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Changez de Karma ou supprimez-le !

bouddha-brouillardLes orientalistes ont très mal traduit le mot «karma», lui attribuant bien imprudemment comme traduction le mot français « action. » Or, nul ne verra jamais une action qui ne soit pas précédée d’une pensée ! Le vrai sens du mot «karma» est «mouvement» et nous allons voir plus loin l’importance de cette différence apparemment subtile. Ce ne sont donc pas nos « actes » qui consistent en « notre Karma » mais bien les pensées qui sont à l’origine de nos actes. La loi spirituelle concernée pourrait se résumer ainsi, une fois traduite et adaptée à notre phraséologie moderne :

« Nous vivons ce que nous pensons et tant que nous pensons de la même façon, nous vivons les mêmes expériences relatives à cette façon particulière de penser. »

 

 

 

Toute pensée est reliée à son sentiment (ou émotion) connexe : si la même pensée revient sans cesse, nous expérimentons les mêmes émotions, inlassablement, et cela aussi longtemps que notre pensée demeure identique. Une émotion est construite à partir de notre propre force vitale (ce qui nous fait vivre) : c’est pour cela que les émotions gaspillent de l’énergie et réduisent notre vitalité et jusqu’à notre santé mentale (Shanti, en sanskrit.)

 

 

 

De plus, les mouvements de l’esprit en nous (karma chitta), qui forment les pensées, ainsi que « les modifications de l’esprit » (vritti), le fait que nous sautions d’une idée à une autre, nous coupent de l’Actualité planétaire, de ce qui existe en fait, et nous font vivre « dans notre tête », au lieu de nous permettre de partager l’espace conscient qui devrait être celui de tous les êtres vivants. Si les Orientalistes n’avaient pas isolé le mot « karma » avant de le traduire et s’ils l’avaient traduit correctement, nous aurions alors eut ce que les textes primitif enseignaient vraiment et que nous pourrions résumer ainsi :

Karma Chitta  « Se dit des mouvements (karma) de l’esprit (chitta) qui engendrent les pensées et connectent l’homme à une forme de réalité illusoire mais pourtant bien réelle pour lui, et l’obligent à vivre sans cesse le même état d’esprit et donc à vivre les mêmes expériences, cela aussi longtemps que dure cet état d’esprit. Penser autrement revient à vivre autre chose mais ne plus s’identifier aux mouvances mentales, revient à se connecter à l’Actualité Cosmique et à expérimenter sa propre Nature véritable : la Soi-Conscience. Car lorsque l’esprit (chitta) cesse de former des idées, il se transforme en conscience (Chitti) et l’être expérimente alors un état de vacuité mentale et de paix profonde qui consistent en l’essentiel de sa Nature véritable. »

(Traduction moderne et libérale des Shiva-Sutra)

 

 

 

annales akashiques15Si les Orientalistes avaient traduit ainsi, alors les gens ne sombreraient plus dans cette torpeur mentale qui consiste à « subir leur karma », bon ou mauvais, issu de quelque vie antérieure sur laquelle, comme par hasard, personne ne sait quoique ce soit de précis ou même de vraiment utile. En fait, le karma ne consiste pas à subir le contrecoup des actes de nos vies passées mais bien à subir ces « lois de l’âme » (idées, concepts, credo) que s’invente l’homme et avec lesquelles il doit ensuite essayer de vivre « en conformité. »

 

 

 

mental bla blaÉvidemment, par la suite, l’homme doit subir le contenu de ces lois qu’il a lui même édictées, cela aussi longtemps qu’il ne change pas sa façon de penser ou qu’il ne réalise pas qu’il n’est pas ce qu’il pense mais celui qui engendre ou accueille (bien imprudemment !) des pensées tyranniques qui le réduisent ensuite à l’état d’esclavage spirituel. Un passage des Shiva Sutra dit : «Jnanam Bandham.» Cela signifie que la connaissance est servitude ou nous lie. Il est question ici, bien entendu, de connaissance «impure», c’est-à-dire de tout ce qui éloigne l’homme de sa véritable nature. Le pur connaissant (Jnani) est celui qui se connaît lui-même en tant qu’esprit vivant et conscient. Si vous avez des questions avec ce court exposé, je me ferai un plaisir d’y répondre.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La « secte des adversaires des sectes »

Je n’ai pas résisté au plaisir de vous livrer ici des extraits de « lettres ouvertes à la secte des adversaires des sectes » (1997) de l’Historienne et professeur belge Anne Morelli. Il m’a semblé que ces citations se passent de tout commentaires, si ce n’est un « Bravo » pour le courage et la clairvoyance évidente de l’auteure. Mais tout d’abord une courte biographie de ce professeur de critique historique Belge.

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Anne Morelli est une historienne belge et professeur de critique historique appliquée aux médias modernes et d’histoire des Églises chrétiennes contemporaines et de Textes chrétiens contemporains. Elle a participé en tant qu’experte à la Commission d’enquête parlementaire sur les Sectes.

Avec ses élèves en sociologie des religions, elle a étudié près de 90 groupes religieux, habituellement appelés « sectes », ce qui lui a donné matière pour ce court essai qui dénonce le lobby « anti-sectes ». Sa philosophie morale pourrait se résumer ainsi :

 

« Si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûtez pas les autres ! »

 

Commençant par poser la question « qu’est-ce qu’une secte ? », Anne Morelli nous entraîne rapidement vers une autre question : « quelle différence y a-t-il entre une secte et une religion ? ».

Pour elle, il n’y a pas d’autre différence que le regard que pose la société et ses médias sur tel ou tel groupuscule, mouvement, Église. Toutes deux procèdent du même phénomène humain, la croyance en une certaine forme d’irrationnel. Dans ces conditions, pourquoi l’Etat belge reconnaît-il et finance-t-il l’Eglise catholique et pas les Témoins de Jéhovah et la Scientologie ? Une question de rapport de force.

 

Anne Morelli met donc en garde contre les risques de toute chasse aux sorcières et nous amène donc à réfléchir. Avec une certaine ironie, elle plaide pour une tolérance religieuse élargie à tous les « fous de Dieu », qu’ils appartiennent aux grandes « multinationales » de la religion ou aux petits groupes indépendants, parmi lesquels il y a peut-être les futures grandes religions de demain. Mais en conclusion, elle revendique le « droit à la critique et à la dérision de toutes les idées, y compris les croyances et pratiques religieuses ».

« Je pense que les sectes ne sont encore en matière de « nocivité » que de pâles amateurs à côté des grandes multinationales des religions, dont les morts sont à comptabiliser par millions. »

 

Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes

Anne Morelli

Editions Labor, (1997 – 93 pages)

 

« Leurs méthodes sont partout semblables : jeter le discrédit sur tous les groupes religieux en dehors des grandes religions classiques et semer à ce sujet la désinformation. La « secte des adversaires des sectes » tenaille donc particulièrement les médias et le monde politique, mais ne néglige pas non plus l’approche du monde de la recherche universitaire. En France, deux associations se partagent ce « marché », correspondant aux deux options fondamentales de la société française : l’une est laïque (C.C.M.M.) et l’autre est catholique (U.N.A.D.F.I.). »

 

« Une autre pratique de désinformation menée par la « secte des adversaires des sectes » est de gonfler les chiffres des adhérents à ces religions minoritaires. Ces chiffres, après douze années d’enquêtes dans ces milieux, je suis plus que jamais incapable de les préciser. En 1981, j’avais – péché de jeunesse – lancé le chiffre de 80.000, mais au fur et à mesure de nos travaux, mes certitudes se sont envolées. Le chiffre, lui, a souvent été repris. Dans chaque groupe religieux, on a tendance à les gonfler (cela donne du poids à la communauté et à ses croyances), mais curieusement, les adversaires des sectes aussi les gonflent, car la pertinence de leur « lutte » (et donc les moyens qu’ils réclament) est évidemment liée au danger potentiel que représente un groupe. »

 

« Lorsqu’un journaliste ne se soumet pas au schéma classique anti-secte, il est aussitôt accusé de complaisance. Ainsi, les auteurs de deux documentaires Arte consacrés aux mormons sont-ils vivement critiqués par « Le Monde » . Ils auraient présenté cette religion avec trop de sympathie… Les auditeurs belges, habitués à entendre l’actualité religieuse commentée par la douce voix de l’abbé Armand Pirard, croient rêver en entendant ces reproches.

Ils imaginent mal qu’à l’occasion, par exemple, de la bénédiction pascale ou d’un voyage du pape, un de ses mièvres commentaires se mette à investiguer à propos des finances du Vatican et de ses opérations douteuses, ou des effets catastrophiques de sa diplomatie pro-Croate. Mais évidemment, il est des monopoles à ne pas traiter sans « complaisance » et des rivaux qu’il est bon d’enfoncer.

On comprend dès lors pourquoi les « sectes » voient rarement avec plaisir débarquer en leurs murs des journalistes, chargés dès le départ de ramener des « informations » croustillantes, sensationnelles et surtout inquiétantes… »

 

« [Si un journaliste décrivait la bénédiction papale dans les termes habituellement utilisés à propos des sectes cela pourrait donner ceci:] Le gourou des catholiques s’est adressé à ses adeptes pour leur rappeler quelques-uns des mythes de leur bric-à-brac de croyances irrationnelles. Il leur a rappelé la nécessité d’embrigader leurs enfants pour faire proliférer le christianisme. Il avait son déguisement et ses colifichets habituels pour ce type de mascarade. »

[Note de Serge : Je trouve ce passage génial et bourré d’humour !]

 

« Les sectes ont généralement repris la tradition en vigueur dans les religions, qui veut que l’engagement total passe par le dévouement total. La vie monastique est évidemment construite sur cette base. Il faut se replonger dans la règle de saint Benoît, norme fondamentale de toute vie monastique en Occident. Tout plaisir personnel doit en être absent, et le temps, sauf l’indispensable à la survie, doit être totalement consacré à Dieu, soit par la prière (Ora et Labora) et rien, absolument rien, ne peut être possédé en propre puisqu’on a renoncé à posséder personnellement des biens. »

 

« Des Églises catholiques réalistes, comme les Églises américaines et canadiennes, ont d’ailleurs prévu des fonds spéciaux pour indemniser les victimes des prêtres pédophiles, prêtres qui seraient à 20% poussés à cette tendance. »

« La pérennité millénaire des religions n’est due qu’à cet envahissement intempestif des consciences enfantines, cette violation permanente de leur liberté par une information forcée, qui est le propre de tout conditionnement, mais donc aussi sans doute de toute éducation. »

 

« La secte, comme la communauté charismatique, le couvent, la prison, l’hôpital, la caserne, le pensionnat (et peut-être aussi certains partis ou entreprises lorsqu’il s’agit de Disney ou Mac Do) est l’une des institutions totalitaires qui prend, marque, change de nom ou immatricule, imprime dans un moule et déguise pour donner l’impression d’uniformité des corps et des esprits. Elle ôte par essence sa personnalité à l’individu, qui n’a d’intérêt et de dignité qu’en tant que membre du groupe. »

« Il n’y pas de critères utilisables pour vérifier l’existence d’une foi et nous ne sommes pas en mesure de vérifier si ce que Ron Hubbard, fondateur de la scientologie a dit (..) est vrai ou faux. Toutes les croyances sont du domaine de l’irrationnel. »

 

 

« En réalité, toute croyance vue de l’extérieur est loufoque et il est impossible d’établir une gradation entre les religions selon leur degré plus ou moins élevé de rationalité. L’irrationnel des religions qui nous sont proches nous échappe parce que nous y sommes habitués. Mais rappelez-vous qu’un concile de l’Église s’est longuement penché sur une question […] : « La vierge Marie est-elle restée vierge également pendant son accouchement ? » […]

Nous atteignons peut-être là des sommets d’irrationnel (bien que le dogme de la transsubstantiation ou transformation du pain et vin en chair et sang réels de Jésus ne soit pas mal non plus!) mais nous nous permettons de rire lorsque la méditation transcendantale nous propose de changer le monde par la matière médiatrice ».

 

« Je pense que les sectes ne sont encore en matière de « nocivité » que de pâles amateurs à côté des grandes multinationales des religions, dont les morts sont à comptabiliser par millions. »

« On sait le tumulte que créa la liste des « sectes » à la suite du rapport. Les protestations viendront surtout du milieu catholique n’admettant pas que certains de ses groupes (Œuvre, Opus Dei, Charismatiques, …) s’y retrouvent malgré les appuis officiels qu’ils ont reçus et qui devaient, en principes, les rendre intouchables. »

 

Pour toutes les diverses citations entre parenthèses :

Anne Morelli « Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes » (Editions Labor, 1997)

 

Mention légale : Cet article peut être copié en entier ou en partie car il n’appartient pas à l’auteur et responsable de ce blog.

 

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 6

LE TOUT

« Derrière l’Univers du Temps et de l’Espace se cache toujours la Réalité Substantielle, la Vérité Fondamentale. » LE KYBALION.

Lorsqu’on observe l’univers et la « matière » à partir de laquelle il semble avoir été créé, on en arrive à la conclusion logique que cette matière ne peut pas être si « solide » et « définitive » que cela. Si c’était le cas, rien ne pourrait changer, évoluer et se transformer !

Et comme tout évolue et se transforme, ne serait-ce que par le processus connu sous le nom de vieillissement (ou oxydation) force nous est de constater que cette matière n’est pas une chose « terminée » ou « finie » et qu’elle doit nécessairement être formée par quelque chose d’autre qui ne désire pas demeurer éternellement statique.

Avec le temps et une observation plus poussée, l’homme s’est rendu compte que l’univers agissait comme s’il lui fallait économiser l’énergie ou la matière première qui est à la base de toutes choses considérées encore comme étant « tangibles. »

Par exemple, on sait maintenant que « Rien ne se perd, rien ne se crée mais tout se retransforme sans cesse. » Ce qui a servi à créer « ceci » sera comme « refondu » et ses constituants premiers serviront alors à créer « cela« , parfois très différent ou d’un degré d’évolution supérieur à « ceci. »

Songez au compost de feuilles d’arbres, par exemple. Ou, exemple un rien plus morbide, à nos propres corps humains, lorsqu’ils sont enterrés et entament leur processus naturel de putréfaction.
Imaginez le mouton qui mange l’herbe… Ses excréments servent alors d’engrais et ce même engrais servira à faire pousser des légumes que nous mangerons à notre tour, puis que nous restituerons au grand réservoir planétaire.

(Si c’est pas de la poésie, ça, Madame !) 😎
Vraiment, rien ne se perd ou ne se crée vraiment mais tout se retransforme sans cesse ! L’idée qui nous vient immédiatement (et qui était d’ailleurs venue aux premiers mystiques) est que ce qui compose la matière terrestre (on parle ici juste de notre environnement immédiat, n’est-ce pas) est si précieux et rare que la Loi qui préside à sa formation, à sa transformation puis à sa réutilisation, est une preuve évidente que l’énergie pourrait venir à manquer si la Loi n’agissait pas comme elle le fait. Vous captez bien l’idée ?

Ceci est, bien entendu, l’exposé de la raison ou, à tout le moins, l’exposé d’un intellect qui se fend le derrière en deux (lol) pour tenter de percer ce qu’il nomme lui-même : « Les mystères de l’Univers » !

Mais pour autant, est-ce la vérité ?
Est-ce que c’est pour cela que la Loi retransforme tout et réutilise ce qui a été précédemment employé ? L’énergie viendrait-elle réellement à manquer si la Loi agissait tout autrement ?

Procédons par ordre et sans se précipiter, afin d’être certain de bien tout comprendre correctement. Quand nous pensons, nous utilisons des particules d’esprit. Jusque là, nous pouvons suivre sans peine.

Si vous créez une pensée, vous « enfermez » l’esprit dans la forme qu’il manifeste.

Également, vous conditionnez du même coup son pouvoir d’expression car une fois devenu formel, l’esprit se limite automatiquement à sa nouvelle capacité à exprimer ce qu’il est vraiment (sa Nature intrinsèque) en fonction de la forme qu’il a adopté. Retenez bien ce dernier point car il pourrait vous servir à comprendre de nombreuses choses « mystérieuses » un peu plus tard, en avançant dans notre étude et dans le présent Dossier.

Ainsi donc, tant qu’une pensée n’est pas soit « décréé » (ses constituants dispersés) soit revisitée à la hausse (améliorée, évoluée) l’esprit qui la compose demeure à la même fréquence de vibration, c’est à dire celle propre à la forme mentale (ou spirituelle) qu’il manifeste. Et du même coup, il se retrouve limité.
Et cela peut durer des milliards d’années !

L’esprit peut se retrouver prisonnier de sa propre création et, de ce fait, ne plus évoluer, ne plus rien faire d’autre que ce que les limites propres à sa nouvelle forme lui permettent d’accomplir.

Plus exactement, les particules d’esprit qui forment une pensée (ou une forme moins sophistiquée) qui devient statique et n’évolue plus, n’évoluent plus non plus ! Ce qui fait que ces particules là ne deviendront soit jamais conscientes d’elles-mêmes, soit de nouveau conscientes mais… Dans des milliards d’années, au mieux !
Le pouvoir d’un être vivant et conscient tel que l’être humain est IMMENSE car il peut venir soutenir très efficacement l’Œuvre Divine. Il peut respiritualiser la matière ! Une telle Œuvre ne consiste pas à créer un tas de formes mentales (idées, concepts) et ce, à tort et à travers. Elle consiste plutôt à créer des formes qui pourront évoluer le plus vite possible et s’orienter vers la Splendeur de la réalisation du Soi.

 

Le seul fait que l’homme puisse prendre conscience conscience de lui-même et Se Savoir distinct de ses processus mentaux, suffit à dynamiser l’ensemble des particules d’esprit qui forment son entité globale ! (corps de chair compris, bien évidemment.)

 

Savoir que l’on existe indépendamment de ce que l’on manifeste, apporte un grand pouvoir évolutif. En fait, et en ce qui concerne l’homme, le seul fait d’exister en pleine conscience de demeurer distinct de l’ensemble de ses processus mentaux, suffit à Devenir Partenaire du Divin Architecte !

Cela suffit à aider la Création Continue à se poursuivre dans les meilleurs conditions ! (excusez du peu.)

L’esprit a pour Intention Première (ce que d’autres nomment « Volonté ») de devenir conscient de Lui-Même. Non pas conscient dans le sens usuel de ce terme, puisque l’esprit est déjà pleinement conscient, bien évidemment !

 

Son deal est bien plus élevé que cela : il veut devenir conscient AU TRAVERS de sa propre création mentale ! C’est un peu comme si vous vouliez, à votre niveau, devenir conscient à l’intérieur de tous vos rêves et d’une manière définitive et parfaite. Comprenez-vous cette Vérité renversante ?

L’esprit désire s’éveiller à sa propre réalisation au travers des formes qu’il génère, les suivre dans leurs évolutions et partager leur expérience vivante et consciente. Et au passage, les baigner de Son Pouvoir Infini.

Mes amis ! Sachez que chaque fois que vous instruisez une personne, vous permettez à son esprit d’évoluer et de devenir plus conscient encore !
Vous faites en cela « Œuvre Divine » et elle devient presque aussi Magnifique que celle de Dieu-Lui-Même !
Vous aidez votre Créateur et « Les Anges chantent vos louanges en dansant autour du Trône. »
Vous devenez « Co-Créateur » ou « Co-Acteur Conscient » et travaillez en bonne intelligence avec l’esprit universel.

Il s’agit là du plus sublime des Partenariat.
Et je ne dis pas cela pour « faire beau« …

Nous pouvons donc comprendre, désormais, que l’énergie spirituelle est bien potentiel inépuisable, certes, puisque l’esprit est infini, mais si chaque forme mentale devient statique au lieu de rester dynamique, alors l’énergie décroît rapidement. Seul le mouvement constant et exponentiel de l’esprit peut engendrer de l’énergie vitale en quantité inépuisable !
Tout doit « Bouger », Remuer, Vibrer et danser sans cesse !
Dit autrement, et sous la forme d’une Loi :

 

« La force vitale d’une forme-pensée dépend de la fréquence vibratoire des particules d’esprit qui la composent. Plus une forme vibre haut, plus elle produit de la vitalité. Et inversement. »

Les formes mentales évolutives (par exemple celles exprimées au présent et au futur) produisent assez d’énergie pour s’auto-alimenter, c’est à dire se faire évoluer toutes seules et si je puis dire.

Mais les formes mentales émises au passé ou contenant une négation au présent (Ex : « J’étais idiot » ou « Je ne suis pas idiot« ) condamnent l’esprit qui les composent à demeurer indéfiniment au même taux vibratoire, c’est à dire produire juste assez d’énergie pour subsister quelques siècles.

 

Car l’esprit stagne ou progresse mais ne régresse jamais. (Veuillez notez ce « détail » d’une importance capitale si vous abritez encore quelques formes superstitieuses en votre mental.) Ces formes là enferment l’esprit qui soupire après plus de liberté.

Comment libérer l’esprit ? (nous le verrons plus en détails à la fin de cet Atelier)
Bien que nous aurons à étudier cela plus tard, voici déjà un indice qui devrait exciter votre imagination.

La prémisse de la technique est que l’esprit est intelligent de Nature mais… Pas nécessairement instruit ! (lol)
Or, savoir c’est pouvoir.
Il suffirait d’apprendre à l’esprit qu’il n’est pas cette forme qu’il manifeste mais Dieu Lui-Même et le tour serait joué ! Et les effets quasiment magiques !

 

(Et que croyez-vous que vous êtes justement en train de faire, en ce moment même, hum ?)
D’ailleurs, si vous voulez tout savoir, la Magie se fonde sur la transmutation Mentale et sur RIEN d’autre ! Mais que cela reste entre nous et le reste de l’univers !
:lol:
Sachez pour finir que celui qui libère Dieu (les particules d’esprit) se libère lui-même car l’homme est fait d’esprit et donc, de Dieu.

Un Dieu qui est venu se visiter en prison pour se réconforter et pour s’insuffler la Vie, le Mouvement et l’Être !
Et cela, seul Dieu peut le faire…

 

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