Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Sexe et spiritualité

De nombreuses personnes partent du principe que si elles s’engagent dans un cheminement spirituel quelconque, le sexe pourra, éventuellement, devenir une entrave, un piège, voire se transformer pour elles en une voie de perdition. Manque de bol, une personne sur deux, qui est sincèrement engagée spirituellement, présente une forte propension aux choses du sexe. Pourquoi cela ? Parce que certains centres énergétiques (plexus nerveux ou Chakra) et certaines glandes endocrines, sont fortement stimulés, du fait même de l’orientation spirituelle.

 

 

 

En fait, une activité sexuelle accrue est un signe probant de bonne santé mentale et spirituelle. Cela, dans des limites raisonnables s’entend. Oui mais voilà : personne ne nous a appris ces choses là à l’école ! Et rares sont les parents qui ont réussi à s’extraire du carcan dogmatique issu de la religion catholique qui a plus fait dans le domaine du refoulement sexuel, que toutes les maladies vénériennes d’Europe depuis mille ans ! Nos parents (je cause de ceux qui ont 70 ans, à présent) ont été élevés dans un climat psychologique qui ne se prêtait guère aux effusions érotiques !

 

 

 

Un grand nombre de mystiques, dans le passé, ont vu leur vie sensuelle et sentimentale pourries à cause d’une compréhension défectueuse de la sexualité. Nombreux étaient les mystiques impuissants ou frigides. De fait, il devenait de bon ton de transformer un problème en solution et d’affirmer bien haut que « Celui ou celle qui recherche Dieu aura surtout à cœur de se détourner des plaisirs de la chair…. » Ce qui est très con, puisque cela revient à dire qu’il existe une chose jouissive dans laquelle Dieu ne peut pas être rencontré ! Ne pas ressentir d’attraction sexuelle signifie simplement que notre âme est devenue amorphe, impuissante à saisir la beauté des choses et des êtres et donc incapable de partager vraiment avec autrui.

 

Les initiés de la Grèce antique ne s’y étaient pas trompés : pour eux, Éros n’était pas le Dieu de l’amour, mais le moteur de l’âme, c’est à dire LE DÉSIR.
Ils n’ont donc pas eu à élever leurs enfants dans un climat morbide semblable à celui de la religion catholique qui semble ne pouvoir reposer sur autre chose que sur la peur et la culpabilité.

 

 

 

Ainsi, les mystiques grecs étaient avant tout des Esthètes : non pas seulement des hommes et des femmes ayant un gout exquis en matière d’art et de beauté, mais surtout des femmes et des hommes vraiment amoureux de la vie et étant épanouis dans tous les domaines en même temps. De même en Orient où les vrais mystiques étudiaient aussi bien l’art de la méditation, que les diverses façons de faire jouir un compagnon ou une compagne. De nos jours, les Tantrika se réalisent toujours par la puissance d’Éros. A noter pour les polissons éventuels, que « faire jouir sa compagne » veut aussi bien dire « Exceller dans l’art de lui procurer du bonheur dans tous les autres domaines, en plus de celui du sexe et de l’aider à l’épanouissement de sa féminité.« 

 

 

 

Donc, et pour me résumer, si vous pensez que vous avez un problème parce que vous êtes une personne « assez chaude » du point de vue sexuel, alors vous avez vraiment un problème, mais pas sexuel ! Vous êtes programmé, conditionné et « dés-érotisé » par quelque schéma compulsif lié au plaisir et donc, à la culpabilité qui va toujours avec, si on cherche à nier son importance et sa valeur dans notre cheminement spirituel.

A bon entendeur….

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Sur la visualisation (extraits)

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AtkinsonVoici un court extrait d’un texte sur la visualisation de W.W. Atkinson, Maître Psychiste du 19e siècle, auquel on doit, en particulier, l’ouvrage fameux nommé « Kybalion », puisqu’il était un des fameux « trois initiés » qui ont préféré signer d’une manière anonyme…

 

 

« Le processus fondamental, dans la création de l’atmosphère mentale, réside dans ce qu’on appelle la « visualisation ».
La visualisation est simplement la création d’une forte image mentale de la chose désirée et son perfectionnement quotidien, de manière à la rendre Atkinson2presque aussi nette que la chose elle-même.
La visualisation tend alors à se matérialiser.
En d’autres termes, elle commence à réunir, autour d’elle, les conditions matérielles correspondant au cadre mental.

Les mots sont la charnière autour de laquelle se forment les images mentales visualisées, et les images mentales visualisées constituent le cadre dans lequel se forment les conditions matérielles réelles. Ce qu’il faut faire, dans la visualisation, c’est amener l’imagination positive à voir et à sentir la chose comme existant réellement.
Par une pratique constante et par la méditation, l’atmosphère mentale se forme alors, et le reste n’est qu ‘une question de temps ».

 

 

WILLIAM WALKER ATKINSON, 1862-1932

 

Sur la télépathie (extraits)

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Dans son ouvrage intitulé «Traité méthodique de science occulte», le docteur Gérard Encausse, plus connu dans le monde de la tradition sous le pseudonyme de Papus, donne un exemple précis de ce qu’il appelle la « télégraphie psychique ». Les « anciens » auxquels se réfère l’auteur étaient des membres d’une société secrète musulmane. (Sans doute les Druzes)

 

 

 

« Les rapports anglais au sujet de la guerre des Indes à propos de la révolte des Cipayes signalent un fait bien curieux. Les bazars indiens savaient toujours les nouvelles des batailles et de leur issue deux heures avant que le télégramme ne les eût apportées. Cela tient du procédé de communication psychique employé par tous les Orientaux, procédé qui leur permet de supprimer le temps et l’espace. A l’appui de ce fait, voici le récit d’une aventure arrivée à M. Ferdinand de Lesseps : « La rapidité avec laquelle les nouvelles se transmettent en pays arabe est merveilleuse.
Voici un exemple frappant dont nous avons été témoin.
En mars 1883, M. Ferdinand de Lesseps, lors de son exploration des chotts du sud de la Tunisie pour la Mer Intérieure, débarqua le matin à Sfax.

 

 

Je le conduisis à la mosquée et lui présentai les notables musulmans.
Nous fîmes ensemble la prière.
Puis M. de Lesseps leur annonça qu’il était porteur d’une lettre d’Abd-el-Kader recommandant le projet du colonel Roudaire.
Il en donna lecture. Le soir, il se rembarqua et le lendemain, à la première heure, il débarquait à Gabès. Or, de Sfax à Gabès, il y a sept jours de marche par terre…
Pourtant, quand le soir même de son arrivée à Gabès, M. de Lesseps visita le village de Menzel où l’attendait la djemmâa, le chef des anciens le félicita sur la lettre de l’émir.
La bonne nouvelle, dit-il, lui était parvenue de Sfax dans la journée » ».

 

 

DR GERARD ENCAUSSE, 1865-1916

 

Le Principe des frites Mc Cain

fritesDans la série : « un pavé dans la mare »… Pour ceux qui connaissent la publicité sur cette célèbre marque de frites, il sera aisé de comprendre ma pensée. Pour les autres, qu’ils aillent faire un stage chez les Belges ! Avez-vous remarqué que certains étudiants en spiritualité parlent souvent et beaucoup d’amour ? Avez-vous remarqué aussi, que ces mêmes chercheurs de Lumière se réfèrent souvent à la compassion, la bonté, le pardon, le partage, etc. ?

 

 

Avez vous remarqué, encore, qu’ils énoncent de très beaux concepts spirituels sur tout ce qui touche à la luminosité ou au niveau d’évolution… Des autres ?frites2

Avez-vous remarqué, enfin, que ce ne sont pas toujours les plus vieux et les plus expérimentés qui veulent conseiller, aider, diriger et régenter ? Quand on parle trop, assis devant un plat de frites, les autres en profitent pour toutes les manger.

 

 

La sagesse, c’est comme les frites Mac Cain :

 

 

« C’est ceux qui en parlent le moins qui en consomment le plus !« 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images frites, trouvées sur le Web et réputées fines, non huileuses et gratuites) 😀

 

Serions-nous multidimensionnels ?

Pour ceux qui ont eu le plaisir de connaître vraiment l’une ou plusieurs de leurs « vies antérieures« , il se pose une question d’une logique incontournable : Puisque je puis non pas « revoir » mais revivre l’une de « mes vies passées », dois-je en conclure que cette vie n’est pas passée mais PRÉSENTE quelque part et qu’elle continue de se « dérouler » en ce moment ?
En effet, comment une chose passée et terminée pourrait-elle se produire ? A moins que, justement, elle ne soit pas « passée » mais présente en la conscience de l’esprit universel… (les fameuses Annales Akashiques.)

 

 

 

Il est dit que la linéarité, c’est-à-dire le fait que la conscience objective puisse se dérouler en passant d’un objet d’attention à un autre, n’existe que sur cette planète et sur ce plan de conscience. Autrement dit, et selon tous les ésotéristes sérieux, le temps n’existe pas sur les autres plans de conscience ou, pour le moins, est-il considérablement différent de celui que nous connaissons. Mais s’il n’existe pas, comment pouvons nous avoir eu des vies « antérieures » ? A moins que toutes  » nos vies « , passées, présentes et futures, ne soient en train de TOUTES SE DÉROULER en cet instant même ? (En simultané.)

 

 

 

Ne serait-il pas amusant de penser qu’en ce moment même, il existe un autre « moi » que… moi ? Ce moi là étant occupé à vivre l’une de « mes » vies….actuellement en cours, puisque le temps n’existe pas ! Allons plus loin : si toutes mes vies sont simultanées, alors il existe plusieurs « moi » qui se manifestent chacun sur un plan de conscience différent… Ne serait-ce pas là l’occasion de SE rencontrer et de SE PARLER vraiment à soi-même ? Et la somme de ces « moi » différents pourrait être… Le Soi !

 

 

 

On dit en effet que l’être humain est multidimensionnel, c’est-à-dire qu’il existe, en simultané, sur tous les plans de conscience à la fois. Serions-nous donc un « collectif » plus qu’un simple individu ? Tiens ! Pour la peine, je vais de ce pas contacter mon « moi » futur qui est sans doute occupé, dans trois mille ans, à négocier commercialement avec les habitants de la planète Andora !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Paracelse (Extraits-citations)

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Théophraste Paracelse, éminent Rosicrucien du seizième siècle, a beaucoup écrit sur la magie noire, la sorcellerie et la superstition.
Il attribuait à la crédulité et à la déraison l’origine des croyances qui maintiennent l’homme prisonnier des idées les plus primitives. Il consacra toute son existence à lutter contre l’ignorance car, selon lui, c’est elle qui est responsable de toutes les formes que le mal peut prendre sur notre Terre. Des siècles ont passé depuis la mort de ce grand mystique, mais son but demeure vivant et d’actualité : répandre la Connaissance parmi les hommes, afin de les délivrer des préjugés et des conceptions primitives qui les empêchent d’évoluer vers une meilleure compréhension de leur origine divine.

 

 

« C‘est au moyen d’imaginations négatives que s’accomplissent beaucoup de fausses croyances qui ne sont ni des impressions, ni des incantations, ni des jugements, mais de simples superstitions pouvant être comprises par un exemple similaire.

Supposons que je sois imprégné par cette superstition : si j’entends une corneille crailler sur mon toit, j’estime que c’est le signe de la mort de quelqu’un (il existe de nombreux exemples similaires qu’il n ‘est pas nécessaire de citer).

 

Cette superstition peut me rendre moi-même malade ou tuer mon ami malade, pour les raisons que j’ai exposées dans mon traité sur la superstition. Ma méthode de protection est la suivante : je considère que le cri de la corneille est naturel et qu’il n ‘opère pas selon la folle idée des hommes et de moi-même.

Par ce moyen, ma superstition est détruite, car elle est rendue suspecte dès que je l’attribue à ma déraison.
Rien ne détruit plus complètement les superstitions que de les considérer comme insensées. Tout leur pouvoir nuisible est ainsi ôté.

C’est l’assentiment total qui conduit à l’action, et cet assentiment disparaît aussitôt si je pense à ma propre niaiserie et à la folie d’une crédulité aussi vaine.

 

Et cela n’arrive pas seulement dans le cas des corneilles, mais en de nombreux autres qu’il n ‘est pas nécessaire, et qu’il ne serait pas non plus utile, de rapporter dans un traité de longue vie.
L’on a suffisamment parlé du sujet des protections ».

 

 

THEOPHRASTE PARACELSE, 1493-1541