent une zone spécialisée du cortex cérébral, où ils sont interprétés».

 

Docteur Michel Ferrand – «Votre corps»

L’évolution de l’homme

Charles Darwin« Charles Darwin n’a pas déclaré que l’homme est le descendant direct d’un pri­mate quelconque. Ses postulats et ses recherches avancent l’idée qu’il existe « un arbre généalogique de descendance  » et qu ‘il y a des formes apparentées qui sont des branches de parents communs. Plus simplement, il voulait dire que la vie, à l’origine, est venue de formes communes, plus simples. Avec le temps, ces formes parentales communes ont dé­veloppé de nombreuses branches. Ces branches, ou leurs variations, expliquent les diffé­rentes espèces dues à la sélection naturelle et aux facteurs de l’environnement.

 

R.M.LewisDans son célèbre ouvrage « Les origines de l’espèce« , Charles Darwin déclare que ces variations sont responsables des différents organismes qui résultent de la lutte pour une nourriture restreinte. Ceux qui ont des variations favorables survivent et produisent leur espèce. L’homme n ‘a pas été créé tel qu’il est, mais sa structure organique dérive des divers facteurs de son existence lors de sa survie graduelle. De plus, l’impact des conditions présentes amena progressivement en lui d’autres changements. Ses mains, par exemple, ne lui ont pas été données spontanément telles qu ‘elles sont actuellement, mais leur qualité de préhension s’est développée avec la nécessité de faire face à l’environne­ment.

 

R.M.Lewis3Dans ses travaux, Darwin montre que le développement embryologique de l’indi­vidu « a tendance à suivre le développement évolutionnaire de sa race, révélé par les restes fossiles« . Cela signifie que l’embryon humain subit des changements qui peuvent être observés et qui correspondent à des organismes primitifs dont on a trouvé des restes fossilisés. Ceci indique que l’homme renferme en lui les formes primitives des orga­nismes vivants par lesquels son être physique est passé avant d’atteindre son stade ac­tuel, plus élevé, de développement.

 

R.M.Lewis2Au lieu d’être choquant et d’abaisser le statut de l’homme, un tel constat indique en fait qu’il se peut que l’homme n’ait pas encore atteint son zénith. Il existe en lui une potentialité d’un plus ample développement, ce qui constitue un hommage encore plus grand aux lois et aux phénomènes cosmiques. Charles Darwin a exprimé cette pensée d’une manière très belle dans les mots suivants

 » l’homme peut être excusable de ressen­tir de la fierté à s’être élevé au sommet même de l’échelle organique, bien que ce ne soit pas par ses propres moyens, et le fait qu’il se soit élevé, au lieu que son être n’ait été placé là à l’origine, peut lui donner l’espoir d’une destinée encore plus haute dans le futur  » ».

 

RALPH MAXWELL LEWIS (1904-1987)

L’évolution occulte de l’humanité

« La vie évolue par stades. Elles construit d’abord des formes dans la matière hyper-physique, et nous l’appelons alors vie élémentaire. Puis, mettant à profit l’expérience des constructeurs qu ‘elle a ainsi acquise, elle « anime » les éléments chimiques, devenant alors l’âme-groupe minérale. Ensuite elle bâtit le protoplasma, anime des formes végétales, puis plus tard des formes animales. Au stade suivant, nous la trouvons dans l’homme, en train d’édifier des individus capables de pensée et d’amour, de sacrifice et d’idéalisme, car « l’humble ver s’efforçant de devenir un homme gravit une par une les spires de la forme ». Et l’homme n’est pas le dernier anneau de la chaîne.

 

C.JinarajadasaPour bien comprendre tout ce processus cosmique allant de l’atome à l’homme, il est un élément dont il faut tenir compte. Bien que la matière évolue de l’homogène à l’hétéro­gène, de l’indéfini au défini, du simple au complexe, la vie n’évolue pas ainsi. L’évolution de la matière est un réarrangement ; l’évolution de la vie est une mise en liberté et un épa­nouissement.

D’une façon incompréhensible pour nous, dans la première cellule de matière vivante se trouvaient Shakespeare et Beethoven. Peut-être faut-il des millions d’années à la nature pour ré-arranger la substance, des millions d’années au cours desquelles la sélec­tion se continue, jusqu’à ce que l’agrégation convenable soit trouvée et que Shakespeare et Beethoven puissent sortir du sein de la nature pour jouer leur rôle dans une scène de son drame.

Et cependant, durant ces millions d’années, la vie recelait mystérieusement ces gé­nies en elle-même. Dans son évolution, la vie ne reçoit pas, elle donne ; car derrière elle, formant son coeur et son âme, il y a quelque chose plus grand encore : une Conscience. Dans la plénitude de sa Puissance, de son Amour et de sa Beauté immenses, cette Conscience dota de tout ce qu ‘elle est la première parcelle de vie. De même que dans un point invisible peuvent converger tous les rayons lumineux émanant du panorama gran­diose offert par une chaîne de montagnes, de même chaque germe de vie est un foyer de cette existence sans limites.

 

c-jinarajadasa2Comme nous l’avons déjà mentionné, la vie humaine, dans ses stades antérieurs, fut vie animale, vie végétale, vie minérale et vie élémentale. Cependant, une partie de cette même vie minérale est détournée dans un autre canal, passe à travers des formes végétales, animales, puis à travers des formes de « consciences de la nature » (les fées de la tradition) pour aboutir aux Anges ou Deva. Il existe un autre courant parallèle, mais dont on sait peu de chose, celui de la vie des cellules, avec les phases précédant et suivant ce stade.

Il y a probablement aussi un courant de vie distinct qui passe par les électrons, les ions et les éléments chimiques. D’autres types d’évolution existent encore sur notre planète, mais l’in­suffisance des informations les concernant nous oblige à les laisser de côté ».

 

C. JINARAJADASA (début du vingtième siècle)

Pythagore

 

Pythagore5De tous les philosophes de la Grèce antique, Pythagore est celui qui contribua le plus aux enseignements concernant le sujet des vibrations. Il naquit à Samos, petite île grecque de la Mer Égée, vers 572 avant l’ère chrétienne. D’après certains textes appartenant à des confréries initiatiques, son père était sculpteur et se nommait Mnésarque. Quant à sa mère, elle avait pour nom Parthénis. On rapporte qu’ils consultèrent l’Oracle de Delphes au cours de leur voyage de noces et qu’il leur fut répondu : « Vous enfanterez un fils qui sera utile à tous les hommes, pour tous les temps« .

 

Pythagore2Très jeune, Pythagore manifesta un grand intérêt pour les sciences, les arts et les traditions et, sous l’impulsion de ses parents, fut instruit par les plus grands sages de l’époque, parmi lesquels Her-modamas et Phérécide auquel il s’attacha particulièrement. Sur les conseils du Grand Prêtre du Temple d’Adonaï, situé au Liban, il se rendit en Egypte et y demeura vingt-deux ans. Là, il fut initié aux mystères égyptiens et reçut la Connaissance qui était dispensée par les initiés de ce pays. Il revint ensuite à Samos, qui était alors dirigée par le tyran Polycrate. Ne pouvant accepter une telle tyrannie, il la condamna publiquement et s’exila à Crotone, en Italie, où il fonda sa propre école de philosophie, connue sous le nom d’«école italique» en raison du pays où elle fut établie.

 

pythagoreD‘après les mêmes archives précitées, Pythagore fut le premier à refuser le titre de «sage» pour prendre celui de «philosophe», qui signifie littéralement «ami de la sagesse». Sa célébrité était telle que les plus hauts représentants de la religion grecque venaient lui demander des conseils éclairés sur les réformes qu’il convenait de faire pour satisfaire les dieux. Les politiciens eux-mêmes se pressaient pour connaître son opinion sur la plupart des sujets qui étaient débattus à l’époque. A cet égard, Pythagore était un grand législateur.La liberté était le droit qu’il défendait le plus, car il estimait qu’elle était un don de Dieu et, par conséquent, qu’aucun homme, quel qu’il soit, ne pouvait priver un autre homme de ce don divin.

Mais il pensait aussi que le fait d’être libre s’accompagnait de devoirs correspondants et que quiconque ne respectait pas ces devoirs était un danger pour la liberté des autres. En maintes occasions, il écrivit des lois très strictes pour réglementer le comportement idéal de tout être humain ayant choisi de vivre en société.

 

Pythagore4L‘essence mystique des enseignements de Pythagore était fondée sur les vertus qu’il prêtait aux Nombres. En effet, il considérait que toute la Création était l’expression d’une Géométrie Divine. A ce sujet, il est dit, dans certains textes, qu’il fut le premier à désigner la Divinité par l’expression «Grand Architecte de l’Univers». Partant de ce principe, il consacra une grande partie de son existence à formuler les lois naturelles et universelles sous forme de symboles géométriques. Ainsi, il symbolisa la loi de la dualité par deux lignes parallèles, celle de la manifestation parfaite par un triangle qui, selon qu’elle s’appliquait au monde matériel ou spirituel, avait la pointe dirigée vers le haut ou vers le bas ; celle de la stabilité par un carré ; celle de la Perfection Cosmique par un cercle ; etc..

Par ailleurs, il associa à chacun des symboles qu’il avait choisis un nombre ayant un pouvoir de création : 2 pour la dualité ; 3 pour le triangle ; 4 pour le carré ; 9 pour le cercle, etc..  A l’aide de ces combinaisons de symboles et de nombres, il était capable d’expliquer l’action de la plupart des lois universelles.

Les formes et la vie

« Lorsqu’un groupe d’atomes forme une molécule, il en résulte toujours une nouvelle individualité qui, nous le savons, n’est pas seulement la somme totale des atomes, mais une unité dont l’existence a été créée par l’union des diverses sortes d’atomes, aucun de ceux-ci ne possédant l’une quelconque des qualités de la nouvelle création.

Charles W. LittlefieldLes individualités des molécules sont si dissemblables des atomes qui la composent que l’on est conduit à penser qu’une influence exté­rieure, entièrement étrangère aux atomes, a joué un rôle dans la nouvelle forma­tion.

Etant une nouvelle combinaison de matière, elles manifestent une forme d’énergie que l’on ne peut trouver dans les atomes seuls. Il en résulte que plus la nouvelle forme d’énergie est complexe et plus il entre d’atomes dans sa composi­tion, plus ses formes d’énergie sont diverses et élevées dans leurs manifestations.

En physique et en chimie, une loi indique que moins il y a d’atomes dans des mo­lécules, plus leur union est stable mais plus leur énergie est limitée. Au fur et à mesure que le nombre des individualités augmente dans la société moléculaire, plus précis et plus délicat est leur arrangement et, en conséquence, plus subtiles et plus variées sont les manifestations de leur énergie.

Cela devient de plus en plus apparent à mesure que nous approchons du stade de complexité moléculaire, tel que nous le trouvons dans les sels minéraux de nature organique, par lesquels la Force Vitale exprime les premières formes de vie physique ».

 

 

DR CHARLES W. LITTLEFIELD (1859-1945)