Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

Une impermanence qui dure, dure…

 

 

Grand Treizieme2Voici deux parmi les rares photos du treizième Dalaï-lama du Tibet, celui qui était appelé Le Grand Treizième par tous les véritables Lamas initiés qui savaient qu’il devait être nécessairement le dernier Chef Suprême religieux de la lignée, pour respecter le symbolisme du 12 + 1 (Comme Jésus et ses douze apôtres, par exemple.) Le Dalaï-lama actuel est donc le 14e et, à l’heure actuelle, il n’a toujours pas compris pourquoi il a été chassé de son palais du Potala et pourquoi son Règne semble devoir prendre subitement fin après tant de siècles. Comme quoi, même ceux qui prêchent l’impermanence depuis 2 500 ans (sic), ont du mal à lâcher un os agréable à rogner.

 

 

Grand Treizieme

 

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

A propos de sectes

sectes2Le mot secte signifie en fait « section », c’est à dire « partie d’un tout. » Est sectaire tout ce qui n’est pas partagé par l’ensemble des êtres humains et, surtout, ce qui divise les hommes. Partant, tous les groupes, mouvements, partis politiques et toutes les religions du monde sont des sectes, car toutes ces choses ne sont, en fin de compte, que des « sections d’un Tout plus grand. »

 

 

 

sectes3En ce sens, l’État français, s’il ne bénéficie pas de l’aval de tous les français ou ne répond pas à leurs attentes légitimes, devient une secte. De même pour l’église catholique romaine, qui est une secte, du seul fait qu’elle ne bénéficie pas de la pleine adhésion de l’ensemble des êtres humains.

Évidemment, cela s’applique à toutes les autres religions et  idéologies, les Ordres Initiatiques, les diverses mouvances spirituelles, l’ésotérisme, le New-Âge, etc. Comme on le constate, avec un tel raisonnement, on ne va pas bien loin !

 

 

 

sectes-mentalIl me parait plus raisonnable de chercher plutôt en nous-mêmes ce qui pourrait bien nous couper de nous-mêmes ou bien d’autrui, nous sectionner bref, nous morceler et nous faire perdre notre intégrité première.

L’ego ainsi que le Moi-Idéalisé sont vraiment les deux aspects de notre être les plus aptes à nous fractionner. Parfois à un point tel que nos cellules en arrivent à se faire la gueule entre elles, voire à se battre les unes contre les autres ! Car d’où pensez-vous que proviennent des maladies telles que le cancer, par exemple ?

 

 

 

Nos cellules tombent parfois dans la plus terrible des sectes qui puisse exister. Une secte qui est conduite par deux Grands Gourous très dangereux et des griffes desquels il est devenu presque impossible de se soustraire, j’ai nommé l’ego et son inséparable collègue, le Moi-Idéalisé.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Aimer ce que nous désirons

Il semblerait que de dire « Il faut aimer ce que nous désirons » soit un lieu commun, pour ne pas dire une grosse ânerie. En effet, puisque nous désirons une chose, c’est que nous l’aimons ! Faut voir… Ne vous est-il jamais arrivé de désirer une chose puis de culpabiliser à la seule idée d’y avoir songé ? N’avez-vous jamais ressenti de gène à l’idée de plaire à un ou une autre que votre conjoint  » officiel  » ? N’avez-vous jamais désiré que vos enfants vous lâchent la grappe et apprennent enfin à se démerder seuls, juste histoire de vous faire des vacances ?

 

 

 

honteOui, n’est-ce pas ? Et bien d’autres choses encore, toutes désirables mais pas toutes dignes de votre amour (pas toutes à cautionner, selon vos critères mentaux hérités) Si vous vous demandez encore pourquoi vous n’obtenez pas certaines choses alors que vous les désirez de toute évidence, posez-vous cette question :  » Est-ce qu’il pourrait exister une partie de moi qui soit honteuse à l’idée d’obtenir cette chose ou qui pense que si je l’obtiens, je perdrai ensuite ma paix ou ma quiétude mentale ? « 

Nous désirons tous beaucoup de choses, n’est-ce pas ? Obtenons-nous nécessairement toutes ces choses, même avec le temps ? A l’évidence non.

 

 

 

Ainsi, nous pouvons en déduire qu’il existe en nous des désirs qui ne sont pas « autorisés » par notre censeur intime, par une partie de nous qui se charge de juger, à notre place, ce qu’il est légitime ou non de désirer, ce qui est  » aimable  » (digne d’amour) ou pas. Nous avons de ce fait d’un côté un désir qui est réel, de l’autre une idée qui, tout en étant  » réelle  » (présente, se démontrant elle-même) est très certainement basée sur des concepts inutiles, dépassés voire faux. Ce sont les fameux conditionnements mentaux.

 

 

 

Pour qu’un désir se manifeste, nous devons, entre autres, l’aimer sincèrement.aimer les autres
Vous vous en souviendrez ? C’est une partie importante de l’une des Lois du fonctionnement de l’esprit, pas une simple idée lancée à l’aveuglette.

Ceux qui sont fervents adeptes de la  » Loi d’Attraction  » devraient s’en souvenir.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Causes et effets séparés ?

Si on cherche la raison des expériences psychiques dans les lieux où elles se manifestent, on se retrouve dans la position de cet homme qui cherchait à l’extérieur et par la fenêtre, la raison des grognements de son estomac, tous les jours et à l’heure du déjeuner ! De même, si on cherche la raison de ce qui nous arrive aujourd’hui dans les annales du passé, on se retrouve dans la situation de cet homme qui croit manger ce midi parce qu’il a eut très faim il y a deux jours !

 

 

 

Aucune réponse ne se situe avant, c’est-à-dire dans l’antériorité. Aucune réponse ne se trouve au-dehors ou chez les autres. S’il en était autrement, si les causes se situaient en amont des effets qu’elles sont censées produire, alors les causes appartiendraient au passé, leur effet au présent et la juste compréhension du tout se verraient repoussé à un futur improbable. Si la vérité était au-dehors, alors l’homme ne pourrait jamais la ressentir en son propre cœur. Voici une loi ontologique à méditer :

« Cause et effet sont simultanés, dans le temps (maintenant) et dans l’espace (dans ce mental là) »

 

 

 

La sourceAinsi, ce qui nous arrivent n’est pas toujours « logique » et trouver un but autre que celui qui coule de source (si j’ose dire) me semble être, au mieux, une perte de temps et un moyen immanquable de se surchauffer les neurones !

Je connais un type qui trouvait sans cesse des quilles sur son chemin. Il s’en étonnait encore, des années après être devenu un excellent jongleur.

 

 

 

Serge Baccino

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Derrière la vitre

Il existe une façon d’être près des autres sans pour autant réussir à les rencontrer vraiment. Les psychologues ésotéristes modernes appellent cela « se trouver derrière la vitre. » Cette vitre peut être claire ou dépolie. Dans le premier cas, on voit correctement les autres, mais on est incapable de communiquer vraiment, de les « toucher », de les atteindre et on se retrouve coupé d’eux.

 

 

 

Dans le second cas, on voit et on comprend les autres au travers de ce verre dépoli et, bien évidement, ce que nous en retirons ne ressemble absolument pas à l’actualité, à ce qui se passe et existe vraiment. Nous sommes coupés également des autres, mais cette fois, nous ne réussissons même pas à les voir tels qu’ils sont vraiment, ne serait-ce qu’au niveau purement humains et social.

 

 

 

 

 

Comment se libérer de cette vitre, claire ou dépolie, qui non seulement nous isole du monde mais nous donne de lui une image déformée ? Tout d’abord, il convient de définir où se trouve vraiment cette vitre ! Elle ne se trouve pas dehors et située entre nous et le reste du monde. Si nous avons cette impression tout de même, c’est parce que cette vitre se trouve en fait dans notre propre esprit et c’est à travers elle que nous observons (ou croyons observer) le monde et tout ce qu’il contient. Et c’est aussi à travers elle que nous recherchons… La vitre !

 

 

 

On parle souvent de barrières psychologiques ou de murs intérieurs.
Ces fortifications mentales qui nous isolent de l’actualité et des autres sont les premières à tomber puisque les plus faciles à repérer… Mais la vitre, ça, c’est une autre affaire ! Mais qui a posée cette vitre en nous ?

Si je vous dit : « C’est votre voisin, parce qu’il a un gros nez et qu’il ne vous aime pas ! », vous me croirez ?  😀

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Dieu Que Je Suis

prierSi nous sommes l’homme et que nous prions Dieu, nous lançons, comme message à nos cellules, que nous sommes séparés de Lui et que nous dépendons de sa Réponse et de son Action pour être heureux. Si nous sommes un grand Yogi qui a Réalisé « Je suis Dieu ! », nous ne sommes plus l’homme et nous nous retrouvons seul, face à un dilemme. En effet, Si je suis Dieu, pourquoi suis-je si faible face à l’adversité ?

 

 

prier-enfant
Alors, je vous propose cette très vieille version de ce que l’homme est en droit de supposer, en ce qui concerne sa relation à Dieu. Elle se résume à ces quatre mots d’une puissance colossale pour tous ceux qui savent « lire » les vibrations :

 

Dieu-Que-Je-Suis !

 

 

 

 

Rayonant

 

Dans cette formulation étonnante, nous avons « Dieu » et « Je Suis », c’est-à-dire notre plus haute prise de conscience humaine. Entre les deux concepts, nous avons « QUE » qui effectue une transition, un passage entre les énergies divines qui n’attendent que nous pour être exploitées, et ce que nous avons déjà réussis Être et à incarner, pour le moment (Ce-Que-Je-Suis)

 

 

 

 

regarder en soiEn disant ces simples mots « Dieu-que-je-suis« , c’est comme si nous reconnaissions que nous sommes potentiellement divins, mais que POUR LE MOMENT, ça ne se voit pas encore, car notre Potentiel Divin étant illimité, nous n’avons pas encore eu « le temps matériel » d’exprimer tout ce qui est encore inexprimable, en nous.

 

Et il en est bien ainsi !

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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