Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Mal vivre la Lumière

Aussi bizarre que cela puisse paraître, il existe de nos jours des hommes et des femmes qui se sentent mal à l’aise à l’idée de leur différence et de tout ce que cela impliquerait de vivre selon cette même différence. Mais quelle différence, me direz-vous ? La différence qui existe entre eux et tous ceux qui sont moins évolués qu’eux ! What ?! Vous exclamerez-vous, sans réaliser que sous l’indignation, vous venez de causer anglais… Vous avez bien lu.

 

 

 

assumer sa grandeurC‘est cela qui est bizarre : cette difficulté qu’ont certaines âmes à assumer leur grandeur. Et je choisis mes termes, oui, merci !
S’il est vrai qu’on rencontre quelques fois des êtres vides, creux et pétris d’une vanité qui, comme son nom l’indique, ne repose sur rien de fondé, il est tout aussi vrai (« Tout est double ») que l’on peut rencontrer des gens qui ne savent plus comment faire pour se « noyer dans la masse » et se faire oublier dans un trou de souris.

 

 

 

avance spirituelleIls vivent très mal leur Lumière et considèrent leur avance spirituelle comme une véritable tare. Si vous êtes dans ce cas, vous devriez savoir parler de ces choses bien mieux que moi, n’est-ce pas ? Et si vous êtes dans le cas inverse, vous devriez pouvoir réagir fortement à mes propos, sans réaliser que la « verdeur » de votre réaction ne pourra qu’entériner plus encore mes péremptoires affirmations. Donc, à vous de me montrer, dans les deux cas, que… J’ai raison !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La Vitesse Mentale

 

Comme chacun le sait, nous vivons à une époque et dans un pays où il est largement conseillé d’être instruit, de connaître beaucoup de choses, d’être au courant de beaucoup de chose et de se maintenir volontairement et personnellement à niveau de cette sur-dose massive de connaissances intellectuelles.

 

 

 

 

L‘enseignement académique en est un exemple concret : la jeunesse actuelle est poussée à étudier le plus longtemps et le plus tard possible, ceci afin de justifier l’état d’esprit de ceux et celles qui sont à l’origine de cette course folle au savoir livresque qui ne laisse presque plus aucune place à l’individu (car il faut toujours « citer ses sources », n’est-ce pas, et donc, se laisser soi-même de côté.)

 

 

 

 

bac2Il est clair que les jeunes qui arrivent en fin d’études, après un solide « BAC + quelque chose » sont tout sauf armés pour commencer à vivre vraiment. Ils savent beaucoup de choses, certes, mais ignorent toujours « qui ils sont » , quels sont leurs désirs les plus légitimes et, surtout… Quel métiers ils veulent faire pour se plonger dans la vie active !

 

 

 

Arriver ainsi en fin d’étude sans même savoir quel métier on a vraiment envie de faire, relève presque de l’aberration mentale ! Certes, nos jeunes diplômés pourraient nous réciter par cœur tous les différents métiers qu’ils « pourraient » faire, mais cela aussi, il l’ont appris et aimeraient sans doute qu’on leur apprennent aussi quel métier ils doivent choisir en fin de compte !

 

 

 

 

Ainsi, nous voici face à des têtes bien pleines, certes, mais surtout à des jeunes hommes et des jeunes femmes qui ne savent pas s’en servir ! Cette déclaration n’est ni exagérée ni méchante et encore moins négative : c’est un fait avéré mais dont l’exposé peut en effet irriter les plus… Diplômés !

 

 

 

 

L‘expérience m’a démontré, s’il en était besoin, car la chose est largement connue, que ceux qui ont le plus étudié à l’école, sont également ceux qui ont le plus de mal à percuter avec l’enseignement spirituel véritable. Je ne parle certainement pas d’un certain « ésotérisme de Prisunic » que l’on trouve dans les livres ou sur Internet et qui pousse la jeunesse actuelle à se croire « demi-Elfe » et à lire couramment le Tolkien dans le texte ! Je parle de cet ésotérisme véritable que ne connaissent pas deux français spiritualistes sur dix (et non deux français sur dix, lisez bien !)

 

 

 

 

jeunesLà encore, il ne s’agit pas de critique gratuite mais d’un simple constat.
Lorsqu’on interroge discrètement un jeune homme ou une jeune femme dont l’âge se situe entre 17 et 24 ans et qu’on leur propose d’exprimer ce qu’ils ont appris (ou croient connaître) de l’ésotérisme ou de la spiritualité, on comprend vite que si on leur avait retiré les livres, la télé et les sites web « spécialisés » (sic), ils ne connaitraient absolument rien du sujet.

D’ailleurs, même avec ces artifices, ils ne connaissent toujours rien du vrai sujet, puisqu’ils ont encore appris tant et tant de choses, mais continuent à s’ignorer complètement eux-mêmes !

 

 

 

 

la jeunesse2Entendons-nous bien : je ne dresse pas ici le procès de la jeunesse, je donne simplement des indications précises qui permettront peut-être à quelques jeunes de freiner avant le déraillement. Leur locomotive intellectuelle adopte un rythme endiablé et elle s’apprête à prendre une courbe sans même ralentir, ce qui pourrait avoir des effets fâcheux à plus ou moins long terme (je parle pour la société qu’ils vont eux mêmes incarner dans quelques années et après le départ des « anciens. »)

Car bien que leur intellect soit en surchauffe, leur mental est désormais trop encombré pour réussir à se mouvoir avec vivacité. Trop encombré, également, pour être apte à recevoir à nouveau. A recevoir du nouveau….

 

 

 

 

Connaissez vous votre vitesse mentale ? C’est la rapidité avec laquelle votre esprit peut se mouvoir d’un sujet connu à un sujet qui ne l’est pas, d’une façon d’apprendre connue à une façon qui ne l’est pas. En général, plus on a de la peine à aborder de nouveaux sujets et à vivre de nouvelles expériences, à « se lancer« , comme on dit, moins la vitesse de votre mental est élevée.

Les ésotéristes ont la réputation d’avoir une vitesse mentale élevée… Cela serait toujours vrai si les ésotéristes, comme tout le monde, avaient eut la bonne idée d’évoluer, de « faire bouger » leur âme et de souffler sur la poussière qui recouvre certains de leurs grimoires antiques.

 

 

 

 

mental-surcharge3Les Psychologues ésotéristes expliquent que d’être un ésotériste ne met pas à l’abri de la « surcharge mentale » et que l’ont peut tout aussi bien s’accrocher à d’anciennes formulations spirituelles dépassées, qu’à une façon de vivre matérialiste dépassée elle aussi. Bref, vous comprendrez qu’il n’existe pas de « passe droit » et que pour conserver un esprit alerte, il faut le mener, de temps à autres, à une salle de musculation spirituelle.

Voici une définition, une sorte de Loi moderne du fonctionnement de l’esprit :

 

 

Plus on se libère des archétypes mentaux qui sévissent depuis des millénaires au sein de mental planétaire, plus notre mental individuel devient véloce.

 

 

 

De tels archétypes proposent, par exemple, une manière d’apprendre, de comprendre puis de concevoir les choses, qui demeure marmoréenne. Les archétypes mentaux ne concernent donc pas tant les choses apprises que la façon de les apprendre puis de s’en servir. Une des propositions de la psychologie ésotérique est de mettre l’accent sur une manière plus libre, plus dynamique et surtout plus aérée de penser et ce, grâce à des techniques simples et qui ont fait leurs preuves au court des siècles. Comme quoi, une connaissance peut durer depuis des millénaires et demeurer jeune et novatrice en même temps !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

S’écrire librement, ne plus se copier

comportement8Dès le matin, lorsque nous nous levons, nous commençons à écrire notre journée. Comment l’écrivons-nous ? Par notre façon de penser, par nos buts, nos désirs et surtout, par notre manière de nous comporter en société. Il est aisé de savoir ce que pense une personne en observant comment elle se comporte. Non pas en se basant sur son comportement, c’est-à-dire sur ce qu’elle désire faire avaler aux autres, mais bien par son comportement.

 

 

 

comportement3Par exemple, une personne agressive est une personne qui vit dans la peur et qui redoute de perdre quelque chose de particulier. Une personne qui cherche à s’imposer, qui parle fort, gesticule et tutoie facilement autrui, est une personne qui a peur des autres et qui ne réussira jamais à les comprendre (et qui ne cherche même plus à le faire, d’ailleurs.)

 

 

 

Chaque jour, dès le matin au réveil, nous écrivons notre propre vie. Ou tout au moins, nous l’écrivons de nouveau, cela en copiant carrément ce qui était écrit hier, avant-hier et toutes les journées d’avant, depuis des années. Si notre vie est monotone et sans saveur, c’est parce que le scénario dont nous sommes l’auteur exclusif est insipide et sans aucune surprise.

 

 

 

comportementCelui qui compte sur autrui pour vivre, devra également compter sur autrui pour exister. Il semblera être en ne faisant que paraître. Notre état d’esprit, c’est-à-dire la somme de nos processus mentaux, voilà ce qui détermine notre vécu.

Notre vécu n’est pas déterminé par avance; c’est nous qui en déterminons les grandes lignes à chaque instants.

 

 

 

Le processus d’identification avec les pensées est si puissant que certains sont devenus ce qu’ils pensent. Et, apparemment, ce qu’ils pensent n’est pas très reluisant…conditionnement mental A un moment donné, cessez d’écrire, posez la plume de votre esprit, respirez un bon coup puis dites avec conviction : « Là, maintenant, tandis que je ne pense rien, je suis vraiment libre, je suis la conscience d’être et d’exister ! »

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’ésotérisme rend con ?

Aux dires de certains, l’ésotérisme pourrait rendre fou, dépendant et couperait l’homme de l’actualité en lui proposant un monde fantasque et imaginaire dans lequel il est très possible de se perdre à jamais. Est-ce la vérité ou il y a-t-il en cela une part quelconque de vérité ? Pour le comprendre vraiment et sans a priori, posons-nous ces quelques autres questions : Le fait de manier des couteaux de boucher est-il dangereux pour une ménagère ? Le fait d’avoir offert le permis à des gens esprit ouvert9inconscients au volant et qui roulent comme des fous est-il dangereux pour le conducteur et pour les autres usagers ?

Le fait de sauter en parachute, d’aller nager au large l’été, de préparer un feux d’artifice pour le 14 juillet et le fait de travailler comme électricien dans une centrale EDF, est-ce dangereux ?

 

 

 

La réponse à la fois la plus sobre et la plus logique, c’est à dire et surtout, la plus dépassionnée, est bien évidemment celle-ci :

«Cela dépend de la personne qui fait ces choses.» Revenons à la question du départ et résumons-la un peu : «L’ésotérisme est-il dangereux pour l’équilibre psychologique d’une personne ?» Réponse :

«Cela dépend de l’équilibre psychologique de cette personne au départ et avant qu’elle ne commence à étudier l’ésotérisme

 

 

 

Ah ! Voilà qui rend l’être humain responsable de sa vie, de son destin et de ses propres choix, n’est-ce pas ? Et, surtout, responsable de ce qu’il est, demeure et devient, du début à la fin, quelle que soit son activité extérieure.

Si la question est : «Il y a-t-il des ésotéristes qui sont mabouls, cons comme des verres à pieds et complètement shootés au mysticisme ?» La réponse est : «Oui, évidemment ! Il en existe même pas mal !» Et nous pourrions ajouter ceci, pour faire bon poids : «D’ailleurs, il y en a de si atteints dans leur cerveau, qu’on pourrait se demander comment les autres ont encore le courage (ou la folie) de devenir à leur tour des étudiants de l’ésotérisme !» Voyez comme nous pouvons être souples, indulgents et responsables ! (lol) La vérité ne coûte rien, surtout à ceux qui n’ont rien à craindre ou à cacher.

 

 

 

Serge Baccino

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Intolérance et sectarisme déguisés

Rudolph SteinerDernièrement, je lisais un article sur un certain blog que je ne nommerai pas pour ne pas lui faire de publicité. Cet article se faisait fort de dénoncer le sectarisme et le racisme de feu Rudolph Steiner, le Théosophe bien connu de ceux qui s’intéressent véritablement à la spiritualité des deux derniers siècles passés.

 

Il était même sous-entendu quelque obscure relation entre le nazisme et les écoles Steiner (Waldorf), même si l’argument n’était pas direct mais un tant soit peu implicite. Chose bien évidemment ridicule quand on sait que Steiner (février 1861 / 30 mars 1925) est mort bien avant l’avènement au pouvoir d’un certain Adolphe… Dans cet article se disputaient des opposants matérialistes avec des inconditionnels spiritualistes. Quelques-uns venaient timidement témoigner en essayant de ne se faire lyncher ni par un clan, ni par l’autre (le plus redouté, car « en position de force » étant bien sûr le propriétaire du blog à la verve scripturale pour le moins assassine.)

 

J‘avoue que, tombé « par hasard » sur cet article au détour d’une recherche d’images libres sur Google, j’ai de suite noté le véritable problème, qui n’était ni dans le racisme présumé de Steiner, ni dans le matérialisme convaincu et supposé « de bon droit » de l’auteur de l’article. Non, le problème venait du fait que des personnes qui n’avaient rien de commun et donc, rien à faire ensemble, essayaient tant bien que mal de s’unir ou de « partager » des idées on ne peut plus opposées mais absolument pas complémentaires.

Mais plutôt que de poursuivre dans ma lancée, voici un copié/collé du texte que je me suis permis de poster sur ce Blog. J’avoue que j’ai trouvé assez jouissif de l’écrire, en imaginant la tête des uns et des autres et, surtout, leurs réactions outrées !

 

Citation :

 

Après avoir lu les différents commentaires, et même si je n’ai pas d’opinion sur R. Steiner -bien qu’ésotériste moi-même- car je ne parle que de ce que je maîtrise, ça m’évite de passer pour un cornichon-, j’en arrive à une conclusion simple et logique : il est inutile de parler de Steiner ou même d’essayer de comprendre son œuvre si on est soi-même un matérialiste convaincu.

Non pas que d’être matérialiste soit une tare, bien au contraire, car chacun est libre de penser comme cela l’arrange le plus.
Mais disons que j’ai toujours eu des difficultés pour comprendre cette fougue passionnée qu’entretiennent les gens matérialistes ou « scientifiques » de s’occuper de choses qui les dépassent et que, de toutes façons, ils n’aiment même pas !
A croire que le seul fait de penser différemment d’eux les agace au plus haut point !

On parle trop de sectes et sans doute pas (encore) assez d’intolérance et de tentatives pour museler les consciences qui osent se prétendre différentes.
Rien de nouveau depuis Galilée, il est vrai. On rejoue les mêmes rôles avec les mêmes acteurs et le rideau tombe après la mise au bûcher de ceux qui ne pensent pas comme les autres.

 

C‘est un peu comme si moi j’allais me mettre à disserter de foot, à pondre des articles sur ce sujet ou toute autre discipline du genre, moi qui n’a jamais pratiqué le moindre sport de ma vie !
J’aurais l’air fin de vouloir me distinguer en disant des énormités que seuls les spécialistes pourraient relever !

 

En plus de cela, qu’est-ce que j’y gagnerais à exprimer mes « doutes », mes « certitudes » de personnage peu au fait (pour être poli) de ce genre de sujet ? Démontrer mon intolérance et le fait que si j’étais au pouvoir, plus personne ne verrait trainer un ballon rond ? Cela, n’importe qui pourrait l’imaginer aisément en lisant mes « critiques »…

 

Et si les gens ont envie de courir après une balle et de se prendre au jeu comme si leur vie même en dépendait, en quoi cela me regarde-t-il ? Ai-je le science infuse et mon goût est-il si sûr que rien ne puisse le contredire ? Pourquoi devrais-je « parler avec autorité » ou proposer une avalanche de citations qui, de toutes manières, sont toutes aussi teintées de sectarisme et d’à priori que celles de « la partie adverse » (sic) ? Est-ce que le fait de citer celui-ci ou celui-là ou tel mouvement « reconnu par l’État » donnerait plus de poids à mes propos et me rendrait de ce fait d’une redoutable efficacité ?

 

Il est si agréable de voir des passionnés de foot échanger cordialement entre eux, des scientifiques discuter des dernières théories ou même des passionnés de spiritualité échanger au sujet de leurs croyances, qu’on est désormais en droit de se demander à haute voix ceci :

« Messiers, Mesdames, vous qui prenez plaisir à démonter la richesse et la liberté de conscience des autres, en retirez-vous vraiment du plaisir ? Vous qui parlez de « secte » et de nazisme, que feriez-vous de moins si vous étiez au pouvoir ? »

 

Qu’aurez-vous gagné lorsqu’il ne restera, pour religions en France, que le christianisme et l’islam et comme philosophie que celle autorisée et enseignée dans les écoles ? Est-ce le but avoué ou sous-jacent ?
Si la réponse est « oui », si le fait d’abaisser les autres plutôt que de veiller à vous élever vous-mêmes est des plus jouissifs, alors continuez et oubliez mon propos car je me suis trompé complètement sur la nature humaine.

 

Et bien sûr, il me faudra, moi aussi, me mettre à écrire sur le foot puisqu’il est de mise de ne parler que de ce que l’on ignore MAIS condamne avec un malin plaisir. Et puis ça tombe bien, j’ai horreur du foot ! A mes yeux, c’est une secte très dangereuse dans laquelle tombe de très nombreux mineurs ! Vous ne me croyez pas ?

 

Je peux citer plein d’autres détracteurs du foot et le simple fait de les citer devra, pour moi aussi, rendre mes allégations plus pesantes encore ! (pesantes étant le mot exact ! lol)

Sur cette trace à peine perceptible d’humour (du moins je l’espère)
Bien à vous,

Serge B.

PS : Pour ceux qui désirent parler d’ésotérisme ou de spiritualité, ne perdez plus votre temps et ne vous épuisez plus en vaines joutes oratoires ou littéraires : allez plutôt sur des supports qui leur sont réservés et laissez disserter entre eux ceux qui n’écrivent ou ne parlent que pour provoquer ceux qui ne pensent pas comme eux.

 

 

[Fin de citation]

 

Si mes propres lecteurs désirent réagir à cet extrait, qu’ils ne se gênent pas, contrairement à « certains » (suivez mon regard ^^) j’accepte que d’autres pensent autrement que moi.

 

 

Serge Baccino

 

Quitter l’ancienne vérité

 

 

Tout le monde désire trouver la vérité. Tout le monde -ou presque- part donc de la prémisse que cette vérité existe et qu’elle peut être trouvée. La psychologie ésotérique enseigne que la vérité se résume à ce que nous sentons, car nous ne pouvons pas avoir conscience d’une chose et en ressentir une autre. Voici un passage tiré d’un de mes écrits, puis je développerai un peu le sujet…

 

 

Citation:
La plupart des gens pensent que la vérité est ce qu’ils sentent. Évidemment, ce qu’ils sentent est vérité puisque, véritablement, ils ressentent ce qu’ils sentent vraiment (lol) Mais comme le ressenti (sentiments, émotions) provient de nos pensées, ce que nous sentons correspond « vraiment » à ce que nous pensons mais ne consiste pas nécessairement à ce qui existe en fait. C’est pour cela qu’en psychologie ésotérique, il est dit que la réalité diffère très souvent de l’actualité.La réalité =« Tout ce dont nous sommes conscients et ressentons, y compris des… conneries ! »

L’actualité = « Tout ce qui existe, indépendamment de notre prise de conscience. »

Un mental déprogrammé, c’est à dire un individu qui n’est plus sous l’emprise de « Karma Chitta » (les mouvements de l’esprit en lui) permet de passer graduellement et sans effort de la réalité personnelle (faussé mais pas nécessairement fausse dans l’absolue) à l’actualité universelle (ce qui existe en fait et pour tous les autres.)

 

 

 

Donc, ce que nous sentons correspond à ce que nous pensons. Ceci consiste en notre vérité et cela implique que chacun possède une vérité qui lui est propre. Ce que nous sentons est véritable et consiste donc en « notre vérité du moment. » Mais si nous pensons différemment, le ressenti diffèrera et nous changerons donc de « vérité. » Toutefois, cette vérité-là sera toujours sujette au changement et sera donc partielle, voire partiale, car relative à nos idées et croyances les plus tenaces qui elles, n’évoluent que bien rarement.

 

 

 

 

Dans ce cas, est-il possible -non pas de faire évoluer un degré de vérité relatif- mais d’atteindre à un degré de vérité qui ne soit plus conditionné par nos processus mentaux ? Oui ! Oui si nous changeons de mode de perception !

Tant que nous nous fions à nos sentiments, émotions et donc, à notre ressentis, nous ne faisons que construire une vérité intérieure qui est coupée nécessairement de l’actualité naturelle, car issue de nos processus mentaux. Or, nos processus mentaux sont rarement en accord parfait avec l’actualité. Toutefois, notre vérité, même du moment, peut coïncider avec celle de quelques autres et nous donner l’illusion d’être plus stable voire d’être « la seule et unique vérité. »

 

 

 

 

La conscienceLa solution serait de ne plus nous fier à notre ressenti mais à notre conscience. Les pensées produisent le ressenti mais pas la conscience sans pensées. La conscience ne produit rien, n’ajoute rien et relie tout à toutes choses. La conscience EST la Vérité ! C’est ici qu’il nous faut nous montrer prudent et subtils ! Je ne dis pas que de faire cesser les mouvements de l’esprit (Karma Chitta) et les sentiments qu’ils engendrent, permet d’accéder à une forme de vérité cosmique définitive ou absolue ! Je dis, plus sobrement, que la Conscience consiste en la seule et unique Vérité qui est informelle et ne « sert » donc à rien ni à personne, car elle ne peut que se vivre et s’expérimenter.

 

 

 

 

Ainsi, ayant trouvé la Vérité, vous ne pourrez pas la partager. Ce n’est pas une chose que l’on puisse écrire ou enseigner. Vous êtes, comme le dit le Maître Jésus : « Affranchi de l’esclavage spirituel » que nous appelons nous « conditionnement mental. »
Comprenez-vous bien ces mots écrits ?

Le sujet est ardu et il est possible que mon exposé puisse manquer de clarté vu le peu de « force » des mots écrits. Je vous laisse à présent débattre du sujet ou poser des questions si le cœur vous en dit. N’hésitez pas à vous exprimer; les « conneries« , ce ne sont jamais les gens qui les écrivent ou qui les disent ; ce sont nos yeux et nos oreilles qui s’imaginent les reconnaître dans ce que les autres expriment et considèrent comme leur vérité du moment.  Smile

 

 

 

 

Serge Baccino

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