Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

Derrière la vitre

Il existe une façon d’être près des autres sans pour autant réussir à les rencontrer vraiment. Les psychologues ésotéristes modernes appellent cela « se trouver derrière la vitre. » Cette vitre peut être claire ou dépolie. Dans le premier cas, on voit correctement les autres, mais on est incapable de communiquer vraiment, de les « toucher », de les atteindre et on se retrouve coupé d’eux.

 

 

 

Dans le second cas, on voit et on comprend les autres au travers de ce verre dépoli et, bien évidement, ce que nous en retirons ne ressemble absolument pas à l’actualité, à ce qui se passe et existe vraiment. Nous sommes coupés également des autres, mais cette fois, nous ne réussissons même pas à les voir tels qu’ils sont vraiment, ne serait-ce qu’au niveau purement humains et social.

 

 

 

 

 

Comment se libérer de cette vitre, claire ou dépolie, qui non seulement nous isole du monde mais nous donne de lui une image déformée ? Tout d’abord, il convient de définir où se trouve vraiment cette vitre ! Elle ne se trouve pas dehors et située entre nous et le reste du monde. Si nous avons cette impression tout de même, c’est parce que cette vitre se trouve en fait dans notre propre esprit et c’est à travers elle que nous observons (ou croyons observer) le monde et tout ce qu’il contient. Et c’est aussi à travers elle que nous recherchons… La vitre !

 

 

 

On parle souvent de barrières psychologiques ou de murs intérieurs.
Ces fortifications mentales qui nous isolent de l’actualité et des autres sont les premières à tomber puisque les plus faciles à repérer… Mais la vitre, ça, c’est une autre affaire ! Mais qui a posée cette vitre en nous ?

Si je vous dit : « C’est votre voisin, parce qu’il a un gros nez et qu’il ne vous aime pas ! », vous me croirez ?  😀

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Dieu Que Je Suis

prierSi nous sommes l’homme et que nous prions Dieu, nous lançons, comme message à nos cellules, que nous sommes séparés de Lui et que nous dépendons de sa Réponse et de son Action pour être heureux. Si nous sommes un grand Yogi qui a Réalisé « Je suis Dieu ! », nous ne sommes plus l’homme et nous nous retrouvons seul, face à un dilemme. En effet, Si je suis Dieu, pourquoi suis-je si faible face à l’adversité ?

 

 

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Alors, je vous propose cette très vieille version de ce que l’homme est en droit de supposer, en ce qui concerne sa relation à Dieu. Elle se résume à ces quatre mots d’une puissance colossale pour tous ceux qui savent « lire » les vibrations :

 

Dieu-Que-Je-Suis !

 

 

 

 

Rayonant

 

Dans cette formulation étonnante, nous avons « Dieu » et « Je Suis », c’est-à-dire notre plus haute prise de conscience humaine. Entre les deux concepts, nous avons « QUE » qui effectue une transition, un passage entre les énergies divines qui n’attendent que nous pour être exploitées, et ce que nous avons déjà réussis Être et à incarner, pour le moment (Ce-Que-Je-Suis)

 

 

 

 

regarder en soiEn disant ces simples mots « Dieu-que-je-suis« , c’est comme si nous reconnaissions que nous sommes potentiellement divins, mais que POUR LE MOMENT, ça ne se voit pas encore, car notre Potentiel Divin étant illimité, nous n’avons pas encore eu « le temps matériel » d’exprimer tout ce qui est encore inexprimable, en nous.

 

Et il en est bien ainsi !

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La véritable psychologie

cerveau-contenuIl peut paraître présomptueux, de prime abord, de se référer à une « véritable psychologie. » Pourtant, tout le monde la connaît et tout le monde y a accès, cela depuis toujours. Du moins, depuis que l’homme est capable de s’observer et de s’analyser un tant soit peu. Pour quelques-uns, la psychologie est une forme d’étude compliquée et passablement vicieuse qui se propose d’aller fouiller dans des recoins de notre être, là où personne n’a intérêt à se rendre, et surtout pas nous ! Pour d’autres, c’est un sujet fascinant mais peu pratique.

 

 

 

 

psychologiePour d’autres encore, c’est une étude réservée à une élite intellectuelle capable de jongler avec des concepts abstraits et quelque peu éloignés de nos considérations sociales usuelles. Bien sûr, il y a tous ceux et toutes celles qui ont fait de ce qui ne peut être qu’un Art un « métier« , je veux parler bien entendu des professionnels de la psychologie académique (ou des écoles) et tous ceux qui ne se soucient guère de ce sujet, c’est-à-dire la plupart des gens.

Les psychologues diplômés d’état semblent bien évidemment les plus aptes à nous parler de la psychologie. Du moins en apparence.

 

 

 

 

Toutefois, et attendu que « l’étude de l’âme » (Psuké et Logos, en grec) existait bien avant que ne naissent les écoles modernes de psychologie et si on tient compte du fait que les psychologues modernes (académiques) NE CROIENT PAS en la survie de l’âme et donc, ne croient pas non plus à sa survie, on est en droit d’en conclure que la psychologie académique se propose d’étudier une chose en laquelle elle ne croit même pas ! Cherchez l’erreur !

 

 

 

 

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Quelle est la meilleure façon d’aborder cette étude ? La réponse est évidente : Celle qui vous convient le mieux pour vous ! Les ésotéristes de toutes époques étaient tous, sans exception, de fins psychologues. Ils connaissaient les lois et les principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit et, de fait, étaient capables d’aider n’importe qui, puisque capable de COMPRENDRE n’importe qui, sans pour autant présumer de « ce qui devrait être. » De nos jours, si vous ne correspondez pas ou plus à un certain moule socio-culturel, et en fait, si vous sortez du cadre étriqué du moderne toutou qui au lieu d’aboyer se contente de bêler, au mieux, ou de braire, au pire, vous êtes nécessairement atteint de quelque maladie connue, au nom qui fait très classe et que le peuple se fait un devoir de reprendre en cœur afin de mieux l’entériner et le faire passer pour vrai. Mais au fait, docteur, c’est quoi une personne « dérangée mentalement » ?

Ne serait-ce pas, justement, une personne qui ne correspond pas ou plus à ce que l’on attendait d’elle ? Une personne qu’il n’est plus possible de faire correspondre avec les diverses catégories d’un tableau ou d’un graphique inventé par un praticien diplômé en mal de reconnaissance ? Est-ce vraiment un signe de bonne santé mentale que de correspondre parfaitement aux critères mentaux exigés de notre époque ?

Posez-vous cette question : « Est-ce que les génies et autres grands hommes et grandes femmes du passé, avaient un état d’esprit si adapté que cela à leur époque ? Étaient-ils si « corrects » que ça, à tous les niveaux et d’un point de vue socio-culturel ? Étaient-ils reconnus de leur vivant et par leurs pairs ?« 

Je me demande s’il est utile de répondre à… Une affirmation !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La vérité

Voici deux passages de la Bible qui me paraissent importants et qui sont en concordance avec la manière dont les psy éso traitent ce sujet si controversé de la vérité. Voici le premier :« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira… » Et voici le second : » Qu’est-ce que la vérité?  » (Question de Pilate à Jésus)

 

Lorsque Ponce Pilate demande à Jésus « Qu’est-ce que la vérité ?… » ce dernier ne répond pas… Cette « réponse » de Jésus à Pilate est pourtant très éloquente dans la mesure où la question n’est pas spécialement intelligente.
En effet, Pilate part de la prémisse bien imprudente que la vérité est quelque chose qui peut être intellectualisée et sur laquelle il est donc possible de disserter à loisir. Pourtant, Jésus a bien précisé, par ailleurs :
« Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira. » Mais de quoi pourrait-elle bien nous affranchir, cette fameuse vérité ? Eh bien ! Déjà, de toute recherche future, par exemple !  En effet, si ce que nous cherchons est trouvé, la recherche devient dès lors inutile. Admettons.

 

 

 

Mais c’est quoi, cette vérité, Monsieur le curé ? Certainement pas une chose qui puisse s’intellectualiser et donc, sur laquelle notre mental puisse s’aiguiser les dents. Ah ! Et si la vérité consistait tout simplement en ce que nous ressentons vraiment ? Dès lors, ne serait vrai QUE ce que dont nous avons conscience et ce, par le biais du ressenti. Et nous sentons beaucoup de choses… Mais nous ne désirons pas forcément en assumer la responsabilité et donc, les conséquences qui en découlent ! Dire la vérité reviendrait à dire ce que l’on sent, et non ce que l’on pense de ce que l’on sent. Ce serait amusant, non ?

 

 

 

Serge Baccino

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L’âge de l’âme

 

Il arrive souvent que des étudiants de l’ésotérisme s’interrogent en ce sens :
« Est-ce qu’une vieille âme est une âme plus évoluée et plus avancée spirituellement qu’une âme jeune, ou est-ce l’inverse ? »

 

 

Un des versets de la bible dit :
« A moins de renaître d’eau et d’esprit, nul ne peut voir le royaume des cieux… »

 

eau et feu-couple

 

En fait, et à l’origine, le texte était : « A moins de renaître d’Eau et de Feu…. » En effet, puisque l’eau est citée, il est de circonstance de faire également allusion au feu, d’autant plus que l’eau représente le coeur et les émotions, tandis que le feu représente l’esprit et les pensées.

 

 

 

 

 

Ainsi, l’homme doit naître de nouveau, c’est-à-dire penser et sentir d’une manière novatrice avant de pouvoir participer d’un plan de conscience plus élevé (voire « divin« , à savoir, penser et sentir librement.) Qu’est-ce qu’une âme ? Ce mot vient de « animus » et « anima », en latin, autrement dit, les pensées (animus = esprit) et les émotions (anima = force vitale.)

Nos processus mentaux et les sentiments qu’ils font naître en nous, sont donc bien à l’origine de ce qui nous « anime »...

 

 

 

Royaume des Cieux5Or, il est spécifié par le verset que pour « Entrer au Royaume », il faut naître à nouveau, et donc, penser et sentir tout autrement, en résumé. En gardant cette prémisse à l’esprit, on peut alors considérer une « vieille âme » comme étant un individu incapable de penser et de sentir différemment, et cela, depuis des millénaires ! Une « jeune âme » serait donc une individualité qui expérimente depuis peu un état d’esprit encore inusité pour elle. Mais dans ce cas, comment pourrait-on appeler une âme qui vient de naître de nouveau, d’eau et de feu ?
Je vous laisse le plaisir de le définir par vous-mêmes !

 

 

 

 

Serge Baccino

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Laisser briller ou éclairer

Inspiration2Il est dit des ésotéristes de la Terre qu’ils sont comme des Phares capables d’illuminer les ténèbres de l’ignorance. Bon, d’accord. Voici mon sujet, et je le propose à votre réflexion: Est-il utile d’éclairer ou est-il préférable de laisser briller sa lumière afin que cette dernière n’éclaire que celui ou celle qui veut bien l’être ? Mieux encore : est-il utile de laisser briller sa lumière avec l’intention bien arrêtée que cette lumière réussisse à éclairer les autres ? Briller « avec intention et direction », c’est-à-dire chercher à éclairer celui-ci ou encore celui-là, qui croise notre vie, ou bien simplement laisser briller notre lumière afin qu’elle éclaire la grande pièce dans laquelle se trouve tous ceux qui cherchent la Lumière et aussi tous ceux qui ne la désirent surtout pas ?

 

 

 

Et quels seraient les effets si cette lumière qui brille « malgré nous et même quand on y pense pas » avait le pouvoir de déranger certains ? Est-ce nous qui dérangeons ou notre lumière ? Si c’est nous, nous devons assumer ensuite les conséquences de notre besoin d’éclairer les autres, mais si c’est la Lumière en nous qui dérange et effraye certains, est-ce alors à Dieu de se démerder avec toutes les réactions négatives et destructives de certains, face à cette lumière ? N’est-il pas étonnant de poser le problème en ces termes ?

Vos avis ainsi que vos questions (sur Facebook) sont les bienvenus.

 

 

 

 

Serge Baccino

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