Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Symbolisme

mage sorcier 163Le mot « symbolisme » provient de deux mots grecs « sin » et « bolein », qui signifient « qui va dans le même sens »
Est dit « symbolique » tout ce qui va dans le même sens que l’information ou le message que l’on désire transmettre. Par exemple, est symbolique ce geste qui consiste à caresser une personne que nous aimons : ici, la caresse « va dans le même sens » que ce que nous désirons faire passer comme message. Par extension, le symbolisme s’applique également à tout ce qui sert nos intérêts humains les plus immédiats.

 

L’inverse du symbole étant le « diabole » (du Grec dia et bolein), dont on a fait le mot « diabolique » et qui signifie « qui va dans le sens opposé. »
Est « diabolique » le fait de prétendre aimer une personne et, parallèlement, ofuxw2npfaire en sorte de la priver de sa liberté, cela sous le prétexte fallacieux de notre « amour » pour elle. Et également « diabolique » le fait de se servir du concept de Dieu pour justifier des crimes, des guerres et des manipulations mentales. De même que de s’abriter derrière le manteau du chercheur de Lumière pour pouvoir nuire ou se vider de son mal-vivre sur autrui en toute impunité.

 

Le symbole et le diabole sont les deux béquilles psychologiques qui aident l’ésotériste véritable à avancer. En effet, si ce que je ressens correspond à ce que je souhaite et va dans le même sens que le but que je me suis fixé, alors mon action devient le symbole vivant de ce que je suis, intérieurement.

A l’inverse, si ce que je ressens s’oppose à ce que je souhaite obtenir, mon action devient un diabole et me donne la preuve de l’existence, en moi-même, d’un « divorce » entre le coeur et l’esprit.

 

ManpowerMais attention ! Ce n’est jamais un autre que vous qui doit définir si votre action est symbolique ou diabolique, c’est à dire si vos actes coïncident vraiment avec vos paroles. Car si vous laissez à un autre que vous le soin de définir si vous êtes bien en harmonie avec ce que vous prêchez, il ne réussira, au mieux, qu’à démontrer que ce que vous faites n’est pas en harmonie avec ce que lui pense de ce que vous devriez faire !

Bien évidemment, il faut déjà pas mal de discernement et cette possibilité rare de prendre un minimum de recul avec nos processus mentaux, pour être capable de distinguer un symbole d’un diabole.

Même après deux décennies, certains étudiants de l’ésotérisme n’y parviennent toujours pas !

 

 

 

    Serge

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L’Initiation, C’est quoi ?

abjInitiation est un terme qui est très mal compris de la plupart des gens, y compris de certains qui se réclament de l’ésotérisme… Ce mot provient du latin « initiaré » qui signifie « commencement » ou « début. » Un « initié » est donc une personne qui commence à connaitre, à comprendre et à pratiquer correctement l’ésotérisme ou la spiritualité. C’est un vrai élève, digne de ce nom, mais ce n’est rien de plus qu’une personne qui commence tout juste à y voir plus clair en elle-même.
Et celui qui n’est pas encore « initié », c’est a dire celui qui n’a même pas commencé à vraiment comprendre, qu’est-il selon les termes de l’ésotérisme ? Il est un « profane » (de pro et fanum = « Qui se tient devant le temple », sous entendu sans y entrer.)

 

Et celui qui est bien après l’initié, quel est-il ? Son niveau est sanctionné par le terme générique de « maître » (sans majuscule à « m »), du latin « magister » = « qui maîtrise. » Qui maîtrise quoi, au juste ? Qui maîtrise intellectuellement la connaissance ésotérique, tout simplement. Et ensuite ?

 

 

Ensuite Neb kheperou ravient le « Maître » (Magister Templi, en Latin) qui lui, maîtrise non seulement l’aspect théorique mais également, commence à avoir une nette maîtrise de…. Lui-même. Sans pour autant qu’elle soit totale, loin s’en faut. Il maîtrise le « corpus », c’est à dire la connaissance avec laquelle il fait « corps » (il est identifié à elle, pour ainsi dire, car le mot latin « templi » fait allusion au temple du Saint-Esprit, et non pas vraiment ni même directement au corps physique de l’homme.)

 

 

Enfin, viennent les « Grands-Maîtres » (les plus populaires pour les non-initiés) qui eux, qu’ils soient dans un corps ou hors d’un corps de chair, comprennent « Qui ils sont vraiment » et possèdent la pleine Maîtrise de leur humanité. Et après ?

Après… Eh bien ! Il y a l’Ouverture Universelle, l’évolution Infinie et Illimitée !
Qui peut dire ce qui se trouve dans un « Après » qui, tandis que nous avançons de dix pas, recule de mille ?

Je suis certain que tous ceux qui savent déjà « lire entre les lignes » sauront tirer, de cette modeste explication, un énorme encouragement pour leur propre « marche en avant » vers l’Illimité.

 

 

 

    Serge

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Jean-Baptiste (Symbolisme)

baptemeDans l’un de ses plus célèbres sermons, Jean-Baptiste a ces paroles superbes : « Il faut que je décroisse afin que Lui puisse croitre… » Le sens symbolique de cette phrase est évident, si on se souvient que Jean-Baptiste n’est que le précurseur, « celui qui aplanit le chemin…de celui pour lequel il n’est même pas digne de lacer les sandales… » Jésus (Yéshuah, en Hébreu) est le « Je Suis », c’est à dire la conscience de SOI, l’étincelle Christique ou « la part-Dieu » en l’homme. Jean-Baptiste assume donc la partie « technique » de l’entité humaine : il s’occupe de l’intellect et du mental cellulaire (génétique et subconscience.)
Jean-Baptiste est relié à la glande endocrine Pancréas (de Pan et Kréas = « toute-chair », en Grec) au plexus solaire et au troisième Chakra (Manipura, en sanskrit, ce qui signifie « gemme flamboyant. »)

 

L’Apôtre est donc la représentation symbolique du subconscient qui « forme le temple » (corps) doté d’un « moi intellectuel » , partie insécable de l’entité globale qui doit à tout prix « bosser pour son Seigneur » (la conscience psychique et intérieure) et non pas pour lui-même (ce qui génèrerait l’ego.) Jésus représente quand à lui la véritable individualité humaine, celle qui peut dire : « Je dois m’occuper des affaires de mon Père… »

 

 

 

uzpj0jjyJésus est en fait la conscience de Soi, représentée par la glande pituitaire et le chakra Frontal (Ajna), dernier bastion avant le niveau divin (Chakra Coronal, Sahasrara et Plan Atmique ou « conscience divine. »)
A la fin de sa mission, Jean-Baptiste est « emprisonné » ; entendez par là qu’il lui est retiré le droit de faire tout ce qu’il veut, attendu que Jésus (le moi humain éclairé) était devenu Manifeste et Actif. Plus loin, il est dit que « la femme du roi réclame sa tête et l’obtient sur un plateau. » Quand Jean-Baptiste « perd la tête », il perd surtout le pouvoir de diriger la vie de l’entité humaine !

 

Il est dit dans la Bible que : « Jésus fut peiné d’apprendre la mort de Jean-Baptiste… » En effet, nous hésitons à « sacrifier » ce confort si rassurant d’une intelligence subconsciente qui fait tout à notre place et pour nous, cela au profit de notre conscience intérieure qui elle, nous fait parfois ressentir des choses dont nous nous passerions volontiers !

 

 

Subconscient-rayonsDonc, bien que se soit l’intelligence autonome du corps (le subconscient) qui ait pour mission lumineuse de nous mener de l’enfance à l’age adulte, arrivé à cet âge adulte, c’est aussi elle qui a généré, en cours de route, un rutilant intellect qui a pour mission de « baptiser Jésus » (voir symbolisme plus loin) et pour FIN DE MISSION de nous laisser les rênes de notre vie. Seulement voilà : l’intellect ne l’entend pas de cette oreille. Il est tellement habitué à briller des milles feux ( Chakra Manipura = Gemme Flamboyant) de celui qui règne par procuration, qu’il en oublie l’existence de Celui qui lui a signé cette même procuration ! (Soi, la conscience individuelle, intérieure et immortelle, représenté par Jésus)

 

Bien plus tôt, alors que Jésus s’approche de Jean-Baptiste pour se faire baptiser, Jean se montre timide et dit :

« Seigneur, c’est plutôt à toi de me baptiser… »
Jésus répond : « Laisse faire, il est bon que je soi baptisé par toi… »

 

Entendez par là : « Il est bon que ce que JE SUIS soit reconnu par ce que tu es toi… » (Que la subconscience ainsi que le « moi raisonnant » ou intellect, reconnaisse ma Souveraineté sans n’avoir à subir aucune pression.)

Pour en terminer, il est intéressant de savoir et de noter le fait qu’un pancréas (intellect, moi humain) en hyperactivité, empêche la pleine activité de la glande pituitaire (conscience de soi.) A méditer…

 

 

 

   Serge

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Des choses que l’on ignore

sakyamuniTout le monde a entendu parler du Bouddhisme…
Tout le monde sait que cette philosophie découle de l’enseignement de « Bouddha »… Ce que moins de personnes savent, c’est ce qui suit : Le terme Bouddha n’est pas un nom propre et ne désigne pas exclusivement le prince Gautama mais toute personne dont l’esprit n’est plus aberré mais au contraire éclairé par la lumière du pur discernement (Hamsa swamini, le Cygne spirituel) La racine Sanskrite « bod » dans le mot «Bouddha » signifie à la fois « lumière » et « éclairage » (spirituel)

 

 

 

Les plus grands Initiés du passés dont l’esprit était complètement éclairé, étaient des « Bod-Yul », c’est à dire des « illuminateurs », à savoir des Maîtres qui permettaient aux autres de retrouver clarté d’esprit et discernement. Le mot « Yul » ne signifie pas « village », comme pourrait le laisser supposer une traduction littérale, mais regroupement d’états d’esprit, chaque état d’esprit pouvant être considéré comme une « Demeure de l’âme », un « temple » ou une « Maison » (comme en astrologie.)  Un Bod-Yul est donc un être qui est capable d’éclairer les autres au sujet de leur propre état d’esprit. Il y eut plusieurs Bouddha, au cours des millénaires passés, et il y en a encore, même d’incarnés, mais tous n’ont pas été aussi « médiatisés » (si je puis dire) que Gautama, qu’on appelait aussi « Siddhartha. »

Ce nom, « Siddhartha », témoigne de l’origine réelle et profonde de la clarté d’esprit (ou degré très élevé de discernement) de Gautama. Peu de gens savent, encore à notre époque, que les fondements du Bouddhisme primitif et purement ésotérique, reposent entièrement sur une très vieille philosophie, âgée de six mille ans au moins, issue du Cachemire (ou « Kashmir »), en Inde, et nommée « Shivaïsme. »

 

 

 

pat1v2rLes « Shiva sutra » sont des textes d’une beauté, d’une profondeur et d’un degré de spiritualité uniques au monde. Le « Siddha-Yoga » est la voie que suivent tous les grands Adeptes du Shivaïsme du Cachemire.
Il ne reste plus grand chose des enseignements primitifs attribués, à tort ou à raison, nous le saurons bien un jour, à Gautama, supposé être un prince d’un royaume offrant des symboles et archétypes mentaux des plus intéressants.

 

 

 

Karma8Toutefois, même si le Bouddhisme exotérique (celui que nous connaissons aujourd’hui) est un peu moins intéressant, pour un ésotériste, que celui véhiculé par certains Lama du Tibet, il faut savoir qu’il existe toujours la connaissance primitive (originelle), véhiculée par un forme de Bouddhisme infiniment plus profond et ésotérique et qui, selon ce que me chuchote mon petit doigt, devrait être « redécouvert par le plus grand des hasards » d’ici quelques petites années. Ce Bouddhisme là est encore plus ésotérique et pur que celui des Lamas Tibétains ou même du Zen.

 

Ceux qui en parleront à nouveau et dans un langage moderne et adapté, se réfèreront d’abord au mental aberré de nos contemporains et à son opposé, le mental éclairé (ou analytique) qui apporte paix, discernement et équilibre psychologique. Il est vrai que tant que nos émotions interfèrent dans notre jugement, notre discernement se retrouve dilué par une eau plus ou moins limpide. Essayez de voir correctement en nageant sous l’eau et sans masque de plongée. Essayez de voir sous l’eau lorsque cette eau est devenue de la boue, et vous comprendrez la nature et la qualité du Regard posé sur le monde et sur les êtres, par la masse « bien pensante » de nos contemporains.

 

 

 

 

    Serge Baccino

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Les Dragons

dragonComme chacun l’aura sans doute constaté, la jeunesse actuelle est très attirée par des thèmes qui furent récurrents dans l’histoire de l’humanité. Les Fées, les elfes, les lutins et autres farfadets, sans oublier, bien entendu, la vedette toutes catégories confondues : les dragons ! Certains disent que ces dragons existent « pour de vrai » D’autres affirment qu’ils existent et sont même très puissants.
D’autres encore sourient et préfèrent se référer à un symbolisme quelconque… Tous ont raison ! Mais aucun n’a vraiment la bonne définition, toutefois.
Voici cette «bonne définition» : Les Dragons sont des « vaisseaux », c’est à dire des « formations mentales » immenses qui correspondent toutes à un état d’esprit de totale dépendance.

Le Dragon se réfère à l’intellect et aux égrégores mentaux formé par le premier.
Imaginez des « nuages » mentaux qui ont été formés par les humains eux-mêmes, psychiquement, et sans qu’ils en soient conscients, par le fait même d’un ego qui redoute de devoir laisser la place à la partie Divine qui sommeille en l’homme.

 

Placer le pouvoir à l’extérieur est un excellent moyen de « faire taire » Celui qui attend patiemment son heure à l’intérieur. Les Dragons permettent à l’homme de se trahir sans culpabiliser, c’est à dire sans en être réellement conscients.

Pour culpabiliser, il faut savoir qu’on fait un truc pas bien, n’est-ce pas ?
Il existe donc autant de « Dragons » que de différentes formes d’allégeances mentales ou, si vous préférez, de schémas mentaux relatifs à la peur de laisser notre Lumière Intérieure nous Guider vraiment.

 

De fait, est-il plus justifié de compter sur autrui pour résoudre nos problèmes, que de chercher en soi la solution à tous ces problèmes.
C’est du moins ce que prétendent les Dragons, qui sont le symbole vivant, dans le plan mental inférieur, d’un intellect surchauffé qui ne sait plus comment nier la Présence de Dieu en lui.

Si vous avez la patience de lire l’Apocalypse, vous verrez alors que cette idée de « dragons qui initient les hommes » (sic) n’est pas de toute jeunesse ! Il est dit que c’est le Dragon qui donna naissance à la Bête (Chap. 13, versets 1 à 2)

Le Dragon est bien évidemment l’intellect qui, par peur de ne pas tout gérer, donne naissance à « la Bête » qui est cette monstruosité humaine qu’on appelle l’ego, dans ce qu’il a de plus compulsif et animal.

 

 

vierge_apocalypseLa fameuse « femme revêtue de soleil, avec la lune à ses pieds » et qui pourrait bien se fait dévorer par le Dragon (Ch. 12, v. 1 à 6) n’est autre que notre âme dont la sensibilité et l’intuition qui en résulte, pourraient bien se faire « bouffer » par l’intellect orgueilleux qui sait déjà tout sur tout. Les Dragons crachent le feu et volent dans les cieux. Leur physique est disgracieux et ils représentent en fait une atteintes aux lois de l’aérodynamisme. Bref, et une fois traduit, ça nous donne que l’intellect se prend pour un ange mais ressemble au mieux à un lézard volant. Et lorsqu’il veut enseigner la parole de Dieu, il ne réussit qu’à cracher des flammes qui brûlent ceux-la même qui ont eut l’imprudence de leur prêter oreille et attention.

 

Donc, mesdames et messieurs qui avaient « un certain âge » et dont les enfants qui ont entre 17 et 24 ans se passionnent pour les Dragons, voici ce que je vous conseille : Apprenez au plus tôt à votre gosse à s’émanciper de vous et des autres pour ne compter que sur lui-même car il est fort possible que, pour cette vie encore, son âme se place de nouveau sous la tutelle tyrannique d’un égrégore mental très ancien qui a permis à des générations d’humains de devenir les esclaves de leur peur de s’assumer vraiment.

 

Pour terminer, je dirais que l’un des Dragons qui a le plus « la côte », dans nos société, pousse les gens à voter pour un homme qui décidera de leur avenir. Évidemment, malheur à cet homme s’il préside mal ! Car il a été mis non pas « au pouvoir » mais à un « poste à (lourdes) responsabilités », au cas qu’il faille, à un moment, trouver un seul coupable pour le manque de maturité de tous.

Et vous, quel Dragon vous domine, décide pour vous et conduit votre vie ?

 

Serge

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Quelques définitions utiles

arbre-viePour les débutants, pour tous ceux qui visitent pour la première fois ce Blog et même pour les autres, voici un petit résumé du sens exact à donner à certains termes ésotériques, selon la psychologie ésotérique. Attendu que l’essentiel de ce Blog tourne autour de la psy éso, justement, il m’a semblé opportun de placer ici et là quelques rappels du sens précis que nous donnons à certains mots. Si l’un quelconque de mes lecteurs se trouve en désaccord avec l’une de ces définitions, qu’il se souviennent avant de tomber gravement malade, que ces définitions ne concernent que les psychologues ésotéristes et que personne n’est obligé de les accepter.

 

Cela dit, et s’il y regarde de plus près, avant de râler, il réalisera que ces mêmes définitions sont soit plus « aérées » soit plus logiques et intellectuellement recevables, que celles de l’ésotérisme traditionnel, qui commencent légèrement à dater et à fleurer bon l’odeur de naphtaline et de poussière.

 

Mes définitions ou celles de la psy éso (c’est pareil), sont brutes de décoffrage, c’est à dire qu’elles appartiennent toutes à l’ésotérisme originel, de base et non encore retraduit et « adapté » (trahis ?) par toutes sortes de rajouts plus ou moins heureux, cela afin de le faire correspondre avec une époque, un peuple, une croyance, un état d’esprit, etc.

Il est d’ailleurs utile de préciser ici que la plupart des mots utilisés par les ésotéristes sont issus ou originaires de la tradition indo-aryenne, qui a elle-même était un brin teintée par quelques traditions religieuses dont je ne dirai rien, si ce n’est que dans l’une d’elle, quelques ânes bâtés ont cru bon de devoir faire mourir le fils unique de Dieu sur une croix afin de compenser les péchés de tous les trous du culte qui viendraient après ! (Ben quoi ? Ce n’est pas un indice facile, avouez !)

 

A noter que ces rappel de définitions de mots selon la psy éso, ne suivent pas nécessairement un ordre logique mais sont donnés en fonction de la fréquence de leur emploi et, aussi, parce que certains d’entre eux prêtent à confusion (comme le mot « karma », par exemple, ou encore « âme. »)

 

 

Le Soi : C’est notre véritable individualité, c’est ce que nous sommes globalement ainsi que notre potentiel à être ou notre « avenir ». Le Soi ne peut pas s’incarner directement car il vibre trop haut et est bien trop vaste pour cela. Le Soi est composé de deux parties : le Soi Naturel ou « Humain », qui représente sa partie « basse » (en terme de fréquence vibratoire) qui donne naissance et qui synthétise l’ensemble des personnalités linéaires (qui suivent un cycle d’incarnations et s’expriment dans le temps) et sa partie « haute » (en vibrations par seconde = v/s) qui est souvent appelée le Soi Divin. 

 

Le Soi Divin est notre première et plus Haute Réalité; il est notre Source-Centre, notre Origine, notre Essence spirituelle et notre Devenir (ou notre But) Comme sa fréquence spirituelle est celle de la Conscience Pure, il ne peut pas s’incarner ni même descendre en fréquence au niveau des plans dits « incarnatoires », c’est à dire qu’il ne peut pas descendre plus bas que le premier Plan Divin qui est, pour nous, le huitième en montant. Quand au Soi naturel, il ne peut pas descendre plus bas (en fréquence toujours) que le plan Bouddhique (le sixième en montant)

 

 

Sachant que la personnalité humaine réussie à peine à s’élever au plan causal (en méditation ou lors de dédoublements, on peut dès lors comprendre que pour reconstituer notre unité première à partir de notre actuelle « tri-unité » (ou trinité) nous devons élever notre conscience mentale jusqu’au plan mental supérieur (ou plan Causal) afin de nous reconnecter au Soi, qui lui-même demeure plus ou moins connecté au Soi Divin (pour des raisons qui nous mèneraient trop loin dans un petit article de ce genre.

Pour contacter notre Conscience Divine, nous devons donc être capable, dans un premier temps, de hausser notre conscience personnelle (le « moi ») au niveau du plan immédiatement supérieur au Causal (le 5e en montant, correspondant au Chakra de la Gorge) , c’est à dire le Plan Bouddhique, puis dans un second temps -et avec l’aide de notre Soi-Conscience (la conscience relative au niveau particulier sur lequel se tient notre Soi, donc)- jusqu’au premier Plan Divin. Ceux qui y parviennent sont appelés des « Bouddha » dans la tradition Hindou.

 

 

Au premier coup d’œil, le sujet peut paraître compliqué mais, en fait, il ne l’est pas vraiment. Nous sommes comme une fusée de trois étages dont chacun de ces étages peut soit fonctionner sans les deux autres et indépendamment d’eux, soit fonctionner en concordance totale avec les deux autres; selon les cas (et les besoins du moment)

Chacun de nous, sans le réaliser, occupe de nombreuse fonctions et porte de nombreux masques, et ce, en simultané. Une preuve ? Ok.

 

 

Un homme ne peut-il pas être le fils de ses parents, l’époux de sa femme, le père de son fils, le professeur de ses élèves de classe et le subordonné de son recteur d’académie ? Et tout cela, en même temps ?

Si vous êtes une femme, ne pouvez-vous pas être à la fois une mère aimante, une épouse attentive et dévouée, une secrétaire de direction bilingue et avec un CV impressionnant et, pourquoi pas, la présidente d’une association culturelle dont le siège social se situe dans votre quartier résidentiel ?

Nous sommes des personnages complexes, capable de « fonctionner » sur plusieurs niveaux à la fois et d’occuper plusieurs postes à responsabilité en même temps (en fait, tour à tour mais le tout existe bien en même temps et durant cette vie ci.)

 

 

Le Soi Naturel (ou « Soi » tout court ^^) est cette partie du Soi Divin qui est impliquée dans l’Aventure Humaine. C’est notre Individualité Humaine et c’est elle, et non l’âme (voir plus bas) ou même la personnalité (idem),  qui se réincarne de vies en vies.

En fait, au niveau du Soi, les vies ne sont pas « successives » mais simultanées ! Pour Lui, tout existe en même temps. Il peut donc s’incarner dans ce qui, pour nous et sur Terre, représente notre passé ou notre futur, par exemple.

 

 

Le Soi est évolutif, c’est à dire que sa conscience initialement divine, s’est teintée avec le « temps » (de notre point de vue terrestre) de toutes ces « qualités » et « défauts » qui font d’un être humain ce qu’il est.

Si le Soi Divin est totalement Divin, et donc parfait, éternel et non-évolutif, le Soi (Naturel) est on ne peut plus humain car son degré d’investissement au sein de l’expérience matérielle et humaine, l’a rendu quasi semblable à une « super-personnalité » (une personne mais en bien plus puissant).

 

 

La plupart des Soi (sans le « s », même au pluriel, merci) sont humains à plus de 70% et rares sont ceux dont la partie divine l’emporte sur la partie humaine.

Quand c’est le cas, on les appellent des « Maîtres » et ceux qui se sont fondus dans leur propre Divinité sont appelés des « Christs »

Le Soi est capable d’envoyer plusieurs extensions de lui-même en simultané, ceci afin d’obtenir un maximum d’expériences dans un minimum de ce temps qui, bien que ne le concernant pas Lui-Même, concerne néanmoins chacune de ses extensions, les « personnalités terrestres ».

 

 

Il est rare qu’un Soi choisisse d’envoyer deux extensions au même endroit (plans) et, surtout, au même « moment » (temps linéaire terrestre) Mais ce fait, même très rare, est ce qui a donné naissance à la croyance en les  âmes-sœurs ou âmes jumelles, selon les cas, car les définitions varient hélas, d’une personne à l’autre, chacune étant assurée de détenir la véritable définition, bien évidemment !

Si vous n’avez pas compris quelque chose au sujet des trois niveaux simultanés de l’entité humaine (personnalité, Soi et Soi-Divin), servez-vous des commentaires.

 

 

Vous pouvez poser toutes les questions que vous désirez, car cet article n’a pour seul but que de vous fournir une définition rapide, presque lapidaire, et non de vous présenter un cours complet et exhaustif sur ce vaste sujet.

 

 

L’âme : (Du latin « animus » et « anima ») L’âme, c’est tout simplement ce qui nous anime. (d’où le nom) c’est à dire l’ensemble de nos pensées et de nos émotions, plus communément appelés « processus mentaux »
L’âme n’est pas « quelque chose » ou « quelqu’un » mais juste un réservoir.

Elle est la somme de toutes les expériences du Soi (Naturel), condensées en une sorte de vortex énergétique. Il ne faut pas confondre l’âme avec le Soi, c’est à dire l’Individualité humaine et immortelle (Soi) avec la somme globale des expériences qu’elle a vécues, sur cette planète ou ailleurs, associée à la somme des différents états d’esprit qui en ont découlé (âme)

 

 

Bien sur, ce que nous vivons a une forte incidence sur notre personnalité et notre caractère mais l’individu est et sera toujours DISTINCT de ce qu’il vit et expérimente. Dans le cas contraire, s’il s’identifie à ce qu’il pense, ressent et vit, il devient le jouet de son propre esprit au lieu d’en être le Maître. Ce qui est le véritable sens à donner à l’expression bien connue : « Atteindre la Maîtrise. »
En fait, ce n’est pas notre personnalité terrestre qui a une âme mais bien notre Soi, c’est à dire ce que nous sommes en tant qu’individualité humaine (Soi) issue d’une Individualité Cosmique ou Divine (Soi Divin)

 

 

L’âme est la somme d’expérience qui permet à quelque chose de Parfait et de Divin (Soi Divin) de connaître tout ce que peut vivre et ressentir une des Création Divine les plus élaborées (le Soi Naturel) Elle-même s’appuyant sur plusieurs sortes d’expériences en simultané et à partir de plusieurs états d’esprit différents mais tous complémentaires (les diverses personnalités qui s’échelonnent dans le temps linéaire, dans la Création universelle continue.

 

 

La personnalité : C’est une extension directe et ponctuelle d’un Soi Naturel. Une personnalité incarne généralement un ou plusieurs aspects mentaux et émotionnels que la Soi-Conscience (l’Individualité, le Soi, ce que nous sommes en fait dans notre partie humaine) veut tester ou expérimenter.

Selon l’état d’esprit qui doit être expérimenté, le Soi peut envoyer plusieurs extensions (ou « prolongements ») de lui-même, sur plusieurs « plans » de conscience différents. Par exemple, il peut simultanément « s’incarner » sur le Plan Causal, sur le Plan Mental, sur le Plan Astral et sur le Plan Terrestre (ou « physique dense »)

 

 

Il n’est pas rare de voir un Soi employer simultanément entre trois et dix d’extensions, ceci afin d’obtenir plusieurs angles de vision différents, et ce, à partir d’un seul et même état d’esprit général.

La personnalité n’est évidemment pas immortelle et, d’ailleurs, elle n’a aucun intérêt à le devenir, du moins aux yeux du Soi. Durant une vie humaine donnée (une extension, donc) la personnalité « en cours » (Terrestre) n’a aucun souvenir de qui elle est, de ses origines et même, de ses buts (pourquoi elle est là) ceci est voulu car si une personnalité se souvenait d’être une partie insécable d’un Soi, elle ne réagirait pas de la même façon face à certaines expériences typiquement humaines ni aussi spontanément.

 

Le fait même qu’elle puisse se croire seule, unique, sans réel pouvoir et à la merci de nombreux facteurs extérieurs pouvant largement interférer dans sa vie, est l’élément clef qui fait toute la richesse (et l’authenticité) d’une incarnation.

En somme, c’est du fait même de son ignorance totale de ses origines, de son pouvoir réel et de ses buts, que la personnalité présente toute les qualités requises pour expérimenter vraiment la vie humaine d’un point de vue vraiment humain.

 

 

A noter qu’une personnalité, contrairement à la croyance populaire, n’a aucune incarnation ou vie passée !

C’est le Soi qui se réincarne, du moins en partie (de 8 à 15 % de son Essence, environ et à chaque fois) pas ses extensions qui elles, ne connaissent et ne vivent qu’une seule vie terrestre.

 

 

De fait, une personnalité ne peut pas non plus avoir de « vies futures » car les autres vies, passées ou futures, ne concernent que le Soi, pas ses extensions.

C’est en toute logique que nous pourrions affirmer ici que si une personnalité se réincarnait, après avoir quitté son corps de chair (mort), c’est à ce moment là qu’elle deviendrait vraiment mortelle ou qu’elle « mourrait » car, en pénétrant le petit corps d’un bébé à naître, elle perdrait tout souvenir de qui elle est ou était. Chaque personnalité n’a donc qu’une seule vie et après cette dernière, elle demeure sur les plans de conscience qui sont les siens, pour une durée qui peut aller de quelques milliers d’années à… l’éternité, selon ses choix et désirs.

 

 

C’est cet état de fait, mal compris par ailleurs, qui engendre cette peur panique de la mort. La programmation cellulaire du corps physique de la personnalité contient, comme message, de n’avoir que cette vie à vivre en tant qu’unité de conscience.

Le mental en déduit que, attendu que la personnalité a eut un commencement, elle connaîtra nécessairement une « fin » comparable à une mort définitive. Ce qui, bien évidemment, n’est pas le cas.

 

 

La réalité est à la fois plus belle et grandiose que cela ! Il existe deux « destinées probables » pour une personnalité terrestre : soit elle quittera son corps et redeviendra ce qu’elle était auparavant, c’est à dire une partie (un pourcentage) du Soi Naturel, soit elle continuera en tant que personnalité distincte sur l’un quelconque des plans invisibles et poursuivra sa vie en tant qu’entité distincte de sa Source (le Soi) et deviendra, à la longue et elle-même un Soi, (si tel est sa volonté) pouvant donner naissance à quelques extensions simultanées.

Deux destinées autrement plus spirituelles et rassurantes que le vulgaire destin supposé de l’être humain, se résumant à devoir tôt ou tard « mourir pour de vrai » !

 

 

Incarnations : Elles sont simultanées et non linéaires ou successives, comme le pensent généralement et à tort les étudiants qui n’ont pas encore compris que le temps et l’espace n’existent pas, ne sont que des notions humaines, ou encore, de simples vues de l’esprit.

Toutes les incarnations d’un même Soi (ou Individualité) se produisent en même temps. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’il nous est possible d’avoir accès, en esprit (ou psychiquement) aux fameuses « vie passée »

 

 

En fait de « passées », elles se passent toutes en ce moment même, en même temps que notre présente vie personnelle. Et c’est parce qu’elles se déroulent « en ce moment », que nous pouvons les voir se dérouler sous les yeux de notre conscience, et comme si nous y étions vraiment !

Ce qui n’est faux qu’en partie, car une personnalité consiste en une certaine « quantité » de Soi-Conscience, généralement entre 8 et 15%, en moyenne et jusqu’à ce jour du moins, sauf pour certains génies de l’humanité.)

 

 

En fait, un peu de bon sens suffirait à nous faire admettre que si on peut « revivre » une vie passée, c’est qu’elle n’est pas « passée », justement, mais « se passe » (se produit) actuellement ET à chaque instant (en continue)

Il est bien plus difficile d’expliquer ce fait que de le comprendre, lorsqu’on y est directement confronté (comme pour tout, d’ailleurs)

 

Ceux qui peuvent vivre ce genre d’expérience à volonté -et ils sont rares- peuvent toujours tester cette affirmation : ils constateront que, en effet, quelle que soit l’heure ou l’époque où l’on tente ce genre de contact, on « tombe » immanquablement sur le déroulement d’une autre vie « en cours » (qui à son propre niveau se déroule dans son propre présent, donc)

Si nous désirons « voir » une époque précise et donnée, alors l’esprit « déroule » sa Mémoire Naturelle (les fameuses « Annales Akashiques ») et nous repasse simplement les parties du « film » (vie) qui se sont déjà déroulées, et ce EN RAPPORT avec le moment (ou la date) de notre propre incarnation, durant lequel nous en faisons la demande. Par exemple, si nous avons 5O ans, actuellement et dans cette vie, pour « voir » les dix ou quinze premières années d’une autre « extension » (personnalité de notre Soi), nous devons re dérouler le film jusqu’à 35 ou 40 années en arrière. Vous captez l’idée ?

 

 

Quelques explications supplémentaires 

 

 

Pourquoi existe-t-il tant de traditions différentes et de terme différents pour désigner des choses simples et identiques par ailleurs ? Pour deux raisons : l’une parce qu’il n’existe pas qu’une seule race et qu’un seul état d’esprit, et l’autre parce que les mentalités évoluent et nécessitent un enseignement évoluant en même temps qu’elles.

Il serait désastreux que la connaissance concernant une créature évolutive ne soit pas capable de s’adapter aux changements successifs de cette créature. Comme les mentalités diffèrent d’un peuple à l’autre, d’une époque à l’autre et d’un continent à un autre, les tentatives d’adapter la spiritualité à ces différences évoluent (ou changent carrément) de siècles en siècles.

 

Il n’est pas toujours aisé de comprendre intellectuellement ce fait, mais même s’il n’existait qu’une seule vérité (ou connaissance) pour tous, il devrait tout de même exister plusieurs manières de la transmettre correctement à tous.

S’il n’existait pas des êtres, hommes et femmes, assez intelligents et intuitifs pour comprendre cette subtilité, citée en bleu ci-dessus, la connaissance véritable, c’est à dire celle qui est relative aux lois et aux principes qui président au fonctionnement de l’esprit universel, serait perdue depuis bien longtemps !

 

 

D’ailleurs, à chaque fois que (passé ou présent) les véritables initiés n’ont pas la possibilité ou la pleine liberté d’instruire avec quelque autorité, des âneries monumentales sont colportées à la place des lois spirituelles véritables.

Des siècles plus tard, tout le monde en rigole puis on repart pour un tour supplémentaire de conneries, propagées en toute quiétude par quelque Prélat de l’esprit s’étant autoproclamé Grand Gourou de ceci-cela ! Un exemple significatif de ce lamentable dérapage spirituel se retrouve dans la signification attribuée au mot Sanskrit « Karma » ! Vous ne savez pas ? Alors voici…

 

 

Le Karma : Pour le plus grand nombre (et je suis gentil ^^), ce terme sanskrit signifie que nous subissons, aujourd’hui, le résultat d’actes négatifs passés, commis par une autre personnalité que la nôtre (ce qui est très con, oui, je sais, mais bon, hein, c’est ainsi !)

Vous pouvez vérifiez quand vous voulez et sur n’importe quel moteur de recherche du web, la définition du mot « karma » et vous tomberez TOUJOURS sur une seule et même explication : le karma se résume à dépendre en grande partie de nos actes passés.

 

 

Si la mort existait, les Rishi et les premiers Siddha qui furent à l’origine de la psychologie ésotérique, se retourneraient dans leur tombe en entendant cela !

Comment l’être humain a pu devenir assez stupide pour avaler de telles couleuvres spirituelles ?

Comment peut-il accepter ne serait-ce que l’idée qu’il lui faut subir, dans cette vie, réussites et échecs et cela, en conséquence d’actes commis dans des vies passées, dont ils n’a, au demeurant, aucun souvenir ?

 

 

La loi divine serait si conne que cela ? Car même les lois humaines sont plus rationnelles et justes, c’est dire ! (Qui a gloussé ?)

Par exemple, si vous devez comparaître devant un Tribunal pour un crime que vous avez commis, si vous n’êtes pas en pleine possession de vos moyens intellectuels et mentaux, aucun juge n’acceptera de vous condamner comme si vous étiez pleinement conscients de vos actes et des responsabilités qui s’y rapportent.

 

 

D’ailleurs, un châtiment serait, en plus d’injuste, complètement inutile puisque en tant que débile mental, vous ne pourriez pas avoir pleinement conscience du rapport -établit par des tiers- entre vos responsabilités civiques préalables, d’une part, et les effets qui résultent de tout actes répréhensibles tombant sous le coup d’une loi civile, d’autre part.

Cette mauvaise définition du mot « Karma » est due en grande partie au manque de connaissances réelles des plus célèbres Orientalistes anciens et modernes qui tentèrent, chacun à leur tour, de traduire dans leur propre langue puis d’adapter à la mentalité de leurs semblables, des textes d’une profondeur qui leur avait, selon toute apparence, totalement échappée.

 

 

Car aucun initié du passé n’aurait prétendu que le présent d’une personnalité peut dépendre du passé d’une autre ! Encore moins des actes commis jadis par une autre personne ayant vécu en des lieux et à partir d’un état d’esprit différents !

Les vrais initiés savent tous qu’avant toute action naît une pensée qui lui est préalable et qui est ensuite responsable d’une éventuelle action (logique)Cette pensée peut être consciente et volontaire ou bien inconsciente et involontaire.

 

 

Mais il ne peut y avoir d’action sans une pensée préalable ! De fait, le mot « Karma » ne peut pas se référer à un acte; il ne peut, au pire, que se référer à une pensée qui précède puis qui produit un acte.

Il me semble logique de placer LA CAUSE avant tout effet qu’elle pourrait produire… Même si, en réalité, « Cause et effets sont simultanées, dans le temps (maintenant) et dans l’espace (ce mental ci) »

 

 

Les vrais initiés savent aussi que, selon une des principales lois spirituelles, « Tout est double » (cf : Table d’Émeraude ou « Le Kybalion »)Partant, ils ne pouvaient pas employer un seul mot pour désigner une loi aussi importante.

Les deux termes originaux exacts étaient (et sont toujours) :

 

« Karma Chitta »

 

Ce qui signifie : « Mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) »

(Note rapide : Chitta représente l’esprit, tandis que Chitti représente la conscience ou l’esprit à sa plus haute fréquence cosmique.

Ces « mouvements » correspondent bien entendu à nos processus mentaux (pensées, réflexion, visualisation, etc) et le sens originel du mot « karma » était résumé par les premiers psychologues ésotéristes par cette phrase, une fois traduite et adaptée, bien évidemment :

« Homme, tant que tu penseras d’une manière précise et immuable, tu vivras des évènements extérieurs qui seront en correspondance directe avec tes pensées et qui seront tout aussi précis et immuables, car tu vivras, toujours et en tout temps, le contenu formel de tes pensées. »

 

Les psychologues ésotéristes (ou psy éso comme je dis pour faire plus court) sont pour une transmission Initiatique adaptée à l’époque, au lieu, à la race et à l’état d’esprit général « en cours » Mais ils sont aussi et surtout POUR la conservation intégrale des lois originelles ! Adapter est une chose, transformer le contenu en est une autre !

Contrairement à l’adage :  « Il est possible de traduire sans trahir ! », il est tout à fait possible d’effectuer des traductions successives, sans pour autant, en changeant la lettre, changer l’esprit. Il suffit pour cela que le traducteur possède une maîtrise intellectuelle suffisante de son sujet, voilà tout. N’est-ce pas vrai pour tous les domaines de notre vie, d’ailleurs ?

 

 

J’espère que, cette petite révision pour les uns, et découverte initiatique pour les autres, sera appréciée à sa juste valeur et que le lecteur deviendra (encore) plus conscient de l’importance de bien connaître un sujet avant de l’enseigner ou de le transmettre à son tour, et ce, quelle que soit la façon ou la méthode.

Rien n’est plus dangereux qu’une connaissance incomplète, si ce n’est une fausse connaissance ! Vous pouvez toujours vous référer à l’étymologie d’un terme pour essayer de définir son sens premier et réel. Attention aux faussaires de l’esprit, qui peuvent se transformer ou devenir les fossoyeur de la connaissance initiatique !

 

 

Vos questions, commentaires et critiques constructives seront les bienvenus et il sera répondu à tous et à chacun, ceci dans la mesure de mes disponibilités s’entend. 😀

Bien à vous tous

Serge

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