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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Comprendre avec le ventre

Comprendre avec le ventre

Depuis l’enfance nous sommes confrontés au mensonge, à la duplicité et à l’incompétence des adultes à tenir leurs engagements et à se montrer vraiment attentifs et efficaces envers nous. De très nombreuses fois, nous avons senti que l’on nous mentait ou que l’on essayait de nous manipuler et en un mot, que l’on faisait tout le possible pour réussir à abuser de notre inexpérience et de notre naïveté. Le pire étant que, la plupart du temps, c’était censé « être pour notre bien » et qu’« on les remercierait plus tard » !

Cette façon de se comporter envers nous, encore très jeunes enfants, perturbait grandement nos facultés mentales. Et ne comprenant pas ce qui se passait vraiment, nous avons graduellement appris à ne pas tenir compte puis finalement, à « ne pas voir ». Cela de peur d’être dans l’impossibilité de traiter des informations contradictoires (« Je prétends t’aimer mais je trahis ta confiance. »)

À force d’être habitué à ce réflexe de ne pas voir, de faire mine que tout va bien, de « positiver », comme disent ceux qui se trahissent plus souvent que les autres, nous avons fini par ne plus voir du tout ce qui se passait vraiment autour de nous. La peur d’affronter des vérités ressenties comme étant déstabilisantes, nous a mis dans l’obligation de n’accepter et donc, de ne comprendre que ce qui ne mettait pas en péril notre (déjà fragile) équilibre mental.

Depuis ce temps, et alors que nous sommes rendus à l’âge adulte, il existe des choses que nous préférons ne pas comprendre, alors qu’une partie de nous l’a pourtant très bien compris. Le Maître de Galilée a dit : « Si je me tais, les pierres parleront… » Ici, il est moins question d’un homme que du Soi, de la conscience en soi de tout être humain, quel qu’il soit. Si nous refusons de mentaliser une information, nous commettons l’erreur de priver la conscience de cette même information.

Or, cela n’est pas possible. Cela viole une loi du fonctionnement de l’esprit. Ainsi, si la tête refuse d’assimiler une info, d’en tenir compte, de s’en pénétrer et donc, « de s’en nourrir », alors quelque chose d’autre le fera à sa place, une partie spécifique du corps humain (Pierre, Petrus, Pétra.)

Il existe une ancienne sentence ésotérique très peu connue qui, une fois remise au goût du jour, dit à peu près ceci : « Ce que tu refuses de comprendre avec la tête, tu t’en nourriras avec les intestins. » Le but étant d’assimiler, si ce ne sont pas les circonvolutions du cerveau qui « digèrent » l’information, ce seront celles des intestins, dont les formes évoquent assez fidèlement celles du cerveau. D’ailleurs, les intestins sont parfois considérés comme étant notre « cerveau somatique. »

Et puisque les infos dont nous refusons sans doute encore et toujours de tenir compte sont essentiellement négatives, voire « indigestes » (notez le mot), il est facile d’imaginer ce que nous imposons à nos intestins en refusant de regarder la réalité en face !

Pour le cerveau et/ou pour l’esprit, il n’existe aucune différence entre le fait d’assimiler une leçon et celui d’assimiler un bon repas. Ou un repas indigeste ! De fait, à la nourriture physique que nous ingurgitons, se mêlent étroitement des informations refoulées d’une nature très négative, voire destructrice.

Pas étonnant, partant, que nous soyons toujours en combat contre nous-mêmes. On parle parfois de « luttes intestines », et il faut prendre cette expression très au sérieux. Les intestins sont le foyer de guerres terribles entre les idées de bien et les idées de mal, en somme. En notre sein, une partie de nous en combat une autre en permanence. Ou presque.

Saint Augustin disait d’ailleurs « Or, ce combat au fond de mon cœur n’était qu’un combat de moi-même contre moi-même. » Ici, le « cœur » n’est pas à prendre dans le sens de zone de la poitrine mais bien dans celui de « au cœur de l’être humain. » Et ce « cœur » se situe un peu plus bas que l’étage du muscle cardiaque, plus spécialement au niveau des intestins. Voilà peut-être de quoi méditer un peu sur cet intéressant sujet.

Serge Baccino

Quand les démons sont désœuvrés

Quand les démons sont désœuvrés.

Depuis que les plus hauts dirigeants des Forces de l’Axe, des Forces de l’Ombre, voire du Deep State, sur Terre, sont mis à mal, leurs agents exécutifs préférés, à savoir les démons, se retrouvent désœuvrés, car leurs mentors ne leur donnent plus aucunes directives. Et un démon sans directives ne peut, au mieux, que retourner à ses premières amours qui, et pour mémoire, consistent à pomper inlassablement l’énergie vitale à tout être vivant et (plus ou moins) conscient.

Ainsi, nous trouvons et par exemple, de plus en plus d’êtres humains affaiblis par le stress, la peur, les drogues l’alcool ou simplement la manipulation mentale de masse dont beaucoup ont été les victimes plus ou moins consentantes, en étant attaqués par de nombreux démons. Démons qui viennent se presser autour de l’aura astrale de ces infortunées personnes, attendant la plus mince occasion de passer à l’aura vitale. Et de cette dernière, ils espèrent avoir accès au corps vital lui-même.

Lorsque cela arrive, la personne se sent subitement fatiguée et aucun examen médical ne peut en découvrir l’origine. Et pour cause ! Avouons que l’on imagine mal un médecin généraliste annoncer à son patient : « Monsieur, vous êtes victimes d’attaques psychiques ! Une dizaine de démons sont collés à votre aura ! » Notons tout de même que cet état de fatigue soudaine ne doit pas être comparé à l’action tout aussi débilitante d’un virus. Il s’agit de quelque chose d’autre, de quelque chose de plus. Au cas où nous aurions peur de nous ennuyer si la vérolerie moderne bien connue, venait subitement à faiblir. Ou pire, si nous en devenions tous immunisés !

Cela dit, bien que de très nombreux humains aient été grandement affaiblis par ce premier type d’attaque concertée et évoquée ci-dessus, tous les démons ne sont pas capables de s’attaquer directement aux humains. Tant s’en faut. Ainsi, ce ne sont que les démons les plus puissants et les plus expérimentés qui osent s’attaquer aux humains parmi les plus affaiblis. Les autres doivent bien se contenter de quelque chose de moins « appétissant » mais de bien plus facile à phagocyter.

Et quelle plus belle victime toute désignée qu’un animal ! Mais pas n’importe quel animal, et assez peu les animaux sauvages (ou alors les plus petits et inoffensifs.) Les animaux visés en priorité sont nos animaux de compagnie. Pourquoi ? C’est là que ça peut devenir un brin déplaisant pour nous, leurs amis et maîtres !

Comme vous le savez peut-être, il existe des deals importants entre les Soi Naturels et les Déva. Nous n’adoptons pas « au hasard » tel chien, tel chat ou tel autre animal de compagnie. Pas mal de choses sont décidées avant l’incarnation de l’extension à naître. L’un des deals les plus courants est de profiter de l’état d’esprit plus ou moins élevé et équilibré d’un humain, pour permettre à un Déva, via son animal/extension, de s’offrir cette énergie mentale qui lui fait tant défaut mais qui est toujours hautement prisée.

En effet, en vivant au contact des humains, les animaux se nourrissent littéralement de l’énergie mentale qui leur est allouée par le biais de l’attention, du fait de s’intéresser à un animal, voire de l’aimer. Et comme on ne peut aimer quelque chose ou quelqu’un sans se concentrer sur l’objet de notre amour, chiens, chats et autres animaux de compagnie, transfèrent journellement de l’énergie mentale humaine à leurs Déva respectifs.

Cependant, l’énergie du mental supérieur de l’humain n’est pas (encore) assimilable par les Déva et donc, par les animaux. Seule l’énergie du mental inférieur et moyen leur est accessible. Ainsi, ce ne sont que les processus mentaux de niveau (et donc de qualité) très moyens, qui permettent aux animaux de compagnie de faire évoluer leur Déva et d’évoluer eux, du même coup.

On dit que les processus mentaux d’un être humain peuvent rendre malade son animal de compagnie. Est-ce exact ? La réponse habituelle à l’enseignement de la psy éso est… Oui et non ! Lorsque le but est de s’instruire, ne le faire qu’à moitié n’est pas une méthode des plus rentables. Et lorsqu’on veut couvrir les principaux aspects d’un même sujet, les réponses doivent alors prendre l’allure de paradoxes ou d’antinomies. Du genre « Oui et non. »

À la question : « le contenu des processus mentaux d’un humain peut-il nuire à la santé physique et mentale d’un animal de compagnie ? », la réponse devrait être OUI. Mais à cette autre question, plus subtile ou plus élaborée : « les processus mentaux émettant de basses fréquences peuvent-ils nuire à ces mêmes animaux de compagnie ? » la réponse devrait être NON !

Comme précisé plus haut, ce sont justement ce qui, pour nous, consiste en de basses fréquences, qui peuvent aider à la confection d’un mental Dévannique (de Déva, donc) et au développement spirituel de l’animal. Des fréquences plus hautes ne seraient pas assimilables. Elles ne produiraient aucune nuisance. En fait, elles ne produiraient rien du tout ! Ainsi, ce sont nos processus mentaux jugés par nous comme étant laborieux, inutiles voire négatifs, qui concourent à l’évolution des Déva et de leurs diverses extensions.

Soit ! Mais alors, comment expliquer que les plus grands thérapeutes animaliers affirment (à raison) que l’état d’esprit du maître peut influer grandement sur, voire dénaturer, la santé mentale et physique de son animal de compagnie ? Ont-ils raison ? Bien sûr. Sont-ils tous capables d’expliquer la nuance que nous tentons de partager ici ? Sans doute que non. Sinon, ils en parleraient. Et quelle est cette nuance ?

Elle se retrouve au niveau des processus mentaux compensatoires, ceux qui tentent de nier la présence, pourtant effective, d’un défaut, d’une faiblesse ou de toute autre disposition mentale, jugée sévèrement puis rejetée ou nier par son propriétaire mental. Lorsqu’une personne tente de se mentir, d’éluder ce qu’elle réprouve en elle, d’être hypocrite en un mot, elle émet alors deux longueurs d’onde mentales totalement opposées et surtout, contradictoires.

L’animal capte parfaitement ces ondes et ni lui, ni son Déva ne sont alors capables de traiter puis d’assimiler ce type d’émissions mentales. Au niveau du Déva, il y a simplement rejet. Celui-ci comprend qu’il ne peut rien faire de telles informations contradictoires et refuse de les assimiler. Mais pour son extension terrestre, à savoir l’animal de compagnie, il en va tout autrement !

Ce dernier se retrouve littéralement baigné dans ces fréquences vibratoires morbides pour lui, et comme il est incapable de les assimiler mais qu’il tente de le faire tout de même, il manifeste tout d’abord des troubles du comportement (connus des ostéopathes animaliers) puis peut s’installer, à la longue et si son maître continue de se mentir, des maladies qui ne peuvent pas être soignées et encore moins guéries par la voie médicale ordinaire.

Voilà quelques éléments pouvant conduire à d’intéressantes conclusions, voire à un nouvel éclairage sur ce sujet.

 

Serge Baccino

Mission ou contre-mission

Mission ou contre-mission ?

Nous venons tous sur Terre pour une mission quelconque.
Généralement, pour commencer à être ou à faire une chose ou pour cesser d’être ou de faire une chose précise. Généralement, c’est pour cesser d’être ou de faire une chose jugée mauvaise aux yeux du Soi Naturel. Par exemple, cesser de fuir devant l’adversité ou assumer enfin nos véritables responsabilités (et non celles inventées puis projetées sur nous par d’autres.)

Cela dit, pour cesser d’être ou de faire quelque chose, il faut tout d’abord être cette chose ou la faire. Autrement dit, nul ne peut devenir courageux, par exemple, s’il ne nait tout d’abord au moins un peu trouillard. Ou encore, pour devenir instruit vraiment, il faut naître plus ou moins illettré. Il faut ce que l’on nomme en psy éso une DDP, à savoir, une différence de potentiel. Et devenir courageux lorsque l’on est pleutre, voilà une excellente DDP !

Le meilleur moyen pour obtenir ce que désire le Soi Naturel (ou SN) est encore et tout simplement de réincarner, avec une nouvelle extension, seulement des parties animiques appartenant à d’autres vies et donc, à d’autres extensions. Parties qui, bien évidemment, contiendront des aspect spécifiques liés à quelque limitation ou impossibilité rencontrée dans la vie de ces autres extensions et se retrouvant ipso facto parties intégrante de l’Âme générale du Soi Naturel.  Ainsi, la nouvelle personnalité/extension va se retrouver « armée » de solides limitations qu’il lui faudra ensuite dépasser, en cours d’incarnation.

Une fois ces « bouts d’âmes » associés au reste de l’âme de la personnalité/extension à naître, et puisque la personnalité est différente et que l’expérience vivante peut très bien différer grandement, il faudra encore mettre en activité ces morceaux de non-soi ajoutés à l’âme nouvelle. Pour y parvenir, le Soi Naturel pactise ou passe un contrat avec un des Daemons spécialisés dans le domaine que le S.N. veux dépasser. (Nota : un Daemon est une forme mentale semi-consciente qui, au départ, n’est ni « bonne » ni « mauvaise » mais qui suit seulement son propre programme interne.)

Et attendu qu’il est rare que le Soi Naturel ait le besoin de dépasser quelque chose de positif et d’agréable,  si la nouvelle mission imposée à l’extension est (par exemple) de dépasser une peur précise, le S.N. va passer un contrat avec un démon particulier. À l’évidence, on voit mal une forme angélique nous aider à traiter une forme mentale lui étant totalement opposée ! Pour vaincre le mal, il faut… Un spécialiste du mal. Ou une spécialiste.

Car ce démon est généralement un démon femelle dont la mission sera, une fois l’extension incarnée avec les morceaux d’âmes d’autres extensions à effacer ou à compenser, d’activer et de réactiver à la demande, le contenu émotionnel de l’âme (les bouts importés.) Ensuite, durant l’incarnation, la personne s’étonnera, plus d’une fois, de vivre ou d’expérimenter des états d’êtres ne correspondant pas (ou plus, si travail sur soi) à son état d’esprit général. Autrement dit, la personne ne comprendra pas pourquoi, alors qu’elle fait preuve de courage, en presque tous les domaines, elle devient effrayée dans un domaine précis, cela au point d’en perdre tous ses moyens.

Comme on le devine sans peine, cela est du à l’activation ponctuelle de ces morceaux d’âmes ajoutés et ne faisant pas partie intégrante du reste de l’âme de la personnalité/extension. Activation effectuée par le démon femelle, comme dans notre exemple. Généralement, comme il est quasi impossible de dépasser ou d’assumer l’activation des bouts d’âmes, par le démon (mâle ou femelle), la plupart des gens choisissent de fuir, de nier ou de « faire avec » ces moments de perte totale de contrôle de soi. Les moins scrupuleux choisissent même de projeter leur marasme personnel sur les autres, les rendant responsables de ce qui est pourtant vécu et ressenti de l’intérieur.

Voilà déjà de quoi méditer sur un intéressant sujet, présentant une des rares explications concernant un fait des plus troublants : comment une personne à l’esprit sain et aux manières agréables par ailleurs, peu subitement se transformer en… Un véritable démon !

 

Serge Baccino

 

 

Walk-in et Mémoires d’Atlantide

Walk-in et Mémoires d’Atlantide

Nota : il existe une autre définition du Walk-in que celle, plus ancienne, mentionnée ici. Elle sera abordée  en fin de texte et ne contredit en rien les connaissances exposées ici.

Pour mémoire (ce qui est le double cas de le dire), le Soi Naturel ne possède qu’une seule âme, la sienne, mais qui est partagée par toutes les extensions qui ne sont pas encore devenues des Soi à leur tour (ou en passe de le devenir.) Ce qui nous relie à l’âme unique du Soi Naturel (ou « Sur-Âme »), ce sont les affinités. Autrement dit, nous ne pouvons être animés que par des états d’esprit qui nous conviennent, inspirent ou même fascinent. Le problème, c’est que pour les autres extensions, c’est exactement la même chose !

Or, ce que l’on appelle pompeusement « notre âme », est en réalité une partie de la Sur-Âme (celle du Soi Naturel, donc) mais pas spécialement une partie uniforme et située dans le même département (ou secteur mental.) Ce qui implique que nous pouvons très bien nous abreuver à la lisière de la Sur-Âme dans un domaine spécifique (exemple vie sociale, morale et monde des affaire ou du travail) et en même temps, nous « alimenter » dans d’autres secteurs animiques situés ailleurs, voire éparpillés ça et là. Nous pourrions donc comparer « notre » âme à un patchwork. Ou plus symboliquement, à la robe du Bouddha, faites de pièces diverses.

Résultat, en nous branchant sur plusieurs secteurs animiques ou départements mentaux, nous finissons par avoir une âme personnelle ressemblant non seulement à un patchwork mais de plus, étant mélangée à différents états d’esprit et états d’âme secondaires et pas nécessairement compatibles ! Une image expliquera mieux le problème.

 

 

 

 

 

 

Sur ce schéma, on peut voir que l’emprise de l’âme dans la Sur-Âme ne se cantonne pas à un seul « département » (section) mais vient puiser dans trois autres différents mais sans doute associés ou semblables. Sachant que chacun de ces « départements » appartient généralement à une ou deux personnalités multidimensionnelles (ou simultanées, c’est pareil), on comprend alors mieux le phénomène de Walk-in. Un walk-in est une personnalité qui vient se mêler à celle en cours. C’est la même chose que ce que les scientifiques nomment personnalités multiples.  Un film récent nous donne un aperçu romancé mais assez fiable de ce que peut donner un tel mélange ou  mix  de personnalités différentes. Souvent, ce ne sont pas vraiment des personnes qui se mêlent à la nôtre mais des états d’esprit appartenant à d’autres personnes ayant vécues sur Terre jadis et à présent sur d’autres plans.

Par définition, un walk-in est une entité à part entière qui partage un même corps, mais avec l’accord conscient et total de l’hôte. Mais depuis l’Atlantide, et en particulier, depuis l’émergence d’une spiritualité confortable, car dénué de conscience de soi (et surtout de PRP) et permettant un véritable culte de l’ego, on peut noter une très nette recrudescence de walk-in inconscients. Autrement dit, de personnes partageant, sans le savoir, « des miettes d’âmes » d’autres personnes ne possédant plus de corps sur Terre ou faisant l’objet d’une emprise psychoénergétique, quand ce n’est pas carrément un début de possession.

Il ne faut pas confondre les démons avec les walk-in involontaires. Les premiers consistent en des états d’esprits qui ne sont jamais favorables à l’être humain, tandis que les seconds consistent en un croisement très peu heureux entre des états d’esprits bien humains, certes, mais qui ne sont pas compatibles.  Par exemple un désir de nuire dans l’âme d’une personne de nature douce et bienveillante. Ces croisements viennent du fait que la personne humaine moyenne est incapable de « se fixer », de se positionner sur un des aspects de l’âme puis de ne plus en déroger. Ceux qui réalisent qu’ils ne sont pas capables de changer sont en fait des personnes qui subissent la présence d’un walk-in plus ou moins puissant.

Dans une certaine mesure, hériter du mode de pensé négatif d’un ancêtre terrestre ou se laisser influencer par certains aspects mentaux ou astraux puissants d’une autre extension de notre Soi Naturel, c’est plus ou moins la même chose. Le walk-in peut aussi bien passer par la génétique (ancêtres) que par l’âme. Un walk-in, aussi modeste ou impersonnel soit-il, est toujours facile à reconnaître : il suffit de définir quels sont les défauts/traits de caractère négatifs voire destructeurs, sur lesquels nous ne semblons n’avoir aucun pouvoir. Et il est d’ailleurs logique de n’avoir aucun pouvoir sur un walk-in, attendu que cela consiste à demander à l’énergie qui gouverne une partie de notre âme, de cesser de le faire… Tandis qu’elle le fait ! Autant demander à l’ego ou au Moi-Idéalisé de se suicider de bonne grâce !

Comment s’installent les walk-in ? En règle générale, du double fait que nous avons des « trous » ou « vides d’intention » dans notre âme et du fait qu’il nous arrive de penser et de ressentir d’une manière semblable à une ancienne personnalité de notre Soi Naturel. Ce qui a pour effet d’invoquer une loi qui a horreur du vide et d’invoquer une autre loi qui explique que « qui se ressemble s’assemble. » Mais il est des assemblages qui ne sont pas vraiment compatibles ou harmonieux. S’ils se produisent toutefois, c’est de la faute du manque de volonté et de désirs matures d’une personne dont l’âme est pour ainsi dire laissée en jachère et demeure ouverte à toutes formes de possessions.

Pour mémoire, ni les Maîtres ni les Grands Maîtres ou plus haut, ne se permettraient de tenter un walk-in inconscient, c’est-à-dire sans le consentement plein et entier de l’hôte. Généralement, le Channeling leur convient très bien et, de toutes manières, les cas d’adombrement sont devenus excessivement rares et ne concernent que les êtres humains incarnés les plus évolués de la planète. Les fameux 2% représentant la Fraternité des Lumières. Autant dire que cela ne nous concerne pas et ne nous concernera sans doute jamais.

Comment se débarrasser de nos différents walk-in ? Pour cela, il faut veiller à bien comprendre d’abord comment ils s’installent en nous (feignantise spirituelle, se laisser aller, besoin d’être complètement assumé, vision déplorable de soi dans un domaine quelconque, etc.) Une fois le processus appréhendé, mentalement, il suffit de passer en revue les différents domaines de notre âme pour lesquels et sur lesquels nous semblons n’avoir aucun pouvoir ou presque. Si l’on peut déloger un schéma, même compulsif, il est improbable de réussir à chasser un walk-in, du moins aussi longtemps qu’on lui demeure attaché, d’une manière ou d’une autre.

La seule méthode directe et à utiliser sur soi (hors intervention d’un tiers), c’est de déloger puis d’isoler mentalement le walk-in (le nommer, en prendre conscience), puis d’affirmer que l’on n’est plus du tout d’accord avec puis que l’on demande à notre Soi Divin de nous en débarrasser sur le champs et de le remplacer par un état d’esprit et des émotions inverses, mais cette fois, instaurées (implantées) directement par Lui (le Soi Divin.) Ce processus se nomme la purification de l’âme, s’opère généralement par le biais du Saint-Esprit et consiste, en fin de compte, à remplacer tous les morceaux appartenant à un autre puzzle que le nôtre, par des pièces qui conviennent à notre toile de fond identitaire. Dès lors apparaît le Soi, la véritable individualité, qui se résume à la confection d’une âme aussi individuelle qu’alignée sur les Desseins de notre déité intime. Une telle âme est saine, forte, homogène, etc.

Il existe toutefois une autre manière de considérer les Walk-in, une manière tout à fait moderne et qui correspond à tout autre chose que les Walk-in. C’est la définition des mots anglais  » Walk-in  » qui peut nous aider à mieux comprendre cette autre version. Ces termes signifient  » marcher dedans  » (ou à l’intérieur.) Or, dans le cas devenu très à la mode ces derniers temps, qu’est-ce qui marcherait ainsi et à l’intérieur de quoi ? Si une personne transfère son âme-personnalité, à savoir  » qui elle est « , dans le corps d’une autre personne, cette dernière devra quitter son corps et l’abandonner entièrement à la personnalité qui en a besoin pour une mission quelconque.

Mais il serait étrange de dire que la seconde personne  » marche dedans le corps  » : il suffirait de dire qu’elle l’incarne, comme le faisait auparavant le ou la propriétaire première de ce corps. Il s’agit-là d’un échange de corps physique entre deux âmes-personnalités et non de Walk-in, dont le sens premier était de préciser que  » quelque chose  » de différent, fonctionnait (marchait) en l’âme d’une personne qui occupait un corps qui était le sien.

Ceux qui ont vécu cet échange de corps, doivent faire face à certaines mémoires cellulaires, abandonnées par le premier occupant, mais le nouveau corps est bien à eux et il n’y a pas coexistence de deux âmes mais présence d’une nouvelle âme dans un corps qui était préalablement occupé. Ce genre de cas, encore très rare, provient de la volonté d’une âme-personnalité, de poursuivre une mission sans avoir à passer par une autre incarnation. En effet, ces personnes savent pertinemment que se réincarner, pour elles, reviendrait à se suicider, à mourir à ce qu’elles étaient au préalable. Ceux qui emploient le terme de Walk-in pour tenter de désigner cette expérience rare qui consiste à échanger un corps qui était déjà occupé, nous prouvent, sans le réaliser, que les réincarnation multiples existent beaucoup moins que ce que l’on aimerait nous faire croire. Car si mourir ne consiste pas en une fin de l’être qui doit quitter de force son véhicule terrestre, se réincarner l’obligerait à mourir pour de bon, à tout effacer de ce qu’il fut.

Dans quelques années, les gens qui s’intéressent vraiment à la réincarnation, apprendront la vérité à ce sujet et comprendront que certaines entités malveillantes ont poussé des milliards d’êtres humains au suicide spirituel volontaire, cela en réussissant à leur faire croire que le phénomène de réincarnation consistait en une loi incontournable favorisant l’évolution. L’évolution consistant en une sorte de cumul d’expériences, de connaissances et de sagesse, on se demande bien en quoi le fait de tout effacer, entre deux vies successives, pourrait bien nous aider à… Évoluer !

A moins que l’idée fut plutôt de rendre l’évolution humaine excessivement lente, voire quasi impossible sans des efforts surhumains, reproduits à chaque vie ? Nous n’affirmons pas ici que la réincarnation n’existe pas et n’a jamais existé : nous disons simplement qu’elle n’aurait jamais dû exister et qu’il s’agit-là d’une terrible idée pernicieuse implantée dans l’esprit fragilisé d’êtres humains vivant plus de croyances que de connaissances. Mais nous laisserons à chacun le soin de prendre ou de rejeter tout ou partie de ce que nous proposons ici à l’intelligence de l’âme.

 

Serge Baccino

 

 

Ego spirituel ou Moi-Idéalisé

Ego spirituel ou Moi-Idéalisé ?

Une expression qui semble devenir à la mode : « l’ego spirituel. » Un terme moderne employé surtout pour cacher un manque de connaissance réelle du sujet. Ces termes ne veulent rien dire, même si les gens pensent comprendre immédiatement de quoi il est question. Car s’ils comprenaient vraiment, ils réussiraient à ne plus tomber dans le piège de ce que ces termes sont censés véhiculer. Il n’y a pas plusieurs ego : il y a juste une tendance à conserver les préceptes d’anciennes écoles de pensée et, en particulier, ceux de la psychologie académique (ou des écoles), aujourd’hui largement dépassée, voire devenue obsolète.

Ego est un mot latin qui signifie « Je » et devrait absolument être associé à cet autre mot latin : « Sum » qui signifie « Suis », du verbe être. Nous devrions donc toujours dire « ego sum », c’est-à-dire « Je suis. » Et ce que nous sommes n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un problème ! Bien au contraire. Le « Je » pris séparément, est la première partie d’un binôme, celui de la dualité mentale, à savoir le « Je et le moi. » Le « Je » est volontaire, directif et il n’est pas dans ses attributions de provoquer ou même d’induire la peur, par exemple. Contrairement au « moi » dont cela semble être l’une des nombreuses spécialités !

Bien sûr, le « Je » peut se retrouver minoritaire et donc, quasi impuissant, cela à cause d’une activité par trop accrue du « moi ». Ce dernier, en plus de contenir les informations propres à notre identité terrestre, contient la somme de toutes les souffrances, des peurs, et autres frustrations, cela sous la forme des Mémoires. En particulier de nos jours, le « moi » (ou la personnalité) des gens est en souffrance quasi constante. Entre sa peur de ne pas être « à la hauteur » et son besoin irrépressible de sécurité, d’aide et de direction, il passe tour à tour par des états de colère, de peur, de doute et d’abattement.

Le « moi » n’est pas l’ego, du moins ce n’est pas sa fonction de se prendre pour ce qu’il n’est pas. Cela est le rôle principal de ce que l’on nomme « le Moi-Idéalisé ». Le Moi-idéalisé (ou M.I.) est, pour ainsi dire, « un moi de procuration », une tentative (toujours avortée, voir pourquoi plus loin) non seulement de nier en bloc les faiblesses supposées ou avérées du « moi », mais de plus, de lui attribuer des qualités susceptibles d’œuvrer en ce sens (par compensation.)

Ces faiblesses du « moi » d’origine, comme évoqué ci-dessus, ne sont pas toujours réelles, dans le sens de réellement installées. Il suffit que ce « moi » soit persuadé d’être atteint de quelque malédiction mentale, pour que se manifeste un problème ou un autre. Qu’il se manifeste vraiment ! Car croire revient à créer, à donner vie en soi. Ce que nous incarnons ne correspond pas forcément à ce que nous sommes, en réalité (ou devrions être) : nous vivons toujours le contenu de nos pensées, en particulier celles teintées de fortes émotions.

Croire à l’existence d’une chose et « la voir » en esprit, ou incarner réellement cette chose, c’est du pareil au même pour le Moi-Idéalisé, dont la principale fonction est de tout rejeter en bloc ce qui pourrait éventuellement nous limiter.  L’idée en elle-même n’est pas mauvaise; c’est juste que le Moi-Idéalisé a pour fâcheuse tendance à exagérer un brin ! Si par exemple le « moi » est persuadé d’être faible, le M.I. lui inventera des pouvoirs cachés, ou lui fera miroiter l’idée séduisante qu’il est en fait un ange, un elfe ou qu’il vient d’une autre planète, par exemple (très à la mode ces derniers temps.)

A l’évidence, le vrai problème ne vient pas vraiment du « moi », qui a juste la bêtise de ne pas assumer ce qu’il pense lui-même à son propos et qui n’est en réalité constitué QUE D’IDÉES, pas des faits probants (du moins au départ). Le vrai problème vient, nous l’avions compris, des tentatives de notre Moi-Idéalisé pour nous protéger de… Ce que nous tenons pour fiable et vrai.

Et ce problème, donc, provient du fait que le M.I. tente de compenser ou de nier une certaine vision du « moi » à son propre sujet. Et la réaction contraire (M.I.) est toujours exagérée. A tel point qu’il est impossible, pour un « moi », de vivre vraiment selon les prétentions de son Moi-Idéalisé. Une fois que nous avons compris le véritable problème, nous pouvons nous orienter, tranquillement, vers une solution. Évidemment, l’idée n’est pas de « tuer » le M.I. ou d’essayer de s’en défaire, car son travail est autonome et lié directement à ce que nous pensons de nous-mêmes.

Le but est de comprendre que nos problèmes se résument à une difficulté majeure à ACCEPTER l’idée même de nos limites pourtant humaines. Cette tournure d’esprit, des plus salvatrices, ne doit pas viser uniquement nos faiblesses avérées mais également toute celles supposées, que nous avons tendance à collectionner, en écoutant les autres nous donner leur version à notre sujet (« Tu n’es pas assez ceci » ou « Tu es trop cela », etc.)

Ce ne sont que LES IDÉES à propos de nos limitations qui posent problème, non pas ces limitations en elles-mêmes. Il nous suffirait d’accepter cette autre idée émolliente, que nous ne sommes encore que des humains bien imparfaits et que, de ce fait,  nous devons accepter ce que nous sommes, pour le moment et… Ce que sont les autres, pour l’instant également.

Cependant, ne plus se jauger bêtement ne suffit pas : il faut aussi comprendre que du fait que les autres ne s’acceptent pas non plus et en souffre profondément, ils en arrivent à projeter leurs propres problèmes sur autrui, dans l’espoir immature que cela leur permettra de souffler un peu. Hélas ! Si cette technique digne du niveau de réflexion d’un enfant de cinq ans pouvait réellement fonctionner, après la moindre projection sur autrui, nous ressentirions un mieux ! Mais à l’évidence, nos récidives en la matière prouvent que ça ne fonctionne pas. Que cela ne fonctionne jamais ! Selon cette version, le véritable Lâcher-prise consisterait non pas à baisser les bras par défaitisme (ce qui induirait tôt ou tard de la colère) mais à s’accepter en l’état et pour le moment. Et à accepter que les autres soient au moins aussi tordus que nous !

En résumé, plutôt que de ne faire que parler de ce fameux ego spirituel, il conviendrait de comprendre réellement comment apparait le véritable problème (Moi-Idéalisé) et comment se débarrasser de l’aspect négatif de son fonctionnement défectueux. S’accepter en l’état tout en comprenant que nos limites ne peuvent être que momentanées, nous donne la force non seulement de nous accepter, de lâcher prise avec ce désir stupide de vouloir briller aux yeux d’autrui, mais de plus, d’accepter bien plus facilement les limitations d’autrui. Voilà de quoi méditer sur ce sujet.

 

Serge Baccino

 

 

Refoulement et peur de s’exprimer vraiment

Refoulement et peur de s’exprimer vraiment

 

Nous avons tous tendance à refouler non pas de simples émotions, mais de simples idées. Nous avons peur des éventuelles conséquences si nous nous mettions à oser nous exprimer tel qu’en esprit, c’est-à-dire tel que nous pensons vraiment. Pourquoi cela et d’où provient cette peur ? Les réponses sont aussi évidentes qu’incontournables : cela à cause des conséquences bien réelles que nous devions effectivement subir durant notre enfance et sans doute, jusqu’à notre adolescence.

Étant jeunes, nous n’avions pas le droit ou la liberté d’exprimer tout ce qui nous passait par la tête et si nous nous autorisions à le faire tout de même, cela nous coûtait cher, parfois très cher. Notre subconscient a donc enregistré cette sorte de loi :

« Si j’exprime vraiment ce que je pense, cela va forcément pousser les autres à me le faire payer très cher, si cher que le jeu n’en vaut pas la chandelle. » (ou assimilé.)

 

Il ne s’agit donc pas (ou plus) d’un « choix » mais d’une obligation quasi inconsciente, qui nous pousse à NOUS TAIRE lorsque ce que nous avons à dire risque de gêner, choquer, perturber, déranger, voire affreusement vexer. Après l’enfance, l’image de l’autorité absolue parentale, cette sorte de tyrannie savamment entretenue et protégée de tous (ou presque), est assurée par autrui, certes, mais pas par n’importe qui ! Uniquement celles et ceux dont la position sociale peut être une excuse pour se croire menacé en cas de libre-expression. Ce qui explique, en partie, cet engouement pour les place « enviables » de chef de service, de responsable de ceci-cela, de directeur, de président, de maire, de ministre, etc. Toutes ces personnes ont pour espoir immature de contourner cet interdit spirituel, cela grâce à une position leur permettant de s’exprimer librement sans craindre en retour.

 

Hélas, cela ne suffit pas à se débarrasser de cette tare héréditaire, bien au contraire ! Car une fois de tels postes enviés obtenus, la personne réalise qu’elle peut perdre cet avantage majeur du jour au lendemain et que, finalement, sa position est aussi périlleuse que ceux qui n’ont aucun pouvoir décisionnel. De plus, la peur de s’exprimer librement est ancrée dans nos cellules, rien d’extérieur ou d’originaire des autres ne pourra l’en déloger, en fin de compte.

Il est bien connu que celui qui « tombe de haut » se fait bien plus mal et pour une plus longue durée, que celui qui tombe de sa propre hauteur. Rien ne doit être plus affreux que de croire avoir posséder le pouvoir sur autrui et perdre cette situation si enviée !

 

C’est sans doute pour compenser cette affreuse déchéance morale que ceux des gouvernements sont pourvus de « retraites » dont le montant est proprement écœurant. Il faut bien compenser une perte irréparable et la somme doit forcément être à la mesure du choc ressenti en fin de mandat ! Bien que si déchéance morale il y a, ce serait plutôt durant leur mandat qu’elle pouvait encore être le mieux perçue et et éventuellement assumée !

En effet, souffrir de ne pouvoir s’exprimer librement durant son enfance puis occuper plus tard une place permettant de faire autant sinon pire à autrui, n’est guère le signe d’une intelligence véritable et d’un niveau d’évolution probant ! Ainsi, chaque fois que vous n’osez pas vous exprimer librement et devez refouler des paroles jugées par trop « négatives », vous ne faites pas que retarder le moment de vous libérer du Mal : vous participez au Mal !

 

De quelle manière ? En ne voyant pas ce que vous faites vraiment ! Puisque tout est double, alors en plus de refouler des idées, vous refoulez également de la force vitale, du pouvoir divin mal employé ou dévoyé, en quelques sortes. Or, si de simples idées n’occupent pas réellement de place, l’énergie qui les sous-tend peut produire de fortes émotions et même déranger le fragile équilibre du fonctionnement nerveux. Avec tous les effets secondaires que cela peut entraîner à plus ou moins long terme.

L’énergie qui s’accumule au cours des mois, des années de refoulement quasi autonome, concentre l’énergie vitale, nous faisant ressentir une émotion que nous commettons l’erreur de quantifier et de prendre pour un salutaire avertissement sans frais !

 

Par exemple, vous allez ouvrir la bouche pour dire quelque chose, à quelqu’un puis, cette forte émotion vous vient et vous en déduisez que cela signifie que si vous laissez aller votre mental, les résultats seront proprement catastrophiques. Mourir à côté n’est rien, en somme ! Mais il s’agit-là d’une grossière erreur ! Ce que vous ressentez alors est fonction de la force avec laquelle vous avez refoulé certaines choses, mais cela n’est en rien une indication d’un futur (ou résultat) probable, à caractère hautement négatif, voire pire. La plupart d’entre vous devez vous dire, en ces moments-là, qu’il est préférable de vous taire, que dans le cas contraire, « ça va saigner » ou que vous allez signer la déclaration officielle de la troisième guerre mondiale !

 

Toute cette fable se produit en nous et ne conserve en fait que des souvenirs d’un enfants, bien incapable, le pauvre chou, de lutter contre la vindicte des parents, des professeurs et autres gens dotés d’un pouvoir qu’ils n’ont jamais eu, puisqu’il est simplement issu de la faiblesse évidente et naturelle d’un tout jeune enfant ! Vous parlez d’un pouvoir ! Cela dit, les pensées qui résultent de ce terrorisme éducatif et surtout, les émotions qu’elles ont fait naître, dans le système psychoénergétique de l’enfant, ont eu le temps de produire des dégâts et, surtout, de CONVAINCRE l’enfant que, finalement, il n’a aucun pouvoir décisionnel et que même sa propre vie dépend exclusivement des caprices d’un autre, jouissant d’une position supérieure à la sienne.

C’est ainsi qu’est née cette idée de hiérarchie humaine, dotant les uns d’un pouvoir et les autres d’une faiblesse qu’ils ne possédaient en fait ni les uns, ni les autres. Être « fort » grâce à la faiblesse d’un autre, est-ce de la force vraiment ?

 

C’est aussi à cause de cette profonde erreur psychologique que certains attendent fiévreusement de « se faire élire », puisque autant, le pouvoir, ce sont les autres qui nous l’abandonnent ou qui nous le refusent. Mais là encore, dépendre d’une vulgaire élection pour être catapulté à la tête d’un groupe, d’une ville, d’un département ou d’une nation, est-ce vraiment cela,  le pouvoir ? Comment se sortir définitivement de ce cercle vicieux autogène (CVA) ? La réponse coule d’elle-même quand on se souvient de l’origine du problème. Jeune, nous étions sans gardes-fous, sans limites et surtout, bien incapables de nous rendre compte que nous pouvions choquer ou même blesser. Mais nous ne sommes plus des enfants et nous pouvons CONTRÔLER nos paroles et nos actes. Les contrôler, pas les brimer, ni les faire taire !

 

Ainsi, sachant que, d’une part, l’émotion ressenti, au moment de nous exprimer librement, est en réalité issue des nombreuses fois où l’énergie donnant vie à nos pensées a été refoulée et d’autre part, qu’en tant qu’adulte, nous pouvons nous exprimer librement mais avec courtoisie et décence, il n’existe donc plus aucune raison de ne pas redevenir franc et honnêtes… Avec nous-mêmes ! Car refouler la vérité revient à se mentir à soi-même bien plus qu’aux autres, auxquels nous ne devons rien, si ce n’est le respect, à la condition qu’il nous le témoignent également.

Notre vie devient plus sereine et intéressantes pour tous, lorsque nous cessons de nous prendre pour des femmes et des hommes politiques, c’est-à-dire des personnes devenues incapables de s’exprimer en tant que telles, préférant sacrifier à l’hypocrisie qui rassure, qu’à la spontanéité qui fait peur.

 

Serge Baccino