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L’Initiation, C’est quoi ?

abjInitiation est un terme qui est très mal compris de la plupart des gens, y compris de certains qui se réclament de l’ésotérisme… Ce mot provient du latin « initiaré » qui signifie « commencement » ou « début. » Un « initié » est donc une personne qui commence à connaitre, à comprendre et à pratiquer correctement l’ésotérisme ou la spiritualité. C’est un vrai élève, digne de ce nom, mais ce n’est rien de plus qu’une personne qui commence tout juste à y voir plus clair en elle-même.
Et celui qui n’est pas encore « initié », c’est a dire celui qui n’a même pas commencé à vraiment comprendre, qu’est-il selon les termes de l’ésotérisme ? Il est un « profane » (de pro et fanum = « Qui se tient devant le temple », sous entendu sans y entrer.)

 

Et celui qui est bien après l’initié, quel est-il ? Son niveau est sanctionné par le terme générique de « maître » (sans majuscule à « m »), du latin « magister » = « qui maîtrise. » Qui maîtrise quoi, au juste ? Qui maîtrise intellectuellement la connaissance ésotérique, tout simplement. Et ensuite ?

 

 

Ensuite Neb kheperou ravient le « Maître » (Magister Templi, en Latin) qui lui, maîtrise non seulement l’aspect théorique mais également, commence à avoir une nette maîtrise de…. Lui-même. Sans pour autant qu’elle soit totale, loin s’en faut. Il maîtrise le « corpus », c’est à dire la connaissance avec laquelle il fait « corps » (il est identifié à elle, pour ainsi dire, car le mot latin « templi » fait allusion au temple du Saint-Esprit, et non pas vraiment ni même directement au corps physique de l’homme.)

 

 

Enfin, viennent les « Grands-Maîtres » (les plus populaires pour les non-initiés) qui eux, qu’ils soient dans un corps ou hors d’un corps de chair, comprennent « Qui ils sont vraiment » et possèdent la pleine Maîtrise de leur humanité. Et après ?

Après… Eh bien ! Il y a l’Ouverture Universelle, l’évolution Infinie et Illimitée !
Qui peut dire ce qui se trouve dans un « Après » qui, tandis que nous avançons de dix pas, recule de mille ?

Je suis certain que tous ceux qui savent déjà « lire entre les lignes » sauront tirer, de cette modeste explication, un énorme encouragement pour leur propre « marche en avant » vers l’Illimité.

 

 

 

    Serge

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Des choses que l’on ignore

sakyamuniTout le monde a entendu parler du Bouddhisme…
Tout le monde sait que cette philosophie découle de l’enseignement de « Bouddha »… Ce que moins de personnes savent, c’est ce qui suit : Le terme Bouddha n’est pas un nom propre et ne désigne pas exclusivement le prince Gautama mais toute personne dont l’esprit n’est plus aberré mais au contraire éclairé par la lumière du pur discernement (Hamsa swamini, le Cygne spirituel) La racine Sanskrite « bod » dans le mot «Bouddha » signifie à la fois « lumière » et « éclairage » (spirituel)

 

 

 

Les plus grands Initiés du passés dont l’esprit était complètement éclairé, étaient des « Bod-Yul », c’est à dire des « illuminateurs », à savoir des Maîtres qui permettaient aux autres de retrouver clarté d’esprit et discernement. Le mot « Yul » ne signifie pas « village », comme pourrait le laisser supposer une traduction littérale, mais regroupement d’états d’esprit, chaque état d’esprit pouvant être considéré comme une « Demeure de l’âme », un « temple » ou une « Maison » (comme en astrologie.)  Un Bod-Yul est donc un être qui est capable d’éclairer les autres au sujet de leur propre état d’esprit. Il y eut plusieurs Bouddha, au cours des millénaires passés, et il y en a encore, même d’incarnés, mais tous n’ont pas été aussi « médiatisés » (si je puis dire) que Gautama, qu’on appelait aussi « Siddhartha. »

Ce nom, « Siddhartha », témoigne de l’origine réelle et profonde de la clarté d’esprit (ou degré très élevé de discernement) de Gautama. Peu de gens savent, encore à notre époque, que les fondements du Bouddhisme primitif et purement ésotérique, reposent entièrement sur une très vieille philosophie, âgée de six mille ans au moins, issue du Cachemire (ou « Kashmir »), en Inde, et nommée « Shivaïsme. »

 

 

 

pat1v2rLes « Shiva sutra » sont des textes d’une beauté, d’une profondeur et d’un degré de spiritualité uniques au monde. Le « Siddha-Yoga » est la voie que suivent tous les grands Adeptes du Shivaïsme du Cachemire.
Il ne reste plus grand chose des enseignements primitifs attribués, à tort ou à raison, nous le saurons bien un jour, à Gautama, supposé être un prince d’un royaume offrant des symboles et archétypes mentaux des plus intéressants.

 

 

 

Karma8Toutefois, même si le Bouddhisme exotérique (celui que nous connaissons aujourd’hui) est un peu moins intéressant, pour un ésotériste, que celui véhiculé par certains Lama du Tibet, il faut savoir qu’il existe toujours la connaissance primitive (originelle), véhiculée par un forme de Bouddhisme infiniment plus profond et ésotérique et qui, selon ce que me chuchote mon petit doigt, devrait être « redécouvert par le plus grand des hasards » d’ici quelques petites années. Ce Bouddhisme là est encore plus ésotérique et pur que celui des Lamas Tibétains ou même du Zen.

 

Ceux qui en parleront à nouveau et dans un langage moderne et adapté, se réfèreront d’abord au mental aberré de nos contemporains et à son opposé, le mental éclairé (ou analytique) qui apporte paix, discernement et équilibre psychologique. Il est vrai que tant que nos émotions interfèrent dans notre jugement, notre discernement se retrouve dilué par une eau plus ou moins limpide. Essayez de voir correctement en nageant sous l’eau et sans masque de plongée. Essayez de voir sous l’eau lorsque cette eau est devenue de la boue, et vous comprendrez la nature et la qualité du Regard posé sur le monde et sur les êtres, par la masse « bien pensante » de nos contemporains.

 

 

 

 

    Serge Baccino

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LA GLANDE PINÉALE (ou épiphyse)

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur cette image tournante, nous pouvons  apercevoir (en rouge) la position approximative de cette glande très importante qui se trouve dans notre cerveau.

 

LA GLANDE PINÉALE (ou épiphyse)

De toutes les glandes endocrines (à sécrétion interne), la pinéale est certainement la plus fascinante de toutes. Non pas seulement parce que le monde scientifique et médical est loin d’avoir épuisé le sujet, mais parce que le monde spirituel et ésotérique lui-même ignore encore de nombreuses choses à son sujet.

En effet, il n’y a que quatre cents ans (au plus) que les plus hauts initiés d’Europe connaissent l’existence de cette glande, quelques-unes de ses principales fonctions psychiques et spirituelle et, surtout, comment développer d’une manière raisonnable et sans dangers quelques-unes des facultés magnifiques offertes par une activité notoirement accrue de cette glande, et ce, à ses niveaux physiologiques, psychologiques, psychiques et spirituels.

 

Avant cela, les Égyptiens (aux alentours de 1500 avant J.-C.) et plus tard les Grecs (Dès les deux ou trois premiers siècles après J.-C.) reçurent une connaissance plus ou moins complète et valable sur les activités et fonctions secrètes de ce minuscule organe physique, véritable trait d’union entre le Ciel et la Terre, entre les hommes et les Dieux. Certains textes anciens précisent que les Atlantes furent les tout premiers hommes à détenir des connaissances vraiment poussées sur les glandes endocrines et, en particulier, sur la glande pinéale.

 

Bien évidemment, il n’existe plus de preuves tangibles (écrites) de ces affirmations mais ceux dont les fonctions et attributs de cette glande ont été légèrement activés, prétendent que « Les Archives de la Nature » , des Hommes et de La Vie Terrestre en général » (Annales Akashiques) tendent à démontrer qu’il en est bien ainsi, que les Atlantes avaient poussé leur études et leurs connaissances bien au-delà de ce que nous avons pu réussir à faire et ce, même à notre époque moderne. Leur avance proviendrait moins de la chance ou du « piston divin » (sic) que de leur manière toute particulière d’aborder le sujet (à l’inverse de nos scientifiques et de leurs appareillages essentiellement matérialiste.)

 

Ainsi, il existe encore, de nos jours, un savoir théorique et pratique qui n’a pas encore été complètement exhumé des temples enfouis sous les sables de l’oublie, et qui concerne les fonctions et pouvoirs exacts de cette glande mystérieuse. Plus près de nous, les Rosicruciens, malgré leurs ridicules luttes intestines entre écoles et groupements plus ou moins « autorisés », détiennent un savoir plus que respectable concernant ce noble sujet.

Selon ces mêmes Rosicruciens, nos glandes se comportent comme « Nos invisibles gardiennes » et ont un impact prononcé sur notre caractère et nos facultés mentales (un fait désormais reconnu scientifiquement, depuis plus de cinquante ans, et…même en France ! (sic) Comment se positionnent les psychologues ésotéristes par rapport à ce sujet des plus intéressants ?

Comme à l’accoutumée, leur version est à la fois sobre, logique et non linéaire, en plus d’être non scientifique, ceci afin de ne pas avoir à se justifier pour demeurer dans le courant rétrograde de la science, qui avance en avouant à peine qu’elle s’était trompée auparavant mais détient désormais la nouvelle vérité. Voici ce qu’ils proposent, une fois les plus récents textes remodelés, afin de les adapter un peu plus à notre langue et à notre actuel état d’esprit moderne :

 

« Il importe peu de savoir si les fonctions d’un organe ou d’une partie d’un organe plus complexe (comme le cerveau, par exemple, N.D.L.T.) sont utiles à ceci ou à cela car en vérité, tout ce que contient le corps, de visible ou d’invisible aux yeux de la chair, existe pour servir dans un domaine ou dans un autre. Ces domaines sont, partant du niveau le plus bas, la santé et l’équilibre, à la fois du corps, de l’âme et de la Conscience. »

 

Ils ajoutent plus loin :

 

« … Il serait laborieux autant que grossier, pour ne pas dire orgueilleux, de chercher à définir avec quelque exactitude les fonctions pertinentes de chacun des organes ou partie d’organe et ce, que leur nature vibratoire fasse d’eux des organes physiques, psychiques ou même spirituels. Ce qui importe pour l’initiable aux choses de l’esprit, c’est de savoir qu’ils existent et comment leur offrir un terrain favorable à leur pleine et entière activité, quelle que soient la nature et le plan sur lequel se situe et s’exprime cette même activité… »

 

(Notes : Les dernières traductions ont été élaborées à partir de textes ayant un peu moins de deux cents ans, mais il est plaisant de leur laisser un peu de leur rythme et de leur cachet d’antan)

 

La glande pinéale

 

Que nous faut-il savoir exactement à propos de cette glande pinéale ? D’un point de vue purement physiologique, peu de choses en vérité, c’est à dire juste le nécessaire pour ne pas trop frustrer notre intellect ! Toutefois, et attendu que certains des étudiants de l’ésotérisme pourraient désirer connaître le point de vu généralement partagé et véhiculé par le biais du Net, voici et pour notre seul plaisir, un condensé de ce qu’il est possible d’y découvrir.

 

Un peu de théorie, de physiologie et d’histoire :

 

Jusque dans les années 1950, on a considéré la glande pinéale comme un organe unique, probablement vestigial. Les études d’anatomie comparée démontraient en effet que la pinéale avait la même origine embryologique que le  » troisième œil  » d’autres vertébrés moins évolués. Chez plusieurs lézards par exemple, un  » œil pariétal  » qui comprend une cornée, un cristallin et une rétine est relié au cerveau par un pédicule comparable au nerf optique. Il vient ainsi se loger sous la peau du crâne en passant à travers le trou pariétal qui existe dans le crâne de ces espèces. Chez les amphibiens, les oiseaux et les mammifères, ce trou pariétal étant fermé, la glande pinéale demeure dans le crâne.

 

Elle a évidemment perdu sa fonction visuelle, mais son action sur le reste du corps par l’entremise de la mélatonine est loin d’être négligeable. Des études histologiques subséquentes ont aussi démontré que la glande pinéale est bien un organe double mais que les deux hémisphères qui la constituent sont presque fusionnés. Comme mentionné plus haut, l’hormone sécrétée par la glande pinéale, la mélatonine, ne fut découverte que vers la fin des années 1950. Le rôle de cette hormone dans les rythmes biologiques se dévoila ensuite progressivement. Il n’en demeure pas moins que la glande pinéale fut la dernière des glandes endocrines dont la fonction fut identifiée. Pendant des siècles, le rôle de la glande pinéale a donné lieu à de nombreuses spéculations, tant physiologiques que métaphysiques.

 

Le fait que cette glande soit la seule structure du cerveau à ne pas apparaître en double a sans doute contribué à alimenter les hypothèses à son égard. En effet, contrairement aux autres structures du cerveau qui se présentent toujours en deux exemplaires, l’un à gauche et l’autre à droite du plan sagittal, la pinéale semble unique et se trouve exactement au milieu de cette ligne virtuelle qui passe entre nos deux hémisphères cérébraux. La plus célèbre de ces théories est sans doute celle du philosophe français René Descartes (qui était d’ailleurs Rosicrucien) qui fit de cette glande le siège de l’âme. Descartes était dualiste et voyait dans cette structure unique l’interface possible entre le corps matériel et l’âme immatérielle. D’autres y virent un symbole signifiant, à savoir que cette glande devait sans doute être la seule partie physiologique du corps humain a pouvoir communiquer avec « l’Unité des choses et des êtres. »

 

 

Pour Descartes, prendre conscience de la présence d’un objet quelconque (une flèche par exemple) nécessitait dans un premier temps une action mécanique sur la rétine, signal qui était ensuite retransmis mécaniquement par un autre médium jusqu’à la pinéale où le signal devenait finalement immatériel pour atteindre notre champ de conscience. Cette transformation, inexplicable de l’aveu même de Descartes, devait aussi pouvoir se faire dans l’autre sens si l’individu voulait par exemple pointer la flèche : la décision de l’esprit immatériel devait se matérialiser au niveau de la glande pinéal qui pouvait ensuite initier la réponse musculaire responsable du mouvement.

 

D’autres partent du principe que puisque « tout est double », si la vision consiste à percevoir des vibrations issues de l’extérieur transformées ensuite en images, dans notre conscience, alors il doit être possible de former des images dans notre conscience puis de les projeter ensuite vers l’extérieur et vers les autres. Pierre Gassendi, philosophe contemporain de Descartes, situait pour sa part ce mystérieux lieu de rencontre entre l’âme et le corps au niveau du corps calleux. De nos jours les neurobiologistes, travaillant uniquement dans une perspective matérialiste, rejettent le dualisme cartésien, comme ils rejettent, bien évidemment, tout autre interprétation, analyse ou propositions jugées comme étant par trop fantaisistes, c’est à dire ne correspondant pas à leur vision des faits.

 

 

 

D‘un point de vue uniquement ésotérique, la Pinéale est le lieu de rencontre du Haut et du Bas, c’est à dire des énergies Cosmiques et des Plans Invisibles avec les énergies planétaires et de la personnalité terrestre. Comme l’apprennent nos élèves dans les cours privés réservés aux étudiants de notre Association Culturelle, la glande Pinéale n’est pas le troisième œil, même si elle joue un rôle très important dans l’élaboration de ce dernier. Ce sujet du 3e œil est étudié en rapport avec la glande Pituitaire (hypophyse.)

Tandis que nous sommes incarnés, notre perception passe en grande partie par nos sens et, de toutes manières, les limites de notre véhicule de chair se confondent avec nos limites de perception usuelles.

 

En somme, nous pourrions dire que nous ne percevons pas plus haut que notre corps ne nous le permet. Toutefois, la glande Pinéale est capable à elle seule de faire mentir cette assertion. En effet, cette glande est capable de capter des fréquences vibratoires cosmiques puis de les transformer en fréquences basses afin que notre cerveau puisse transcrire en sons et en images ce qui a été préalablement capté sous formes d’ondes et/ou de particules. Dit autrement, la glande Pinéale est notre « Tuner Spirituel », capable de nous offrir la « FM universelle », même tandis que nous sommes incarnés. Bien entendu, deux conditions essentielles se posent afin que nous puissions bénéficier de cette capacité :

 

1. Que la glande Pinéale soit correctement éveillée ou développée, d’un point de vue purement énergétique (ou psychique.)

2. Que la glande Pituitaire soit elle aussi correctement développée, ceci afin que soient retransmis au cerveau puis à la conscience du « moi », tout ce que la Pinéale aura permis de « capter » des hautes fréquences cosmiques.

 

Bien sur, l’idéal serait que toutes les glandes endocrines fonctionnent correctement et d’une manière équilibrée, toujours d’un point de vue spirituel ou psychique, mais lorsque ces deux glandes de notre cerveau (Pinéale + Pituitaire) fonctionnent correctement, nous devenons alors capables de participer de la Grande Vie d’une manière déjà satisfaisante. Nos capacités mentales et notre intuition s’en voit accrues et, parfois, multipliées par trois ou même cinq. Nous verrons un peu plus tard que l’idéal est que les glandes Pinéale, Pituitaire, Thyroïde et Surrénales soient développées et actives pour avoir toutes les facultés d’un maître véritable. Mais il est rare (pour ne pas dire mieux) de trouver des individus présentant ce degré de fonctionnement psychique (énergie) et physiologique (sécrétions) optimal.

 

 

Entre l’âge de 5 et 7 ans, certaines glandes endocrines s’étiolent ou diminuent, soit pour céder la place à l’activité antagoniste (opposée) d’une autre glande ou à des caractéristiques secondaires (tels que ceux liés à la sexualité, par exemple) soit par manque d’utilité et donc, d’utilisation. En plus du Thymus (étudié dans l’une de nos Leçons privées), la glande Pinéale est l’une des rares glandes à s’étioler après les premières années de l’enfance. Quelles que soient les explications scientifiques ou médicales, nous savons que la véritable raison du dépérissement de la Pinéale provient de la suractivité mentale et, surtout, intellectuelle du cerveau, dès l’âge de cinq ou six ans (programmes scolaires.)

Nous ne ferons ici aucun commentaire désobligeant sur les programmes scolaires imposés aux enfants dès leur plus jeune âge… Disons, plus sobrement, que tout ce que doit apprendre, comprendre et retenir l’enfant, dès ce jeune âge, perturbe puis fait cesser l’activité psychique de la pinéale.

 

 

L’attention consciente que polarise la glande pituitaire se porte sur les processus mentaux et sur les évènements extérieurs, ce qui oblige l’enfant à délaisser puis à abandonner carrément le type de perception psychique qui était également le sien, durant les cinq ou sept premières années. Il est rare qu’un enfant conserve ses facultés spirituelles et psychiques issues en droite ligne du Soi naturel après l’âge de sept ans. En règle générale, c’est même avant cet âge que la conscience individuelle s’est repliée sur les deux « mondes » du bas : le monde intérieur formé par les processus mentaux et le monde extérieur, formés par les évènements, les lieux, les personnes, etc.

 

Dès lors, « le Troisième Monde » (le spirituel) est abandonné et devient, comme la glande Pinéale, un vestige de nos capacités d’antan. Mais tout comme « le passé » demeure PRÉSENT en notre conscience, de même, nos pouvoirs d’antan demeurent présents en notre cerveau physique. Ils le demeurent sous la forme d’une « Oreille Interne » qui n’est plus habituée à entendre puis à écouter des sons qui échappent aux oreilles ordinaires.

On pense généralement que la Pinéale est tel un œil ancien qui se serait fermé mais cela n’est pas la bonne « disposition d’esprit. » La Pinéale est comparable à une Oreille Divine, et non à un organe visuel.

 

De fait, ce ne sont pas des images qui ont le pouvoir de l’éveiller de son sommeil mais… Des sons ! Les Psychologues Esotéristes savent que, selon la Loi, le chemin qui a servi à s’éloigner d’un lieu doit être aussi celui qui peut servir à s’en rapprocher de nouveau. L’erreur de l’homme à été d’orienter son attention mentale dans une seule et unique « direction psychologique » (le bas, la matière, l’évènementiel, etc.) Pourtant, il bénéficiait de deux yeux et de deux oreilles pour voir et pour entendre le monde de la Dualité et d’un œil et d’une oreille pour percevoir les images et les sons de l’invisible et de l’inaudible.

 

 

L’homme a oublié que « Tout est double » et désormais, il ne connaît plus que la dualité ! (ce qui fait assez gag, soit dit en passant !) Voilà qui serait amusant s’il ne s’agissait pas là d’un sacrifice aussi inutile que dramatique. Mais nous disions, plus haut, qu’il est possible de remédier à tout cela, de donner à l’homme le moyen de redevenir le Médiateur, le Médium (dans le sens de « entre deux-Mondes ») qu’il a toujours été et qu’il aurait du d’ailleurs demeurer, même une fois dans la chair.  Pour cela, il lui faut retrouver le chemin exact qui lui a servi à s’éloigner de sa propre Source, de son propre Soi-Conscient qui, lui seul, est capable de participer de tous les Mondes en simultané.

Dans un premier temps, il est donc nécessaire d’orienter notre conscience dans « l’Autre Direction » puis de Réveiller ce qui sommeille encore. Comme il est dit à juste titre dans le célèbre film de Science-Fiction « Dune » :

« Le Dormeur doit se Réveiller ! »

 

Qu’est-ce que « le Dormeur » ? Un Être ? Non ! Notre Soi-Conscient, c’est à dire « le reste de nos capacités inemployées depuis notre incarnation » ? Oui, tout à fait ! Le Dormeur est le résumé de notre source, de notre potentiel à être. Ce n’est pas notre Soi dans le sens individualiste de ce terme, c’est à dire que ce n’est pas une chose ou un être vivant et conscient mais tout ce qui nous manque encore pour être complet, cette partie divine de nous-mêmes que nous avons dû abandonner derrière nous en croyant pouvoir mieux jouer le Jeu de la Conscience dans sa partie la plus matérielle (basses fréquences.)

 

Il existe différentes manières de reconnaître les effets physiologiques et psychiques des efforts fournis par cette glande pour s’éveiller. De même qu’il existe diverses manières de l’éveiller, lentement et surement ou rapidement et en prenant quelques risques plus ou moins importants au passage. En règle générale, les « Kriya » (effets, symptômes, résultats, en sanskrit) relatifs à l’effort d’éveil d’une pinéale se présentent ainsi :

 

1. Douleurs dans la tête et en particulier, au-dessus de chaque oreilles et légèrement en arrière ou carrément au sommet du crâne (effet « clou enfoncé »)

2. Des effets de couleurs devant les yeux fermés, la nuit et avant l’endormissement, même si la pièce est plongée dans le noir.

3. L’impression que quelqu’un nous appelle par notre prénom, dans notre tête, juste avant de s’endormir ou lorsqu’on « pique du nez » lors de certaines méditations conduite alors qu’on a déjà sommeil (ou que l’on est trop fatigué pour veiller.)

4. L’impression que la pression atmosphérique varie dans nos deux oreilles à la fois, comme lorsqu’on monte à 500 mètres, en avion.

 

 

Bien évidemment, il peut y avoir d’autres Kriya (ou effets) mais ces quatre-là sont les plus répandus et, surtout, les plus significatifs d’un réel éveil de conscience. Dans tous les cas, les éventuelles douleurs ressenties ne doivent ni durer plus d’une semaine, ni provoquer de troubles auditifs ou visuels sérieux.

Mais dans un cas aussi extrême, il est préférable de consulter un médecin, à tout hasard car d’autres troubles purement physiologiques se partagent ce genre de symptômes, comme par exemple l’effet « battement d’ailes de papillon » dans une oreille, signal d’alarme d’une tension artérielle dans les choux.

 

Lorsque le travail psychique est suivi avec application et sérieux, c’est à dire non pas d’une manière abusive et par trop intensive mais exactement comme les exercices sont proposés, il ne peut arriver rien de fâcheux, tout au plus et pour les plus sensibles, quelques douleurs aussi légères que passagères ne durant jamais plus d’une journée ou deux. La Nature a pour habitude de « forcer les barrages » sans pour autant les faire éclater à chaque fois. Fort heureusement pour nous ! Les psychologues ésotéristes insistent toujours sur un point :

Les exercices présentés doivent absolument être pratiqués comme indiqué.

 

Dans ce domaine comme d’ailleurs dans bien d’autres, le manque de rigueur, de souplesse mentale (obéissance) et un zèle par trop appuyés, peuvent donner des résultats tout à fait contraires à ceux espérés. Pour ne pas dire mieux. De toutes manières, les exercices les plus poussés et donc les plus dangereux (et il y en a) ne sont jamais donnés par écrit ou d’une manière accessible à tout public, ceci afin d’éviter tout accident fâcheux. C’est sous l’autorité d’un Professeur compétent et, souvent, avec l’aide invisible mais très puissante d’entités d’un autre monde que celui de la chair, que les exercices les plus poussés sont présentés.

Mais même dans ce cas, il est exigé de l’étudiant qu’il se borne à exécuter les exercices comme indiqué et non comme il croit pouvoir ou devoir les faire.

 

Fait amusant, lorsque certains élèves (c’est déjà arrivé dans le passé) ont fait mine de pouvoir se passer des conseils éclairés de leurs aînés en connaissance et en pratique ésotériques, il s’est produit quelques incidents notoires mais la responsabilité des professeurs n’a bien évidemment pas pu être engagée.

Pourquoi cela ? C’est hélas très simple : les personnes qui détiennent le pouvoir social et représentent « la loi humaine » ne croient pas à « toutes ces salades », ce qui évite donc à de généreuses personnes de devoir assumer l’inconscience des élèves en lesquels ils avaient placé une confiance non méritée. La vie fait bien les choses et ce qui est malheur pour les uns peut s’avérer un bonheur pour d’autres.

Dans nos leçons par correspondance et sur le forum des cours privés, sont proposés des exercices qui sont puissants mais sans danger aucun.

 

Toutefois, il serait peu inspiré d’interpréter notre propos comme signifiant qu’ils ne peuvent absolument pas induire quelques déconvenues à ceux et celles qui essayeront ces exercices sans tenir aucun compte de nos conseils et avertissements à leur sujet. Mais comme le disent les gens qui n’ont jamais réussi à devenir libres par leurs propres efforts :

« Chacun est libre de faire ce qu’il lui plaît ! » (sic)

Pour les psy éso, chacun est surtout libre d’assumer ensuite chacun de ses choix. Il est vrai que nous sommes en République, voire en Démocratie.

C’est du moins ce qu’affirme la plupart des Français atteints de cécité et qui connaissent de nom le sens à donner aux racines grecques « Démos » et « Kratos. »

 

La glande Pinéale : Partie Dynamique (exercices)

 

 

 

 

Sur le schéma ci-dessus, nous pouvons trouver la position approximative de la glande pinéale dans notre tête. La vue de côté nous sera tout particulièrement utile, attendu que c’est par les deux points d’émergence énergétique (voir plus loin) que nous pourrons commencer à éveiller cette glande très importante aux yeux des psy éso. Qu’est-ce qu’un « point d’émergence énergétique » ?

Pour résumer très brièvement, il s’agit d’un point virtuel qui apparaît à la surface de la peau et qui est en relation directe, via un Nadi (circuit énergétique), entre cette position géographique à la surface de la peau et un Chakra (Centre énergétique), une glande, un organe ou un vortex énergétique. Autant de sujets étudiés dans nos leçons privées.

 

En somme, cela ressemble à un point d’acupuncture qui serait relié, vers l’intérieur du corps et par le biais d’une circuit énergétique, à une chose matérielle (glande) ou immatérielle (Chakra)

 

 

Sur le schéma ci-dessus on peut se faire une meilleure idée du point d’émergence énergétique relié à la pinéale, située au centre du cerveau.

 

EXERCICE N° 1

 

Assis sur une chaise ou un fauteuil, le dos droit, détendu, les pieds séparés et bien à plat sur le sol. Les trois doigts (index, majeur et annulaire) de chaque main sont placés au-dessus de l’oreille, de chaque côté, sur le point d’émergence. Les yeux fermés, inspirez puis expirez profondément, en prononçant le son vocal AUM lors de chaque expir, en trois syllabes :

Aaaa-Ouuuuu-Mmmmmmm

Faite-le d’une manière verbale (non chantée) sur votre voix naturelle ou à peine plus grave. Répétez une douzaine de fois maxi l’opération (le son AUM sur l’expir) puis baissez les deux mains, les poser sur les deux cuisses puis demeurer les yeux fermés et concentrés sur les deux points d’émergence, de chaque côté du crâne et juste au-dessus des oreilles.

Conservez cet état de concentration (sans forcer) durant dix minutes environ puis levez-vous et vaquez à vos occupations usuelles.

 

Note : Cet exercice complet doit être effectué au moins une fois mais pas plus de quatre fois dans une même journée de 24 heures. Pour chacune des séances, pratiquez une quinzaine de minutes,  durant trois semaines si possible. Les premiers effets ne se font pas sentir avant une semaine environ.

Ne jamais faire cet exercice plus d’un mois d’affilé !

Vos glandes doivent suivre des cycles d’activité et de repos et ne doivent pas être stimulées sur un rythme trop soutenu. De toutes manières, d’autres exercices existent et permettent également de stimuler voire d’éveiller l’activité psychique et spirituelle de cette glande.

 

Pour peu que l’on se donne la peine d’y réfléchir, il n’existe en fait que deux directions de concentration mentale : celle relative aux objets, aux évènements et aux personnes, à l’extérieur, et celle relative à nos processus mentaux, « dans notre tête » ou « à l’intérieur. » (« ésotérikos », en Grec) Durant une vie entière, notre attention est soit volontairement orientée vers l’une de ces deux directions, soit elle y est attirée, par exemple par un bruit, au-dehors ou par une idée subite, au-dedans.

Lorsque notre attention se fixe sur les objets et « le monde extérieur », notre énergie, qui suit toujours notre attention mentale, s’échappe de nous vers l’extérieur et au bout de quelques heures, nous sommes épuisés. Lorsqu’elle se fixe « au-dedans », c’est à dire sur nos divers processus mentaux, volontaires et conscients ou autonomes et plus ou moins conscientisés, notre énergie de vie, notre vitalité ou « force vitale » sert en grande partie à alimenter ces processus mentaux et nous ressentons également une grande lassitude au bout de quelques temps. Phénomène qui découle de la dynamisation de nos processus mentaux les plus morbides.

 

Pourtant, nous pourrions tous demeurer conscients et actifs, mentalement et physiquement, sans pour cela avoir à dépenser plus d’énergie vitale que la Nature ne l’avait prévue au départ. Pour cela, il nous faudrait nous concentrer, quelques précieuses minutes par jour, dans ou sur « la Troisième Direction », qui ne dirige notre attention NI vers l’extérieur, NI vers l’intérieur mais… Vers la Conscience d’être, vers notre « Soi-Conscience »

 

La Troisième Direction.

 

Si on s’inspire de la position des deux centres d’émergences énergétiques (voir schémas plus haut dans la leçon) et que l’on imagine, partant du dessus des deux oreilles, qu’il existe une ligne virtuelle, droite, qui se dirige vers le centre du cerveau, on arrive à situer approximativement la glande pinéale à l’intérieur de notre tête.

 

 

Exercice N° 2

 

Assis dans un fauteuil, sur une chaise, le dos droit, les mains posées à plat sur les cuisses, les pieds bien à plat sur le sol et séparés, fermez les yeux et partagez votre attention mentale entre les deux points d’émergence énergétiques de la glande pinéale, qui se situent de chaque côté et juste au-dessus de vos oreilles.

A partir de ces deux points que vous pouvez sans doute sentir s’activer légèrement, dirigez votre conscience vers l’intérieur, en partant des deux côtés à la fois, puis imaginez que vous atteignez le centre de votre cerveau ou de votre tête et que vous voyez la pinéale, qui se présente à votre vue mentale comme une petite boule rouge terne (ou de couleur brique)

 

Conservez votre attention polarisée (centrée) sur cette petite boule rouge terne et imaginez alors que votre conscience s’écoule dans la troisième direction, la Direction Spirituelle, celle qui RENFORCE votre conscience, votre volonté d’être, vos pouvoirs personnels, votre énergie vitale, etc. Ne faites rien d’autre que de demeurer centré ou focalisé sur cette petite boule de chair plus petite qu’un pois chiche.

Restez de la sorte concentré sans penser à rien, juste en étant CONSCIENT du fait que vous êtes conscience et que cette conscience se focalise en cette direction et en ce point précis de votre tête.

 

Autrement dit, en voyant en esprit cette petite boule rouge terne, vous concentrez votre conscience sur ce point et comme vous êtes cette conscience qui se concentre ainsi sur elle-même, vous renforcez ce que vous êtes vraiment d’une manière exponentielle. Vous créez littéralement cette Troisième Direction !

Cessez au bout d’une dizaine de minutes ou plus, sans excéder plus d’une demi-heure, même si cet exercice vous semble agréable et digne d’être conduit bien plus longtemps.

Plutôt que d’augmenter le temps de focalisation mentale sur la pinéale, augmentez plutôt le nombre de séances, deux à trois fois par jour durant dix minutes étant un idéal.

 

Conseils : Si vous ne réussissez pas à rester ainsi durant dix minutes ou si des pensées parasites vous viennent, ne soyez pas agacés, ne vous découragez pas et sachez que cela est on ne peut plus normal, surtout au début.

Ne vous concentrez pas sur les pensées qui vous viennent et n’essayez pas de les chasser non plus : ramenez à chaque fois et inexorablement votre attention mentale à la glande pinéale, la petite boule rouge brique, et au bout de quelques minutes, les pensées cesserons toutes seules de venir vous agacer.

Sachez que votre intellect s’ennuie rapidement si vous essayez de faire taire la moulinette mentale à laquelle il est habitué et dans laquelle il adore se pavaner. Il n’aime pas ce genre d’exercice qui lui fait sentir le poids de son inutilité ou de son inefficacité en matière d’évolution et de spiritualité.

 

Poursuivez les séances, persistez courageusement et au bout de quelques jours, vous aurez le plaisir de vous sentir vraiment immergé dans votre propre conscience d’être, un peu comme si, pour une fois, vous pouviez « vous toucher du doigt », spirituellement parlant. Il n’existe pas de mot pour expliquer ou pour désigner ce que l’on ressent alors mais ce qui est certain, c’est que lorsque vous y parviendrez, vous reconnaîtrez cette sensation unique, sans la moindre chance d’erreur.

Cet exercice doit être conduit pendant trois semaine AVANT de pouvoir effectuer n’importe quel autre exercice. Ne cumulez pas les exercices car vous annuleriez alors leurs effets et obtiendriez des effets inverses à ceux désirés.

 

Ne vous pressez pas : l’essentiel est de commencer, pas de vite arriver car commencer consiste à se remettre dans le Courant et ce remettre dans le Courant est la seule et unique chose à faire, le seul « but » à atteindre et un tel but est atteint… Dès que vous avez commencé !

N’hésitez pas à poster vos commentaires ou vos questions. Ce serait également sympa de venir ensuite témoigner de votre expérience personnelle car chacun de nous réagit à sa façon à ce genre d’exercice et, parfois, l’expérience d’autrui nous en apprend presque autant sur nous que nos propres cogitations isolées.

Bien à vous.

Serge.

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Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 9

LE TOUT DANS TOUT

 

« S’il est vrai que Tout est dans LE TOUT, il est également vrai que LE TOUT est dans Tout. Celui qui comprend parfaitement cette vérité possède déjà un grand savoir. »

LE KYBALION.

 

Présenté comme ça, il faut déjà bien s’accrocher pour comprendre quelque chose de valable, hein ? Nous sommes bien d’accord.
Et encore, cette version est-elle une formulation « moderne » des textes anciens (dont la table d’émeraude, texte le plus connu, et quasiment imbuvable ! )
En fait, il s’agit là d’un vieux sujet récurrent datant des premiers siècles du Christianisme ésotérique jusqu’à la lisière des temps modernes (de 200 après J.-C. aux années 1800, en gros)
Celui mieux connu sous les termes de « Immanence et Transcendance« 

Selon les Anciens, Dieu était à la fois « contenu au sein même de sa Création » tout en étant « au-delà d’elle et non sujet à ses limites usuelles »
Il était donc « immanent » (présent au cœur même de sa Création) et la transcendait en même temps (n’était pas limité par elle, allait au-delà)
Ce thème fit couler beaucoup d’encre et pas seulement de l’encre (sic) et fut à l’origine de quelques fumages de neurones et pétages de câbles.
Les puristes se demandaient comment un être, fut-il Divin, pouvait bien se retrouver à la fois inclus en toutes choses tout en étant dans aucune d’entre elles…

Évidemment, à question mal posée, réponse erronée ! La bonne formulation aurait du souligner le fait que le Divin était à la fois contenu en toutes choses mais dans aucune d’entre elles il ne se trouvait entièrement présent. Ce qui est logique car Dieu ne pourrait se trouver « complètement ou entièrement ici » et, en même temps, un peu ici et un peu plus là-bas !
De plus, un Dieu situé dans un coin de son univers et ignorant ce qui se passe hors de son regard, ça ne faisait pas très sérieux.

Mais le simple fait de voir en Dieu un « Être » (anthropomorphisme) était déjà une grossière erreur que ne pouvaient tolérer les ésotéristes. Un être est forcément inclut dans la forme qui lui sert de véhicule de manifestation. De plus, son attention mentale ne peut se concentrer que sur un seul objet à la fois (mais passer très vite d’un objet d’attention à une autre, donnant ainsi l’illusion de simultanéité.) Ainsi, le Divin ou « Dieu » ne peut pas se présenter sous la forme d’un être car cette forme consisterait déjà en une limitation.

Les ésotéristes affirmaient que Dieu était une sorte d’Essence qui se trouvait en toutes choses mais qu’aucune de ces choses n’était assez vaste pour le contenir en entier. De plus, et toujours selon les ésotéristes (surtout les Chrétiens), Dieu devait être à la fois « dedans » sa création tout en n’étant non impliqué par elle ou limité en une quelconque façon par sa propre Création.

Lorsque les premiers ésotéristes non Chrétiens (bien avant Jésus, donc) avaient sorti l’idée que toutes choses étaient faites de Lumière et que cette Lumière était Dieu et se nommait « l’esprit » (ou l’équivalent, dans d’autres langues), les autres initiés s’étaient mis à rire comme de gros débiles ou comme s’il se fût agi de la plus poilante des blagues ! Pourtant, cette assertion était parfaite et avait l’avantage d’être la seule à donner enfin une explication à l’Immanence et à la Transcendance de Dieu. Et cela expliquait du même coup pourquoi il est exact de dire que l’esprit, cela même qui nous sert à penser, est créateur !

 

En effet, si « Dieu crée en esprit et dans son Mental Infini« , alors il peut être en toutes choses sans se retrouver enfermé en elles, car tout est le fruit de son Mental Créateur, tout est une visualisation dans laquelle il existe « un peu de Lui » sans que Lui-même soit vraiment inclut dans ce qu’il imagine ainsi en esprit et dans son Mental illimité.
Partant, Dieu n’avait plus besoin de se couper un doigt pour créer un système solaire !

Oui mais voilà : à l’époque des premiers Rishi, puis des Siddha (entre – 8 000 et – 6 000 ans, donc) tous les « initiés » croyaient dur comme fer que Dieu créait avec sa propre substance et qu’il était donc absolument impliqué (voire enfermé) dans sa création. On retrouve d’ailleurs des traces très nette de cette croyance empirique dans de nombreuses traditions, plus ou moins ésotériques, d’ailleurs. Pourtant, investir son esprit et s’investir soi-même sont deux choses bien différentes.

Les Rosicruciens, membres de la fraternité bien connue des Rose-Croix,  furent les seuls, durant des siècles, à adopter la Doctrine du « Dieu est esprit et crée mentalement« , avec, bien entendu, les psychologue ésotéristes qui avaient l’avantage non négligeable d’être directement enseignés par les Mages Rouges (pour ceux qui connaissent ces Grands Philosophes de l’Invisible.)

Or, ce n’est pas le Divin Rêveur, qui est enfermé au sein des formes mentales mais bien son esprit, ce qui est pourtant une nuance de taille ! En effet, entre se retrouver physiquement en prison et avoir son esprit préoccupé par quelque souci plus ou moins important, il y a une marge ! Dans le premier cas, vous êtes en prison et avez donc perdu vote liberté. Dans le second cas, seul votre esprit est « enfermé » au sein de mouvances mentales (karma Chitta, en sanskrit) plus ou moins agréables, mais un simple effort de votre part suffirait à l’en libérer.
Mais disons que, contrairement à nous, la Conscience Cosmique ou Divine (le Brahman passif, pour les Hindous) préfère observer tranquillement les mouvements de son propre esprit (Dieu, le Brahman Actif ou l’Aspect « Mère ») et, très intéressé, désire voir où tout ça va le mener s’il ne fait rien pour agir sur cette Monumentale Prise De Tête Cosmique !
🙂
Ainsi, et comme mentionné ailleurs, nous savons que c’est bien l’esprit -Dieu ou « Brahman Actif » ou encore « le Divin Architecte« –  qui crée toutes choses, et que cet esprit est contenu dans le Mental Divin.
Mais ce que nous ignorons, c’est « à qui est ce Mental colossal » ! Et sans doute ne le saurons-nous jamais. Mais cela importe peu, vue le mal que nous avons déjà à comprendre l’esprit, « qui est plus proche de nous que nos mains, que nos pieds et que notre respiration même » (Bible dixit)

Et puisque l’esprit est Dieu (du moins sa partie accessible à notre entendement), si tout est fait de Dieu, Dieu est à la fois inclut dans sa Création et extérieur à elle (puisqu’il la pense mais ne se sert pas de lui-même comme matériau, n’est-ce pas.) Ceux qui écrivent des romans ou des essais, savent très bien ce qu’il en est : leurs personnages sont contenus dans leur mental, mais eux-mêmes sont en quelque sorte contenus ou « véhiculés » dans et par ces mêmes personnages, auxquels il prête un peu de sa substance spirituelle pour les faire exister, ne serait-ce qu’en imagination.

 

Pareillement, c’est au sein même du Grand Mental Divin (l’Univers) que « Nous avons la vie, le mouvement et l’être« , comme disaient les premiers Mystiques.
Pour Dieu, c’est la même chose que pour un romancier, mais en plus grand, plus beau, plus parfait et plus… Tout !
Bon, remarquez, c’est de la triche puisque c’est Dieu…

 

Quels sont vos réactions face à ce que vous venez de lire ?

N’ayez plus peur de dire ou même de faire des bêtises : Dieu-l’esprit les dit et les fait bien mieux que vous, pour vous, par vous et… à votre place ! (puisque tout est Dieu, en somme ^^)

Pour lire le Chapitre 10 : Cliquer ICI

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 5

La Transmutation Mentale.

« L’Esprit, de même que les métaux et les éléments, peut passer d’un état à un état différent, d’un degré à un autre, d’une condition à une autre, d’un pôle à un autre pôle, d’une vibration à une autre vibration. La Vraie Transmutation Hermétique est un Art Mental ».

LE KYBALION.

 

Il a souvent été question, en Alchimie, de « Transmutation »
Au départ, l’idée est de s’instruire sur la composition secrète des éléments qui constituent les matériaux inanimés, ceci afin de devenir un jour capable de transformer une matière vulgaire en une forme de matière beaucoup plus noble.
Un très grand nombre d’alchimistes du passé se serait damné pour réussir à transformer le plomb en or ! Oui mais voilà : ces fameux « alchimistes » n’était PAS de vrais Alchimistes (avec un « A » majuscule) mais… Des Souffleurs !

 

 

Pour les Initiés, le « souffleur » est celui qui n’est pas assez intelligent pour comprendre la vérité et qui prend le symbole pour ce qu’il désigne.
C’est celui qui retient la lettre et non l’esprit.
TOUS les alchimistes qui désiraient, désirent encore et désireront plus tard transformer le plomb en or sont des abrutis qui ne comprennent absolument rien à l’Art et à la Beauté véritables. Désolé de me montrer aussi virulent mais il fallait bien que quelqu’un le leur annonce !
Ces alchimistes du dimanche ne produisent que…Du vent ! Ils soufflent mais n’expriment rien d’autre que leurs vanités et leur soif de richesse et de pouvoir.
La véritable Alchimie est un Art.

La véritable Alchimie est un Art Mental !

 

L’Alchimiste véritable transforme le plomb de son âme en l’or de sa Conscience.
Les « métaux » sur lesquels il travaille se nomment « pensées », « émotions », »ego », « Moi-Idéalisé », « peur », « doutes » et « intellect », etc.
Pour donner un exemple concret, le fameux « Mercure » est en fait l’intellect humain, et non le liquide argenté que l’on trouve dans les thermomètres !
Mais loin de moi l’idée qu’il vous faille placer votre intellect au… Même endroit que vous placez habituellement votre thermomètre ! 😛

 

Les métaux vils sont tout ce qui pourrait alourdir l’homme et le tirer vers le bas. L’Or véritable se trouve en lui, telle une pépite grossière dans une gangue et qui ne demande qu’à être dégrossie.

 

Voici ce que dit à ce sujet le Kybalion qui, on devrait toujours s’en souvenir, n’a pas été écrit « hier », si vous voyez ce que je veux dire ^^ :

 

« Par suite, la « Transmutation Mentale » est l’art de changer, de transformer des états, des formes et des conditions mentales en d’autres conditions de nature différente.
Il vous est maintenant facile de comprendre que la Transmutation Mentale n’est que « l’Art de la Chimie Mentale », ou si vous préférez, une forme de Psychologie Mystique pratique. »

 

 

Si vous remplacez le mot « Mystique » par « Ésotérique », vous obtenez la version 2010 de ce texte. (Note : Cet article a été écrit il y a trois ans.)

 

Ainsi, l’Alchimie Mentale, qui est « l’Outil du Maître« , comme le disait le Grand Hermès, s’appuie sur les 7 principales Lois spirituelles pour fonctionner.
De fait, si on veut s’améliorer ou carrément « changer », on doit se servir de ces Lois, sinon, on n’y arrivera jamais.
De plus, l’emploie des Lois est la seule manière pour que notre être intérieur, notre Conscience Profonde, accepte de nous voir nous transformer en autre chose que ce qu’il avait préalablement suggéré.

 

Que voulez-vous, l’esprit est Joueur ! Osons dire qu’il conserve un esprit ouvert et que s’il nous voit nous servir de ses Lois pour nous transformer, il nous laissera faire et nous observera d’un air curieux et attentif pour voir où nous désirons en arriver.

Évidemment, certains vont hurler et dire :

 

« Mais, mais, mais !… Et la volonté de Dieu, Bordel ? »

(oui, les gens qui bégaient sont souvent grossiers ^^)

Eh bien quoi, la Volonté de Dieu ? Sa Volonté se résume à Ses Lois, je vous ferais remarquer, et non à un vulgaire « Fais ceci et non cela » plutôt réservé à nos curés et à ceux qui cherchent à conditionner notre liberté pour nous conserver sous leur coupe.

Si vous employez les Lois ou les Principes pour obtenir ce que vous désirez, vous faites la Volonté de Dieu, point barre ! (Volonté = « Lois impersonnelles et incontournables en Action »)
A l’inverse, si vous désirez au petit bonheur et faites n’importe quoi, vous « violez la Volonté de Dieu » et vous en prenez plein la poire ! (lol)

 

Mais ce ne sera pas là l’œuvre de Dieu en vous mais de ses Lois, agissant d’une manière impersonnelle ou « aveugle« , comme on dit. Le Divin en nous encourage, aime mais n’agit pas directement sur nous, pour nous ou « contre nous. »

 

Toutefois, s’il voit que nous devenons intelligent (sic) et usons des Lois pour vivre en harmonie avec l’univers, alors il peut en effet nous envoyer de l’énergie ! Et même beaucoup d’énergie ! Et là, attention ça dégage violent ! (Dieu ne sait pas « faire sobre », que voulez-vous ^^)

 

Donc, la Transmutation, Art Royal par excellence, et qui consiste à transformer une chose « lourde » en son opposé, c’est à dire une chose « légère. »
Vous aurez compris que les fameux « métaux lourds » sont ceux qui construisent nos pensées les plus merd… grossières (lol), tandis que l’or et les pierres précieuses sont les pensées les plus élevées, chatoyantes et belles de l’humanité.

 

Et le Kybalion nous enseigne que c’est en nous concentrant sur le pôle opposé d’une condition quelconque que nous pouvons la transformer en son contraire (ou pôle opposé.) Il ne faut surtout pas « méditer sur les métaux vils » et encore moins se concentrer sur eux car l’énergie suit l’attention mentale.

Il faut au contraire se polariser fermement sur le pôle qui nous intéresse, c’est à dire celui qui manifeste la qualité ou condition contraire (ou opposée) et qui est recherchée. Je ne saurais trop vous recommander de lire le chapitre trois du Kybalion en concordance avec le contenu de cet article.

 

Note importante au lecteur : Durant toute la durée du présent Dossier et à tout moment de votre choix, vous pourrez revenir en arrière et reprendre (on dit « remonter ») ses autres articles et ce, quels qu’ils soient.
Ce qui sera d’ailleurs une bonne chose pour les futurs lecteurs qui viendront sur ce Blog et prendront le sujet en cours de route.

 

Je me ferais un plaisir de revenir en arrière et répondre à toutes les questions, même dans les prochaines années !

 

A présent, je vous invite à poser toutes les questions de votre choix ou même à donner votre avis, voire émettre quelque critique bien senti au sujet de ma manière de traiter certains sujet avec une « virilité » pouvant choquer certaines personnes.

 

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