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Le dernier sursaut de La Bête

Le dernier sursaut de La Bête

 

 

Si vous étiez l’état profond, que vous soyez habitués à gérer le Monde entier depuis quasiment mille ans, que vous réalisiez brusquement que vous allez perdre, en définitive, cela parce que  » l’ennemi  » est plus organisé que vous… Comment réagiriez-vous ?

Pour le comprendre, il faut juste savoir que depuis des centaines d’années, l’état profond est habitué à passer derrière le (très bon) travail des gens lumineux, honnêtes, courageux et (on ne peut plus) productifs, pour se l’approprier.

 

Nul besoin d’être intelligent ou d’avoir le sens pratique, lorsqu’il est question d’attendre que les autres bossent pour nous, fassent des découvertes et autres inventions, pour passer au dernier moment et pour s’emparer du tout, cela au nom d’une justice qu’ils ont pris soin d’imposer à tous, et qui ne favorise et ne protège que les parasites.

Un parasite ne vit que part la présence, l’énergie, le sang ou même l’intelligence d’autrui. Voulez-vous savoir pourquoi les églises et autres cathédrales vibrent si bien malgré les turpitudes qui s’y sont déroulées au cours des temps ?

 

C‘est parce qu’elles ont été construites sur les sites antiques d’ancien temples païens, et par des ésotéristes spécialisés dans la constructions respectant les mesures en rapport avec les lois cosmiques. Quelle église, quelle cathédrale, n’a pas ses « souterrains » ou son sous-seul, jalousement gardé par la prêtrise ?

Autant de monuments, de lieux et bien sûr d’êtres formidables, relégués aux les oubliettes, voire détruits, socialement et/ou moralement pour les êtres, afin qu’ils ne puissent pas, ensuite, se réclamer de ces trésors offerts en partage à l’humanité. Depuis, ce sont ces parasites qui se les partageaient en douce et en tout égoïsme.

 

En somme, l’état profond laisse les autres penser et construire, puis au dernier moment, il arrive et se sert, quitte à voler, piller et tuer ceux qui s’opposeraient à cette soif inextinguible de pouvoir, de renommée et de possessions.  Hélas, que posséder quand on est incapable de produire soi-même quoique ce soit ? La réponse est évidente : on s’empare discrètement mais sans pitié, de ce que produisent les autres.

De même, comment gagner quand on est né perdant et bon à rien sans l’appuie et le concourt des autres ? Réponse : on leur vole leur victoire finale. Ainsi, le D.S. vient de réaliser enfin qu’il a perdu, définitivement. Quel sera son dernier sursaut ? Quelle sera sa toute dernière traitrise ?

 

La réponse est évidente pour qui n’a pas une mémoire trop courte : elle sera en rapport avec la seule chose que sait faire un parasite : voler la vie d’autrui. Mais que peuvent-ils bien nous voler, à présent qu’ils ont perdu et qu’ils le réalisent pleinement ?

Réponse : ils vont tenter de nous voler le coup de grâce que l’Alliance Mondiale allait porter au Deep State ! Ils vont essayer coûte que coûte, de nous voler le plan final de sauvetage des nations !

Ils vont et par exemple, copier les coups d’états populaires qui étaient prévus. Ils vont copier ce que d’aucuns nomment Gesara-Nesara et en fait, ils vont parler le langage de la Lumière, afin de tenter d’aveugler, si cela était encore utile (sic) le peu de gens du peuple qui n’ont pas eu encore le temps de sortir de leur torpeur spirituelle.

 

Ainsi, méfiez-vous lorsqu’il vous sera proposé d’encourager des actions « musclées » ou pire, « humanitaires« , qui ressembleront, à s’y méprendre, à celles prévues et proposées par les Forces de la Lumière depuis le début !

Mais si malgré tout cela vous n’êtes toujours pas capables de faire la différence entre les deux, alors que Dieu vous garde ! Nous, nous aurons encore et toujours autre chose à faire, ne serait-ce que tenter de regagner notre dignité d’être humain perdue !

 

 

 

Serge Baccino

Un rappel apparemment utile

Petit rappel de dernière minute réservé aux pisses-vinaigres du yoga et de la spiritualité vite-fait-sur-le-gaz en général

 

Note d’intro : Ceci n’est pas un vrai article et je m’en excuse auprès de mes lecteurs fidèles, ceux qui sont capables d’apprécier un partage gratuit de connaissances qui en vaut très certainement un autre. Ce qui suit ne les concerne en rien. Ce texte concerne uniquement ceux qui ont encore et toujours besoin que d’autres existent moins pour qu’eux puissent croire exister.

Je possède deux ou trois blogs, deux ou trois pages Facebook et deux forums. J’ai donc toute latitude de m’exprimer librement sur ces mêmes supports médiatiques ou sociaux. Et j’ose imaginer qu’il en va de même pour tous ceux qui ont quelque chose à dire ou à partager avec autrui. Espoir qui ne me semble pas spécialement immature ni même exagéré. Il ne me viendrait pas à l’idée d’aller lire ailleurs ce qu’il s’y raconte et de me croire en droit de rectifier, commenter ou  prétendre améliorer ce que d’autres sont parfaitement en droit de penser, de dire et d’écrire librement ! Même ou surtout si pour ma part, je ne suis pas spécialement d’accord avec eux. Qui suis-je pour ainsi critiquer, rectifier leurs dires et déposer ainsi mes propres excréments sur des supports dont ils sont seuls propriétaires ??? Quel besoin de reconnaissance faudrait-il avoir pour agir de la sorte ?

De quel droit le ferais-je ? Cela équivaudrait à affirmer aux yeux de tous que je suis un orgueilleux qui croit tout savoir ou posséder la seule et unique vérité. C’est d’ailleurs ainsi que réagissent ceux qui se trouvent hélas dans cet état déplorable de nombrilisme galopant. Ils vont affirmer à la face des autres qu’ils ne savent rien et qu’ils se proposent donc de les instruire « pour de vrai » ! Si j’agissais ainsi, et j’allais écrire  » de même « , cela ferait surtout de moi un pauvre mec sans aucune envergure culturelle et sociale. Et ne parlons même pas d’envergure spirituelle, n’est-ce pas ? Suis-je clair au moins sur ce dernier point ? C’est ce que j’espère. Depuis quinze ans ! Mais bref !

Et pourtant, malgré mes notes et autres précisions quasi vexantes pour ne pas dire mieux, qu’est-ce que je dois me farcir depuis une quinzaine d’années que je pratique le  » Ouèbeu  » ? Les déjections mentales de ceux qui s’imaginent tout connaître et tout savoir et qui se sentent compulsivement obligés de me faire savoir à quel point ils ont besoin de ceux que l’on écoute ou lit déjà, pour être lus ou écoutés eux-mêmes ! Ce qui laisse présager la vision intérieure qu’ils entretiennent à de leur valeur personnelle ! Je vais donc m’adresser directement et pour la dernière fois, à toutes ces tâches sociales qui ne savent exister librement, qu’en privant autrui de sa propre et libre existence. Par la suite, je me bornerai à placer un lien direct vers ce même article à tous ceux qui ne m’auront pas encore démontré à leur tour, qu’ils vivent un vrai marasme psychologique qu’ils aimeraient partager.

 

Vous qui lisez les autres pour comparer ce qu’ils sont avec ce que vous ne serez sans doute jamais, comprenez-bien que mes écrits ne s’adressent qu’à celles et ceux qui veulent apprendre et comprendre ! Autant dire aux personnes intelligentes et saines d’esprit qui désirent juste s’informer sur l’ésotérisme et la psychologie du même nom. Seul l’ignorant encore sain d’esprit peut apprendre, pas celui qui croit déjà tout savoir. J’accepte les questions donc, et non les affirmations. Que ceux qui sont persuadés de savoir aillent donc pêcher dans d’autres aquariums que les miens !

Est-ce trop subtil pour vous ? Alors voici plus subtil encore : je sais très bien quel genre de poissons-lunes ils cherchent à ferrer sournoisement, avec leurs signatures en forme d’hameçon avec pub professionnelle à l’appuie. De même pour tous ces nouveaux spiritualistes de pacotilles qui, après avoir inventé l’eau chaude, s’imaginent présenter une  » technique révolutionnaire  » (sic) dont seul le nom moderne est inconnu des véritables ésotéristes. Vous n’êtes pas d’accord avec ce qu’écrivent quelques-uns et tenez à tout prix à le faire savoir, d’une manière compulsive qui en dit long sur votre niveau réel d’évolution ? Pourquoi faire ? Et surtout, pourquoi chez ceux possédant déjà une audience ?

Mais est-ce vraiment une question ? A croire que personne ne vous écoute ni ne vous lit ! Sachez que de plus polis et donc, de plus coincés que moi, se passent, tout comme moi, de vos commentaires désobligeants. Vous les agacez terriblement ! C’est juste qu’au vu de la génération qui est la leur et de l’éducation qui devrait aller avec, ils ne se sentent pas de vous dire franchement ce qu’ils pensent de vous. Un problème que je n’ai pas, voyez-vous ?

Vous ne vous sentez pas encore d’accepter une autre vérité que la vôtre qui, la plupart du temps, est livresque ou de seconde main forcément ? Que voulez-vous que ça nous foute ? Sérieux ! J’en ai un peu marre de devoir effacer les commentaires pompeux ou carrément arrogants qui ne sont fait que pour montrer que  » vous savez mieux que tout le monde « . Il y a déjà une chose primordiale que vous ignorez encore : c’est l’Art de s’élever soi, sans pour autant abaisser les autres. Si vous en savez plus que les autres, grand bien vous fasse ! J’ose à peine imaginer ce que cela doit vous offrir comme paix intérieure ! Mais je préfère encore et de loin, la paix qu’il serait heureux que vous foutiez aux autres, à tous ceux qui ont le toupet de ne pas penser comme vous. Cesser de claironner votre ignorance spirituelle et on vous écoutera peut-être un jour, qui sait ? On peut rêver, non ?

Mais en attendant, gardez votre savoir pour vous ou pour vos propres supports sociaux, on ne vous a rien demandé. Votre liberté d’expression s’arrête là où commence celle des autres, qui s’expriment selon leur propre vision des faits et qui se bornent à le faire chez eux (sur leurs pages ou blogs.) Je sais très bien que ce sont surtout ceux qui ignorent les fondements même de la véritable spiritualité, qui se croient investis de la mission de reprendre les erreurs supposées des autres… Mission sans doute préférable à celle consistant à nettoyer ses propres écuries. Et ce n’est certes pas les crottes  qui doivent manquer dans les box ! Réussir sa propre vie est un Art Majeur. Aller pourrir celle des autres est réservé aux mineurs. C’est tout de même un rien soulant, après une quinzaine d’années à supporter vos frasques, de voir que ceux qui savent comptent justement parmi ceux qui ne changent pas et demeurent en l’état. Un bien triste état, en vérité. Dans le mot  » évoluer « , qu’est-ce qui vous a carrément échappé ? Savoir-vivre ou possibilité de changer ?

 

Vous êtes aigris ? On le serait à moins, du moins je le suppose, avec la vie de merde que vous devez nécessairement avoir, pour réagir de la sorte face aux connaissances d’autrui. Que tentez-vous de fuir au travers de votre (soi-disant) pratique spirituelle ? Sachez que même cela ne regarde que vous et ne peut donc intéresser que vous. Dans ce cas, pourquoi ne pas vous exprimer librement mais… Chez vous ? Hum ? On se comprend ? Cool ! Mais de toute manière, que vous compreniez ou non, quelle importance ? Puisque personne ne vous lira jamais ici ! Ni sans doute ailleurs, y compris sur vos propres supports médiatiques, d’après ce que j’ai pu comprendre à partir de votre comportement immature.

 

Note de fin. Est-ce que je crois que ce texte va  » influencer positivement  » ceux qu’il vise droit entre les deux sourcils ? Bien sur que non, voyons !  Je suis sans doute bête, mais je ne suis pas con pour autant ! Je sais que l’intelligence ne se prêche qu’aux intelligents et que, de ce fait, il ne sert finalement à rien de prêcher pour les sourds. Mais bon…

Si vous saviez comme ça fait du bien, sur le coup ! Voire ensuite !

 

Serge Baccino

Polymerdence spirituelle

Polymerdence spirituelle

Ou tenter de s’occuper de tous les domaines de la spiritualité en même temps ou pire, d’un seul mais trop tôt.

 

Nous sommes, paraît-il, au siècle de la polyvalence, le saviez-vous ? Si vous l’ignorez encore, c’est que vous ne bossez plus pour un employeur depuis fort longtemps déjà. Du genre une vingtaine d’années au moins ! Car dans le cas contraire, et sauf votre respect, (voir plus loin), vous êtes embarqué dans la même galère que tous les autres bossant en entreprise ou dans une quelconque société et pour un patron. Au départ, l’idée pouvait en effet paraître séduisante. Du moins pour le patron. Bien que du point de vue d’un employé passablement naïf, il est bon d’apprendre, encore et toujours et ce, dans son propre métier.

Si vous travaillez au rayon chaussure d’une grande enseigne de sport, par exemple, vous devez en savoir déjà pas mal sur les différentes formes de chaussures, ainsi que leur utilité, par exemple. Mais si par manque d’effectif (excuse souvent invoquée, même de nos jours) vous devez passer au rayons « pêche et appâts », vous risquez de ne plus pouvoir mettre à profit vos connaissance en chaussures de sport. De même si vous passez, le jour d’après, au rayon des « boissons toniques » et la semaine suivante, au rayons des « vêtements de sport masculin. »

 

La phrase magique entonnée par tous les employeurs de France et de Navarre est : « De nos jours, il faut être polyvalent ! » Traduction complète et en tenant compte des véritables intérêts de chacune des deux parties (employeur/employés) : « Vous allez devoir travailler pour deux, voire pour trois, et vite apprendre des spécialités que vous ne connaissez pas. Bien sur, vous deviendrez ainsi de bien piètres conseillés de vente pour les clients, mais moi, je vais faire des économies substantielles ! » Si au bout de quelques années, vous en avez marre d’être toujours payé au SMIC, vous irez sans doute tenter votre chance chez un autre employeur. Comme vous en connaissez « un rayon » (le cas de le dire) sur votre premier métier (rayon chaussures de sports), vous allez chez le concurrent direct de votre précédent employeur, croyant pouvoir ainsi le faire suer.

Là, vous demandez à vous occuper du rayon chaussures de sport, et l’employeur vous questionne sans même pouffer : « Mais vous ne savez vendre que des chaussures ??? » Alors, en toute innocence, voire naïveté, vous répondez : « Non, car dans mon emploi précédent, je passais souvent dans les autres rayons mais… »

Et avant que vous terminiez votre phrase, l’employeur probable vous lâche un sournois : « Évidemment ! Plus personne n’embauche d’employés qui refusent de se plier aux exigences de l’entreprise ! »

 

Et là, vous apprenez que pour une somme modique (car vous débutez chez eux, n’est-ce pas ? Même dix ans d’expérience comptent pour du beurre, quant on change d’emploi) Vous allez avoir les mêmes fonctions que chez votre ancien employeurs. Tous deux en riront d’ailleurs beaucoup, devant un verre, en se racontant leurs aventures de patrons d’entreprise, et votre ex-employeur dira en trinquant avec sa troisième bière : « Il s’imaginait quoi, le bougre, qu’ailleurs ce serait le Pérou ? » Ce qui leur permettra de rire de longues minutes encore et grâce à vous.

Bien. Vous allez sans doute me demander quel rapport avec la choucroute ? En quoi cette histoire bien triste de polyvalence concerne la spiritualité ? Pour le comprendre, je dois poursuivre quelques lignes encore puis ensuite, promis, vous allez comprendre ! Surtout les concernés !

 

Nous retrouvons notre infortuné spécialiste en chaussures de sport, qui décide de changer non pas de crémerie seulement mais carrément de métier. Il va d’abord, et avant de prendre cette douloureuse décision (voir plus loin) chez un marchand de chaussures, se disant que là, au moins, il est assuré de… Vendre des chaussure. Même si c’est pour un SMIC ! Et là, l’employeur potentiel lui demande : « Vous avez quelle expérience de la chaussure et sur combien d’années successives ? » Toujours sans aucun vice, soucieux d’équité et honnête, l’homme répond : « Disons que je n’ai pas fait que ça, car dans mes trois précédents emplois, il fallait être polyvalent, et… »

Et là, le marchand de chaussure lui coupe la parole et rétorque avec un air narquois du plus bel effet : « Polyvalent ??? Quelle drôle d’idée ! Si vous vendez des chaussures, vous n’allez pas vendre des saucisses chaudes ou des voitures de course : vous devez rester dans votre spécialité, cela au risque d’être surtout mauvais en tout ! Je suis désolé, mais la place vacante dans mon magasin réclame un vrai chausseur, qui n’a fait que cela les dix dernières années au moins. »

 

En colère, on le serait à moins, l’homme quitte le magasin de chaussures et décide de changer de métier. Carrément ! Et dès son premier rendez-vous d’embauche, la première question qu’on lui pose, c’est : « Quelle expérience sur un long terme avez-vous et dans quel métier précis, cher monsieur ? Car notre entreprise n’embauche que des spécialistes. » Croyez-vous utile de continuer ou vous commencez à « sentir arriver la patate », comme le disait un pote ?

A présent, nous pouvons parler de spiritualité. Mais oui ! Spiritualité qui contient tant de domaines différents, spéciaux, fascinants, n’est-ce pas ? Qui serait assez fou pour se limiter à l’étude exhaustive… D’un seul sujet ? Un inconscient, sans doute ? Faut voir…

 

Au départ, on est littéralement fasciné et nous trouvons tous les sujets comme étant fascinants. C’est un fait. Mais c’est surtout un problème, voire un piège dans lequel tombent désormais les générations de « Chercheurs de Lumière » qui, je vous rassure, ne « chercheront » pas bien longtemps ! Peut-être le temps de deux, trois séminaires sur un week-end et après avoir lu deux livres et rencontré l’auteur de ces derniers. Tout au plus. Au départ, ils vont tout lire, tout avaler, de plus en plus d’info et de plus en plus vite. Jusqu’à l’indigestion. Ensuite, ils deviendront quasiment sages et décideront de se « spécialiser » !

Entendez par là qu’après avoir perdu leur temps sur des années à étudier mille sujets différents et sans aucune relation, si possible, ils vont, en quelques mois, voire une année tout au plus (pour les plus sérieux), « se spécialiser » dans un des différents domaines de la spiritualité.

 

Vous me rétorquerez sans doute que, jusque là, ma foi, il n’y a rien de répréhensible ni même de critiquable ! Nous verrons bien. Au vu de ma longue introduction, si j’ose dire, on pourrait penser que ce désir de se spécialiser, après de longues errances dans différents secteurs, ce désir de spécialisation va dans le sens apparent de nos espoirs. Mais il n’en est rien. Car faire tout et n’importe quoi, c’est la meilleure manière de devenir non pas « bon à tout » mais « mauvais à tout ». Rien n’est plus hasardeux qu’une connaissance incomplète.

Mais prétendre « se spécialiser » en n’étudiant et ne pratiquant que quelques mois seulement et à la va-vite, revient à postuler à un emploi pour lequel il est réclamé vingt ans de métier alors que l’on commence à peine à en connaître les bases. Car la nouvelle « maladie » chronique et hautement transmissible par voies mentales, qui sévit depuis quelques petites années dans le Monde de la spiritualité, se nomme : « Demain, je m’installe à mon compte pour enseigner les autres ! » Comme déjà mentionné, un ou deux stages intensifs, une demi douzaine de livres et la rencontre d’un célèbre praticien (qui a un demi siècle d’expérience à son actif, mais bon) et hop ! Je peux m’installer comme Pro, la conscience tranquille !

 

Mais est-ce bien là de la spécialisation ? D’aucuns (sans doute concernés mais chut) argumenteront : « Oui, mais bon, pour l’obtenir, cette expérience, cette spécialisation, encore faut-il débuter et attendre que les années passent en faisant leur œuvre, non ? » Réponse mesquine mais honnête : Oui et… Non ! Oui, car la formulation est bonne, au départ. Il faut en effet débuter puis laisser faire le temps avec la pratique.

Mais certainement pas d’une manière professionnelle et sur le dos d’autrui, surtout !

Rien ne vous empêche de vous entrainer « à vide » ou sur des parents et amis et ce, durant quelques petites années, en toute gratuité (encore heureux.) AVANT d’en faire votre métier et laisser entendre ainsi que vous êtes déjà un pro de la question ! Car même si vous ne le dites pas ouvertement, votre carte de visite le laisse désormais entendre.

La nouvelle vague, pour ne pas employer le mot mode, c’est « le coaching » ! Une véritable hécatombe chaque année ! A ce rythme là, la plupart des jeunes gens qui avaient bien besoin d’être guidés et d’apprendre à s’assumer en l’état, voire retrouver le sentiment de leur propre valeur, vont être « coach » !
Ben oui, ce sont surtout les jeunes gens qui ont le plus besoin de guidance et/ou de conseils éclairés, non ? Mais si la prémisse est bonne, qui va « coacher » qui, si le nombre de « coachs » est tel, qu’il n’y a presque plus de jeunes à coacher ? C’est rigolo, non, présenté ainsi ? Pas vraiment, non. Cela ferait plutôt peur !

Une nouvelle vague, n’ayant pas peur du ridicule qui, décidément, ne tue pas, c’est maintenant un fait probants, se nomment elle-même « coachs de vie » ! COACHS DE VIE ! Vous réalisez ou pas encore ? Eux, c’est clair, ils ne réalisent pas. Ils n’ont d’ailleurs aucun intérêt à le faire, c’est clair !

 

A une époque où les spiritualistes de Facebook ont la bouche pleine et débordante d’amour, de compassion et, surtout, d’humilité (sic), voilà que nos jeunes gens à peine équarris par la vie, prétendent « apprendre à vivre » à leurs semblables ! Eux qui n’ont pas encore eu l’occasion de s’y entrainer un minimum au moins. Coachs de vie ! Au secours ! Le monde est devenu complètement maboul ! On peu désormais faire avaler tout et n’importe quoi au peuple : il ne voit ni ne comprend plus rien, désormais. La désinformation de masse est un franc succès : félicitations ! Remarquez, c’est peut-être pour cela que le premier gamin venu peut leur réapprendre à vivre ?

Si c’est bien le cas, cela fait encore plus froid dans le dos ! Et le fait que ceux qui sont concernés se sentiront surtout « agressés », comme tout jeune un peu déboussolé qui se respecte, n’est pas fait pour nous encourager à penser différemment ! Car si les premiers concernés ne réalisent pas dans quel piège spirituel très anciens ils sont tombés, la tête la première, ils auront tendance à se débattre et donc, à s’enfoncer plus encore. Sans compter qu’ils ne comprendront alors jamais pourquoi ils ont choisi de s’occuper des autres, au lieu d’eux-mêmes, comme ils l’auraient dû.

 

« C’est le progrès, c’est de notre temps », dirons certains vieux sans trop y croire mais décidés à ne plus se prendre la tête en vain et pour des personnalités naissantes n’en valant peut-être pas la peine, finalement. Mais dans un monde où règne en maître la désinformation et autres pièges à gogo, un monde où certains (soi-disant) « lanceurs d’alertes » font très gaffe à ce qu’ils disent ou écrivent, n’est-il pas naturel voire simplement humain de vouloir tirer à son tour la sonnette d’alarme, puisque personne d’autre n’ose le faire ? A moins qu’il y ait des « alertes » à lancer et d’autres, surtout pas ? Nous savons la Presse officielle définitivement gagnée par cette gangrène de l’information conditionnée et orientée, lorsqu’elle n’est pas carrément fausse ou prévue pour faire figure de somnifère public.

Allons-nous au devant d’une époque dans laquelle même les spiritualistes soit disant « purs et durs » vont apprendre à se taire, voire à parler la langue de bois des hommes politiques ? De toutes manières, quels sont les « risques » réels encourus par nos charmantes têtes blondes à peine sorties des jupes de leur maman, mais prêts à enfiler la tenu du médecin, du psychiatre voire de Superman ?

 

Un juge d’instruction, un procureur ou un ministre, par exemple ont un réel pouvoir sur les masses. Si l’un d’eux se met à dénoncer une activité quelconque, là oui, il y a de quoi se faire un brin de souci ! Mais une personne ordinaire, issue du peuple et y restant, surtout, quel pouvoir a t’elle vraiment ? Et pourtant, les personnes concernées s’affolent littéralement et en arrivent à être méchantes et acides dans leurs propos ou dans leurs actes, lorsqu’on fait mine de parler seulement de leur manque de maturité spirituelle (car c’est de cela qu’il s’agit en fait, mais chut.) Pourquoi cette réaction ? Que risquent-ils les pauvres choux ? Qu’on fasse cesser de force leurs activités un brin superflues, pour ne pas dire mieux ? Et avec quel pouvoir, s’il vous plaît ?

 

Alors leur frayeur doit être tout autre et venir d’autres part. Ou de bien plus haut dans leur propre hiérarchie animique. Mais là n’est pas la question, car ce dernier point nous entrainerait trop loin et la patience de mes lecteurs les plus assidus, a des limites quand même ! Je terminerai cet article par une question déjà posée mais que je désire absolument proposer à votre réflexion : « A quel moment un lanceur d’alerte véritable devient-il gênant pour ceux qui ont inventé ce principe visant, justement, à avertir simplement les autres d’un risque potentiel ? N’est-ce valable que pour les autres, pour les méchants déjà reconnus comme tels ou bien est-ce valable pour tout et pour tous ? » Mais dès lors, ne risquons-nous pas à en arriver à ce qu’il se crée des « lanceurs d’alertes » pour dénoncer… Les « lanceurs d’alertes » ?

Qui va s’y retrouver, si cela arrive ? Les gens du peuple ? Surement pas ! Voyez déjà pour qui ils votent et dans quel état d’esprit ils vont voter, et passons tout de suite à autre chose. A la suite logique de cette dégringolade des valeurs humaines.

Et vous, qui lisez, qu’en pensez-vous ?

Nota : Cette question ne s’adresse pas aux « coachs » et assimilés, car je connais déjà leur réponses et je crois que je survivrais si je dois me passer encore un peu de leur avis éclairé.

 

Serge Baccino

Inventer l’eau chaude

J‘ai inventé l’eau chaude ! Pourrait s’écrier un homme de notre époque, découvrant, émerveillé, ce que d’aucuns appellent « la spiritualité » ! « Il dit quoi, le monsieur, là ? » Le monsieur, il dit que depuis trente-huit ans, il voit défiler des gens… Qui ont inventé l’eau chaude. Ou du moins, qui en sont persuadés ! Depuis que j’ai commencé sérieusement à étudier et à pratiquer l’ésotérisme « hors tradition », que je nomme « pur et dur », sans colorant ni édulcorant, à savoir juste les Lois et les Principes du fonctionnement de l’esprit, je vois défiler régulièrement, un nombre incroyable de gens ayant atteint « Ceci » ou bien « Cela » et, bien sûr, à être les seuls uniques à n’en plus pouvoir à y avoir réussi !

 

Et le pire c’est que chacun de ces premiers découvreurs de l’eau chaude que personne ne pouvait connaître avant, forcément, ont droit à leurs disciples, à leurs admirateurs, leurs groupies ou à leurs fans (rayer les mentions inutiles.) Ces derniers se chargent ensuite, y compris après la mort du Maître es eau chaude, de laisser entendre à qui n’en a cure, qu’en effet, l’Inventeur aquatique surchauffé, était le seul, l’unique et donc le premier et le dernier s’entend, à avoir atteint un tel niveau. Quel niveau, au fait ? Cherchez pas : un niveau lui étant réservé et nommé d’une manière qui puisse impressionner le simple quidam, des fois que le gars qui lave les carreaux, à l’usine, se mette en tête, l’impudent, d’atteindre lui-même à un tel degré de maîtrise. De maîtrise de l’eau chaude, vous l’aviez compris. Vous voyez bien que vous suivez, quand vous le voulez !

 

J‘ai personnellement été le témoin désabusé de telles forfanteries spirituelles, que ce soit dans des discussions, des échanges sur des réseaux sociaux, sur des forums « de partage » (on se demande de quoi) ou dans des groupes hélas plus organisés. A croire que de nombreux hommes illustres ont tous été les premiers… Dans un domaine unique, j’ai nommé la Vie spirituelle ou « ésotérisme », pour ceux qui ne sont pas sujets à attraper froid, à attraper mal et donc, à laisser tomber facilement (suivez un peu, bon sang, je vais pas toujours tout expliquer de mes plaisanterie à deux balles !)

Mais au fait, ces personnages longuement plébiscités et qui, à un moment de leur carrière, réalisent que leur public en sait sur eux bien plus qu’ils n’en savent eux-mêmes, ont-ils vraiment atteint les degré-niveau-état qu’ils prétendent avoir atteint ?

 

C’est là que ça devient comique, justement ! Car en effet et pour la plupart (escroc de supermarché mis à part), ils ont effectivement atteint qui l’illumination, qui la Supercoconne ou le Nirvikalpa Samedirienquivaille ! Et oui, vous avez bien lu, ne vérifiez pas le degré d’alcool inscrit sur la petite bouteille d’à peine un litre de bière que vous venez de vous siffler, elle n’y est pour rien. La plupart expérimentent en effet des états ou niveaux de conscience correspondant vraiment à ce qu’ils en rapportent ensuite au grand public. En profitant au passage pour réinventer tout un vocabulaire leur étant propre et que d’autres devront évidemment apprendre à employer, s’ils veulent faire partie de la bande.

 

L’idée n’est donc pas de mettre en doute la probité morale de ces augustes nageurs en eaux chaudes, mais de remettre à leur juste place des prétentions qui ne devraient même plus exister et ce, depuis le début du siècle dernier. Que diriez-vous si un de vos cousins éloignés (ce qui est préférable pour vous et vu la suite), vous annonce à brûle-pourpoint (alors que ce dernier n’avait rien dit ou fait de mal) qu’il vient d’inventer l’eau chaude ? Encore ? Mais oui : encore ! Encore et toujours. Du moins, tant que les gens auront envie de se faire passer eux-mêmes pour des cons puis de s’en vanter ensuite. J’adore aider, que voulez-vous !

Sans doute que vous lui apprendriez, avec quelque ménagement, qu’il arrive un brin trop tard, que la chose existe déjà et depuis belle lurette, comme on dit en Provence. Ah bon ? Bah oui. Et dans l’élan, sans doute que vous penseriez à ajouter que non seulement la chose existe déjà mais qu’il vient surtout de vous démontrer sa propre ignorance dans les domaines calorifiques et aqueux ! En effet, pour réussir à croire que l’on a inventé une chose que d’autres connaissent, enseignent et pratiquent depuis des millénaires, non seulement il ne faut pas être très futé mais de plus, il faut être assez ignorant de ces choses. Ne pensez-vous pas ?

Il est toujours possible de se renseigner un peu, avant d’écrire ou de dire des âneries monumentales.

 

Ainsi, l’idée n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais de remettre en cause les prétentions de telle ou telle autre personne, Illuminée à n’en plus pouvoir à la suite d’une mort clinique ou d’un voyage initiatique à Katmandou (18 000 euros, trois jours une nuit, tous frais payés, sauf l’avion et les repas) mais les deux détails qui tuent suivants :

  1. Qu’il est le premier à qui s’est arrivé, qui l’a vécu, et qu’il est donc normal qu’il lance sa propre tradition spirituelle.
  2. Qu’il est le seul à y être arrivé ou à pouvoir y arriver (les autres étant évidemment bien trop cons pour y parvenir à leur tour.)

Si généralement, le premier abus de choucroute vient souvent de l’Initié en eau chaude, le second provient presque toujours de ses admirateurs qui se font un devoir de déifier la déjà presque vedette, puis de laisser clairement entendre que c’est même pas la peine de s’imaginer atteindre un tel niveau un jour !

 

Et c’est là que me revient la célèbre phrase du Maître Jésus : « Ce que j’ai fais, d’autres le feront, et de plus grandes choses encore… » Et là où le Maître de Galilée admet en toute simplicité que d’autres peuvent et pourront prendre la succession et marcher non pas « dans ses pas à lui » mais dans les leurs propres, d’autres, à la mine de constipé ou de dépressif mal soigné ou trop vite, osent prétendre être « les premiers », puis laissent à leur serviteurs le soin d’ajouter « Et sans doute le seul ! » Voilà bien de quoi faire se retourner dans leur tombe tous les Maîtres les plus illustres du passé ! Les pauvres choux, eux qui s’imaginaient savoir quelque chose de valable et donc susceptible d’être transmis à leurs frères en humanité, les voici non pas seulement « oubliés » mais carrément rayés de la carte puis jetés dans la fosse à purin !

 

Jésus aurait du inventer l’intelligence et la peur de passer pour un con. Cela aurait servi à quelques-uns, si ce n’est à quelques autres ! J’ai été le témoin, il y a quelques petites années, d’un tel crime de lèse-bon sens. Il y avait ce mec qui tenait un forum prétendument dédié à un personnage célèbre dans la spiritualité, dont un terme particulier l’avait aidé à rendre populaire.

Un terme que d’autres, en Inde, avaient utilisés bien avant la naissance du dit grand initié et donc de son admirateur transis. Et voilà notre administrateur de forum m’expliquer, sans se faire lui-même pouffer de rire, que ceux qui, en Inde, mondialement connus et reconnus, avaient employaient ce terme, mais n’avaient jamais réussi à atteindre le niveau de conscience sanctionné par ce même terme ! Seul son Mentor ci-dessus évoqué pudiquement, avait réussi à atteindre les plus hauts niveaux de conscience.

Si ce n’était si con, cela en serait presque attendrissant ! Autant dire que même si Cugnot et Beau de Rochas ont inventé le moteur à explosion et le cycle à quatre temps, ce sont tout de même les américains qui ont inventé l’automobile, dans ses moindres composants et cent ans après ! Et la marmotte… Le papier aluminium… Vous connaissez la suite !

 

Le plus triste, dans cette affaire, c’est que ceux qui se proposent de faire aimer leur idole, ne réussissent en fait qu’à lui nuire finalement, à éloigner de véritables chercheurs de son enseignement, à force de le faire passer pour un dieu sinon pire. Les sectes ne sont pas toutes formées par le gourou lui-même, le saviez-vous ? « Bon, OK, mais alors, où il veut en venir, le monsieur ? » Il veut en venir au fait qu’il serait temps que ceux qui grouillent dans cette foire d’empoigne qu’est devenu le Monde de la spiritualité, réalisent, une bonne fois pour toutes, que ce qu’ils découvrent à peine aujourd’hui, d’autres en maîtrisent toutes les arcanes depuis longtemps et d’autres depuis bien plus de siècles encore.

 

Vous me rétorquerez : « Mais ils ne le savent pas, tout simplement ! » Si vous pensez vraiment cela (et on a vu pire sans doute), je vous propose gaiement d’aller trouver les disciples de ces initiés des temps modernes et d’aller leur apprendre que vous êtes capables de faire ou de vivre comme leur idole, puis attendez de voir l’effet ! Vous allez être comblés !

A ce rythme, il viendra un temps, et il approche, où les véritables initiés, ceux qui savent mais ne le claironnent pas sur le web à tout bout de champ, décideront de se taire vraiment et de laisser, à ceux qui ont décidément très faim, les dernières miettes d’un ancien os à ronger sur lequel il ne reste plus rien de comestible.

Comprenne qui voudra et qui pourra !

 

Serge Baccino

Nosce te ipsum

Comme vous l’aurez sans doute remarqué, la mode spirituelle la plus en vogue est celle qui conseille au gens « en recherche », de laisser le savoir, la connaissance ésotérique, au profit de « vivre et aimer », ou autres platitudes du même genre. Des lieux communs seulement capables de séduire une catégorie de gens de plus en plus nombreux, et qui essayent sournoisement de se faire passer pour les dignes représentants de la nouvelle « élite spirituelle », ceci après avoir eux-mêmes dénoncé l’ancienne, formée par des gens ayant eu l’audace de se dire « initiés. »

Pourquoi cet engouement pour le « laisser vivre et ne rien savoir » ? La réponse est évidente. Elle fut d’ailleurs gravée en son temps sur le fronton du Temple de Delphes. Et elle me semble toujours d’actualité, voire comme jamais auparavant ! « Connais-toi toi-même » (« Gnôthi Seauton » en grec ou encore « Nosce te ipsum » en latin.)

Cela signifie que LA SEULE connaissance digne de ce nom, c’est celle qui se résume à se connaître soi-même (et non un tas d’inutilités livresques qui surchargent l’intellect.) Oui mais voilà : se connaître soi réclame de s’étudier, de s’apprendre, de se comprendre et donc, de se découvrir « tel qu’en l’état. » Ce qui, pour beaucoup, revient à courir le risque de ne pas aimer, mais alors pas du tout, ce qu’ils risquent ainsi de découvrir aux tréfonds de leur être.

On comprend mieux dès lors certaines choses… Pourquoi, par exemple, les gens écrivent de plus en plus mal et deviennent quasiment idiots, à force de « se simplifier la vie » ! Ou qu’ils fassent dix fautes d’orthographe par lignes écrites à la va-vite et à partir de leur « smartphone » ! Non pas que ces personnes n’aient pas eu accès à l’éducation scolaire, bien au contraire ! La plupart ont leur « BAC+ quelque chose », d’ailleurs. Et donc sont censées être plus instruites au moins que je ne le suis moi-même. Ce qui prouve s’il en était encore besoin, qu’instruction et intelligence sont deux choses très différentes, seule la première pouvant être acquise, en s’usant les fonds de culottes sur les bancs poussiéreux d’une école.

L’intelligence quant à elle réclame l’auto-analyse, l’observation de soi, la réflexion, la méditation et l’envie d’amélioration en tous les domaines. Et par dessus tout, elle s’appuie sur la connaissance des lois et des principes qui président au fonctionnement de l’esprit. Sans cela, l’être ne peut prétendre qu’à savoir beaucoup de choses lui étant inutiles, puisque bien incapables de le transformer lui, de l’améliorer et, en un mot, de lui permettre d’évoluer. Car se connaître pousse à l’évolution, du moins si au lieu de se juger et de se faire peur tout seul, on décide d’améliorer ce que l’on découvre en soi et sur soi.

Ainsi, à tous ceux qui prônent cette idée sournoise que l’enseignement ésotérique (de « ésotérikos » = « dedans » ou « intérieur »), qui revient à s’étudier soi-même, est une mauvaise chose, je poserai cette question qui se veut dérangeante et qui s’assume : « Qu’avez-vous donc à vous cacher et à cacher aux autres, cela au point de refuser de pénétrer dans le Temple et d’empêcher les autres d’y entrer ? » (« pénétrer dans le temple » = « Faire la démarche psychologique très courageuse qui consiste à se connaître soi. »)

Tous les prophètes véritables ont averti l’humanité au sujet des « faux instructeurs » qui pullulent actuellement sur le Web, qui demandent des sommes exorbitante pour offrir aux autres ce que ces derniers possèdent déjà en eux et depuis leur naissance.

Je pourrais résumer la somme de leurs différentes alertes lancées (en vain) à l’humanité, par ce qui n’est déjà plus une prophétie mais un fait avéré :

« Il viendra une époque humaine où ceux qui devraient s’employer à s’apprendre, auront plutôt à cœur d’enseigner celles et ceux qui sont aussi ignorants qu’eux mais qui ne désirent pas le rester. Dès lors, ils feront deux fois le mal, car tandis qu’ils enseigneront des choses inutiles ou même fausses, ils empêcheront ceux qui savent vraiment d’enseigner, cela parce qu’ils usurperont leur place et affirmeront qu’il est inutile de faire appel à ceux qui ne sont venus que pour enseigner, partager leur savoir acquit de haute lutte. »

Bien sûr, chacun a le droit d’apprendre puis d’enseigner à son tour ! Que les moins instruits et donc, les plus intelligents de mes lecteurs, ne se méprennent surtout pas sur le sens à donner à ce texte ! Enseigner est chose naturelle, certes ! Cela à la condition expresse d’apprendre avec les bonnes personnes et la seule chose qu’il faut connaitre : SOI ! Mais à cause des faux instructeurs, soucieux de gagner beaucoup d’argent et surtout très vite, les chercheurs de Lumière ne savent plus où donner de la tête.  Alors ils vont « du côté ou ça brille le plus. » Ils ignorent encore que tout ce qui brille n’est pas de l’or et qu’il existe des pierres non précieuses qui affectent l’éclat du diamant mais n’en ont aucunement la valeur.

Alors les gens passent des années à apprendre la seule chose qui puisse les éloigner d’eux-mêmes. Ils restent « des chercheurs » et cela, toute leur vie. Non sans avoir fait les choux gras de ceux qui s’ignorent toujours mais jouissent en attendant d’un confortable compte en banque.  Alors oui, il est devenu difficile de ne pas confondre une corneille d’un véritable échassier. Les corneilles se sont teint en blanc et sont montées sur de hautes échasses, afin qu’on puisse les voir mieux, que l’on puisse ne voir qu’elles. Cela dit, difficile n’est pas synonyme d’impossible ! Le chercheur sincère demeure, sa vie durant, coresponsable de ses réussites comme de ses échecs.

Pourquoi puis-je me permettre d’écrire ces choses ? Parce que d’autres se permettent, chaque jour, de ridiculiser la connaissance initiatique et de faire des véritables ésotéristes, des collectionneurs de savoir théorique. Comme si connaissance devait nécessairement rimer avec théorie seulement ! Pratiquer est devenu urgent, en fait. L’ignoreriez vous encore ? Mais pratiquer… Quoi ? Si on est ignorant de ce qu’il faut pratiquer, comment le pratiquer et surtout pourquoi ? Tant que les gens auront besoin qu’on les endorment, ils trouveront sur leur chemin, d’anciens endormeurs reconvertis à la va-vite en « éveilleurs des consciences. » Car eux, au moins, ont appris qu’avec le second rôle, ils gagnent mieux leur vie.

Terminons par cette question : « Doit-on croire que les gens sont abrutis par ceux qui désirent les maintenir dans l’abrutissement mental, ou doit-on imaginer que chacun reçoit en fonction de ce qu’il a préalablement désiré et donc, appelé à lui ? »

Je vous laisse juge de trancher, car pour moi, « je crois » à laissé la place à « je sais », en ce qui concerne cette épineuse question !

 

Serge Baccino

(Merci de citer auteur et blog si vous désirez reproduire ce texte.)

Le but secret de l’intellect

 

Le but secret de l’intellect

ou comment ceux qui gouvernent les autres se servent d’une faille mentale.

L‘enseignement de la psy éso est avant tout pédagogique. Il ne consiste pas à juste  » apprendre des choses « ; il se résume à apprendre DEUX choses principales :

1. Ce qu’il est utile de connaître pour devenir heureux, libre et fort.
2. La manière d’apprendre la première chose !

Autrement dit, outre le contenu formel (les cours), la psy éso est avant tout une méthode d’enseignement qui peut faire gagner entre 25 et 30 ans d’études ! Les gens passent beaucoup de temps à chercher, sans réaliser qu’une partie de ce temps sert justement à apprendre à chercher tandis qu’une autre sert à apprendre ce qu’il est utile de chercher ! Trouver devenant alors accessoire.

Du coup, une fois quelques pépites disparates de trouvées, il s’est passé la moitié d’une vie en recherches plus ou moins fructueuses. Vous saisissez le véritable problème sous-jacent à cette recherche en aveugle ? La psy éso permet de répondre à des questions existentielles majeures, pas aux questions aussi incessantes qu’hypocrites de l’intellect, dont le véritable but n’est pas d’apprendre mais bien de SE DÉBARRASSER de la connaissance, afin qu’il devienne lui (l’intellect) la seule référence possible et utile. Inutile de dire que ceux qui en arrivent là sont dans un sacré merdier !

Ils n’apprendront jamais plus rien de nouveau et devront se contenter des connaissances intellectuelles invariables et donc très rapidement anciennes et inadaptées à un Monde en perpétuelle évolution.

Car le Monde BOUGE, n’en doutez pas mais… Pas l’intellect !  Son contenu demeure invariable, car sous forme de MÉMOIRE. Et le pire, dans tout cela, c’est que cet état de fait oblige une personne à CROIRE qu’il n’y a rien de plus ou de mieux à apprendre, à comprendre puis à accepter comme étant véritable et  » autorisé.  » Notre époque est sous la domination quasi totale de l’intellect. L’éducation parentale, l’enseignement académique et le fait de voter pour que d’autres régissent notre vie pour nous et à notre place et qui, bien sur, devront ensuite en prendre l’entière responsabilité si des erreurs apparaissent en cours de leurs (mauvais) choix. État d’esprit hypocrite s’il en est et entièrement basé sur la peur de devoir s’assumer pleinement. Et sur la feignantise spirituelle !

L‘intellect est un peu le gouvernement de la personnalité : on lui donne le pouvoir et ensuite, on s’en lave les mains, se contentant de se plaindre au lieu d’agir dans l’intention de changer les choses jugées par nous inacceptables. L’intellect est devenu, pour beaucoup,  » Le Gouvernement Occulte  » par excellence. Les complotistes qui voient le Mal et la trahison partout, contiennent en eux-mêmes ce Mal et se trahissent sans cesse. L’intellect a beau jeu en la matière, sachant que l’extérieur et les autres représentent d’excellents exutoires. Vous avez des poubelles à vider ? Qu’à cela ne tienne, Étienne ! Voici les membres de votre famille, votre conjoint, vos enfants, vos amis (sur Facebook) etc. ! Évitez toutefois de vous vider sur plus puissant que vous, car alors, il vous en cuirait ! Mais cela, vous le saviez déjà, n’est-ce pas ?

Le Mal, c’est toujours au-dehors et, bien sur, ce sont les autres qui en sont les agents ! Des agents conscients et partant, sans aucune excuse valable, comme il se doit et donc condamnables à souhait ! Du coup, la conscience se place dehors puis se polarise sur les autres, laissant l’inconscience s’installer à l’intérieur. Et ainsi l’intellect triomphe et se transforme en cette  » Bête de l’Apocalypse  » dont parle un ancien livre de psychologie appliquée à l’attention des élèves de l’ésotérisme, transformé hélas, en un livre religieux par des êtres qui, bien avant nous, sont tombés sous la tutelle démoniaque de l’intellect. Mais le pire, dans tout cela, c’est que l’intellect n’a toujours été qu’un agent exécutif du Mental Humain. De ce même Mental créateur qui donne naissance à l’univers et aux dieux eux-mêmes (comprendre :  » ces idées tyranniques qui régentent notre vie. » )

Et que voyons-nous à notre époque ? De prétendus  » spiritualistes « , ignorants des Lois et des Principes du fonctionnement de leur propre esprit, devenus aveugles à force de craindre de voir vraiment, prétendre guider d’autres aveugles. L’ignorant ne saurait enseigner autre chose que l’ignorance. Alors, on se gargarise le Moi-Idéalisé en lançant de bons mots du genre  » Mettez votre mental au porte-manteau  » ! Comme si l’intellect et le mental, c’était la même chose ! Voici là une preuve que les beaux parleurs, ces  » Marchands de rêves inaccessibles  » qui prétendent guider les autres, sont en fait aussi ignorants des faits que ceux qui ont besoin d’eux pour oser exister.  » Le Tout est esprit, l’univers est mental « , affirmaient les premiers initiés de nos temps modernes. Étaient-ils tous cons ?

Ils affirmaient même que Dieu construit sans cesse l’univers et qu’il le fait en esprit et dans son Mental… Dieu ignorerait-il le danger qu’il y a à se servir de son Mental Créateur pour créer l’univers ainsi que ces bestioles étranges qui se prennent pour des dieux et que nous appelons  » les êtres humains  » ? Le Mental est le secret de tous les secrets, le pouvoir au-dessus de toutes les illusions de puissance ! Celui qui refuse de se servir de son mental créateur, s’asservit lui-même sans le réaliser. Il sombre dans l’illusion de pouvoir qu’il finit par prêter puis par offrir définitivement aux autres. Alors, bêtement, ils tentent ensuite de le récupérer ! Et il double ainsi sa dépendance. Et l’homme devient tributaire des autres pour exister, car c’est dans ce regard que les autres renvoient qu’ils puisent alors et désormais une raison d’être.

L’intellect est le contenu du mental et notre capacité à nous servir de ce contenu. Le mental est le chaudron dans lequel s’élabore l’ensemble de nos processus mentaux. (extrait des cours de psy éso.)

Si le contenu du chaudron est indigeste, mal cuit ou qu’il a « attrapé  » au fond à cause d’une cuisson trop rapide, est-ce la faute du chaudron ? Dire aux gens que  » seul compte le cœur  » est criminel : le saviez-vous ? Autant leur dire de se vouer corps et âme à leurs émotions les plus débridées et mouvantes ! Apprendre à aimer nécessiterait donc toute une vie ? Tandis qu’apprendre, comprendre puis aimer ce que l’on a appris, compris puis accepté de bon cœur, voilà ce qui nécessite bien plus qu’une simple vie terrestre !

L’homme est tel qu’il pense en son cœur.

Le cœur est l’étage de la pensée, pas des émotions, fussent-elles les plus belles et pures ! Le cœur qui, soit dit en passant pour ceux qui savent compter, est le quatrième étage de l’être et donc, représente LE PLAN MENTAL, et NON les émotions, qui elles sont centralisées au niveau du troisième étage seulement. Les Maîtres du passé ont-ils perdu leur temps et leur énergie à la recherche de plus de Lumière ? Et qu’est-ce que la Lumière, si ce n’est l’intelligence de celui dont la sagesse s’appuie sur une connaissance correctement utilisée ?

Savoir c’est pouvoir, ignorer c’est s’asservir à tous ceux qui savent désormais pour nous et à notre place. Dormez, braves gens ! Ou mieux encore : apprenez des choses inutiles, excitez-vous autour de complots plus ou moins réels et… Sur lesquels vous n’avez absolument aucun pouvoir ! 

Reconstruisez, si vous le pouvez, les tours jumelles mais ne vous souciez surtout pas ce qu’elles symbolisent vraiment pour l’humanité (sortir de la dualité.) Pendant ce temps, la seule chose qui mérite d’être connue puis apprivoisée, la seule chose qui peut être vraiment changée, restera sous la tutelle de ceux qui ont appris à s’en servir pour vous et à votre place !

Est-il seulement utile de préciser ici que je me moque comme de mes premières chaussettes de  » l’avis autorisé «  de ceux qui pensent différemment ? Qu’ils aillent le penser ailleurs et pour eux seuls !

Si vous pensez autrement, vivez selon votre manière différente de penser : si elle est bonne, vous ne devriez n’avoir aucune seconde à gaspiller en vaines tentatives pour convaincre les autres que non seulement ils ont tort, mais que de plus, vous avez raison. En plus c’est si con, comme comportement, si enfantin, si immature, si vous saviez ! Grandissez un peu puis revenez en étant (enfin) un peu utiles aux autres, pas juste pour leurs faire ce que vous détesteriez que l’on vous fasse à vous : tenter de vous convaincre que vous êtes dans l’erreur ! Si vous avez raison, vous avez surtout une excellente raison pour VOUS TAIRE et pour vivre selon votre propre vérité. Chez vous !

Seuls les oisifs argumentent sans cesse, car ils ont besoin des autres pour remplir leur vie d’inutilité. Par contre, ceux qui pensent la même chose ou qui ont poussé l’analyse encore plus loin, sont invités à témoigner de leur liberté retrouvée !

Nota : Ce texte n’est à lire que si on a… Les amygdales bien accrochées ou si on est encore capable d’apprendre autre chose que ce qui est déjà connu et accepté pour seule vérité par l’intellect !

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Serge Baccino