Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Prêcher pour des prunes

prunesVous aurez peut-être remarqué ce qui suit, et qui est un de mes sujets de prédilection, car il va bien avec l’humour particulier qu’avaient les anciens Rishi et les Siddha de l’Inde et que possèdent encore de nos jours les psychologues ésotéristes. Si vous lisez des textes écrits en faveur de la paix et que ces derniers vous touchent, c’est parce que vous avez déjà cette paix en vous. Donc, ça ne vous apporte pas grand chose de neuf.  Si une personne remplie de haine, de colère et de rancunes en tous genres, lit ce même texte, elle ne ressentira pas grand chose, ou alors encore plus de colère, au mieux !

Cela ne lui servira donc pas à grand chose non plus.
Si on prêche l’amour, la paix et la Joie à des êtres qui abritent déjà en leur propre sein de tels états spirituels avancés, le prêche sera accueilli avec bonté, respect et produira…. Ce qui se produisait déjà et de toutes façons au coeur de ces personnes ! Si on prêche l’amour, la paix et la joie à une personne non évoluée, au mieux fera t-elle semblant d’y être sensible et, au pire, vous enverra t-elle bouler en vous gratifiant de quelque nom d’oiseau bien senti !

Il se produira donc, en cette personne, la même chose qui se produisait déjà en elle, avant le prêche, à savoir le mensonge et/ou des réactions émotives compulsives.

 

precherMoralité, depuis des siècles, ont écrit et on parle d’amour, de paix et de joie, de Lumière intérieure, de connaissance et de bonté, à des gens qui possèdent déjà toutes ces choses, ainsi qu’à des gens qui n’ont aucune envie de les posséder (sauf en faisant semblant, pour « faire bien. »)

 

Conclusion : Depuis des siècles, ceux qui se disent éclairés ne le sont toujours pas suffisamment pour comprendre cette vérité qu’on ne peut ajouter à un homme ce qu’il possède déjà ou ce qu’il refuse de posséder, le résultat sur les deux étant égal.

Je ne dis pas que ce que j’écris est « bien » ou même agréable à lire ; je dis seulement que c’est la plus stricte vérité. Si vous en doutez, étudiez l’histoire ou… Ouvrez les yeux et commencez donc à observez vraiment !

 

 

 

Serge Baccino

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Les bénis oui-oui spirituels

3kkvvqcwDans l’un de mes messages privés avec un membre féminin appartenant à  mon forum privé, que je bisoute au passage, (la fille, pas le forum, suivez un peu, que diable !) nous parlions des «bénis oui-oui.» Je ne connaissais pas ce terme (j’en donne la définition plus loin) et j’étais hilare en le voyant écrit pour la première fois. Toutefois, même si je ne connaissais ni ce terme, ni son sens, je connaissais, hélas parfaitement ce qu’il désigne !

 

Citation:
« personne approuvant systématiquement les paroles, les actes d’une autorité, d’un pouvoir ». Donc tous ceux à qui de soi-disant initiés ou en voie de le devenir « bourrent le mou » en leur faisant croire n’importe quoi.

 

 

beni-oui-oui-02Le béni oui-oui est donc une personne sans trop de caractère ni de discernement, qui n’a qu’un seul but dans la vie : suivre une personne qui lui dira quoi être et comment l’être. Bref, la victime idéale pour les gourous de pacotille, qui se reconnaissent très facilement, pour peu qu’on veuille bien s’en donner la peine (ce qui n’est que rarement le cas, j’y reviendrai sans doute dans un de mes futurs articles sur ce blog.)

Comment devient-on un béni oui-oui ?
Il existe deux voies : la rapide, et la lente.

Dans la rapide, la personne présente un terrain particulier : elle refuse catégoriquement d’assumer quoi que se soit et adorerait, de ce fait, que d’autres conduisent sa vie à sa place.

 

 

Dans la lente, la personne induit sans le savoir un état propice pour devenir béni oui-oui à long terme : elle en a marre de devoir assumer la merde des autres et a tellement peur de ne pas savoir s’opposer à la volonté d’autrui (qui la terrorise) qu’elle en arrive à la conclusion que la solution est de rencontrer un individu déjà « illuminé » (ou supposé tel) qui lui fera prendre conscience que son niveau d’évolution hors du commun la dispense de toute forme de responsabilité et lui évite de ce fait la contrainte de devoir s’assumer.

 

Le béni oui-oui, vous l’aurez compris, a très peur d’assumer et de prendre des responsabilités.

 

 

beni-oui-ouiA ma connaissance, il n’existe quasiment pas de béni oui-oui digne de ce nom qui reconnaisse son état et accepte cette désignation. La raison est évidente : si vous demandez à un béni oui-oui d’assumer cette idée affreuse qu’il est un béni oui-oui et que, du fait, il est responsable de tout le mal qui lui arrive et qui lui est arrivé dans sa vie, vous lui demandez d’accueillir, chaleureusement, les deux peurs qui le terrorisent le plus dans sa vie !
Donc, selon les béni oui-oui eux-mêmes, il n’existerait pas (ou plus) un seul béni oui-oui sur terre ! Les extraterrestres ont du les enlever pour faire des expériences sexuelles avec leurs corps d’albâtre !

 

Serge Baccino

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Que notre âme passe !

3fnrpcdl« Que notre âme passe ! »
« Que notre âme passe ! », répondit l’homme qui croisait le moine, dans le corridor. Puis il avisa la porte, sur la droite, remarqua le symbole qui était gravé dessus, directement dans le bois et pénétra sans frapper.
Il se retrouva dans une grande pièce, remplie de livres, sur les murs, sur le sol, empilés ça et là dans une sorte de désordre à la fois rassurant et propice à la méditation.

« Assieds-toi. » Proposa un homme déjà âgé, en libérant un fauteuil d’une dizaine de livres reliés. L’homme s’assit sans mot dire et attendit poliment que le vieil homme lui adresse de nouveau la parole.
« Oui, tu as une question à me poser… je t’écoute. »

 

L’homme se racla la gorge et demanda, en ayant le sentiment qu’il allait dire une ânerie monumentale :
« J’ai croisé un moine, dans le corridor, et il m’a dit « Que notre âme passe. »… Par réflexe, j’ai répondu la même chose, mais je réalise à présent que je ne sais même pas ce que ces mots signifient vraiment….. »

 

Le vieil homme coula un regard amusé sur son vis-à-vis puis :
« Cela signifie « Puisse l’état d’esprit qui m’anime, actuellement, céder rapidement la place à un état d’esprit nouveau, supérieur et plus chargé en pouvoir. »

« Mais… Notre âme n’est-elle pas immortelle ? »
« Disons que tant qu’elle le sera, il appartiendra à l’homme de mourir à sa place jusqu’à ce qu’il comprenne Qui devrait diriger qui…. »

 

(Extrait de documents personnels)

 

 

RayonantNous sommes des individualités éternelles, invariables (en essence) et déjà parfaite (en essence aussi.) Cela dit, «ce que nous sommes vraiment» se manifeste selon divers états d’esprit qui nous animent, d’une vie à l’autre (en tant que Soi) et qui peuvent varier selon nos buts, nos besoins, nos aspirations, les époques et les ethnies. Et « ce qui nous anime «  (pensées et émotions connexes) consiste en cette fameuse «âme» ou «corps psychique» : ce qui sort du corps lors des dédoublements et au moment de la mort physique, pour vous en donner une idée plus précise.

 

Donc, dire que notre âme est «immortelle» ou espérer qu’elle le soit, revient à dire que notre Soi-Conscience (ou Soi Naturel) conservera un même état d’esprit et ce, durant des vies et des  vies !
Autant dire que l’homme qui souhaite son âme immortelle espère surtout ne jamais avoir à changer ou à évoluer d’un iota !
Fort heureusement, l’âme n’est pas immortelle en ce sens que la vie se charge de nous faire «penser autrement», parfois avec pertes et fracas ou quelques bons coups de pieds «occultes» bien sentis !

Donc, de vies en vies, notre individualité ne varie pas, mais elle pense et ressent différemment. Et c’est CELA qui évolue, ET NON PAS ce que nous sommes (conscience) qui est déjà parfait… En soi (c’est le cas de le dire.)

 

J’écrivais que le Soi est parfait «en essence», c’est à dire que tel qu’il est, il est déjà au top. Mais cela n’empêche pas ce quelque chose de parfait (en nature) d’accumuler de la connaissance, de l’expérience, de la sagesse, etc.
Bien que subtile, cette distinction ne me semble pas trop difficile à comprendre. Par ailleurs, Dieu est l’esprit universel, c’est à dire la somme illimité de particules spirituelles qui servent à tout créer. (la « Matéria Prima » des anciens philosophes.) Le Christ Cosmique est la somme de toutes les consciences individuelles considérées comme un Tout-Unique (un Collectif.)

Les Christ individuels (ou Soi-Conscients) sont tous faits d’esprit vivant et conscient qui se présente sous la forme spirituelle la plus parfaite que l’esprit puisse imaginer. En fait, l’esprit universel (Dieu) donne naissance à des formes sans nombre dont les plus parfaites demeurent éternellement, car elles incarnent parfaitement l’idéation Divine ou ce qui peut exister de mieux en esprit et en vérité.

Du microbe au Christ de l’homme, tout est vivant et conscient mais tout n’est pas aussi parfaitement élaboré pour que le génie spirituel divin puisse s’exprimer avec autant de clarté et de force. C’est dans l’aspect Christique de la Soi-conscience que l’esprit peut dire :
« Celui ci est mon Fils en qui je prends mon plaisir »

(Comprendre : En lequel et par lequel je réussi enfin à m’exprimer vraiment.)

 

 

 

bouddha02Christ et Bouddha sont les deux aspects d’une seule et même chose (Le Rayon Amour-Sagesse, le second) qui, pour le moment, ne peut pas s’incarner en entier, à cause des trop basses fréquences planétaires. Pour le moment, notre planète n’est pas une planète « sacrée », c’est pour cela qu’elle n’a que neuf plans au lieu de douze, comme les autres. Christ est l’aspect Rayonnant et Attractif (Aimant) de la divinité de l’homme, tandis que le Bouddha représente l’aspect Lumière et Sagesse (intelligence et clarté d’esprit.)

L’un trône dans le cœur, l’autre dans le sanctuaire de la tête mais prend racine du côté opposé à l’atome germe du cœur.

 

 

 

Serge Baccino

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Ce que nous sommes

12488009_pLorsqu’on se sert de la vision spirituelle pour «voir» et pour comprendre ce que nous sommes « en esprit et en vérité », nous remarquons en tout premier qu’en vérité, nous sommes fait d’esprit ! De ces particules de Lumière qui forment toutes choses, matière comme pensées. Cela on le savait déjà, dirons certains avec la moue de celui ou de celle à qui on ne la fait pas ! Oui mais allez voir ce que ça donne, avec les yeux du Soi Divin ! Pour ceux qui se rêvent encore incapables d’atteindre à une telle vision, voici ce qu’il est possible de « voir » (en fait, de percevoir, pour être plus exact) Imaginez une sorte de nuage fait de « poussières d’étoiles »

Sa couleur varie entre les rouges et les carmins, avec quelques touches de bleu électrique, nous dirons, pour simplifier. Ce nuage est fait de particules infinitésimales : des grains de Lumière pure, des «morceaux de Dieu-Le-Tout» en (troisième) personne !

 

 

 

Chaque grain de lumière est comme une idée précise, un songe, une pensée, etc. Imaginez à présent que certains de ces grains de Lumière vivante se rassemblent, par sympathie et deviennent cohérent entre eux, formant une espèce de « conscience de groupe », une « unité de direction vers le but », comme le disait H.P. Blavatsky.
Nous voilà face à un petit nuage minuscule, formé de grains de Lumière qui pensent la même chose et de la même manière !
Nous voici face à nous-mêmes. Voilà ce que nous sommes : un agrégat de particules cohérentes qui pensent et interagissent de concert.

Vous voulez mon avis ? Si ce que vous êtes ne vous convient pas, formez donc un autre nuage spirituel ou… Changez d’état d’esprit, c’est pareil !

 

 

 

Serge Baccino

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Où me cherchez-vous ?

Lorsque les deux femmes arrivèrent au tombeau pour oindre le corps de Jésus d’huile, après le crucifixion, elles trouvèrent le tombeau vide, et elles entendirent une voix leur demander :

« Où me cherchez-vous ?… »

Jésus, alors qu’il parlait en tant que le Christ (la conscience Intérieure de l’homme) disait : « Je suis le chemin, je suis la vie, quiconque croira en moi, fut-il mort, aura la vie éternelle… »

Nous cherchons sans cesse au-dehors et à l’extérieur, ce qui se trouve au-dedans et à l’intérieur. A l’intérieur de nous. Le mot «ésotérisme» vient du grec « ésotérikos », qui signifie « dedans » ou « intérieur. »

Si nous devons nous parer du titre d’ésotéristes, nous devons inverser la vapeur et retourner notre Regard (notre attention mentale) vers l’intérieur.

 

 

545387Se concentrer à l’extérieur, sur les objets ou sur les autres, provoque une fuite de notre énergie vitale en direction de l’objet de notre attention. Que se soit une personne, un évènement, un objet ou des propos tenus par un tiers, tout cela épuise peu à peu notre énergie. De même, si notre attention demeure rivée sur ce que nous pensons et ressentons à longueur de journée, non seulement nous nous épuisons aussi, mais de plus, nous donnons plus de force encore à nos processus mentaux, qui sont déjà bien assez puissants comme cela.

Alors quoi ? Si les pensées et les sentiments et les émotions font parties de « l’extérieur » (exotérisme), qu’est-ce qui, dans ce cas, consiste en notre… Intérieur ?  Où me cherchez-vous ? Répondrait ce farceur de Jésus !

Parmi les morts ? Certes non ! La Vie n’y est pas. Où est la Vie ? Cette Vie qui palpite et qui, tel un Torrent Cosmique, déferle dans les canaux aptes à en supporter l’assaut ? Qu’est-ce qui palpite en nous ? Qu’est-ce qui ressemble à une pompe qui fait sans cesse circuler la vitalité ? Le cœur. C’est dans le cœur et « au cœur » de cette Vie qui palpite, que se Trouve Celui dont parlait Jésus en ces termes étonnants : « Le Père et moi ne faisons qu’un… »

 

 

coeurToutefois, attention de ne pas commettre de crime de lèse-simplicité : les poètes de tout crin, au large ! Il ne s’agit pas de venir nous pisser dans la gamelle ésotérique en disant :
« Oui, le cœur ! il faut écouter le cœur, l’amour, compassion, bla, bla, prouuut ! (oh ! pardon, j’ai pété monsieur l’Abbé !) »

Il n’est pas question «d’écouter le cœur» (boum, boum) mais bien d’ Écouter ce qui, dans le cœur, et au milieu du vacarme de la Vie, désire s’adresser à nous.

Les hindous le nomment « Atome Germe du cœur » (Atma, en sanskrit) tandis que d’autres disent « étincelle christique » et d’autres encore, l’Esprit ou tout simplement Dieu.

Dieu réside en nous, au seul endroit où nous ne penserions pas à le chercher : au cœur même de notre être (dans les deux sens du terme !)

 

 

coeur-feuLà se Trouve l’Esprit. Là cesse enfin la recherche, la quête ou la Voie. La commence la Vie. « Vous trouverez la vérité, et la vérité vous affranchira…. »

La vérité de notre être se trouve en nous, dans le cœur : la vérité est un point radiant de Lumière, d’Esprit Pur et trouver cette vérité revient à cesser de la rechercher de partout où elle ne se trouve pas.

Il existe, dans le corps psychique ou « âme » (c’est la même chose), des canaux d’énergie (Nadi, en Sanskrit) L’un de ces canaux, très large et très puissant, part du cœur et remonte vers le cerveau, se terminant dans un centre nerveux appelé « hypothalamus » et dans le centre psychique qui le sous-tend, appelé « bindu » dans certaines traditions de l’Inde antique.

 

 

Soi Divin Contact conscientLorsque notre attention mentale est focalisée sur le monde extérieur et que nos 5 sens objectifs sont sollicités, l’énergie de la force vitale s’élève vers le haut et vient « frapper » le centre psychique évoqué plus haut, ce qui a pour résultat de « laisser se produire » (plutôt que « de produire ») les pensées. Dans ces moments où notre attention est comme subjuguée par le monde  phénoménal (les gens, les événements, les sons et images, etc) tout ce que nous pouvons sentir, en nous, est produit par tout ce que nous proposent l’activité de nos sens.

Mais dès que nous tournons notre attention mentale vers l’intérieur, par exemple en observant tranquillement nos processus mentaux se produire sous les yeux de notre conscience, ou encore lorsque nous concentrons cette même attention mentale sur le Centre Psychique qui se trouve sur le côté gauche de la poitrine, sur le cœur, alors il se passe un phénomène intéressant, aux multiples ramifications pratiques !

Dès ce moment, tandis que la conscience est polarisée sur soi (peu importe l’objet d’attention, d’ailleurs) l’énergie de la force vitale circule moins fort dans le canal qui monte du cœur au cerveau (elle peut même cesser) et nos pensées disparaissent de notre conscience, comme par enchantement !

 

 

 

Attendu que notre sensibilité (Ève) n’est plus « séduite » (le serpent d’Éden, l’intellect) par les objets extérieurs, Quelque Chose en nous tente timidement de se Manifester et de nous faire sentir Sa Présence (Shékina, en Égyptien.)

Demeurer « branché » sur ce quelque chose et ne plus rien entendre et « voir » que lui, consiste en la plus haute forme de Réalisation spirituelle et entraîne la Boddhicité (Claire Vision des choses et des êtres.)

Si vous avez des questions sur l’aspect purement technique de mes propos, je suis là pour répondre, sinon à vos attentes, du moins à vos questions !

 

 

 

Serge Baccino

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A propos du Saint-Graal

dans le coeurOn dit que lorsque la coupe est pleine, elle doit se vider.
Si elle ne se vide pas, elle sera tôt ou tard renversée, par hasard ou «accidentellement.» Eh bien ! Voilà qui est parfait, car la coupe de l’humanité déborde et la mouvance des vagues qui se forment à la limite de ses bords, menace de la faire basculer ! La coupe est pleine ? Pleine de quoi, Docteur ? Pleine de colère.

Pleine d’une colère qui était rentrée et qui, à présent, pèse implacablement sur certaines digues qui se nomment « politesse, savoir vivre, peur de déplaire et besoin d’être reconnu et aimé. »

Cela vous parle-t-il ?

 

Et tandis que cette coupe est pleine, tandis que ce Graal collectif déborde des humeurs belliqueuses d’une humanité qui gronde à force de devoir se taire, elle ne peut pas se remplir de quelque chose d’autre, car elle n’a plus aucune capacité d’accueil. Mais que pourrait-elle accueillir d’autre, cette coupe ?

Le sang Royal ! C’est à dire la pleine conscience de notre divinité. Non pas une croyance, une foi et un dogme particuliers et supplémentaires, non pas une ancienne philosophie ou religion orientale présumée capable de nous faire oublier les trahisons multiples de notre foi native… Je dis : une prise de conscience directe, vivante, qui éclate les neurones et fait s’envoler le coeur de l’homme, non pas vers d’hypothétiques cimes spirituelles l’éloignant chaque jour un peu plus de ses responsabilités, de ses semblables et le transformant peu à peu en un superbe inadapté social, mais bien une expérience intime, directe et éclatante des vérités éternelles.

 

Et l’une de ces vérités s’énonce ainsi :

«Nous ne sommes pas, n’avons jamais été et ne serons jamais cet être humain déplorable que nous croyons être.»

 

Mais comment obtenir une place à ce «Concert en Live avec le Divin» ?

En préparant la Coupe. Et comment préparer la Coupe, Docteur ? Il suffit de la vider afin qu’elle puisse de nouveau se remplir. Se remplir d’autre chose que toute cette merde que nous appelons pompeusement «notre vie.» Comment la vider, cette coupe ? En concentrant l’attention mentale sur elle; cela suffit à vider la coupe. Réorienter différemment la conscience revient à trouver le Saint-Graal.

Et ensuite, comment la remplir de nouveau cette coupe ?

Inutile car… Elle est déjà pleine.

 

Lorsque notre coupe est vidée de « tout ce qui n’est pas nous » (schémas mentaux, peurs, doutes, etc.), alors nous devenons capables de réaliser qu’elle est déjà remplie de « Tout ce qui est nous », c’est à dire de PURE CONSCIENCE.

Le sang royal est la conscience Christique qui se déverse en soi, qu’elle soit « de l’homme » ou « de Dieu », c’est la même, car il n’en existe qu’Une Seule, capable de remplir tout ce qui est assez sage pour demeurer vide de toute autre chose que « Cela. »

 

 

Serge Baccino

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