La patience vue autrement

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La patience vue autrement

(Les brèves de la psy éso)

Nous devons faire preuve de patience seulement parce que nous attendons quelque chose et que cela dérègle notre subconscient. En effet, pour lui, on ne peut désirer une chose qui n’existe pas encore. Et si nous la désirons en esprit, c’est qu’elle existe déjà, en vérité. Par exemple, nous désirons aller à la boulangerie pour acheter du pain. Pour cela, la boulangerie ne doit pas exister après ou plus tard : elle doit être là, maintenant et avant même que nous puissions nous y rendre. Si la boulangerie n’existait pas, si le boulanger n’était pas encore né, impossible pour nous d’aller y acheter son pain.

Alors nous ressentons de la compulsion, de l’impatience, cela parce que notre subconscient ne comprend pas pourquoi la chose désirée n’est pas déjà là. Pour lui, tout existe déjà, tout est déjà disponible et à profusion. Il ne conçoit pas l’idée de séparation entre la chose désirée et le fait de l’obtenir : elle est déjà disponible et à nous. La patience est le nom donné à ce qui nous permet de violer une loi de l’âme et de nous placer dans un état de stress étalé dans le temps. Le temps pour nous de prendre conscience d’une chose qui fait déjà partie de l’actualité, mais pas encore de notre réalité personnelle.

Pour éviter ce stress, nous ne devons penser qu’à ce qui est déjà là et plus à ce que nous attendons, comme si la chose n’était pas déjà disponible et à nous attendre. L’espace entre la chose désirée et son obtention n’est qu’un espace mental, pas une distance physique. Selon les lois du fonctionnement de notre subconscient, c’est le contenu formel de notre mental qui décide de ce que nous devrons vivre ensuite. Si nous attendons de posséder quelque chose en imaginant qu’e cette chose est absente, elle le sera pour nous. Nous allons encore l’attendre et il nous faudra être patient.

Nous devons demeurer dans le temps présent, l’ici et maintenant, autrement dit, dans l’actualité planétaire que notre conscience est capable d’appréhender pour le moment. A ce niveau fréquentiel de l’esprit, tout est déjà disponible et n’attend qu’un geste mental (Mudra) de notre esprit pour nous tomber entre les mains.

 

Serge Baccino