Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

La prostitué intime

relationnel9Dans notre vie relationnelle nous avons à faire face au plus élevé des défis : être aimés et acceptés tels que nous sommes tout en demeurant ce que nous sommes. Quoique nous puissions prétendre, nous aimons tous nous sentir aimés et acceptés en l’état, si je puis dire. Et ceux qui se comportent comme s’ils se foutaient bien de ce que l’on peut penser d’eux-mêmes sont bien souvent des hommes et des femmes déçues dans leurs propres attentes envers autrui et qui laissent croire qu’ils n’ont plus rien à faire du regard de leurs contemporains.

 

 

 

prostituerA l’inverse, il existe des personnes si dépendantes de ce même regard posé par les autres sur eux-mêmes, qu’ils sacrifieraient tout pour être aimés et considérés. Au point ou, justement, ils font tout et n’importe quoi dans l’espoir de plaire. En psychologie ésotérique (ou « psy éso » pour faire court), on appelle ce schéma maître « La prostitué intime. »

L’expression en elle-même est assez parlante, il me semble, pour ne pas avoir à être expliquée. Cette « prostitué intime », comme son nom l’indique, nous oblige à toutes formes de bassesses morales et sociales pour obtenir attention, amour, fidélité ou autre de la part nos semblables.

 

 

 

Il existe deux polarités pour cette catin intérieure : La positive et active par le biais de laquelle la personne est active et n’hésite pas à nuire à autrui pour conserver son intérêt et l’exclusivité de tout ce qu’il pourrait offrir à autrui comme attention et amour.
La négative et passive, par le biais de laquelle la personne est pour ainsi dire soumise à cause de sa dépendance et n’hésite pas à sacrifier certains aspects de sa vie, voire de tricher sur sa valeur réelle, ceci afin de conserver l’intérêt constant chez autrui.

 

 

 

drameLes deux polarités présentent bien évidemment des mécanismes de domination ou de défense qui leur sont propres. La prostitué active essayera de faire culpabiliser l’autre et de lui montrer, parallèlement, à quel point il est aimé, a de la chance, ne connait pas son bonheur, etc. La prostitué passive est uniquement axée sur le rôle de la victime toute désignée. Les deux polarités usent de drame pour atteindre leur but; l’active sera une dramaturge qui menace et qui impressionne sa victime, tandis que la passive cherchera à attirer sur elle la compassion des autres afin de renforcer sa position de victime, de pauvre petite chose sans défense et abusée par la médiocrité d’autrui.

Ces quelques développements pourront déjà vous inspirer quelques idées annexes, des témoignages ou bien des remises en question si quelque chose tente de réagir en vous à la lecture de ce sujet…

 

 

 

Serge  Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Etre enfermé dans le monde

Quelques-uns doivent se souvenir de ce verset de la Bible dans lequel Jésus dit : « Je suis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde. » Le Maître signifie ainsi que bien que son corps puisse participer de la vie terrestre, son esprit et son cœur appartiennent quant à eux à des Mondes de Lumière. Nous pensons tous vivre «dans le monde», c’est-à-dire participer d’un monde commun à toute l’humanité. Rien n’est moins vrai !

 

 

 

 

programmeBien que nous soyons tous dans le même monde charnel grâce au corps, et que ce fait unique puisse nous permettre de nous voir, de nous rencontrer, de nous toucher et d’échanger de bien de façons, ce que nous vivons et expérimentons sans cesse découle exclusivement de notre état d’esprit général, c’est-à-dire de ce qui se trouve déjà dans notre tête.

Bien sur, nous voyons et entendons tous le même camion de pompier passer sur la route, toutes sirènes hurlantes, mais nous ne le vivons pas tous de la même manière, car chacun de nous l’interprète à sa façon. A partir d’un même évènement, il y aura donc autant d’expériences individuelles que de témoins à ce même évènement.

 

 

 

processus mentaux4Notre vécu, tout ce que nous expérimentons jour après jour, est conditionné par ce qui se trouve dans notre mental. Le rendu, c’est-à-dire ce que nous croiront ensuite avoir compris, appris ou vécu, dépendra exclusivement de nos propres limites intellectuelles et mentales.

Ajoutons que certaines émotions peuvent largement déteindre sur une expérience vécue et en fausser le véritable contenu, et donc, le bénéfice ultérieur pour nous. Il est dit que « Nous vivons ce que nous pensons » et aussi, que « Nous vivons toujours le contenu formel de nos pensées. » (Shiva Sutra)

 

 

 

En somme, puisque notre vécu et l’expérience vivante et consciente qui en découle, sont tous deux conditionnés par nos processus mentaux.

Partant, nous pourrions tout aussi bien dire que nous ne pouvons vivre et expérimenter que ce qui se trouve déjà dans notre tête et à l’intérieur de notre mental ! Autant dire que si nous ne changeons pas de contenu mental, nous reproduirons sans cesse les mêmes expériences, commettrons les mêmes erreurs et devrons nous limiter aux mêmes réussites !

 

 

 

 

ordinateurComparons un moment notre matériel mental avec un ordinateur. Le contenu de l’ordinateur ne variera pas aussi longtemps que celui qui l’emploi n’effacera pas certains programmes et n’en rajoutera pas d’autres. A chaque fois que vous allumez votre ordinateur, vous ne pouvez pas vous attendre à y trouver des programmes nouveaux, n’est-ce pas ? Et à un moment donné, le contenu de votre disque dur d’ordinateur vous donnera la mesure exacte de votre «champs de conscience» et des capacités qui s’y rapportent.

Alors nous pourrions tout aussi bien prendre exemple sur le Maître Jésus et participer activement à la vie de ce monde sans pour autant en faire partie.

 

 

 

Entendez par là que tandis que notre corps participe à la vie sociale, notre véritable Essence Spirituelle (Soi) continue de vibrer sur une fréquence qui est la sienne propre ainsi que celle de tous les êtres illuminés de l’univers.

Mais avant ceci, il faut examiner une double problématique : Comment faire pour ne plus appartenir corps et âme à ce monde ? Comment faire pour changer de monde et partager celui des Anges et des dieux ?

 

 

 

 

MondesAvançons logiquement et sans paniquer ! Tout d’abord, qu’est-ce qu’un «Monde» ? C’est un état d’esprit général qui est partagé par des milliers voire des millions de personnes. Toutes ces personnes pensent de concert et forment ainsi «un monde spirituel», c’est-à-dire un espace conscient collectif dans lequel il est possible de se comprendre et de ressentir les mêmes émotions.

 

 

 

Sur cette planète, il existe plusieurs «mondes» qui cohabitent plus ou moins car Mondes2certains ignorent totalement les autres tandis que quelques-uns ont espoir de détruire quelques autres ! L’un des mondes le plus «peuplés» est bien entendu ce que je vais appeler ici «le monde de la facilité» (et je suis poli, n’est-ce pas)

 

 

 

 

Monde socialDans ce monde là habitent toutes celles et tous ceux qui ont peur de s’assumer, d’exister seuls et par leurs propres moyens et qui seraient terrifiés si on venait brusquement à les trouver… «Différents» ! Vous aurez compris qu’il s’agit là du monde social usuel et bien pensant, rassurant jusqu’aux chaussettes et totalement soporifique pour la Conscience Intérieure (Soi)

Commençons par répondre à la première question de la double problématique évoquée plus haut : Comment faire pour ne plus appartenir corps et âme à ce monde ? La réponse pourrait sembler évidente :

«En ne pensant plus de la même façon !»

 

 

 

mettre en applicationCertes ! Mais entre le dire et le mettre en application, il y a tout de même un pas à franchir qui coûtera quelques menus efforts. Ces efforts, afin de ne pas s’éparpiller (se disperser mentalement), consisteront à observer tranquillement les autres, ceux qui pensent comme nous, ceci afin d’apprendre à ne plus penser… Comme eux !

La méthode est ludique en plus d’être essentiellement pratique, car il n’est pas aisé de pouvoir s’observer soi-même sans a priori et avec ce recul nécessaire à une vision la plus objective qui soit. En observant les gens vivre et réagir, parler et se taire, nous retrouvons le chemin de notre propre façon de penser et réalisons, à quel point nous pouvons tous être semblables, du moins en esprit.

 

 

 

 

Un autre regard sur le mondeUne fois la «mauvaise façon de penser» découverte et dénoncée, il nous reste à mettre en place le nouveau paradigme, le nouveau monde ! A ce point, on pourrait fort bien imaginer que c’est là que le bât blesse… En effet, si nous avons eu tout loisir d’observer «ceux qui pensent comme nous», comment ferons-nous pour observer «ceux qui ne pensent pas comme nous» ?
Que savons-nous, au juste des gens qui diffèrent à ce point de notre état d’esprit actuel qu’ils en deviennent «invisibles à nos yeux» ? (incompréhensibles.)

 

 

 

 

CorrespondanceC’est ici qu’une Loi spirituelle va nous devenir fort utile et nous apporter un concourt sans lequel notre action pourrait très certainement être vouée à l’échec. Cette Loi implique que selon notre état d’esprit «noyau dur», nous attirons immanquablement à nous toutes formes mentales et germes de pensées probables qui CORRESPONDENT à ce noyau spirituel. Qu’est-ce que ce noyau spirituel ? Il représente notre volonté individuelle de penser comme ceci plutôt que comme cela. C’est en somme le majordome de tous les états d’esprit probables. Or, que ce passe-t-il tandis que nous désirons penser autrement ? Notre noyau spirituel se dépolarise et devient «open» ! Forcément, il représente la volonté de penser autrement, mais aussi l’ignorance même de cet autrement !

 

 

 

changer-transformer8Du coup, une foule de pensées nouvelles et enrichissantes se proposent à ce noyau dur, un peu comme lors d’une audition pour «la nouvelle star» ! Et c’est à partir de ce noyau spirituel, c’est-à-dire de notre volonté de changer de monde, que toutes ces auditions seront passées ! Et attendu que l’idée première est de nous améliorer, c’est surtout des chants novateur et bien plus beaux qui ont le droit et le pouvoir d’arriver près de notre noyau spirituel pour une audition d’essai.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Créer et utiliser le drame

dramatiser3On dit que l’être humain a tendance à tout dramatiser. On dit aussi que cela lui nuit fortement. Sans doute mais si c’était vraiment le cas, pourquoi continuerait-il à créer le drame puis à l’entretenir ? L’homme ne fait jamais rien pour rien. Même lorsqu’il agit inconsciemment, une partie de lui a des raisons valables d’agir comme elle le fait.

 

 

 

 

dramatiserRien n’est jamais « innocent », accidentel ou dû au hasard chez ce bipède.On peut comprendre que l’homme puisse créer le drame, mais il faut un moment de réflexion pour capter la raison qui le pousse à l’entretenir. Que dit le drame, en somme ? Que ce qui nous arrive à nous est toujours sérieux, grave et important.

Nous savons que ces trois concepts redoutables (« sérieux, grave et important ») servent d’armes absolues à l’ego et au Moi-Idéalisé qui en résulte. En effet, si c’est sérieux, si c’est grave et si c’est important, la personnalité incarnée ne pourra pas faire comme si de rien n’était. Si c’est sérieux, grave et important, alors toute l’attention mentale doit être mobilisée puis orientée vers l’ego afin qu’il puisse s’en servir pour « défendre l’intégrité de l’être » (sic)

 

 

 

 

Le problème c’est qu’en agisl'ego3sant ainsi, l’individu nourrit les trois concepts favoris de l’ego plus qu’il ne reçoit d’énergie pour lui-même ou pour se sortir de quelque prétendu problème extérieur !

Si ces trois concepts sont employés -et ils le sont- par l’ego d’un individu Tiède, alors ils serviront à justifier plus encore cette même tiédeur de l’âme. En effet, si vous avez de sérieux problèmes, il est important de ne pas aggraver les choses en agissant sans réfléchir ! (sic) Alors vous allez passer une vie à réfléchir aux bienfaits de l’inaction !

 

 

 

 

Si ce qui vous arrive est « sérieux, grave et important » (ou l’un quelconque des trois), vous ne pouvez décemment pas vous occuper de sujets secondaires tels que l’évolution spirituelle, au vu du degré de gravité de ce qui vous arrive ! Et si vous ne réussissez pas à justifier la lenteur de votre trajectoire individuelle, il est alors « important » de bien faire comprendre à l’autre qu’il méconnait votre vie, vos problèmes et les raisons profondes de vos échecs !

 

 

 

 

trois singes2En fait, le « Tiède » a toujours trois excuses pour justifier sa tiédeur : tout ce qui se passe dans sa vie est bien trop sérieux, grave et important pour qu’il puisse seulement hausser un sourcil sans prendre des risques insensés ! La vie des personnes Tièdes est toujours dramatique, savez-vous ? Non ? Vous ne saviez pas ? Eh bien voilà : c’est pour cela que vous ne pouvez ni les comprendre, ni les aider ! Et s’ils entretiennent le drame dans leur vie, c’est simplement parce qu’à leurs propres yeux, il serait vraiment dramatique de réaliser brusquement que sans les drames inventés de toutes pièces, leur vie serait, ma foi, brusquement bien monotone… A vos claviers si vous désirez témoigner, râler, justifier ou… dramatiser un sujet aussi sérieux, grave et important !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Je n’ai pas su quoi répondre

agression verbaleIl arrive souvent qu’une personne qui sort d’une discussion un peu « animée » se dise, confuse : « Je n’ai pas su quoi répondre… Je suis resté con devant les propos de untel… » Sans doute avons-nous tous connu ce sentiment désagréable de regret à l’idée de ne pas avoir su quoi répondre à une personne qui nous a sauté dessus et nous a craché son agressivité ou sa jalousie à la face.

 

 

 

Prenons le problème à l’endroit, et plutôt que de se demander « quel est mon problème ? » demandons-nous plutôt :
« Pourquoi n’ai-je pas compris plus tôt ce qui se passait en fait ? »  Nous faisons souvent partir nos réflexions de deux prémisses erronées. Il n’est donc pas étonnant que nous soyons confus ensuite et sans plus de solution qu’auparavant ! Deux prémisses erronées disais-je ? Oui.

 

 

 

La première consiste à croire « qu’il nous arrive quelque chose à nous » (c’est-à-dire que la discussion préalable nous concerne et nous implique totalement et forcément.)

La seconde, bien plus grave, consiste à croire que « puisque nous avons un problème, nous devons le régler » (Cela, c’est l’effet espéré par votre agresseur verbal.)

 

 

 

premisseVoyons de plus près ces deux fausses prémisses, car si nos processus mentaux se fondent sur des bases erronées, il y a fort à parier que c’est toute notre façon de penser et de considérer la vie qui sera tôt ou tard à réformer. Comme nous le savons déjà par d’autres articles, une personne qui nous saute « sur le lard » sans crier gare en essayant de nous convaincre que nous avons un problème, est avant tout une personne qui est consciente d’avoir un problème elle-même qu’il lui parait urgent de refiler à autrui !

 

 

 

 

intimidationAutant dire que c’est cette personne qui est en état de faiblesse psychologique ou « en danger », et non pas vous. C’est donc à elle qu’il appartient de se démerder comme une grande afin de régler ce problème qui est le sien. On nomme cette tentative d’impressionner une personne en lui envoyant brusquement une foule d’informations négatives et un brin agressives au visage, un « Putsch psychologique. » Il s’agit d’un moyen employé par les personnes faibles et qui ont besoin d’énergie (ou d’aide mais trop orgueilleux pour en réclamer) de tenter d’impressionner quelqu’un, une bonne fois pour toutes, ceci afin d’avoir un ascendant psychologique sur ce dernier.

 

 

 

 

agression verbale10Revenons à notre sujet premier… Une personne vous agresse verbalement et vous ne savez pas quoi lui répondre, alors vous l’écoutez simplement, un brin interloqué tout de même. Et, tout naturellement, vous vous sentez mal ensuite et culpabilisez à l’idée d’être passé pour un âne, car vous n’avez rien trouvé à redire ou à rétorquer à cette personne sur le moment. Le pire pour vous, c’est que c’est APRÈS que vous viennent toutes sortes de répliques savoureuses dignes d’un Sacha Guitry !

 

 

 

 

rester zen5En réalité, vous avez juste zappé deux infos TRÈS importantes : La première, c’est que ce qui vient de se passer ne vous concerne en rien, et c’est d’ailleurs pour ça que vous n’aviez rien trouvé à répondre à l’agresseur ! La seconde, c’est que pour avoir à répondre quelque chose, il vous aurait fallu connaître par avance toute cette merde qui stagne dans le mental de votre agresseur et donc, avoir un esprit qui vibre à la même fréquence que le sien !

 

 

 

Art de se taireMoralité, le fait de ne rien trouver d’intelligent à répondre, dans ce cas, est une preuve non seulement que vous n’êtes pas concerné (votre Soi serait au courant, il me semble) mais de plus, c’est aussi une preuve que vous ne pouvez pas (ou plus) avoir un esprit qui vibre sur une fréquence aussi basse et aussi négative ! N’est-ce pas plutôt valorisant, quand on y songe ? Voilà, j’espère avoir été assez clair et précis pour tous ceux et toutes celles qui vont pousser un grand soupir de soulagement en apprenant aujourd’hui que ce qu’ils prenaient pour une tare ou une faiblesse inqualifiable, était en fait une bénédiction, une solution et une preuve éclatante de maturité spirituelle. Smile

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Plus grand si plus petit

 

Plus grand si plus petit

 

 

relationnelL‘un des états d’esprit morbides et hautement destructeurs qui naquit en Atlantide, lors de la quatrième et dernière période avant sa destruction finale, se retrouve à nouveau et largement incarné à notre époque. Cet état d’esprit pourrait être résumé ainsi : « Je serai plus grand si toi tu diminues. »
Lorsqu’une personne, consciente de la petitesse de ses actes et qui s’est identifiée complètement à ses processus mentaux, s’aperçoit qu’elle régresse et diminue, cela au point de ne plus pouvoir s’élever de nouveau et par ses propres moyens, un réflexe animique (de l’âme) la pousse à abaisser les autres, cela dans le but immature de paraître moins « bas« , cela en faisant paraître moins « haut » les autres (ou un autre en particulier.)

 

 

 

raler-familleAbaisser autrui afin de paraître soi-même moins bas… Si on prend le temps d’y réfléchir, le seul fait de chercher à minimiser la valeur d’autrui afin de tenter de masquer son éventuelle médiocrité, suffit à démontrer que la personne est hautement consciente de la qualité de son état d’esprit. Du coup, on peut se demander pourquoi elle n’use pas de cette énergie gaspillée dans l’espoir de discréditer autrui, pour se créditer de nouveau ! A moins que l’infortunée personne soit persuadée, dans son for intérieur, de son incapacité à se réformer elle-même ? Certains psychologues de la dernière heure ont essayé de voir, dans ce comportement d’une élégance redoutable, une sorte d’appel au secours.

 

 

 

 

attirer l'attentionSelon eux, la « victime » chercherait, en abaissant autrui, à attirer son attention afin de recevoir de l’aide, mais sans avoir à subir l’humiliation de la réclamer directement et donc, de se sentir ensuite redevable… Même si cette tentative d’explication pouvait être un tant soit peu fondée, il est intéressant de noter au passage que le simple fait d’accepter cette version suffit déjà à la justifier, et donc à rendre recevable un comportement hautement négatif et destructeur, au niveau social.

En fait, et plus prosaïquement, les personnes qui se comportent ainsi font office de support vivant et conscient à l’un des grands « Démons » de l’humanité (états d’esprit destructeurs) et ne sont là que pour essayer de mettre un terme à ce genre de processus mentaux, et non afin de le cautionner définitivement.

 

 

 

 

 

jalousie2L‘âme d’une personne profondément jalouse, envieuse et qui n’hésite pas à détruire le Beau de peur de ne pas pouvoir le posséder, ne cherche pas à être aidée dans cette entreprise mais, bien au contraire, à être mise dans l’incapacité absolue et définitive de dynamiser un peu plus ce schéma compulsif. Plus simplement, ceux qui sont venus pour présenter cet état d’esprit à l’humanité, sont venus pour que leur âme (ce qui les anime, donc) soit « lavée » de cette tache immonde, et non pour qu’elle soit confortée. Comme le disait un Maître :
« Chaque fois que vous excusez le mal sans broncher, vous le cautionnez et invoquez la présence d’un ennemi qui aura votre peau tôt ou tard… »

 

 

 

manque de chanceSongez à toutes ces personnes qui disent :
« Moi j’ai pas de chance; j’attire toujours les gens médiocres ou méchants qui cherchent à me nuire et qui jalousent mon travail, ma réussite… »


Dans les semaines à venir, prenez soins d’observer autour de vous et essayez de découvrir si ceux qui disent du mal des autres dans leur dos ont à cœur de rétablir la vérité ou bien de faire descendre une chose qui leur rappelle un peu trop le fait qu’ils se tiennent eux-mêmes à genoux tandis que d’autres se tiennent seulement droit et sur leurs deux jambes.

 

 

 

Serge Baccino

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