Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

Premier pas vers le pouvoir

ange male 01Généralement, personne ne veut être coupable et donc responsable de ce qui lui arrive. De fait, n’étant pas coupable et donc pas responsable de ce qui arrive, ce qui arrive va se transformer en des souffrances futures qui n’auront pas, ou presque, de limite ou de fin. Car soyons logique un instant : si je commets une faute, si je suis responsable totalement de ce qui arrive, je demeure du même coup capable de réparer ma faute, de compenser voire de faire en sorte de transformer ma faute en une bénédiction.

Par exemple, je reconnais avoir été injuste envers un ami, pour compenser, je lui offre un cadeau somptueux qui lui fait bénir ma connerie !

 

 

 

wiu5cj1bMais si ce qui arrive ou se passe « à l’extérieur » ou en moi ne résulte pas de mes faits, si ce qui arrive est « bizarre » ou « indépendant de ma volonté » (sic) alors je suis en danger et sous le contrôle de la personne présumée avoir commit la faute. En dépassionnant le débat, on réalise assez vite cette erreur qui consiste à nier notre responsabilité dans les problèmes et souffrances qui nous accablent notre vie durant. Je ne suis pas celui qui a tort ou qui a commit la faute et ne suis donc pas responsable de ce qu’il arrive par la suite… OK, mais dans ce cas, je suis mal, car le pouvoir de me libérer d’une erreur disparaît !

 

Le refus de responsabilité retire le pouvoir de réparation et l’acceptation de notre responsabilité nous donne le pouvoir de reprendre notre vie en main.

Car le sens de nos responsabilités est le premier pas vers l’obtention de la Maîtrise de notre vie (et non de celle d’autrui, n’est-ce pas ^^ )
Et comme nous le savons tous, il n’y a que le premier pas qui coûte !

En résumé, accepter la responsabilité de nos erreurs nous redonne LE POUVOIR de nous en libérer ou de réparer ces mêmes erreurs. Si c’est un autre qui est « responsable » de nos fautes, alors nous devenons dépendant de lui pour redevenir libre et heureux. Vous saisissez l’astuce ? Espérons-le  !

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les deux vérités

pensee-positiveCertains se posent ce genre de question : « Puisque la vérité, c’est ce que nous sentons, attendu que ce que nous sentons, c’est vrai que nous le sentons vraiment, pourquoi ressentons-nous toutes ces merdes en provenance de notre âme, et non l’Autre Vérité, celle de Dieu, qui elle aussi pourrait être ressentie par nous ? »  (Nota : Cette question m’a été posée voici plusieurs années, dans le Club d’ésotérisme que je dirigeais, en Corse et jusqu’en 1996, par un membre avancé dans les cours de psy éso que j’y donnais alors.)

 

 

 

esoterikosIl faut comprendre que « Tout est vérité » ! Comprendre que tout peut être ressenti comme vrai. Si vous souffrez, vous le sentirez, et cela sera vrai, n’est-ce pas ? Si vous cessez de vous mentir, de vous cacher la vérité, cela sous prétexte que ça fait mal, vous ne sentirez plus jamais la souffrance, puisque cette dernière provenait de votre résistance à l’effort de votre être intérieur pour vous informer de toute cette merde qu’elle renferme à votre insu ! Et non seulement vous cesserez alors de souffrir mais de plus, vous libèrerez, du même coup, la mémoire de l’esprit de sa compulsion actuelle.

 

 

 

Mais si vous ne résistez plus, si vous acceptez le « premier degré de vérité » (celui qui dit « Je souffre vraiment »), alors vous connaitrez la seconde vérité, celle qui ne vient pas de l’âme mais de la Soi-Conscience, de la Plus Haute Réalité qui soit. Et vous serez libre, enfin. Libre d’être vous-mêmes, tel que vous êtes actuellement et « en l’état. » Un état qui est tout, sauf le votre, justement, car s’il produit de la souffrance, il n’est pas pour vous (destinataire) et s’il n’est pas pour vous (avec vous) il ne peut donc pas être à vous ou de vous.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Justice et équité

balance-de-la-justiceNous désirons tous être justes, n’est-ce pas ? Pourtant et au mieux, parvenons-nous à être équitables, autrement dit, à offrir à chacun une quantité égale de notre attention, de notre amour, de notre argent, etc… Mais est-ce juste pour autant ? Notre désir de traiter chacun avec égalité, sans tenir compte des différences et des efforts produits ou non par chacun afin de s’adapter à autrui, est-il en rapport avec la véritable justice ?

 

 

 

balance2Est-il juste de traiter les gens qui nous agacent avec la même tolérance, le même respect et le même sens du partage, que ceux qui nous rendent notre amour et nos attentions avec reconnaissance et spontanéité ? Est-ce que nous rendons service à un enfant en lui donnant « tout comme son frère ou sa sœur » sous prétexte d’être « équitable » et de ne pas faire de jaloux ? Un jaloux, ça « se fait » ?

 

 

 

Under the maskEt à quel besoin viscéral répondons-nous en agissant de la sorte ? Quelle peur cache, sous le masque faussement lumineux du sens de l’équité, notre désir d’être « juste » ? Comment la vie terrestre traite-t-elle ceux et celles qui ne font aucun efforts pour comprendre ce monde et pour s’harmoniser à lui ? Dieu Lui-même est-il « équitable » selon votre point de vue humain ? Vous sentez-vous aimé et chéri par Dieu comme semblent l’être ceux à qui tout réussi et auxquels il est apparemment tout donné ? Réfléchissez mieux, je vous prie !

 

 

 

 

ange noir 02Trouveriez-vous juste, enfin, de faire des efforts pour « plaire à Dieu », à votre patron, à votre idéal, à votre femme ou à votre mari et être traité ensuite « avec équité », c’est à dire de la même manière qu’une autre personne qui s’en fout comme de l’an quarante de Dieu, de votre patron, de votre idéal ou de votre conjoint ? Qu’est-ce que la justice, pour vous, finalement ? Une sacrée question, n’est-ce pas ?

 

 

 

 

 Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Ne pas être son propre père

Psycho 01Dans la vie d’un individu et quel que soit son sexe, le père est l’image même de l’autorité, de ce qui force ou qui pousse à être, faire ou dire. Entendez par-là que c’est le père qui, d’un point de vue psychologique, pousse un enfant mâle ou femelle à se dépasser sans cesse. Et, bien évidemment, se faisant, il n’est pas rare, qu’un père soit exigeant, contraignant et un peu tyran sur les bords !

 

 

 

Lorsqu’un individu n’a pas eu de père, ou que ce dernier a plutôt brillé par son absence, il a ensuite tendance, durant l’age adulte, à compenser cette carence en devenant son propre père, c’est-à-dire en devenant exigeant, contraignant voire injuste, envers lui-même.  Cela produit une hyperactivité du Canal solaire (Pingala Nadi/ chaîne sympathique de droite, liée au futur, au père et à l’activité mentale.) Évidemment, cette hyperactivité s’effectue au détriment du Canal opposé, celui par lequel se manifeste en nous les sentiments, les émotions et l’intuition.

 

 

 

chakraDès lors, l’individu se retrouve déséquilibré durant un certain temps, incapable de spontanéité, obligé de rationaliser toutes choses, même celles qui touchent aux sentiments. La spontanéité (Sahaj, en sanskrit) est retrouvée lorsque l’individu réalise ce qu’il fait sans le savoir et qu’il décide de se lâcher la grappe ! En effet, il lui reste a faire, avec lui-même, ce qu’il lui aurait normalement fallu faire avec son père : lui demander de le laisser vivre un peu sa vie.

Cordialement à tous les « auto-pères » et surtout, pensez à vous laisser souffler un peu, de temps à autres !

 

 

 

Serge Baccino

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De la Lune au Soi

bible1Dans un vieux manuscrit que j’ai eu la chance de parcourir, il est dit :
« Homme, garde toi de prendre le reflet de la lune dans l’eau, pour l’astre nocturne lui-même ! »
Cela signifie que les choses ne sont pas toujours telles qu’elles paraissent êtres, telles qu’on les suppose et telles que les évènements humains le reflètent. Il est dit, plus loin :

« Homme, garde toi de prendre la Lune pour le Soleil ! »

Cela signifie que ce qui semble briller de son propre feu n’est bien souvent que le fade reflet d’une lumière plus grande encore.
Il est dit, enfin :

« Homme, garde toi de prendre le soleil extérieur pour celui qui brille de toute éternité en ton propre coeur ! »

Cela, je ne vous dirai pas ce que ça signifie, parce que si je le faisais, je démontrerais que je n’ai pas compris le sens de cet axiome.

 

Serge Baccino

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Le foyer d’attention

En tant que véritable amoureux de la connaissance profonde qui est contenue dans les écrits du Shivaïsme du Cachemire, philosophie des plus profondes, qui s’inspire des Shiva Sutra et qui est à l’origine de la psychologie ésotérique, voici un traduction, en langage moderne, d’un concept peu connu en France : le foyer d’attention.

 

*****

 

 

Le Foyer d’attention

 

 

3eme oeil4«Le foyer d’attention est ce point virtuel de notre personne physique à partir duquel nous croyons devoir observer toutes choses se trouvant à l’extérieur de nous. Nous supposons que toutes choses sont différentes de nous et séparées de nous, du fait de leur «distance» et du fait que notre conscience d’être et d’exister se manifeste plutôt à partir d’un endroit situé dans notre tête qu’à partir de tous les endroits où nous posons notre point d’attention (là où est concentrée notre attention mentale.) Si nous pouvions, par exemple, penser ou être conscient à partir de cet arbre qui se trouve là-bas, dans notre jardin, alors nous penserions que nous sommes cet arbre là, à l’exclusion de tous les autres arbres et de toutes autres choses, d’ailleurs.

Mais nous percevons à partir de ce foyer d’attention que nous nommons «Moi» et c’est donc non pas ce nom («Moi») ni même ce «Moi» qui nous limite, mais bien le fait que nous sommes persuadés de ne pouvoir prendre conscience des choses qu’à partir de ce « Moi. »

 

 

 

Psycho 01Le foyer d’attention se situe dans le cerveau, cela parce qu’il referme les seules structures nerveuses assez sophistiquées pour que la conscience d’être et d’exister puisse se manifester d’une manière acceptable. Mais ce qui est nommé « Moi » n’est qu’un foyer, une lentille, un point focal sur lequel se pose, tel un Souffle, la Conscience Pure, ce que nous sommes en esprit et en vérité.

A partir du foyer d’attention [Note : situé au centre du crâne, au niveau de l’hypothalamus] nous pouvons accéder à la « dé-focalisation » [une sorte de « décentralisation du Soi »] Pour cela, il suffit de faire coïncider le « point d’attention » [là où se trouve notre attention] avec le « foyer d’attention. »

(…)

Fin de la citation remaniée.

 

 

 

Subconscient-rayonsAutrement dit, il faut avoir le réflexe de rester concentré sur notre conscience, à l’intérieur et au centre de notre crâne, puis d’imaginer que ce que nous regardons, au-dehors, est en fait dans notre conscience ou mélangé à elle, au lieu que se soit cette conscience qui soit concentrée ailleurs et au-dehors, sur des objets d’attention (les choses et les êtres.) Ceci est la seule façon d’accéder à une forme de prise de conscience plus élevée, puis enfin, à la conscience sans forme, celle de tous les Bouddha de la création universelle…

 

 

 

Serge Baccino

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