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Un devenir perpétuel (Dossier)

Un devenir perpétuel

Dossier – En une seule partie (texte long !)

 

L’homme se résumant à ses Mémoires, c’est-à-dire à son « moi », n’est pas quelque chose de réel, selon notre conception de quelque chose de réel. La preuve, il peut changer, évoluer et de ce fait, devenir autre chose que ce qu’il était précédemment. Or, la définition même d’une chose se situe au niveau de son invariabilité. Heureusement pour nous, d’ailleurs, sinon, nous deviendrions fous très rapidement ! Imaginez…

 

Prenons seulement l’exemple d’une maison, du lieu où elle est construite et du mobilier propre à cette maison, OK ? Toutes ces choses sont des « quelque chose », à savoir des constructions invariables dont la nature limitée et finie les oblige à n’être que ce qu’elles sont et à durer telles qu’elles sont. Une maison ne devient pas une poubelle ou un potager, du jour au lendemain, n’est-ce pas ? De même, elle ne peut pas le lundi se trouver dans tel quartier, et le lundi suivant se trouver deux pâtés de maisons plus loin ! Une maison ne bouge pas, ne varie pas, tout au plus peut-elle se dégrader avec le temps ou, à l’inverse, être entretenue au point de sembler neuve, mais elle restera une maison.

 

De même, le mobilier de cette maison pourra changer de place mais ne pourra pas devenir du mobilier en plastique s’il était en bois ou changer de nature de quelque façon que ce soit. Il pourra s’abîmer, être restauré et repeint, par exemple, mais il restera ce qu’il est en termes de nature et de forme générale. C’est d’ailleurs ce qui est RASSURANT pour nous, les êtres humains ! Ce qui est stable nous stabilise et ce qui varie sans cesse nous déstabilise au plus haut pointNous avons besoin d’un certain degré d’immobilisme, de stabilité, de permanence, du moins jusqu’à un certain point. Bien sûr, nous adorons parler de changement, d’évolution mais à condition que cela reste virtuel et donc purement dialectique.  Par exemple le bouddhisme tibétain qui prône l’impermanence depuis deux mille cinq cents ans mais tente toutefois de survivre de la même et unique manière. Apparemment, les chinois n’étaient pas de cet avis et ont fait office de karma collectif ou national. Le karma, ce n’est pas que pour les Occidentaux, finalement.

 

Nous rentrons le soir, chez nous, et nous n’avons pas la surprise déstabilisante de trouver un grand vide à la place de notre immeuble ou de notre maison. Nous n’avons pas non plus à nous questionner au sujet de notre adresse : si nous n’avons pas déménagé, nous habitons, d’un jour sur l’autre, à la même adresse et donc, au même endroit ! Voilà qui est rassurant aussi et nous pouvons nous détendre. Enfin, comble de luxe, lorsque nous désirons nous reposer, le soir dans notre canapé, nous ne tombons pas le derrière par terre, cela parce que le canapé a décidé brusquement de se trouver contre le mur d’en face ! Si personne ne l’a fait changer de place, il est très certainement situé au même endroit que la veille. Voilà qui est tout aussi rassurant, n’est-ce pas ? En plus, un canapé ne sert pas à se prendre la tête mais à se reposer au moins le corps. Pour la tête, nous verrons bien plus tard.

 

Nous sommes persuadés, finalement, que si nous ne faisons rien pour changer les choses, elles ne changeront pas toutes seules et par l’opération du Saint-Esprit ! Quelle joie ! Quel plaisir ! Quelle paix que d’en être intimement persuadés ! Oui mais voilà : tout ceci est un immense canular ! Toute cette mise en scène extraordinaire, digne d’une superproduction Hollywoodienne, ne repose sur rien de réel ou du moins, sur rien de concret ! Nos sens nous aident à nous laisser abuser gentiment, ceci afin que nous puissions VARIER SANS CESSE mais sans le réaliser ! Il est certain et véridique que nous ne supportons pas le changement et que nous avons un besoin viscéral de stabilité, voire d’immobilisme total ! Nos sens sont justement là pour nous le faire croire, car malheur à nous si nous devenions brusquement capables de réaliser la Vérité de notre être et tout ce qu’elle implique !

 

Si nous pouvions percevoir la ronde incessante des atomes, des planètes et des galaxies, nous hurlerions de terreur avant de nous évanouir d’un bloc ! Nous ne pourrions pas supporter de connaître la réalité des choses et des êtres et c’est justement pour cette raison tout à fait raisonnable que nous n’avons pas la possibilité de le faire. Saluons au passage la logique et la Bonté Universelle qui préside à notre vie ! Mais si tout bouge, se meut et change autour de nous, bien que nous ne puissions pas en prendre conscience, comment se fait-il que nous soyons la seule chose qui ne bouge pas, qui ne varie pas et qui, soyons honnêtes, n’évolue pas (ou si peu) ?

C’est là que nous allons avoir une grosse surprise ! Êtes-vous correctement assis ? Si oui, agrippez-vous à vos accoudoirs !

 

En fait, NOUS BOUGEONS ! Nous bougeons tous et à la même vitesse que « Tout-le-Reste » ! Toutefois, comme « Tout-le-Reste » se meut en nous et non pas nous en « Tout-le-Reste », nous n’en avons pas conscience. Ou plus exactement, notre conscience en est pour ainsi dire « différée » ! Il est un fait que nous avons besoin de stabilité, d’un point de vue purement psychologique. En fait, nous avons bien plus besoin de stabilité que de… Vérité ! Ce qui tombe bien ! On ne nous dit pas tout et, justement, nous n’avons vraiment pas envie, du moins pour le moment, de tout savoir ! Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des Mondes ! Personne ne pourrait nous cacher quoique ce soit et encore moins la vérité, si nous étions préparés à nous y confronter.

C’est ce qu’ont bien compris ceux qui dirigent le Monde et plient les autres à leur volonté unique. En réalité et pour être parfaitement franc, personne ne « plie » (ou n’oblige) personne. Mais comme il n’y a pas de pire sourd que celui qui refuse d’entendre, il n’est même plus utile de parler à voix basse en présence des sourds. Comprenez-vous ? Il vaudrait mieux pour vous mais là encore, vous avez (encore un peu) le temps.

 

Nous avons tous le temps. Le temps de comprendre et de réagir en conséquence. Nous disions que l’homme ne varie pas, n’évolue pas ? Est-ce seulement possible ? C’est ce que nous allons tenter de définir ensemble et ce, une bonne fois pour toutes. Nous disions également, en amont, que le propre de « quelque chose », c’est d’être invariable. Ce qui est la moindre des choses de sa part ! On ne demande pas aux choses de « durer » éternellement en l’état, juste de ne pas varier ou presque, d’une minute à l’autre, voire d’une année sur l’autre. Nous avons ce besoin irrépressible de nous rassurer comme nous le pouvons, comprenez-vous ? Et si une fourchette pouvait devenir un camion et une poule un édredon, nous serions catastrophés et il est à parier que nous perdrions rapidement la raison ! Il semble que la chose soit entendue, n’est-ce pas ? Nous pouvons donc voir de quoi il retourne au sujet de l’homme lui-même.

 

Un homme est le résultat de ses Mémoires, dit-on en psychologie ésotérique (et dans d’autres structures d’approches mentales de la réalité.) C’est ce qu’il a vécu et, notamment, ce qu’il a retenu (compris, admis, etc.,) de ce qu’il a vécu, qui définit l’être humain. L’homme est donc relatif à son « moi », c’est-à-dire à son identité terrestre, et ce « moi » consiste en la somme de son expérience vivante et consciente dans ce même Monde terrestre. Jusque-là, rien de bien difficile à comprendre puis à admettre pour vrai. Pas de quoi devenir anxieux pour autant non plus. Donc, poursuivons gaiement !

 

On nous a appris que le passé étant « passé », justement, nous ne pouvions plus le changer et, plus exactement, nous ne pouvions plus en changer la moindre miette. Apparemment et selon la « logique » en cours, une chose vécue ne devrait plus pouvoir l’être ou du moins, ne devrait plus pouvoir être « vécue autrement ». Nous ne devrions pas pouvoir revivre différemment un événement passé, cela au point de le rendre différent de ce qu’il fut jadis. Cela, c’est l’exposé du bon sens actuel ! Et comme tout le monde ou presque est d’accord avec ce type de raisonnement, alors tout le monde vit selon ce type de raisonnement. « Nous vivons toujours le contenu formel de nos pensées », explique la psy éso qui tire son enseignement de la Voie de la Siddha (version laïque.) De fait, pourquoi remettrions-nous en cause une chose acceptée par tous ou presque ?

 

Pour vérifier son bien-fondé au lieu de le tenir pour vrai et définitif ? Ce serait déjà une raison pas plus imbécile que celle qui consiste à perpétuer de simples croyances. Des croyances ? Mais oui, puisqu’il suffit à l’être humain de CROIRE qu’une chose est vraie, pour la rendre véritable, du moins pour celui qui y croit ! Et ce qui fait loi pour un seul être doit nécessairement faire loi pour un très grand nombre d’êtres, n’est-ce pas ? Alors puisque tout le monde ou presque CROIT en cette vérité, alors tout le monde ou presque doit nécessairement la vivre également. Quand des millions de personnes, voire des milliards, en ce qui concerne notre Monde, croient tous la même chose, alors cette vérité se transforme en une loi secondaire ou animique (animique = « relative à l’âme. ») Et qu’est-ce que l’âme, si ce n’est ce qui nous anime ?

 

Et si ce qui nous « anime » nous assure que « rien ne bouge ni ne varie vraiment », alors pour nous et pour nous seulement qui prêtons foi en cette croyance, la vie se transforme immédiatement en un long fleuve tranquille dans le lit duquel il est bon de s’endormir. Et de s’y noyer, sans doute. La preuve ? OK, allons-y de notre exemple concret ! Avez-vous déjà été amoureux ? Brusquement amoureux, si possible ? Oui ? Alors vous avez déjà compris ou n’est-ce qu’une question de temps linéaire pour que vous compreniez ! Lorsqu’on « tombe amoureux » (sans se faire mal), on voit brusquement la vie et les autres différemment ! On est léger, insouciant et on aurait presque envie de rouler une pelle à la vieille que nous croisons tous les jours dans le quartier ! Vous savez, celle qui nous lance toujours un regard suspect et qui serre plus fort son sac à main quand elle nous croise !

 

Mais qu’arrive-t-il au monde ? Au monde ? Il ne lui arrive rien ! Mais à nous, si ! C’est nous qui sommes tombés amoureux et c’est donc à nous qu’il arrive quelque chose ! Ou plus exactement, à nos sens ! Eh bien oui ! Nous voyons les choses différemment, réagissons différemment, etc. Jusqu’à ce que nous apprenions que l’élue de notre cœur couche déjà avec quelqu’un d’autre. Notre meilleur ami, au fait, mais peu importe ! Et là : patatras ! (Bruit approximatif.) Nous tombons encore mais cette fois, plus « amoureux » : nous tombons de haut. La vie devient grise, insipide et les gens sont tous moches et vils. Qu’est-il arrivé au monde, une fois de plus ? Au monde, rien, une fois de plus, mais à nous, c’est une tout autre histoire ! Nos sens semblent ne plus fonctionner de la même manière Que nous arrive-t-il ?

 

À nous, il ne nous arrive rien : nous venons juste de changer deux fois notre passé sans même le réaliser ! Nous venons encore et toujours d’employer le Pouvoir Divin de créativité, d’une manière aussi inconsciente qu’anarchique. Pour ne pas dire infantile, mais bref ! Nous avons changé notre passé, disions-nous… Mais ce n’est pas possible, voyons ? Ah bon ? Alors voici le premier changement et vous pourrez juger ensuite. En premier, nous étions comme d’habitude, cela parce que notre « moi » fonctionnait selon ses Mémoires habituelles. Pas de changement au niveau de ces « enregistrements », revient à n’instaurer aucun changement au niveau de notre vécu. Puis nous tombons amoureux ! Alors la chose s’inscrit fidèlement dans nos Mémoires ! Et comme « le passé », cela commence la seconde suivante à l’écriture dans les Mémoires, nous commençons à vivre selon des Mémoires nouvelles et donc, différentes ! Dès lors, l’expérience de notre vie devient différente aussi.

 

Nous appelons cela « être amoureux », la Vie appelle cela « évoluer ». Et si rien ne venait changer ces toutes dernières « lignes écrites » en notre subconscience, alors nous resterions indéfiniment dans cet état amoureux ! Vous avez bien lu cette première partie, ce paragraphe qui précède ? Cool ! Alors relisez le mieux ! Il contient la moitié du secret des Siddha mais la moitié, c’est le début d’un Tout ! Ensuite, que s’est-il passé ? Nous avons « subit » une nouvelle prise de conscience : nous avons appris que ce fumier de Gontran couchait depuis un moment avec l’élue de notre cœur ! Catastrophe !

Nous ne sommes plus amoureux, nous voici désespérés, au bord du suicide ou, plus exactement, avec l’envie furieuse de « suicider » le dénommé Gontran ! Nous venons d’écrire d’autres lignes à la suite des lignes précédentes ! Et ce sont les dernières lignes écrites qui comptent, toujours ! Et là aussi, vous avez bien lu ? Ah oui ? Alors vous savez quoi faire, et deux fois, s’il vous plaît !

 

Quoique nous offrent nos sens, comme connaissances ou prises de conscience, si elles ne sont pas nouvelles, elles ne touchent rien de « ce qui est ». De ce qui est enregistré en nous et que nous projetons ensuite sur l’écran mental de notre conscience, créant ainsi et avec tous les autres qui en font autant, ce que nous nommons « le Monde extérieur. » Il s’agit du phénomène de « réflexion », qui s’apparente plus à un système de projection cinématographique qu’à une simple « réflexion intellectuelle » telle que nous la connaissons et en usons sans cesse.

Il est un fait que ce sont nos pensées qui produisent le Monde tel que nous le connaissons, mais personne n’a jamais dit que c’était nos pensées objectives ou conscientes qui avaient le pouvoir de création.

 

Mais ceci est une autre histoire. Une connaissance profonde que nous réservons à ceux qui suivent nos cours de psy éso sur trois années. Les autres, ceux qui ne désirent que s’informer, surtout gratuitement, n’ont pas besoin d’en connaître plus pour le moment. La vie leur apprendra le reste mais là, ça leur reviendra bien plus cher ! L’expérience directe et sans aucune préparation, coûte toujours plus cher que de se préparer à cette même expérience. Et ce n’est que justice que de comprendre que nous obtenons toujours ce que nous désirons en secret. Et parfois l’inverse ! Et cela, ce n’est plus un secret pour personne. Sauf pour les plus jeunes enfants. Mais revenons à notre « moi » qui, pour quelque chose d’invariable, n’arrête pas de changer, en réalité !

 

Si le « moi » était « quelque chose », comme l’est un meuble ou une maison, par exemple, il serait lui aussi invariable, terminé, fini et il aurait des caractéristiques tout aussi invariables, n’est-ce pas ? Or, que constatons-nous, dans les faits ? Que nous avons tous et plus ou moins un caractère INSTABLE qui nous fait passer des rires aux larmes, de la colère à un profond désir de paix. Tous les êtres ne paraissent pas aussi instables, car tous n’ont pas le même degré d’intégrité mentale ou spirituelle ! La plupart trichent, soit par peur, soit par fierté mal placée. Paraître équilibré dans un Monde qui ne l’est pas, n’est pas signe d’honnêteté, bien au contraire ! Le niveau d’énergie ne saurait être constant, puisque ce dernier dépend de nos processus mentaux changeants.

 

Le « moi » est on ne peut plus « réactible » (ou réactif), car il remue au même rythme que les évènements extérieurs. Évènements extérieurs qui, à leur tour, sont le fidèle reflet de ce qui « remue » à l’intérieur du « moi », de ces Mémoires vivantes et donc, remuantes à souhait. Les anciens mystiques qui aspiraient à la paix, l’avaient parfaitement compris : ils se retiraient dans des monastères (terme qui signifie une seule lumière) ou se cloîtraient dans des grottes profondes, afin « d’échapper à la folie de l’homme », comme ils aimaient à le dire. Hélas ! Partout où ils cherchaient à s’isoler, ils se retrouvaient à chaque fois « en compagnie » de ces mêmes pensées de peur, de doutes, ainsi que de ce besoin de paix, résultant des mouvances guerrières de leur propre esprit ! Le fait de s’isoler des autres ne place pas un être à l’abri du « mal » ; il renvoie simplement cette Rencontre toute nécessaire à plus tard.

 

Cette « Rencontre » ? De quoi est-il question, au juste ? De l’effet miroir ? Certainement pas ! Il n’y a pas « d’effet miroir » ; il s’agit là d’une mauvaise compréhension du sujet originel. Ou du moins, d’une compréhension très incomplète. Si l’extérieur et les autres devaient éternellement nous renvoyer NOTRE propre image, alors éternellement, nous serions merdeux ! Il vient un moment où l’extérieur et les autres ne correspondent plus à nos Mémoires (plutôt qu’à « notre intérieur », qui ne veut rien dire.) Définitivement, sachez qu’il n’y a pas « d’intérieur » et « d’extérieur » : il n’y a que la Conscience et c’est au sein de cette dernière que se répartissent le « moi » et « Tout-le-Reste » de l’univers. Univers qui, forcément, contient « les autres », du moins la vision toute personnelle que nous entretenons de ceux avec lesquels nous ne nous sentons aucune affinité ou, et à l’inverse, nous croyons avoir des affinités.

 

Mais ceci faisant partie de notre « Rêve éveillé », de la Maya Divine, nous n’avons pas à nous en soucier. Le souci proviendrait plutôt du fait que nos Mémoires sont ce qu’il manque à notre univers inconscient pour devenir Pure Conscience. Mais là encore, nous passerons outre pour ne retenir que notre principal propos. Et ce propos est que le « moi » qui semble « faire exception à la règle », est en fait inclut totalement à cette Règle qui est valable pour TOUT et donc, pour TOUS. Notre « moi » bouge, remue et évolue sans cesse, comme l’y oblige les Principes de Vibration et de Polarité. Mais au sein même du « moi » se trouvent des formes mentales dont la fonction est de « retarder » l’Avènement de la Conscience, de faire en sorte que l’homme, sous prétexte de se sécuriser, de ne pas se faire peur tout seul, puisse avancer à son propre rythme et accueillir la Vérité uniquement lorsqu’il est prêt et disposé à le faire.

 

Diverses traditions ont donné un Nom à cette force intérieure de Résistance à l’effort de la Conscience pour envahir le Cosmos ! Certaines ont même opposé la Lumière aux Ténèbres, donnant à ces dernières un rôle peu reluisant il est vrai ! Dernièrement, nous avions « l’Aspect Shaïtan », nommé « Celui qui Résiste » ou encore « l’Adversaire ». Mais quelques imbéciles en ont fait « le Prince des ténèbres », parfois nommé « Satan » et d’autre fois encore « le Diable », violant ainsi la sacro-sainte règle de l’étymologie, qui est l’âme des Lettres dont nous n’avons, hélas, retenu que l’esprit.

Le mot « Satan » signifie « Celui qui résiste », sous-entendu : « Ce qui en l’homme résiste à l’évolution vers Dieu. » Et en faire un démon aux allures de bête immonde n’aide en rien à la compréhension, surtout à notre époque ! Les hommes sont vraiment d’incorrigibles gamins. Le mot « Diable » provient de deux racines grecques : « dia » et « bolein » qui signifient « Qui va dans un sens opposé » (sous-entendu : « opposé à nos intérêts véritables et immédiats. ») D’ailleurs, l’inverse du « Diabole » est le « Symbole » (de « sin » et de « Bolein » qui signifient « Qui va dans le même sens ».

 

En somme, notre vie est soit « diabolique » soit « symbolique », selon que ce qui, en nous, Résiste (aspect « Shaïtan » ou « Sha-Tan ») réussit à s’opposer ou non à notre bonheur, à notre bien-être. Normalement, nous avons tous ce désir puissant d’être heureux et sains de corps et d’esprit. Pourtant, nous n’y parvenons pas tous : pourquoi ? Réponse : parce que tandis que ce désir est CONSCIENT (ou objectif), le Pouvoir est et demeure dans notre inconscient. Il y demeure à côté ou mieux, juste derrière cette force de Résistance. Une force qui est plutôt notre « amie », du moins aussi longtemps que tels des enfants apeurés au moindre bruit, nous avons encore ce BESOIN VISCÉRAL que rien ne change jamais dans notre vie. Dès lors et tandis que cette peur est dominante, « Celui qui résiste », en nos Mémoires, en notre « moi profond », est en fait notre plus sur garant de vivre en paix ! Il est notre plus sincère « ami », en somme ! Qui songerait seulement à le blâmer ? Vous captez l’idée ?

 

Mais dès qu’arrive le BESOIN tout aussi viscéral d’évolution, celui qui était notre ami se transforme en l’Ennemi à abattre. Oui mais voilà : cet ennemi est en nous et fait partie intégrante de nous, même si, à nos yeux et désormais, il ne fait pas (ou plus) partie de nous ! Mais comment « localiser » ce nouvel ennemi, empêcheur de nous diviniser en rond ?  Il n’est pas nécessaire de le localiser : il est en nous et faisait préalablement « partie de nous » : il suffit donc de définir ce que cachent vraiment les expressions contraires « faire partie de nous » ainsi que « ne pas faire partie de nous. » Pour nous y aider, essayons de comprendre que certains états d’esprit qui sont toujours en nous et font donc partie de nous, ne sont pas ou ne sont plus « à notre avantage » ! Et là, tout devient plus clair !

 

Qui n’a pas, en lui, des règles de morale ou des interdits, issus de la prime enfance, voire de l’adolescence ? Qui n’a pas eu un parent ou au moins un tuteur, auquel il devait obéissance ? Qui n’a pas été forcé, en somme, de vivre et de faire l’inverse de ce qu’il aurait aimé vivre et faire ? La réponse tombe comme un couperet : personne ! Personne comprenant celles et ceux qui ne vont pas manquer d’affirmer qu’ils ou bien qu’elles n’ont jamais été « dans ce cas » ! (sic). En fait, tout le monde a été brimé durant son enfance, c’est aussi obligatoire qu’évident ! Sinon, nous serions tous morts, handicapés ou gravement blessés à la suite de notre inconscience juvénile ! Plus logique que ça, il n’y a pas !

 

Mais dans ce cas, pourquoi il reste encore tant de gens qui, à notre époque, se précipitent (ce qui est déjà suspect) pour affirmer bien haut que leur enfance s’est déroulée sans aucuns accrocs ou presque ? La réponse est évidente ! Reconnaître un problème en soi équivaut à devoir aller le rechercher pour l’extraire de soi. Autant demander à une personne apeurée à la seule idée de se vivre, de trouver en cette peur le courage de lui faire face ! Cela ressemblerait étrangement à un gag, ne croyez-vous pas ? Les psy éso savent reconnaître ceux qui ont terriblement peur de devoir évoluer. Ce sont les mêmes que ceux qui ont terriblement peur de devoir ainsi REVIVRE certaines choses qui les ont marquées en profondeur. Et si c’est très humain, c’est aussi très inhumain ce que se font ces gens qui reculent pour… Ne jamais sauter.

 

Un « moi » n’est, n’a jamais été et ne sera jamais statique, comprenez-vous ? Il ne le peut pas, un point c’est tout ! Autant affirmer que l’homme qui se tient sur la surface de ce globe, ne tourne pas en même temps que lui ! Par contre, il est un fait qu’il ne s’en rend pas compte, ce qui peut lui faire croire que ni lui ni même la terre ne tournent, en définitive. Et pourtant, elle se meut ! Le « moi » était préalablement protégé non pas du « mal » ou même du « Bien », mais d’une vitesse d’évolution qui ne lui aurait pas été profitable, bien au contraire. Mais les choses changent ! Le Monde évolue et depuis, il a énormément évolué ! Hélas, l’homme n’a pas suivi. Et il refuse désormais non pas seulement de « suivre le Mouvement » mais de rattraper le retard !

 

Voilà ce qui fait si peur à l’homme, de nos jours ! Il est conscient d’avoir pris du retard sur l’Horloge Planétaire et il craint de devoir lâcher tout ce qu’il possède déjà, pour obtenir tout ce qu’il ne possède pas encore mais devrait déjà posséder pourtant. Or, s’il connaît par cœur tout « ce qu’il lui tient à cœur » et qu’il lui faudra lâcher, il ignore encore tout de ce qu’il va lui falloir accueillir à bras ouverts. Alors il accepte de « bouger », certes, mais seulement « avec la langue » (en parole, pas en fait.) Voir à ce propos le niveau d’évolution immense atteint par tous ceux qui échangent la Lumière de Dieu qui reposent en eux, sur Facebook et par exemple ! L’amour, la paix, le pardon, et d’autres confitures identiques, dégoulinent par litres. Une fois cette coulée émise, difficile ensuite de s’en dépatouiller en conservant la tête haute. Bizarrement, seule la sincérité et l’humanité la plus authentique, ne dégoulinent pas des propos hautement philosophiques échangés. Serait-ce un signe des temps ?

 

En conclusion, nous dirons que le « moi » humain était préalablement « armé » d’une sorte « d’implant spirituel » (pour reprendre une expression livresque) qui lui était absolument nécessaire, cela pour compenser le pouvoir créateur de son esprit. Durant de longues périodes de temps linéaires terrestres, l’homme n’avait surtout pas à apprendre puis à savoir qui il était vraiment. Cette prise de conscience, plus que prématurée, aurait été carrément contre-productive. Il devait pouvoir vivre certaines expériences que seule l’illusion la plus totale pouvait lui fournir. Il n’était alors pas question d’éveil ou de sortir d’un rêve dans lequel l’humanité était volontairement plongée et duquel il n’était pas question qu’elle puisse s’extraire seule et sans intervention particulière sur lesquelles il est inutile de s’étendre ici.

 

Mais comme tout bouge, change et évolue sans cesse, nous voici rendus à une sorte de Carrefour spirituel. À ce niveau, une sélection peut être envisagée et elle se résume au fait de « libérer » certains êtres de cette Matrice Première qui était jadis hautement souhaitable, et de laisser les autres continuer à… S’y construire ! La vraie et unique question SEMBLE être celle-ci : faites-vous partie, vous qui lisez, de ceux qui sont aptes à « la Moisson Divine » ou bien comptez-vous encore dans le nombre de ceux qui ont peur de la nouveauté et de tout ce qu’elle implique ? Comment savoir d’une manière aussi objective qu’honnête, vous demanderez-vous peut-être ? En fait, là n’est pas la question, car sachez que la question posée ci-dessus n’était que simple rhétorique et ne nécessitait aucune réponse exprimée. Pourquoi ? Parce que cette sélection, cette « Moisson Divine » a déjà été décidée et elle est même déjà en cours ! D’ailleurs, elle se terminera « sous peu », du moins d’un point de vue du temps planétaire.

 

En clair, les Noms (signatures vibratoires) ont déjà été « tirés » de l’Urne Planétaire dans laquelle tous ont déjà placé leur bulletin. Vous ne devez donc plus vous inquiéter à ce sujet. Ceux qui « partiront » n’auront rien à craindre et encore moins à regretter ! Et ceux qui « restent » doivent comprendre qu’il ne s’agit pas là d’une décision arbitraire, de quelque favoritisme divin ou autre ânerie du genre ! Ceux qui resteront sont également ceux qui DOIVENT absolument rester, car encore « en construction » et donc non encore terminé en tant qu’individualités conscientes. Il est toujours un brin risqué de provoquer un accouchement au huitième mois de grossesse… De toute manière, cela échappe à notre volonté et à nos désirs à tous.

La sélection en cours est due uniquement à une préparation suffisante, et non à un quelconque « mérite. » L’enfant à naître mérite-t-il de naître ou bien est-il simplement prêt pour le faire ?

 Voici ce qui devait être écrit, voilà ce qui l’a été !

 

Serge Baccino (entre Autres.)

Ce qui vous arrive actuellement

Ce qui vous arrive actuellement

 

Cet article est un peu spécial. Cela parce qu’il s’adresse à des personnes un peu particulières qui, bizarrement, seront sans doute également les seules à ne pas se sentir concernées ! Ou si peu ! Ou alors, elles déclineront poliment (pour les plus évoluées) ce qui leur semblera être une « invitation » et préféreront se fier à ce qu’elles vivent et ressentent. Et là est le problème. Là est le piège qui pourrait bien leur coûter très cher, aussi bien d’un point de vue social que spirituel, en fait. Mais de quoi désirons-nous parler ici ? Nous voulons parler de celles et de ceux qui, en grand nombre désormais et chaque année qui va suivre, vont passer la toute première Initiation Planétaire.

 

Pour essayer de nous résumer sans pour autant trahir la Lettre, disons qu’il existe trois initiations dites « planétaires » (ou Majeures) accessibles à l’homme et de nos jours. Bien sûr, il en existe d’autres, mais ces trois-là sont les plus immédiatement accessibles, dans le sens où elles peuvent très bien et désormais, être passées toutes les trois et ce, en une seule vie terrestre. Il a été déjà écrit sur le sujet, mais entre écrire des généralités sur un thème et s’adresser directement à ceux qui sont désormais concernés au premier chef, il y a un pas. Un très grand pas ! Ce pas est désormais franchi. Ce pas, nous avions envie de le franchir. « Nous » étant celui qui écrit à l’aide de son clavier d’ordinateur et ceux qui lui inspirent plus ou moins ce qu’il écrit, depuis de très nombreuses années terrestres. Il y aura donc mélangé à la fois la partie humaine et une autre partie qui elle, ne l’est pas. Ou même ne l’est plus, voire ne l’a jamais été. Mais laissons cela pour nous concentrer sur nôtre sujet.

 

La toute première de ces trois formes d’initiations accessibles à l’homme moderne, se nomme « l’Illumination psychique ». C’est de cette première forme d’Illumination ou d’Initiation Majeure que nous devons traiter ici. Pourquoi celle-là en particulier ? Serait-elle la plus intéressante ou même la plus importante des trois ? Oui et… Non ! Non, parce que selon toute logique, plus les initiations avancent, plus elles sont importantes du point de vue de leur impact sur l’âme humaine. Et oui, cela parce que de cette initiation dépendent, hélas, toutes les suivantes ! Et nous écrivons bien « Toutes les suivantes », et non pas seulement les deux qui lui succèdent !

 

Autrement dit, même les futures initiations qui ne sont généralement passées que lors de la Vie hors de la chair, sur ce que vous nommez sans doute « Les Mondes de l’Après-Vie terrestre », dépendront de cette Première Pierre posée de ce qui deviendra un jour peut-être, le temple du Saint-Esprit, seul « lieu » que le Divin peut habiter et où il peut demeurer continuellement. Nous n’emploierons pas (plus) l’expression « Église du Christ », car elle ne signifie plus rien de bon ou d’utile pour les nouvelles générations. Et même si le mot « temple » est quelque peu vieillot, il est encore capable de véhiculer cette idée de pouvoir construire, pierre après pierre, une Demeure d’éternité à la Gloire du Très-Haut.

 

Or donc, cette Initiation ou forme d’Illumination première est très importante. Non pas en tant que « niveau de conscience », car ce dernier est hélas peu élevé, mais en termes d’impact sur les âmes-personnalités, sur ce qui, plus tard, deviendra peut-être et depuis la Terre, une individualité consciente et non plus un simple corps de chair animé par des programmations plus ou moins valorisantes et saines. Ou pour le dire au plus simple, de la réaction d’une personne face à cette expérience plus ou moins traumatisante, plus ou moins inspirante, selon les cas, dépendront TOUTES les Initiations ou formes d’Illuminations à venir. Si une personne qui « subit » cette première forme de « dés-identification » à la forme corporelle le vit mal ou pas comme cela devrait l’être, il est fort probable que le destin de cette personne ne soit pas spécialement positif ou même enviable !

 

Personne ne niera ce fait : à l’époque linéaire qui est actuellement la notre, presque plus personne ne sait ce qu’il convient de faire lorsqu’une personne qui nous est proche, passe par cette première forme d’éclairage quelque peu intempestif. Il n’existe plus, comme avant, des Instructeurs de Conscience, des êtres eux-mêmes assez évolués pour permettre à d’autres de passer ce cap traumatisant en toute sécurité. D’ailleurs, si vous lisez les récits de celles et de ceux qui pensent avoir subi cette forme d’expérience, vous constaterez que les uns vous parlent de « sombre nuit de l’âme », d’autres de dépression et d’autres encore de passage durant lesquels ils étaient persuadés d’être devenus fous ou de le devenir avant peu. Sans compter le nombre de suicides dont quelques-uns relèvent d’un refus catégorique de vivre ce qu’il est obligatoire de vivre lors de la première Illumination.

Si cette première Initiation se nomme « Illumination psychique », ce n’est pas pour rien ! Or, qui à notre époque peut se vanter de posséder un esprit sain et parfaitement équilibré ? Évidemment, il ne s’agit pas là d’une véritable question. Inutile donc de chercher à y répondre. La réponse est « personne ou presque. » Les quelques rares exceptions n’étant pas prévues pour s’intégrer à la majeure partie de l’humanité.

 

Nous sommes conscients que de très nombreuses personnes s’imaginent que l’Illumination psychique leur permettra d’être plus forts, plus équilibrés et donc, mieux « armés » pour affronter les difficultés de ce Monde… Comment vous convaincre qu’il n’en est rien et qu’au contraire, une personne sur cent, seulement, vit tranquillement cette expérience renversante à plus d’un titre et en ressort meilleure qu’avant ? Ainsi, nous ne chercherons pas à convaincre mais seulement à avertir. De toute manière, ne peut être convaincu que ceux non encore vaincus par leur intellect, ce Dragon de l’Apocalypse qui donne ensuite naissance à la Bête.

 

Nous n’écrivons pas ces lignes pour ceux qui s’imaginent être au-dessus de tout, de tous et de posséder déjà « l’ultime vérité. » Autrement dit, nous n’écrivons pas pour près de 98 % des actuels (ou futurs) Illuminés ! Nous écrivons pour celles et ceux encore capables d’apprendre et qui ne s’imaginent pas avoir atteint le dernier stade de l’évolution humaine en une seule expérience, aussi profonde qu’elle puisse paraître à celles et à ceux qui ignorent encore qu’elle ne représente que… Le Commencement !

 

Le Commencement de quoi ? Le Commencement de la Connaissance véritable, celle qui place l’homme à l’abri de l’erreur et de l’illusion. Autant dire celle qui placera deux pour cent (2 %) des Illuminés modernes à l’abri de cet orgueil épouvantable qui s’empare généralement de ceux qui viennent à peine de comprendre qu’il existe autre chose que les quelques misérables connaissances terrestres précédemment à leur portée. Dans les faits, qu’affirmons-nous ici ? Nous affirmons que de très nombreuses personnes sont passées, passent et passeront très bientôt, cette première Initiation nommée anciennement « Illumination psychique ».

 

Nous affirmons également que près de 98 % de ces dites personnes vivront très mal cette expérience qui, pour elles, sera surtout traumatisante, car elle leur retirera des béquilles qui avaient déjà pris la place de leurs jambes et elle fera tomber ceux-là mêmes qu’elle cherche à faire courir. Il n’est pas possible de remplacer d’un seul coup une somme colossale des croyances humaines rassurantes mais fausses, par l’équivalent de Connaissance Pure et véritable ! Le mental et la psyché humaine sont devenus bien trop fragiles pour supporter une telle tension sur si peu de temps linéaire. Autant brancher sur du 220 volts, une ampoule prévue pour du 12 volts. Le résultat, pour ce qui concerne l’ampoule, sera dramatique mais quasi instantané ! Mais pour l’être humain…

 

Notre but n’est pas d’effrayer ni de convaincre mais de prévenir. C’est d’ailleurs tout ce qui nous est permis de faire, car parler « d’aide » reviendrait aussi à parler d’accepter cette aide proposée. Et nous savons que notre main tendue ne sera saisie que par un très petit nombre, comme d’habitude. Comme toujours. C’est sans doute la seule chose qui ne change pas, quelles que soient l’époque, les ethnies et le lieu géographique ou planétaire. Cela en deviendrait presque « rassurant », si ce n’était l’effet désastreux que nous prévoyons pour les années à venir. Ne voyez pas là une tentative de prophétiser, car personne ne sait ou ne peut savoir ce qu’il adviendra, en fin de compte. L’esprit est puissant, mais l’homme s’en sert d’une manière totalement anarchique, ce qui rend impossible toute chance de « prédire son avenir. »

Lorsque l’homme se sera un peu calmé, qu’il sera passé maître dans l’art de se servir de son propre esprit (seconde Initiation/Illumination), alors il nous deviendra bien plus facile de prévoir un avenir probable pour l’humanité de cette époque linéaire.

 

Simple question de logique. Si vous avez du mal à comprendre l’idée, essayez donc de prédire les paroles et les actes d’une personne mentalement dérangée et vous percevrez vite à quelle compréhension nous désirions simplement vous amener. Imaginons que nous soyons qualifiés pour traiter de ce sujet. De toute manière, que risquez-vous en la matière ? Si nous avons tort, il ne sera rien arrivé. Mais si nous ne nous trompons pas, alors vous aurez eu l’occasion de mettre « les fesses de votre âme à l’abri », comme dirait celui qui pianote fiévreusement sur son clavier en nous demandant grâce pour ses deux doigts ! Puisque cela ne vous coûte rien, alors nous pouvons poursuivre gaiement.

 

En quoi consiste réellement cette première Illumination dite « psychique » ? Comme son nom semble l’indiquer, elle a pour mission de nettoyer d’un bloc et sans plus attendre, un des deux « pans » entiers sur lesquels reposent les processus mentaux ainsi que les états d’être humains. En clair, la personne qui subit cette première Initiation, se voit transformée d’un seul coup et à plus de 50 pour cent au moins ! C’est la partie « astrale », relative à l’émotionnel, qui semble se vider d’un seul coup et être remplacée par de la Lumière. Une Lumière aveuglante et qui, du même coup, aveugle plus de gens qu’elle ne les éclaire vraiment. Si peu sont préparés à cette expérience traumatisante !

 

Selon les personnalités, les réactions peuvent évidemment différer grandement voire du tout au tout. Il en va de même pour les effets ou « expériences vécues » à ce moment. Les uns vivront l’Illumination comme dans un rêve éveillé et en retireront une paix et une joie immense, d’autres seront terrorisés et cesseront de respirer le temps que l’expérience se passe. D’autres vont s’imaginer être devenus « des Avatars » et partiront sur les routes afin de sauver l’humanité ! D’autres encore se terreront dans des coins obscurs et oubliés de tous, tant leur paranoïa sera devenue galopante. La liste des diverses réactions n’est pas longue : elle est illimitée ! Mais nous aimerions que vous vous concentriez sur trois d’entre elles seulement, celles qui, selon nous, pourront vous aider un peu, soit si vous êtes directement concernés, soit si c’est l’un de vos proches qui passe par cette expérience quelque peu traumatisante, d’un point de vue purement psychologique s’entend.

 

La première forme de réaction est de bien vivre cette expérience (très rare mais possible pour quelques-uns) puis de se demander ce qu’il convient de faire, désormais. Ceux qui n’ont acquis encore que l’une des deux polarités de l’Illumination psychique, se retrouvent plus instruits de la Vraie vie, mais comme ils n’ont, fort heureusement, hérité encore d’aucune de ces facultés issues de l’astral, ils n’ont pas encore eu l’occasion de s’abuser complètement. On peut donc les aider et leur niveau d’intelligence ayant fait un bond en avant, ils sont donc assez souples pour accepter d’être instruits plus avant sur ce qui leur est arrivé et sur ce qu’il conviendrait de faire pour passer désormais à l’étape suivante. Ceux-là passent très facilement de la première Initiation à la seconde (Illumination spirituelle) et ceux, en quelques années et bien sûr, dans la même vie terrestre.

 

L’expérience nous a montré que lorsque l’une seulement des deux polarités de l’Illumination psychique est acquise, il est très facile d’aider la personne à aller plus loin. Pourquoi ? Et en quoi consiste la seconde polarité de cette même première forme d’Illumination ? Pour le comprendre, il faut savoir au préalable que le but premier et UNIQUE, de l’Illumination psychique, est (et a toujours été) de démontrer à l’homme que le plan astral est celui des illusions les plus terriblement séduisantes qui soit. Ou si vous préférez, le Plan Astral est si riche en imageries mentales séduisantes, que bien courageux est celui qui réussit à s’en extraire pour passer à la véritable vie de l’esprit. Du coup, ceux qui ont « la chance » de ne recevoir que des informations, sans être obligés de constater par eux-mêmes à quel point l’esprit peut créer les pires illusions, les idées et donc, le vécu le plus fou mais surtout, les plus attrayant pour l’âme humaine, ceux-là pourront sans encombres passer d’une forme d’Illumination à la suivante.

Mais ceux qui doutent, ceux qui ont besoin de ressentir que le pouvoir est chose illusoire, vont devoir surtout expérimenter le pouvoir démoniaque et « tentateur » de leur propre esprit. Le problème est que dans ce second cas, les gens ne font pas que « se prouver » que l’illusion paraît toujours étrangement réelle, en plus d’attirer les foules ! Ils deviennent accros de ce qu’ils vivent dans l’astral, et au lieu de s’en détacher, après en avoir vu le pouvoir illusoire, ils s’y attachent définitivement et même, refusent ensuite d’en sortir !

Dès lors, ce qui devait être seulement la preuve d’un danger imminent, se transforme en la preuve que la personne a dépassé tous les dangers et qu’elle est devenue « exceptionnelle » ! En effet, elle sent un tas de chose, quitte son corps, voit des êtres de l’invisible et copine avec les anges ! Du moins est-ce là ce que ses fantasmes devenus « réalités » lui font croire !

 

Et là, il devient plus qu’improbable de pouvoir aider ou même faire quoique ce soit pour cette personne. Allons plus loin au risque de choquer cruellement la plupart des spiritualistes modernes : 98 % des Illuminés de cette époque humaine sont devenus incapables d’apprendre autre chose que ce qui se trouve déjà dans leur tête ! Ils sont devenus vaniteux, imbus de leurs personnes et fascinés par l’astral. Autant dire qu’ils ne peuvent même pas imaginer avoir besoin d’aide ou que d’autres soient capables de leur apporter quoique ce soit ! Leur rêve de grandeur les enferme bien plus que la plus sûre des prisons humaines, faite de pierre ou de béton.

 

Nous ne condamnons rien ni personne ; il suffit d’ouvrir les yeux et les oreilles puis de constater. Telle personne qui jamais auparavant ne s’était intéressée aux choses de l’esprit, vit brusquement une expérience qui la transforme puis la voici qui s’imagine faire partie des quelques rares élus sur Terre à avoir l’omniscience. Et comme ces personnes-là pensent réellement ces choses, elles les vivent réellement ! C’est ainsi que fonctionne l’esprit : « chacun vit toujours selon ce qu’il pense. » Les ésotéristes de jadis avaient reçu des outils que nous leur avions proposés. Ces outils devaient servir à diriger et surtout, à rassembler les êtres, et non à les disperser. Or, de vos jours, dès qu’une personne atteint la première forme d’Illumination qui, comme vous le constaterez un jour, n’est vraiment pas grand-chose, elle se précipite pour inventer une nouvelle philosophie à sa mesure et, bien sûr, en rapport avec ses propres expériences qui, comme par hasard, ne ressemblent à aucunes autres.

 

Alors nous essayons une dernière fois d’éclairer ceux qui n’ont jamais été autant dans l’ombre que depuis qu’ils s’imaginent complètement Illuminés. Mais cette fois, si ça ne marche pas, nous ne laisserons pas tomber ; ce sont les humains qui se seront passés définitivement de nos services et forcément, ne pourront plus partager ce qu’ils refuseront d’entendre et de comprendre. Ce texte est tel un Dernier Appel, une ultime Main tendue, non pas pour les 98 %, car ces derniers ont déjà pris leur décision de ne plus suivre que leur propre folie. Cette Main tendue est réservée aux quelque deux pour cent qui liront un jour ce texte et devront encore oublier, s’ils en sont capables, la main humaine qui leur a donné corps en votre Monde. Depuis toujours, il existe une forme d’ésotérisme réservé à celles et à ceux qui se préparent à passer le Portail de la première Initiation, voire celui de la Seconde.

 

Votre émotionnel a grand besoin d’être remplacé, car un simple nettoyage ne saurait suffire, désormais. La première Initiation ou Illumination est faite pour cela. Votre mental a besoin d’être réformé, vidé de ses miasmes puis réorienté en direction de la Seule Lumière qui soit, celle de votre propre Soi. La seconde Initiation ou Illumination est faite pour cela. Enfin, votre humanité a grand besoin de trouver un Principe Directeur autre que l’âme humaine.

Elle a besoin de La Lumière pour éclairer son Chemin. Et il n’est qu’une seule chose, dans l’Univers, capable de le faire. La Troisième Initiation ou Illumination divine vous permettra d’accéder à la plus Haute Lumière qui soit. Et selon la promesse antique, ce ne sera plus jamais la lumière de la lune ni celle du soleil qui éclairera votre route ; ce sera la Lumière Divine, directement, définitivement.

 

Alors votre être pourra s’élancer vers d’autres niveaux de conscience et quitter enfin cette zone d’inconfort mais qui est si utile, si rare, que l’on appelle « la Terre » et qui n’est, en fin de compte, qu’un énorme état d’esprit commun, partagé par des milliards d’êtres vivants et conscients. Vous pouvez faire de ce Monde soit un enfer, soit un paradis. Vous serez très nombreux à croire pouvoir choisir, mais seulement quelques-uns y parviendront finalement.

Soyez de ce Nombre qui fera la différence !

Bien à vous tous.

 

Serge Baccino (entre Autres.)

 

 

Supprimer le moi ou l’ego

Supprimer le moi ou l’ego ?

 

 

Dans certaines traditions anciennes mais jamais réactualisées, on trouve une idée assez étrange que depuis notre époque linéaire, plus personne ou presque n’a envie de cautionner. Il est par exemple question de mettre un terme définitif à certains aspects de notre être global. Nous y reviendrons plus tard. Nous comprenons, de nos jours, que tout ce qui est, possède un sens, un but ou au moins une fonction. Nous n’aimons pas certains animaux considérés comme étant des « nuisibles » et pourtant, une partie de nous conçoit cette idée qu’ils puissent avoir un rôle important à jouer dans l’écosystème, dans l’économie de la vie, comme on dit aussi.

En supprimant un de ces « nuisibles », nous risquons fort de nous retrouver rapidement envahis par d’autres supposés « nuisibles » dont les précédents étaient en fait les prédateurs naturels. Des prédateurs ayant pour rôle important de réguler le nombre des seconds. La Nature semble d’ailleurs fonctionner par groupes d’antinomiques, tels que le loup et le chevreuil, par exemple. Si on supprime les loups ou d’autres prédateurs/régulateurs naturels, il faudra inventer… La chasse !

 

Il en va de même pour ce que d’aucuns nomment encore « l’ego » alors qu’ils devraient plutôt le nommer le « moi » humain, par exemple, puisque cette partie de notre être global est justement celle qui se rapporte et se réfère uniquement à nos Mémoires, à un historique relatif à notre expérience humaine et personnelle. Tandis que l’ego est issu du mot latin signifiant « Je ». Le véritable ésotérisme ne saurait commettre une si grosse bourde, consistant à confondre le « Je  » (ou Ego, avec un grand « E ») avec cette partie transitoire, car toujours mouvante voire évolutive de l’être. Si le « moi » est censé « bouger » sans cesse, se transformer, évoluer, le Soi (ou Ego) se rapportant à la Conscience Une et indivisible, ne saurait être autre chose que ce qu’il est déjà, dans l’instant même, éternellement égal.

 

Si vous préférez, ce qui a « évolué » en vous et depuis votre naissance, ce n’est certes pas votre conscience, qui est invariable, mais votre « moi ». Ce « moi » qui consiste, vous l’aurez compris, en votre identité terrestre ou humaine. Identité qui peut s’enrichir et qui, de ce fait, n’est jamais terminée ou complète. Et encore moins définitive ! Le moindre problème est capable d’affecter le « moi », de le perturber. Mais rien n’est capable de perturber le Soi, ou « Ego » qui demeure toujours fidèle à lui-même, contrairement au « moi » qui se construit sans cesse. C’est ce « moi » qui a des prises de conscience et c’est aussi lui qui, tôt ou tard, accède à ce que l’on nomme l’Illumination.

(Nota : d’où l’intérêt de se nettoyer avant d’être illuminé !)

Si c’était notre Conscience d’être, nous ne pourrions pas, jamais, être Illuminés, car la Conscience l’est déjà, complètement et définitivement. Il semblerait que ce soit la psychologie moderne qui ait foutu la panique dans ce type de dénomination arbitraire, certes, mais fort utile pour s’y retrouver. Écrire Ego avec un petit « e » revient à faire allusion à une forme secondaire ou inférieure du « Je ». Autant se référer alors à un « petit christ » !

 

Or, le « Je » (Ego) n’a absolument rien de secondaire ou d’inférieur. Il est regrettable qu’à notre époque les gens se servent des mots sans plus aucun respect de leur sens premier, pour leur étymologie. Les psy éso font grand cas de la chose et s’appliquent à redonner aux mots et aux noms leurs Lettres de Noblesse. Ou l’on use du Français originel propre à l’ésotérisme, ou alors on le fait évoluer, cela au risque de s’y perdre soi-même. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à cause, bien qu’en partie, d’un mauvais emploi du sens premier des mots, qui pour réussir à nous entendre, devrait au moins être définitif. La Tour de Babel n’est pas qu’une simple allégorie ! Nous la vivons sans cesse du simple fait de ne plus nous comprendre. Le fait que ceux qui se prétendent aptes à traiter de spiritualité ou pire, de connaissance pure, aient surtout besoin de reconnaissance et de célébrité, n’arrange guère les choses !

 

Dès qu’une « découverte » est faite, entendez par là, dès qu’un homme de notre époque redécouvre ce qui était connu par les ésotéristes d’antan et depuis des millénaires, il se précipite pour y donner son nom ! Preuve s’il en est que le but n’est pas de « faire avancer la science » ou même « la connaissance initiatique », mais de porter aux nues le « moi » perturbé et toujours plus en souffrance, d’une humanité qui s’évertue à tout ramener à elle, alors que Tout y est déjà inclus. Celui qui a compris ces choses mettra toujours le savoir en avant et se tiendra tranquillement derrière, plus soucieux d’être « oublié » que plébiscité. Mais les gens sont devenus si traumatisés à force de ne pas avoir réussi à être, qu’ils ne cherchent qu’à glorifier une chose qui l’est déjà mais dont ils ignorent tout. Le Soi ou Ego, c’est-à-dire ce que nous sommes vraiment, est déjà bien plus que Glorieux, vous ne pouvez le croire !

Par contre, la partie qui est présentement impliquée dans l’Aventure Humaine, que les psy éso préfèrent nommer « le moi humain » (ou le « moi »), se rapporte quant à lui à la somme des expériences rencontrées par la Soi-Conscience dans la matière et par le biais d’un corps de chair. La Soi-Conscience, voyez-la comme Tout et Rien à la fois, comme de la conscience servant à « conscientiser » (rendre conscient) une expérience quelconque qui, sans elle, ne serait ni vécue, ni même rendue consciente en une quelconque mesure.

 

Nous pourrions dire que chaque être humain est accompagné d’une Conscience de Soi dont le seul but est d’être le Témoin Silencieux de tout ce qui sera vécu et expérimenté en une vie terrestre. C’est grâce à la Présence discrète mais omniprésente de la Conscience Unique – la même pour tous – que chacun de nous peut avoir conscience de son vécu et transformer de simples expériences linéaires en de la mémoire. Les psy éso nomment « les Mémoires » ce qui résulte de cette interaction entre la Conscience Unique en l’homme et l’expérimentation directe de la vie terrestre dans un corps de chair. Et ces Mémoires qui résultent de ce vécu journalier et sur des années durant, se transforment peu à peu en un « moi », en cette capacité de ramener à soi la somme de ces expériences. Le « moi » devient donc une forme secondaire de conscience, certes, mais une forme qui demeure uniquement relative au vécu terrestre d’une seule personnification.

 

C’est ce même vécu terrestre ou « moi » ou « Mémoires vivantes » que nous appelons parfois « âme humaine. » L’âme, c’est ce qui nous anime, n’est-ce pas ? C’est cela sa véritable et unique définition, merci de vous en souvenir à l’avenir. Mais… Qu’est-ce qui nous anime ? Autrement dit et si on prend l’expression à la Lettre, qu’est-ce qui nous rend ainsi vivant ? Réponse : la somme de nos pensées et des émotions qui en résultent nécessairement (on parle alors d’émotions connexes ou reliées.) Nos processus mentaux (pensées) et nos états d’être (sentiments, émotions, perceptions) sont ce qui nous rend « vivants » ? Mais oui, quoi d’autre, sinon ? Et notre conscience ? Il n’y a pas de « notre » conscience : il y a LA CONSCIENCE, une seule et même pour tous, uniformément répartis en chacun des « véhicules » (corps) animés par des Mémoires animiques.

 

Ainsi, nous comprenons que le « moi » humain est en réalité la somme de nos Mémoires qui elles, sont vivantes, tandis que la Conscience unique nous permet d’être tous conscients. Mais pas « à parts égales », comme nous allons le voir, au cas où nous ne l’aurions pas encore remarqué. Question : Pourquoi ne serions-nous pas tous conscients à parts égales ? Réponse : Parce que nous ne sommes pas tous « animés » de la même manière, par les mêmes schémas mentaux et que, de ce fait, n’étant pas tous conditionnés d’une manière unique, nous ne sommes pas tous conscients de la même façon ni à un même degré. Certaines mémoires sont débilitantes au possible, tandis que d’autres nous coupent carrément de notre Véritable Nature (la Soi-Conscience Universelle.)

Les Mémoires, c’est ce que nous avons vécu et qui persistent dans notre souvenir ? Non, hélas ! S’il s’agissait pour l’homme de ne retenir que le vécu réel ou immédiat, nous serions tous de très Grands Êtres ! En fait, nous ne retenons de ce que nous vivons, que ce que nous sommes capables de retenir de ce même vécu ! Et nous ne retenons que ce que nous comprenons ! Ce qui est très différent. C’est un peu comme se demander si nous comprenons bien tout ce que les autres nous disent, ou si nous comprenons plutôt ce que nous pouvons comprendre de ce qu’ils nous disent ! Vous captez la subtile différence ? Si oui, vous voilà déjà armés d’un solide savoir ésotérique ou psychologique, ce qui revient au même.

 

Ainsi, le « moi » ou « les Mémoires », c’est la même chose. Et comme nous comprenons tous à notre façon ce que pourtant, nous semblons tous vivre, simultanément, les « moi » diffèrent autant que diffèrent les Mémoires qui, pour ne pas l’oublier, consistent non pas à la somme réelle de notre vécu, mais au peu que nous avons compris puis retenu de ce même vécu. Il est d’importance d’insister même lourdement sur ce « léger détail » ! Reste à définir où se « stockent » ces Mémoires. Sont-elles dans le corps de chair, tandis que nous vivons ce que nous sommes bien obligés d’appeler « l’expérience terrestre » ? Évidemment ! Où voulez-vous qu’elles soient, sachant que c’est ce corps-là, « notre » corps physique, qui a rencontré toutes les expériences accessibles à la chair ! Pour ceux habitués aux articles et dossiers de ce blog, les Mémoires sont « cellularisées », c’est-à-dire qu’elles sont « engrammées » (gravées) dans chacune de nos cellules.

 

Le subconscient étant la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps, nous pouvons donc en conclure que c’est la subconscience qui se fait fort de conserver les Mémoires et, surtout, de les « restituer » à la moindre occasion de le faire. Raison pour laquelle la femme trompée à de nombreuses reprises, se montrera automatiquement suspicieuse lorsqu’un homme fera mine de la séduire. C’est d’ailleurs le subconscient qui a pour fonction principale (mais non unique) de gérer la somme de nos automatismes. Aussi bien ceux relatifs à notre physiologie (respiration, rythme cardiaque, etc.,) que ceux concernant notre personnalité et sa modalité d’expression la plus directe : notre caractère !

 

Notre caractère dépend essentiellement de certains réflexes mentaux relatifs à tout ce qui a été engrammé durant la période allant de la prime enfance à nos jours. Autant dire que nous sommes devenus, à force, des robots de chair bien plus que de véritables êtres humains ! Nous sommes conscients, certes, mais seulement au travers de nos conditionnements mentaux et de nos réactions émotionnelles. Si vous ne l’aviez pas encore compris ainsi, je suis désolé de devoir vous l’apprendre aussi brutalement ! Ceux qui se croient « libres » et qui sont fiers de l’être, sont surtout libres de s’exprimer à concurrence de leurs conditionnements mentaux ! Autant dire que leur liberté ressemble plus à de la « conditionnelle » qu’à une véritable relaxe, comme on le dit sans doute encore dans les milieux policiers.

Du coup, la femme qui prétend choisir librement de vivre seule, choisit en fait de se ranger sous la tutelle de ses conditionnements mentaux, à savoir de ses Mémoires ou de son « moi », ce qui revient au même. La peur de revivre les mêmes choses nous privent seulement de vivre, pas de ces choses !

 

Mais nous faisions allusion, au tout début de ce Dossier sur le « moi » ou « l’ego », de l’erreur qui consisterait à supprimer, sans discernement aucun, tous les animaux de cette planète considérés comme étant « nuisibles » à l’homme (ou du moins, selon ce qu’il a pu devenir comme homme.) D’anciennes traditions, affirmions-nous également, proposaient encore et toujours, des idées assez étranges. L’une d’entre elles et qui me semble être la plus dangereuse de toutes, est que l’homme qui désire être libre et éclairé, doit « tuer son ego ». Comprendre qu’il doit supprimer cette partie pourtant de lui, qui est censée l’empêcher, justement, d’être vraiment lui. Si nous passons rapidement sur l’ineptie apparente d’une telle version et si, au contraire, nous cherchons à en comprendre le sens premier et réel, que nous est-il proposé vraiment ?

 

Il nous est conseillé de supprimer carrément la partie de notre être global qui semble être « en souffrance » et qui nous obligerait ainsi à souffrir « nous » aussi. Mais posons tout de suite les bonnes questions, si vous le voulez bien ! Tout d’abord, qui est ce « nous » qui est censé souffrir à cause de l’ego ? Serait-ce la seule chose qui soit vraiment, j’ai nommé la Conscience Une et indivisible ?

Dans ce cas, il y a méprise pour le moins, car la Conscience ne saurait expérimenter la souffrance autrement qu’en étant le témoin détaché de cette souffrance se produisant en une partie de l’entité humaine. Si ce « nous » représente ceux qui participent à l’aventure humaine, alors il est question de nous supprimer nous-mêmes ! Ce qui pourrait s’avérer fâcheux.

 

Car cela qui est en train d’expérimenter la Vie, le Mouvement et l’être, comme disaient les Anciens, c’est justement ce « moi » humain ou cet « ego » pour ceux qui tiennent à tout prix à demeurer des « petits je » leur vie durant, tout en se défiant d’eux. La question à cent mille euros est donc : « Peut-on tuer ou supprimer  le « moi » ou ego ? » Sachant que pour l’instant du moins, la plupart des êtres humains SE RÉSUMENT à ce « moi » ou à cet ego, il me semble inutile de répondre à cette inquiétante question ! Mais essayons plutôt de trouver une raison humaine suffisante pour engendrer une telle idée. Quel est le but, en fin de compte ? Si c’est de se débarrasser de ce qui nous limite, cela peut devenir compréhensible. Mais si le but est de supprimer la partie de nous qui n’est pas à notre convenance, alors l’action envisagée (tuer le « moi ») est quelque peu exagérée.

 

Il est clair que les anciens mystiques avec presque tous peurs de leur nature humaine. Ils faisaient d’ailleurs tout leur possible pour l’éluder, la nier, voire la refiler aimablement aux autres (projection), les « ignorants » nommés alors « les vulgaires » ou encore, « les profanes. » Mais aucun d’eux n’a réussi, depuis, à se débarrasser de son « vieil homme ». Surtout pas ceux qui tentaient régulièrement de le zigouiller, voire de l’enterrer vivant, s’ils avaient pu le faire ! Mais comment enterrer le « moi » sans s’enterrer soi-même ? Puisque nous sommes devenus la somme de ce que nous avons vécu et qui nous a profondément marqués, si sous prétexte de souffrance, nous essayons de nier ce que nous sommes devenus sans le vouloir, nous ne pouvons, au mieux, que réussir à nous nier nous-mêmes ! Comprenez-vous l’idée ? Espérons !

Alors quoi ? Que nous faut-il faire pour nous sortir de ce mauvais pas ? La réponse est évidente ! Et elle se décline en trois temps seulement.

  1. Premier temps : Nous devons accepter d’être ce que nous sommes ! Pourquoi ? Parce qu’on ne peut « quitter » ou « faire cesser » ce que nous refusons d’atteindre ou d’incarner et ce que nous n’avons même pas commencé à faire ! Soyons tout d’abord ce que nous désirons ne plus être, puis devenons autre chose ensuite. Question de bon sens, non ?
  2. Second temps: Si je suis ce que je réprouve en moi, alors je ne pourrai jamais évoluer ! Mais si je puis voir et critiquer cette partie de moi, c’est qu’elle n’est pas moi mais quelque chose qui est en moi. Ce n’est donc pas le « moi » qui est le problème, mais certaines parties le composant et qui ne sont pas « moi » ni même « pour moi » (à mon bénéfice ou avantage.)
  3. Troisième et dernier temps: Si je puis voir et donc, me distinguer de ce que je réprouve et qui est en moi, c’est donc parce que ce « moi » possède deux polarités, deux versions. Et celle qui critique l’autre est nécessairement la bonne, celle qui a raison. Et si je me trompe, la souffrance ne cessera pas mais augmentera d’autant. Alors je pourrai changer de positionnement mental et cesser de condamner ce qui est censé me faire vivre heureux et plus en paix.

 

Avec ces trois temps, cette nouvelle forme de prise de conscience, nous comprenons que nous ne sommes pas obligés de brûler notre maison chaque fois qu’elle nous semble en désordre et couverte de poussière. Nous pouvons la nettoyer et la remettre en ordre.  Alors pourquoi ne pas le faire en ce qui concerne tous ces aspects de notre « moi » qui nous paraissent négatifs ou « indignes de nous » ? Pourquoi jeter le bébé avec l’eau du bain, une fois qu’il n’est plus sale ? Que risquons-nous ? De nous tromper ? La belle affaire que voilà ! Et de nous tromper combien de fois, puisque nous avons une chance sur deux, dans tous les cas ?

 

Pour en terminer, et pour répondre par avance aux quelques petits malins qui auraient lu les dernières lignes avec plus d’intérêt et donc, d’attention que les autres, qui sans doute savent déjà tout ce qu’il y a à savoir (prouuut !) je prendrai le temps d’écrire quelques lignes de plus (bien fait pour les autres qui se languissaient d’aller pisser !) Il est écrit, plus haut :

« Si je puis voir et donc, me distinguer de ce que je réprouve et qui est en moi, c’est donc parce que ce « moi » possède deux polarités, deux versions. »

Voilà qui est peut-être nouveau pour beaucoup mais qui peut aussi un peu effrayer, non ? Faut voir ! Si le « moi » possède deux polarités – ce que les gens ignorent presque tous – ce serait donc une de ces deux polarités qui consisterait non pas seulement à la solution de tous nos problèmes mais de plus, en « ce que nous sommes vraiment » ? Mais oui, parfaitement !

 

Du moins elle sera « vous », ce que vous êtes vraiment et pour le moment, aussi longtemps que vous ne réussirez pas à vous IDENTIFIER à la Soi-Conscience Universelle. À savoir, à la Seule Conscience qui soit et qui se partage, sans se fragmenter pour autant, entre tous les êtres vivants et conscients. Ah ! Ouf ! Nous avons cru, un instant, que vous nous affirmiez que nous n’étions QUE cette seconde partie de notre « moi » et que nous étions condamnés, l’éternité durant, qu’à n’être ce même « moi » !

 

Eh bien, disons que votre peur, qui n’avait pas lieu d’être, ne vous a pas induits en erreur ! C’est bien ce que je voulais dire : vous serez TOUJOURS ce « moi », qui évoluera, certes, mais jamais au point d’atteindre le Soi Suprême, la Conscience Unique et sans second ! Nous ne deviendrons jamais le Soi-Conscient Universel ? Eh bien non, assurément ! Mais pourquoi ? Parce que, simplement, et comme mentionné plus haut, la Soi-Conscience Universelle est Une et… Sans second ! Ou si vous préférez, la place est déjà prise, OK ? Ah merde ! Comme vous dites, oui !

 

Mais n’est-il pas question de devenir un Soi, un individu ? Mais oui, bien sûr ! Et les deux choses ne sont en rien incompatibles ou paradoxales ! N’oubliez pas que le « moi » est avant tout, en plus d’un simple mot, une tentative modeste pour essayer de faire passer des concepts qui n’ont encore aucune correspondance dans l’esprit des gens de notre époque moderne. Ces gens doivent encore trouver en eux, la force de réapprendre à penser et à imaginer par eux-mêmes et pas seulement en fonction de cette liberté conditionnée que leur laissent les Mémoires qui sévissent en chacun d’eux, comme en chacun de nous. Du moins au départ.

 

Un Soi, ou une individualité, c’est quoi, finalement ? C’est un être vivant et conscient qui n’est plus déchiré intérieurement, qui n’est plus en guerre contre une partie de lui-même et donc, contre le reste de l’humanité. En fait, il a compris que cette fameuse « partie de lui-même », n’était ni à lui ni même « pour lui » : alors, il a supprimé tout ce qui, en son « moi », n’était pas POUR ce « moi ». Dès lors et pour marquer le coup, pour tenter de différencier un « moi » libéré du « non-soi » (programmes mentaux hérités) d’un autre qui ne l’est pas encore, les psy éso nomment « moi » la personnalité encore encline à se faire du mal toute seule et « Soi » ou « individu », qui est désormais apte à se rendre heureux et à choisir toujours la paix, de préférence à la guerre, que ce soit « dedans » ou bien « dehors » et avec les autres.

À présent, je vous laisse le temps de méditer et, éventuellement, de digérer tout ou partie de cet article.

 

Serge Baccino

Les Mémoires de qui ou de quoi

Les Mémoires de qui ou de quoi ?

 

L’ésotérisme enseigne que le problème d’un être humain qui se devrait d’être évolutif, est que justement, il refuse d’évoluer. Non pas tant qu’il refuse cette idée valorisante d’évolution, bien au contraire ! Ce qu’il redoute et qui lui pose problème, c’est la peur de devoir changer, au cours de cette évolution qu’il perçoit comme étant plus ou moins sans limites, du moins dans les « limites » usuelles d’une même vie : la sienne et présentement. Changer ne serait rien pour l’homme s’il ne lui fallait pas, du même coup, abandonner le connu qui est forcément rassurant, pour accueillir un inconnu qui est loin d’être aussi confortable. De plus, qu’est-ce que le « moi » humain, si ce n’est la somme de ses Mémoires, de ce qui le caractérise autant que cela le limite forcément ? Et une limite, quelle qu’elle soit, est un cul-de-sac aux yeux de l’Esprit (ou de la Soi-Conscience.)

 

Hélas, l’homme qui avait tant besoin de se reconnaître et de se définir au travers de l’historique de son propre vécu, ne réalise toujours pas que c’est ce même historique qui lui interdit désormais de vivre autre chose que ce qu’il connaît déjà. L’homme se définit lui-même comme étant la somme de tout ce qu’il a vécu et dont il se souvient plus ou moins. Il est donc devenu la somme de sa mémoire, ce que l’ésotérisme (entre autres) appelle « Les Mémoires. » Il faut comprendre avant toute chose que l’identité d’un être ne saurait changer toutes les trente secondes, car dans ce cas, lui-même ne saurait plus comment se définir et donc, comment se percevoir. L’homme a besoin de pouvoir s’expliquer à lui-même, afin de montrer aux autres ce qu’il aime retenir de tout ce qu’il croit être par ailleurs. Le problème est que plus un homme réussi à se définir avec quelque précision, plus il tombe amoureux de cette définition de lui-même ! Cela lui semble rassurant de ne pas « bouger » au cœur même de la tourmente. Tout peut bien changer autour de lui, sa « stabilité » provient essentiellement d’un état d’esprit devenu marmoréen.

 

En somme, moins un être évolue ou se transforme, plus il se croit « équilibré » ! Mais est-ce signe d’équilibre que de ne jamais varier d’un pouce ? Certains s’écrieront avec quelque indignation : « Mais enfin, que dites-vous là ! Nous changeons sans cesse ! C’est d’ailleurs la vie qui nous y oblige ! » Si la vie nous obligeait à changer, cela signifierait que nous ne lui opposons plus aucune résistance. Si cela était, cela se saurait ! En réalité, l’homme résiste de toutes ses forces à l’évolution, à ce qui est le Moteur même de la Grande Vie. Sa résistance a de nombreux noms, mais le plus connu est encore « l’ego ». En psychologie ésotérique (ou « psy éso »), nous préférons parler du « moi », qui représente cette tentative de l’homme de se définir lui-même en se servant de ce qu’il a retenu de ce qu’il a pu comprendre de ce qu’il a vécu. Le mot « ego » signifiant « Je », nous préférons le réserver à la partie supérieure de l’entité globale (ou multidimensionnelle) et dans ce dernier cas, nous écrivons « Ego » avec un « E » majuscule, afin de bien marquer la différence.

 

Mais si l’homme, le « moi » humain, n’est pas la somme de ses Mémoires, qu’est-il ? La vraie question serait plus exactement « Que pourrait-il être ? » Et il devient alors possible de faire passer une connaissance impossible à traduire et que des interrogations du genre « qu’est-ce que l’homme » ne saurait inspirer. Si l’homme n’est pas la somme de son propre vécu, il doit être autre chose que « quelque chose ». Le « moi » étant formel, précis et généralement statique, il peut donc être considéré comme une chose « finie » et donc, limitée. Mais si l’homme n’est pas « quelque chose » ou du moins, que son Essence ne se limite pas à « ceci », plutôt que « cela », il lui reste comme option soit d’être « toutes choses » ou « aucune d’entre elles. » C’est du moins ce que la raison pourrait nous souffler, surtout si nous avons l’esprit d’un philosophe !

 

L’homme est loin de pouvoir se confondre avec Le Tout : il ne peut donc être « Toutes Choses. » Nous ne pouvons pas dire non plus qu’il n’est « rien. » Bien que nous puissions ajouter pour nous montrer plus pointus, qu’il n’est rien de précis. Et s’il n’est rien de précis, alors il ne peut être qu’une sorte de « Mouvement en Avant », un flux permanent et évolutif, passant d’une forme à une autre sans s’arrêter à aucune d’entre elles ou qui, alors qu’il semble devenir quelque chose, est déjà plus loin, occupé à produire une autre forme de manifestation qu’il ne conservera pas non plus, puisqu’en éternel Devenir. L’homme est donc ce Mouvement que nous appelons l’évolution.

Du moins devrait-il être cette Mouvance infinie. Ce qui est loin d’être le cas, comme nous en conviendrons sans peine. Ce qui ne signifie pas non plus que l’homme soit devenu incapable d’évolution. Cela signifie seulement que pour ce Moment de l’Aventure Humaine, l’homme prend plaisir à s’identifier à une forme passagère (ou qui devrait l’être) ou qu’il lui est devenu difficile de ne plus s’identifier à ce qu’il croit être devenu.

 

S’il prend plaisir à cette forme d’identification, alors il s’agit d’un moindre mal. S’il lui semble difficile de ne plus s’identifier à cette forme transitoire qui semble le rassurer, alors le problème est tout autre. Dans ce cas, il nous faudra encore comprendre deux choses : la première, en quoi ce statisme peut bien être « rassurant » et, en second, pourquoi ce besoin d’être ainsi « rassuré » ? Pour le comprendre, il nous faut faire un bond en arrière et revoir l’un des principaux aspects de l’éducation parentale et de l’enseignement scolaire. Dans ces deux cas, l’enfant est orienté vers un futur qui représente un but à atteindre. Il doit grandir, avoir un bon métier, gagner de l’argent, se marier, avoir des enfants et, si possible, une maison, une piscine et une belle voiture, etc. En somme, il doit REPRODUIRE les attentes et les désirs de ses géniteurs qui eux-mêmes n’ont fait que répondre aux attentes et désirs de leurs propres parents, et ainsi de suite. Nous pourrions remonter loin ainsi mais l’idée n’est pas de trouver une origine historique à cette problématique humaine mais une cause rendue permanente du fait de sa reproduction incessante.

 

Si vous préférez, une cause et une origine sont deux concepts très différents. Si une origine se place nécessairement « dans le temps » et donc, dans le passé, une cause ne peut pas être antérieure aux effets qu’elle produit. Si l’effet est produit maintenant, alors la cause se situe dans l’instant présent. Cela dit, une même cause peut être reproduite à chaque génération, dans une même famille, par exemple, ce qui peut faire croire à une origine située en amont dans le temps. Lorsque l’on découvre une cause présente qui produit un effet négatif, peu importe l’époque de son installation première, puisqu’elle dure ou se reproduit à chaque instant, on doit réussir à comprendre puis à admettre que c’est maintenant qu’elle se manifeste, ou qu’elle se manifeste « encore. » C’est dons présentement que cette cause doit être définie puis supprimée. Dès qu’une cause quelconque cesse, les effets cessent également. En toute logique.

 

Cette manie étonnante de rechercher « dans les vies antérieures », une cause qui se manifeste dans le présent (effet), est pour le moins suspecte. Elle doit très certainement rassurer ou permettre à quelques-uns de relativiser leur responsabilité en matière de vécu. Croire en la malchance ou en « le Karma » revient finalement à renier toute responsabilité en matière de vécu. Toutefois, si les effets sont nécessairement conscients, puisqu’on les remarque toujours, les causes sont très difficiles à « localiser », car elles se produisent dans la subconscience. Une cause est toujours inconsciente, si vous préférez. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous n’en décelons que les effets qui eux, sont évidemment conscients. Du coup, puisqu’il est plus facile de conserver l’attention mentale rivée sur les effets, ce que nous appelons « les évènements de notre vie de tous les jours », nous en arrivons à oublier que ces effets ont une cause qui se manifeste simultanément.

Bien que simultanées, les causes sont toujours « invisibles » et donc, difficiles à intégrer à nos processus mentaux. Le savoir ne suffit pas ; il nous faudrait réussir à « nommer » ces causes, à leur offrir une « texture psychologique » quelconque. En effet, pourquoi faisons-nous ce que nous faisons ou vivons-nous ce que nous vivons ?

 

Pour la psy éso, il est relativement aisé de définir la nature d’une cause (ce qu’elle révèle) en observant plus attentivement les effets qu’elle produit. Le but étant de ne plus nous arrêter à ces effets mais de dépasser les causes en comprenant ce qu’elles nous apprennent à notre propre sujet. Mais pour cela, nous devons réapprendre à interpréter ce que nous vivons, le mieux étant d’oublier carrément ce que nous en pensions au préalable. Nous donnerons ici un seul exemple mais assez révélateur de la méthode et du processus mental qu’elle implique. Le seul problème est que pour user de cette méthode et de la manière appropriée de s’en servir, il nous faudra passer outre notre peur de découvrir des choses peu reluisantes nous concernant ou, du moins, concernant cette partie statique de notre nature évolutive, à laquelle nous tentons de nous accrocher désespérément.

À présent, imaginons qu’une personne nous demande si nous allons bien. Nous dirons que, justement, et pour notre exemple, nous allons plutôt mal. Qu’allons-nous répondre à cette personne ? « Que tout va bien, que nous allons aussi bien que d’ordinaire » ! (Par exemple.)

 

Posons-nous la question à cent mille euros au moins : « Pourquoi répondre que ça va alors que sans doute, rien ne va comme il faut » ? La question semble facile de prime abord, mais essayez donc de trouver dans cette réponse, une cause telle que la peur ou l’orgueil, et vous verrez que tout n’est pas toujours aussi simple qu’on aimerait le croire. La peur ? Mais la peur de quoi, enfin ? De l’orgueil, sinon ? Mais quel intérêt ? De quoi pourrions-nous nous enorgueillir ? Au départ, il est difficile de dénicher la cause première et exacte. C’est un peu comme le mariage ! Qui est assez courageux pour oser trouver la raison UNIQUE qui pousse les gens à se marier, alors qu’ils pourraient fort bien vivre ensemble, pour le reste de leur vie ? Et épargnez-nous les excuses de second ordre du genre « Afin de payer moins d’impôts » !

 

En réalité, nous connaissons tous les raisons profondes qui se cachent derrière nos actes ou nos paroles. Seulement, comme elles sont immédiatement rejetées parce que jugées affreusement moches, nous préférons ne plus avoir à les évoquer. Pour cacher une chose, il faut préalablement la connaître puis avoir commis l’erreur ultime de la juger. Et c’est une affreuse erreur que de juger une cause, car c’est ainsi que nous les rendons inconscientes ! Avez-vous bien lu ? Car personne ne prétend ici (ou ailleurs) qu’une cause est apparue comme ça, par l’opération du Saint-Esprit, et que dès son arrivée et son installation en notre subconscience, elle était déjà inconsciente ! Bien au contraire !

 

Toutes les causes sont installées d’une manière consciente, ceci afin d’avoir la capacité (et le droit, surtout) de dépolariser leur contenu afin de le rendre impossible ensuite à déceler. Car nous ne désirons pas (ou plus), revivre et donc ressentir certaines choses qui nous nous affreusement marquées. Non pas à cause de leur nature intrinsèque, mais à cause de leur impact sur nous. Et cet impact provient essentiellement de NOTRE RÉACTION face à ces mêmes évènements passés. Nous ne souhaitons pas revivre certaines choses, alors elles deviennent « inconscientes. » Le problème est que, justement, la meilleure manière de revivre sempiternellement les mêmes expériences ou presque, c’est justement de REFOULER nos Mémoires, au lieu de les laisser librement « jouer » en notre conscience.

 

Autre exemple : une personne proche s’énerve, cela vous étonne (ou vous dérange) et vous lui demandez pourquoi elle s’énerve. Sa réaction vous déconcerte encore plus, car elle vous répond qu’elle ne s’énerve pas et en profite pour s’énerver plus encore ! Là encore, essayez de définir en quoi les DEUX SEULES raisons au monde de refouler une vérité pourtant évidente, ont ici droit de citer. Pour mémoire (si je puis dire), il s’agit encore et toujours soit de LA PEUR, soit de L’ORGUEIL. Et de rien d’autre, jamais ! N’est-ce pas au moins surprenant ? La peur ou l’orgueil seulement ? Et rien d’autre ? Il est en fait inutile d’aller chercher une cause AUTRE que celles à l’origine de la peur ou de l’orgueil. Comment en être certain ?

Avons-nous des preuves ? De quoi étayer ces affirmations surprenantes ? Oui. Et non ! Oui, si celui ou celle qui va recevoir ces « preuves » est assez courageux ou simple de caractère pour accepter cette preuve administrée. Et NON, assurément non, si la personne est encore et toujours sous l’emprise de la peur ou de l’orgueil. Mais essayons tout de même, pour le fun !

 

L’homme moderne, plus que jamais, vit sous la double tutelle de son « moi » naturel (ou réel) et son « Moi-Idéalisé ». Le premier « moi » est celui d’origine, tel qu’issu de l’expérience vivante, si vous préférez. Il est ce qu’il est, en somme, mais certaines personnes REFUSENT d’en assumer le contenu formel, de le vivre selon ce qu’il énonce. Cela parce qu’elles se jugent ou qu’on les a jugées, peu importe pour le moment. Une personne qui trouve son « moi » social un peu juste, va tenter de l’améliorer, ce qui jusque-là, n’a rien que de très ordinaire. Toutefois, plus le « moi » sera jugé faible et défectueux, plus la personne cherchera à l’améliorer. Le problème est qu’à un certain point de cette tentative d’amélioration, la personne va commencer à s’illusionner elle-même, à se faire croire qu’elle a réussi à changer vraiment, alors qu’elle a seulement réussi à se mentir au sujet de ses compétences réelles.

Le « Moi-Idéalisé » apparaît dès qu’une personne commence à « vivre en esprit », des qualités inexistantes, en vérité. Raison pour laquelle le « Moi-Idéalisé » est également nommé « le moi de procuration. » Si les superhéros (Marvel ou autres) ont tant de succès, ce n’est pas pour des prunes, n’est-ce pas ? Ces personnages mythiques nous font oublier, pour un temps, ce que nous considérons, à tort il faut bien le dire, comme ayant « d’affreuses limitations. »

 

Pourtant, nous ne sommes pas « limités » : ce sont nos sens objectifs qui se limitent seulement à remplir parfaitement leurs fonctions, et telles qu’elles doivent l’être, pas plus, pas moins. Il n’est donc pas utile de nous inventer un personnage fictif (image de soi édulcorée) censé nous faire oublier qui nous sommes vraiment, car justement, ce « qui nous sommes vraiment », est exactement comme il devait l’être. Mais il l’est « tel que NOUS devions l’être », comprenez-vous ? Il n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais, tel que les autres, autour de nous, aimeraient qu’il soit ! Pourriez-vous, deux minutes au moins, méditer sur cette nuance à peine perceptible à notre époque et selon l’état d’esprit général devenu le nôtre ? Autrement dit, très peu de choses en nous (en le « moi » qui est nôtre, donc) CORRESPOND vraiment aux attentes des autres. Et comme nous sentons bien que ces attentes sont aussi nombreuses que définitivement déçues, nous ne savons plus quoi faire pour tenter de « réparer » cette ruine de l’âme humaine qu’est devenu « le relationnel. »

 

Depuis longtemps, nous ne sommes plus « en relation » avec les autres, mais bien en relation constante avec leurs attentes frustrées. Frustrées parce que nous sommes très souvent incapables de répondre à ces mêmes attentes qui, du coup, ne peuvent être que frustrées et en attente de « réparation » ! Prétendre que nous ne pouvons pas répondre aux attentes de tous est un euphémisme grandiloquent ! En vérité, nous ne pouvons pas, n’avons jamais pu et nous ne pourrons JAMAIS, répondre aux attentes d’un autre ! Simplement parce qu’il appartient à TOUS « les autres », de répondre à leurs propres attentes ! Et si elles sont frustrées, à qui la faute ? Mais nous n’avons pas été éduqués et/ou instruits de telle sorte que ce type de raisonnement nous soit non pas « familier » mais seulement accessible.

Nous vivons en étant persuadés que nous devons absolument rendre heureux quelqu’un d’autre que soi ou, à tout le moins, répondre à quelques-unes au moins des attentes de nos proches. De ces proches qui nous connaissent si bien et qui savent où se situe le moindre de nos « boutons » sur lesquels ils n’hésitent pas à appuyer sans aucune vergogne. Désormais, est devenu « égoïste » celui que se fait passer avant les autres ou qui ne pense qu’à lui. Il serait intéressant de définir si cette attente est « généreuse » et si ceux qui l’entretiennent pensent eux aussi aux autres !

 

Mais nous en resterons là pour le sujet des Mémoires, sachant que ce qui vient d’être exposé dans ce Dossier, suffit amplement pour éveiller celui qui a décidé de ne plus dormir. Nous résumerons donc tout ce qui a été dit, en le présentant d’une manière un peu différente mais dont le sens et bien sûr identique. Les Mémoires servent de « fil conducteur » pour stabiliser l’ego, le faire durer « en l’état », pour ainsi dire, car sans ces Mémoires, nous ne serions jamais identiques, jamais pareils, nous ne saurions pas reproduire la personne puisque cette dernière consiste en ses mémoires, son expérience, comme elle dit. Les Mémoires peuvent donc être confirmées ou, et à l’inverse, dénoncées, voire… Effacées ! C’est notre attitude qui détermine notre devenir, pas nos Mémoires qui elles, ne font que nous proposer une direction identique. Mais nous pouvons changer d’attitude, et donc, ne plus nous référer à une ancienne identité probable.

Évoluer se résume à définir le temps exact durant lequel un état d’esprit est toujours exploitable puisque non encore complètement exploité, puis de changer d’état d’esprit, afin de trouver plus de choses encore à exploiter. Avec le temps, la durée du « moi » en cours (ou en place) peut varier grandement, puisque tout dépend de la valeur et de la force associée à tout nouvel état d’esprit.

Voilà qui devrait en inspirer plus d’un ! Pour les autres, continuez à dormir paisiblement, si cela vous chante mais, s’il vous plaît, en silence, comme il se doit pour celui qui n’ose plus être, de peur de déranger la Bête qui sommeille en lui comme elle sommeille en tous. Une Bête qui, hélas, adore dévorer le cœur de l’homme, cela tandis qu’il sommeille encore.

 

Serge Baccino

Qui possède le pouvoir ?

Qui possède le pouvoir ?

 

Nous croyons tous, dur comme fer, que nous avons « le pouvoir » de réaliser certaines choses et d’en éviter certaines autres. Cette croyance provient en partie de notre éducation (« Si tu étudies bien en classe, tu auras un bon métier plus tard ! ») et en partie du fait que nous pouvons constater « la réussite sociale » apparente du moins, de certains de nos contemporains. Si eux y arrivent, alors pourquoi pas nous, n’est-ce pas ? La version est tentante et en plus, elle correspond à – non pas notre expérience personnelle – mais à ce savoir ancestral qui nous a été transmis et ce, sans nous demander notre avis (génétique psychologique.) Une manière d’agir qui pourrait bien ne pas vraiment nous porter chance, mais laissons cela pour le moment.  La vraie question à se poser pour définir, une fois pour toute, si nous avons du pouvoir et si oui, lequel, ou si nous passons notre vie à nous illusionner à ce propos et, pire, à transmettre cette même illusion à nos descendants.

 

Si nous pouvons un moment au moins, laisser de côté nos peurs de mal faire et de ne pas être « à la hauteur » et donc en même temps, ce réflexe imbécile de chercher à nous justifier au sujet – non pas de « ce que nous sommes » – mais au sujet de tout ce que nous croyons être, nous pouvons éviter de provoquer ces réactions épidermiques toujours agaçantes, car il m’est devenu fastidieux de devoir répondre à celles et à ceux qui s’imaginent qu’on parle d’eux et que la vie tourne essentiellement autour de leur petit nombril frileux. Si un match de foot passe à la télé et que vous détestez le foot, aller vous tenter de faire taire la télé ou de la casser ? Fermez donc votre poste et allez prendre l’air dehors ! Et laissez ceux qui trouvent plaisir à la chose, le soin de s’exciter librement devant leur petit écran ! Fort de cet avertissement, maintes fois renouvelé mais fort inutilement  poursuivons donc gaiement !

 

 

 

Nous savons aujourd’hui qu’il existe non pas « une conscience » humaine mais plusieurs niveaux différents d’une même conscience humaine. Par exemple, nous avons ce que l’on nomme « la conscience objective », qui comme son nom l’indique, est relié au fonctionnement des cinq sens du même nom (objectifs, donc.) Puis nous avons aussi « la conscience subjective », qui nous permet d’imaginer, de rêver, de nous remémorer, etc. Vient ensuite la conscience dite « intérieure » ou subconsciente (ou conscience de soi), qui contient non pas « notre inconscience » mais tout ce dont nous ne sommes plus ou pas encore conscients. Cette manière de présenter une chose qui n’est évidemment pas cloisonnée de la sorte, n’est en rien limitative. Du moins, si on est conscient, justement, que nous n’avons pas besoin d’elle pour être limités et de toute manière.

 

Ou plus sobrement, ce ne sont pas les manières de traiter de la conscience qui peuvent nous « limiter », car de toute manière, nous le somme déjà, que cela nous convienne ou pas. Si vous en doutez, essayez donc d’avoir conscience de tout ce qui se trouve dans votre subconscience, et vous allez vite comprendre que les mots ne servent en fait qu’à désigner « ce qui est » et non pas à vous couper ou à poser des limites à « ce qui est ». Captez-vous bien la nuance ? Car même pour « être d’accord », encore faut-il que vous ayez parfaitement compris ce qui mérite ainsi votre « accord. » Mais si vous n’êtes pas d’accord, libre à vous d’éteindre le poste de télé et d’aller respirer un autre air plus pur au-dehors ! Ou d’aller boire un café en attendant que ça passe. Si vous tentez seulement de casser le poste ou d’en interdire l’accès à d’autres, cela sous le prétexte idiot que « vous n’êtes pas d’accord » (ego oblige), vous ne ferez que démontrer votre manque de liberté et surtout, votre désir de limiter la liberté des autres ! Et le plus malheureux étant que ce désir de nuire à autrui est encore inconscient pour vous, d’où votre refus (compréhensible) de cautionner la chose.

 

Alors gaffe à vos réactions qui ne feront que prouver aux autres que quelque chose qui est en vous mais qui n’est pas vous ni même « pour vous » (à votre avantage, donc), décide de votre vie pour vous et à votre place ! En faire la démonstration publique ne servira pas uniquement à vous manquer de respect à vous-mêmes : cela prouvera aussi, voire surtout, que vous êtes en train de CAUTIONNER les dires que vous faites seulement mine de rejeter ou de critiquer. Je sais, c’est subtil, mais même le « moi » peut le devenir, cela avec l’aide de Dieu, si j’ose dire ! Mais pour prendre conscience de l’évidence (ou de la logique) de ce que je viens tout juste d’écrire, encore faut-il être LIBRE d’action et non pas poussé seulement à la réaction. Réagir est la preuve que nous ne maîtrisons rien en tant que « moi » humain. Ce qui tombe bien, puisque c’est EXACTEMENT ce que je m’évertue à PROUVER depuis de nombreuses années, avec l’aimable (mais involontaire) « concours » de celles et ceux qui bondissent littéralement sur place à la seule lecture de ce que je ne fais en somme que PROPOSER, mais qu’ils accueillent comme si ces choses leur étaient IMPOSÉES à eux uniquement !

 

Mais laissez-moi réfléchir deux minutes… N’est-ce pas ce que j’essaye de faire passer comme idée libératrice ? Qu’une personne qui ne s’est pas encore libérée elle-même de son tyran intime, ne peut jouir de cette même liberté que se partagent (sans la diviser) les ésotéristes depuis toujours ? A méditer. Ou pas ! Mais depuis l’extérieur de mon poste de télévision, si cela peut être concevable pour vous que je puisse m’exprimer librement à partir de ma propre expérience, comme vous rêvez sans doute vous-mêmes de le faire un jour ! Ou bien comme vous ne rêvez même plus d’y parvenir un jour ! Me refuser ce droit reviens à vous refuser votre propre futur, puisque vous le critiquez et faites tout pour le tuer en vous, avec l’idée de le tuer chez autrui. Pour ma part, sachant que le « moi » humain, à savoir la partie consciente ou objective de mon entité globale, n’a AUCUN pouvoir, j’ai cessé du même coup de croire que je pouvais décider de ce que les autres vont penser de moi, de mes écrits ou de mes actes. Ce qui, vous pouvez me croire ou non, me fait de sacrées vacances mentales !

 

Toutefois, comme je respecte la partie intérieure de mon être qui CONTIENT le Pouvoir, je me contente d’y faire appel pour que cette dernière tienne ma plume (ou mon clavier) et me dicte « quoi écrire » non pas pour convaincre, je laisse cela à d’autres, mais pour être libre de m’exprimer COMME ELLE L’ENTEND ELLE ! Et oui, vous avez bien lu. Ma liberté consiste à laisser s’exprimer librement Le Pouvoir qui est en « moi », mais qui n’est ni « moi » ni même « à moi ». C’est d’ailleurs parce que je suis et demeure à jamais DISTINCT de ce Pouvoir, que je puis commencer à m’en servir ! Non plus d’une manière imbécile, à savoir en tentant d’aider les autres là où je ne réussis même pas à m’aider moi-même ou en essayant de conseiller les autres sur des sujets pour lesquels je me sais totalement impuissant, mais d’une manière intelligente, à savoir pour m’aider moi-même et pour me prodiguer des conseils qui, Ô, miracle, du même coup peuvent aussi profiter à d’autres, du moins aussi longtemps qu’ils n’ont pas directement accès à ce même Pouvoir Unique qui se trouve en eux comme il se trouve en tous.

 

Simplement, ce « moi » qui me caractérise encore et forcément, a cessé de se croire tour à tour puissant et impuissant, tour à tour magnifique et d’une laideur incommensurable. Comme il ne s’émeut plus à la moindre possibilité de le faire, ce Pouvoir qui est en lui peut enfin commencer à s’extraire et à toucher ceux qui demeurent « touchables », même si pour commencer, ils ne le sont encore qu’à partir de l’extérieur. Par « moi » même, je n’ai aucun pouvoir, c’est si évident ! A moins que de se foutre dans la merde durant des années, soit un signe de maîtrise ? Auquel cas, quel Grand Maître est ce « moi » ! Mais trêve de plaisanterie douteuse, passons à « ce qui fait de la peine », comme toute vérité que l’on se cache et qui justifie du même coup d’être cachée. Le « moi » humain n’a AUCUN pouvoir ! Ceci est définitif, comprenez-vous ?

Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave : changez simplement de chaîne mais n’envoyez pas votre pantoufle sur l’écran de ma télé, je vous prie !  Ou alors, comprenez enfin l’origine de cette force démoniaque qui vous pousserait, si vous y cédiez totalement, non seulement à imposer vos propres idées aux autres mais de plus, à faire taire ces mêmes autres, si cela vous était donné d’y parvenir enfin. Et si ce que j’écris ici ne vous concerne pas ou ne vous concerne plus, alors pourquoi vous en émouvoir encore ? Hum ?

 

Personne ne vous affirme sans broncher que réaliser cette vérité pourtant évidente en soi, est chose aisée ou même agréable à vivre. Il est simplement mentionné que tôt ou tard, vous réaliserez que tout ce que vous avez pu faire et ferez encore, ne peut être issu que de deux formes distinctes de pouvoir. Pour le moment et afin d’épargner, pour un temps encore, les âmes les plus fragiles, il n’est mentionné qu’un seul de ces deux pouvoirs. Celui de Dieu en Soi. Merci de ne pas chercher à aller plus vite que votre capacité à le supporter, cela en tentant de deviner la Nature exacte du second pouvoir !

Or donc, le « moi » n’a aucun pouvoir. OK, supposons et partons de cette prémisse susceptible de faire pleurer à chaudes larmes un crocodile nain d’Éthiopie Occidentale, pourtant réputé équilibré. Mais dans ce cas… Comment expliquer que nous ayons, du moins en apparence, « réussi » à faire ceci plutôt que cela ? N’est-ce pas une forme quelconque de pouvoir que de réussir à obtenir ce que nous voulons et/ou ce que nous désirons ?

 

Attention à ce que vous allez devoir lire à présent, car la réponse va être choquante et provoquer quelque sifflets d’indignations : oui, effectivement, il s’agit bien d’une forme ou d’une autre de pouvoir ! Ce qui ne signifie pas pour autant que la chose soit « bonne » pour vous ni même « souhaitable » pour votre « moi » ! Cela signifie seulement que le « moi » peut avoir accès, en une quelconque mesure, à DEUX sortes de Pouvoir qui sommeillent en vos profondeurs. Et c’est tout ou seulement ce que cela veut dire ! Comprenez-vous bien ? La vraie question n’est donc pas de savoir si le « moi », malgré qu’il ne possède « en tant que lui » le moindre pouvoir, n’est pas capable d’accéder, plus ou moins sciemment, à une des DEUX SOURCES de Tout Pouvoir, qu’elles soient taxées « d’humaine » ou de « Divine », en fonction du domaine d’application et de la nature des effets obtenus. La vraie question est d’ailleurs dans les dernières lignes écrites, ci-dessus ! La voici exprimée plus simplement et d’une manière négative :

« Est-il certain que si le « moi » humain avait accès au Pouvoir, il pourrait s’en servir d’une manière utile, intelligente et profitable à tous ? »

 

Non, laissez tomber ! Ne vous abaissez pas à tenter de répondre à une question qui n’en est pas une ! Ou alors, avouez franchement qu’il faudrait être aveugle, sourd, muet, con en plein et mort pour de vrai, pour oser affirmer que l’homme est prêt à se servir du pouvoir divin sans se détruire lui-même instantanément, lui ainsi que tous les autres ! D’ailleurs, si la planète est encore entière et fonctionne encore à peu près correctement, c’est bien parce que l’homme (ou « moi » humain ou « ego ») est encore INCAPABLE d’accéder au véritable pouvoir ! OK, mais dans ce cas, où puise-t-il le peu de pouvoir qui lui permet de… Eh bien de faire ce qu’il fait et ce, depuis toujours ?

 

C’est ici que l’auteur de ces lignes ressent de sérieux doutes au sujet du bien fondé de révéler tout de suite cette nouvelle vérité ! Vous savez, cette forme de vérité que personne n’a envie de connaître et que chacun cache aux autres et à lui-même ? Celui qui trompe sa femme a t’il besoin de connaître la vérité, alors qu’il incarne encore « cela qui la cache » ? Soyons un peu raisonnables si, apparemment, nous ne sommes pas tous préparés à devenir logiques ! Ainsi et pour cet article, je me bornerai à proposer ce qui suit :

« Si l’être humain, dans sa partie la plus objective ou « extériorisée », se sert d’un pouvoir alors qu’il n’en possède aucun, et puisqu’il est encore en vie, lui ainsi que ses congénères, c’est bien parce que le « pouvoir » qu’il emploie est tout, sauf divin, en plus d’être très limité, fort heureusement pour tous ! »

A partir de là, je suis dans l’obligation de « me taire », du moins en tant que « moi » s’entend, afin de laisser à chacun des autres « moi » qui, très certainement, valent largement le mien, l’occasion « d’écouter » la réponse et donc, la Vérité, en se fiant à leur propre intériorité. Toutefois, je me demande seulement quel est, justement, la forme de « pouvoir » qui se précipitera en premier et pour leur répondre !

 

A eux de juger si ce qu’il entendent alors les rassure et les conforte dans leur état d’esprit présent, ou à l’inverse, s’il génère un certain inconfort pour leur âme. Ensuite, à eux de comprendre à quoi se résume le fait d’évoluer vraiment, non pas seulement « avec la langue » (en parole), mais réellement. A eux encore de définir librement et pour eux-mêmes, si le fait d’évoluer se résume à demeurer comme ceux qui prêchent l’impermanence depuis des milliers d’années mais sans le désir de changer le moindre des mobiliers de leur sempiternelle chambre à coucher, ou bien s’il est question, pour notre humanité en souffrance, de se révolutionner elle-même AVANT que ce soit la Grande Vie qui le fasse pour elle et… A sa place ! Comme toujours. Comme à chaque fois.

A moins…

 

Serge Baccino

La dualité naturelle de l’enfant

La dualité naturelle de l’enfant

(Dossier, en une partie.)

 

Mes activités de psychothérapeute, sur de nombreuses années, d’abord gratuites puis professionnelles, depuis quelques petites années seulement, m’ont permis, au fil du temps, de comprendre certaines choses relatives aux problèmes rencontrés sur Terre par tout être humain qui se respecte, à savoir par toute personne consciente d’avoir un problème et désireuse de s’en départir au plus vite. Pour celles usités dans les cieux, prière de prévoir un délai et de me laisser le temps de m’y rendre moi-même et d’y demeurer quelques dizaines d’années terrestres !

 

Une des choses qui m’ont semblé les plus marquantes, est sans doute la place de Dieu « usurpée » par la mère, chez l’enfant. Mais que cette manière de formuler la chose ne plonge pas toutes les femmes étant devenues des mères, soit dans l’embarras, soit dans ce réflexe typiquement féminin consistant à devenir agressive par défaut, dès qu’une raison suffisante pour l’être pointe son nez à l’horizon « des autres » (vous savez, ceux qui incarnent « l’enfer », selon JPS.) Il est un fait que 98 % des maladies et désordres nerveux actuels, chez les adultes, proviennent de problèmes non résolus durant l’enfance et, à parler franchement, de problème transmis par les parents, en particulier par la mère.

Ce qui ne signifie pas pour autant que la mère soit en une quelconque façon « responsable » de ce fait, car les problèmes ainsi transmis, l’ont été d’une manière absolument inconsciente. Et dans « inconscient », il y a « Je n’ai donc aucune responsabilité en la matière. » Par ailleurs, comme il est rare que ce soit le père qui porte un enfant dans son ventre durant neuf mois, il semble raisonnable de penser que toutes les caractéristiques INCONSCIENTES qui se trouvent dans la maman, puissent passer dans le corps de l’enfant à naître. Après tout, d’où proviennent les cellules qui ont permis de confectionner l’embryon puis le futur bébé ? L’expression populaire « la chair de ma chair et le sang de mon sang » ne consiste donc pas en de simples paroles en l’air mais représente l’expression de la plus stricte vérité. Du moins pour le corps physique de l’enfant.

 

C’est bien à partir de ses propres cellules que la mère a permis à son futur enfant de se confectionner un « véhicule » pour ce Monde terrestre. Et quand on sait que le subconscient se résume à la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps, nous en arrivons à la conclusion logique que si l’enfant est « un peu lui », il est surtout « beaucoup maman. » Sans compter la participation de papa ! Les psychothérapeutes ayant bénéficié d’une formation ésotérique suffisante, savent qu’à la naissance, le « disque dur » de l’enfant est quasiment vierge de lui-même. Comprendre que l’enfant se construit lui-même en grandissant et que, de ce fait, ce qui né n’est rien d’autre qu’une espèce de « robot de chair », seulement animé de réflexes hérités (génétique.) Un peu comme certains animaux qui, dès leur naissance, se mettent à marcher parce que leur survie en dépend. Le tout jeune enfant SEMBLE « éveillé » alors qu’il tente seulement de le faire. Il tente de « s’éveiller à ce monde », car son esprit est polarisé sur le Monde Intérieur et non pas (encore) sur celui considéré (faussement) comme étant extérieur.

 

Plus techniquement, les plus jeunes enfants « fonctionnent » surtout depuis la conscience subjective, et pas encore ou du moins complètement, depuis la conscience objective. Les spécialistes de l’enfance ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en conseillant d’acheter aux bébés des « jouets d’éveil ». Ces jouets sont donc censés activer chez l’enfant une forme plus extériorisée de conscience, à savoir celle relative aux sens et donc, aux objets (d’où le terme de « conscience objective ».) Mais n’oublions pas que si un bébé présente cet air un peu « ahuri » que nous lui connaissons, c’est parce qu’il lui faut encore découvrir le Monde extérieur et pour se faire, il a besoin que ce qui se trouve dans ce même Monde, soit capable d’attirer son attention. Après les objets, ce seront les autres (papa, maman, etc.,) qui tenteront – plus ou moins intelligemment – de « capter l’attention » du bébé. Il semble donc que le premier défi ou rôle d’un bébé soit de réussir à extérioriser sa conscience mentale pour la polariser (concentrer) sur les choses et les êtres qui peuplent ce Monde extérieur pour lui si fascinant.

 

Autant dire que les deux premières années, voire par la suite, le bébé puis le jeune enfant vont se faire un devoir de découvrir ce qui sera, par la suite, le Monde extérieur dans lequel ses sens lui feront CROIRE qu’il vit et donc, qu’il est (ou se trouve) réellement.  Nous ne ferons pas de commentaires au sujet de la différence entre voir un Monde et croire en faire partie. Là n’est pas notre présent propos, bien qu’il puisse sembler intéressant de le noter seulement et au passage. Notre but est de réaliser qu’il existe une dualité NATURELLE en l’être humain et cela, dès les prémisses même de sa vie.

En arrivant physiquement dans ce Monde, l’enfant est déjà chargé des Mémoires hérités de ses géniteurs et en particulier, celles de sa mère. En somme, avant que lui-même puisse avoir l’occasion d’exister, existe déjà en lui une mémoire qui n’est pas de lui ni même sans doute « pour lui », mais qui néanmoins guidera en partie sa vie et par la suite.

 

Bien qu’il soit rare que les Mémoires héritées conduisent entièrement notre existence terrestre, certaines personnes dont le caractère a été trempé par l’expérience vivante et directe, ont ce sentiment de « devoir se battre contre une partie d’eux-mêmes ». Ce qui, bien entendu, est totalement impossible, en termes ordinaires, sachant que nous ne pouvons avoir une idée qui soit CONTRE NOUS, tout en étant « de nous » (ou à nous.) Et pourtant, c’est exactement ce que vivent de très nombreuses personnes de nos jours ! Bien que le fait ne consiste en rien en un mystère, attendu que notre époque aidant, la plupart sont devenus assez instruits et intelligents pour réaliser l’existence de cette dualité intime qui, précédemment, n’était que plus ou moins consciemment vécue. Bien sûr, cette dualité naturelle, car propre à notre nature humaine, a toujours été présente en nous. Simplement, nous n’étions pas capables d’assez de recul sur nous-mêmes pour réaliser vraiment ce qu’il se passait en nous. À présent, des millions de gens commencent à se questionner en ces termes :

« Comment puis-je ME rendre malade moi-même, et avoir aussi le rôle de celui qui s’en plaint et qui donc, refuse de le vivre ? »

 

Il y a encore seulement vingt-cinq ans de cela, et je m’en souviens fort bien, lorsqu’un technicien du fonctionnement de l’esprit affirmait à une personne qu’elle se rendait elle-même malade, cette dernière lui pouffait de rire au nez ! Évidemment ! Comment pourrions-nous avoir à la fois le rôle de cela qui rend malade et celui de la personne qui refuse d’être malade ? Cela semblait pour le moins ridicule, et on peut comprendre aisément cette forme de réaction épidermique. Mais de nos jours, cette dualité intime est non seulement connue mais encore plus, reconnue de tous les véritables praticiens de la santé mentale et physique. Tous ne se l’expliquent pas de la même manière, tant s’en faut ! Mais tous reconnaissent au moins l’existence d’une dichotomie relative au fonctionnement de la conscience humaine.

Toujours en avance sur leur temps, non pas grâce à leur intelligence mais à cause du manque d’intelligence de ceux qui décident « qui détient la seule et unique vérité » (suivez regard et index accusateurs), les ésotéristes SAVENT exactement à quoi s’en tenir, du moins à ce sujet. Et même s’ils ne disent pas tout ce qu’ils savent sur la question, pour ne pas passer pour des disciples de Steven Spielberg (sic), il serait sans doute temps d’en révéler quelques bribes au grand public. Après tout, c’est ce même grand public qui donne la véritable mesure des avancées humaines, et pas ceux qui, bouffis d’orgueil, tente de nous faire croire qu’ils détiennent le savoir. Un savoir qui, soit dit en passant, ils ont volé à ceux qui attendaient d’en faire don direct (et entier) à ce grand public. Laissons donc à quelques-uns leur rêve de gloire et de récompenses sous forme de colifichets brillants, et passons aux choses sérieuses.

 

Prenons l’exemple d’une personne vraiment éveillée et qui se questionne au sujet de cette dualité intime qu’elle est obligée de SUBIR, du moins si elle est effectivement éveillée ! Car une personne vraiment éveillée ne commence pas par s’intéresser à la connaissance livresque ou aux mystères de l’univers (ou des autres) mais commence par s’interroger au sujet du tout premier des plus grands de tous les mystères : « Que suis-je ? » Jusque-là sont arrivées des millions de personnes, en France ou même ailleurs. Mais rares sont celles et ceux qui OSENT se rendre à l’étape suivante ! Quelle est cette seconde étape ? Il s’agit en fait de la toute première étape, celle « oubliée » au passage, dans cette hâte de se rendre à ce qui ne devait être que la seconde étape ! N’importe qui vivant sur Terre actuellement, est à même de se rendre compte d’un phénomène ahurissant : « Tandis qu’il désire une chose, il en obtient une autre, et tandis que sa volonté le pousse à droite, il se retrouve à gauche » ! C’est évidemment une manière très personnelle de présenter une réalité vécue par tous et peut-être différemment.

 

Il existerait donc réellement une dualité en l’être humain. Une dualité qui a toujours existé, certes, mais qui à présent commence sérieusement à nous gêner aux entournures de notre âme ! Et là où il y a la gêne… Mais ne devrions-nous pas plutôt parler de gènes, soit de génétique ? La génétique est ce qui traite des « caractères » physiologiques hérités par les enfants de leurs géniteurs. Notez qu’il est seulement question ici de « caractères physiologiques » ! Et franchement, le fait d’avoir les yeux bleus de papa et la bouille de maman ne devrait pas nous peser plus que cela dans notre vie d’adulte, n’est-ce pas ? À moins que… À moins que nous ayons oublié au passage une loi du fonctionnement de l’esprit et qui énonce que « Tout est double » !

Si tout est vraiment double, alors nous ne nous sommes pas « contentés » d’hériter de caractères génétiques purement physiologiques de nos ascendants : nous avons également hérité… D’autre chose ! Et cette autre chose, c’est LEUR MÉMOIRE ! Tout ce qui leur est arrivé, et en particulier ce qui est arrivé à la mère, « repose » désormais à l’état latent dans les cellules du bébé qui vient de naître. « À l’état latent » signifie que pour le moment, cette mémoire est dite « dormante » (ou passive), car une énergie très particulière ne leur a pas encore donné l’ordre de s’éveiller. Et c’est soit la personnalité réelle de l’enfant qui s’éveillera ensuite, soit un mélange inharmonieux au possible, entre une Mémoire héritée et celle qui commence tout juste à naître et à s’inscrire dans les cellules de l’enfant qui plus tard, deviendra un l’adulte.

 

Quelle est cette énergie capable d’arroser les graines de mémoire dormantes chez l’enfant ? Cette énergie est celle dégagée par la mère, bien évidemment ! Le seul fait de se retrouver dans le giron familial, voire contre le sein de sa mère, suffit pour que la mémoire dormante devienne active chez l’enfant. C’est pour cela que les anciens ésotéristes insistaient pour que la maman s’occupe activement de son enfant durant les sept premières années, puis renonce à ce rôle pour le transmettre volontairement au père, dont le rôle principal est de permettre à son enfant de faire la part des choses entre ce qu’il a envie de d’être et de faire et ce qu’il SE SENT réellement d’être et de faire. Cela, seul un homme est capable de l’enseigner. Raison pour laquelle les premiers instituteurs étaient essentiellement des hommes.

Pendant la période allant de la maternelle à la classe se situant aux alentours de la septième année d’un enfant, il ne fallait surtout pas que ce soit une femme qui « instruise » les enfants, car dans ce cas, elle aurait fait bien plus que seulement leur apprendre à lire et à écrire. L’énergie féminine de l’institutrice serait venue s’ajouter à celle de la mère et le pauvre gamin aurait été définitivement « gravé » (conditionné) tel un disque dur ineffaçable ou presque.

 

Mais ce savoir-là a été perdu et j’oserai dire que cela fait bien l’affaire de quelques-unes, toujours occupées à hurler leur droit à l’égalité des sexes, alors que d’égalité, il ne devrait y en avoir que dans certains secteurs de la vie sociale, mais surtout pas dans tous ! Notre désir de recevoir tout ce que nous voulons obtenir ne devrait jamais être émis aux dépens de la santé mentale et physique d’autrui. Surtout de nos enfants. Les droits de l’homme devraient s’appliquer à tous, femmes et hommes confondus, mais la peur des uns a permis la vanité des autres. L’ésotérisme explique que la limite des hommes consiste en LA PEUR immense qu’ils ressentent à la seule idée d’affronter l’adversité, tandis que la limite des femmes se manifeste uniquement dans leur ORGUEIL, dès qu’elles obtiennent tout ce qu’elles désiraient avoir. Mais le sujet est encore hélas bien trop « chaud » ou tabou pour être un peu plus que seulement évoqué ici. La réaction épidermique de quelques-unes à la seule lecture de ce passage, devrait leur éviter de se questionner à au sujet du bien-fondé de cette affirmation !

 

Donc, nous avons laissé l’enfant qui a grandi et qui est devenu un homme. À présent, il sent bien en lui-même que quelque chose semble vouloir prendre le contrôle de son mental et penser, vouloir et pouvoir pour lui et à sa place. Autrement dit, une partie de l’homme qu’il ne reconnaît pas comme étant sienne, tente de s’emparer du pouvoir dans le but de conduire sa vie. Le problème, c’est que cette partie-là l’effraye, car elle ne fait que le plonger dans des abîmes de réflexions négatives et qui ne le conduisent à rien, si ce n’est une forme légère mais durable de dépression, qui a le don de l’effrayer de plus belle ! Comprenons ici qu’homme ou femme, le problème est devenu unique car il est issu d’une même origine. Les femmes comme les hommes, doivent LUTTER contre une partie en eux qui n’est pas eux, si je puis l’exprimer aussi simplement. Ce qui diffère, c’est le rendu selon le sexe. Les femmes réagissent en confondant leur mental aberré avec les hommes et se font un devoir de se mettre en guerre contre la gent masculine. De leur côté, étant effrayés par ce qu’ils ressentent en eux (la dualité), les hommes se mettent à confondre leur propre sensibilité avec les femmes, et se mettent en devoir de les traiter de la manière qu’elles semblent mériter. Ainsi, tous deux se trompent d’adresse et confondent ce qui, en eux a souffert de cette dualité, avec ce qui, à l’extérieur, SEMBLE « fonctionner » comme ce qui est en eux sans pour autant être eux.

 

La femme souffre à cause de la partie purement intellectuelle ou mentale qu’elle confond sans le réaliser avec les hommes, à l’extérieur, qui pour elles incarnent « papa », « Dieu », « le mental » et donc… Les hommes, en fin de compte. Les hommes quant à eux commettent la même erreur mais en sens inverse ! Leur sensibilité intérieure défectueuse se transforme en « maman », en « la Terre » (planète) en « leur femme » et, par extension, en toutes les femmes. Ce qui explique cette vision lamentable que les hommes ont des femmes en général, et… Réciproquement ! Là encore, avant de réussir à comprendre puis à ADMETTRE ce que je vous propose là, il faut des années de réflexion, de méditation dirigée et, surtout, un maximum de courage et de volonté de « s’en sortir enfin ».

 

Celui qui souffre vraiment, avalerait un bœuf en entier, s’il était assuré de ne plus souffrir ensuite ! Ici, « le bœuf » se résume à comprendre que les deux sexes commettent une même erreur opposée mais complémentaire : ils confondent leur demi-polarité intime avec l’autre sexe, à l’extérieur. Ainsi, l’homme voit en la femme sa propre sensibilité, et au lieu de se défier de cette même sensibilité, il se défie de la femme, à l’extérieur. De son côté, la femme voit en l’homme son propre mental aberré, et au lieu de se défier de lui, elle se défie de l’homme, en général. Et tandis qu’elle recherche « le prince charmant », elle redoute encore plus fort de le trouver puis d’être déçue, comme d’ordinaire, « depuis papa », lui semble-t-il, qu’elle n’avait déjà pas réussi à séduire… L’homme de son côté, rêve de rencontrer un jour la femme idéale. Mais dès qu’il y pense, lui vient le visage de maman ! Ou de sa sœur, vous savez, l’espèce de petite peste ? Si les choses n’évoluent pas, chacun va se mettre à commettre DEUX erreurs consécutives !

La première, l’homme et la femme vont finir par décider de vivre seuls et sans l’autre sexe. Et la seconde erreur, vous demandez-vous ? Elle découle du refus d’assumer la première ! En clair, chacun des deux sexes réussira à se faire croire que cette solitude procède d’un choix délibéré ! Et là, c’est le drame ! Car celui qui souffre sans sa participation active, c’est-à-dire celui qui souffre À CAUSE de la seconde moitié de son être qui est en lui mais qui n’est pas lui, a toutes les chances de s’en sortir. Mais celui qui tente de s’emparer de sa souffrance, cette même souffrance il fera durer et c’est cette dernière qui aura raison de lui en fin de compte.

 

Si vous êtes une femme qui voit en l’homme l’ennemi à abattre, ressaisissez-vous vite ! Si vous êtes un homme qui voit en la femme la cause de tous ses déboires, ressaisissez-vous vite ! Vous avez désormais une chance unique de faire cesser vos souffrances les plus intimes, celles justement issues de cette lutte incessante entre votre femme et votre homme intérieurs, à savoir entre vos pensées et vos émotions ! L’un ou l’autre n’est pas de vous ! L’un ou l’autre n’est pas à vous ! Ne conduisez plus ce combat intime à l’extérieur : vous n’y gagneriez que plus de souffrance encore ! Réagissez, cela en COMPRENANT exactement ce que vous vivez depuis des décennies peut-être ! En vous se trouve la part de maman dont vous avez hérité et c’est elle qui « humidifie » votre Feu (mental/hommes) ou qui « surchauffe » votre Eau (émotionnel/femmes.)

 

C’est le Feu (intellect) qui pourrit la vie des femmes. C’est l’Eau (émotionnel) qui noie littéralement le mental de l’homme. Ne vous laissez plus convaincre que vous avez tort, que vous êtes bêtes, faible ou que ce sont les autres qui le sont, etc. Le vrai vous est bien en place, mais la partie réservée au Divin, en vous, est toujours occupé. Vous êtes « préoccupé » à cause d’une occupation devenue illicite, même si naturelle au départ !

Votre mémoire est affectée par des souvenirs qui ne sont pas les vôtres, qui ne l’ont jamais été !

Mais dans ce cas, pourquoi Dieu, la vie, l’intelligence cosmique ou autres (selon vos croyances), ont permis que cela se produise ? Pourquoi le bébé que vous étiez jadis a dû hériter d’une mémoire qui n’était pas la sienne puisque celle de maman en majeure partie ? La réponse est incluse dans la question ! Mais pour seulement la « voir », il faut cesser de combattre un moment au moins, cette partie de nous qui n’est pas nous. Puisqu’elle n’est pas nous, pourquoi la refuser puis la combattre ? De peur qu’elle nous appartienne vraiment ? Par vanité, car nous sommes persuadés que nous valons mieux que ça ? Dans tous les cas, que ce soit pour l’homme (peur) ou pour la femme (orgueil), il faut avant de pouvoir régler le problème, cesser de lutter contre le problème. Et cesser de lutter contre un problème n’équivaut pas à l’admettre ou à lui céder une place qu’il usurpe pourtant !

C’est juste RÉALISER que combattre le mal ne fait que l’accentuer !

 

Cette dernière phrase ne vous rappelle-t-elle pas quelque chose ? Même vaguement ? Hum ? Les spiritualistes d’aujourd’hui sont désormais confrontés à un problème de taille, pour ne pas dire à une forme d’aberration mentale dont ils ne savent que faire. Il leur est réclamé de ne pas répondre aux agressions, de ne jamais chercher à « combattre le mal par le mal » et en un mot, à ne même plus chercher à se défendre. Sans aller non plus jusqu’à prêcher l’exact opposé, il me semble complètement fou d’enseigner cela aux gens ! C’est non seulement inhumain mais de plus, impossible à assumer ! Déjà, la religion catholique attendait de ses fidèles une obéissance impossible à assumer par un être humain ordinaire : la spiritualité aurait-elle repris le flambeau ? Réussira-t-elle à « faire mieux » et donc, plus de dégâts encore ? N’y a-t-il pas déjà assez de personnes névrosées ? Sans compter tous ces « tricheurs de l’âme humaine », se faisant passer pour ce que seul un fou ou un Grand Être tenterait d’assumer vraiment ? Savez-vous ce qu’est le Moi-Idéalisé ? Non ? C’est pourtant très répandu, puisque c’est exactement ce qu’incarnent, désormais, quatre spiritualistes sur cinq !

 

Ce conseil de « ne pas combattre le mal » de peur de l’accentuer, ne s’adressait pas à la vie « profane » et extérieure (mondaine, sociale) mais à la vie intérieure uniquement ! Pourriez-vous je vous prie, relire cette dernière phrase ? Merci pour vous ! Mais revenons à notre questionnement en forme de réponse non comprise. Pourquoi l’Économie de la vie permettrait-elle une chose n’apportant rien de bon à personne ? Réponse : « Mais elle ne le permet pas et ne l’a jamais permis, voyons ! » La question n’en est donc pas une. Ou du moins ressemble-t-elle étrangement en une sorte de manque de confiance en Le Vivant. Supposons. Mais alors, où est l’intérêt ou quel est-il vraiment ? Pour le comprendre, nous devons tout d’abord faire un retour en arrière et à l’époque de notre propre naissance ! Essayez de répondre à cette question toute bête, certes, mais plus insidieuse qu’il n’y paraît : « Qu’étiez-vous avant de naître ? » Étrange question, n’est-ce pas ? Et pourtant ! La voici formulée autrement et d’une manière peut-être plus inspirante : « Vous souvenez-vous de la période précédant votre naissance, voire de celle précédant votre conception ? »

 

Ici, je vais me permettre de me montrer grossier en envoyant paître dans les champs celles et ceux qui oseraient me répondre un truc débile du genre : « Mais moi, cher Monsieur, je me souviens de ma vie d’avant, celle précédant justement ma naissance ! » Eh bien non, justement, c’est totalement faux ! Il n’est pas possible d’avoir la mémoire d’une chose qui ne s’est pas encore manifestée ou pire encore, qui ne l’a jamais fait auparavant ! Pourriez-vous vous montrer attentif à ce qui ne saurait être autre chose que le simple exposé du bon sens, voire de la logique la plus incontournable qui soit ? Espérons ! Le mot « mémoire » se réfère à une chose que NOUS avons vécue, en tant que nous et avant le moment à partir duquel nous évoquons une circonstance quelconque. Je puis, au mieux, me souvenir des premières années de ma vie, mais je ne peux pas et personne ne le peut, me remémorer une chose que MON mental actuel qui fait appel à ce souvenir n’a jamais enregistrée !

 

Le fait qu’il existe d’autres vies et donc, d’autres personnalités que la nôtre est indéniable. Il y a en ce moment d’autres personnes vivantes sur Terre, en même temps que moi, et bien sûr, d’autres ont vécu il y a de cela des milliers d’années. Mais tenter d’établir un lien entre ma personnalité actuelle qui est UNIQUE mais qui a eu un début, avec celle d’un autre qui est censé ne plus être de ce monde, frôle l’hystérie la plus complète, et encore, je me montre poli !

Puisque nous sommes uniques, c’est que notre « moi » actuel est unique aussi. Personne d’autre que « moi » ne peut être ce « moi », puisque la place est déjà prise, si je puis dire ! « Moi » ne peut donc pas avoir eu de « vies antérieures », d’autant plus que chacune de ces dites vies sont présumées avoir été « successives », ce qui est entièrement faux ! Si elles avaient été « successives », c’est un seul et même « moi » qui se serait succédé à lui-même, ce qui n’aurait en fin de compte aucun intérêt. Et si l’intérêt présumé est de s’améliorer, alors ce qui débute doit être ce qui s’améliore de vies en vies. Ce qui implique que ce qui débute reste le même mais en mieux lors de toutes les vies et qu’il en conserve la mémoire. Or, si chaque vie est différente, où est l’évolution ? Si une personnalité doit disparaître au profit d’une autre, où est la chose constante capable d’évoluer ? Celui qui prétend se souvenir de ce qui concerne un autre « moi » humain que le sien, se trompe de « moi » ou se trompe de souvenirs et voilà tout. Jeanne d’Arc n’a pas encore révélé tout ce qu’il nous reste à comprendre à son sujet, vous pouvez me croire ! Mais laissons cela, les mots sont encore impropres à une véritable démonstration du manque de logique même ésotérique de cette croyance moyenâgeuse.

 

Or donc, avant de naître, nous n’étions pas encore nés ! (Sic) cela ressemble à une Lapalissade, certes, mais au vu du manque de bon sens et de logique des spiritualistes d’aujourd’hui, force nous est de recommencer depuis un début pouvant enfin tenir la route. Nos souvenirs commencent dès notre plus tendre enfance, mais auparavant, nous ne pouvions pas en avoir, car cela qui pourrait éventuellement se souvenir, n’était pas encore formé. C’est aussi simple que cela. L’enfant à naître arrive donc avec un mental totalement vierge d’antériorité. Du moins, d’une forme d’antériorité le concernant lui directement et uniquement. Partant, il lui faut donc certaines bases psychologiques de départ, n’est-ce pas ? Peu importe lesquelles et du même coup, les souvenirs de la maman font tout aussi bien l’affaire. Souvenirs qui, comme tous ceux de leur genre, iront se « graver » sur l’une des deux polarités opposées mais complémentaires des cellules qui formeront le corps du nouveau-né.

 

Dès la naissance, le bébé manifeste des sortes « d’habitudes », de tics ou de réactions programmées qui, en toute logique, ne peuvent pas venir de sa propre mémoire, puisqu’il n’a pas encore eu le temps de vivre et d’expérimenter quoique ce soit. Il n’a donc rien pu encore mémoriser. Cette « mémoire d’emprunt » fait donc office d’antécédence personnelle. C’est un peu comme un prêt bancaire qu’il lui faudra rembourser plus tard, comprendre : dont il devra se défaire, si possible. De zéro à sept ans au maximum, la Présence du Divin est Manifeste dans le bébé. Mais vers l’âge de cinq à six ans, environs (parfois avant, parfois après), la Présence (énergie du Soi Divin) quitte l’enfant. Cela a pour réaction physiologique et psycho-énergétique, de faire diminuer le volume du thymus et le degré d’activité de l’épiphyse (glande pinéale pour les intimes.)

Dès ce moment, qui peut varier en date selon le degré d’évolution de l’être spirituel qui adombre l’une de ses extensions, de ses « personnalités animiques » (le Soi Naturel, pour ceux qui connaissent), l’enfant devrait commencer à SE DÉBARRASSER de son héritage génétique du moins, dans sa partie purement psychologique, et se mettre progressivement à PENSER et donc, à RESSENTIR seul ou par ses propres moyens. Dès lors, l’enfant commence à se créer une âme bien à lui dans laquelle viendront s’inscrire les Mémoires de sa propre vie. Mémoires qui ne peuvent pas excéder, d’un point de vue de l’antériorité, la date de sa naissance.

 

Une fois l’âme de l’enfant installée et si le « moi » n’est pas (ou plus) en combat permanent avec les deux parties de sa nature duelle, le Divin pourra revenir s’installer plus tard dans cet organisme psycho-énergétique que nous appelons « être humain », et y pendre ce Plaisir qui a été évoqué jadis et au travers du Maître de Galilée, durant le baptême dans le Jourdain : « Celui-ci est Mon Fils en lequel je prends Mon Plaisir… » Moralité, si les adultes d’aujourd’hui ne sont pas (encore) adombrés par leur propre Divinité, c’est simplement parce que la place qui était prévue pour Dieu, est toujours occupée soit par maman, soit par papa, soit par les deux.

Pour info, toutes les maladies dites « génétiques » sont en réalité des désordres provoqués dans un organisme donné, par la seule présence de programmes mentaux et/ou de « charges émotionnelles » qui ne sont pas prévus pour (ou issus de) cet organisme-là. À la manière d’un virus, « Ce que pensait papa » ou « Ce que ressentait maman », usurpe la place de l’énergie mentale de la personne (Canal droit Solaire ou « Pingala Nadi ») ou bien de l’énergie vitale de cette même personne (Canal gauche et Lunaire, ou « Ida Nadi ».)

Nota bene : J’espère que ces quelques réflexions vous inspireront de savoureuses méditations. Du moins pour celles et ceux qui auront eu l’opportunité d’en comprendre le contenu réel, bien au-delà des simples mots écrits. Mais si elles n’évoquent rien en vous ou ne produisent que de l’agacement, fiez-vous simplement à votre ressenti, laissez tomber et passez votre chemin !

Les avis contraires ne peuvent intéresser que ceux qui ont encore besoin des autres pour réaliser où ils en sont vraiment.

 

Serge Baccino