La dualité naturelle de l’enfant

Getting your Trinity Audio player ready...

La dualité naturelle de l’enfant

(Dossier, en une partie.)

 

Mes activités de psychothérapeute, sur de nombreuses années, d’abord gratuites puis professionnelles, depuis quelques petites années seulement, m’ont permis, au fil du temps, de comprendre certaines choses relatives aux problèmes rencontrés sur Terre par tout être humain qui se respecte, à savoir par toute personne consciente d’avoir un problème et désireuse de s’en départir au plus vite. Pour celles usités dans les cieux, prière de prévoir un délai et de me laisser le temps de m’y rendre moi-même et d’y demeurer quelques dizaines d’années terrestres !

 

Une des choses qui m’ont semblé les plus marquantes, est sans doute la place de Dieu « usurpée » par la mère, chez l’enfant. Mais que cette manière de formuler la chose ne plonge pas toutes les femmes étant devenues des mères, soit dans l’embarras, soit dans ce réflexe typiquement féminin consistant à devenir agressive par défaut, dès qu’une raison suffisante pour l’être pointe son nez à l’horizon « des autres » (vous savez, ceux qui incarnent « l’enfer », selon JPS.) Il est un fait que 98 % des maladies et désordres nerveux actuels, chez les adultes, proviennent de problèmes non résolus durant l’enfance et, à parler franchement, de problème transmis par les parents, en particulier par la mère.

Ce qui ne signifie pas pour autant que la mère soit en une quelconque façon « responsable » de ce fait, car les problèmes ainsi transmis, l’ont été d’une manière absolument inconsciente. Et dans « inconscient », il y a « Je n’ai donc aucune responsabilité en la matière. » Par ailleurs, comme il est rare que ce soit le père qui porte un enfant dans son ventre durant neuf mois, il semble raisonnable de penser que toutes les caractéristiques INCONSCIENTES qui se trouvent dans la maman, puissent passer dans le corps de l’enfant à naître. Après tout, d’où proviennent les cellules qui ont permis de confectionner l’embryon puis le futur bébé ? L’expression populaire « la chair de ma chair et le sang de mon sang » ne consiste donc pas en de simples paroles en l’air mais représente l’expression de la plus stricte vérité. Du moins pour le corps physique de l’enfant.

 

C’est bien à partir de ses propres cellules que la mère a permis à son futur enfant de se confectionner un « véhicule » pour ce Monde terrestre. Et quand on sait que le subconscient se résume à la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps, nous en arrivons à la conclusion logique que si l’enfant est « un peu lui », il est surtout « beaucoup maman. » Sans compter la participation de papa ! Les psychothérapeutes ayant bénéficié d’une formation ésotérique suffisante, savent qu’à la naissance, le « disque dur » de l’enfant est quasiment vierge de lui-même. Comprendre que l’enfant se construit lui-même en grandissant et que, de ce fait, ce qui né n’est rien d’autre qu’une espèce de « robot de chair », seulement animé de réflexes hérités (génétique.) Un peu comme certains animaux qui, dès leur naissance, se mettent à marcher parce que leur survie en dépend. Le tout jeune enfant SEMBLE « éveillé » alors qu’il tente seulement de le faire. Il tente de « s’éveiller à ce monde », car son esprit est polarisé sur le Monde Intérieur et non pas (encore) sur celui considéré (faussement) comme étant extérieur.

 

Plus techniquement, les plus jeunes enfants « fonctionnent » surtout depuis la conscience subjective, et pas encore ou du moins complètement, depuis la conscience objective. Les spécialistes de l’enfance ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en conseillant d’acheter aux bébés des « jouets d’éveil ». Ces jouets sont donc censés activer chez l’enfant une forme plus extériorisée de conscience, à savoir celle relative aux sens et donc, aux objets (d’où le terme de « conscience objective ».) Mais n’oublions pas que si un bébé présente cet air un peu « ahuri » que nous lui connaissons, c’est parce qu’il lui faut encore découvrir le Monde extérieur et pour se faire, il a besoin que ce qui se trouve dans ce même Monde, soit capable d’attirer son attention. Après les objets, ce seront les autres (papa, maman, etc.,) qui tenteront – plus ou moins intelligemment – de « capter l’attention » du bébé. Il semble donc que le premier défi ou rôle d’un bébé soit de réussir à extérioriser sa conscience mentale pour la polariser (concentrer) sur les choses et les êtres qui peuplent ce Monde extérieur pour lui si fascinant.

 

Autant dire que les deux premières années, voire par la suite, le bébé puis le jeune enfant vont se faire un devoir de découvrir ce qui sera, par la suite, le Monde extérieur dans lequel ses sens lui feront CROIRE qu’il vit et donc, qu’il est (ou se trouve) réellement.  Nous ne ferons pas de commentaires au sujet de la différence entre voir un Monde et croire en faire partie. Là n’est pas notre présent propos, bien qu’il puisse sembler intéressant de le noter seulement et au passage. Notre but est de réaliser qu’il existe une dualité NATURELLE en l’être humain et cela, dès les prémisses même de sa vie.

En arrivant physiquement dans ce Monde, l’enfant est déjà chargé des Mémoires hérités de ses géniteurs et en particulier, celles de sa mère. En somme, avant que lui-même puisse avoir l’occasion d’exister, existe déjà en lui une mémoire qui n’est pas de lui ni même sans doute « pour lui », mais qui néanmoins guidera en partie sa vie et par la suite.

 

Bien qu’il soit rare que les Mémoires héritées conduisent entièrement notre existence terrestre, certaines personnes dont le caractère a été trempé par l’expérience vivante et directe, ont ce sentiment de « devoir se battre contre une partie d’eux-mêmes ». Ce qui, bien entendu, est totalement impossible, en termes ordinaires, sachant que nous ne pouvons avoir une idée qui soit CONTRE NOUS, tout en étant « de nous » (ou à nous.) Et pourtant, c’est exactement ce que vivent de très nombreuses personnes de nos jours ! Bien que le fait ne consiste en rien en un mystère, attendu que notre époque aidant, la plupart sont devenus assez instruits et intelligents pour réaliser l’existence de cette dualité intime qui, précédemment, n’était que plus ou moins consciemment vécue. Bien sûr, cette dualité naturelle, car propre à notre nature humaine, a toujours été présente en nous. Simplement, nous n’étions pas capables d’assez de recul sur nous-mêmes pour réaliser vraiment ce qu’il se passait en nous. À présent, des millions de gens commencent à se questionner en ces termes :

« Comment puis-je ME rendre malade moi-même, et avoir aussi le rôle de celui qui s’en plaint et qui donc, refuse de le vivre ? »

 

Il y a encore seulement vingt-cinq ans de cela, et je m’en souviens fort bien, lorsqu’un technicien du fonctionnement de l’esprit affirmait à une personne qu’elle se rendait elle-même malade, cette dernière lui pouffait de rire au nez ! Évidemment ! Comment pourrions-nous avoir à la fois le rôle de cela qui rend malade et celui de la personne qui refuse d’être malade ? Cela semblait pour le moins ridicule, et on peut comprendre aisément cette forme de réaction épidermique. Mais de nos jours, cette dualité intime est non seulement connue mais encore plus, reconnue de tous les véritables praticiens de la santé mentale et physique. Tous ne se l’expliquent pas de la même manière, tant s’en faut ! Mais tous reconnaissent au moins l’existence d’une dichotomie relative au fonctionnement de la conscience humaine.

Toujours en avance sur leur temps, non pas grâce à leur intelligence mais à cause du manque d’intelligence de ceux qui décident « qui détient la seule et unique vérité » (suivez regard et index accusateurs), les ésotéristes SAVENT exactement à quoi s’en tenir, du moins à ce sujet. Et même s’ils ne disent pas tout ce qu’ils savent sur la question, pour ne pas passer pour des disciples de Steven Spielberg (sic), il serait sans doute temps d’en révéler quelques bribes au grand public. Après tout, c’est ce même grand public qui donne la véritable mesure des avancées humaines, et pas ceux qui, bouffis d’orgueil, tente de nous faire croire qu’ils détiennent le savoir. Un savoir qui, soit dit en passant, ils ont volé à ceux qui attendaient d’en faire don direct (et entier) à ce grand public. Laissons donc à quelques-uns leur rêve de gloire et de récompenses sous forme de colifichets brillants, et passons aux choses sérieuses.

 

Prenons l’exemple d’une personne vraiment éveillée et qui se questionne au sujet de cette dualité intime qu’elle est obligée de SUBIR, du moins si elle est effectivement éveillée ! Car une personne vraiment éveillée ne commence pas par s’intéresser à la connaissance livresque ou aux mystères de l’univers (ou des autres) mais commence par s’interroger au sujet du tout premier des plus grands de tous les mystères : « Que suis-je ? » Jusque-là sont arrivées des millions de personnes, en France ou même ailleurs. Mais rares sont celles et ceux qui OSENT se rendre à l’étape suivante ! Quelle est cette seconde étape ? Il s’agit en fait de la toute première étape, celle « oubliée » au passage, dans cette hâte de se rendre à ce qui ne devait être que la seconde étape ! N’importe qui vivant sur Terre actuellement, est à même de se rendre compte d’un phénomène ahurissant : « Tandis qu’il désire une chose, il en obtient une autre, et tandis que sa volonté le pousse à droite, il se retrouve à gauche » ! C’est évidemment une manière très personnelle de présenter une réalité vécue par tous et peut-être différemment.

 

Il existerait donc réellement une dualité en l’être humain. Une dualité qui a toujours existé, certes, mais qui à présent commence sérieusement à nous gêner aux entournures de notre âme ! Et là où il y a la gêne… Mais ne devrions-nous pas plutôt parler de gènes, soit de génétique ? La génétique est ce qui traite des « caractères » physiologiques hérités par les enfants de leurs géniteurs. Notez qu’il est seulement question ici de « caractères physiologiques » ! Et franchement, le fait d’avoir les yeux bleus de papa et la bouille de maman ne devrait pas nous peser plus que cela dans notre vie d’adulte, n’est-ce pas ? À moins que… À moins que nous ayons oublié au passage une loi du fonctionnement de l’esprit et qui énonce que « Tout est double » !

Si tout est vraiment double, alors nous ne nous sommes pas « contentés » d’hériter de caractères génétiques purement physiologiques de nos ascendants : nous avons également hérité… D’autre chose ! Et cette autre chose, c’est LEUR MÉMOIRE ! Tout ce qui leur est arrivé, et en particulier ce qui est arrivé à la mère, « repose » désormais à l’état latent dans les cellules du bébé qui vient de naître. « À l’état latent » signifie que pour le moment, cette mémoire est dite « dormante » (ou passive), car une énergie très particulière ne leur a pas encore donné l’ordre de s’éveiller. Et c’est soit la personnalité réelle de l’enfant qui s’éveillera ensuite, soit un mélange inharmonieux au possible, entre une Mémoire héritée et celle qui commence tout juste à naître et à s’inscrire dans les cellules de l’enfant qui plus tard, deviendra un l’adulte.

 

Quelle est cette énergie capable d’arroser les graines de mémoire dormantes chez l’enfant ? Cette énergie est celle dégagée par la mère, bien évidemment ! Le seul fait de se retrouver dans le giron familial, voire contre le sein de sa mère, suffit pour que la mémoire dormante devienne active chez l’enfant. C’est pour cela que les anciens ésotéristes insistaient pour que la maman s’occupe activement de son enfant durant les sept premières années, puis renonce à ce rôle pour le transmettre volontairement au père, dont le rôle principal est de permettre à son enfant de faire la part des choses entre ce qu’il a envie de d’être et de faire et ce qu’il SE SENT réellement d’être et de faire. Cela, seul un homme est capable de l’enseigner. Raison pour laquelle les premiers instituteurs étaient essentiellement des hommes.

Pendant la période allant de la maternelle à la classe se situant aux alentours de la septième année d’un enfant, il ne fallait surtout pas que ce soit une femme qui « instruise » les enfants, car dans ce cas, elle aurait fait bien plus que seulement leur apprendre à lire et à écrire. L’énergie féminine de l’institutrice serait venue s’ajouter à celle de la mère et le pauvre gamin aurait été définitivement « gravé » (conditionné) tel un disque dur ineffaçable ou presque.

 

Mais ce savoir-là a été perdu et j’oserai dire que cela fait bien l’affaire de quelques-unes, toujours occupées à hurler leur droit à l’égalité des sexes, alors que d’égalité, il ne devrait y en avoir que dans certains secteurs de la vie sociale, mais surtout pas dans tous ! Notre désir de recevoir tout ce que nous voulons obtenir ne devrait jamais être émis aux dépens de la santé mentale et physique d’autrui. Surtout de nos enfants. Les droits de l’homme devraient s’appliquer à tous, femmes et hommes confondus, mais la peur des uns a permis la vanité des autres. L’ésotérisme explique que la limite des hommes consiste en LA PEUR immense qu’ils ressentent à la seule idée d’affronter l’adversité, tandis que la limite des femmes se manifeste uniquement dans leur ORGUEIL, dès qu’elles obtiennent tout ce qu’elles désiraient avoir. Mais le sujet est encore hélas bien trop « chaud » ou tabou pour être un peu plus que seulement évoqué ici. La réaction épidermique de quelques-unes à la seule lecture de ce passage, devrait leur éviter de se questionner à au sujet du bien-fondé de cette affirmation !

 

Donc, nous avons laissé l’enfant qui a grandi et qui est devenu un homme. À présent, il sent bien en lui-même que quelque chose semble vouloir prendre le contrôle de son mental et penser, vouloir et pouvoir pour lui et à sa place. Autrement dit, une partie de l’homme qu’il ne reconnaît pas comme étant sienne, tente de s’emparer du pouvoir dans le but de conduire sa vie. Le problème, c’est que cette partie-là l’effraye, car elle ne fait que le plonger dans des abîmes de réflexions négatives et qui ne le conduisent à rien, si ce n’est une forme légère mais durable de dépression, qui a le don de l’effrayer de plus belle ! Comprenons ici qu’homme ou femme, le problème est devenu unique car il est issu d’une même origine. Les femmes comme les hommes, doivent LUTTER contre une partie en eux qui n’est pas eux, si je puis l’exprimer aussi simplement. Ce qui diffère, c’est le rendu selon le sexe. Les femmes réagissent en confondant leur mental aberré avec les hommes et se font un devoir de se mettre en guerre contre la gent masculine. De leur côté, étant effrayés par ce qu’ils ressentent en eux (la dualité), les hommes se mettent à confondre leur propre sensibilité avec les femmes, et se mettent en devoir de les traiter de la manière qu’elles semblent mériter. Ainsi, tous deux se trompent d’adresse et confondent ce qui, en eux a souffert de cette dualité, avec ce qui, à l’extérieur, SEMBLE « fonctionner » comme ce qui est en eux sans pour autant être eux.

 

La femme souffre à cause de la partie purement intellectuelle ou mentale qu’elle confond sans le réaliser avec les hommes, à l’extérieur, qui pour elles incarnent « papa », « Dieu », « le mental » et donc… Les hommes, en fin de compte. Les hommes quant à eux commettent la même erreur mais en sens inverse ! Leur sensibilité intérieure défectueuse se transforme en « maman », en « la Terre » (planète) en « leur femme » et, par extension, en toutes les femmes. Ce qui explique cette vision lamentable que les hommes ont des femmes en général, et… Réciproquement ! Là encore, avant de réussir à comprendre puis à ADMETTRE ce que je vous propose là, il faut des années de réflexion, de méditation dirigée et, surtout, un maximum de courage et de volonté de « s’en sortir enfin ».

 

Celui qui souffre vraiment, avalerait un bœuf en entier, s’il était assuré de ne plus souffrir ensuite ! Ici, « le bœuf » se résume à comprendre que les deux sexes commettent une même erreur opposée mais complémentaire : ils confondent leur demi-polarité intime avec l’autre sexe, à l’extérieur. Ainsi, l’homme voit en la femme sa propre sensibilité, et au lieu de se défier de cette même sensibilité, il se défie de la femme, à l’extérieur. De son côté, la femme voit en l’homme son propre mental aberré, et au lieu de se défier de lui, elle se défie de l’homme, en général. Et tandis qu’elle recherche « le prince charmant », elle redoute encore plus fort de le trouver puis d’être déçue, comme d’ordinaire, « depuis papa », lui semble-t-il, qu’elle n’avait déjà pas réussi à séduire… L’homme de son côté, rêve de rencontrer un jour la femme idéale. Mais dès qu’il y pense, lui vient le visage de maman ! Ou de sa sœur, vous savez, l’espèce de petite peste ? Si les choses n’évoluent pas, chacun va se mettre à commettre DEUX erreurs consécutives !

La première, l’homme et la femme vont finir par décider de vivre seuls et sans l’autre sexe. Et la seconde erreur, vous demandez-vous ? Elle découle du refus d’assumer la première ! En clair, chacun des deux sexes réussira à se faire croire que cette solitude procède d’un choix délibéré ! Et là, c’est le drame ! Car celui qui souffre sans sa participation active, c’est-à-dire celui qui souffre À CAUSE de la seconde moitié de son être qui est en lui mais qui n’est pas lui, a toutes les chances de s’en sortir. Mais celui qui tente de s’emparer de sa souffrance, cette même souffrance il fera durer et c’est cette dernière qui aura raison de lui en fin de compte.

 

Si vous êtes une femme qui voit en l’homme l’ennemi à abattre, ressaisissez-vous vite ! Si vous êtes un homme qui voit en la femme la cause de tous ses déboires, ressaisissez-vous vite ! Vous avez désormais une chance unique de faire cesser vos souffrances les plus intimes, celles justement issues de cette lutte incessante entre votre femme et votre homme intérieurs, à savoir entre vos pensées et vos émotions ! L’un ou l’autre n’est pas de vous ! L’un ou l’autre n’est pas à vous ! Ne conduisez plus ce combat intime à l’extérieur : vous n’y gagneriez que plus de souffrance encore ! Réagissez, cela en COMPRENANT exactement ce que vous vivez depuis des décennies peut-être ! En vous se trouve la part de maman dont vous avez hérité et c’est elle qui « humidifie » votre Feu (mental/hommes) ou qui « surchauffe » votre Eau (émotionnel/femmes.)

 

C’est le Feu (intellect) qui pourrit la vie des femmes. C’est l’Eau (émotionnel) qui noie littéralement le mental de l’homme. Ne vous laissez plus convaincre que vous avez tort, que vous êtes bêtes, faible ou que ce sont les autres qui le sont, etc. Le vrai vous est bien en place, mais la partie réservée au Divin, en vous, est toujours occupé. Vous êtes « préoccupé » à cause d’une occupation devenue illicite, même si naturelle au départ !

Votre mémoire est affectée par des souvenirs qui ne sont pas les vôtres, qui ne l’ont jamais été !

Mais dans ce cas, pourquoi Dieu, la vie, l’intelligence cosmique ou autres (selon vos croyances), ont permis que cela se produise ? Pourquoi le bébé que vous étiez jadis a dû hériter d’une mémoire qui n’était pas la sienne puisque celle de maman en majeure partie ? La réponse est incluse dans la question ! Mais pour seulement la « voir », il faut cesser de combattre un moment au moins, cette partie de nous qui n’est pas nous. Puisqu’elle n’est pas nous, pourquoi la refuser puis la combattre ? De peur qu’elle nous appartienne vraiment ? Par vanité, car nous sommes persuadés que nous valons mieux que ça ? Dans tous les cas, que ce soit pour l’homme (peur) ou pour la femme (orgueil), il faut avant de pouvoir régler le problème, cesser de lutter contre le problème. Et cesser de lutter contre un problème n’équivaut pas à l’admettre ou à lui céder une place qu’il usurpe pourtant !

C’est juste RÉALISER que combattre le mal ne fait que l’accentuer !

 

Cette dernière phrase ne vous rappelle-t-elle pas quelque chose ? Même vaguement ? Hum ? Les spiritualistes d’aujourd’hui sont désormais confrontés à un problème de taille, pour ne pas dire à une forme d’aberration mentale dont ils ne savent que faire. Il leur est réclamé de ne pas répondre aux agressions, de ne jamais chercher à « combattre le mal par le mal » et en un mot, à ne même plus chercher à se défendre. Sans aller non plus jusqu’à prêcher l’exact opposé, il me semble complètement fou d’enseigner cela aux gens ! C’est non seulement inhumain mais de plus, impossible à assumer ! Déjà, la religion catholique attendait de ses fidèles une obéissance impossible à assumer par un être humain ordinaire : la spiritualité aurait-elle repris le flambeau ? Réussira-t-elle à « faire mieux » et donc, plus de dégâts encore ? N’y a-t-il pas déjà assez de personnes névrosées ? Sans compter tous ces « tricheurs de l’âme humaine », se faisant passer pour ce que seul un fou ou un Grand Être tenterait d’assumer vraiment ? Savez-vous ce qu’est le Moi-Idéalisé ? Non ? C’est pourtant très répandu, puisque c’est exactement ce qu’incarnent, désormais, quatre spiritualistes sur cinq !

 

Ce conseil de « ne pas combattre le mal » de peur de l’accentuer, ne s’adressait pas à la vie « profane » et extérieure (mondaine, sociale) mais à la vie intérieure uniquement ! Pourriez-vous je vous prie, relire cette dernière phrase ? Merci pour vous ! Mais revenons à notre questionnement en forme de réponse non comprise. Pourquoi l’Économie de la vie permettrait-elle une chose n’apportant rien de bon à personne ? Réponse : « Mais elle ne le permet pas et ne l’a jamais permis, voyons ! » La question n’en est donc pas une. Ou du moins ressemble-t-elle étrangement en une sorte de manque de confiance en Le Vivant. Supposons. Mais alors, où est l’intérêt ou quel est-il vraiment ? Pour le comprendre, nous devons tout d’abord faire un retour en arrière et à l’époque de notre propre naissance ! Essayez de répondre à cette question toute bête, certes, mais plus insidieuse qu’il n’y paraît : « Qu’étiez-vous avant de naître ? » Étrange question, n’est-ce pas ? Et pourtant ! La voici formulée autrement et d’une manière peut-être plus inspirante : « Vous souvenez-vous de la période précédant votre naissance, voire de celle précédant votre conception ? »

 

Ici, je vais me permettre de me montrer grossier en envoyant paître dans les champs celles et ceux qui oseraient me répondre un truc débile du genre : « Mais moi, cher Monsieur, je me souviens de ma vie d’avant, celle précédant justement ma naissance ! » Eh bien non, justement, c’est totalement faux ! Il n’est pas possible d’avoir la mémoire d’une chose qui ne s’est pas encore manifestée ou pire encore, qui ne l’a jamais fait auparavant ! Pourriez-vous vous montrer attentif à ce qui ne saurait être autre chose que le simple exposé du bon sens, voire de la logique la plus incontournable qui soit ? Espérons ! Le mot « mémoire » se réfère à une chose que NOUS avons vécue, en tant que nous et avant le moment à partir duquel nous évoquons une circonstance quelconque. Je puis, au mieux, me souvenir des premières années de ma vie, mais je ne peux pas et personne ne le peut, me remémorer une chose que MON mental actuel qui fait appel à ce souvenir n’a jamais enregistrée !

 

Le fait qu’il existe d’autres vies et donc, d’autres personnalités que la nôtre est indéniable. Il y a en ce moment d’autres personnes vivantes sur Terre, en même temps que moi, et bien sûr, d’autres ont vécu il y a de cela des milliers d’années. Mais tenter d’établir un lien entre ma personnalité actuelle qui est UNIQUE mais qui a eu un début, avec celle d’un autre qui est censé ne plus être de ce monde, frôle l’hystérie la plus complète, et encore, je me montre poli !

Puisque nous sommes uniques, c’est que notre « moi » actuel est unique aussi. Personne d’autre que « moi » ne peut être ce « moi », puisque la place est déjà prise, si je puis dire ! « Moi » ne peut donc pas avoir eu de « vies antérieures », d’autant plus que chacune de ces dites vies sont présumées avoir été « successives », ce qui est entièrement faux ! Si elles avaient été « successives », c’est un seul et même « moi » qui se serait succédé à lui-même, ce qui n’aurait en fin de compte aucun intérêt. Et si l’intérêt présumé est de s’améliorer, alors ce qui débute doit être ce qui s’améliore de vies en vies. Ce qui implique que ce qui débute reste le même mais en mieux lors de toutes les vies et qu’il en conserve la mémoire. Or, si chaque vie est différente, où est l’évolution ? Si une personnalité doit disparaître au profit d’une autre, où est la chose constante capable d’évoluer ? Celui qui prétend se souvenir de ce qui concerne un autre « moi » humain que le sien, se trompe de « moi » ou se trompe de souvenirs et voilà tout. Jeanne d’Arc n’a pas encore révélé tout ce qu’il nous reste à comprendre à son sujet, vous pouvez me croire ! Mais laissons cela, les mots sont encore impropres à une véritable démonstration du manque de logique même ésotérique de cette croyance moyenâgeuse.

 

Or donc, avant de naître, nous n’étions pas encore nés ! (Sic) cela ressemble à une Lapalissade, certes, mais au vu du manque de bon sens et de logique des spiritualistes d’aujourd’hui, force nous est de recommencer depuis un début pouvant enfin tenir la route. Nos souvenirs commencent dès notre plus tendre enfance, mais auparavant, nous ne pouvions pas en avoir, car cela qui pourrait éventuellement se souvenir, n’était pas encore formé. C’est aussi simple que cela. L’enfant à naître arrive donc avec un mental totalement vierge d’antériorité. Du moins, d’une forme d’antériorité le concernant lui directement et uniquement. Partant, il lui faut donc certaines bases psychologiques de départ, n’est-ce pas ? Peu importe lesquelles et du même coup, les souvenirs de la maman font tout aussi bien l’affaire. Souvenirs qui, comme tous ceux de leur genre, iront se « graver » sur l’une des deux polarités opposées mais complémentaires des cellules qui formeront le corps du nouveau-né.

 

Dès la naissance, le bébé manifeste des sortes « d’habitudes », de tics ou de réactions programmées qui, en toute logique, ne peuvent pas venir de sa propre mémoire, puisqu’il n’a pas encore eu le temps de vivre et d’expérimenter quoique ce soit. Il n’a donc rien pu encore mémoriser. Cette « mémoire d’emprunt » fait donc office d’antécédence personnelle. C’est un peu comme un prêt bancaire qu’il lui faudra rembourser plus tard, comprendre : dont il devra se défaire, si possible. De zéro à sept ans au maximum, la Présence du Divin est Manifeste dans le bébé. Mais vers l’âge de cinq à six ans, environs (parfois avant, parfois après), la Présence (énergie du Soi Divin) quitte l’enfant. Cela a pour réaction physiologique et psycho-énergétique, de faire diminuer le volume du thymus et le degré d’activité de l’épiphyse (glande pinéale pour les intimes.)

Dès ce moment, qui peut varier en date selon le degré d’évolution de l’être spirituel qui adombre l’une de ses extensions, de ses « personnalités animiques » (le Soi Naturel, pour ceux qui connaissent), l’enfant devrait commencer à SE DÉBARRASSER de son héritage génétique du moins, dans sa partie purement psychologique, et se mettre progressivement à PENSER et donc, à RESSENTIR seul ou par ses propres moyens. Dès lors, l’enfant commence à se créer une âme bien à lui dans laquelle viendront s’inscrire les Mémoires de sa propre vie. Mémoires qui ne peuvent pas excéder, d’un point de vue de l’antériorité, la date de sa naissance.

 

Une fois l’âme de l’enfant installée et si le « moi » n’est pas (ou plus) en combat permanent avec les deux parties de sa nature duelle, le Divin pourra revenir s’installer plus tard dans cet organisme psycho-énergétique que nous appelons « être humain », et y pendre ce Plaisir qui a été évoqué jadis et au travers du Maître de Galilée, durant le baptême dans le Jourdain : « Celui-ci est Mon Fils en lequel je prends Mon Plaisir… » Moralité, si les adultes d’aujourd’hui ne sont pas (encore) adombrés par leur propre Divinité, c’est simplement parce que la place qui était prévue pour Dieu, est toujours occupée soit par maman, soit par papa, soit par les deux.

Pour info, toutes les maladies dites « génétiques » sont en réalité des désordres provoqués dans un organisme donné, par la seule présence de programmes mentaux et/ou de « charges émotionnelles » qui ne sont pas prévus pour (ou issus de) cet organisme-là. À la manière d’un virus, « Ce que pensait papa » ou « Ce que ressentait maman », usurpe la place de l’énergie mentale de la personne (Canal droit Solaire ou « Pingala Nadi ») ou bien de l’énergie vitale de cette même personne (Canal gauche et Lunaire, ou « Ida Nadi ».)

Nota bene : J’espère que ces quelques réflexions vous inspireront de savoureuses méditations. Du moins pour celles et ceux qui auront eu l’opportunité d’en comprendre le contenu réel, bien au-delà des simples mots écrits. Mais si elles n’évoquent rien en vous ou ne produisent que de l’agacement, fiez-vous simplement à votre ressenti, laissez tomber et passez votre chemin !

Les avis contraires ne peuvent intéresser que ceux qui ont encore besoin des autres pour réaliser où ils en sont vraiment.

 

Serge Baccino