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LA GLANDE PINÉALE (ou épiphyse)

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur cette image tournante, nous pouvons  apercevoir (en rouge) la position approximative de cette glande très importante qui se trouve dans notre cerveau.

 

LA GLANDE PINÉALE (ou épiphyse)

De toutes les glandes endocrines (à sécrétion interne), la pinéale est certainement la plus fascinante de toutes. Non pas seulement parce que le monde scientifique et médical est loin d’avoir épuisé le sujet, mais parce que le monde spirituel et ésotérique lui-même ignore encore de nombreuses choses à son sujet.

En effet, il n’y a que quatre cents ans (au plus) que les plus hauts initiés d’Europe connaissent l’existence de cette glande, quelques-unes de ses principales fonctions psychiques et spirituelle et, surtout, comment développer d’une manière raisonnable et sans dangers quelques-unes des facultés magnifiques offertes par une activité notoirement accrue de cette glande, et ce, à ses niveaux physiologiques, psychologiques, psychiques et spirituels.

 

Avant cela, les Égyptiens (aux alentours de 1500 avant J.-C.) et plus tard les Grecs (Dès les deux ou trois premiers siècles après J.-C.) reçurent une connaissance plus ou moins complète et valable sur les activités et fonctions secrètes de ce minuscule organe physique, véritable trait d’union entre le Ciel et la Terre, entre les hommes et les Dieux. Certains textes anciens précisent que les Atlantes furent les tout premiers hommes à détenir des connaissances vraiment poussées sur les glandes endocrines et, en particulier, sur la glande pinéale.

 

Bien évidemment, il n’existe plus de preuves tangibles (écrites) de ces affirmations mais ceux dont les fonctions et attributs de cette glande ont été légèrement activés, prétendent que « Les Archives de la Nature » , des Hommes et de La Vie Terrestre en général » (Annales Akashiques) tendent à démontrer qu’il en est bien ainsi, que les Atlantes avaient poussé leur études et leurs connaissances bien au-delà de ce que nous avons pu réussir à faire et ce, même à notre époque moderne. Leur avance proviendrait moins de la chance ou du « piston divin » (sic) que de leur manière toute particulière d’aborder le sujet (à l’inverse de nos scientifiques et de leurs appareillages essentiellement matérialiste.)

 

Ainsi, il existe encore, de nos jours, un savoir théorique et pratique qui n’a pas encore été complètement exhumé des temples enfouis sous les sables de l’oublie, et qui concerne les fonctions et pouvoirs exacts de cette glande mystérieuse. Plus près de nous, les Rosicruciens, malgré leurs ridicules luttes intestines entre écoles et groupements plus ou moins « autorisés », détiennent un savoir plus que respectable concernant ce noble sujet.

Selon ces mêmes Rosicruciens, nos glandes se comportent comme « Nos invisibles gardiennes » et ont un impact prononcé sur notre caractère et nos facultés mentales (un fait désormais reconnu scientifiquement, depuis plus de cinquante ans, et…même en France ! (sic) Comment se positionnent les psychologues ésotéristes par rapport à ce sujet des plus intéressants ?

Comme à l’accoutumée, leur version est à la fois sobre, logique et non linéaire, en plus d’être non scientifique, ceci afin de ne pas avoir à se justifier pour demeurer dans le courant rétrograde de la science, qui avance en avouant à peine qu’elle s’était trompée auparavant mais détient désormais la nouvelle vérité. Voici ce qu’ils proposent, une fois les plus récents textes remodelés, afin de les adapter un peu plus à notre langue et à notre actuel état d’esprit moderne :

 

« Il importe peu de savoir si les fonctions d’un organe ou d’une partie d’un organe plus complexe (comme le cerveau, par exemple, N.D.L.T.) sont utiles à ceci ou à cela car en vérité, tout ce que contient le corps, de visible ou d’invisible aux yeux de la chair, existe pour servir dans un domaine ou dans un autre. Ces domaines sont, partant du niveau le plus bas, la santé et l’équilibre, à la fois du corps, de l’âme et de la Conscience. »

 

Ils ajoutent plus loin :

 

« … Il serait laborieux autant que grossier, pour ne pas dire orgueilleux, de chercher à définir avec quelque exactitude les fonctions pertinentes de chacun des organes ou partie d’organe et ce, que leur nature vibratoire fasse d’eux des organes physiques, psychiques ou même spirituels. Ce qui importe pour l’initiable aux choses de l’esprit, c’est de savoir qu’ils existent et comment leur offrir un terrain favorable à leur pleine et entière activité, quelle que soient la nature et le plan sur lequel se situe et s’exprime cette même activité… »

 

(Notes : Les dernières traductions ont été élaborées à partir de textes ayant un peu moins de deux cents ans, mais il est plaisant de leur laisser un peu de leur rythme et de leur cachet d’antan)

 

La glande pinéale

 

Que nous faut-il savoir exactement à propos de cette glande pinéale ? D’un point de vue purement physiologique, peu de choses en vérité, c’est à dire juste le nécessaire pour ne pas trop frustrer notre intellect ! Toutefois, et attendu que certains des étudiants de l’ésotérisme pourraient désirer connaître le point de vu généralement partagé et véhiculé par le biais du Net, voici et pour notre seul plaisir, un condensé de ce qu’il est possible d’y découvrir.

 

Un peu de théorie, de physiologie et d’histoire :

 

Jusque dans les années 1950, on a considéré la glande pinéale comme un organe unique, probablement vestigial. Les études d’anatomie comparée démontraient en effet que la pinéale avait la même origine embryologique que le  » troisième œil  » d’autres vertébrés moins évolués. Chez plusieurs lézards par exemple, un  » œil pariétal  » qui comprend une cornée, un cristallin et une rétine est relié au cerveau par un pédicule comparable au nerf optique. Il vient ainsi se loger sous la peau du crâne en passant à travers le trou pariétal qui existe dans le crâne de ces espèces. Chez les amphibiens, les oiseaux et les mammifères, ce trou pariétal étant fermé, la glande pinéale demeure dans le crâne.

 

Elle a évidemment perdu sa fonction visuelle, mais son action sur le reste du corps par l’entremise de la mélatonine est loin d’être négligeable. Des études histologiques subséquentes ont aussi démontré que la glande pinéale est bien un organe double mais que les deux hémisphères qui la constituent sont presque fusionnés. Comme mentionné plus haut, l’hormone sécrétée par la glande pinéale, la mélatonine, ne fut découverte que vers la fin des années 1950. Le rôle de cette hormone dans les rythmes biologiques se dévoila ensuite progressivement. Il n’en demeure pas moins que la glande pinéale fut la dernière des glandes endocrines dont la fonction fut identifiée. Pendant des siècles, le rôle de la glande pinéale a donné lieu à de nombreuses spéculations, tant physiologiques que métaphysiques.

 

Le fait que cette glande soit la seule structure du cerveau à ne pas apparaître en double a sans doute contribué à alimenter les hypothèses à son égard. En effet, contrairement aux autres structures du cerveau qui se présentent toujours en deux exemplaires, l’un à gauche et l’autre à droite du plan sagittal, la pinéale semble unique et se trouve exactement au milieu de cette ligne virtuelle qui passe entre nos deux hémisphères cérébraux. La plus célèbre de ces théories est sans doute celle du philosophe français René Descartes (qui était d’ailleurs Rosicrucien) qui fit de cette glande le siège de l’âme. Descartes était dualiste et voyait dans cette structure unique l’interface possible entre le corps matériel et l’âme immatérielle. D’autres y virent un symbole signifiant, à savoir que cette glande devait sans doute être la seule partie physiologique du corps humain a pouvoir communiquer avec « l’Unité des choses et des êtres. »

 

 

Pour Descartes, prendre conscience de la présence d’un objet quelconque (une flèche par exemple) nécessitait dans un premier temps une action mécanique sur la rétine, signal qui était ensuite retransmis mécaniquement par un autre médium jusqu’à la pinéale où le signal devenait finalement immatériel pour atteindre notre champ de conscience. Cette transformation, inexplicable de l’aveu même de Descartes, devait aussi pouvoir se faire dans l’autre sens si l’individu voulait par exemple pointer la flèche : la décision de l’esprit immatériel devait se matérialiser au niveau de la glande pinéal qui pouvait ensuite initier la réponse musculaire responsable du mouvement.

 

D’autres partent du principe que puisque « tout est double », si la vision consiste à percevoir des vibrations issues de l’extérieur transformées ensuite en images, dans notre conscience, alors il doit être possible de former des images dans notre conscience puis de les projeter ensuite vers l’extérieur et vers les autres. Pierre Gassendi, philosophe contemporain de Descartes, situait pour sa part ce mystérieux lieu de rencontre entre l’âme et le corps au niveau du corps calleux. De nos jours les neurobiologistes, travaillant uniquement dans une perspective matérialiste, rejettent le dualisme cartésien, comme ils rejettent, bien évidemment, tout autre interprétation, analyse ou propositions jugées comme étant par trop fantaisistes, c’est à dire ne correspondant pas à leur vision des faits.

 

 

 

D‘un point de vue uniquement ésotérique, la Pinéale est le lieu de rencontre du Haut et du Bas, c’est à dire des énergies Cosmiques et des Plans Invisibles avec les énergies planétaires et de la personnalité terrestre. Comme l’apprennent nos élèves dans les cours privés réservés aux étudiants de notre Association Culturelle, la glande Pinéale n’est pas le troisième œil, même si elle joue un rôle très important dans l’élaboration de ce dernier. Ce sujet du 3e œil est étudié en rapport avec la glande Pituitaire (hypophyse.)

Tandis que nous sommes incarnés, notre perception passe en grande partie par nos sens et, de toutes manières, les limites de notre véhicule de chair se confondent avec nos limites de perception usuelles.

 

En somme, nous pourrions dire que nous ne percevons pas plus haut que notre corps ne nous le permet. Toutefois, la glande Pinéale est capable à elle seule de faire mentir cette assertion. En effet, cette glande est capable de capter des fréquences vibratoires cosmiques puis de les transformer en fréquences basses afin que notre cerveau puisse transcrire en sons et en images ce qui a été préalablement capté sous formes d’ondes et/ou de particules. Dit autrement, la glande Pinéale est notre « Tuner Spirituel », capable de nous offrir la « FM universelle », même tandis que nous sommes incarnés. Bien entendu, deux conditions essentielles se posent afin que nous puissions bénéficier de cette capacité :

 

1. Que la glande Pinéale soit correctement éveillée ou développée, d’un point de vue purement énergétique (ou psychique.)

2. Que la glande Pituitaire soit elle aussi correctement développée, ceci afin que soient retransmis au cerveau puis à la conscience du « moi », tout ce que la Pinéale aura permis de « capter » des hautes fréquences cosmiques.

 

Bien sur, l’idéal serait que toutes les glandes endocrines fonctionnent correctement et d’une manière équilibrée, toujours d’un point de vue spirituel ou psychique, mais lorsque ces deux glandes de notre cerveau (Pinéale + Pituitaire) fonctionnent correctement, nous devenons alors capables de participer de la Grande Vie d’une manière déjà satisfaisante. Nos capacités mentales et notre intuition s’en voit accrues et, parfois, multipliées par trois ou même cinq. Nous verrons un peu plus tard que l’idéal est que les glandes Pinéale, Pituitaire, Thyroïde et Surrénales soient développées et actives pour avoir toutes les facultés d’un maître véritable. Mais il est rare (pour ne pas dire mieux) de trouver des individus présentant ce degré de fonctionnement psychique (énergie) et physiologique (sécrétions) optimal.

 

 

Entre l’âge de 5 et 7 ans, certaines glandes endocrines s’étiolent ou diminuent, soit pour céder la place à l’activité antagoniste (opposée) d’une autre glande ou à des caractéristiques secondaires (tels que ceux liés à la sexualité, par exemple) soit par manque d’utilité et donc, d’utilisation. En plus du Thymus (étudié dans l’une de nos Leçons privées), la glande Pinéale est l’une des rares glandes à s’étioler après les premières années de l’enfance. Quelles que soient les explications scientifiques ou médicales, nous savons que la véritable raison du dépérissement de la Pinéale provient de la suractivité mentale et, surtout, intellectuelle du cerveau, dès l’âge de cinq ou six ans (programmes scolaires.)

Nous ne ferons ici aucun commentaire désobligeant sur les programmes scolaires imposés aux enfants dès leur plus jeune âge… Disons, plus sobrement, que tout ce que doit apprendre, comprendre et retenir l’enfant, dès ce jeune âge, perturbe puis fait cesser l’activité psychique de la pinéale.

 

 

L’attention consciente que polarise la glande pituitaire se porte sur les processus mentaux et sur les évènements extérieurs, ce qui oblige l’enfant à délaisser puis à abandonner carrément le type de perception psychique qui était également le sien, durant les cinq ou sept premières années. Il est rare qu’un enfant conserve ses facultés spirituelles et psychiques issues en droite ligne du Soi naturel après l’âge de sept ans. En règle générale, c’est même avant cet âge que la conscience individuelle s’est repliée sur les deux « mondes » du bas : le monde intérieur formé par les processus mentaux et le monde extérieur, formés par les évènements, les lieux, les personnes, etc.

 

Dès lors, « le Troisième Monde » (le spirituel) est abandonné et devient, comme la glande Pinéale, un vestige de nos capacités d’antan. Mais tout comme « le passé » demeure PRÉSENT en notre conscience, de même, nos pouvoirs d’antan demeurent présents en notre cerveau physique. Ils le demeurent sous la forme d’une « Oreille Interne » qui n’est plus habituée à entendre puis à écouter des sons qui échappent aux oreilles ordinaires.

On pense généralement que la Pinéale est tel un œil ancien qui se serait fermé mais cela n’est pas la bonne « disposition d’esprit. » La Pinéale est comparable à une Oreille Divine, et non à un organe visuel.

 

De fait, ce ne sont pas des images qui ont le pouvoir de l’éveiller de son sommeil mais… Des sons ! Les Psychologues Esotéristes savent que, selon la Loi, le chemin qui a servi à s’éloigner d’un lieu doit être aussi celui qui peut servir à s’en rapprocher de nouveau. L’erreur de l’homme à été d’orienter son attention mentale dans une seule et unique « direction psychologique » (le bas, la matière, l’évènementiel, etc.) Pourtant, il bénéficiait de deux yeux et de deux oreilles pour voir et pour entendre le monde de la Dualité et d’un œil et d’une oreille pour percevoir les images et les sons de l’invisible et de l’inaudible.

 

 

L’homme a oublié que « Tout est double » et désormais, il ne connaît plus que la dualité ! (ce qui fait assez gag, soit dit en passant !) Voilà qui serait amusant s’il ne s’agissait pas là d’un sacrifice aussi inutile que dramatique. Mais nous disions, plus haut, qu’il est possible de remédier à tout cela, de donner à l’homme le moyen de redevenir le Médiateur, le Médium (dans le sens de « entre deux-Mondes ») qu’il a toujours été et qu’il aurait du d’ailleurs demeurer, même une fois dans la chair.  Pour cela, il lui faut retrouver le chemin exact qui lui a servi à s’éloigner de sa propre Source, de son propre Soi-Conscient qui, lui seul, est capable de participer de tous les Mondes en simultané.

Dans un premier temps, il est donc nécessaire d’orienter notre conscience dans « l’Autre Direction » puis de Réveiller ce qui sommeille encore. Comme il est dit à juste titre dans le célèbre film de Science-Fiction « Dune » :

« Le Dormeur doit se Réveiller ! »

 

Qu’est-ce que « le Dormeur » ? Un Être ? Non ! Notre Soi-Conscient, c’est à dire « le reste de nos capacités inemployées depuis notre incarnation » ? Oui, tout à fait ! Le Dormeur est le résumé de notre source, de notre potentiel à être. Ce n’est pas notre Soi dans le sens individualiste de ce terme, c’est à dire que ce n’est pas une chose ou un être vivant et conscient mais tout ce qui nous manque encore pour être complet, cette partie divine de nous-mêmes que nous avons dû abandonner derrière nous en croyant pouvoir mieux jouer le Jeu de la Conscience dans sa partie la plus matérielle (basses fréquences.)

 

Il existe différentes manières de reconnaître les effets physiologiques et psychiques des efforts fournis par cette glande pour s’éveiller. De même qu’il existe diverses manières de l’éveiller, lentement et surement ou rapidement et en prenant quelques risques plus ou moins importants au passage. En règle générale, les « Kriya » (effets, symptômes, résultats, en sanskrit) relatifs à l’effort d’éveil d’une pinéale se présentent ainsi :

 

1. Douleurs dans la tête et en particulier, au-dessus de chaque oreilles et légèrement en arrière ou carrément au sommet du crâne (effet « clou enfoncé »)

2. Des effets de couleurs devant les yeux fermés, la nuit et avant l’endormissement, même si la pièce est plongée dans le noir.

3. L’impression que quelqu’un nous appelle par notre prénom, dans notre tête, juste avant de s’endormir ou lorsqu’on « pique du nez » lors de certaines méditations conduite alors qu’on a déjà sommeil (ou que l’on est trop fatigué pour veiller.)

4. L’impression que la pression atmosphérique varie dans nos deux oreilles à la fois, comme lorsqu’on monte à 500 mètres, en avion.

 

 

Bien évidemment, il peut y avoir d’autres Kriya (ou effets) mais ces quatre-là sont les plus répandus et, surtout, les plus significatifs d’un réel éveil de conscience. Dans tous les cas, les éventuelles douleurs ressenties ne doivent ni durer plus d’une semaine, ni provoquer de troubles auditifs ou visuels sérieux.

Mais dans un cas aussi extrême, il est préférable de consulter un médecin, à tout hasard car d’autres troubles purement physiologiques se partagent ce genre de symptômes, comme par exemple l’effet « battement d’ailes de papillon » dans une oreille, signal d’alarme d’une tension artérielle dans les choux.

 

Lorsque le travail psychique est suivi avec application et sérieux, c’est à dire non pas d’une manière abusive et par trop intensive mais exactement comme les exercices sont proposés, il ne peut arriver rien de fâcheux, tout au plus et pour les plus sensibles, quelques douleurs aussi légères que passagères ne durant jamais plus d’une journée ou deux. La Nature a pour habitude de « forcer les barrages » sans pour autant les faire éclater à chaque fois. Fort heureusement pour nous ! Les psychologues ésotéristes insistent toujours sur un point :

Les exercices présentés doivent absolument être pratiqués comme indiqué.

 

Dans ce domaine comme d’ailleurs dans bien d’autres, le manque de rigueur, de souplesse mentale (obéissance) et un zèle par trop appuyés, peuvent donner des résultats tout à fait contraires à ceux espérés. Pour ne pas dire mieux. De toutes manières, les exercices les plus poussés et donc les plus dangereux (et il y en a) ne sont jamais donnés par écrit ou d’une manière accessible à tout public, ceci afin d’éviter tout accident fâcheux. C’est sous l’autorité d’un Professeur compétent et, souvent, avec l’aide invisible mais très puissante d’entités d’un autre monde que celui de la chair, que les exercices les plus poussés sont présentés.

Mais même dans ce cas, il est exigé de l’étudiant qu’il se borne à exécuter les exercices comme indiqué et non comme il croit pouvoir ou devoir les faire.

 

Fait amusant, lorsque certains élèves (c’est déjà arrivé dans le passé) ont fait mine de pouvoir se passer des conseils éclairés de leurs aînés en connaissance et en pratique ésotériques, il s’est produit quelques incidents notoires mais la responsabilité des professeurs n’a bien évidemment pas pu être engagée.

Pourquoi cela ? C’est hélas très simple : les personnes qui détiennent le pouvoir social et représentent « la loi humaine » ne croient pas à « toutes ces salades », ce qui évite donc à de généreuses personnes de devoir assumer l’inconscience des élèves en lesquels ils avaient placé une confiance non méritée. La vie fait bien les choses et ce qui est malheur pour les uns peut s’avérer un bonheur pour d’autres.

Dans nos leçons par correspondance et sur le forum des cours privés, sont proposés des exercices qui sont puissants mais sans danger aucun.

 

Toutefois, il serait peu inspiré d’interpréter notre propos comme signifiant qu’ils ne peuvent absolument pas induire quelques déconvenues à ceux et celles qui essayeront ces exercices sans tenir aucun compte de nos conseils et avertissements à leur sujet. Mais comme le disent les gens qui n’ont jamais réussi à devenir libres par leurs propres efforts :

« Chacun est libre de faire ce qu’il lui plaît ! » (sic)

Pour les psy éso, chacun est surtout libre d’assumer ensuite chacun de ses choix. Il est vrai que nous sommes en République, voire en Démocratie.

C’est du moins ce qu’affirme la plupart des Français atteints de cécité et qui connaissent de nom le sens à donner aux racines grecques « Démos » et « Kratos. »

 

La glande Pinéale : Partie Dynamique (exercices)

 

 

 

 

Sur le schéma ci-dessus, nous pouvons trouver la position approximative de la glande pinéale dans notre tête. La vue de côté nous sera tout particulièrement utile, attendu que c’est par les deux points d’émergence énergétique (voir plus loin) que nous pourrons commencer à éveiller cette glande très importante aux yeux des psy éso. Qu’est-ce qu’un « point d’émergence énergétique » ?

Pour résumer très brièvement, il s’agit d’un point virtuel qui apparaît à la surface de la peau et qui est en relation directe, via un Nadi (circuit énergétique), entre cette position géographique à la surface de la peau et un Chakra (Centre énergétique), une glande, un organe ou un vortex énergétique. Autant de sujets étudiés dans nos leçons privées.

 

En somme, cela ressemble à un point d’acupuncture qui serait relié, vers l’intérieur du corps et par le biais d’une circuit énergétique, à une chose matérielle (glande) ou immatérielle (Chakra)

 

 

Sur le schéma ci-dessus on peut se faire une meilleure idée du point d’émergence énergétique relié à la pinéale, située au centre du cerveau.

 

EXERCICE N° 1

 

Assis sur une chaise ou un fauteuil, le dos droit, détendu, les pieds séparés et bien à plat sur le sol. Les trois doigts (index, majeur et annulaire) de chaque main sont placés au-dessus de l’oreille, de chaque côté, sur le point d’émergence. Les yeux fermés, inspirez puis expirez profondément, en prononçant le son vocal AUM lors de chaque expir, en trois syllabes :

Aaaa-Ouuuuu-Mmmmmmm

Faite-le d’une manière verbale (non chantée) sur votre voix naturelle ou à peine plus grave. Répétez une douzaine de fois maxi l’opération (le son AUM sur l’expir) puis baissez les deux mains, les poser sur les deux cuisses puis demeurer les yeux fermés et concentrés sur les deux points d’émergence, de chaque côté du crâne et juste au-dessus des oreilles.

Conservez cet état de concentration (sans forcer) durant dix minutes environ puis levez-vous et vaquez à vos occupations usuelles.

 

Note : Cet exercice complet doit être effectué au moins une fois mais pas plus de quatre fois dans une même journée de 24 heures. Pour chacune des séances, pratiquez une quinzaine de minutes,  durant trois semaines si possible. Les premiers effets ne se font pas sentir avant une semaine environ.

Ne jamais faire cet exercice plus d’un mois d’affilé !

Vos glandes doivent suivre des cycles d’activité et de repos et ne doivent pas être stimulées sur un rythme trop soutenu. De toutes manières, d’autres exercices existent et permettent également de stimuler voire d’éveiller l’activité psychique et spirituelle de cette glande.

 

Pour peu que l’on se donne la peine d’y réfléchir, il n’existe en fait que deux directions de concentration mentale : celle relative aux objets, aux évènements et aux personnes, à l’extérieur, et celle relative à nos processus mentaux, « dans notre tête » ou « à l’intérieur. » (« ésotérikos », en Grec) Durant une vie entière, notre attention est soit volontairement orientée vers l’une de ces deux directions, soit elle y est attirée, par exemple par un bruit, au-dehors ou par une idée subite, au-dedans.

Lorsque notre attention se fixe sur les objets et « le monde extérieur », notre énergie, qui suit toujours notre attention mentale, s’échappe de nous vers l’extérieur et au bout de quelques heures, nous sommes épuisés. Lorsqu’elle se fixe « au-dedans », c’est à dire sur nos divers processus mentaux, volontaires et conscients ou autonomes et plus ou moins conscientisés, notre énergie de vie, notre vitalité ou « force vitale » sert en grande partie à alimenter ces processus mentaux et nous ressentons également une grande lassitude au bout de quelques temps. Phénomène qui découle de la dynamisation de nos processus mentaux les plus morbides.

 

Pourtant, nous pourrions tous demeurer conscients et actifs, mentalement et physiquement, sans pour cela avoir à dépenser plus d’énergie vitale que la Nature ne l’avait prévue au départ. Pour cela, il nous faudrait nous concentrer, quelques précieuses minutes par jour, dans ou sur « la Troisième Direction », qui ne dirige notre attention NI vers l’extérieur, NI vers l’intérieur mais… Vers la Conscience d’être, vers notre « Soi-Conscience »

 

La Troisième Direction.

 

Si on s’inspire de la position des deux centres d’émergences énergétiques (voir schémas plus haut dans la leçon) et que l’on imagine, partant du dessus des deux oreilles, qu’il existe une ligne virtuelle, droite, qui se dirige vers le centre du cerveau, on arrive à situer approximativement la glande pinéale à l’intérieur de notre tête.

 

 

Exercice N° 2

 

Assis dans un fauteuil, sur une chaise, le dos droit, les mains posées à plat sur les cuisses, les pieds bien à plat sur le sol et séparés, fermez les yeux et partagez votre attention mentale entre les deux points d’émergence énergétiques de la glande pinéale, qui se situent de chaque côté et juste au-dessus de vos oreilles.

A partir de ces deux points que vous pouvez sans doute sentir s’activer légèrement, dirigez votre conscience vers l’intérieur, en partant des deux côtés à la fois, puis imaginez que vous atteignez le centre de votre cerveau ou de votre tête et que vous voyez la pinéale, qui se présente à votre vue mentale comme une petite boule rouge terne (ou de couleur brique)

 

Conservez votre attention polarisée (centrée) sur cette petite boule rouge terne et imaginez alors que votre conscience s’écoule dans la troisième direction, la Direction Spirituelle, celle qui RENFORCE votre conscience, votre volonté d’être, vos pouvoirs personnels, votre énergie vitale, etc. Ne faites rien d’autre que de demeurer centré ou focalisé sur cette petite boule de chair plus petite qu’un pois chiche.

Restez de la sorte concentré sans penser à rien, juste en étant CONSCIENT du fait que vous êtes conscience et que cette conscience se focalise en cette direction et en ce point précis de votre tête.

 

Autrement dit, en voyant en esprit cette petite boule rouge terne, vous concentrez votre conscience sur ce point et comme vous êtes cette conscience qui se concentre ainsi sur elle-même, vous renforcez ce que vous êtes vraiment d’une manière exponentielle. Vous créez littéralement cette Troisième Direction !

Cessez au bout d’une dizaine de minutes ou plus, sans excéder plus d’une demi-heure, même si cet exercice vous semble agréable et digne d’être conduit bien plus longtemps.

Plutôt que d’augmenter le temps de focalisation mentale sur la pinéale, augmentez plutôt le nombre de séances, deux à trois fois par jour durant dix minutes étant un idéal.

 

Conseils : Si vous ne réussissez pas à rester ainsi durant dix minutes ou si des pensées parasites vous viennent, ne soyez pas agacés, ne vous découragez pas et sachez que cela est on ne peut plus normal, surtout au début.

Ne vous concentrez pas sur les pensées qui vous viennent et n’essayez pas de les chasser non plus : ramenez à chaque fois et inexorablement votre attention mentale à la glande pinéale, la petite boule rouge brique, et au bout de quelques minutes, les pensées cesserons toutes seules de venir vous agacer.

Sachez que votre intellect s’ennuie rapidement si vous essayez de faire taire la moulinette mentale à laquelle il est habitué et dans laquelle il adore se pavaner. Il n’aime pas ce genre d’exercice qui lui fait sentir le poids de son inutilité ou de son inefficacité en matière d’évolution et de spiritualité.

 

Poursuivez les séances, persistez courageusement et au bout de quelques jours, vous aurez le plaisir de vous sentir vraiment immergé dans votre propre conscience d’être, un peu comme si, pour une fois, vous pouviez « vous toucher du doigt », spirituellement parlant. Il n’existe pas de mot pour expliquer ou pour désigner ce que l’on ressent alors mais ce qui est certain, c’est que lorsque vous y parviendrez, vous reconnaîtrez cette sensation unique, sans la moindre chance d’erreur.

Cet exercice doit être conduit pendant trois semaine AVANT de pouvoir effectuer n’importe quel autre exercice. Ne cumulez pas les exercices car vous annuleriez alors leurs effets et obtiendriez des effets inverses à ceux désirés.

 

Ne vous pressez pas : l’essentiel est de commencer, pas de vite arriver car commencer consiste à se remettre dans le Courant et ce remettre dans le Courant est la seule et unique chose à faire, le seul « but » à atteindre et un tel but est atteint… Dès que vous avez commencé !

N’hésitez pas à poster vos commentaires ou vos questions. Ce serait également sympa de venir ensuite témoigner de votre expérience personnelle car chacun de nous réagit à sa façon à ce genre d’exercice et, parfois, l’expérience d’autrui nous en apprend presque autant sur nous que nos propres cogitations isolées.

Bien à vous.

Serge.

Licence Creative Commons

Seconde Leçon d’Ontologie

Note : Pour ceux qui ont apprécié la première Leçon d’Ontologie que j’ai mis à la disposition de mes lecteurs et qui fait partie d’un cycle d’enseignement privé et réservé aux membres de mon association culturelle, voici un second exemple de ces Cours, sachant qu’il s’agit là de cours préparatoires au Cours plus poussés auxquels ont accès les membres qui en font la demande.

 

Bonne lecture 😀

 

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Chers amis,

 

Nous espérons que vous avez pris le temps de méditer quelques temps sur le contenu de votre première leçon qui était, nous le reconnaissons, très dense et chargée en lois spirituelles !
Rassurez-vous, toutes vos leçons ne seront pas aussi denses, mais nous croyons qu’il est bon de partir sur de bonnes bases, même si l’intellect n’est pas toujours enclin à produire des pensées sur des thèmes différents.

 

 

Vous aurez compris que lorsque votre esprit se contente de vibrer « sur place », c’est à dire sans remuer dans tous les sens (ce qui produit des assemblages appelés « pensées »), vous demeurez seulement CONSCIENT(E).
Cette conscience de Soi consiste en votre individualité, en ce que VOUS êtes vraiment.

 

C’est cette individualité qui se manifeste sur Terre, actuellement, mais elle choisit de se limiter, pour un temps, à certaines formes mentales spécifiques (pour des raisons que nous étudierons dans de futures leçons.)
Peu de gens connaissent la différence exacte entre « l’âme » et l’individualité consciente.
Pour le comprendre, il faut prendre un peu de recul et partir, par exemple, d’une période précédent la naissance sur Terre.
Lorsque l’individualité ne se manifeste pas par le biais d’un corps physique dense (de chair), elle n’est consciente que de très peu de limites, en vérité !
Aucune conscience individuelle ne possède une liberté illimitée, cela dans la mesure où LE FAIT MÊME de se percevoir comme un être distinct de tout le reste, consiste déjà en une limite, d’un point de vue spirituel.
Mais il y a « limite » et limite !
Celle qui se manifeste par le biais d’une prise de conscience relative à la forme Terrestre (corps de chair), est infiniment plus grande que celle qui se manifeste, pour une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation » ! (occupée à exploiter un état d’esprit précis, en fait)
Ce que nous voulons dire, c’est que la Conscience de Soi se manifeste simultanément en tous lieux, en tout temps et AU TRAVERS de tous les êtres, mais à partir d’états d’esprit plus ou moins formels.
C’est LA FORME spirituelle par laquelle la CONSCIENCE UNIQUE se manifeste ponctuellement, qui donne la mesure des limites expérimentées par cette même Conscience.
Plus une forme spirituelle est « grossière », moins la conscience de Soi a de chance de se manifester avec le maximum d’efficacité et de pouvoir.
A l’inverse, plus la forme spirituelle est complexe et évoluée, plus la conscience de Soi a des chances d’exprimer librement un maximum de ses attributs (mais jamais l’ensemble de ses attributs toutefois.)

 

Un minéral est fait d’esprit. Un végétal, un animal et un être humain, sont également fait d’esprit, car TOUT EST FAIT ESPRIT.
Mais dans les formes relatives à chacun de ces « règnes » (minéral, végétal, etc.), la conscience unique n’a pas le loisir de se manifester avec autant de bonheur.
Avec l’apparition d’un système nerveux et d’un cerveau, l’esprit créateur à permis à la Conscience de trouver enfin un support à peu près convenable (chez les animaux supérieurs, par exemple.)
Mais c’est avec l’apparition du corps physique humain, que l’esprit a démontré son génie créateur !
Enfin une FORME CONSCIENTE D’ELLE- MÊME !
L’esprit exulte d’aise et de fierté !
Certes, RIEN ne peut servir de support formel à la Conscience Cosmique, car elle est Illimitée par nature, mais tout de même !
Un homme, ce n’est pas rien !
Prenons un exemple pour essayer de comprendre ce JEU AMOUREUX que se jouent l’esprit et la conscience.
Nous avons un Océan de Pure Conscience, sans limites !
Nous avons un esprit créateur qui, pour PRENDRE CONSCIENCE DE SON POUVOIR, doit créer des formes variées capables de servir de SUPPORTS CONSCIENTS à cet Océan d’Êtreté (Action d’Être)
Voilà donc notre esprit qui se prend pour un « Divin Architecte », et qui accouche… D’un verre à liqueur !
Mais combien faut-il de verres à liqueur différents pour contenir l’Océan ?
Qu’à cela ne tienne ! L’esprit en créera une « infinitude » !
Et TOUS DIFFÉRENTS, s’il vous plaît !
L’un sera blanc et plus large que haut, l’autre sera vert et plus haut que large, et etc. Une fois tous ces verres à liqueur plongés dans cet Océan qui est INCOLORE par nature, voilà qu’apparaît le miracle de l’individualité !
Eh bien, oui !
En effet, même si tous les verres sont immergés dans une même eau incolore, l’eau qui se trouve dans chacun de ces verres, adopte apparemment la couleur et la forme de chacun des verres !
Ô, grand Mystère qui n’en est pas un ! Ce verre est de couleur bleue, et l’eau qui est dedans est également bleue, youpi ! Inventons une loi propre aux verres à liqueur bleus, et qui stipulera que :

 

 

« L’EAU EST BLEUE, UN POINT C’EST TOUT ! »
Mais que nous dit cet autre verre à liqueur ? Damned ! (en anglais dans le texte) Il prétend et démontre que l’eau est rouge ! Serait-ce parce que ses propres parois de verre sont de couleur rouge ? En voilà un Mystère ! Mais alors, quelles sont les dimensions et la couleur de l’Océan ?

 

 

« Les miennes ! » s’écrie un verre jaune
« Non, les miennes, bandes d’ignares ! », s’écrie un autre verre qui est bleu à pois rouges.
Cet exemple à la « Tex Avery » nous permet de comprendre que CHACUNE des formes spirituelles capables d’être conscientes d’elles-mêmes (tels les hommes), comprennent les lois de l’esprit A PARTIR de leur propre point de vue qui est NÉCESSAIREMENT limité. Une loi qui puisse satisfaire chacun (sauf un pisse-vinaigre) pourrait être :

 

 

« A partir d’un même contenu (l’Eau Unique), chaque contenant (Verre à liqueur) créera une différence qui résultera de sa nature, de ses limites et de ses propres attributs. »
L’incarnation, c’est la Conscience qui prend une forme ponctuelle.
Mais revenons à ce « moment » qui précède une incarnation Terrestre.
D’un côté (façon de parler), nous avons une conscience unique qui se manifeste par le biais de formes spirituelles conscientes d’elles-mêmes (les individualités), et de l’autre côté, nous avons ces mêmes individualités qui réalisent progressivement que le pouvoir créateur de l’esprit est illimité !
Tu parles d’une tentation ! Comment ne pas succomber au charme de ce pouvoir illimité ?
Comment résister à ce Torrent de Vie qui hurle son besoin de s’écouler au travers de toutes choses ?
L’âme humaine est littéralement subjuguée par son propre pouvoir créateur !
Elle brûle d’un Feu Ardent qui la pousse à explorer les confins de ce même pouvoir.
Qu’est-ce qui pourrait bien poser une limite à ce pouvoir ?
En voilà une question qu’elle est bonne (en français dans le texte) !
Réponse : il existe des formes qui FAVORISENT l’expression du Soi-Conscient, et d’autres qui défavorisent cette même expression.
Non ?
Si, si !
Mais alors, on fait quoi ?
Eh bien ! On explore !
On explore quoi ?
Les formes mentales, TOUTES les formes mentales !
Comment ?
On se glisse dedans ! En nous limitant à une forme précise, c’est le meilleur moyen d’en connaître vraiment les limites !
Ah merde ! (En français dans le texte) Mais c’est risqué, ça, non ?
Pff ! Quel risque pourrait-il y avoir à se glisser au sein d’une forme inventée par l’esprit ?
Si nous nous y sentons un peu trop à l’étroit, pouf ! On change de forme pour une autre plus amusante !
Et comment fait-on cela ?
On meurt !
Mais, nous sommes immortels !
Justement ! C’est pour cela que c’est amusant !
En réalité, se seront les formes les plus limitées, qui « mourront » ainsi, pour pouvoir être remplacées par des formes plus évoluées !
Waouh ! C’est cool, comme plan, ça !
Cela s’appelle « Le plan Divin » !
Super, et qui l’a inventé et qui le dirige ?
C’est nous, qui d’autres ?
Et nous suivrons ce plan spirituel aussi longtemps qu’il le faudra, parce que nous sommes libres de le faire ou non, Na !
(Fin du dialogue loufoque)

 

Pour un semblant de résumé de cette première partie de la seconde leçon.

 

 

Il n’existe qu’une seule conscience, qui se manifeste par le biais de TOUTES les formes générées par l’esprit. Lorsque l’une de ces formes évolutives devient assez complexe pour permettre la manifestation d’une CONSCIENCE DE SOI, une individualité fait son apparition !
Au départ, cette individualité ne sait pas vraiment ce qu’elle est : elle sait seulement qu’elle existe, qu’elle est consciente, mais elle ne réalise pas encore la vérité ! Comment pourrait-elle bien se douter qu’elle est L’ESPRIT VIVANT ET CONSCIENT ?
Comment pourrait-elle seulement rêver le degré impensable de liberté qui est dès à présent le sien ? Cette individualité est donc avant tout « une âme », c’est à dire un état d’esprit général cohérent qui dit : « Je suis moi ! »
L’âme, c’est ce qui nous anime. Et ce qui nous anime se résume à nos pensées et à nos sentiments.
La prise de conscience individuelle qui résulte de l’expérimentation de ces pensées et de ses sentiments connexes, est ce qui permet, au fil du temps, d’acquérir assez d’intelligence et de discernement pour CHOISIR les pensée qui MÉRITENT de retenir notre ATTENTION.
Et les pensées qui méritent d’attirer puis de retenir notre attention mentale, sont bien évidemment celles qui PRODUISENT le plus :

 

    D’amour

 

    De paix

 

    De joie

 

    De plaisir

 

    de bonheur

 

    (Ici, une place vide pour vous prouver que vous êtes vraiment libre !)

Une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation », se contente de jouir de ses acquisitions.
Lorsqu’elle CHOISIT de s’incarner, c’est évidemment pour s’essayer à un état d’esprit différent ou pour vérifier si ce qu’elle pense et ressent est bien EN RAPPORT avec ce qu’elle désire Être et Expérimenter.

 

 

Fin du résumé.

Ainsi, ce que vous êtes, pour le moment, se résume à ce que vous désiriez incarner pour un temps, et ne vous donne pas une bonne idée de tout ce que vous êtes déjà par ailleurs.
En termes plus ésotériques, nous dirions que, pour cette vie, vous avez choisi de naître avec CERTAINS pouvoirs, ceux qui vous sont nécessaires pour incarner une vérité ponctuelle.
Votre conscience fait partie de LA CONSCIENCE DU TOUT.
Lorsque vous êtes « hors incarnation », votre conscience individuelle consiste EN LA SOMME de toutes vos prises de conscience des vies passées.
Et lorsque vous êtes « en incarnation », comme c’est le cas pour le moment, votre conscience se résume à la somme de toutes les petites prises de conscience qui résultent d’un état d’esprit que vous êtes venue « explorer. »
Est-ce un petit peu plus clair, pour vous ?
Sinon, on vous la refait !
Contrairement à la croyance, l’âme n’est pas immortelle, fort heureusement !
Si elle l’était, cela voudrait dire que tel que vous êtes, pour le moment, vous demeurerez pour l’éternité !
Ce qui « meurt », en l’âme, ce n’est pas sa structure de base (l’individualité), mais bien certains schémas mentaux qui ne sont pas encore « au top » pour traduire ce que vous êtes et pouvez devenir.
L’âme possède donc deux polarités, dont une seule est changeante ou évolutive : celle qui contient les idées que vous vous faites au sujet de la vie, de vous-mêmes et des autres, par exemple.
L’autre polarité (qui est positive) consiste en votre conscience individuelle (le Je Suis), que certains appellent « Le Moi Intérieur » ou « Le Soi » (Nous disons le « Soi-Conscient » ou simplement « le Soi« .)
La polarité négative (en terme d’électricité, pas de morale) de votre âme est ce que vous nommez sans doute « la personnalité » (appelée également « moi extérieur », « ego » ou encore « petit moi »)

 

C’est cette partie qui se transforme, « meurt » et, en fait, évolue, au fil des vies humaines incarnées.
Mais sommes-nous obligés de finir une incarnation terrestre donnée, pour comprendre ce qu’il y a de meilleur pour nous ?
Certes non ! Dans le cas contraire, étudier les lois de l’esprit ne servirait pas à grand- chose !
Si vous réussissez à vous débarrasser de cette idée saugrenue que vous êtes ce que vous incarnez pour le moment, vous retrouverez très rapidement la conscience de tout ce que vous êtes par ailleurs ! Et cette conscience là n’est pas tributaire des formes mentales que vous expérimentez actuellement, puisqu’elle consiste en acquisitions passées ! Cool, non ?

 

 

Le présent consiste en tout ce qui est présent dans notre mental

 

(Veuillez relire cette phrase )
Le passé se résume donc à vos acquisitions, à tout ce qui est déjà à vous : vous n’avez donc pas à y penser pour pouvoir profiter de l’enseignement qu’il peut contenir pour vous. Y penser reviendrait en fait à faire durer le passé en le gardant « présent à l’esprit » !
Tout ceci est très important, et ne consiste pas en de vulgaires jeux de mots !
Le futur, c’est tout ce que vous pouvez préparer aujourd’hui, c’est à dire le résultat logique et incontournable d’un esprit qui devient responsable et conscient de son pouvoir créateur !
Le but du jeu, c’est d’atteindre, durant cette vie terrestre, le même degré de conscience, de pouvoir et de liberté dont vous jouirez, de toute façon, à la fin de cette vie, lorsque vous ne serez plus tenue de vous servir de ce corps de chair pour exprimer ce que vous êtes « en esprit et en vérité »
Petit à petit, nous vous fournirons toutes les « astuces » ésotériques qui vous permettront de VOUS LIBÉRER de cet esclavage spirituel dans lequel se trouvent actuellement la plupart des hommes.
L’esprit est un excellent serviteur (le meilleur, en fait), mais il fait un très mauvais maître, comme vous le constaterez bientôt.
N’oubliez JAMAIS que c’est VOUS qui devez « penser en toute conscience », et non l’esprit en vous ! Vous êtes « le Penseur« , pas « le pensé » !
Dans le mental d’une personne se trouvent mélangées des idées toutes faites qui proviennent de son mental et de celui des autres (le fameux « Songe Collégial ») C’est tout ce qui ne vient pas de soi qui est dangereux pour soi.
Soyons logique : comment pourrions-nous souffrir à cause de ce que NOUS pensons en toute liberté ? Si nous souffrons à cause de ce que nous pensons, c’est bien parce que nous luttons contre des idées qui nous sont totalement étrangères.

 

Mort aux Aliens ! (ça fait très film de science-fiction, non ?) Mais par quel miracle NOTRE mental peut-il héberger des idées qui ne sont pas les nôtres ? Il existe une autre question, qu’il nous faut poser avant de répondre :
« Par quel miracle ce que je pense, en secret, peut réussir à être connu des autres ? »

 

Voyons un peu ce « mystère. » Il n’existe QU’UNE SEULE conscience, partagée simultanément par tous les êtres vivants et conscients (rappelez-vous l’exemple des verres à liqueur !) Il n’existe QU’UN SEUL esprit, qui sert à produire TOUTES les pensées, aussi différentes et opposées soient-elles.
Et il n’existe QU’UN SEUL POUVOIR VIVANT, qui permet d’animer toutes les formes, y compris les formes humaines. Vous commencez à entrevoir la vérité ?
Les phénomènes mentaux et psychiques tels que la télépathie, le contact avec les « morts » et bien d’autres, sont TOUS explicables par une même LOI de l’esprit, que voici-voilà :
« Bien qu’il y ait pluralité de formes, de consciences, de dons et de sagesse, il n’existe qu’un seul esprit vivant et conscient à la base de toutes choses, visibles ou invisibles. »
Nous n’avons pas pu résister au plaisir de vous donner la forme ancienne (plus de six cent ans) de cette loi, tant elle nous paraît toujours adaptée à la phraséologie moderne ! Mais comme nous sommes d’une générosité inouïe, nous vous offrons tout de même la « version » moderne de cette même loi :

 

 

    « Il n’existe qu’une seule conscience spirituelle, qui forme et qui anime les différents états d’esprit connus et inconnus de l’homme. C’est du fait qu’une seule et même chose est à la base de tout ce que l’homme peut connaître, comprendre, vivre et imaginer, qu’il n’existe AUCUNE SÉPARATION entre les consciences individuelles humaines. De même que tous les poissons de l’océan se trouvent baignés par une seule et même eau qui les relie tous, les hommes sont unis par un seul esprit vivant et conscient, qu’ils le réalisent et l’acceptent ou qu’ils l’ignorent et le refusent. »

Plus simplement encore, le conscient d’un homme est relié au conscient de tous les autres, et l’inconscient d’un homme est relié à l’inconscient collectif.
Réalisez-vous ce que cela signifie ? Une seule conscience d’Être, un seul esprit pour penser et une seule Force vitale pour nous animer TOUS !
Et vous vous demandez comment marchent la télépathie et les « phénomènes à distance » ? Mais où voyez-vous la moindre « distance », entre les hommes ?
Ah ? Vous n’en voyez pas ? Nous si ! DANS LEUR ESPRIT ! Et à cause de formes mentales pétries de PEUR !
Faut en avoir « les tripes » pour accepter d’être relié à tout et à tous !
Il faut surtout ne rien avoir à cacher ! Et qu’est-ce qu’un être pourrait bien désirer « cacher aux autres » ? Son pouvoir, son argent, tout ce qui a de la valeur à ses yeux ? Supposons ! Et dans quel but, s’il vous plaît ?
Par PEUR qu’on ne lui prenne ce qu’il aime ?
Mais pourquoi une telle peur ?
Réponse : parce qu’il sait que la plupart pensent comme lui !
Et que pensent la plupart ?
Réponse : que tout ce qui produit le bonheur est rare.
Pourquoi rare ? Parce que l’homme ne sait que profiter du bonheur produit par l’esprit universel, mais se sent incapable de PRODUIRE LUI-MÊME tout ce qui est susceptible de produire du bonheur !
Bien, mais pourquoi un tel sentiment d’impuissance ?
Parce que l’homme croit être séparé de tout ce qui existe en esprit.
Il ignore qu’il Est cet esprit qui produit toutes choses, y compris le bonheur.
Consciemment, l’homme RESSENT la peur, et inconsciemment, l’homme ressent de la honte.
Pourquoi cette peur consciente ? Parce qu’il pense consciemment que les formes mentales qui produisent le bonheur sont rares, limitées et peuvent donc venir à manquer. Cette pensée consciente produit une peur consciente.
Pourquoi cette honte inconsciente ? Parce que l’homme ressent confusément LA VÉRITÉ : L’esprit qui sert à PENSER est ce même esprit qui sert à PRODUIRE tout ce qui est pensé.

 

C’est l’homme qui, par un emploi inconsidéré de l’esprit, s’invente une réalité à incarner. Revenons au sujet abordé plus haut.

Comment pourrions-nous « vouloir penser » une chose que nous savons néfaste en ses effets pour nous ? Ne cherchez pas : ce n’est pas possible, sauf si on est un brin Maso ! A moins…
A moins que des pensées « se produisent » d’elles-mêmes et à notre insu, dans notre propre mental ! Et c’est bien le cas, n’en doutez pas !
On appelle cela des « Programmations mentales », et ces dernières sont formées par ce qu’on nomme, en psychologie, « des schémas compulsifs »
Plus simplement, il existe dans une partie de notre conscience individuelle, des « schémas de pensée » qui sont invariables, involontaires et, surtout, CONTRAIRES à notre libre arbitre. On entend souvent des gens s’exclamer :

 

« Pourquoi suis-je si con ? »

 « Comment n’ai- je pas réussi à réaliser la vérité plus tôt » (pour ceux qui sont plus polis)

Ou encore :

 « Qu’ai- je donc fait au bon Dieu pour mériter cela ? »

 

 

Les plus superstitieux s’imaginent faire l’objet d’envoûtements ou de subir les foudres d’un diable ou d’un Dieu jaloux et possessif. Évidemment ! La réalité serait bien plus difficile à supporter, s’il fallait à ces personnes reconnaître qu’elles sont pleinement RESPONSABLES de ce qu’il leur arrive couramment de plus désagréable.
En s’appuyant sur la logique qu’un homme ne peut pas penser une chose contre sa propre volonté, on en arrive vite à accoucher d’âneries plus grosses les unes que les autres ! Surtout si on ignore tout du fonctionnement de l’esprit.
Le fait de la présence en soi de schémas compulsifs ne réfute en rien l’idée de responsabilité, bien au contraire. Il faut singulièrement manquer de curiosité et de bon sens pour accepter, une vie durant, de penser, de dire et de faire des choses QUI S’OPPOSENT à notre volonté !
Vu sous cet angle, nous en prenons tous plein la poire, n’est-ce pas ?
C’est le prix à payer, du moins au début, avant que ne s’amorce le désir de transformer toute cette m.. injustice (nous avons failli glisser)

 

Le propre d’un schéma compulsif est d’être inconscient.

 

Mais comment prendre conscience d’une chose qui existe sans que nous le sachions ? Il existe une astuce très simple (enfantine, en fait)
Si nous ignorons pourquoi nous faisons des choses qui ne nous plaisent pas, nous ne pouvons certes pas en dire autant des choses que nous faisons parce qu’elles nous plaisent.
Autrement dit, au lieu de mettre l’accent sur toute l’inconscience qui favorise l’expression de nos schémas compulsifs (qui nous poussent à agir), il suffit de placer l’accent sur tout ce dont nous sommes parfaitement conscients, c’est à dire notre volonté, nos buts et nos désirs.
Il existe un divorce permanent entre L’ESPRIT et le CŒUR de l’homme.
Ce que pense l’esprit S’OPPOSE bien souvent à ce que ressent notre cœur. Pourquoi ? Parce que ce que pense « notre » esprit, se résume bien souvent à des schémas transmis par d’autres individus, à notre insu, bien entendu (et souvent à leur propre insu, il faut le préciser.)
Nous pouvons faire confiance à ce que ressent notre cœur, car de tels sentiments CORRESPONDENT à des états d’esprit originaux et bien à nous, qui sont gravés dans la substance de l’âme AVANT son incarnation.
Avant de venir sur Terre (faut en avoir envie, mais bon !), nous avions UN PROGRAMME bien précis et ce dernier devait nous aider à réaliser au mieux certains objectifs proprement jubilatoires.
Une fois incarné, notre subconscient se retrouve encombré d’a priori et d’idées toutes faites, dont certaines s’opposent FORMELLEMENT (d’une forme opposée) à nos buts. Une programmation mentale diffère radicalement d’un Programme mental : la première s’impose à la conscience, tandis que le second en favorise l’épanouissement (il est librement instauré comme but)
D’où proviennent nos Programmes mentaux ?
Du niveau supérieur de notre âme, c’est à dire de NOTRE individualité, qui est pleinement consciente de SES buts (motifs d’incarnation)
D’où proviennent les programmations mentales ? De l’inconscient collectif, c’est à dire du mental de tous ceux qui donnent naissance à des idées qu’ils jugent bonnes pour eux (ce qu’il reste encore à prouver !)
Les autres sont-ils responsables de notre souffrance et de notre propre manque de liberté ? La réponse de l’Ontologie est aussi virile que formelle : JAMAIS !
Aïe ! Même pas un peu, pour dire ? Non !
Zut, alors ! Il nous faut donc tout assumer ? Si ça peut vous amuser.
La seule chose à assumer, qui est également la plus difficile, c’est LA LIBERTÉ.
Comment cela ? Être libre, c’est super ! Être libre, c’est également être seul.
Ah merde ! J’ai horreur d’être seul ; c’est grave, Docteur ?
Être seul signifie en fait « Être seulement soi-même. »
Ah ! Bon ! Je respire mieux, tout à coup !
On respire toujours mieux dès que l’on respire seul (comme un grand)
Histoire de nous aérer un peu les méninges, nous vous proposons maintenant quelques considérations d’ordre général qui répondront peut-être à certaines de vos questions.
(Nota : nos cours adoptent une forme qui déclenche de nombreuses questions dans l’esprit d’un étudiant, de manière à ce que se soient leurs questions qui les instruisent, plutôt que nos réponses.)
Dans l’espoir de rendre la suite un peu plus attractive, nous vous la présentons sous la forme d’un dialogue entre un professeur d’Ontologie et son jeune élève.
Même si vous n’êtes pas habituée à notre langage « cool », nous espérons que vous ne nous en voudrez pas trop pour les quelques « libertés de langage » qui émailleront ce texte !

 

Nous aimons être simples, faire preuve d’humour et être un peu coquins sur les bords ! La spiritualité n’exclue rien, sauf l’exclusion ! Bonne lecture !
Un professeur d’Ontologie reçoit un de ses élèves pour une leçon particulière. 

 

 

– « Salut, prof ! De quoi allons-nous causer, aujourd’hui ?
– De toi, de quoi d’autre, sinon ?
– Hum ! Ce jour, je me sens de mauvaise humeur !
– Ce que tu sens est mauvais, parce que ce que tu penses est mauvais.
– J’ai des mauvaises pensées ? C’est quoi, des mauvaises pensées ?
– Des pensées qui sont mauvaises pour toi.
– A quoi croyez-vous que je pense ?
– A ce que tu crois, plus qu’à ce que tu sens, c’est évident.
– Ce que je sens est mauvais : comment me fier à ce que je sens ?
– Ce que tu sens actuellement, correspond à ce que tu penses actuellement. Avant ce dernier ressenti, tu sentais la vérité, mais tu as préféré lui opposer une idée contraire. Tu subis donc la conséquence logique de ton acte.

– Ce que je sentais auparavant ? Je ne sais plus ce que je sentais auparavant…
– Évidemment, tu ne prêtes pas attention à ce qui se passe réellement en toi : tu préfères y opposer automatiquement toutes ces pensées qui te passent par la tête.

– Pourquoi ferais-je cela ?
Tout le monde fait cela tout le temps, parce que tout le monde craint d’écouter ce que dit le cœur.
– Et que dit le cœur, généralement ?
– Il énonce simplement tes désirs, et ces derniers correspondent parfaitement à ce qui est désirable pour toi.
– Puisque c’est désirable pour moi, comment pourrais-je ne pas le désirer ?
– En ajoutant des désirs secondaires, qui proviennent de pensées qui ne sont même pas de toi.
– Et que disent de telles pensées qui provoquent ces sentiments apparemment contraires aux miens ?
– Elles disent ce que veulent entendre tous ceux qui ont peur.
– Peur ? Peur de quoi ?
– Peur de ne pas être aimé, accepté, intégré ou reconnu par les autres. Tout le monde connaît cette peur : « Si je suis mon cœur et que ce dernier me pousse à dire ou à faire des choses qui déplaisent aux autres, plus personne ne m’acceptera et je me retrouverai seul, sans amour et incompris de tous ! »

 

– C’est de cela, que les gens ont peur ?
– C’est comme cela que pensent la majorité des personnes, et c’est donc ce que ressentent la majorité des personnes, oui. En fait, tu te fais rouler dans la farine, comme tous les autres.

 

– Comment cela ?
– Tu crois qu’en pensant « comme tout le monde », tu pourras être reconnu, accepté et aimé comme tout un chacun. En fait, tu ressens la même peur et le même manque de liberté que tous les autres.
– Vous croyez que je suis dépendant des autres ?
– Pas des autres, de ce qu’ils pensent et ressentent. Tu es dépendant d’un état d’esprit qui est devenu un véritable démon, pour tes semblables.
– Je n’aime pas me sentir dépendant !
– Personne ne peut aimer un tel sentiment.
– Je lutterai de toutes mes forces contre cette dépendance !
– Et tu t’épuiseras donc inutilement en de vaines campagnes contre tes semblables ! Ils font tous cela, les pauvres choux !

– Lutter contre les autres, mais pourquoi ferais-je cela ?
– Parce que tout le monde fait cela !
– Pourquoi ?
– Parce que tout le monde reproche aux autres ce manque de liberté. Tu sais bien que tu agis en fonction d’une certaine éthique sociale, pour que ta vie corresponde à celle des autres. L’idée des autres se trouve donc dans ton mental, et elle occupe un tel espace conscient, que tu ne vois plus que c’est de ta propre volonté que tu as ainsi sacrifié ton indépendance.
– Vous êtes démoralisant !
– C’est ce que tu penses et ressens à ce sujet, qui est démoralisant. Ce réflexe bien humain qui consiste à accuser autrui de notre souffrance, démontre la nature même de cette peur terrible que vous partagez tous.

– Sa nature ?
– Oui, tout le monde à peur d’assumer.
– D’assumer quoi ?
– De s’assumer Soi. Le plus drôle, c’est que par la faute de cette peur stupide et infondée, vous en arrivez à devoir assumer la responsabilité des autres. Responsabilité que vous vous jetez à la figure avec application !

 

– Je ne suis pas responsable de la souffrance d’autrui !
– Ce que tu dis est vrai, mais ce n’est pas ce que tu penses en secret ! La preuve, tu commets toi-même cette erreur que tu condamnes chez autrui, en accusant les autres de la responsabilité de tes fautes.

 

– Je commets des fautes ?
– Non, mais c’est ce que tu crois ! Et c’est cette même croyance qui te pousse à redouter de devoir assumer le poids de fautes inexistantes, qui t’oblige à te comporter comme tous les autres.
– En gros, je fais à autrui ce que je ne voudrais surtout pas qu’on me fasse ?
– Tu subis simplement l’emprise psychologique d’un Songe Collégial. Crois-tu qu’il te suffirait de cesser de croire les autres responsables de tes déboires pour qu’à leur tour, ils te rendent cette même politesse ?
– Ce n’est pas le cas ?
– Non, et tu devrais pouvoir le comprendre aisément. Il t’a fallu un acte de volonté pour t’aligner sur cet état d’esprit immature qui consiste à avoir peur de t’assumer tout seul. Il faudra donc que les autres fournissent ce même effort volontaire, pour qu’ils cessent de te rendre responsable de leurs propres misères.
– Je croyais qu’en se transformant, on transformait les autres !
– En se transformant, on est transformé ! Les autres sont libres de suivre ton exemple ou de demeurer dans l’état d’esprit qui est commun à la masse « bien pensante »
– Et si je change et que les autres ne changent pas ?
– Réalises-tu que ta question démontre que tu es toujours aussi soucieux « des autres » ? Tu t’imagines toujours que les autres peuvent t’aider ou t’enfoncer, d’une manière ou d’une autre.
– Ne dépendons-nous pas les uns des autres ?
– C’est un fait, mais est-ce pour autant une « loi » ou même une nécessité ?
– Si nous étions tous différents, pourrions-nous nous entendre ?
– Si vous étiez tous différents, le problème de « l’entente » ne se poserait plus, puisque vous n’auriez plus besoin de vous écouter, les uns les autres, pour réussir à vous comprendre, en tant qu’individu.
– Nous serions séparés ?
– Vous seriez distincts mais pas pour autant séparés. C’est actuellement, que vous êtes séparés, parce que les sentiments qui naissent de ce que vous pensez collégialement, provoquent des conflits avec ce que vous ressentez vraiment, individuellement. Ces conflits qui s’expriment dans votre mental, provoquent des tensions insupportables. Afin de vous en délester, vous essayez de les projeter sur les autres, avec une noblesse d’âme que je te laisse savourer au passage !
– Vous êtes un peu dur, avec le bétail, merde !
– Tu vois ? Encore ce vieux réflexe qui consiste à chercher, AU-DEHORS ET CHEZ AUTRUI, la cause d’une souffrance qui se manifeste au-dedans et en soi-même !
– Vous ne savez pas ? Vous n’êtes qu’un vieil emmerdeur !
– C’est ce que tu devrais dire à ce schéma mental qui te bouffe le cœur ! Il est vieux, en effet, et son pouvoir de t’empoisonner la vie n’a que trop duré.
– Bon, je m’excuse : vous n’êtes pas si vieux que cela, après tout !
– Tu dis juste : « tu t’excuses » et cela tombe bien, car ce n’est pas à moi de t’excuser pour le mal que tu te fais stupidement.
– Rectification : vous êtes bien un vieil emmerdeur ! Bon, je fais quoi, alors ?
– Ne fais rien : cesse plutôt de faire, et ça ira tout de suite mieux !
– Et que dois-je cesser de faire, Ô, fontaine de savoir millénaire ?
– Cesse de te croire un âne, et tu cesseras de braire comme tous les ânes.
– Vous pouvez me traduire cette sublime parabole ?
– Cesse de penser comme tous, et tu cesseras de ressentir comme tous.
– Et comment fait-on cela ?
– En pensant comme soi-même, par exemple ! C’est un excellent début.
– Je ne sais même pas comment je pense en tant que moi pour tout vous dire !
– Pour tout t’avouer, tu ne sais même plus ce que tu dois penser par toi-même, ce qui est plus exact.
– Nous tournons donc en rond !
– Certes, mais autour d’un axe central qui consiste en le cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et que suis-je, selon vous ?
– Selon moi ? Un âne ! Ta question prouve bien que tu ne peux réussir qu’à braire de concert.
– Plus sérieusement ?
– Mais tu es déjà sérieusement atteint ! N’en doute pas !
– Je ne vous suis plus !
– Si cela pouvait être enfin vrai ! Si tu pouvais réussir à te suivre toi-même, au lieu de suivre stupidement les mouvements de l’esprit, dans ton mental ou dans celui des autres, tu deviendrais immédiatement libre !
– Je dois suivre ma propre conscience ?
– C’est bien plus aisé que de suivre une étoile filante.
– Et où peut me mener ma conscience ?
– Au centre, c’est à dire au cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et là ?…
– Tu sauras quoi être, penser, dire ou faire, n’en doute pas !
– C’est tout de même un peu gros de songer que nous avons autant de mal pour atteindre un « lieu » qui se trouve au centre de nous-mêmes !
– Comment pourrais-tu réaliser une chose qui l’est déjà ? Tu es déjà ce que tu cherches, puisque c’est toi que tu recherches ainsi ! N’essaye plus d’atteindre ce que tu Es : évite plutôt de prêter attention à tout ce que tu n’es pas. Retrouve un peu de bons sens, et tu retrouveras le sens qui est le tien.
– A propos de « sens », pourquoi ne puis-je sentir mon propre Centre, puisque je le suis déjà ?
– Parce que tu penses à autre chose, ce qui te fait ressentir autre chose que ton centre, voilà tout.
– A quoi est-ce que je pense ?
– A tout ce que pense la majorité des gens, ce qui t’oblige à partager un même ressenti.
– Tous les êtres humains sont coupés de leur Centre ?
– Personne n’est vraiment « coupé » de quoi que se soit : s’il était possible de se couper de soi-même, il serait alors impossible de se reconnecter à soi. Ne plus penser à soi, revient à ne plus se ressentir. Et ne plus se ressentir revient à croire que l’on est « coupé » de soi.
– Une simple illusion, alors ?
– La souffrance que se partagent les hommes te paraît illusoire ?
– Pas vraiment, non ! Alors ?
– Alors, tout ce que produit l’esprit devient réel pour celui qui en accepte la réalité. Avant la pensée, l’homme est libre. Après la pensée, la liberté de l’homme se résume à cette liberté conditionnée que lui laissent ses propres pensées.
– Je ne produis pas l’idée d’esclavage, que je sache !
– Tu ne la produis pas, mais tu la « co-produis » ! En l’accueillant en ton mental et en lui prêtant une partie de ton attention, tu lui permets de se dynamiser et de devenir réelle pour toi.
– Je déteste cette idée !
– Tu lui fournis donc toujours autant de force pour s’exprimer en toi et à travers toi.
– Hein ?
– Aimer ou haïr une chose, revient à se concentrer dessus ! Pour aimer une chose, il faut que tu y penses, n’est-ce pas ? Pour haïr une chose, il faut que tu y penses également. Dans les deux cas, l’énergie suit ton attention consciente et elle dynamise, indifféremment, ce que tu aimes ou ce que tu détestes.
– Pauvre de moi !
– Pauvre est le « moi », en effet ! Riche est le Soi, en vérité ! Ce que tu appelles moi est en fait la somme de toutes les programmations mentales qui forment ce avec quoi tu t’identifies sans cesse. Tu n’es pas ce que tu penses et ressens à ton sujet, ni même ce que tu crois devoir être. Tout cela fait partie d’un héritage qui correspond au Songe Collégial. Essaye de te réveiller.
– Comment se réveiller ?
– En cessant de dormir.
– La bonne blague ! Et comment cesser de dormir ?
– Comme tous les autres, tu es en train de rêver ta vie. Sort du rêve, et tu cesseras de rêver.
– Comment sortir du rêve ?
– Pas « comment », mais pourquoi. Pour quelle raison quitterais-tu une salle de cinéma, durant la projection d’un film ?
– En cas de nécessité.
– Nomme ce qui te semble être une nécessité.
– S’il y a le feu ou si le film me fait suer de première !
– Ce Songe Collégial est en train de te brûler les fesses, et tu n’aimes pas son scénario.
– C’est exact, et après ?
– Après ? Rien ! Lorsque tu seras vraiment convaincu que tu n’as rien à faire dans cette salle obscure dans laquelle vous visionnez tous un très mauvais film, tu quitteras définitivement ce spectacle.
– Mais je suis déjà convaincu de ne pas aimer ce scénario à la con !
– La preuve que non ! Si tu te bats encore contre le film, c’est parce que tu espères encore en transformer le scénario, ce qui est une façon comme une autre de démontrer ton attachement à un tel spectacle.
– Hum ! Je crois que vous avez raison…
– Le fait que j’ai raison ou non importe peu pour toi : ce qui compte, c’est de définir si tu as tort ou raison de poursuivre de telles chimères. Tu ressembles à cet enfant qui réalise qu’il n’est pas aimé de ses parents, mais qui s’épuise toutefois à se rendre aimable, ceci dans l’espoir d’être aimé.
– Et c’est mal, ça ?
-Ce n’est pas « mal », c’est inutile. C’est l’enfant qui ressent ce manque d’amour, pas les parents ! Le fait que les parents réussissent à sentir de l’amour en eux-mêmes, ne permettra pas pour autant à l’enfant de partager un tel ressenti.
– Tout le monde désire être aimé.
– Parce que tout le monde manque d’amour.
– C’est ce que je dis !
– Non, c’est ce que tu comprends de ce que je dis, nuance ! Je dis : le sentiment d’amour est absent du cœur de l’homme, mais c’est à l’extérieur et chez les autres, qu’il recherche la cause de ce manque. Puisque ce manque se manifeste dans cette personnalité précise, alors la cause se situe également dans cette personnalité précise, et pas ailleurs.
– Dans le cœur ?
– Dans le cœur se manifeste l’effet, c’est à dire le sentiment de manque, mais c’est dans le mental et en esprit, que se produit la cause d’un tel sentiment.
– A quoi elle ressemble, cette cause ?
– A une formule mentale du genre : « J’ai besoin de me sentir accepté, reconnu et identique aux autres, pour me sentir aimé. »
– Certes.
– La meilleure façon de se sentir aimé, c’est encore de s’aimer soi-même, de s’aimer de la manière qui nous semble la plus appropriée et la plus agréable. Les gens n’aiment pas : ils aiment CE SENTIMENT que l’on appelle l’amour. Ils n’aiment pas vraiment se sentir aimés : ils aiment aimer !
– Je crois que je me sens beaucoup mieux, à présent !
– Crois-le vraiment, et cela deviendra une réalité pour toi.
– Bon ! Nous pouvons commencer notre leçon d’Ontologie de ce jour, patron !
– Elle a déjà commencé, mon ami : elle vient même de se terminer à l’instant ! »

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Symbolisme biblique (extraits)

Pour ceux qui seraient intéressés par le symbolisme psychologique qui se trouve dans la bible, voici quelques éléments de réflexion.

L’idée directrice, c’est chaque fois que vous lirez le mot biblique, il faudra comprendre son symbole, que je vous traduis ici.

Nota : les symboles sont livrés un peu au hasard, car ils sont écrits ici au fur et à mesure et en fonction des demandes d’informations des membres de mon association culturelle.

Ils n’ont jamais été publiés sous forme de livre (seulement sous forme de manuscrits confidentiels, échangés entre ésotéristes) et sont protégés par les droits relatifs à la propriété intellectuelle.

Je vous en livre quelques-uns ici pour vous montrer de quelle manière la psychologie ésotérique aborde le symbolisme en général et le symbolisme biblique en particulier.

 

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Synagogue: L’esprit. Temple: Le corps physique humain.

 

Serviteurs: Les pensées (qui sont censées nous être utiles, servir nos intérêts immédiats).

 

Champs: (de labour) Le mental humain, toujours prêt à être « ensemencé » d’idées nouvelles.

 

Moïse: La Loi de notre être sensible qui « sauve » des émotions (l’eau).

 

Jésus: Le « Je Suis » (Iéshua), la conscience illuminée, intérieure, le Soi etc…

 

Les démons: Pensées négatives, destructrices et productrices de mal.

 

Le lit: (pour coucher) Les attitudes mentales sur lesquelles repose l’homme (programmations, capitulations, laisser-aller, etc…).

 

Prendre son lit: Gérer nos attitudes mentales, se prendre en main.

 

Un homme mort: Idéal ou état d’esprit qui n’est plus incarné ou qui a été abandonné, car plus d’actualité.

 

Ressusciter un mort: Redonner à un idéal, un état d’esprit l’opportunité de renaître, le réaffirmer et le réactualiser.

 

Les disciples: Les attitudes mentales et les facultés qui nous suivent et nous servent fidèlement.

 

Ciel: Le mental.

 

Paradis: État au-delà des concepts, croyances, dogmes, idées (peut aussi être une allusion à l’état de conscience sans pensées).

 

Arc-en-ciel: (Là il faut voir le contexte, puisque ce symbole est censé relié deux conditions contenues dans la phrase.)

 

Terre: Support, état d’esprit, paradigme, ce sur quoi reposent nos processus mentaux, etc…

 

Ancien paradis: État de conscience originel où encore « Monde » à partir duquel tout a commencé ou a été « précipité ».

 

Ancienne terre: Ancienne façon de penser, anciens supports mentaux, repères psychologiques, etc.

 

420: Peut varier selon le contexte mais, en général, le premier chiffre désigne la vie matérielle, le second la vie psychique/psychologique et le troisième la vie spirituelle (0 = non concernée) ici, nous avons une vie sociale/matérielle riche, mais une vie intérieure ou psychique tourmentée et en proie à la dualité (par exemple).

 

Être vêtu de blanc: Le vêtement représente l’état d’esprit qui nous « habille », que nous avons investi. Ici, ça peut symboliser (selon contexte) soit de l’innocence et de la spontanéité, soit de la pureté d’intention, soit encore un état de sainteté quelconque. Le vêtement donne l’état d’esprit général qui est celui d’une personne (affirmé) et la couleur d’une éventuelle ceinture donne l’intention ou le désir de se sentir relié à une certaine façon d’être ou de penser (appartenances diverses). Le contexte est important pour être plus précis au sujet du sens exact.Le blanc symbolise aussi l’acquit, le manifesté, ce qui a été déjà mis « en lumière » et qui est donc connu.

 

Les animaux: Nos émotions les plus basiques, instinctives mais pas nécessairement mauvaises ou illégitimes.

 

Faire paître ses moutons: nourrir, entretenir et favoriser les émotions les plus élevées, douces, positives et lumineuses.

 

Les vents: Les opinions humaines (ont dit bien « le souffle de la calomnie, par exemple) ou la colère, selon le contexte pris en compte.

 

Les vagues: Les perturbations émotionnelles relatives aux peurs, aux envies, à la haine, à la jalousie, etc… Toutes les émotions assez fortes pour nous remuer, voire pour nous renverser et nous submerger (perte de contrôle).

 

Un lac: L’esprit (dans le sens de réflexion). Voir si calme ou agité pour connaître le sens exact. Si calme et limpide, les émotions sont saines et paisibles; si agité, trouble ou sale, les émotions perturbent la clarté du jugement et en ternissent l’éclat. (Si sale = émotions qui salissent l’âme.)

 

Commander aux vents et aux vagues: Maîtrise des pensées et des émotions.

 

Vivre parmi les tombes: Penser sans cesse au passé, vivre dans le remord, la rancune, les souvenirs, etc…

 

Le sépulcre: Le subconscient (dans lequel « pourrissent » un tas d’infos dont on se passerait volontiers !)

 

Un fils: Une pensée nouvelle.

 

Une fille: Une émotion nouvelle.

 

Fils (ou fille) unique: Pensée ou émotion prédominante et souvent volontairement entretenue (aimée, donc).

 

Le jeûne: S’abstenir, volontairement, du témoignage de nos cinq sens qui « nourrissent » notre mental d’illusions. (Autrement dit, ne plus prêter attention à ce que nous percevons avec nos sens, à l’extérieur. Ce « Jeûne » spirituel nous purifie l’âme de tous ses miasmes.)

 

Sabbat: Conviction, certitude intime, le repos du mental après l’attente, la paix qui suit la conscience de l’accomplissement.

 

Un homme atteint d’infirmité: Une pensée de faiblesse, ou une façon de voir la vie qui affaiblit notre jugement, notre pouvoir, etc.

 

Une femme atteinte d’infirmité: Un sentiment de faiblesse, une émotion qui affaiblit l’être et le rend dépendant, par exemple.

 

Pharisien: Celui qui adhère à la lettre et non à l’esprit d’une loi, d’un concept ou d’une croyance.

 

Lèpre ou lépreux: Esprit(s) malade(s), personnes dont l’état d’esprit général les a rendus malades, voire hideux et déformés, psychologiquement parlant.

 

Jérusalem: Niveau intérieur de l’être où demeure la paix et hors d’atteinte des conflits issus de la dualité. C’est l’endroit de notre âme où nul ne peut nous suivre et d’où personne ni rien d’autre que nous-mêmes ne saurait nous déloger. Par extension, notre Jérusalem représente nos certitudes intérieures qui nous donnent courage et force de continuer dans les épreuves, par exemple. La « Nouvelle » Jérusalem représente quand à elle, l’instant où nous trouvons un état d’esprit encore plus sublime et générateur de paix, à nos yeux, que celui qui était le notre, précédemment. Ceci arrive surtout lorsque l’homme fait un « bond quantique » dans sa propre évolution spirituelle, à la suite d’une métanoïa ou d’un changement total de paradigme, par exemple.

 

Verbe fait chair: (Se dit de Jésus, par exemple.) La pensée éclairée qui se concrétise, qui prend forme.

 

Prêtre: Celui qui rend sacrée une condition, une vision, cela en sacrifiant tous les aspects négatifs de cette condition ou de cette vision.

 

Progéniture: Manifestation extérieure (visible) d’une pensée (fils) et/ou d’une émotion (fille) est employé surtout pour dire qu’un état d’esprit général engendre souvent de nombreux états d’esprit « enfants » (directement issus de).

 

Les pieds: L’écoute naturelle, la compréhension directe, non-intellectuelle (on dit que nos pieds « écoutent » la planète) le contact vivant avec les réalités propres à un Monde, une Tradition, un concept, un archétype, etc…

 

Festin(ou festoyer): S’unir à la Présence intérieure et se Nourrir de son Essence illimitée.

 

Seigneur: La Loi de l’esprit, l’attitude dominante ou les schémas qui président (voir par exemple Romains ch. 12 verset 19). Se dit en général pour désigner la Conscience souveraine qui règne (en temps ordinaire) sur l’ensemble des processus mentaux.

 

Adam: Le mental (de « Adamah » = Terre rouge » c’est à dire l’esprit dans son aspect masculin) l’esprit créateur potentiel de toutes choses.

 

Ève: La vie sensible et intelligente, la Force Vitale. Ce qui donne souffle et vitalité à toutes les formes mentales engendrées en esprit.

 

Caïn: L’intellect, l’approche réfléchie, calculée, etc…

 

Abel: L’intuition, la sensibilité, le fait de laisser parler les émotions, le cœur, etc…

 

– Fin de l’extrait.

 

[Tous droits réservés – Association Culturelle Psukelogos – Toutes copies partielles ou totales interdites sans une autorisation écrite des ayants droits – ]

 

Quelques considérations ésotériques

 

L‘ésotérisme nous enseigne que l’homme est bien plus que ce qu’il paraît être.
D’ailleurs, les choses ne sont que rarement telles qu’elles paraissent être !

L’ésotérisme étudie l’âme, c’est à dire ce qui anime l’homme, autrement dit, ses pensées (animus = esprit) et ses émotions (anima = force vivante et sensible)
Mais l’homme est bien plus qu’une suite de pensées et d’émotions.

 

Selon les anciens ésotéristes, l’univers est le produit de deux pouvoirs ou de deux forces en mouvement, qui se combinent pour donner naissance à « Tout-Ce-Qui-Est », c’est à dire à toutes choses, visibles et invisibles.
Ces deux pouvoirs sont en fait deux énergies qui emplissent l’univers, pénètrent toutes choses et sont à la base de toutes choses.

 

La première de ces énergies cosmique est l’énergie spirituelle.
Elle est constituée de particules de lumière rassemblées en un point et tournant autour d’un axe virtuel. Imaginez de la lumière concentrée qui virevolte sur elle-même en un ballet infini. L’énergie spirituelle est l’aspect créateur (ou Formateur) du Divin (le mot Divin est ici pris comme adjectif, non comme un nom, et signifie Parfait)

 

Cette lumière est pour ainsi dire confrontée au besoin absolu et pressant d’engendrer des formes, de créer des choses, tout et n’importe quoi, pourvu qu’un acte de pure création ait lieu en continu. Cet acte de Création se produit depuis toujours et à jamais ; il n’a jamais eut de commencement et n’aura donc jamais de fin.

 

La seconde de ces deux énergies cosmiques est le pouvoir vivant (ou force vitale, comme on dit souvent)
L’énergie vitale est ce qui donne vie, force et durée aux formes engendrées par l’énergie spirituelle. Cette énergie vivante représente le pouvoir masculin et pénétrant tandis que l’énergie spirituelle représente quant à elle le pouvoir féminin et maturant de l’univers.

En somme, tandis que des particules d’esprit donnent les formes, le pouvoir vivant les anime et leur donne « la vie, le mouvement et l’être« , comme disaient les anciens.

 

Pour donner un exemple un peu simpliste mais très évocateur, on pourrait comparer l’énergie spirituelle au sable d’une plage et le pouvoir vivant à l’eau qui vient mouiller le sable et lui offrir ainsi une certaine cohésion.
Nous pouvons avec le sable (esprit) mouillé (force vitale) de la plage (cosmos) former un tas de choses…
Si nous avons des moules, nous pouvons même donner naissance à de ravissants lapins, des canards ou étoiles de mer !
Ou alors construire de beaux châteaux.

 

Le sable sec, sans l’eau, ne pourrait donner naissance à une forme solide qui puisse offrir une quelconque cohésion. L’eau sans le sable n’aurait rien à rendre vivant et cohérent. Mais les deux unis produisent le miracle de la forme (sable/esprit) et de la force de cohésion (eau/force vitale) et donnent ainsi naissance à quelque chose à la fois unique et nouveau.

 

Ainsi, toutes choses sont faites de la combinaison d’esprit et de force vitale, c’est à dire des deux grands pouvoirs créateurs de l’univers.
Lorsqu’une forme est un peu sophistiquée, elle attire à elle un peu plus de pouvoir vivant, ce qui a pour effet de fournir une sorte d’animation plus réactible et donc sensible que d’ordinaire.
Toutes les formes spirituelles de l’univers paraissent tendre vers l’évolution de leur forme, c’est à dire vers une certaine complexité.

 

C’est un peu comme si l’esprit universel avait comme Devoir ou comme Mission, de permettre l’expression pleine et entière d’un quelconque pouvoir, nécessitant des formes de plus en plus complexes et sophistiqués pour se manifester…

Dans le règne minéral, les formes produites par l’esprit sont assez grossières et, de ce fait, la quantité de pouvoir vivant n’est pas très importante.
Dans le règne végétal, les formes deviennent plus complexes et permettent l’apparition de la vie sensible et réactible.

 
Dans le règne animal, les formes sont devenues si complexes, que le pouvoir vital afflue en grande quantité, ce qui donne naissance à une troisième condition, à un troisième pouvoir, qui est appelé la conscience.

La conscience est le troisième pouvoir de l’univers, mais il est avant tout le plus puissant. De l’union de deux énergies que sont l’esprit et la force de vie, naît cette troisième condition qui est la conscience formelle.
Du moins, c’est ainsi que l’entendent les initiés depuis des millénaires….

 

En réalité, la vérité est toute autre, mais le mental humain n’était pas assez développé, jadis, pour permettre, même à des initiés, de concevoir la Splendeur du Tout-Esprit.

Mais à présent, les temps sont venus où l’homme, forme spirituelle parmi tant d’autres, est capable d’attirer à lui assez de pouvoir vivant pour que sa conscience individuelle puisse capter la plus grandiose des découvertes, la plus Sublime des vérités….

 

Mais de quelle vérité est-il question ici ?

J’aimerais que les lecteurs de cet articles y réagissent et me donnent leur opinion, les avis, leur vision, c’est à dire ce qui, pour eux, correspond à la plus grande des découvertes en matière de spiritualité et en rapport avec l’évolution des capacités mentales humaines.

 

A vos claviers ! 😀

 
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