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Le besoin de reconnaissance

besoin de reconnaissance4Au sujet de la reconnaissance, de ce besoin d’être reconnu, il faut procéder par étapes afin de bien comprendre ce qui se passe, pourquoi et comment cela se besoinspasse, ceci avant de prétendre lutter contre ou accepter ou encore laisser aller. En effet, celui qui ne comprend pas parfaitement ce qu’il vit, ne saura jamais ni si ce qu’il vit est légitime, ni si cela consiste en un problème ou en une solution.

 

Bref, savoir c’est pouvoir, et le seul fait de vouloir se débarrasser d’un schéma compulsif (être poussé à…) implique de comprendre exactement de quoi il retourne, sans commettre l’erreur grotesque de se juger soi-même.

 

 

 

besoin de reconnaissanceLe désir que d’autres reconnaissent notre valeur N’EST PAS une tare, je vous rassure de suite ! C’est même quelque chose de bien humain, de légitime et même de fortement souhaitable ! Cela dit, il y a une différence entre apprécier d’être reconnu à sa juste valeur et manifester un besoin viscéral d’être reconnu ! Souvent, nous présentons ce problème simplement parce que, durant notre enfance, nos parents n’ont pas réussis à nous faire prendre conscience de notre valeur personnelle. C’est d’ailleurs le cas le plus courant.

 

 

 

 

Ensuite, il est possible que notre éducation, c’est à dire la manière dont réagissaient nos parents, lorsque nous commettions quelque bêtise de gosse, nous ait fait ressentir que nous avions moins de valeur à leur yeux, du fait de nos erreurs commises. Second cas le plus répandu. Encore une fois, l’erreur à ne surtout pas commettre, c’est de condamner ce réflexe de vouloir être apprécié par les autres. Si vous faites cela, vous demandez simplement à votre schéma mental de s’enfouir profondément au creux des couches de votre subconscience et de n’en plus sortir… Sauf pour se manifester bruyamment et d’une manière totalement anarchique ! La négation efface non pas le schéma mais toute chance de le comprendre par la suite.

 

 

 

 

Il n’est pas question non plus, et cela aussi, je tiens à le répéter,  de dépendre du regard des autres pour exister ! Il est juste question de bien peser, au préalable, afin de définir avec quelque précision, si ce besoin de reconnaissance est une tare ou bien… Un moteur pour notre âme ! Car que savons-nous, après tout, des buts qui sont les nôtres AVANT l’incarnation ? (pour ceux qui y croient) Que savons-nous des vies passées et des besoins énergétiques de notre Soi, de l’âme qui, tantôt se sentira bonne à rien, tantôt sera fière d’elle et ressentira le besoin de le faire savoir à qui veut bien l’entendre ?

 

 

 

l'ego3Le débat, comme vous pouvez le constater, dépasse largement le cadre de la psychologie académique et de tout ce que nous pouvions connaître au sujet de ce qui est bon et de ce qui l’est beaucoup moins.  Quand à cette habitude de se référer à des textes antiques qui prônent l’extinction du moi et autres balivernes du genre, par pitié, secouez la poussière de ces livres et vivez votre humanité au présent-du-plus-que-parfaitement-vous-mêmes. Dans le cas contraire, attendez-vous à en ch… Découdre si vous espérez aligner votre humanité sur les prétentions des grands sages de l’Inde ! Me suivez-vous dans mon raisonnement ? Percevez-vous les recoins de votre âme dans lesquels peut parfois se nicher l’orgueil, déguisé en humilité dégoulinante ? Espérons-le !

 

 

 

 

Un être humain digne de ce nom est fait de force et de faiblesse. Il devrait incarner ce qu’il est déjà au lieu de chercher à atteindre ce qui, de toutes façons, il ne sera jamais, même dans l’idéal. S’il vous plaît, vous qui êtes mystique et essayez de vivre comme un saint de l’antiquité, mettez un peu votre Moi-Idéalisé au placard et venez jouer avec ceux qui savent ce que le mot VIVRE veux dire.

Et cessez de vous jugez, voyons !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le choix

anges[1]En l’homme, le véritable « choix » est représenté par l’individualité réelle, c’est à dire le Soi. Puisque l’esprit (Dieu) s’en fout de tout et s’implique volontiers dans toutes formes de création sans juger, alors c’est à l’individualité (le Dieu individuel, le Soi) qu’il appartient de « vouloir » et de « désirer. » C’est sa volonté à Lui, qui doit être faite, et non celle du Grand Dieu Général qui n’en a rien à cirer, si je puis le présenter ainsi ! (Grenouilles de bénitiers s’abstenir.)

Mais est-ce à dire que la personnalité est le dindon de la farce qui doit juste obéir et se la fermer ? C’est ici qu’il nous faut faire preuve d’un maximum de subtilité. Souvenez-vous que chaque personnalité n’a qu’une seule incarnation. Car en réalité, seul le Soi se réincarne, du moins en partie, et au travers de chacune de ses extensions ou personnalités animiques.

Du coup, on peut dire qu’elle n’existait pas AVANT l’incarnation mais qu’elle continuera d’exister APRÈS sa seule et unique vie terrestre. C’est d’ailleurs le sens à donner au verset Biblique étonnant qui dit que Jésus a eut un commencement mais n’aura pas de fin. Relisez et vous pourrez constater que je ne vous raconte pas des sonneries de serpents à sornettes !

 

 

Bon, Ok, mais alors, dans ce cas, « qui » ou « quoi » a projeté notre actuelle expérience terrestre, avant cette vie ? Qui a tracé les plans sur la comète et a visualisé les grandes lignes de notre parcours, de notre trajectoire spirituelle, comme j’aime à le dire ?

La réponse est évidente : SOI-même, c’est-à-dire non pas la personnalité limitée et actuelle qui dit « moi » mais l’individualité (le Soi Naturel) qui seule préexiste avant chacune des naissances.

Partant, nous pouvons donc dire que ici et maintenant, ou « pour l’instant », ce que nous sommes, c’est un peu ce qu’est le Soi, c’est-à-dire un petit dieu qui s’est oublié. En réalité, nous ne sommes que l’une des extensions de ce Soi (naturel ou « Humain ») Nous sommes des (mini) Jésus, pas encore des Christ, si vous préférez. (Excusez mais ça me rendrait malade de devoir mettre un « s » à la fin de Christ, même au pluriel.)

 

 

Dès lors et en toute logique, la fameuse  volonté de Dieu est en fait aussi la notre puisqu’il n’existe aucune différence de nature entre notre Source (le Soi) et nous, si ce n’est une différence de degré (de manifestation, nous ne sommes que dix pour cent de nous-mêmes, environ, c’est-à-dire une portion insécable de Soi.)

 

Christ+cosmiqueSi nous « faisons la volonté de Dieu et non la notre », nous faisons alors réellement notre volonté, car ce que nous nommons « la nôtre » est en fait celle de notre ego, de notre âme, de la somme de toutes nos programmations mentales auxquelles nous nous identifions sans cesse. Bref, c’est-à-dire de tout, sauf de ce que nous sommes vraiment, justement ! L’expérience m’a montré que très peu de personnes comprennent réellement ce sujet du  » moi  » et du  » Soi  » et s’affolent à l’idée que la personnalité humaine n’ait qu’une seule vie, malgré tout ce qui a été écrit sur le sujet ou tout ce qu’elle tenaient pour vrai.

Or donc, si quelque chose ne vous semble pas assez clair ou si vous avez des questions à poser sur ce sujet, ne vous gênez pas pour le faire, je suis à votre disposition, ceci dans la mesure de mon temps de libre 🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

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