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Changer de fréquence, changer de monde…

Nombreux sont ceux qui se demandent :
« Puisqu’il est dit que le monde évolue, vibre plus haut et que des vagues d’énergies constantes balayent actuellement la planète et permettent à l’homme d’être libre et lumineux comme il ne l’a jamais été, que puis-je faire, personnellement, pour faire partie intégrante de ce Nouveau Courant, pour m’élever moi aussi puis surfer à la crête même de ces vagues de conscience ?« 

Bonne question ! Réponse : Pour commencer, encore faut-il comprendre que de vieilles fréquences issues de vieilles énergies spirituelles (appelées « ancien monde » par certains) sont encore et toujours à l’œuvre, actuellement, et que beaucoup de gens y sont pleinement connectées !

C’est d’ailleurs ce qui fait dire à un bon nombre :

« Mais où voyez-vous des changements ? Vous rêvez debout ou quoi ? Moi je ne vois que dégradation et aggravation des faits, autour de moi ! Dans quel monde vivez-vous donc pour croire en ces balivernes ? »

Justement ! Tout le « secret » est là, dans ces quelques mots : « Dans quel monde vivez-vous donc ? »

 

 

 

Comme vous le savez déjà, nos pensées sont vivantes et produisent de l’énergie. Ainsi, certaines pensées produisent une grande énergie et nous soutiennent autant que ce que nous les entretenons nous-mêmes en leur prêtant crédit, tandis que d’autres sont sans énergie et nous « pompent » plus qu’elles ne nous nourrissent. Mais par dessus tout, la pensée humaine est créatrice de « plans de conscience » ! Tous ceux qui pensent la même chose sont ensuite conscients des mêmes « vérités » (principe de l’égrégore.) Autrement dit, penser pareil revient à vivre sur le même plan que ceux qui partagent notre façon de penser.

 

 

 

 

Mondes2Il existe donc autant de mondes que d’états d’esprit différents ! Notre pensée est ce qui nous fait vibrer à telles fréquences ou à telles autres. Les gens que nous côtoyons vraiment (pas uniquement se croiser de temps à autres) sont très certainement ceux qui PARTAGENT AVEC NOUS un même point de vue général sur la vie, les êtres, les choses, etc. Nos pensées créent notre réalité, et les pensées communes engendrent des réalités communes. Et il est ensuite très difficile de s’extraire de ces mondes morbides au possible et dont nous sommes les co-auteurs (aïe ! ça fait mal, ça !) Nous pouvons dès lors mieux comprendre cette phrase mystérieuse attribuée au Maître Jésus :

« Je suis dans ce monde, mais je ne suis pas de ce monde… »

 

 

 

Voulez-vous vraiment vous envoler vers les cimes de la pensée humaine et partager de ce fait la Pensée Commune des Maîtres ? (songez à Shamballah et Shambavous serez ravis de votre nouveau savoir !) Si oui, alors commencez tout d’abord par chercher, en vous, toute pensée qui vous alourdit et qui vous fait vivre dans un monde où, apparemment, tout se meurt et part en sucette (ce qui peut être vrai par ailleurs.)

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le besoin de reconnaissance

besoin de reconnaissance4Au sujet de la reconnaissance, de ce besoin d’être reconnu, il faut procéder par étapes afin de bien comprendre ce qui se passe, pourquoi et comment cela se besoinspasse, ceci avant de prétendre lutter contre ou accepter ou encore laisser aller. En effet, celui qui ne comprend pas parfaitement ce qu’il vit, ne saura jamais ni si ce qu’il vit est légitime, ni si cela consiste en un problème ou en une solution.

 

Bref, savoir c’est pouvoir, et le seul fait de vouloir se débarrasser d’un schéma compulsif (être poussé à…) implique de comprendre exactement de quoi il retourne, sans commettre l’erreur grotesque de se juger soi-même.

 

 

 

besoin de reconnaissanceLe désir que d’autres reconnaissent notre valeur N’EST PAS une tare, je vous rassure de suite ! C’est même quelque chose de bien humain, de légitime et même de fortement souhaitable ! Cela dit, il y a une différence entre apprécier d’être reconnu à sa juste valeur et manifester un besoin viscéral d’être reconnu ! Souvent, nous présentons ce problème simplement parce que, durant notre enfance, nos parents n’ont pas réussis à nous faire prendre conscience de notre valeur personnelle. C’est d’ailleurs le cas le plus courant.

 

 

 

 

Ensuite, il est possible que notre éducation, c’est à dire la manière dont réagissaient nos parents, lorsque nous commettions quelque bêtise de gosse, nous ait fait ressentir que nous avions moins de valeur à leur yeux, du fait de nos erreurs commises. Second cas le plus répandu. Encore une fois, l’erreur à ne surtout pas commettre, c’est de condamner ce réflexe de vouloir être apprécié par les autres. Si vous faites cela, vous demandez simplement à votre schéma mental de s’enfouir profondément au creux des couches de votre subconscience et de n’en plus sortir… Sauf pour se manifester bruyamment et d’une manière totalement anarchique ! La négation efface non pas le schéma mais toute chance de le comprendre par la suite.

 

 

 

 

Il n’est pas question non plus, et cela aussi, je tiens à le répéter,  de dépendre du regard des autres pour exister ! Il est juste question de bien peser, au préalable, afin de définir avec quelque précision, si ce besoin de reconnaissance est une tare ou bien… Un moteur pour notre âme ! Car que savons-nous, après tout, des buts qui sont les nôtres AVANT l’incarnation ? (pour ceux qui y croient) Que savons-nous des vies passées et des besoins énergétiques de notre Soi, de l’âme qui, tantôt se sentira bonne à rien, tantôt sera fière d’elle et ressentira le besoin de le faire savoir à qui veut bien l’entendre ?

 

 

 

l'ego3Le débat, comme vous pouvez le constater, dépasse largement le cadre de la psychologie académique et de tout ce que nous pouvions connaître au sujet de ce qui est bon et de ce qui l’est beaucoup moins.  Quand à cette habitude de se référer à des textes antiques qui prônent l’extinction du moi et autres balivernes du genre, par pitié, secouez la poussière de ces livres et vivez votre humanité au présent-du-plus-que-parfaitement-vous-mêmes. Dans le cas contraire, attendez-vous à en ch… Découdre si vous espérez aligner votre humanité sur les prétentions des grands sages de l’Inde ! Me suivez-vous dans mon raisonnement ? Percevez-vous les recoins de votre âme dans lesquels peut parfois se nicher l’orgueil, déguisé en humilité dégoulinante ? Espérons-le !

 

 

 

 

Un être humain digne de ce nom est fait de force et de faiblesse. Il devrait incarner ce qu’il est déjà au lieu de chercher à atteindre ce qui, de toutes façons, il ne sera jamais, même dans l’idéal. S’il vous plaît, vous qui êtes mystique et essayez de vivre comme un saint de l’antiquité, mettez un peu votre Moi-Idéalisé au placard et venez jouer avec ceux qui savent ce que le mot VIVRE veux dire.

Et cessez de vous jugez, voyons !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)