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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 4

Chapitre 4 : Le Principe de Mentalisme
« Sous les pas du Maître les oreilles de ceux qui sont prêts à comprendre sa doctrine s’ouvrent toute grandes. »
« Quand les oreilles de l’élève sont prêtes à entendre, c’est alors que viennent les lèvres pour les remplir de Sagesse. »

 

 

-Développement-

 

1. Le Principe de Mentalisme.

 

« Le Tout est esprit, l’univers est mental. »

 

Nous commencerons notre étude par le tout premier Axiome Hermétique.
Un axiome (du grec ancien αξιωμα/axioma, « considéré comme digne, convenable, évident en soi ») désigne une vérité indémontrable qui doit être admise.

 

Pour certains philosophes grecs de l’Antiquité, un axiome était une affirmation qu’ils considéraient comme évidente et qui n’avait nul besoin de preuve. Le mot vient de αξιοειν (axioein), signifiant «considéré comme digne», lui-même dérivé de αξιος (axios), signifiant «digne.»

 

Selon ce Principe, ce que nous connaissons sous le nom de « Univers matériel » et que nous considérons comme « dense » ou « solide », n’est en fait que… De l’énergie. Cette énergie est faite de particules subatomiques -comme celles qui forment les électrons négatifs libres-  qui consistent en de la lumière rassemblée en un point et tournant autour d’un axe virtuel.

 

Cette lumière concentrée est de la pure intelligence, c’est à dire qu’elle est à la fois vivante et consciente et donc capable de s’adapter à toute situation et à engendrer toutes les formes possibles et imaginables. Ces particules de lumière sont appelées « l’esprit. » C’est ce même esprit qui sert aussi bien à penser qu’à former toutes choses, matérielles ou pas.

 

Ainsi, la matière que nous connaissons est-elle faite d’esprit, ce qui, dès le départ, nous place face à une évidence, une vérité si grandiose qu’elle nous ôte toute possibilité de compréhension intellectuelle. Cette évidence pourrait s’exprimer ainsi :
« Si tout est fait d’esprit et que cet esprit qui sert à former les choses et les êtres sert également à penser, alors l’univers n’a pas été créé mais « pensé » mentalement ! »

 
Mais si l’univers a été pensé, alors l’univers est lui-même inclut dans quelque chose de plus vaste encore et qui contient et délimite cette pensée. L’univers est contenu dans un Mental Illimité et d’une puissance prodigieuse ! De plus, puisque l’univers se manifeste actuellement, qu’il fut et qu’il sera, alors cela signifie que actuellement, le Mental Divin continue de « produire » en pensée cet univers qui est donc en perpétuelle création.

 
Il n’y a pas eu de « big-bang » pour la simple raison que le big-bang implique un commencement et une direction (explosion d’un point central vers sa périphérie.) S’il y avait eut une telle explosion originelle ayant entrainée une expansion exponentielle, tous les constituant (morceaux) de cette explosion devraient nécessairement avoir le même âge…

 
Or, nous savons à présent que certaines matières cosmiques sont très vieilles (plusieurs milliards d’années) tandis que d’autres sont très récentes (moins d’un millions d’année) Ce qui infirme la théorie du Big-bang qui, de toutes façon, n’expliquait rien mais n’avait comme avantage d’offrir au mental humain le « confort » d’un début, d’un commencement. (Voir à ce propos les travaux inspirés de Frank Hatem : Voir le site de Franck Hatem )

 
Les Hermétistes du passé savaient que la création était continue et que, en vérité, elle s’effectuait « depuis toujours et à jamais » dans une sorte d’éternel présent, de cadeau continuel.
Il savaient également que s’il était possible de comprendre « la Mentalité Divine« , c’est à dire l’essentiel du processus spirituel de création mentale, il était par contre inutile de chercher à comprendre ou à connaître « Cela » qui se servait de son Mental Divin pour donner naissance à toutes choses.

 
La pensée nous demeure connue attendue que nous « vivons dedans » et en faisons partie intégrante. Mais Le Penseur risque bien de demeurer un éternel mystère pour les hommes. Ceci explique pourquoi les anciens disaient « Car c’est en Lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être… »

 
Faisons une pause à ce point de notre exposé et commençons à voir ensemble s’il est possible d’en tirer un débat constructif. A vos claviers ! La honte ne tue que ceux qui ont quelque chose à se reprocher ! (lol)

 

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Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 3

Chapitre 3 : Présentation des sept Principes Hermétiques

 

Dans ce troisième chapitre, je me bornerai à vous présenter les Principes Hermétiques en tant que tout harmonieux, c’est à dire en tant que Lois Cosmiques principales, pouvant aussi bien intéresser les Planètes et les systèmes solaires que l’homme sur cette Terre.

 

Commençons par lister ces sept Principes :

 

      1. Le Principe de Mentalisme.
      2. Le Principe de Correspondance.
      3. Le Principe de Vibration.
      4. Le Principe de Polarité.
      5. Le Principe de Rythme.
      6. Le Principe de Cause et d’Effet.
      7. Le Principe de Genre.

Essayons de définir, ensemble, ce que sont vraiment ces Principes, en quoi ils peuvent nous concerner ou justifier une telle étude minutieuse s’étendant sur quelques jours (pour ne pas se mettre la pression inutilement non plus, ce serait idiot de notre part.)

 
Tout d’abord, est-ce que ces sept Principes nous concernent ?
Réponse : oui, bien évidemment car c’est sur eux que se base l’esprit pour fonctionner ! Excusez du peu !
Ce qui conditionne le « grand » doit nécessairement conditionner le « petit » ou, pour prendre un exemple, si une loi concerne un pays, alors cette loi concerne également chacun de ses habitants.

 
Cela est et doit demeurer simple à concevoir.
Question : est-ce que la connaissance de ces Principes pourra nous permettre de mieux vivre, voire de « maîtriser notre vie« , comme certains affirment que l’on peut le faire ?

 
Réponse : pour être à la fois honnête envers vous et raisonnable, je dirai que dans un premier temps, connaître ces Principes ou « Lois » vous permettra surtout de ne plus tenter vainement de les violer !
En fait, la plupart des gens viole les Lois du fonctionnement de l’esprit (que les hermétistes appelaient « Lois Cosmiques » ou les 7 Principes Hermétiques) sans même le réaliser ! Mais l’ignorance de la Loi ne place pas à l’abri des représailles si nous commettons l’erreur grossière de la violer, même sans en être conscient.

 

Par exemple, et même s’il est inconscient de la Loi de Gravité, l’enfant qui se jette par la fenêtre d’un dixième étage va se tuer aussi immanquablement que l’adulte qui serait instruit de cette même Loi.
Nombreux sont les gens qui se plaignent en s’écriant :

 

« Mais qu’est-ce que j’ai fais au Bon Dieu pour mériter ça ? »
D’autres s’imaginent être « maudits », « possédés » ou faire l’objet d’un travail psychique négatif à distance :

« Je suis sur que l’on m’a jeté un sort ! »
En fait, et dans la plupart des cas, ni Dieu ni l’homme ne sont responsables de nos malheurs. Et encore moins le Diable ! Quoiqu’il puisse nous arriver de fâcheux, d’un point de vue psychologique, c’est toujours à la suite de la violation d’une quelconque Loi que nous subissons les conséquences de notre… Inconséquence !
Même les évènement dramatiques qui sont censés « nous enseigner », ne nous arriveraient pas si nous étions déjà instruits, c’est évident. Moralité, pour vivre heureux et en paix, il faut s’en donner les moyens. Et c’est justement ce que nous commençons à faire ici et ensemble.
Il faut être inconséquent pour accepter la seule idée de vivre dans un monde et s’y manifester sans en connaître les lois et règles les plus élémentaires !
Dans certains pays, se lever de table tandis que l’on y est en groupe pour aller boire son café en regardant par la fenêtre, est considéré comme un affront.

 

Au Japon, la meilleure manière d’honorer une vielle famille amoureuse des coutumes, durant le thé, c’est de se lever et d’aller poser respectueusement sa tasse de thé sur l’Autel des ancêtres qui se trouve dans presque toutes les demeures des personnes âgées (une autre tasse de thé est prévue et offerte ensuite)

 

Comme on peut le constater, lorsqu’on vit quelque part, il est plus intelligent de connaître les us et coutumes pour ne pas passer pour un paysan de l’esprit et s’attirer quelques solides déconvenues !
De même est-il vivement conseillé de connaître les Lois et les Principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit, de NOTRE esprit !

 

Dans le cas contraire, l’ensemble de notre vie ressemblera à une partie de dès.
Avez-vous envie de vivre chaque jour en tirant à pile ou face pour savoir si cette journée ci sera merdique ou bien formidable ? Moi non !

 

Imaginez-vous le mécano qui, pour réparer sa voiture, s’amuserait à démonter des pièces au hasard pour voir l’effet que ça fait ? Même pour cuisiner il nous faut connaître un minimum de lois scientifiques. Il n’existe pas de métiers dignes de ce nom qui ne possède ces propres règles, lois ou principes.

 

Tout, absolument tout, dans l’univers -visible et invisible- tombe sous le coup des Lois Spirituelles (ou Principes, c’est pareil) Il n’existe pas une seule manifestation de l’esprit, aussi modeste ou insignifiante soit-elle, qui se produise « au petit bonheur la chance. »

 

Tout dépend de Lois, tout est mathématiquement agencé et une Loi a pour règle absolue de ne jamais varier. Connaître les Lois Spirituelles revient donc à connaître la seule chose qui ne varie ou ne change jamais !

Voilà bien un savoir utile, non ?

 

Du coup, celui qui connaît les Lois Spirituelles ainsi que quelques lois secondaires (ou dites « de l’âme » = « engendrées par l’homme« ) se place dans la position enviable de celui ou de celle qui ne fera jamais plus de d’erreur de jugement, du moins sans en connaître le prix et au préalable.

 

Cesser de vivre en aveugle dans un monde sans lumière est le premier effet probant de l’étude hermétique. Sans doute n’existe-t-il pas de sujet plus passionnant et plus valorisant que cette étude là : comment tout l’univers ainsi que les Dieux fonctionnent !

 

Bien sur, comme dans tout ce qui fait intervenir l’être humain, il a existé des rigolos pour faire passer l’idée absurde que de la connaissance des Lois Divines permet de s’assurer la mainmise sur le monde et sur les autres individus…
Cette idée de tout contrôler et, en particulier son prochain, découle bien évidemment d’une peur immense de vivre et d’affronter une éventuelle adversité.

 

Tout ce que je puis vous assurer, à ce point de notre Dossier, c’est que si vous réussissez à connaître les Lois au point de ne plus commettre les erreurs grossières qui, jadis, vous ont coûté milles souffrances, alors vous possèderez déjà un savoir et un « pouvoir » immenses qui deviendront l’antichambre d’un Bonheur véritable ! Il existe pire comme destinée immédiate, je dirais…

 

Pour ce qui est de contrôler l’univers et lui imposer votre volonté, disons qu’il vous faudra un peu plus de temps ! :kingue:

 

Je vous laisse à présent réagir et apporter votre très appréciée participation à ce début de Dossier.

 

N’oubliez-pas que sans votre participation, tout ceci ne restera que du verbiage sans importance.

 

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Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 2

Chapitre 2 : Le Kybalion, le Livre et son contenu

 

 

Note importante pour les lecteurs de cet article :

Il est évident que je ne saurais trop conseiller au lecteur de cet article et qui désire participer activement par ses commentaires et ses questions, de se procurer sans tarder le livre en question (le Kybalion.)

Il serait toutefois utile de l’avertir que cet ouvrage est souvent épuisé et que la maison d’édition responsable de sa diffusion nous la joue un peu « Ce qui est rare est nécessairement meilleur », si vous voyez ce que je veux dire !

 

Il est donc très dur d’en trouver sur le marché du neuf et même de l’occasion car les heureux possesseur de ce livre n’ont guère envie de s’en séparer.

Ainsi, et bien que je ne devrais sans doute pas aborder ici la question, certains ésotéristes ont décidé qu’il n’était pas acceptable de devoir encore cavaler derrière un livre de cette envergure en nos années 2013 et plus, et ont décidé d’en scanner le contenu et de le mettre gratuitement en libre circulation sur internet.

 

Pour eux, la chose ne s’apparente pas à du « piratage » mais en un moyen de rendre accessible à tous un des quelques (rares) trésors initiatiques de l’humanité.

Le jour où les éditeurs comprendront l’intérêt qu’ils auraient à augmenter le nombre successif de leurs rééditions, je suis absolument persuadé que les téléchargements « illicites » de ce bouquin, cesseront du même coup.

Après, à chacun de se positionner et de voir, en mon commentaire, quelque chose de rationnel et de logique basé sur la nécessité du partage intelligent ou bien une « incitation à la délinquance » sur Internet (sic)

Pour les premiers, tapez simplement « Le Kybalion en pdf » sur le moteur Google et vous trouverez au moins des extraits de l’ouvrage.

 

*******

 

 

Quelques mots d’introduction sur ce livre étonnant, puisque ce Dossier sur l’Hermétisme s’en inspirera comme support principal, du moins au départ.
Vous remarquerez que ce livre est signé « Trois Initiés. » Cela démontre que les auteurs ne désiraient pas vraiment se faire connaître, favorisant le message et faisant passer au second plan les messagers. Cette façon de procéder était jadis typique des Hermétistes.

 

 

Nous savons aujourd’hui que ce livre n’aurait jamais vu le jour sans le concourt du célèbre Maître psychiste Américain W.W. Atkinson.
Mais peu importe le ou les auteurs, seul compte le contenu de cet ouvrage.
Bien entendu, il n’est pas question pour nous de nous borner à lire ce dernier puis à le commenter « en l’état » !

 
Notre but n’est pas de « faire avec l’ancien » (l’ambiance générale de ce livre, typique de son époque) mais de s’en inspirer pour notre étude présente.
En fait, seuls les énoncés des Principes Hermétiques et quelques-uns de leur développements nous serons vraiment utiles. Vous pouvez laisser le reste de côté, si le style vous agace car par certains côtés, il peut en effet agacer le lecteur ponctuel plus soucieux de juger que de comprendre.

Les temps changent et même si la Connaissance demeure « Une et Indivisible« , la manière de la formuler doit s’adapter aux époques, aux mentalités et aux mœurs. C’est exactement ce que nous allons faire ici, dans les différents chapitre de ce Dossier.

Nous n’allons pas « réécrire l’Hermétisme« , nous allons l’adapter à nous, le faire notre pour aujourd’hui. Tout comme une certaine »Lætitia » et son polisson de compagnon (votre serviteur) ont « adapté et retraduit » une partie de l’enseignement du Shivaïsme du Cachemire et celui des psychologues ésotéristes du passé dans le but de lancer l’Association Culturelle Psukelogos, de même, nous allons adapter et retraduire ensemble l’enseignement hermétique de base et le rendre à nouveau « buvable » pour nos contemporains. L’idée vous semble-t-elle séduisante ?

« OK ! Cela à l’air cool« , direz-vous, « mais comment allons-nous faire, dans la pratique ? »

C’est très simple…

 

 

Vous aurez remarqué que nous sommes non pas dans une simple article ordinaire mais dans un DOSSIER. Nous sommes ici pour travailler ensemble et sous la direction bienveillante de votre serviteur et auteur.

 

Que diriez-vous de participer activement par vos questions, vos commentaires et vos idées personnelles, cela dans le but que ce Dossier se transforme en une sorte de « Wiki de l’Hermétisme » ? Le but n’est pas de réinventer les lois et les principes du fonctionnement de l’esprit, bien évidemment mais plutôt de les rendre plus accessibles à notre esprit occidental qui révèle un puissant et urgent de SIMPLIFIER son existence et tout ce qui la meuble.

 

 

De plus, cela pourrait permettre à quelques-uns d’entre nous d’extraire quelques temps leur attention mentale de leur petit nombril (lol) et de l’orienter fermement sur l’idée inspirante du PARTAGE. Du vrai Partage, pas de celui qui se dit avec la bouche mais qui n’a jamais le temps de descendre s’installer dans le coeur.

 

Laissons cela à certains forums dont les membres passent le plus clair de leur temps de libre à s’entre-masturber avec de belles phrases toutes faites et autre lieux communs de la spiritualité dont ils n’incarneront jamais le contenu.
En avez-vous assez des vieux grimoires aussi antiques que poussiéreux ?
En avez-vous assez de ces ouvrages moyenâgeux qui sentent le souffre et la sorcière cuite à point ? (lol)

 

Et que dire de cette protubérance intellectuelle qu’est « la Kabbale » ! (Et de ceux qui font mine d’y comprendre un traitre mot !)
Les temps ne sont plus propices à la masturbation intellectuelle, à l’étude de ce qui ne sert à rien dans notre vie de tous les jours, si ce n’est à se faire mousser en société, durant quelque soirée mondaine et auprès de collègues supposés plus ignorants.

Sachez qu’il existe aussi un ésotérisme qui sert à quelque chose !

 

 

A quelque chose d’autre que d’accumuler un savoir aussi inutile que suranné.
J’affirme qu’il est possible d’étudier l’hermétisme et l’ésotérisme des origines et… de comprendre tout ce qu’on lit !  :lol:
Non seulement de le comprendre mais aussi de pouvoir clairement l’expliquer ensuite à nos proches (parents, enfants, amis) et, pourquoi pas, à nos collègues de bureau.

 

Chacun de nous sait que nos collègues de bureau ou de travail sont tous des hermétistes… à leur manière !  :rire:
Le prochain chapitre de ce dossier (N°3) présentera succinctement les sept principes hermétiques que tout ésotériste avéré ou débutant devrait connaître et maîtriser, du moins intellectuellement.

 

J’aimerais que des débutants en ce genre d’étude se joignent à moi et m’aident à prouver que rien n’est plus facile que de rendre la connaissance ésotérique accessible à tous. Mais avant cela, ces lecteurs et participants actifs à ce Dossier doivent me faire une promesse ! La promesse de m’aider à les aider à comprendre !
Vous, lecteurs assidus ou très ponctuel de mes écrits, que ce soit sur mes forums, depuis sept ans, sur mes sites ou bien au travers de mes ouvrages qui se promènent un peu de partout sur internet (lol), vous qui croyez encore ignorer tout de l’esprit, vous devez m’aider par votre participation active, par vos commentaires et par vos questions. Vous devez m’aider à vous prouver l’inverse de ce que vous croyez de négatif et de limitatif à votre propos.

 

 

Si vous avez à coeur d’avouer franchement votre ignorance actuelle et supposée, je me fait fort de vous prouver l’existence d’un savoir atavique et avéré  qui sommeille en vous ! Qui sommeille en vous et à votre insu, bien évidemment. Sachez qu’il n’y a pas que la maladie qui est capable de nous ronger de l’intérieur sans que nous le sachions. Le Savoir désire s’exprimer aussi mais lui ne nous rendra jamais malade.
Il est évident, pour moi, que sans votre participation, je ne serais pas capable de RÉPONDRE à vos attentes. En effet, comment saurais-je que ce que je vous propose ici est simple et clair ou si je ne fais, à l’instar de mes distingués mais infortunés prédécesseurs, que pondre une suite de verbiage incompréhensible et soit- disant « réservé à une élite » ?Il est temps de faire savoir aux dinosaures de la spiritualité que le temps des « rares initiés » est révolu !

 

A présent, tout le monde peut savoir, tout le monde peut apprendre à se connaître et à « S’avoir« , c’est à dire à se posséder lui-même au lieu de dépendre des uns et des autres pour vivre et exister.

 

 

Toutefois, si vous voulez que tout soit clair, n’hésitez pas à venir m’éclairer tout d’abord de vos lumières : jouez plumes et claviers ! Offrez-moi vos questions afin que je puisse vous démontrer que les réponses demeuraient déjà en vous, n’attendant que votre désir de les questionner, en se servant de l’extérieur (et de cet auteur) comme d’une simple excuse, comme d’un modeste détonateur (ou révélateur si vous craignez le bruit ! lol)

 

 

Croyez-vous réellement qu’il puisse vous manquer énormément de choses pour devenir de véritables hermétistes modernes ? La connaissance qui vous manque encore n’est qu’une excuse si vous ne connaissez pas LE DÉSIR d’apprendre.

Si vous allumez une chandelle au lieu de maudire l’obscurité, vous œuvrerez alors en parfaite syntonie avec ce que vous prêchez sans doute et par ailleurs.

 

 

Je vous assure que cette ignorance que vous croyez subir, est actuellement votre plus grand trésor. C’est pour cela qu’elle m’est précieuse car il me faut encore apprendre comment vous transmettre ce que je sais.

 

Vous le transmettre d’une manière qui soit faite pour vous, qui soit « à vous » et non d’une manière qui soit faite pour moi ou qui soit « à moi. »
Comprenez-vous le sens exact et profond de ces paroles écrites ?
Si oui, c’est parti !

 

 

Nous allons refaire -non pas le monde- mais, plus prosaïquement, un hermétisme à notre mesure et l’adapter sans pour autant en trahir l’esprit.

Et cela commence dès que j’aurais placé le prochain chapitre de ce Dossier sur ce support virtuel mais Ô, combien riche en expériences et émotions !

 

Bien à vous 😀

 

 

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Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 1

AcroplisFidèle à son besoin de tout mesurer, quantifier et mettre en boîte pour se donner le sentiment de comprendre, de connaître et de contrôler, l’être humain adore jouir de bases historiques ou linéaires solides. Du moins selon lui. Il veut savoir quoi, quand, comment, pourquoi et il n’a de cesse que lorsqu’il connaît par cœur sa propre généalogie.
Il en va de même pour les spiritualistes qui manifestent très tôt ce besoin typiquement académique, cherchant à tout prix à assoir sur des bases aussi vérifiables que « scientifiques » des sujets qui ne concernent en fait que l’Esprit.
L’Esprit n’a nul besoin de quantifier. Il ignore l’espace, le temps et ne connaît que la conscience du « là, tout de suite » (Hic et Nunc.) Ainsi, je suis toujours étonné de rencontrer une personne se prétendant spirituelle ou ésotériste et qui me demande sans broncher à quelles sources précises et anciennes je me réfère pour me permettre d’instruire comme je le fais…
Assurément, le fait de prétendre enseigner une connaissance vieille de plusieurs milliers d’années est bien plus rassurant que de présenter un savoir original que quelqu’un vient juste de « capter » et ce, directement du Cosmos !

 

 

Ce n’est pas que les spiritualistes ne croient pas en ces méthodes d’apprentissage, mais disons qu’ils préfèrent vérifier qu’on leur présente bien du « vieux et du bien fermenté » plutôt que du nouveau et de l’Original. Cela dit, quel âge pourrions-nous donner à une connaissance que l’on « capte » maintenant mais qui a été formulée la toute première fois « jadis » ?
Est-elle ancienne ou nouvelle ?

 

 

Depuis quand était-elle là, disponible et à portée de cœur ?
Est-ce que le très vieux mais qui est encore inconnu ou qui n’a jamais été capté, pourrait passer pour du révolutionnaire ou du novateur ?

 

 

Est-ce qu’un enseignement relativement récent mais que tout le monde connaît et commence un peu à oublier, pourrait être considéré comme vieillot ou plus d’actualité ?
Ces questions ne sont pas aussi innocentes qu’elles le paraissent, croyez-moi !
Imaginez qu’un généreux Mécène vous ait ouvert un compte bancaire à votre insu, il y a vingt ans, et sur lequel il aurait placé des millions !…

 

 

Depuis, êtes-vous pauvre ou êtes vous riche ? Lorsque vous apprenez que vous êtes riche, depuis combien de temps l’êtes-vous vraiment ? Et étiez-vous pauvre, tandis que vous ignoriez ce coquet compte bancaire à votre nom ?

 

 

Bien que cela puisse quelque peu heurter notre intellect, sachez que la Sagesse Hermétique ou l’Ontologie (étude de l’être) n’a… Aucun âge ! Elle n’est ni ancienne ni nouvelle mais toujours présente, actuelle et surtout disponible.
D’ailleurs, elle sera nouvelle pour vous quand vous l’étudierez et elle semblera ancienne pour d’autres, qui s’imaginent la connaître déjà.

Le problème, c’est qu’on ne « connaît » pas les Lois et les Principes du fonctionnement de l’esprit : on devient ces Lois et ces Principes car ils sont aussi vivants que vous et moi !

Je sais que certains se diront : « Est-il si difficile de dire, par exemple, que l’Hermétisme à trois ou quatre mille ans ? »
Non, ce n’est pas difficile, c’est seulement inexact ! Ou si vous préférez, c’est inexact, d’un point de vue technique et, bien sur, d’un point de vue absolu (dans l’Actualité de ce sujet.) Il y a quatre mille ans, les sages de cette époque connaissaient ce que pouvaient connaître les sages. Les sages de cette époque.

 

 

De fait, il y a quatre mille ans, le vrai hermétisme n’existait pas pour les hommes, même les plus instruits ou intuitifs du moment. Leur connaissance se mêlait parfois étroitement à leurs acquits antérieurs, voire à de vulgaires superstitions. Mais même pour eux, le Savoir était là, disponible « maintenant » et existait hors du temps et de l’espace.

 

 

En fait, si nous nous montrions aujourd’hui incapables d’appréhender toute la subtilité des Lois étudiées plus loin, dans cet Atelier, nous pourrions en déduire que l’hermétisme n’a encore jamais existé ! (Comprendre : N’a jamais été rendu totalement manifeste, sur Terre.) Et il n’existerait pas parce que le (très) peu que nous pourrions en comprendre dénaturerait complètement le véritable enseignement.

La véritable Connaissance ne se mesure donc pas en terme de quantité ou de durée (âge) mais en terme de… Prise de conscience !
On est ou on n’est pas conscient des Lois et des Principes du fonctionnement de l’esprit car c’est la seule façon de Connaître vraiment. Si vous devenez conscient des Lois du fonctionnement de l’esprit, alors vous devenez ces mêmes Lois et faites « Un » avec elles.

C’est un peu comme l’amour qui est un sentiment et qui, de ce fait, ne s’étudie pas, ne s’apprend pas mais se vit et s’expérimente directement et en toute conscience. La Sagesse est sans âge, elle a toujours existé et existera toujours. Elle relève de « Ici et Maintenant. » Et si cette sagesse est sans âge, alors il n’existe pas de connaissances qui puissent être « vieilles de 4 000 ans »

:hehe:

La Connaissance est toujours là, présente, disponible, toujours nouvelle et pourtant si familière ! Elle est presque aussi mystérieuse que l’esprit lui-même qui, en essence et par nature, est inconnaissable.

 

 

 

Les Psychologues Esotéristes entretiennent une profonde affection pour l’Hermétisme car à une époque (linéaire, elle), elle fut la seule base de connaissance réelle et solide sur cette Planète. En ces temps reculés, tous les initiés ou presque étaient des hermétistes, bien que peu d’entre eux vécurent en Grèce, pays inévitablement relié à Hermès qui fut, selon la légende, le fondateur de l’Hermétisme (ce qui est en partie inexact car ceux qui eurent successivement ce Grade initiatique ne firent que codifier une partie de sa méthodologie.)

 

 

 

D’où cet engouement même si, désormais, il existe des manières plus adaptés à nos mentalités Occidentales pour expliquer… L’inexplicable !
De nombreux hermétistes perdirent la vie ou virent leur carrière sociale ruinée afin que perdure ce qu’ils nommaient alors « l’Enseignement Sacré. »
Non pas que la Connaissance puisse se perdre ou disparaître vraiment, mais plutôt parce que les hommes et les femmes de Volonté de Bien qui servaient de « véhicule » à la Sagesse, pouvaient, eux, disparaître pour ne plus revenir.
Eux n’étaient pas immortels ou complètement insensibles à la souffrance et ressentaient le poids du temps qui passe, peser sur leurs frêles épaules.

 

 

 

Ce qui pouvait se perdre, c’était les lèvres disposées à Prononcer la parole et de puissants esprits capables d’expliquer et d’adapter ce Savoir Grandiose à une époque, un lieu, un peuple, etc…
Si tous les profs d’histoire venaient à mourir, dans notre pays, ce ne serait pas l’histoire de France, qui disparaîtrait, mais ceux et celles possédant cette petite flamme de la connaissance et du désir de la transmettre qui viendraient à manquer. Sans les lèvres pour énoncer les paroles de sagesse, cette dernière devient muette.

 

 

 

La Connaissance, la Vraie, est si proche de nous que nous pourrions la respirer ! Mais l’homme ne sait pas encore respirer seul. Et encore moins par « la Couronne des Élus« , comme disait un Maître du passé. Et sans toutes ces Belles Âmes passionnées et désireuses de Répandre, toute chance de rencontrer la Connaissance disparait devant la face des hommes.

 

 

 

Voilà pourquoi celui qui Désire apprendre et comprendre est dit « Œuvrer pour la Gloire de l’Humanité. » Je terminerai cet avant-propos à mon étude de l’Hermétisme, par ces quelques mots magiques tirés du Kybalion.
La première fois que je les ai lu, tout jeune, j’ai pleuré à chaudes larmes pendant une heure… Je me sentais littéralement accablé.
Certains de mes Grands Amis, à mes côtés mais invisibles aux yeux de la chair, venaient de m’autoriser à ressentir un bref instant le poids démesuré qui avait été le leur, dans le passé.
Le poids écrasant de ce Manteau de l’Initié et j’ai failli succomber en ressentant l’Amour incommensurable de ces Êtres qui illuminaient mes jours de leur Présence Magnifique… Voici cette phrase de toute beauté :

 

 

 

« Ô ne laissez pas la flamme s’éteindre ! Elle est chérie d’âge en âge dans sa caverne obscure ; dans ses temples sacrés, elle est chérie. Elle est nourrie par les purs ministres de l’amour ; ne laissez pas la flamme s’éteindre ! »

 

 

 

Bien à vous,

 

Serge Baccino

Note : Ce Dossier sur l’Hermétisme s’appuie essentiellement sur cette Œuvre Magistrale qu’est « Le Kybalion » (Éditions Perthuis)

 

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Seconde Leçon d’Ontologie

Note : Pour ceux qui ont apprécié la première Leçon d’Ontologie que j’ai mis à la disposition de mes lecteurs et qui fait partie d’un cycle d’enseignement privé et réservé aux membres de mon association culturelle, voici un second exemple de ces Cours, sachant qu’il s’agit là de cours préparatoires au Cours plus poussés auxquels ont accès les membres qui en font la demande.

 

Bonne lecture 😀

 

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Chers amis,

 

Nous espérons que vous avez pris le temps de méditer quelques temps sur le contenu de votre première leçon qui était, nous le reconnaissons, très dense et chargée en lois spirituelles !
Rassurez-vous, toutes vos leçons ne seront pas aussi denses, mais nous croyons qu’il est bon de partir sur de bonnes bases, même si l’intellect n’est pas toujours enclin à produire des pensées sur des thèmes différents.

 

 

Vous aurez compris que lorsque votre esprit se contente de vibrer « sur place », c’est à dire sans remuer dans tous les sens (ce qui produit des assemblages appelés « pensées »), vous demeurez seulement CONSCIENT(E).
Cette conscience de Soi consiste en votre individualité, en ce que VOUS êtes vraiment.

 

C’est cette individualité qui se manifeste sur Terre, actuellement, mais elle choisit de se limiter, pour un temps, à certaines formes mentales spécifiques (pour des raisons que nous étudierons dans de futures leçons.)
Peu de gens connaissent la différence exacte entre « l’âme » et l’individualité consciente.
Pour le comprendre, il faut prendre un peu de recul et partir, par exemple, d’une période précédent la naissance sur Terre.
Lorsque l’individualité ne se manifeste pas par le biais d’un corps physique dense (de chair), elle n’est consciente que de très peu de limites, en vérité !
Aucune conscience individuelle ne possède une liberté illimitée, cela dans la mesure où LE FAIT MÊME de se percevoir comme un être distinct de tout le reste, consiste déjà en une limite, d’un point de vue spirituel.
Mais il y a « limite » et limite !
Celle qui se manifeste par le biais d’une prise de conscience relative à la forme Terrestre (corps de chair), est infiniment plus grande que celle qui se manifeste, pour une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation » ! (occupée à exploiter un état d’esprit précis, en fait)
Ce que nous voulons dire, c’est que la Conscience de Soi se manifeste simultanément en tous lieux, en tout temps et AU TRAVERS de tous les êtres, mais à partir d’états d’esprit plus ou moins formels.
C’est LA FORME spirituelle par laquelle la CONSCIENCE UNIQUE se manifeste ponctuellement, qui donne la mesure des limites expérimentées par cette même Conscience.
Plus une forme spirituelle est « grossière », moins la conscience de Soi a de chance de se manifester avec le maximum d’efficacité et de pouvoir.
A l’inverse, plus la forme spirituelle est complexe et évoluée, plus la conscience de Soi a des chances d’exprimer librement un maximum de ses attributs (mais jamais l’ensemble de ses attributs toutefois.)

 

Un minéral est fait d’esprit. Un végétal, un animal et un être humain, sont également fait d’esprit, car TOUT EST FAIT ESPRIT.
Mais dans les formes relatives à chacun de ces « règnes » (minéral, végétal, etc.), la conscience unique n’a pas le loisir de se manifester avec autant de bonheur.
Avec l’apparition d’un système nerveux et d’un cerveau, l’esprit créateur à permis à la Conscience de trouver enfin un support à peu près convenable (chez les animaux supérieurs, par exemple.)
Mais c’est avec l’apparition du corps physique humain, que l’esprit a démontré son génie créateur !
Enfin une FORME CONSCIENTE D’ELLE- MÊME !
L’esprit exulte d’aise et de fierté !
Certes, RIEN ne peut servir de support formel à la Conscience Cosmique, car elle est Illimitée par nature, mais tout de même !
Un homme, ce n’est pas rien !
Prenons un exemple pour essayer de comprendre ce JEU AMOUREUX que se jouent l’esprit et la conscience.
Nous avons un Océan de Pure Conscience, sans limites !
Nous avons un esprit créateur qui, pour PRENDRE CONSCIENCE DE SON POUVOIR, doit créer des formes variées capables de servir de SUPPORTS CONSCIENTS à cet Océan d’Êtreté (Action d’Être)
Voilà donc notre esprit qui se prend pour un « Divin Architecte », et qui accouche… D’un verre à liqueur !
Mais combien faut-il de verres à liqueur différents pour contenir l’Océan ?
Qu’à cela ne tienne ! L’esprit en créera une « infinitude » !
Et TOUS DIFFÉRENTS, s’il vous plaît !
L’un sera blanc et plus large que haut, l’autre sera vert et plus haut que large, et etc. Une fois tous ces verres à liqueur plongés dans cet Océan qui est INCOLORE par nature, voilà qu’apparaît le miracle de l’individualité !
Eh bien, oui !
En effet, même si tous les verres sont immergés dans une même eau incolore, l’eau qui se trouve dans chacun de ces verres, adopte apparemment la couleur et la forme de chacun des verres !
Ô, grand Mystère qui n’en est pas un ! Ce verre est de couleur bleue, et l’eau qui est dedans est également bleue, youpi ! Inventons une loi propre aux verres à liqueur bleus, et qui stipulera que :

 

 

« L’EAU EST BLEUE, UN POINT C’EST TOUT ! »
Mais que nous dit cet autre verre à liqueur ? Damned ! (en anglais dans le texte) Il prétend et démontre que l’eau est rouge ! Serait-ce parce que ses propres parois de verre sont de couleur rouge ? En voilà un Mystère ! Mais alors, quelles sont les dimensions et la couleur de l’Océan ?

 

 

« Les miennes ! » s’écrie un verre jaune
« Non, les miennes, bandes d’ignares ! », s’écrie un autre verre qui est bleu à pois rouges.
Cet exemple à la « Tex Avery » nous permet de comprendre que CHACUNE des formes spirituelles capables d’être conscientes d’elles-mêmes (tels les hommes), comprennent les lois de l’esprit A PARTIR de leur propre point de vue qui est NÉCESSAIREMENT limité. Une loi qui puisse satisfaire chacun (sauf un pisse-vinaigre) pourrait être :

 

 

« A partir d’un même contenu (l’Eau Unique), chaque contenant (Verre à liqueur) créera une différence qui résultera de sa nature, de ses limites et de ses propres attributs. »
L’incarnation, c’est la Conscience qui prend une forme ponctuelle.
Mais revenons à ce « moment » qui précède une incarnation Terrestre.
D’un côté (façon de parler), nous avons une conscience unique qui se manifeste par le biais de formes spirituelles conscientes d’elles-mêmes (les individualités), et de l’autre côté, nous avons ces mêmes individualités qui réalisent progressivement que le pouvoir créateur de l’esprit est illimité !
Tu parles d’une tentation ! Comment ne pas succomber au charme de ce pouvoir illimité ?
Comment résister à ce Torrent de Vie qui hurle son besoin de s’écouler au travers de toutes choses ?
L’âme humaine est littéralement subjuguée par son propre pouvoir créateur !
Elle brûle d’un Feu Ardent qui la pousse à explorer les confins de ce même pouvoir.
Qu’est-ce qui pourrait bien poser une limite à ce pouvoir ?
En voilà une question qu’elle est bonne (en français dans le texte) !
Réponse : il existe des formes qui FAVORISENT l’expression du Soi-Conscient, et d’autres qui défavorisent cette même expression.
Non ?
Si, si !
Mais alors, on fait quoi ?
Eh bien ! On explore !
On explore quoi ?
Les formes mentales, TOUTES les formes mentales !
Comment ?
On se glisse dedans ! En nous limitant à une forme précise, c’est le meilleur moyen d’en connaître vraiment les limites !
Ah merde ! (En français dans le texte) Mais c’est risqué, ça, non ?
Pff ! Quel risque pourrait-il y avoir à se glisser au sein d’une forme inventée par l’esprit ?
Si nous nous y sentons un peu trop à l’étroit, pouf ! On change de forme pour une autre plus amusante !
Et comment fait-on cela ?
On meurt !
Mais, nous sommes immortels !
Justement ! C’est pour cela que c’est amusant !
En réalité, se seront les formes les plus limitées, qui « mourront » ainsi, pour pouvoir être remplacées par des formes plus évoluées !
Waouh ! C’est cool, comme plan, ça !
Cela s’appelle « Le plan Divin » !
Super, et qui l’a inventé et qui le dirige ?
C’est nous, qui d’autres ?
Et nous suivrons ce plan spirituel aussi longtemps qu’il le faudra, parce que nous sommes libres de le faire ou non, Na !
(Fin du dialogue loufoque)

 

Pour un semblant de résumé de cette première partie de la seconde leçon.

 

 

Il n’existe qu’une seule conscience, qui se manifeste par le biais de TOUTES les formes générées par l’esprit. Lorsque l’une de ces formes évolutives devient assez complexe pour permettre la manifestation d’une CONSCIENCE DE SOI, une individualité fait son apparition !
Au départ, cette individualité ne sait pas vraiment ce qu’elle est : elle sait seulement qu’elle existe, qu’elle est consciente, mais elle ne réalise pas encore la vérité ! Comment pourrait-elle bien se douter qu’elle est L’ESPRIT VIVANT ET CONSCIENT ?
Comment pourrait-elle seulement rêver le degré impensable de liberté qui est dès à présent le sien ? Cette individualité est donc avant tout « une âme », c’est à dire un état d’esprit général cohérent qui dit : « Je suis moi ! »
L’âme, c’est ce qui nous anime. Et ce qui nous anime se résume à nos pensées et à nos sentiments.
La prise de conscience individuelle qui résulte de l’expérimentation de ces pensées et de ses sentiments connexes, est ce qui permet, au fil du temps, d’acquérir assez d’intelligence et de discernement pour CHOISIR les pensée qui MÉRITENT de retenir notre ATTENTION.
Et les pensées qui méritent d’attirer puis de retenir notre attention mentale, sont bien évidemment celles qui PRODUISENT le plus :

 

    D’amour

 

    De paix

 

    De joie

 

    De plaisir

 

    de bonheur

 

    (Ici, une place vide pour vous prouver que vous êtes vraiment libre !)

Une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation », se contente de jouir de ses acquisitions.
Lorsqu’elle CHOISIT de s’incarner, c’est évidemment pour s’essayer à un état d’esprit différent ou pour vérifier si ce qu’elle pense et ressent est bien EN RAPPORT avec ce qu’elle désire Être et Expérimenter.

 

 

Fin du résumé.

Ainsi, ce que vous êtes, pour le moment, se résume à ce que vous désiriez incarner pour un temps, et ne vous donne pas une bonne idée de tout ce que vous êtes déjà par ailleurs.
En termes plus ésotériques, nous dirions que, pour cette vie, vous avez choisi de naître avec CERTAINS pouvoirs, ceux qui vous sont nécessaires pour incarner une vérité ponctuelle.
Votre conscience fait partie de LA CONSCIENCE DU TOUT.
Lorsque vous êtes « hors incarnation », votre conscience individuelle consiste EN LA SOMME de toutes vos prises de conscience des vies passées.
Et lorsque vous êtes « en incarnation », comme c’est le cas pour le moment, votre conscience se résume à la somme de toutes les petites prises de conscience qui résultent d’un état d’esprit que vous êtes venue « explorer. »
Est-ce un petit peu plus clair, pour vous ?
Sinon, on vous la refait !
Contrairement à la croyance, l’âme n’est pas immortelle, fort heureusement !
Si elle l’était, cela voudrait dire que tel que vous êtes, pour le moment, vous demeurerez pour l’éternité !
Ce qui « meurt », en l’âme, ce n’est pas sa structure de base (l’individualité), mais bien certains schémas mentaux qui ne sont pas encore « au top » pour traduire ce que vous êtes et pouvez devenir.
L’âme possède donc deux polarités, dont une seule est changeante ou évolutive : celle qui contient les idées que vous vous faites au sujet de la vie, de vous-mêmes et des autres, par exemple.
L’autre polarité (qui est positive) consiste en votre conscience individuelle (le Je Suis), que certains appellent « Le Moi Intérieur » ou « Le Soi » (Nous disons le « Soi-Conscient » ou simplement « le Soi« .)
La polarité négative (en terme d’électricité, pas de morale) de votre âme est ce que vous nommez sans doute « la personnalité » (appelée également « moi extérieur », « ego » ou encore « petit moi »)

 

C’est cette partie qui se transforme, « meurt » et, en fait, évolue, au fil des vies humaines incarnées.
Mais sommes-nous obligés de finir une incarnation terrestre donnée, pour comprendre ce qu’il y a de meilleur pour nous ?
Certes non ! Dans le cas contraire, étudier les lois de l’esprit ne servirait pas à grand- chose !
Si vous réussissez à vous débarrasser de cette idée saugrenue que vous êtes ce que vous incarnez pour le moment, vous retrouverez très rapidement la conscience de tout ce que vous êtes par ailleurs ! Et cette conscience là n’est pas tributaire des formes mentales que vous expérimentez actuellement, puisqu’elle consiste en acquisitions passées ! Cool, non ?

 

 

Le présent consiste en tout ce qui est présent dans notre mental

 

(Veuillez relire cette phrase )
Le passé se résume donc à vos acquisitions, à tout ce qui est déjà à vous : vous n’avez donc pas à y penser pour pouvoir profiter de l’enseignement qu’il peut contenir pour vous. Y penser reviendrait en fait à faire durer le passé en le gardant « présent à l’esprit » !
Tout ceci est très important, et ne consiste pas en de vulgaires jeux de mots !
Le futur, c’est tout ce que vous pouvez préparer aujourd’hui, c’est à dire le résultat logique et incontournable d’un esprit qui devient responsable et conscient de son pouvoir créateur !
Le but du jeu, c’est d’atteindre, durant cette vie terrestre, le même degré de conscience, de pouvoir et de liberté dont vous jouirez, de toute façon, à la fin de cette vie, lorsque vous ne serez plus tenue de vous servir de ce corps de chair pour exprimer ce que vous êtes « en esprit et en vérité »
Petit à petit, nous vous fournirons toutes les « astuces » ésotériques qui vous permettront de VOUS LIBÉRER de cet esclavage spirituel dans lequel se trouvent actuellement la plupart des hommes.
L’esprit est un excellent serviteur (le meilleur, en fait), mais il fait un très mauvais maître, comme vous le constaterez bientôt.
N’oubliez JAMAIS que c’est VOUS qui devez « penser en toute conscience », et non l’esprit en vous ! Vous êtes « le Penseur« , pas « le pensé » !
Dans le mental d’une personne se trouvent mélangées des idées toutes faites qui proviennent de son mental et de celui des autres (le fameux « Songe Collégial ») C’est tout ce qui ne vient pas de soi qui est dangereux pour soi.
Soyons logique : comment pourrions-nous souffrir à cause de ce que NOUS pensons en toute liberté ? Si nous souffrons à cause de ce que nous pensons, c’est bien parce que nous luttons contre des idées qui nous sont totalement étrangères.

 

Mort aux Aliens ! (ça fait très film de science-fiction, non ?) Mais par quel miracle NOTRE mental peut-il héberger des idées qui ne sont pas les nôtres ? Il existe une autre question, qu’il nous faut poser avant de répondre :
« Par quel miracle ce que je pense, en secret, peut réussir à être connu des autres ? »

 

Voyons un peu ce « mystère. » Il n’existe QU’UNE SEULE conscience, partagée simultanément par tous les êtres vivants et conscients (rappelez-vous l’exemple des verres à liqueur !) Il n’existe QU’UN SEUL esprit, qui sert à produire TOUTES les pensées, aussi différentes et opposées soient-elles.
Et il n’existe QU’UN SEUL POUVOIR VIVANT, qui permet d’animer toutes les formes, y compris les formes humaines. Vous commencez à entrevoir la vérité ?
Les phénomènes mentaux et psychiques tels que la télépathie, le contact avec les « morts » et bien d’autres, sont TOUS explicables par une même LOI de l’esprit, que voici-voilà :
« Bien qu’il y ait pluralité de formes, de consciences, de dons et de sagesse, il n’existe qu’un seul esprit vivant et conscient à la base de toutes choses, visibles ou invisibles. »
Nous n’avons pas pu résister au plaisir de vous donner la forme ancienne (plus de six cent ans) de cette loi, tant elle nous paraît toujours adaptée à la phraséologie moderne ! Mais comme nous sommes d’une générosité inouïe, nous vous offrons tout de même la « version » moderne de cette même loi :

 

 

    « Il n’existe qu’une seule conscience spirituelle, qui forme et qui anime les différents états d’esprit connus et inconnus de l’homme. C’est du fait qu’une seule et même chose est à la base de tout ce que l’homme peut connaître, comprendre, vivre et imaginer, qu’il n’existe AUCUNE SÉPARATION entre les consciences individuelles humaines. De même que tous les poissons de l’océan se trouvent baignés par une seule et même eau qui les relie tous, les hommes sont unis par un seul esprit vivant et conscient, qu’ils le réalisent et l’acceptent ou qu’ils l’ignorent et le refusent. »

Plus simplement encore, le conscient d’un homme est relié au conscient de tous les autres, et l’inconscient d’un homme est relié à l’inconscient collectif.
Réalisez-vous ce que cela signifie ? Une seule conscience d’Être, un seul esprit pour penser et une seule Force vitale pour nous animer TOUS !
Et vous vous demandez comment marchent la télépathie et les « phénomènes à distance » ? Mais où voyez-vous la moindre « distance », entre les hommes ?
Ah ? Vous n’en voyez pas ? Nous si ! DANS LEUR ESPRIT ! Et à cause de formes mentales pétries de PEUR !
Faut en avoir « les tripes » pour accepter d’être relié à tout et à tous !
Il faut surtout ne rien avoir à cacher ! Et qu’est-ce qu’un être pourrait bien désirer « cacher aux autres » ? Son pouvoir, son argent, tout ce qui a de la valeur à ses yeux ? Supposons ! Et dans quel but, s’il vous plaît ?
Par PEUR qu’on ne lui prenne ce qu’il aime ?
Mais pourquoi une telle peur ?
Réponse : parce qu’il sait que la plupart pensent comme lui !
Et que pensent la plupart ?
Réponse : que tout ce qui produit le bonheur est rare.
Pourquoi rare ? Parce que l’homme ne sait que profiter du bonheur produit par l’esprit universel, mais se sent incapable de PRODUIRE LUI-MÊME tout ce qui est susceptible de produire du bonheur !
Bien, mais pourquoi un tel sentiment d’impuissance ?
Parce que l’homme croit être séparé de tout ce qui existe en esprit.
Il ignore qu’il Est cet esprit qui produit toutes choses, y compris le bonheur.
Consciemment, l’homme RESSENT la peur, et inconsciemment, l’homme ressent de la honte.
Pourquoi cette peur consciente ? Parce qu’il pense consciemment que les formes mentales qui produisent le bonheur sont rares, limitées et peuvent donc venir à manquer. Cette pensée consciente produit une peur consciente.
Pourquoi cette honte inconsciente ? Parce que l’homme ressent confusément LA VÉRITÉ : L’esprit qui sert à PENSER est ce même esprit qui sert à PRODUIRE tout ce qui est pensé.

 

C’est l’homme qui, par un emploi inconsidéré de l’esprit, s’invente une réalité à incarner. Revenons au sujet abordé plus haut.

Comment pourrions-nous « vouloir penser » une chose que nous savons néfaste en ses effets pour nous ? Ne cherchez pas : ce n’est pas possible, sauf si on est un brin Maso ! A moins…
A moins que des pensées « se produisent » d’elles-mêmes et à notre insu, dans notre propre mental ! Et c’est bien le cas, n’en doutez pas !
On appelle cela des « Programmations mentales », et ces dernières sont formées par ce qu’on nomme, en psychologie, « des schémas compulsifs »
Plus simplement, il existe dans une partie de notre conscience individuelle, des « schémas de pensée » qui sont invariables, involontaires et, surtout, CONTRAIRES à notre libre arbitre. On entend souvent des gens s’exclamer :

 

« Pourquoi suis-je si con ? »

 « Comment n’ai- je pas réussi à réaliser la vérité plus tôt » (pour ceux qui sont plus polis)

Ou encore :

 « Qu’ai- je donc fait au bon Dieu pour mériter cela ? »

 

 

Les plus superstitieux s’imaginent faire l’objet d’envoûtements ou de subir les foudres d’un diable ou d’un Dieu jaloux et possessif. Évidemment ! La réalité serait bien plus difficile à supporter, s’il fallait à ces personnes reconnaître qu’elles sont pleinement RESPONSABLES de ce qu’il leur arrive couramment de plus désagréable.
En s’appuyant sur la logique qu’un homme ne peut pas penser une chose contre sa propre volonté, on en arrive vite à accoucher d’âneries plus grosses les unes que les autres ! Surtout si on ignore tout du fonctionnement de l’esprit.
Le fait de la présence en soi de schémas compulsifs ne réfute en rien l’idée de responsabilité, bien au contraire. Il faut singulièrement manquer de curiosité et de bon sens pour accepter, une vie durant, de penser, de dire et de faire des choses QUI S’OPPOSENT à notre volonté !
Vu sous cet angle, nous en prenons tous plein la poire, n’est-ce pas ?
C’est le prix à payer, du moins au début, avant que ne s’amorce le désir de transformer toute cette m.. injustice (nous avons failli glisser)

 

Le propre d’un schéma compulsif est d’être inconscient.

 

Mais comment prendre conscience d’une chose qui existe sans que nous le sachions ? Il existe une astuce très simple (enfantine, en fait)
Si nous ignorons pourquoi nous faisons des choses qui ne nous plaisent pas, nous ne pouvons certes pas en dire autant des choses que nous faisons parce qu’elles nous plaisent.
Autrement dit, au lieu de mettre l’accent sur toute l’inconscience qui favorise l’expression de nos schémas compulsifs (qui nous poussent à agir), il suffit de placer l’accent sur tout ce dont nous sommes parfaitement conscients, c’est à dire notre volonté, nos buts et nos désirs.
Il existe un divorce permanent entre L’ESPRIT et le CŒUR de l’homme.
Ce que pense l’esprit S’OPPOSE bien souvent à ce que ressent notre cœur. Pourquoi ? Parce que ce que pense « notre » esprit, se résume bien souvent à des schémas transmis par d’autres individus, à notre insu, bien entendu (et souvent à leur propre insu, il faut le préciser.)
Nous pouvons faire confiance à ce que ressent notre cœur, car de tels sentiments CORRESPONDENT à des états d’esprit originaux et bien à nous, qui sont gravés dans la substance de l’âme AVANT son incarnation.
Avant de venir sur Terre (faut en avoir envie, mais bon !), nous avions UN PROGRAMME bien précis et ce dernier devait nous aider à réaliser au mieux certains objectifs proprement jubilatoires.
Une fois incarné, notre subconscient se retrouve encombré d’a priori et d’idées toutes faites, dont certaines s’opposent FORMELLEMENT (d’une forme opposée) à nos buts. Une programmation mentale diffère radicalement d’un Programme mental : la première s’impose à la conscience, tandis que le second en favorise l’épanouissement (il est librement instauré comme but)
D’où proviennent nos Programmes mentaux ?
Du niveau supérieur de notre âme, c’est à dire de NOTRE individualité, qui est pleinement consciente de SES buts (motifs d’incarnation)
D’où proviennent les programmations mentales ? De l’inconscient collectif, c’est à dire du mental de tous ceux qui donnent naissance à des idées qu’ils jugent bonnes pour eux (ce qu’il reste encore à prouver !)
Les autres sont-ils responsables de notre souffrance et de notre propre manque de liberté ? La réponse de l’Ontologie est aussi virile que formelle : JAMAIS !
Aïe ! Même pas un peu, pour dire ? Non !
Zut, alors ! Il nous faut donc tout assumer ? Si ça peut vous amuser.
La seule chose à assumer, qui est également la plus difficile, c’est LA LIBERTÉ.
Comment cela ? Être libre, c’est super ! Être libre, c’est également être seul.
Ah merde ! J’ai horreur d’être seul ; c’est grave, Docteur ?
Être seul signifie en fait « Être seulement soi-même. »
Ah ! Bon ! Je respire mieux, tout à coup !
On respire toujours mieux dès que l’on respire seul (comme un grand)
Histoire de nous aérer un peu les méninges, nous vous proposons maintenant quelques considérations d’ordre général qui répondront peut-être à certaines de vos questions.
(Nota : nos cours adoptent une forme qui déclenche de nombreuses questions dans l’esprit d’un étudiant, de manière à ce que se soient leurs questions qui les instruisent, plutôt que nos réponses.)
Dans l’espoir de rendre la suite un peu plus attractive, nous vous la présentons sous la forme d’un dialogue entre un professeur d’Ontologie et son jeune élève.
Même si vous n’êtes pas habituée à notre langage « cool », nous espérons que vous ne nous en voudrez pas trop pour les quelques « libertés de langage » qui émailleront ce texte !

 

Nous aimons être simples, faire preuve d’humour et être un peu coquins sur les bords ! La spiritualité n’exclue rien, sauf l’exclusion ! Bonne lecture !
Un professeur d’Ontologie reçoit un de ses élèves pour une leçon particulière. 

 

 

– « Salut, prof ! De quoi allons-nous causer, aujourd’hui ?
– De toi, de quoi d’autre, sinon ?
– Hum ! Ce jour, je me sens de mauvaise humeur !
– Ce que tu sens est mauvais, parce que ce que tu penses est mauvais.
– J’ai des mauvaises pensées ? C’est quoi, des mauvaises pensées ?
– Des pensées qui sont mauvaises pour toi.
– A quoi croyez-vous que je pense ?
– A ce que tu crois, plus qu’à ce que tu sens, c’est évident.
– Ce que je sens est mauvais : comment me fier à ce que je sens ?
– Ce que tu sens actuellement, correspond à ce que tu penses actuellement. Avant ce dernier ressenti, tu sentais la vérité, mais tu as préféré lui opposer une idée contraire. Tu subis donc la conséquence logique de ton acte.

– Ce que je sentais auparavant ? Je ne sais plus ce que je sentais auparavant…
– Évidemment, tu ne prêtes pas attention à ce qui se passe réellement en toi : tu préfères y opposer automatiquement toutes ces pensées qui te passent par la tête.

– Pourquoi ferais-je cela ?
Tout le monde fait cela tout le temps, parce que tout le monde craint d’écouter ce que dit le cœur.
– Et que dit le cœur, généralement ?
– Il énonce simplement tes désirs, et ces derniers correspondent parfaitement à ce qui est désirable pour toi.
– Puisque c’est désirable pour moi, comment pourrais-je ne pas le désirer ?
– En ajoutant des désirs secondaires, qui proviennent de pensées qui ne sont même pas de toi.
– Et que disent de telles pensées qui provoquent ces sentiments apparemment contraires aux miens ?
– Elles disent ce que veulent entendre tous ceux qui ont peur.
– Peur ? Peur de quoi ?
– Peur de ne pas être aimé, accepté, intégré ou reconnu par les autres. Tout le monde connaît cette peur : « Si je suis mon cœur et que ce dernier me pousse à dire ou à faire des choses qui déplaisent aux autres, plus personne ne m’acceptera et je me retrouverai seul, sans amour et incompris de tous ! »

 

– C’est de cela, que les gens ont peur ?
– C’est comme cela que pensent la majorité des personnes, et c’est donc ce que ressentent la majorité des personnes, oui. En fait, tu te fais rouler dans la farine, comme tous les autres.

 

– Comment cela ?
– Tu crois qu’en pensant « comme tout le monde », tu pourras être reconnu, accepté et aimé comme tout un chacun. En fait, tu ressens la même peur et le même manque de liberté que tous les autres.
– Vous croyez que je suis dépendant des autres ?
– Pas des autres, de ce qu’ils pensent et ressentent. Tu es dépendant d’un état d’esprit qui est devenu un véritable démon, pour tes semblables.
– Je n’aime pas me sentir dépendant !
– Personne ne peut aimer un tel sentiment.
– Je lutterai de toutes mes forces contre cette dépendance !
– Et tu t’épuiseras donc inutilement en de vaines campagnes contre tes semblables ! Ils font tous cela, les pauvres choux !

– Lutter contre les autres, mais pourquoi ferais-je cela ?
– Parce que tout le monde fait cela !
– Pourquoi ?
– Parce que tout le monde reproche aux autres ce manque de liberté. Tu sais bien que tu agis en fonction d’une certaine éthique sociale, pour que ta vie corresponde à celle des autres. L’idée des autres se trouve donc dans ton mental, et elle occupe un tel espace conscient, que tu ne vois plus que c’est de ta propre volonté que tu as ainsi sacrifié ton indépendance.
– Vous êtes démoralisant !
– C’est ce que tu penses et ressens à ce sujet, qui est démoralisant. Ce réflexe bien humain qui consiste à accuser autrui de notre souffrance, démontre la nature même de cette peur terrible que vous partagez tous.

– Sa nature ?
– Oui, tout le monde à peur d’assumer.
– D’assumer quoi ?
– De s’assumer Soi. Le plus drôle, c’est que par la faute de cette peur stupide et infondée, vous en arrivez à devoir assumer la responsabilité des autres. Responsabilité que vous vous jetez à la figure avec application !

 

– Je ne suis pas responsable de la souffrance d’autrui !
– Ce que tu dis est vrai, mais ce n’est pas ce que tu penses en secret ! La preuve, tu commets toi-même cette erreur que tu condamnes chez autrui, en accusant les autres de la responsabilité de tes fautes.

 

– Je commets des fautes ?
– Non, mais c’est ce que tu crois ! Et c’est cette même croyance qui te pousse à redouter de devoir assumer le poids de fautes inexistantes, qui t’oblige à te comporter comme tous les autres.
– En gros, je fais à autrui ce que je ne voudrais surtout pas qu’on me fasse ?
– Tu subis simplement l’emprise psychologique d’un Songe Collégial. Crois-tu qu’il te suffirait de cesser de croire les autres responsables de tes déboires pour qu’à leur tour, ils te rendent cette même politesse ?
– Ce n’est pas le cas ?
– Non, et tu devrais pouvoir le comprendre aisément. Il t’a fallu un acte de volonté pour t’aligner sur cet état d’esprit immature qui consiste à avoir peur de t’assumer tout seul. Il faudra donc que les autres fournissent ce même effort volontaire, pour qu’ils cessent de te rendre responsable de leurs propres misères.
– Je croyais qu’en se transformant, on transformait les autres !
– En se transformant, on est transformé ! Les autres sont libres de suivre ton exemple ou de demeurer dans l’état d’esprit qui est commun à la masse « bien pensante »
– Et si je change et que les autres ne changent pas ?
– Réalises-tu que ta question démontre que tu es toujours aussi soucieux « des autres » ? Tu t’imagines toujours que les autres peuvent t’aider ou t’enfoncer, d’une manière ou d’une autre.
– Ne dépendons-nous pas les uns des autres ?
– C’est un fait, mais est-ce pour autant une « loi » ou même une nécessité ?
– Si nous étions tous différents, pourrions-nous nous entendre ?
– Si vous étiez tous différents, le problème de « l’entente » ne se poserait plus, puisque vous n’auriez plus besoin de vous écouter, les uns les autres, pour réussir à vous comprendre, en tant qu’individu.
– Nous serions séparés ?
– Vous seriez distincts mais pas pour autant séparés. C’est actuellement, que vous êtes séparés, parce que les sentiments qui naissent de ce que vous pensez collégialement, provoquent des conflits avec ce que vous ressentez vraiment, individuellement. Ces conflits qui s’expriment dans votre mental, provoquent des tensions insupportables. Afin de vous en délester, vous essayez de les projeter sur les autres, avec une noblesse d’âme que je te laisse savourer au passage !
– Vous êtes un peu dur, avec le bétail, merde !
– Tu vois ? Encore ce vieux réflexe qui consiste à chercher, AU-DEHORS ET CHEZ AUTRUI, la cause d’une souffrance qui se manifeste au-dedans et en soi-même !
– Vous ne savez pas ? Vous n’êtes qu’un vieil emmerdeur !
– C’est ce que tu devrais dire à ce schéma mental qui te bouffe le cœur ! Il est vieux, en effet, et son pouvoir de t’empoisonner la vie n’a que trop duré.
– Bon, je m’excuse : vous n’êtes pas si vieux que cela, après tout !
– Tu dis juste : « tu t’excuses » et cela tombe bien, car ce n’est pas à moi de t’excuser pour le mal que tu te fais stupidement.
– Rectification : vous êtes bien un vieil emmerdeur ! Bon, je fais quoi, alors ?
– Ne fais rien : cesse plutôt de faire, et ça ira tout de suite mieux !
– Et que dois-je cesser de faire, Ô, fontaine de savoir millénaire ?
– Cesse de te croire un âne, et tu cesseras de braire comme tous les ânes.
– Vous pouvez me traduire cette sublime parabole ?
– Cesse de penser comme tous, et tu cesseras de ressentir comme tous.
– Et comment fait-on cela ?
– En pensant comme soi-même, par exemple ! C’est un excellent début.
– Je ne sais même pas comment je pense en tant que moi pour tout vous dire !
– Pour tout t’avouer, tu ne sais même plus ce que tu dois penser par toi-même, ce qui est plus exact.
– Nous tournons donc en rond !
– Certes, mais autour d’un axe central qui consiste en le cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et que suis-je, selon vous ?
– Selon moi ? Un âne ! Ta question prouve bien que tu ne peux réussir qu’à braire de concert.
– Plus sérieusement ?
– Mais tu es déjà sérieusement atteint ! N’en doute pas !
– Je ne vous suis plus !
– Si cela pouvait être enfin vrai ! Si tu pouvais réussir à te suivre toi-même, au lieu de suivre stupidement les mouvements de l’esprit, dans ton mental ou dans celui des autres, tu deviendrais immédiatement libre !
– Je dois suivre ma propre conscience ?
– C’est bien plus aisé que de suivre une étoile filante.
– Et où peut me mener ma conscience ?
– Au centre, c’est à dire au cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et là ?…
– Tu sauras quoi être, penser, dire ou faire, n’en doute pas !
– C’est tout de même un peu gros de songer que nous avons autant de mal pour atteindre un « lieu » qui se trouve au centre de nous-mêmes !
– Comment pourrais-tu réaliser une chose qui l’est déjà ? Tu es déjà ce que tu cherches, puisque c’est toi que tu recherches ainsi ! N’essaye plus d’atteindre ce que tu Es : évite plutôt de prêter attention à tout ce que tu n’es pas. Retrouve un peu de bons sens, et tu retrouveras le sens qui est le tien.
– A propos de « sens », pourquoi ne puis-je sentir mon propre Centre, puisque je le suis déjà ?
– Parce que tu penses à autre chose, ce qui te fait ressentir autre chose que ton centre, voilà tout.
– A quoi est-ce que je pense ?
– A tout ce que pense la majorité des gens, ce qui t’oblige à partager un même ressenti.
– Tous les êtres humains sont coupés de leur Centre ?
– Personne n’est vraiment « coupé » de quoi que se soit : s’il était possible de se couper de soi-même, il serait alors impossible de se reconnecter à soi. Ne plus penser à soi, revient à ne plus se ressentir. Et ne plus se ressentir revient à croire que l’on est « coupé » de soi.
– Une simple illusion, alors ?
– La souffrance que se partagent les hommes te paraît illusoire ?
– Pas vraiment, non ! Alors ?
– Alors, tout ce que produit l’esprit devient réel pour celui qui en accepte la réalité. Avant la pensée, l’homme est libre. Après la pensée, la liberté de l’homme se résume à cette liberté conditionnée que lui laissent ses propres pensées.
– Je ne produis pas l’idée d’esclavage, que je sache !
– Tu ne la produis pas, mais tu la « co-produis » ! En l’accueillant en ton mental et en lui prêtant une partie de ton attention, tu lui permets de se dynamiser et de devenir réelle pour toi.
– Je déteste cette idée !
– Tu lui fournis donc toujours autant de force pour s’exprimer en toi et à travers toi.
– Hein ?
– Aimer ou haïr une chose, revient à se concentrer dessus ! Pour aimer une chose, il faut que tu y penses, n’est-ce pas ? Pour haïr une chose, il faut que tu y penses également. Dans les deux cas, l’énergie suit ton attention consciente et elle dynamise, indifféremment, ce que tu aimes ou ce que tu détestes.
– Pauvre de moi !
– Pauvre est le « moi », en effet ! Riche est le Soi, en vérité ! Ce que tu appelles moi est en fait la somme de toutes les programmations mentales qui forment ce avec quoi tu t’identifies sans cesse. Tu n’es pas ce que tu penses et ressens à ton sujet, ni même ce que tu crois devoir être. Tout cela fait partie d’un héritage qui correspond au Songe Collégial. Essaye de te réveiller.
– Comment se réveiller ?
– En cessant de dormir.
– La bonne blague ! Et comment cesser de dormir ?
– Comme tous les autres, tu es en train de rêver ta vie. Sort du rêve, et tu cesseras de rêver.
– Comment sortir du rêve ?
– Pas « comment », mais pourquoi. Pour quelle raison quitterais-tu une salle de cinéma, durant la projection d’un film ?
– En cas de nécessité.
– Nomme ce qui te semble être une nécessité.
– S’il y a le feu ou si le film me fait suer de première !
– Ce Songe Collégial est en train de te brûler les fesses, et tu n’aimes pas son scénario.
– C’est exact, et après ?
– Après ? Rien ! Lorsque tu seras vraiment convaincu que tu n’as rien à faire dans cette salle obscure dans laquelle vous visionnez tous un très mauvais film, tu quitteras définitivement ce spectacle.
– Mais je suis déjà convaincu de ne pas aimer ce scénario à la con !
– La preuve que non ! Si tu te bats encore contre le film, c’est parce que tu espères encore en transformer le scénario, ce qui est une façon comme une autre de démontrer ton attachement à un tel spectacle.
– Hum ! Je crois que vous avez raison…
– Le fait que j’ai raison ou non importe peu pour toi : ce qui compte, c’est de définir si tu as tort ou raison de poursuivre de telles chimères. Tu ressembles à cet enfant qui réalise qu’il n’est pas aimé de ses parents, mais qui s’épuise toutefois à se rendre aimable, ceci dans l’espoir d’être aimé.
– Et c’est mal, ça ?
-Ce n’est pas « mal », c’est inutile. C’est l’enfant qui ressent ce manque d’amour, pas les parents ! Le fait que les parents réussissent à sentir de l’amour en eux-mêmes, ne permettra pas pour autant à l’enfant de partager un tel ressenti.
– Tout le monde désire être aimé.
– Parce que tout le monde manque d’amour.
– C’est ce que je dis !
– Non, c’est ce que tu comprends de ce que je dis, nuance ! Je dis : le sentiment d’amour est absent du cœur de l’homme, mais c’est à l’extérieur et chez les autres, qu’il recherche la cause de ce manque. Puisque ce manque se manifeste dans cette personnalité précise, alors la cause se situe également dans cette personnalité précise, et pas ailleurs.
– Dans le cœur ?
– Dans le cœur se manifeste l’effet, c’est à dire le sentiment de manque, mais c’est dans le mental et en esprit, que se produit la cause d’un tel sentiment.
– A quoi elle ressemble, cette cause ?
– A une formule mentale du genre : « J’ai besoin de me sentir accepté, reconnu et identique aux autres, pour me sentir aimé. »
– Certes.
– La meilleure façon de se sentir aimé, c’est encore de s’aimer soi-même, de s’aimer de la manière qui nous semble la plus appropriée et la plus agréable. Les gens n’aiment pas : ils aiment CE SENTIMENT que l’on appelle l’amour. Ils n’aiment pas vraiment se sentir aimés : ils aiment aimer !
– Je crois que je me sens beaucoup mieux, à présent !
– Crois-le vraiment, et cela deviendra une réalité pour toi.
– Bon ! Nous pouvons commencer notre leçon d’Ontologie de ce jour, patron !
– Elle a déjà commencé, mon ami : elle vient même de se terminer à l’instant ! »

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Cinquième Quizz éso de la psy éso

Et nous continuons gaiement avec ce cinquième Quiz :

 

1. Comment s’appelle le « Livre des mort » Tibétain :

A. Le Bardoh-Thodol;

B. Le Shingo-Baratha;

C. Le Shanti-Devananda ou

D. Le Gorud-Lama ?

 
2. Que signifie, en fait, le mot d’origine Grecque « Apocalypse » ?

 

3. Quel est le nom de ce continent disparu sous les eaux de l’atlantique ?

 

4. Adam est un mot Hébreu qui vient de « adamah », qui signifie « terre rouge »; vrai ou faux ?

 

5. Que signifie la racine « bod » dans « bouddha » ou « bouddhisme » ?

 
6. Que signifie, à l’origine, le mot « Egypte », pour les Hébreux ?

 

7. Comment dit-on « pouvoir » en sanskrit, la langue antique de l’Inde ?

 

Réponse dès que toutes les questions auront été trouvées !

Allez, n’ayez pas honte, lancez-vous !

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