Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Instructions pour le subconscient

Rampa2Je vous livre ici ce qu’on appelle « une formule de pouvoir », c’est à dire une série d’instructions qui s’adressent à notre subconscient et le conditionnent de manière puissante et positive. J’ai moi-même employé cette formule, au début des années 80 , avec d’excellents résultats.
C’est le célèbre T. Lobsang Rampa qui est à l’origine de cette formule.

 

 

« Garde moi des mauvaises pensées,
Garde moi de la noirceur du désespoir,
Au temps de ma misère, fais briller pour moi
une lumière dans l’obscurité qui m’environne.
Que chacune de mes pensées soit bonne et pure.
Que chacun de mes actes soit bon aux autres.
Que mes pensées soient positives afin que mon esprit soit plus fort.
Je suis le maître de ma destinée.
Ce que je pense aujourd’hui, je le serai demain.
Écarte donc de moi toutes pensées mauvaises,
toutes pensées qui pourraient nuire à autrui.
Que mon esprit s’élève en moi afin que je puisse m’acquitter aisément
de la tâche qui m’est dévolue.
Je suis le maître de ma destinée !
Qu’il en soit ainsi ! »

 

 

Source : « Les univers secrets » T. Lobsang Rampa, éditions « J’ai lu »

(Collection rouge de poche « Aventure Secrète »)

 

Rampa4Rampa3

 

 

 

 

 

 

La DDP animique

 

planete libre arbitreLa planète Terre est réputée être le seul plan d’existence où tous les états d’esprit et tous les niveaux d’évolution peuvent (ou essayent tant bien que mal de) cohabiter. En effet, hors incarnation par exemple, chacun de nous est sur son plan de conscience ou, plus exactement, « investi dans l’état d’esprit général qui est le sien » et seuls ceux qui partagent ce même état d’esprit général ou dont l’état d’esprit est approchant, peuvent se manifester à nous et nous à eux. Pour prendre la phraséologie plus ésotérique et moins psychologique, disons que, après la mort du corps physique, nous « allons » sur le plan qui est le nôtre, par exemple le cinquième ou le sixième sous-plan du grand plan astral, ou encore le cinquième ou sixième sous-plan du grand plan mental.

 

 

 

Mais ça, c’est pour les gens « normaux », c’est-à-dire les âmes-personnalités qui ont suivi correctement le cycle évolutif humain le plus usuel. Hélas, il existe encore et toujours des retardataires, à savoir des personnalités animiques (de l’âme, donc) qui ne dépassent jamais le 3e ou quatrième sous plan des plans astraux et mentaux. Du fait, leur mental (relié au 3e ou 4e sous-plan mental) et leurs réactions émotionnelles (relatives aux 3/4e sous plan astral) diffèrent énormément de l’état d’esprit (et des réactions qui en résultent) de tous ceux dont le cœur et l’esprit sont reliés aux deux derniers sous-plans de l’astral et du mental cosmique (ou Général.)

 

 

Cette Différence De Potentiel (DDP) animique est ce qui explique beaucoup de choses, en particulier pourquoi certaines gens sont parfois si « excitées et promptes à nuire à quelques-uns » et aussi pourquoi ces mêmes quelques-uns sont si confus, anxieux et outrés, lorsqu’ils observent la vie de certains individus peu recommandables. C’est cette différence de potentiel, entre ce que quelques-uns sont déjà (et depuis bien longtemps) et ce que certains autres persistent à demeurer (depuis tout aussi longtemps), qui engendre la souffrance morale, le stress et l’indignation des âmes parmi les plus évoluées.

 

 

 

plan terrestreVous me direz que si ce plan terrestre est le seul à permettre une telle diversité d’âmes et de niveaux d’évolution, c’est que c’est fait exprès ! Certes ! C’est non seulement voulu, mais également désiré par toutes les âmes actuellement en incarnation ou qui se préparent fiévreusement à venir. Que les gens soient des Saints, des Maîtres, des Instructeurs ou des demi-dieux, ou qu’ils soient des démons, des animaux ou des destructeurs de conscience, TOUS sont venus, ici et maintenant, dans un but bien précis. Évidemment, ce but (le vrai) a été oublié, mais avec un peu d’intelligence, il est aisé de le deviner, attendu que « comme par hasard », on trouve toujours mélangés les plus évolués et les moins évolués de la planète !

 

 

 

manque de communication5Bien que ce mélange soit un sérieux problème pour certains et bien que cette DDP animique soit à la base du problème de manque de communication, pour rester poli, c’est également cette DDP qui aura pour effet de « faire bouger » ceux qui sont mort-nés, spirituellement parlant, ainsi que ceux qui ont passé leur vie à se soucier des autres, à les aider, les aimer et les diriger, les empêchant ainsi de se prendre en main de force et d’évoluer enfin. Comme le disent les Mages Rouges :

« La parole écrite est ce qu’entend l’intelligent quand d’autres ne font que lire ce qui est écrit »

Des poètes, ces gars, moi je vous le dis !

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Une preuve de l’âme humaine ?

Note : Cet article est déjà ancien puisqu’il date de trois ans en arrière, date à laquelle je l’avais proposé aux membres du forum officiel de mon association culturelle (Psukelogos) J’ai pensé que mes nouveaux lecteurs, sur le blog « Vivre Livres ! » prendraient plaisir à en prendre connaissance, si ce n’est pas déjà fait.

 

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Serge3Il y a quelques années de cela (2010), dans un des posts du Forum Psukelogos, je faisais allusion à certaines « visions » que j’avais au sujet de découvertes scientifiques futures dans lesquelles quelques-unes des connaissances initiatiques évoquées ou enseignées sur ce Forum et ailleurs, venaient coïncider avec des constats purement scientifiques.

Je mentionnais alors que d’ici peu, les scientifiques inventeraient un appareil qui, en étant branché sur le cerveau, permettrait de faire sortir de son corps quasiment n’importe qui et ce, à volonté. C’est du moins l’interprétation que j’avais de ce que je pouvais « voir » (le fait de ne pas posséder de formations dans un quelconque domaine scientifique ou autre peut évidemment gêner voire fausser la claire explication de ce qui est perçu en esprit.)

Et ce matin (1er Novembre 2010), voici ce que je découvre en faisant une recherche sur le web pour un tout autre sujet et qui a l’air de dater de trois années en arrière :

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Le Chapitre perdu (La Vie des Maîtres, de Baird T. Spalding)

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Spalding2Pour ceux qui connaissent cette œuvre magistrale de Spalding intitulée : « la Vie des Maîtres », il sera sans doute intéressant d’apprendre que l’un des chapitre de l’édition anglaise n’avait pas été présenté dans l’édition française. Grâce à des personnes de Bonne Volonté, sur un Site mentionné à la fin de cet article, il est désormais possible d’avoir une traduction de ce « Chapitre perdu » ! Pour commencer, un rappel du contenu de ce livre :

 

Le 22 décembre 1894, onze scientifiques américains se réunissent à Potal, petit village de l’Inde. Sceptiques par nature, ils n’acceptent aucune vérité a priori, mais certains phénomènes religieux les intriguent. Ils décident de vérifier de leurs yeux les prodiges accomplis par les Maîtres orientaux. Car en Inde, au Tibet et au Népal existent des hommes aux facultés étonnantes qui communiquent à distance, voyagent par lévitation et guérissent les infirmes.

 

Les savants découvrent, peu à peu fascinés, des lois physiques et psychiques encore inconnues : grâce à une ascèse aux règles bien établies, l’esprit devient capable de maîtriser la matière, et même de quitter son enveloppe charnelle.

Au contact de cette hiérarchie invisible des Maîtres de sagesse, ils commencent un itinéraire spirituel qui va les mener à la découverte de leur Moi profond, intemporel et éternel.

 

 


+ Chapitre 2.3 bis (chapitre présent dans l’édition américaine et omis dans l’édition française)

 

Après que nous nous soyons confortablement assis, Jésus a poursuivi la conversation.

« Quand nous nous tenons unis avec la somme de toute intelligence, et nous identifions comme partie réelle de cette intelligence, et savons d’une manière certaine que c’est le grand principe, Dieu, nous nous trouvons bientôt conscients du fait que toute l’intelligence de la totalité de l’univers cosmique travaille avec nous.

 

Nous nous rendons compte également rapidement que l’intelligence de tout grand génie, aussi bien que la petite mentalité de la cellule du corps, travaille avec nous en harmonie et entente parfaites. Nous sommes franchement alliés avec le grand esprit cosmique intelligent. En effet, nous sommes ce grand esprit ; nous sommes la conscience de l’univers. A l’instant où nous sentons cette chose, rien peut nous garder de la divinité. De cette conscience universelle nous pouvons tirer toute la connaissance ; nous savons que nous pouvons tout savoir , sans étudier et sans processus de raisonnement, n’allant pas d’une leçon à l’autre ni d’un point à l’autre.

 

Les leçons sont nécessaires afin de nous amener seulement à l’attitude dans laquelle nous pouvons faire un pas en avant dans cette pensée. Alors nous devenons complets et incluons toute pensée. Il y a un courant complet de pensée de motivation qui est irrésistible et nous savons que rien ne peut nous détourner de l’accomplissement véritable. Nous sommes avec le tout ; ainsi nous agissons irrésistiblement avec le tout. Il est impossible que n’importe quelle condition empêche notre accomplissement.

La goutte d’eau est seulement faible quand elle est enlevée de l’océan ; replacez là et elle est aussi puissante que tout l’océan. Il n’importe pas si nous aimons ou si nous croyons à cette idée. C’est la loi intelligente et nous sommes cette grande chose.

 

La somme de toute Vérité est le grand principe, Dieu. La Totalité de l’éternité à l’éternité, que nous pensions que c’est une grande vérité ou une petite vérité. Chaque mot vrai, pensé ou parlé est une partie de La Grande Vérité, Le Grand Tout, La Vérité Universelle, et nous sommes cette grande chose. Quand nous réalisons cette unité et nous nous tenons absolument avec la Vérité, nous avons la totalité du soutien de la Vérité et notre irrésistibilité est augmentée.

C’est la force de l’océan de retour à la vague qui donne à la vague sa puissance ; ceci est Dieu-force dont l’homme fait partie. La somme de tout l’amour est le grand principe, Dieu. C’est la somme de chaque affection, de chaque émotion ardente, de chaque pensée affectueuse, de regard, de mot, ou d’acte. Chaque amour attiré, grand ou petit, sublime ou faible, fait le Un infini d’amour agissant et rien n’est trop grand pour nous.

 

Pendant que nous aimons généreusement nous avons l’océan complet de l’amour cosmique avec nous. Ce qui est le moins calculé est le plus grand et s’étend à la perfection absolue ; ainsi l’univers entier de l’amour est consciemment avec nous. Il n’y a pas de plus grande puissance sur terre ou dans le ciel que l’amour pur. La terre devient ciel ; le ciel est la maison vraie de l’humanité. En conclusion, la somme de chaque condition, de chaque forme, de chaque être est le Un Principe Cosmique Infini, Dieu, que ce soient des individus, des mondes, des planètes, des étoiles, des atomes, des électrons, ou les particules les plus minuscules.

Tous font ensemble le Un entier infini, dont le corps est l’univers, l’esprit : l’intelligence cosmique ; l’âme: l’amour cosmique. Tissés ensemble en un tout, leurs corps, esprits et âmes sont liés avec la force cohésive de l’amour ; pourtant chacun fonctionne dans l’identité individuelle éternelle, se mouvant librement dans son orbite et octave individuelle d’harmonie, attiré, dessiné, et lié par l’amour de cet univers d’harmonie.

 

Nous constituons ce grand Être que rien ne peut contrecarrer. Il se compose de chaque unité de l’humanité aussi bien que de chaque unité de l’univers. Si une partie d’une unité s’exclut du tout, cela ne fait aucune différence au principe vivant mais cela fait une grande différence à l’unité. L’océan est inconscient du déplacement de la goutte d’eau mais la goutte d’eau est très consciente de l’océan quand elle y est retournée ou réunie à lui.

« Ce n’est pas assez pour nous de dire que nous sommes près du grand principe cosmique, Dieu. Nous devons savoir certainement que nous sommes un avec, dans, et de, et amalgamé entièrement avec, Principe ; et que nous ne pouvons pas être séparés ou indépendants de Dieu, Principe. Ainsi nous travaillons avec le principe du pouvoir qui est tout pouvoir. C’est la loi que dans le principe nous vivons, nous déplaçons, et avons notre être.

 

Ainsi, quand nous souhaitons entrer en contact avec Dieu, nous ne pensons pas à quelque chose loin de nous et difficile à atteindre. Tout ce que nous devons savoir est que Dieu est aussi bien en nous que tout autour de nous et que nous sommes complètement inclus en Dieu ; que nous sommes consciemment dans la présence de Dieu et sommes présents en Dieu et aux commandes avec le plein pouvoir. Ainsi nous n’avons pas besoin de faire une pause, nous n’avons pas besoin de réfléchir ; nous prenons le chemin directement à Dieu intérieur.

Ici le Christ se tient immuable et suprême et avec Dieu nous vivons pour toujours. Nous réveillons ainsi nos individus morts dans la réalisation de la vie intérieure et cette vie nous ressuscite des morts ; nous revenons à la vie immortelle, immuable.

 

Nous sommes convaincus de la vie et de notre droit de vivre cette vie entièrement et parfaitement. Le Christ avance et dit, « je viens afin que vous viviez la vie plus complètement et plus abondamment. » Ceci doit être une résurrection vraie dans notre conscience – élever nos sens morts dans une vibration plus élevée de vie, de vérité, et d’amour. Comme toute la nature se réveille à notre sujet, éveillons nous nous-mêmes et regardons l’aube de ce jour qui approche. Ainsi, nous nous levons et hors de nos vêtements de la tombe, au-dessus et hors de toute limitation dans lequel nous avons lié nos corps.

Nous roulons la pierre de la matérialité complètement de notre conscience, ce grand poids de pensée qui a séparé la vie intérieure de la vie en dehors ; et qui a tenu la forme de la vie dans la mort et lui a refusé la vie parce que nous n’avons pas reconnu son droit à la vie. Levons-nous et hors de la mort – ce que signifie la résurrection.

 

C’est un réveil à la réalisation complète de la vie ici et maintenant – et cette vie omniprésente, omnipotente, omnisciente ; nulle part absente, nulle part impuissante, nulle part sans conscience ; mais partout présente, partout puissante, partout consciente, dans la plénitude, dans la liberté, dans l’action glorieusement augmentante expressive et radiante.

Quand nos cœurs flamboient à cette pensée et que notre être entier rougeoie avec cette vie intérieure, nous pouvons aisément tendre notre main et dire : « Lazare, avance ! Sors de ta tombe, tu n’appartiens pas à la mort ! Viens à la vie! Réveille-toi de ton erreur ! Réveille-toi ici et maintenant.  »

 

Ainsi nous sommes réveillés à la grande conscience et nous pleurons en raison de la densité de la pensée de ceux qui observent le réveil. Des milliers d’années de ce réveil ont été présentés à l’humanité, pourtant beaucoup dorment. Mais leur sommeil ne nous justifie pas de faire de même. C’est en raison de ce que nous faisons que cette humanité est réveillée à cet héritage légitime. Pendant que nous nous réveillons à notre héritage, nous nous réveillons à la beauté et à la pureté du message historique que nos corps sont éternellement beaux, purs et parfaits. Ils sont toujours de beaux, purs corps spirituels, les plus magnifiques et divins, les temples vrais de Dieu.

Ce réveil nous convainc également que nos corps ne sont jamais descendus de ce domaine élevé. Nous voyons que c’était seulement un concept humain où nous avons pensé qu’ils étaient descendus. Dès que cette pensée est libérée, notre corps est libéré à son vrai héritage divin. Alors le parfum d’une soirée chaude d’été se répand dans toute la nature et nos corps commencent à prendre cet éclat.

 

Les rayons bientôt purs de la lumière blanche apparaissent dans nos corps ; ils deviennent embrasés par cette lumière ; et cette douce mais pourtant brillante et vivante lumière envahit l’atmosphère claire autour de nous comme une vapeur blanc-or. Cette lumière augmente régulièrement jusqu’à ce qu’elle couvre et imprègne tout autour de nous. Baigné dans cette radiance, apparaît une lumière blanche de cristal pur brillant et scintillant avec un éclat plus grand que celui du diamant le plus pur, pourtant elle émane de nos corps qui sont lumineux, radiants et beaux.

Ici nous nous tenons ensemble sur le saint mont de la Transfiguration, avec des corps lumineux et rougeoyants, radiants et beaux, immergés complètement dans la vie divine. Le fils de l’homme est devenu le Christ de Dieu et le royaume de Dieu est une fois de plus parmi l’humanité et plus essentiel parce que d’autres ont accepté et apporté le royaume dans la pleine domination.

 

La lumière du royaume de Dieu se développe plus fortement en raison de l’acceptation. C’est le corps vrai que l’humanité a toujours eu et qu’elle a toute aujourd’hui. Un tel corps a toujours existé et existera toujours. C’est un corps si lumineux qu’aucun germe de vieil âge ou affaiblissement ne peut trouver place en lui. C’est un corps si vivant qu’il ne peut pas mourir.

Un tel corps peut être crucifié mille fois et, en raison d’une telle crucifixion, avancer plus triomphant. Un tel corps se tient en avant comme maître divin de chaque situation. Un tel corps est éternellement ressuscité. C’est le message du nouvel âge pour vous, le même qui a semblé être un message du nouvel âge il y a deux mille ans. C’est pareil aujourd’hui comme autrefois ; il est la résurrection du message du vieil âge.

 

On a dit ce message il y a des milliers de siècles en langue si simple que les bébés pouvaient le lire. Le message est que l’homme de sa propre volonté quittera du royaume fait de main d’homme et évoluera au royaume de Dieu. Le fils de l’homme doit réaliser sa divinité, indiquer cette divinité dans son corps et ses affaires et devenir le Christ de Dieu dans le royaume de Dieu. « Ne savez-vous pas que vous êtes des dieux ? ». Chez vous, sachez que ce royaume de Dieu est la chose la plus normale au monde. Le fait est que si l’homme demeure en Christ il est une nouvelle créature.

C’est le bon plaisir du père de vous donner le royaume et à chaque homme passé en lui. On pose la question « quand ? » la réponse est toujours, quand l’extérieur est comme l’intérieur, le grand chêne qui sommeille dans le gland s’éveille dans le gland entier avant que l’arbre puisse se développer : « l’oeil n’a pas vu, l’oreille n’a pas entendu et le cœur de l’homme n’a pas compris ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. »

 

Dieu sait que dans la grande structure de l’univers il y a un endroit splendide pour chaque être humain et que chacun a son endroit individuel. La structure peut tenir seulement parce que chacun est au bon endroit. Ce message n’allège t-il pas le fardeau de chacun et n’orne t’il pas chaque mine d’un sourire, même ceux qui pensent leur travail comme le bétail sourd-muet que l’on conduit ? Ainsi je vous le dis, vous êtes une création particulièrement conçue, vous avez une mission particulière, vous avez une lumière à donner, un travail à faire qu’aucun autre ne peut donner ou accomplir ; et si vous ouvrez votre coeur, esprit, et âme en grand à l’esprit, vous apprendrez de lui dans votre propre coeur. Là vous constatez que votre propre père vous parle.

 

Peu importe vos pensées fantasques ou irréfléchies .Vous constaterez que votre père vous aime avec dévotion et tendresse à l’instant où vous tournez vers le Dieu intérieur. L’onction que vous avez de Dieu demeure en vous et vous n’avez pas besoin de l’enseignement d’un homme. Est-ce que ce n’est pas une résurrection hors de la vieille pensée ? Il n’est pas besoin que n’importe quel homme vous enseigne. Il est seulement nécessaire de recevoir l’onction de Dieu qui a toujours été en vous. Vous pouvez accepter d’autres aides de frères mais vous êtes toujours instruits et menés à partir de l’intérieur ; la vérité est là pour vous et vous la trouverez. Cette vérité enseigne toujours que l’humanité est un accord complet ; pas une unité mais une grande concorde ; et combinée avec Dieu que c’est le grand Un.

 

L’humanité est plus qu’une confrérie. C’est Un homme, juste comme un cep et ses branches sont une vigne. Une partie ou une unité ne peut être séparée du tout. La prière du Christ est « afin que tous soient un ». « Ce qu’il a fait au moindre de mes enfants, il me l’a fait à moi. » Maintenant vous connaissez le Christ par qui la famille entière dans le ciel et sur terre est appelée. La vérité est « Tout est Un » Un esprit, Un corps, le Grand Seigneur Corps de toute l’humanité. Le Grand Amour, la Lumière, la Vie de Dieu amalgame ce corps dans Un entier complet. »

 

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Source : www.nous-les-dieux.org

Page présentée ici : http://www.nous-les-dieux.org/index.php/PDF:La_Vie_des_Maitres.pdf

 

Gnôthi seauton

logo forum newLorsqu’il y a sept ou huit ans en arrière  de cela (Nota : écrit fin 2013), ma femme et moi-même avons créé le forum Psukelogos afin de faire connaître aux français la psychologie ésotérique propre à l’enseignement issu en grande partie des Shiva Sutra (Shivaïsme du Cachemire, branche laïque), nous n’étions pas certains de rencontrer un franc succès. En effet, présenter à un public habitué à se trahir, à composer et à mentir à tout bout de champs, une technique pour redevenir intègre et véridique, cela revenait à devenir marchand d’aspirateur dans un village du Sahel ne possédant pas encore l’électricité !

Non pas qu’il n’existe pas, en France, de personnes assez matures pour affirmer leur désir de « trouver la vérité. » Disons plutôt que cette quête de vérité est censée exclure l’individu qui la conduit. Gag !

 

 

 

pouvoir sur autrui-manipulationUne technique spirituelle, ésotérique, surtout si elle offre des avantages et un pouvoir sur autrui, aurait rencontré un bien plus grand succès. Mais une vérité spirituelle qui réclame de ses chercheurs qu’ils se déprogramment et redeviennent des hommes et des femmes dignes de ce nom, voilà bien une vérité qui n’intéresse que très peu de monde. Quel ésotériste en herbe ne connaît pas et n’est pas capable de citer de mémoire la sentence qui était jadis clairement écrite sur le fronton du temple de Delphes ?

« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux. »

 

 

 

 

Mais est-ce que ces aimables « chercheurs de vérité » ont bien compris le sens du « connais-toi toi-même » ? Puisqu’il est question de SE connaître soi-même, pourquoi se précipitent-ils ainsi sur des livres traitant de tout autre secret que celui que leur être recèle ? Il n’a jamais été question d’apprendre beaucoup ou même de savoir comment fonctionne l’univers et quels sont ses secrets : il a toujours été question de s’étudier Soi afin de se connaître Soi.

Il n’est même pas utile de savoir « se dédoubler« , de faire bouger des objets à distance, de contacter les morts ou les Maîtres, d’étudier la kabbale Hébraïque  (quelle prise de tête !) ou de déchiffrer les grimoires antiques de sorcellerie : il est question de descendre profondément en soi et d’exhumer tout ce que nous y avons préalablement enterré, avec application et secrète satisfaction.

 

 

 

Alors quoi ? L’homme a-t-il si peur de lui-même qu’il préfère encore passer pour un âne en faisant mine de ne pas voir qu’il agit à l’inverse de ses paroles, plutôt que de se rencontrer lui-même ? Une personne de mes proches me demandait, voici quelques années, pourquoi la psychologie ésotérique, vieille de six mille ans, n’était pas au moins aussi connu que l’ésotérisme traditionnel. En guise de réponse, je lui ai demandé s’il lui arrivait de se mentir, d’avoir peur de connaître la vérité et de préférer un mensonge qui sécurise qu’une vérité qui fait peur. La personne m’a répondu par l’affirmative. Je lui ai donc dit simplement ceci :  » Sache que les autres aussi. « 

 

 

 

personaIl n’est pas possible de s’étudier soi-même si on a peur de découvrir en soi des choses dérangeantes et laides. Il n’est pas possible d’aimer la vérité et de mentir pour couvrir d’autres mensonges. Et il n’est pas possible de se demeurer fidèle tandis que l’on passe une vie entière à se trahir avec application. La psy éso est faite pour les plus courageux d’entre nous, pas pour ceux qui se rangent toujours du côté où sa crie le plus fort et où ça peut faire le plus mal, en cas de désobéissance. Cela dit, on peut très bien être un matérialiste convaincu et compter parmi les plus doués des élèves de la psy éso. Il suffit, pour cela, de ne retenir de l’enseignement que la partie purement psychologique qui est valable pour tous et en tous temps, puisque adaptée à chacune des époques.

 

 

 

 

peur-immenseCroire est inutile quand l’on peut savoir. Mais pour savoir, il faut ne plus craindre de courir le risque de se faire peur, de se décevoir au point de refuser de s’assumer en l’état (tel que nous sommes pour le moment.) Il est clair que l’homme et la femme de ce présent siècle ne s’aiment pas. Ils se trouvent faibles, moches et, surtout, sans grande valeur.  Mais pour qu’ils aient pu en arriver à ce constat déplorable et sans doute un brin exagéré, encore a-t-il fallu qu’ils en arrivent à SE DÉCEVOIR EUX-MÊMES.

 

 

 

 

En somme, celui qui ne s’aime pas, qui se trouve lâche et stupide, celui-là n’a aucun intérêt à faire des efforts. Surtout sachant (ou plutôt croyant) que le moindre de ces efforts sera voué à l’échec, comme tous les autres. Avec ce genre de pensée et à partir d’un tel état d’esprit, il est clair que le plus sûr moyen de ne pas se décevoir plus encore, c’est de ne plus rien tenter du tout, ne plus jamais chercher à s’améliorer, voire de ne plus vivre vraiment.

 

 

 

en recherche de sa propre valeurLe problème c’est que cela ne consiste pas en une solution viable, bien au contraire ! En effet, ne plus rien faire n’aura pas pour seul effet de ne plus faire de conneries : cela aura surtout pour effet de fortifier l’idée que la personne n’a aucune valeur. Or, il est impossible à l’homme et à la femme de vivre sans avoir un minimum de ce sens de sa propre valeur. La question est donc celle ci :

« Comment recommencer à s’aimer, à être sinon fier de soi, du moins conscient de sa place dans la société et de la valeur du rôle que l’on a à y jouer ? »

 

 

 

 

valeur personnelleLe problème, comme toujours, contient sa propre solution. (« Tout est double. ») Puisque l’homme ne s’aime plus à cause du sentiment d’un manque de valeur, la seule façon de se remettre à s’aimer et à se respecter, c’est de faire des choses qui ont une quelconque valeur à ses yeux. C’est d’ailleurs ce qu’ont bien compris ceux et celles qui ont un comportement compulsif lorsqu’il s’agit d’aider, de conseiller, de soigner gratuitement (sic), d’agir d’une manière noble et altruiste, etc. Seulement voilà : n’ayant pas l’habitude de s’aimer et de se respecter, ils ne peuvent avoir, du moins au départ, qu’un comportement correspondant à leur propre état d’esprit. Alors nous rencontrons de ces personnes qui, pour redorer leur blason, salissent celui des autres.

 

 

 

 

critiques-colportagesQui d’entre nous ne connaît pas au moins un parent, un « ami », un collègue de bureau ou de travail, qui ne peut pas s’empêcher de critiquer les autres dans le buts de démontrer que lui, il aurait fait mieux ? A la base de ce comportement, nous trouvons toujours un mal-être profond, une carence presque totale d’amour-propre, dans tous les sens du terme. Les psy éso ont une très belle phrase pour résumer le comportement de ce genre de personnages :

« Nul ne peut s’élever en abaissant les autres. »

 

 

 

 

aller vers les autresJ‘aimerais proposer aux lecteurs de ce blog, une réflexion sur la valeur intime. vous aimez-vous vraiment ? Avez-vous du respect pour vous ? Si la réponse est quelque peu hésitante, voici une question, en fait une astuce, qui devrait vous aider à trancher tôt ou tard :  » Que faites-vous de bien pour vous ou pour autrui, qui puisse transformer l’image que vous avez de vous ? A qui servez-vous ou à quoi ? qu’attendez-vous pour faire tout ce qui est en votre pouvoir pour devenir fier de vous et heureux d’exister ? Mais s’il vous plaît, quelle que soit votre action, évitez de blesser, de tromper ou de chercher à diminuer les autres dans le but de vous élever vous, car vous ne feriez alors que condamner votre actuelle image de vous-mêmes et vous finiriez par vous haïr définitivement. « 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)