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Extraits de mes essais et romans

Sur la mort (citation)

Je n’ai pas résisté au plaisir de vous citer un texte de Max Heindel, traitant de la mort, dans sa partie que je qualifierait de « technique. »

Max Heindel écrit :

 

Citation:
Lorsque l’Esprit n’est plus en mesure de tirer profit des conditions de l’existence matérielle, l’archétype du corps physique cesse de retentir, et la vie se termine par la mort. Cet événement peut nous sembler prématuré lorsqu’il survient brusquement, à la suite d’un cataclysme, d’un accident, ou encore sur un champ de bataille. En réalité, ces circonstances font partie de la destinée. Au moment de la mort, le corps vital, le corps du Désir et l’intellect abandonnent le corps physique dans un mouvement en spirale, emportant avec eux « l’énergie » d’un atome physique. Non l’atome lui-même.

Les résultats des expériences effectuées pendant la vie qui vient de finir ont été gravés sur cet atome spécial. Seul, parmi les autres atomes (qui sont sans cesse renouvelés), il est resté stable. Et cela de vie en vie, car il a fait partie de tous les précédents corps physiques de l’Ego et il servira de noyau au corps suivant. C’est pourquoi il a reçu le nom d’Atome-germe.

Pendant la vie terrestre, l’atome-germe anime le cœur.  Il est situé dans le ventricule gauche de cet organe, près de la pointe. Quand les autres véhicules ont quitté le corps physique, ils lui sont encore reliés par une corde subtile et extensible, appelée : Corde d’argent. Une extrémité de cette corde est attachée au cœur par l’atome-germe. Le départ des forces de l’atome-germe cause l’arrêt du cœur.

Mais la corde d’argent n’est pas brisée tant que le Panorama de la vie, inscrit sur l’éther réflecteur du corps vital, n’a pas été passé en revue. Ce panorama se présente à la conscience de l’homme en sens inverse. Il commence par les scènes de la vie précédant la mort et se termine à la naissance. Au fur et à mesure qu’il se déroule, il est enregistré sur le corps du Désir.


Il servira ainsi de base à l’existence qui va suivre, au Purgatoire d’abord, et ensuite au Premier Ciel. La durée du panorama est fonction de l’endurance du corps vital. Elle peut atteindre 3 jours 1/2 au maximum. Cela correspond au temps durant lequel une personne pourrait rester éveillée en cas de besoin.

Quand le corps vital s’affaisse, l’homme se retire dans le monde du Désir. La corde d’argent se brise, et le corps vital est abandonné à son tour. Il retourne au corps physique, mais il ne le pénètre plus comme pendant le sommeil. Il plane au-dessus et se désintègre en même temps que lui. (En réalité, le corps vital ne retourne pas entièrement au corps physique.

La partie la plus subtile, comprenant l’éther lumière et l’éther réflecteur, reste avec les véhicules supérieurs et forme la base de la conscience dans le monde du Désir.) Toute atteinte faite au corps physique avant la rupture de la corde d’argent, telle que l’autopsie ou l’embaumement, sera dans une certaine mesure ressentie par le défunt. Ce dernier sera également troublé par des conditions environnantes bouleversantes : guerre, accident ou encore lamentations bruyantes des parents.

Tous ces événements dérangent l’Ego et l’empêchent d’apporter une extrême attention au déroulement du panorama. Celui-ci ne pourra s’inscrire convenablement sur le corps du Désir, et les expériences de la vie qui vient de finir seront perdues, en partie ou en totalité.

La crémation devrait être évitée pendant les 3 jours 1/2 qui suivent la mort, car elle a pour effet de causer la désintégration du corps vital, qui doit être conservé intact pendant cette période. Nous verrons, un peu plus loin, les mesures prises par les grands Êtres qui dirigent notre évolution pour remédier aux mauvais traitements que notre ignorance inflige aux mourants et compenser les circonstances dramatiques qui entourent certains décès. Quand la corde d’argent se brise, le corps est complètement mort.

Au sujet de la corde d’argent, il est utile de préciser qu’elle se compose de trois segments reliant entre eux les atomes-germes des différents véhicules de l’homme. Pendant les heures de veille, sa localisation et celle des atomes-germes est la suivante : Le premier segment, constitué d’éther, relie l’atome-germe du corps physique, situé dans le cœur, à l’atome-germe du corps vital, qui se trouve dans le plexus solaire. Le second segment, constitué de substance désir, relie l’atome-germe du corps vital à l’atome-germe du corps du Désir, situé dans le foie.


Le troisième segment, constitué de substance mentale, relie l’atome-germe du corps du Désir à celui de l’Intellect, qui se trouve dans le sinus frontal.
A la fin du panorama, la corde d’argent se brise à la jonction des deux premiers segments. L’homme abandonne la partie dense de son corps vital, c’est-à-dire les deux éthers inférieurs qui entretenaient la vie dans le corps physique. Il emporte les forces de l’atome-germe.

Elles serviront de noyau au prochain corps vital.
L’Ego quitte alors la région éthérique. Il se retire dans le monde du Désir, et son corps émotionnel prend la forme du corps physique abandonné.

 

 

Les Arcanes Célestes (extraits)

EMMANUEL SWEDENBORG«Il y a deux choses qui, pendant que l’homme vit dans le monde, se présentent essentielles, parce qu’elles sont les propres de la nature, à savoir l’espace et le temps. De là, vivre dans l’espace et le temps, c’est vivre dans le monde ou dans la nature ; mais ces deux choses deviennent nulles dans l’autre vie.

 

 

Toutefois, dans le monde des esprits, elles se présentent comme quelque chose, et cela, parce que les esprits récemment sortis du corps ont avec eux l’idée de ce qui est naturel, mais toujours est-il qu’ils perçoivent ensuite qu’il n’y a là ni l’espace ni le temps, mais qu’ils sont remplacés par des états, et qu’à l’espace et au temps dans la nature correspondent des états dans l’autre vie, à l’espace un état quant à l’être, et au temps un état quant à l’exister.

 

 

EMMANUEL SWEDENBORG2De là, chacun peut voir clairement quelle idée l’homme, pendant qu’il est dans le monde ou dans la nature, peut avoir des choses de l’autre vie et de plusieurs arcanes de la foi, surtout lorsqu’il ne veut pas y croire avant qu ‘il les saisisse par les choses qui sont dans le monde, et même par le sensuel.

 

 

Car l’homme ne peut faire autrement que penser que s’il rejetait l’idée de l’espace et du temps, et à plus forte raison s’il rejetait l’espace même et le temps même, il deviendrait absolument nul et qu’il ne resterait ainsi en lui aucune chose d’après laquelle il pût sentir et penser, à moins que ce ne fût quelque chose de confus dont il est impossible de se former une idée.

 

 

EMMANUEL SWEDENBORG3Cependant, c’est absolument le contraire : la vie angélique, qui de toutes est la plus sage et la plus heureuse, est telle ; voilà pourquoi, dans le sens interne de la Parole, les âges signifient non des âges mais des états ».

 

 

EMMANUEL SWEDENBORG, 1688-1772

 

 

 


Sur la domination de l’intellect (extrait + lien)

Sur la domination de l’intellect

(extrait + lien)

 

Le point de vue religieux – Le péché héréditaire.

 

« Le phénomène de la domination de l’intellect peut être abordé de bien des aspects. Le point de vue spirituel – ou même religieux – est de nature à vigoureusement et profondément interpeller de nombreux croyants.
Car le fait de connaître enfin la nature exacte du péché « originel », devenu héréditaire, a quelque chose de profondément bouleversant, lorsque l’on devient capable d’en comprendre toute la signification.
Il est, du reste, surprenant, à plus d’un titre, qu’en dépit des précisions apportées par la Bible dans le Récit de la Genèse personne ou presque n’ait, jusqu’à une époque récente, clairement identifié en quoi consista et consiste toujours le péché dit originel mais que l’on devrait plutôt appeler, le péché héréditaire.

 
Pourtant le récit biblique de la tentation fait clairement état de l’existence de deux Arbres dans le Jardin originel, l’Arbre de Vie (que l’on retrouve, chose extraordinaire, dans le cervelet ou « petit cerveau » – vue en coupe -, lequel est seul transmetteur de l’Intuition spirituelle) et l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, dont il est bien précisé, dans le Texte biblique, qu’il était « précieux pour ouvrir l’intelligence ».
Le point de vue religieux, et notamment biblique, ne sera pourtant pas reconnu par tous, car « tout le monde » n’est pas de tradition biblique et/ou chrétienne, ou même simplement « croyante ».
Et pourtant le point de vue scientifique lui-même corrobore largement le point de vue religieux.
Il suffit, pour cela, d’attentivement considérer quelques faits peu considérés, dont certains sont ici mentionnés :

 

Déséquilibre encéphalique

 

 

La disproportion entre les deux cerveaux, le cerveau antérieur, démesurément gonflé, et le cerveau postérieur, complètement ratatiné, montre, alors que les deux cerveaux devraient être de volumes et de poids sensiblement égaux, à qui a des yeux pour voir, un déséquilibre évident, lequel ne peut exister sans effets dommageables pour les êtres humains touchés par un tel déséquilibre.
Il est bien connu que « la fonction crée l’organe ». En réalité, elle ne fait que le développer.
A contrario, son absence d’utilisation entraîne, lentement mais sûrement, son atrophie certaine. Ainsi s’expliquent les oiseaux aux ailes tellement atrophiées qu’ils ne peuvent plus voler et les poissons à la vessie natatoire tellement rabougrie qu’elle ne leur permet plus de remonter à la surface. C’est là un effet de la Loi de l’Adaptation, en relation avec la Loi du Mouvement.
C’est précisément ce qui s’est passé pour le cerveau postérieur, qui, à l’origine, ne s’appelait nullement « cervelet », car il était de même taille que le « grand cerveau », afin de pouvoir agir de façon équilibrée avec lui.
Au lieu de cela, l’hypertrophie du cerveau antérieur, seul développé de par l’usage intensif et exclusif de la pensée intellectuelle, a complètement « écrasé » le cerveau postérieur, jusqu’à ce que celui-ci, au fil des générations, de par l’hérédité induite, devienne le chétif cervelet (= le petit-cerveau), que nous connaissons aujourd’hui.

 

Arbre de Vie

L‘Arbre de Vie, tel est le nom de l’Arbre de l’Intuition dans la Bible, dans le Livre de la Genèse ; tel est aussi le nom donné, par les biologistes, au cervelet vu en coupe. Tout un programme ! »

 

Pour lire l’article complet :
http://www.appeldeshauteurs.net/enseignement/ravages_intellect.html

 

Bonne lecture 🙂

***

Les croyances ont la vie dure

Nicolas CopernicParmi les postulats scientifiques qui ont marqué la Renaissance, le plus célèbre est sans conteste celui de Nicolas Copernic qui, dans son ouvrage intitulé De Revolutionibus Orbium Coelestium (Des révolutions des orbes célestes) a établi la conception héliocentrique de notre système planétaire. A juste titre, nous pouvons dire qu’elle a révolutionné la science de l’astronomie. La citation présentée ci-dessous est extraite de cet ouvrage. Elle reflète la sagacité des savants de cette époque et l’importance qu’ils accordaient à l’étude des phénomènes naturels. Elle montre aussi combien il est difficile de lutter contre les fausses croyances et de faire admettre les vérités nouvelles.

 

 

 

copernic-image« Or, la Terre est le lieu d’où nous observons la rotation des deux et où celle-ci se déploie devant nos yeux.
Ce mouvement semble embrasser le monde entier et, en fait, tout ce qui est hors de la Terre, avec, comme seule exception, la Terre elle-même. Mais, si l’on devait admettre que les deux ne possèdent aucunement ce mouvement, mais que la Terre tourne d’ouest en est, et si l’on devait considérer cela sérieusement en ce qui concerne le lever et le coucher apparents du soleil, de la lune et des étoiles, on constaterait que telle est bien la vérité.

 

 

 

Conscience4Du fait que les deux qui contiennent et gardent toutes choses sont la demeure de toutes choses, on ne comprend pas immédiatement pourquoi un mouvement n’est pas plutôt attribué à la chose contenue qu’au contenant, à ce qui est situé dans un emplacement plutôt qu’à l’emplacement. Pourquoi ne voulons-nous pas reconnaître que l’apparence d’une rotation quotidienne appartient aux deux, mais sa réalité à la Terre ?La relation entre ces faits est similaire à celle dont l’Énée de Virgile dit :

« Nous voguons hors du port, et les pays et les villes reculent ».

 

 

 

navireQuand un navire vogue calmement, tout ce qui est en dehors de lui paraît avoir, pour les passagers, un mouvement correspondant au mouvement du navire, et les voyageurs sont sous la fausse impression qu’eux-mêmes et tout ce qu’ils ont avec eux, sont immobiles. Cela peut, sans aucun doute, s’appliquer aussi au mouvement de la Terre, et il peut sembler que c’est tout l’univers qui paraît tourner.

 

 

 

Terre-Soleil2Si l’on admet l’immobilité du soleil et si l’on transfert la rotation annuelle du soleil à la Terre, le résultat serait exactement le même que celui effectivement observé, à savoir le lever et le coucher des constellations et des étoiles fixes qui, pour cette raison, deviennent des étoiles du matin et du soir ; et il deviendra ainsi apparent que les arrêts et le mouvement en arrière et en avant des planètes ne sont pas des mouvements de celles-ci, mais de la Terre, qui leur prête seulement l’apparence de mouvements planétaires ».

 

 

 

NICOLAS COPERNIC, 1473-1543

Mentions légales : Texte et photos sont du domaine public et peuvent donc être copiés en entier ou en partie (du moins, à ma connaissance, me le signaler si ce n’est pas le cas.)

 

Quelques considérations ésotériques

 

L‘ésotérisme nous enseigne que l’homme est bien plus que ce qu’il paraît être.
D’ailleurs, les choses ne sont que rarement telles qu’elles paraissent être !

L’ésotérisme étudie l’âme, c’est à dire ce qui anime l’homme, autrement dit, ses pensées (animus = esprit) et ses émotions (anima = force vivante et sensible)
Mais l’homme est bien plus qu’une suite de pensées et d’émotions.

 

Selon les anciens ésotéristes, l’univers est le produit de deux pouvoirs ou de deux forces en mouvement, qui se combinent pour donner naissance à « Tout-Ce-Qui-Est », c’est à dire à toutes choses, visibles et invisibles.
Ces deux pouvoirs sont en fait deux énergies qui emplissent l’univers, pénètrent toutes choses et sont à la base de toutes choses.

 

La première de ces énergies cosmique est l’énergie spirituelle.
Elle est constituée de particules de lumière rassemblées en un point et tournant autour d’un axe virtuel. Imaginez de la lumière concentrée qui virevolte sur elle-même en un ballet infini. L’énergie spirituelle est l’aspect créateur (ou Formateur) du Divin (le mot Divin est ici pris comme adjectif, non comme un nom, et signifie Parfait)

 

Cette lumière est pour ainsi dire confrontée au besoin absolu et pressant d’engendrer des formes, de créer des choses, tout et n’importe quoi, pourvu qu’un acte de pure création ait lieu en continu. Cet acte de Création se produit depuis toujours et à jamais ; il n’a jamais eut de commencement et n’aura donc jamais de fin.

 

La seconde de ces deux énergies cosmiques est le pouvoir vivant (ou force vitale, comme on dit souvent)
L’énergie vitale est ce qui donne vie, force et durée aux formes engendrées par l’énergie spirituelle. Cette énergie vivante représente le pouvoir masculin et pénétrant tandis que l’énergie spirituelle représente quant à elle le pouvoir féminin et maturant de l’univers.

En somme, tandis que des particules d’esprit donnent les formes, le pouvoir vivant les anime et leur donne « la vie, le mouvement et l’être« , comme disaient les anciens.

 

Pour donner un exemple un peu simpliste mais très évocateur, on pourrait comparer l’énergie spirituelle au sable d’une plage et le pouvoir vivant à l’eau qui vient mouiller le sable et lui offrir ainsi une certaine cohésion.
Nous pouvons avec le sable (esprit) mouillé (force vitale) de la plage (cosmos) former un tas de choses…
Si nous avons des moules, nous pouvons même donner naissance à de ravissants lapins, des canards ou étoiles de mer !
Ou alors construire de beaux châteaux.

 

Le sable sec, sans l’eau, ne pourrait donner naissance à une forme solide qui puisse offrir une quelconque cohésion. L’eau sans le sable n’aurait rien à rendre vivant et cohérent. Mais les deux unis produisent le miracle de la forme (sable/esprit) et de la force de cohésion (eau/force vitale) et donnent ainsi naissance à quelque chose à la fois unique et nouveau.

 

Ainsi, toutes choses sont faites de la combinaison d’esprit et de force vitale, c’est à dire des deux grands pouvoirs créateurs de l’univers.
Lorsqu’une forme est un peu sophistiquée, elle attire à elle un peu plus de pouvoir vivant, ce qui a pour effet de fournir une sorte d’animation plus réactible et donc sensible que d’ordinaire.
Toutes les formes spirituelles de l’univers paraissent tendre vers l’évolution de leur forme, c’est à dire vers une certaine complexité.

 

C’est un peu comme si l’esprit universel avait comme Devoir ou comme Mission, de permettre l’expression pleine et entière d’un quelconque pouvoir, nécessitant des formes de plus en plus complexes et sophistiqués pour se manifester…

Dans le règne minéral, les formes produites par l’esprit sont assez grossières et, de ce fait, la quantité de pouvoir vivant n’est pas très importante.
Dans le règne végétal, les formes deviennent plus complexes et permettent l’apparition de la vie sensible et réactible.

 
Dans le règne animal, les formes sont devenues si complexes, que le pouvoir vital afflue en grande quantité, ce qui donne naissance à une troisième condition, à un troisième pouvoir, qui est appelé la conscience.

La conscience est le troisième pouvoir de l’univers, mais il est avant tout le plus puissant. De l’union de deux énergies que sont l’esprit et la force de vie, naît cette troisième condition qui est la conscience formelle.
Du moins, c’est ainsi que l’entendent les initiés depuis des millénaires….

 

En réalité, la vérité est toute autre, mais le mental humain n’était pas assez développé, jadis, pour permettre, même à des initiés, de concevoir la Splendeur du Tout-Esprit.

Mais à présent, les temps sont venus où l’homme, forme spirituelle parmi tant d’autres, est capable d’attirer à lui assez de pouvoir vivant pour que sa conscience individuelle puisse capter la plus grandiose des découvertes, la plus Sublime des vérités….

 

Mais de quelle vérité est-il question ici ?

J’aimerais que les lecteurs de cet articles y réagissent et me donnent leur opinion, les avis, leur vision, c’est à dire ce qui, pour eux, correspond à la plus grande des découvertes en matière de spiritualité et en rapport avec l’évolution des capacités mentales humaines.

 

A vos claviers ! 😀

 
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La Psychologie Ésotérique (extraits N° 3 et fin)

 

La Psychologie Ésotérique (extraits)

 

Troisième et dernier extrait

 

 

AU COMMENCEMENT…

 

Inutile que le lecteur s’affole : mon intention n’est pas qu’il se farcisse une nouvelle genèse revue et corrigée par un mental enfiévré de plus. Au commencement… Les Psy Esotéristes conseillent aimablement aux élèves potentiels de l’ésotérisme, de prendre le temps de définir, avec le plus d’exactitude possible, ce qu’ils désirent vraiment.
Autrement dit, mieux vaut savoir, dès le début, ce qu’on attend au juste de l’ésotérisme.

Ah ? Et pourquoi donc ? Parce que si vous ne savez pas ce que vous cherchez, vous aurez sans doute quelque difficulté à le reconnaître, lorsque vous le trouverez ! Marrant, non ? Faut voir ! En fait, il est important de définir, au départ votre état d’esprit. Qu’avez-vous derrière la tête, dès le début ? Certains répondront, en toute logique : « Comment pourrais-je le savoir, puisque j’ignore encore tout de cette étude que je me propose justement d’entamer ? » Certes, mais ce n’est pas parce que vous ignorez encore le contenu exact de l’étude ésotérique, que vous n’avez aucune idée préconçue à son sujet !

Et c’est justement cette idée préalable qui pourrait, par la suite, vous jouer des tours pendables ! Est-ce à dire que l’ésotérisme conseille de n’avoir aucun but ou désir personnel ? Au secours ! Certainement pas, au contraire ! La technique originelle de l’enseignement ésotérique consiste en une déprogrammation de TOUT ce qui limite une individualité humaine et donc, de tout concept qui puisse encore vous faire croire qu’il existe des choses « légitimes » et d’autres qui ne le sont pas ! Dès le départ, laissez à ceux qui aiment se torturer inutilement, le loisir de définir pour eux-mêmes, ce qui est « permis » ou non, ce qui « plaît à Dieu ou aux Maîtres de la hiérarchie » ou pas.

Par idée préconçue, j’entends justement toute idée qui se serait sournoisement infiltrée dans votre mental, concernant ce que « doit » être ou ce que « doit » faire un ésotériste, et qui pourrait par la suite et à votre insu, conditionner le reste de vos études, et vous priver ainsi bêtement de votre liberté de conscience et d’acte. On se comprend bien ? Espérons-le, car c’est dès le départ, au commencement de votre quête personnelle, que s’initialisent (ou se réveillent) certains schémas de nature spirituelle, qui ont le pouvoir morbide de canaliser votre force vitale selon des circuits qui ne vous concernent pas ou qui ne vous concernent plus. De nombreux élèves sont dirigés vers les études par un ami, un confident ou même par une personne qui prétend être déjà au fait des choses de l’esprit.

Méfiez-vous toujours des bonnes intentions de certains : l’enfer en est pavé, dit-on.
  Évitez toutefois de devenir parano ! Plus techniquement, un désir est une construction mentale qui est chargée de force vitale : lorsque vous tentez de lutter contre un désir, vous ne faites que vous opposer à votre propre vitalité, ce qui provoque diverses maladies désagréables et inutiles ! Nous aurons à reparler de cela plus tard.
Soyez seulement logique et plein de bon sens : au début, c’est tout ce qui importe, et à la fin, c’est tout ce qui vous restera ! Puisque vous débutez (si c’est votre cas, sinon, allez boire un café en attendant que ça vous concerne), vous n’êtes pas censé savoir ce qui mérite d’être appris, ni même comment l’apprendre, n’est-ce pas ?
Alors inutile de vous construire des idées à ce sujet.

Par contre, il est primordial que vous prêtiez attention à vos motivations réelles et profondes. Non pas pour les juger ou pour en définir la valeur, mais pour établir une association correcte entre ce que vous vous proposez de faire (étudier l’ésotérisme) et le but général que vous poursuivez parallèlement. Pourquoi ? C’est simple : plus vous aurez une claire vision de ce qui VOUS attire dans l’ésotérisme, et plus rapidement vous l’obtiendrez. C’est un premier point.

Le second est tout aussi important, sinon plus : avec une claire vision de ce que vous cherchez, vous aurez moins de chance de vous laisser suggestionner ou séduire par la vision personnelle des autres ! Nul ne doit vous détourner de votre chemin, quel qu’il soit, car nul ne pourra fouler ce sentier à votre place. Encore une chose : ne vous laissez pas avoir par toutes ces « belles âmes » bourrées de concepts mystiques éculés, qui vous diront que ce qui importe, avant tout, c’est de « servir son prochain », d’être humble, de ne pas vous servir des pouvoirs spirituels pour gagner plus d’argent ou carrément de les ignorer ou de les rejeter comme étant « une dangereuse illusion, qui a fait tomber plus d’un chercheur de lumière. »

En clair et poliment, envoyez paître tous ceux qui souhaitent vous empoisonner la tête avec des concepts qui les font eux-mêmes souffrir à leur insu depuis des années. Aussi étonnant que cela puisse paraître, le monde de la spiritualité en général, recèle une tripotée de personnages désabusés, qui se sentent paumés, blousés, trahis par eux-mêmes et par les autres, et qui ressemblent plus à de tristes oiseaux déplumés, qu’à de véritables initiés.

Fuyez ce genre d’individus sans écouter leurs palabres, car certains sont passés maître dans l’art de décourager les âmes les plus vaillantes, avec leur vision d’une illumination qui ressemble plus à une dépression nerveuse, qu’à une véritable clarté d’esprit. La clarté d’esprit consiste à savoir exactement ce que vous désirez, où vous en êtes et où vous souhaitez vous diriger. Un véritable ésotériste possède un mental puissant et libre, un esprit incisif, et une étonnante propension à saisir, en quelques secondes, les motivations profondes des individus qui croisent sa route.

Bien qu’il ne juge personne, « il ne se suce pas le doigt », comme on dit !
Comprenez par-là qu’il SAIT toujours à qui il a affaire, même s’il ne le montre pas, et ne fait pas étalage de ses acquisitions. Ainsi, et « au commencement », il vous faut vous confectionner « un ciel et une terre », c’est-à-dire, selon le sens originel de ces termes, un mental (ciel) et une terre (repères psychologiques, supports mentaux) aussi sobres et dégagés de tout a priori que possible.

Votre mental devrait demeurer disponible, ne conserver que le but que vous vous proposez d’atteindre, et vos repères psychologiques devraient vous permettre de contrôler si ce qu’on vous propose vous emmène bien là où VOUS désirez aller.
Rappelez-vous que même un ésotériste distingué n’est qu’un homme comme les autres, et que nul est infaillible, que ce soit pour lui-même ou pour les autres. Laissez les sages et les voyants appliquer leur sagesse à leur propre vie : c’est encore le plus sur moyen de rendre compte de la sagesse et d’une claire vision des choses et des êtres.

Le discernement ne s’apprend pas : il se développe parallèlement à votre désir de l’invoquer en toutes circonstances. Plus vous y ferez appel, plus il sera présent en vous ! Maintenant, quelques mots pour ceux qui sont déjà des ésotéristes mais qui, sans vouloir me montrer vexant, ont encore leur mental entouré de barbelés. Parlons franc : on ne peut se prétendre libre, tout en venant pointer tous les mois au bureau d’un juge d’application des peines ! La liberté est sans conditions ou ce n’est pas la liberté. En clair ? Voici : l’important n’est pas d’appartenir ou non à un groupe ou à une société initiatique. L’important, quelles que soient nos activités sociales ou spirituelles, c’est de s’appartenir. Et il vous appartient de savoir ce qui, dans VOTRE état d’esprit, procède réellement de VOS processus mentaux réguliers et des formes mentales statiques des autres (y compris de vos maîtres.)

Réguliers ou statiques ? Quelle est la différence, Docteur ? La différence est ÉNORME (c’est pour ça que je l’écris en majuscule, ben tiens !) C’est ce qui fait la différence entre « se limiter » et « se sentir limité. » Même si un ésotériste pense toujours la même chose et réagis donc toujours d’une manière identique, on peut néanmoins le considérer comme étant libre, dans la mesure où son état d’esprit demeure sous sa volonté. En fait, chacun a le droit d’avoir des idées, et même de les défendre avec fermeté. Ce qui compte, c’est que ces idées soient vraiment les nôtres. Les formes mentales deviennent statiques (et non plus régulières ou répétitives), dès lors que le mental d’un individu se retrouve incapable de se défaire de certaines idées.

 

Ainsi, je connais personnellement des ésotéristes qui peuvent passer pour des êtres un rien farfelus, car ils affectent un état d’esprit qui pousse les gens à se demander qui leur a mit de telles idées en tête. En réalité, ces individus se sont librement imposés un tel état d’esprit, et je sais qu’ils peuvent en changer du jour au lendemain, si cela leur paraît justifié. A l’inverse, je connais des individus qui se prétendent ésotéristes, mais qui sont encore bien incapables de ne plus réagir à certains conditionnements sociaux et spirituels, qui les empêchent de vivre spontanément.

Ainsi, on peut appartenir à une école ou n’appartenir à aucune école et se sentir libre, tout comme on peut se défendre d’appartenir à quelque structure extérieure que ce soit, et demeurer prisonnier de formes mentales statiques. Soyons beaux joueurs : si le lecteur est déjà un ésotériste mais qu’il RÉAGIT négativement à ce qui est proposé ici, c’est parce que les mots ont éveillé, en lui, quelque chose qu’il préfère voir dormir encore quelques années ! S’il se marre ou s’en fout « comme de l’an quarante » (comme on dit en Provence), c’est qu’il est peut-être encore plus libre qu’il ne le croit lui-même !

D’autres, plus prosaïques, attendront sans doute que je donne des exemples précis, avant de se faire une opinion. Ceux-là démontrent simplement la souplesse de leur mental, et seront assurés, si ce n’est pas déjà le cas, d’être un jour libérés même de cette idée d’être libre ! N’est-ce pas follement amusant, finalement ? Alors voici des exemples précis.

 

L’erreur fondamentale des écoles ésotériques modernes (c’est à dire l’erreur psychologique commise par leurs dirigeants, et non issue de l’enseignement lui-même), consiste à confondre « Menu imposé » et « Repas à la carte. » L’enseignement en lui-même explique ce qu’est l’âme humaine et comment elle peut exploiter son potentiel créateur, mais il ne précise pas « pourquoi ou dans quel but. »

Le pourquoi et le but doivent être laissés à la discrétion de chacun. Certains exercices sont donnés pour développer des facultés intéressantes de l’esprit, mais c’est un crime de lèse-liberté, que de dire aux élèves : « Vous devez vous en servir pour les autres ou comme ceci et comme cela ! » On me suit ? En clair, quel que soit le pouvoir acquis, il demeurera conditionné si l’élève pense qu’il doit l’employer d’une certaine façon, plutôt que d’une autre. Le propre du conditionnement mental, c’est évidemment d’être ignoré par le mental qui le subit !

Rares sont ceux qui affirment : « Tiens ! Je ne suis pas libre car certains schémas mentaux inconscients conditionnent mon vécu journalier ! » Autant attendre d’une personne bornée qu’elle reconnaisse ses limitations ! Je l’ai dis par ailleurs, le plus grand tort des écoles modernes (depuis 150 ans, environ), c’est d’avoir lancé cette notion stupide de « Service désintéressé à autrui. »

Non seulement ce concept est-il vide de sens et hypocrite au possible (comme nous le comprendrons plus loin), mais il a le pouvoir démoniaque d’induire des souffrances morales supplémentaires, qui se multiplient sans limites. Réfléchissons calmement, sans faire de caprices et en invoquant le plus élémentaire bon sens.

Pourquoi ce désir de « servir » les autres ? Je veux dire pourquoi le mental d’un individu accepterait-il sans broncher un concept aussi astreignant, si ce n’est dans l’espoir inconscient de MASQUER une chose ou de permettre à une autre de pouvoir s’exprimer enfin « en toute légitimité » ? Lisez ceci et comprenez : une personne qui se sent inutile ou à l’inverse, une personne qui ressent le besoin de prouver sa valeur aux autres, peut seule accepter sans broncher cet archétype de l’inconscient collectif. Dans les deux cas, ce sont des schémas mentaux inconscients, qui « servent » et s’exprime ainsi, et non l’individu lui-même.

Vous percutez ou vous ressentez le besoin de justifier une chose ou l’autre, en lisant mes propos ? Si vous ressentez la logique et l’humour qui se cachent derrière ces lignes, c’est que non seulement ça ne vous concerne pas (ou plus), mais que de plus, vous êtes un ésotériste vraiment libre ! A l’inverse, si vous ressentez de la colère, du mépris ou le besoin d’argumenter avec passion, c’est que votre conscience individuelle recèle encore de fortes charges émotionnelles qui vous bouffent le cœur et vous empêchent de vivre heureux ! C’est vous qui voyez !

 

Le mal, l’égoïsme et l’ignorance, ne sont en réalité que des arbres en plastique qui masquent la véritable forêt de l’erreur. Ce sont des termes pratiques qui servent à éluder le véritable problème. Chacun de nous, initié ou non, est conditionné par des formes mentales qui occupent une grande place dans la conscience, et qui empêchent de voir les choses telles qu’elles sont réellement. Le tort de certains ésotéristes ou spiritualistes, est de croire que le fait « d’en savoir plus », suffit à les prémunir des souffrances qui sont le lot de « la masse laborieuse. »

L’homme n’a rien à s’ajouter, mais il a beaucoup à soustraire ! Il serait heureux qu’il réussisse à se soustraire de l’emprise démoniaque de certaines formes mentales statiques et excitées au possible, qui occupent son espace mental et lui font prendre des vessies pour des lanternes. Avant que le lecteur, quelles que soient ses acquisitions mentales ou autres, se fasse une opinion définitive (quelle horreur) sur ce délicat sujet, nous lui proposons de prendre connaissance du contenu du chapitre suivant.

 

Fin de l’extrait N°3  (Le dernier pour cet e-book)