Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Laisser briller ou éclairer

Inspiration2Il est dit des ésotéristes de la Terre qu’ils sont comme des Phares capables d’illuminer les ténèbres de l’ignorance. Bon, d’accord. Voici mon sujet, et je le propose à votre réflexion: Est-il utile d’éclairer ou est-il préférable de laisser briller sa lumière afin que cette dernière n’éclaire que celui ou celle qui veut bien l’être ? Mieux encore : est-il utile de laisser briller sa lumière avec l’intention bien arrêtée que cette lumière réussisse à éclairer les autres ? Briller « avec intention et direction », c’est-à-dire chercher à éclairer celui-ci ou encore celui-là, qui croise notre vie, ou bien simplement laisser briller notre lumière afin qu’elle éclaire la grande pièce dans laquelle se trouve tous ceux qui cherchent la Lumière et aussi tous ceux qui ne la désirent surtout pas ?

 

 

 

Et quels seraient les effets si cette lumière qui brille « malgré nous et même quand on y pense pas » avait le pouvoir de déranger certains ? Est-ce nous qui dérangeons ou notre lumière ? Si c’est nous, nous devons assumer ensuite les conséquences de notre besoin d’éclairer les autres, mais si c’est la Lumière en nous qui dérange et effraye certains, est-ce alors à Dieu de se démerder avec toutes les réactions négatives et destructives de certains, face à cette lumière ? N’est-il pas étonnant de poser le problème en ces termes ?

Vos avis ainsi que vos questions (sur Facebook) sont les bienvenus.

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’âme dites-vous ?

personaDernièrement, je discutais au téléphone avec un ami, et en reparlant de l’âme et de la personnalité, je me suis aperçu que très peu de gens ont une claire idée du sujet. Afin de vérifier que tout lecteur occasionnel de ce Blog possède une compréhension correcte du sujet (selon la psychologie ésotérique, s’entend !) nous allons revoir ensemble et très succinctement, si vous le voulez-bien, ce sujet parmi les plus controversés.

 

 

 

Comme certains le savent déjà, le Soi est d’une puissance et d’une « densité spirituelle » telle, qu’il ne peut pas s’incarner complètement. S’il essayait, il ferait péter les plombs et fondre notre système nerveux sympathique et notre appareil glandulaire (sans parler des structures cervicales très fragiles) De fait et pour lui, l’incarnation se résume à envoyer une extension de lui-même dans un corps de chair, un faible pourcentage de ce qu’il est vraiment. La personnalité représente cette portion de Soi.

 

 

 

La personnalité humaine (appelée « fils de l’homme » dans certaines traditions) est donc une pure extension du Soi, mais tellement infime et de basse fréquence, que l’on a de la peine à croire que cette personnalité est un tant soit peu d’origine divine ! Bon, très bien, admettons. Mais et l’âme, dans tout cela ? L’âme est comparable à une vaste bibliothèque : elle conserve traces et Mémoire de toutes les vies et surtout, de toutes les expériences passées. Ce qui fait d’elle plus qu’une simple bibliothèque, vous en conviendrez, car cette mémoire-là est vivante et cherche par tous les moyens (compulsivement) à s’exprimer et à guider la personnalité, dans la moindre activité journalière.

 

 

 

 

perceptionsSeulement voilà : cette Mémoire Animique, vivante et aussi espiègle qu’un bambin devant un magasin de jouets, s’accapare tellement d’espace mental, que la pauvre personnalité ne réussis plus, finalement, à écouter les injonctions de « son Père » (le Soi) Du coup, attendu que c’est une simple mémoire qui guide l’homme, les expériences vécues ont ce caractère répétitif et un rien suranné.

L’homme véritable (ou Soi Naturel) vit toujours les mêmes choses, car à cause de la mémoire vivante de l’âme, il pense et réagit de la même façon dans chaque vie. Est-ce que ces explications vous causent ? Il serait sans doute préférable d’en débattre pour vérifier si elles sont correctement accueillies et surtout, comprises. N’hésitez pas à user de commentaires sur Facebook, si possible, dont les pages dédiées à ce blog, sont là pour ça !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’Art de la non-concertation

On nous a appris, à l’école, au sein de notre famille biologique ou même ailleurs, que nous devions toujours tenir compte de l’avis des autres, car ce dernier pouvait nous enrichir, voire nous démontrer que nous n’étions pas dans la vérité. Mais comment être « dans la vérité » ? Et de quelle vérité parlons-nous, puisque ceux qui réclament que nous les concertions sont ceux-là même qui nous diront, la bouche en cœur, que ce que nous disons consiste en « notre » vérité, et non en « La Vérité » ? On se demande si cette sagesse est unilatérale ou si elle concerne aussi ceux qui refusent notre vérité sous le prétexte (valable par ailleurs) qu’elle ne peut concerner que nous-mêmes !

 

 

 

croyances2Ainsi, il est une croyance qui consiste à dire qu’en écoutant les conseils des autres, leur vérité, en somme, nous pouvons faire évoluer la notre, voire l’épouser carrément pour peu que cette vérité soit jugée supérieure à la notre. Seulement voilà : la vérité, notre vérité, correspond exclusivement à ce que nous sentons.

Ce n’est pas un matériel intellectuel mais une perception animique (de l’âme) directe. Ce que nous sentons comme étant vrai (car c’est vrai que nous sentons ce que nous sentons vraiment) provient en droite ligne de nos processus mentaux. Tel que nous pensons, nous sentons.

 

 

 

Si nous « épousons » une autre vérité que la notre, c’est à dire si nous essayons de nous unir à un ressenti qui ne provient pas de notre état d’esprit individuel, nous faussons le « Jeu de l’âme » et semons une confusion terrible dans notre mental. Voyez tous ces jeunes « Bac + quelque chose » qui ont appris tant de choses « véridiques » mais qui, à présent, sont paumés et ne savent que faire de cette vérité proposée en intraveineuse durant des années… Sont-ils plus heureux, mieux armés contre la vie et ses dangers ? Savent-ils mieux ce qu’ils sont vraiment, ce qu’ils veulent être et où ils se dirigent ?

Lorsque nous suivons notre ressenti, c’est à dire notre vérité, nous sommes alors capables de vérifier si cette vérité correspond bien à l’actualité et si elle n’y correspond pas, nos « erreurs » deviennent alors cette expérience qui nous permet de retoucher au coup par coup notre état d’esprit général.

 

 

 

Mais si notre vérité provient du ressenti d’une autre personne (ou d’un groupe quelconque) alors nous ne pouvons plus rectifier notre état d’esprit, car nous ne savons plus à quoi correspond ce que nous avons senti. On ne peut rien apprendre du ressenti d’autrui. En somme, épouser une autre sensibilité que la notre revient à commettre un adultère spirituel (voir le commandement Biblique correspondant et méditer sur son sens psychologique premier et profond.) Ceci pour en venir à un sujet de plus en plus d’actualité.

 

 

 

En lisant les spiritualistes les plus en vue (et donc réputés) de notre époque New-Âge, il paraît évident que l’effort est placé sur cette volonté compulsive de réunir la science et la spiritualité. Plus aucun spiritualiste ne semble pouvoir dire ou écrire quelque chose sans essayer de tracer un parallèle ou un lien avec quelque découvertes scientifiques à la mode (Du genre physique quantique, Théorie des cordes, etc.)

Or, un scientifique PENSE comme un scientifique et RESSENT comme un scientifique, et un spiritualiste PENSE et RESSENT comme un spiritualiste.
Leur mode de perception est donc nécessairement différent et leur vérité, issue de leur ressenti respectif, peut parfois être diamétralement opposée.

 

 

 

fausse scienceCette manie de vouloir à tout prix « faire scientifique » agace profondément les véritables scientifiques et je les comprends fort bien. Je serais également très agacé à leur place. Selon la plupart des scientifiques qui n’ont rien à foutre de l’esprit et de Dieu, vouloir à tout prix « faire scientifique » n’est pas une marque de sérieux mais, au contraire, une preuve supplémentaire de charlatanisme. Je cautionne l’idée.

 

 

 

charlatansEn effet, quand on veut vendre sa sauce bon marché, on colle sur le pot l’étiquette d’une marque célèbre pour être certain de l’écouler. De toutes façons, cet état d’esprit est profondément hypocrite, car les spiritualistes pensent tous (au moins en secret) que les scientifiques sont arrogants et se prennent pour Dieu, tandis que les scientifiques pensent OUVERTEMENT que les spiritualistes sont des charlots qui feraient mieux de retourner à l’école et de laisser s’exprimer « ceux qui savent. »

 

 

 

singe-origineAvouons que sur ce coup, les scientifiques, même si c’est exact qu’ils sont parfois bornés et orgueilleux, sont en tout cas plus honnêtes et francs que ceux qui ne rêvent que de les singer. Pour eux, pas question de coucher avec les charlatans et je le répète ici, sur ce point, je leur donne entièrement raison ! Cette manie de « scientiser » l’esprit pour le rendre plus crédible (ou « vendable« ) auprès des matérialistes convaincus, est semblable à cette ânerie qui consiste à vouloir rendre la femme « égale de l’homme« , alors qu’il n’est question en fait que d’équité sociale et de droits civiques. Deux notions tout à fait respectables, bien évidemment.

 

 

 

A présent, soyons un peu plus vicieux et polissons… Imaginez qu’un jour nous ayons tous, d’un seul coup et en une seule journée, la preuve formelle que la science améliore le confort matériel de l’homme mais abruti totalement son esprit…

 

 

 

abrutissement collectif

Si les spiritualistes ont réussis à fusionner avec les abr… les scientifiques, alors ils doivent partager la responsabilité de l’abrutissement collectif, puisqu’ils tenaient tant à partager leur état d’esprit et donc, leur vérité.

Par contre, s’il est prouvé que la science est sans conscience et n’est en fait qu’une profonde ruine pour l’âme, alors les spiritualistes reçoivent enfin leur plus grande récompense et peuvent pardonner tout le mal que la science leur a fait, durant des siècles.

 

 

 

singe2Quand on ne peut vaincre un ennemi, on l’épouse ? Certainement pas, car dans les deux cas, on reste concentré dessus et on lui offre une énergie inutile dont on aurait bien besoin soi-même. De même, s’il était prouvé un jour que la spiritualité est la seule science réelle de l’univers, alors si les deux ont fusionné, la science aura le droit de se pavaner et profiter des lauriers mérités de la spiritualité. Ceci serait profondément injuste pour tous les spiritualistes de l’histoire du monde qui donnèrent leur vie pour que les « savants » puissent continuer à manipuler les foules déjà bien abruties par les Religions prétendument « officielles. »

 

 

 

 

scienceBien, et si c’est l’inverse ? Si la Science réussi à prouver que la Spiritualité est une grosse merde fumante, pas même capable de servir d’engrais à nos champs de betteraves ? Eh bien ! Il adviendra alors de ce que les scientifiques, actuellement, sont persuadés qu’il ne peut qu’advenir tôt ou tard : que la Science est la seule et unique façon d’expliquer Dieu.

 

 

 

 

Serge Baccino

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Le besoin de reconnaissance

besoin de reconnaissance4Au sujet de la reconnaissance, de ce besoin d’être reconnu, il faut procéder par étapes afin de bien comprendre ce qui se passe, pourquoi et comment cela se besoinspasse, ceci avant de prétendre lutter contre ou accepter ou encore laisser aller. En effet, celui qui ne comprend pas parfaitement ce qu’il vit, ne saura jamais ni si ce qu’il vit est légitime, ni si cela consiste en un problème ou en une solution.

 

Bref, savoir c’est pouvoir, et le seul fait de vouloir se débarrasser d’un schéma compulsif (être poussé à…) implique de comprendre exactement de quoi il retourne, sans commettre l’erreur grotesque de se juger soi-même.

 

 

 

besoin de reconnaissanceLe désir que d’autres reconnaissent notre valeur N’EST PAS une tare, je vous rassure de suite ! C’est même quelque chose de bien humain, de légitime et même de fortement souhaitable ! Cela dit, il y a une différence entre apprécier d’être reconnu à sa juste valeur et manifester un besoin viscéral d’être reconnu ! Souvent, nous présentons ce problème simplement parce que, durant notre enfance, nos parents n’ont pas réussis à nous faire prendre conscience de notre valeur personnelle. C’est d’ailleurs le cas le plus courant.

 

 

 

 

Ensuite, il est possible que notre éducation, c’est à dire la manière dont réagissaient nos parents, lorsque nous commettions quelque bêtise de gosse, nous ait fait ressentir que nous avions moins de valeur à leur yeux, du fait de nos erreurs commises. Second cas le plus répandu. Encore une fois, l’erreur à ne surtout pas commettre, c’est de condamner ce réflexe de vouloir être apprécié par les autres. Si vous faites cela, vous demandez simplement à votre schéma mental de s’enfouir profondément au creux des couches de votre subconscience et de n’en plus sortir… Sauf pour se manifester bruyamment et d’une manière totalement anarchique ! La négation efface non pas le schéma mais toute chance de le comprendre par la suite.

 

 

 

 

Il n’est pas question non plus, et cela aussi, je tiens à le répéter,  de dépendre du regard des autres pour exister ! Il est juste question de bien peser, au préalable, afin de définir avec quelque précision, si ce besoin de reconnaissance est une tare ou bien… Un moteur pour notre âme ! Car que savons-nous, après tout, des buts qui sont les nôtres AVANT l’incarnation ? (pour ceux qui y croient) Que savons-nous des vies passées et des besoins énergétiques de notre Soi, de l’âme qui, tantôt se sentira bonne à rien, tantôt sera fière d’elle et ressentira le besoin de le faire savoir à qui veut bien l’entendre ?

 

 

 

l'ego3Le débat, comme vous pouvez le constater, dépasse largement le cadre de la psychologie académique et de tout ce que nous pouvions connaître au sujet de ce qui est bon et de ce qui l’est beaucoup moins.  Quand à cette habitude de se référer à des textes antiques qui prônent l’extinction du moi et autres balivernes du genre, par pitié, secouez la poussière de ces livres et vivez votre humanité au présent-du-plus-que-parfaitement-vous-mêmes. Dans le cas contraire, attendez-vous à en ch… Découdre si vous espérez aligner votre humanité sur les prétentions des grands sages de l’Inde ! Me suivez-vous dans mon raisonnement ? Percevez-vous les recoins de votre âme dans lesquels peut parfois se nicher l’orgueil, déguisé en humilité dégoulinante ? Espérons-le !

 

 

 

 

Un être humain digne de ce nom est fait de force et de faiblesse. Il devrait incarner ce qu’il est déjà au lieu de chercher à atteindre ce qui, de toutes façons, il ne sera jamais, même dans l’idéal. S’il vous plaît, vous qui êtes mystique et essayez de vivre comme un saint de l’antiquité, mettez un peu votre Moi-Idéalisé au placard et venez jouer avec ceux qui savent ce que le mot VIVRE veux dire.

Et cessez de vous jugez, voyons !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)