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Satan… Bouche un coin ?

iqeosr3qEn règle générale, le Diable et Satan sont considérés par ceux qui ne sont pas versés dans le symbolisme initiatique, comme des concepts uniquement négatifs, morbides, voire malsains. En fait, il n’en est rien ! Le mot Diable provient du grec « dia-bolein » qui signifie en gros « qui va dans un sens opposé » (comprendre opposé à nos intérêts réels.) Le mot Satan vient à la fois de l’Arabe et de l’Hébreu : « sha-tan » et « Shaïtan », qui signifient tout deux « Ce qui résiste » (en l’homme s’entend.)

 

 

 

maitre noirDonc, est diabolique et satanique tout ce qui, en l’homme, va dans le sens opposé à ses intérêts réels, immédiats et qui résiste à toute forme de nouveauté.

C’est cette terrible peur de ne plus maîtriser ou gérer ce qui n’est pas connu et répertorié par l’intellect et dont le contrôle peut donc nous échapper. Mais alors…. Est-ce à dire que si nous RÉSISTONS (Satan) à l’Esprit qui veut nous Guider et si nous nous OPPOSONS (Diable) à l’idée même qu’il puisse nous Pénétrer et se mélanger à notre essence animique et humaine, nous devenons Cela qui a tort ?

 

 

magie noire14Mais oui, tout à fait ! Est-ce à dire, et à l’inverse, que si le Diable et Satan réunis semblent nous POUSSER à aller vers plus de liberté encore mais que nos schémas mentaux nous l’interdisent, ce Diable et ce Satan représentent dès lors « Cela qui a raison  » en nous ? Oui, pareillement.

 

Je vous laisse méditer dessus, puis réagir, pour les moins feignants du clavier.
Vous avez même le droit de vous signer face à mes propos et de m’asperger d’eau bénite, pour faire bon poids !

Nous sommes là aussi pour nous marrer un brin, après tout ! 😀

 

 

 

 

   Serge

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Qui sert qui, au juste ?

black-dragonDepuis des siècles et des siècles, il est de bon ton, si on est Chercheur de Lumière ou un spiritualiste qui se respecte, de claironner à qui veut bien l’entendre que l’on est un «modeste serviteur de Dieu.»
Autrement dit, le but est généralement de faire passer cette idée étonnante que l’homme doit servir Dieu.
Il ne viendrait à l’idée de personne d’inverser la proposition est de dire avec le même aplomb :

 

«C’est Dieu qui sert l’homme.»

Ou mieux encore :

 

« Dieu me sert à chaque instant de ma vie ! »

 
D’ailleurs, que penserait Monsieur et Madame Tout-le-monde, de l’ésotérisme et de la spiritualité en général, face à une telle assertion ? Il est évident que celui qui essayerait de faire passer cette idée, serait taxé d’hérétique de l’esprit ou, plus simplement, de gros orgueilleux ! Ne croyez-vous pas ?

Eh bien ! Il faut voir….

 

Essayons un peu de revisiter ce concept de « Service Divin » avec l’œil goguenard et passablement agaçant d’un psychologue ésotérique…. ô_O

Qu’est-ce que Dieu, en somme ? Certains répondront du tac-au-tac :

« Dieu est Toutes choses. »

Ou encore et plus techniquement :

 

« Dieu est esprit ! C’est d’ailleurs marqué en toutes lettres dans l’un des versets de la Bible ! »
Est-ce que toutes choses n’inclut pas nécessairement Toutes possession ainsi que Tout pouvoir ? Partant, qu’est-ce qui pourrait manquer à Dieu que l’homme puisse offrir ?

Qu’est-ce que Dieu ne saurait réussir ou obtenir sans l’aide inimaginablement efficace de l’homme ? (sic)
Qui peut prétendre « servir Dieu » dans le sens d’être efficace et de réussir à apporter un «plus» au Divin ? Sans doute un être d’une profonde humilité ?

 

Qu’est-ce que l’homme, actuellement ? N’est-il pas cette faible créature qui ne cesse de désirer des choses qu’il ne réussit que rarement à obtenir ?
Est-il si puissant que cela, cet homme que nous voyons gesticuler sur Terre, ces quelques décennies passant ? Qui a le plus besoin de qui, en réalité ? Dieu de l’homme ou… l’homme de Dieu ?

Dieu seul pourrait satisfaire les attentes incessantes de l’homme.
Dieu seul pourrait vraiment servir à l’homme ou… SERVIR l’homme.

 

A-t-on jamais vu le moins qui apporte au plus ? Est-ce le pauvre qui prête de l’argent au riche ? Il est vrai que sur Terre, c’est le pauvre qui sert le riche, mais pensez-vous le Divin assez mesquin pour réclamer de celui qui lui doit la vie autre chose que… D’être libre et heureux de l’être ?
Le Divin, c’est l’illimité, la profusion, le bonheur absolu et la joie intemporelle.
Et tout ceci est gratuit et sans conditions ou attentes.

Du moins, sans conditions ou attentes autres que celles que quelques hommes inventent, pour réussir à tyranniser d’autres hommes et asseoir un bien pitoyable pouvoir temporel sur leurs semblables.

 

Mais une chose est claire en tous les cas :
Seul le Divin peut servir l’homme.
Du moins l’homme qui est assez modeste et simple pour accepter de se laisser choyer et chérir par Dieu en lui. Ou par Dieu tout autour de lui, c’est pareil.

Mais l’homme est si orgueilleux, si imbu de son insignifiante personnalité terrestre, qu’il n’a de cesse de s’inventer de prétendus pouvoirs qui n’existent en fait que dans son mental enfiévré et dont le seul but avoué et de glorifier son ego. Alors il s’imagine pouvoir « servir Dieu » et il entraîne dans son délire toutes celles et tous ceux qui, comme lui, succombent sous la férule démoniaque du complexe d’infériorité.

 
La prochaine fois que vous croiserez la route d’un « humble serviteur de Dieu », pensez à ce qui vous est proposé ici puis osez plonger votre regard au fond du coeur de ce fier « serviteur » et voyez, en vérité, quel est ce faux-dieu qui est ainsi servi…Qui sert qui ? Cherchez bien. Cherchez mieux !

Alors voici qu’il vous est proposé ceci : Oser encore plus loin, encore plus fort, et franchir le pas qui ne coûte qu’à ce dieu de pacotille que l’homme sert, souvent à son insu.

 

Placez-vous devant une glace et essayez de vous regarder en face et de dire à voix basse « Je suis un serviteur de Dieu » sans vous mettre à pouffer de rire et vous trouver un brin ridicule ! Puis une fois votre sérieux revenu, refaite l’expérience en disant avec respect :

 

« Existe-t-il sur la Terre comme aux Cieux une seule chose qui soit bonne pour tous et qui ne soit pas faite par Dieu ? »

Puis ajoutez :

« C’est indéniablement Dieu qui sert les hommes et c’est parce ces derniers refusent ce Service qu’ils sont si malheureux et inconscients de leur véritable valeur ! »

 

Vous riez toujours ?

 

Serge

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Septième Quizz éso de la psy éso

Septième Quizz éso de la psy éso

 

 

Et voici un nouveau Quiz éso pour les pro de l’éso !

 

Les retardataires, ceux qui n’ont pas encore répondu au Quiz d’hier, vous devriez vous dépêcher car quelques-uns sont en train de vous coiffer au poteau et en beauté, en plus !

 

Voilà les six question de ce jour :

 

– Comment se nomment les formes géométriques particulières que les Mages tracent souvent sur le sol, avant de commencer un rituel ?

 
– On me fait brûler pour symboliser les prières des hommes qui s’élèvent en volutes de fumée vers les cieux : Qui suis-je ?

 
– Je symbolise l’âme de l’homme qui, telle une fleur, s’épanouit au centre de son être : Qui suis-je ?

 
– Quel est l’autre nom commun pour « voyage astral » ?

 
– Comment s’appelle le « corps général » qui regroupe l’ensemble des corps  « vital, astral et mental » ?

 
– Comment se nomme le livre qui regroupe les textes de la traditions Judéo-Chrétienne ?

 

 

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 7

L’UNIVERS MENTAL

 

« L’Univers est Mental ; il est contenu dans l’âme DU TOUT. »
LE KYBALION.
De tout temps, le problème des Mystiques fut de comprendre comment le Divin pouvait bien créer et, surtout, à partir de quoi !
En effet, puisque Dieu ou l’esprit universel est Toutes Choses et que rien ne peut lui être ajouté ou retranché, à partir de quel matériau peut-il bien créer ?
S’il se sert d’un matériau extérieur à Lui ou différent de Lui, alors ce matériau est « ajouté » à Dieu, au Tout, or, nous savons que cela est impossible.

Dieu se sert-il de sa propre substance, pour créer ? Dans ce cas, il se sectionne, n’est plus Intègre et n’est donc plus le Tout !
Les Hermétistes proposèrent les premiers d’étudier « le bas » pour comprendre « le haut », c’est à dire et en l’occurrence, d’étudier l’homme pour comprendre Dieu.
Puisque l’homme est fait « à l’image et à la ressemblance » de son Créateur, alors l’homme et Dieu doivent très certainement créer de la même façon, bien que l’un des deux soit capable de créer toutes choses en simultané, à l’infini, éternellement et sans aucunes limites !

Comment l’homme fait-il pour créer sa propre réalité ?
A-t-il le pouvoir de créer ? Oui, il peut créer : mentalement et en esprit.
Et tout ce que l’esprit engendre dans son mental est aussi réel pour l’homme que ce qui se trouve à l’extérieur de lui.
Parfois même est-ce plus réel encore !

 

Pour l’individu qui est amoureux, par exemple, ce sentiment de l’amour en soi est on ne peut plus « tangible » et réel, n’est-ce pas ?
Pourtant, tout ce que l’homme peut créer en esprit et dans son mental, dépend de sa propre volonté pour exister et demeurer vivant.
L’homme peut se construire des univers et les détruire en quelques instants.
Du moins le croit-il car le seul fait de ne plus penser à une chose ne suffit pas à lui ôter toute existence, loin de là !

L’esprit est vivant et conscient : toutes formes engendrées en esprit auront donc tout naturellement tendance à vouloir subsister, survivre, voire progresser, acquérir plus de vitalité et d’autonomie.
Sauf si la forme première n’implique aucune progression ou transformation possible (ça arrive souvent.)
Auquel cas la forme trainera dans le « dépotoir mental universel« , attendant qu’une âme charitable veuille bien s’en emparer de nouveau afin de l’associer à d’autres formes mentales compatibles ou évolutives… (ça arrive aussi, mais moins souvent.)

L’homme moderne n’a aucune idée de sa responsabilité et de son pouvoir, en matière de créativité. Il ignore qu’il peut surcharger le dépotoir cosmique ou, au contraire, le purger d’une bonne partie de ses « cadavres »
Je vais vous apprendre une chose peu connue, surtout en France : il existe des groupes d’entités célestes dont le « boulot » consiste justement à épurer les différentes couches du mental planétaire ou solaire, voire galactique.

Pour ce qui nous concerne, certaines entités se chargent de tenir constant le degré de saturation mentale des différentes couches du Grand Plan Mental planétaire (surtout les 4,5 et 6eme sous-plans, qui concernent les manifestations physiques relatives aux pensées des hommes.)

Mais ces entités fonctionnent un peu comme des « robots » ou, du moins, n’ont aucun humour, aucune intelligence autre que celle propre à leur fonction.
Un seul être humain, grâce à sa connaissance du vécu terrestre, peut en une seule journée abattre le travail de toute une années de labeur d’une équipe (collectif) de ces entités !

Du point de vue de l’évolution globale, l’homme est bien plus « haut » que de nombreuses collectivités (entités) célestes, anges compris.
Seuls les Archanges peuvent prétendre à un degré d’évolution et de perfection supérieur à celui d’un homme vraiment évolué… Du moins pour le moment.

Il est HEUREUX que certains humains ignorent encore ces choses… Puissent-ils l’ignorer encore quelques décades ! (si vous me suivez)
Ceux qui disent que l’homme est une vraie merde ont parfaitement raison ! (lol) Ceux qui disent que l’homme est au moins l’égal des Dieux ont parfaitement raison aussi !

 

L’apparent paradoxe peut être réconcilié avec la raison si on se réfère tantôt à ce que l’homme est conscient d’être POUR LE MOMENT et tantôt à ce qu’il est en vérité ou sera dans un avenir proche.
Une simple question de point de vue, donc, facile à comprendre pour le mental d’un individu de notre époque. Ainsi donc, tout comme l’homme peut créer en esprit et dans son mental sans avoir rien à se soustraire ou à s’ajouter, de même l’esprit universel ou « Dieu », maintient-il l’univers et les Dieux dans son mental et sous sa bienveillante Attention.

Il agit de la sorte car il sait qu’étant à la fois le Tout et la moindre de ses particules le composant, il doit libérer chacune d’elles pour se libérer lui et diviniser chacune d’elles pour prendre lui-même conscience de Sa Splendeur Incommensurable.

Dieu DONNE pour Recevoir; il est sa propre Loi, son propre But et sa plus haute forme de manifestation. C’est cette Volonté de Donner pour recevoir qui engendre « Le Grand Courant Universel »
Et tout cela, il le maintient fermement établi dans son Mental infini et n’aura de cesse que lorsque chacune de ses particules d’esprit qui composent son Corps Divin, sera devenue aussi puissante et intelligente que Lui-Même.

 

 

Autant dire que nous avons le temps et que ce n’est pas pour demain !
Nous disions, plus haut, que n’importe quel être humain est plus puissant -pour purger le dépotoir planétaire- que les entités célestes dont c’est l’une des principales fonctions, ceci pour la bonne raison que ces entités ne sont pas à l’origine de ces créations mentales et doivent donc bosser beaucoup plus que n’importe quel péquin humain pour les transmuter.

 

Et encore, cette transmutation est-elle originaire d’un Décret Divin, c’est à dire d’une sorte de « passe-droit » leur permettant d’effacer discrètement les « Oups » humanoïdes ! Sans un tel Décret, sans l’aide de la Divinité Générale, PERSONNE ne pourrait nettoyer ce dépotoir, sinon l’homme lui-même.
Autant dire que nous serions très rapidement dans la… enfin, vous voyez :siffle:

 

Le fait que tous les hommes ont le droit et le pouvoir de nettoyer les merdes des autres (lol) provient d’une Loi Secondaire Planétaire connue plus facilement sous le générique de : Karma Collectif. (« Mouvements de l’esprit Collectif ») D’un côté il est exact que nous subissons la Règle d’Équilibre ou de Moyenne, mais d’un autre, nous bénéficions du pouvoir de nous nettoyer les uns les autres.

Et c’est ce pouvoir qui a permis la naissance de la fameuse « Grande Fraternité Blanche » dont le Dessein premier était d’aider les moins favorisés des humains dont les expériences vivantes les avaient par trop éloigné de leur propre Divinité (ou « Source énergétique« , pour ceux qui n’aiment pas le mot « Dieu » qui n’est, après tout, qu’un simple adjectif)

Les anciens Gourous (ou Guru, sans « s » si écrit en Sanskrit, merci) qui prétendaient « prendre sur eux le Karma de leurs disciples » (sic) faisaient en réalité allusion à ce pouvoir offert à tous, et pas seulement aux Gourou (les polissons) de Transmuter les productions mentales d’autrui.
Quand à la Règle évoquée plus haut (d’Équilibre ou de Moyenne), elle se résume au fait que tant que nous sommes sur Terre, nous ne pouvons pas être « plus bas » ou « plus haut » que ceux qui se trouvent inscrits aux deux pôles de la fourchette d’évolution moyenne de l’humanité.
Vous captez l’idée ?

Cette Règle a obligé certains « Seigneurs » (Des Grands Maître de stature Christique) à venir s’incarner sous certaines conditions de protection et d’assistance spirituelle. On les connait sous le terme générique de « Avatars » (il y en a eu dix d’individualisés, il y en aura encore deux de « Collectifs », ce qui correspond aux douze notes cosmiques majeures ou au zodiaque.)
Ils ont agi de la sorte dans l’espoir de hausser sensiblement le pôle absolu de droite, celui du « plus haut niveau » (On est en droit de se demander si cela a été vraiment efficace ^^)
Le Mental Divin contient l’esprit Divin, ce que l’on nomme « Dieu » et qui, on pourrait s’en douter, ne désigne pas un individu ou une entité cosmique mais une Loi, un pouvoir ou un adjectif.
Ce Dieu là est en partie investi dans sa création, se confond avec elle, du fait que les particules d’esprit qui composent la matière et les pensées qui vibrent bas, ont oublié qui elles sont vraiment.

En somme, puisque nous sommes fait d’esprit et que l’esprit est Dieu, si nous ne savons plus qui nous sommes, Dieu investi en nous ne le sait plus non plus et cela donne le Soi Naturel (le Soi Divin étant la partie qui n’est pas investie et qui se souvient de tout)
Chaque fois que l’esprit, en tant que partie (particule) se souvient de sa véritable Nature, c’est Dieu-le-Tout-esprit qui se souvient aussi et qui s’éveille.
Comme il est dit : « Le Dormeur doit se Réveiller ! »
Au niveau purement humain, on comprend facilement l’idée que si la moindre de nos cellules est en bonne santé, c’est le corps physique tout entier qui sera en bonne santé aussi.
Ce sujet est encore un peu prématuré à ce stade de notre étude, mais il vous semblera sans doute plus abordable un peu plus tard.

Pour le moment, inspirez-vous, pour comprendre intuitivement les faits, de la version Indienne de la Divinité, qui dit qu’il existe le « Brahman Actif » et le « Brahman Passif »
Des deux, seul le premier (Actif) est impliqué dans (et se confond avec) la Création Cosmique continue.

Le Brahman Actif est donc l’esprit contenu dans le Mental du Brahman Passif, celui sur lequel rien ne peut être dit et qui demeure inconnaissable…

 

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Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 6

LE TOUT

« Derrière l’Univers du Temps et de l’Espace se cache toujours la Réalité Substantielle, la Vérité Fondamentale. » LE KYBALION.

Lorsqu’on observe l’univers et la « matière » à partir de laquelle il semble avoir été créé, on en arrive à la conclusion logique que cette matière ne peut pas être si « solide » et « définitive » que cela. Si c’était le cas, rien ne pourrait changer, évoluer et se transformer !

Et comme tout évolue et se transforme, ne serait-ce que par le processus connu sous le nom de vieillissement (ou oxydation) force nous est de constater que cette matière n’est pas une chose « terminée » ou « finie » et qu’elle doit nécessairement être formée par quelque chose d’autre qui ne désire pas demeurer éternellement statique.

Avec le temps et une observation plus poussée, l’homme s’est rendu compte que l’univers agissait comme s’il lui fallait économiser l’énergie ou la matière première qui est à la base de toutes choses considérées encore comme étant « tangibles. »

Par exemple, on sait maintenant que « Rien ne se perd, rien ne se crée mais tout se retransforme sans cesse. » Ce qui a servi à créer « ceci » sera comme « refondu » et ses constituants premiers serviront alors à créer « cela« , parfois très différent ou d’un degré d’évolution supérieur à « ceci. »

Songez au compost de feuilles d’arbres, par exemple. Ou, exemple un rien plus morbide, à nos propres corps humains, lorsqu’ils sont enterrés et entament leur processus naturel de putréfaction.
Imaginez le mouton qui mange l’herbe… Ses excréments servent alors d’engrais et ce même engrais servira à faire pousser des légumes que nous mangerons à notre tour, puis que nous restituerons au grand réservoir planétaire.

(Si c’est pas de la poésie, ça, Madame !) 😎
Vraiment, rien ne se perd ou ne se crée vraiment mais tout se retransforme sans cesse ! L’idée qui nous vient immédiatement (et qui était d’ailleurs venue aux premiers mystiques) est que ce qui compose la matière terrestre (on parle ici juste de notre environnement immédiat, n’est-ce pas) est si précieux et rare que la Loi qui préside à sa formation, à sa transformation puis à sa réutilisation, est une preuve évidente que l’énergie pourrait venir à manquer si la Loi n’agissait pas comme elle le fait. Vous captez bien l’idée ?

Ceci est, bien entendu, l’exposé de la raison ou, à tout le moins, l’exposé d’un intellect qui se fend le derrière en deux (lol) pour tenter de percer ce qu’il nomme lui-même : « Les mystères de l’Univers » !

Mais pour autant, est-ce la vérité ?
Est-ce que c’est pour cela que la Loi retransforme tout et réutilise ce qui a été précédemment employé ? L’énergie viendrait-elle réellement à manquer si la Loi agissait tout autrement ?

Procédons par ordre et sans se précipiter, afin d’être certain de bien tout comprendre correctement. Quand nous pensons, nous utilisons des particules d’esprit. Jusque là, nous pouvons suivre sans peine.

Si vous créez une pensée, vous « enfermez » l’esprit dans la forme qu’il manifeste.

Également, vous conditionnez du même coup son pouvoir d’expression car une fois devenu formel, l’esprit se limite automatiquement à sa nouvelle capacité à exprimer ce qu’il est vraiment (sa Nature intrinsèque) en fonction de la forme qu’il a adopté. Retenez bien ce dernier point car il pourrait vous servir à comprendre de nombreuses choses « mystérieuses » un peu plus tard, en avançant dans notre étude et dans le présent Dossier.

Ainsi donc, tant qu’une pensée n’est pas soit « décréé » (ses constituants dispersés) soit revisitée à la hausse (améliorée, évoluée) l’esprit qui la compose demeure à la même fréquence de vibration, c’est à dire celle propre à la forme mentale (ou spirituelle) qu’il manifeste. Et du même coup, il se retrouve limité.
Et cela peut durer des milliards d’années !

L’esprit peut se retrouver prisonnier de sa propre création et, de ce fait, ne plus évoluer, ne plus rien faire d’autre que ce que les limites propres à sa nouvelle forme lui permettent d’accomplir.

Plus exactement, les particules d’esprit qui forment une pensée (ou une forme moins sophistiquée) qui devient statique et n’évolue plus, n’évoluent plus non plus ! Ce qui fait que ces particules là ne deviendront soit jamais conscientes d’elles-mêmes, soit de nouveau conscientes mais… Dans des milliards d’années, au mieux !
Le pouvoir d’un être vivant et conscient tel que l’être humain est IMMENSE car il peut venir soutenir très efficacement l’Œuvre Divine. Il peut respiritualiser la matière ! Une telle Œuvre ne consiste pas à créer un tas de formes mentales (idées, concepts) et ce, à tort et à travers. Elle consiste plutôt à créer des formes qui pourront évoluer le plus vite possible et s’orienter vers la Splendeur de la réalisation du Soi.

 

Le seul fait que l’homme puisse prendre conscience conscience de lui-même et Se Savoir distinct de ses processus mentaux, suffit à dynamiser l’ensemble des particules d’esprit qui forment son entité globale ! (corps de chair compris, bien évidemment.)

 

Savoir que l’on existe indépendamment de ce que l’on manifeste, apporte un grand pouvoir évolutif. En fait, et en ce qui concerne l’homme, le seul fait d’exister en pleine conscience de demeurer distinct de l’ensemble de ses processus mentaux, suffit à Devenir Partenaire du Divin Architecte !

Cela suffit à aider la Création Continue à se poursuivre dans les meilleurs conditions ! (excusez du peu.)

L’esprit a pour Intention Première (ce que d’autres nomment « Volonté ») de devenir conscient de Lui-Même. Non pas conscient dans le sens usuel de ce terme, puisque l’esprit est déjà pleinement conscient, bien évidemment !

 

Son deal est bien plus élevé que cela : il veut devenir conscient AU TRAVERS de sa propre création mentale ! C’est un peu comme si vous vouliez, à votre niveau, devenir conscient à l’intérieur de tous vos rêves et d’une manière définitive et parfaite. Comprenez-vous cette Vérité renversante ?

L’esprit désire s’éveiller à sa propre réalisation au travers des formes qu’il génère, les suivre dans leurs évolutions et partager leur expérience vivante et consciente. Et au passage, les baigner de Son Pouvoir Infini.

Mes amis ! Sachez que chaque fois que vous instruisez une personne, vous permettez à son esprit d’évoluer et de devenir plus conscient encore !
Vous faites en cela « Œuvre Divine » et elle devient presque aussi Magnifique que celle de Dieu-Lui-Même !
Vous aidez votre Créateur et « Les Anges chantent vos louanges en dansant autour du Trône. »
Vous devenez « Co-Créateur » ou « Co-Acteur Conscient » et travaillez en bonne intelligence avec l’esprit universel.

Il s’agit là du plus sublime des Partenariat.
Et je ne dis pas cela pour « faire beau« …

Nous pouvons donc comprendre, désormais, que l’énergie spirituelle est bien potentiel inépuisable, certes, puisque l’esprit est infini, mais si chaque forme mentale devient statique au lieu de rester dynamique, alors l’énergie décroît rapidement. Seul le mouvement constant et exponentiel de l’esprit peut engendrer de l’énergie vitale en quantité inépuisable !
Tout doit « Bouger », Remuer, Vibrer et danser sans cesse !
Dit autrement, et sous la forme d’une Loi :

 

« La force vitale d’une forme-pensée dépend de la fréquence vibratoire des particules d’esprit qui la composent. Plus une forme vibre haut, plus elle produit de la vitalité. Et inversement. »

Les formes mentales évolutives (par exemple celles exprimées au présent et au futur) produisent assez d’énergie pour s’auto-alimenter, c’est à dire se faire évoluer toutes seules et si je puis dire.

Mais les formes mentales émises au passé ou contenant une négation au présent (Ex : « J’étais idiot » ou « Je ne suis pas idiot« ) condamnent l’esprit qui les composent à demeurer indéfiniment au même taux vibratoire, c’est à dire produire juste assez d’énergie pour subsister quelques siècles.

 

Car l’esprit stagne ou progresse mais ne régresse jamais. (Veuillez notez ce « détail » d’une importance capitale si vous abritez encore quelques formes superstitieuses en votre mental.) Ces formes là enferment l’esprit qui soupire après plus de liberté.

Comment libérer l’esprit ? (nous le verrons plus en détails à la fin de cet Atelier)
Bien que nous aurons à étudier cela plus tard, voici déjà un indice qui devrait exciter votre imagination.

La prémisse de la technique est que l’esprit est intelligent de Nature mais… Pas nécessairement instruit ! (lol)
Or, savoir c’est pouvoir.
Il suffirait d’apprendre à l’esprit qu’il n’est pas cette forme qu’il manifeste mais Dieu Lui-Même et le tour serait joué ! Et les effets quasiment magiques !

 

(Et que croyez-vous que vous êtes justement en train de faire, en ce moment même, hum ?)
D’ailleurs, si vous voulez tout savoir, la Magie se fonde sur la transmutation Mentale et sur RIEN d’autre ! Mais que cela reste entre nous et le reste de l’univers !
:lol:
Sachez pour finir que celui qui libère Dieu (les particules d’esprit) se libère lui-même car l’homme est fait d’esprit et donc, de Dieu.

Un Dieu qui est venu se visiter en prison pour se réconforter et pour s’insuffler la Vie, le Mouvement et l’Être !
Et cela, seul Dieu peut le faire…

 

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Hier chez les Atlans

Nota : Ce dossier présente une série de textes qui, à l’origine, n’étaient prévus que pour les membres du forum d’une association culturelle présidée par mon épouse, Lætitia. Avec le temps, il apparaît comme évident que son contenu pourrait, peu ou prou, intéresser aussi certaines personnes complètement étrangères à cette association ainsi qu’à son esprit. C‘est en ce sens que cette série de texte rassemblée et présentée sous la forme compacte d’un dossier est portée à la connaissance du public. Le fait que ces textes soient prévus pour un public restreint et, en particulier, pour des personnes qui se connaissent personnellement et physiquement, explique le ton badin voire carrément décontracté employé ici. J’ai préféré courir le risque d’un peu choquer le lecteur par trop conservateur plutôt que d’en remanier la forme ainsi que la texture. A chacun de réagir selon ses propres limites et, pourquoi pas, d’en tirer des conclusions personnelles qui s’imposent !


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Comme je le présentais déjà, il y a quelques années en arrière à quelques uns qui me connaissent depuis longtemps, en Atlantide, il n’y avait pas deux clans ou deux factions, au moment de sa chute, mais bien trois. D’ailleurs, il est IMPOSSIBLE à l’homme d’être soit tout blanc, soit tout noir, et l’idée même qu’il puissent y avoir « des gentils » et des « gros vilains » en place, à l’époque de la chute, démontre le côté naïf voire pudique de certains visionnaires qui décidèrent à un moment de notre histoire, de nous livrer un pan ou un autre de l’épopée Atlante. Sachez que nous nous retrouvons de nouveau dans la même « atmosphère psychologique » que du temps de l’Atlantide et que presque tous les acteurs de ces temps jadis sont désormais incarnés et… en place (connus du public, actifs, même si certains sont encore jeunes.)

Bien sur, les conditions sociales et technologiques sont un peu différentes; les divers gouvernements ont largement abusé de leur influence sur la masse et qu’ils ont fait en sorte que, d’un point de vue technologique et social, nous soyons un peu en retard. Mais aucun gouvernement, occulte ou déclaré, n’avait le pouvoir d’empêcher qu’une chose se produise à l’instant « T » : c’est le climat psychologique (comment se sentent les gens, leurs réactions et leur état d’esprit général.) Le vrai pouvoir est de nature psychologique et, cette fois ci, il n’a pas été laissé entre les mains inexpérimentées des hommes mais entre celles de leurs Frères Ainés.

Or donc, en Atlantide, et dans la quatrième période, il se forma des factions, c’est à dire que le peuple pris comme un tout et jusque là soudé, se divisa progressivement en plusieurs factions ennemies ou, pour le moins, qui ne se côtoyaient guère et si ce n’est avec la plus grande prudence. Il n’était alors plus question de « bas peuple », de magistrature, de science, de religion et de noblesse (comme se fut le cas à un moment) mais bien de « fidèles à la Loi » « d’enfants rebelles » « de frères du loup », etc. Je sais bien que certains ont écrit sur ce sujet, qu’ils ont proposé des noms tels que « Fils de la Loi de Un » et « Enfants de Bélial », par exemple. Mais il n’y avait PAS seulement deux factions mais TROIS et, en fait, il y en avait bien plus que cela, car chacun des trois camps principaux, se scindaient eux-mêmes en plusieurs sous-camps. Peu d’âmes étaient alors capables de se montrer soudées et honnêtes, même envers leur propre groupe (on retrouve cela à notre époque, ouvrez bien les n’oeils !)

J’ai proposé moi-même, il y a de nombreuses années, des appellations un peu différentes, non pas parce que j’adore faire du zèle mais parce que j’adore rattacher les mots au pouvoir (Matrika Shakti) qui les a fait naître. Ainsi, comme les Atlantes adorèrent « Adon-Inca » (le Seigneur Incréé) à une époque, au lieu de « Fils de la Loi de Un », je préfère dire quand à moi « Fils d’Adon-Inca » et au lieu de « Enfants de Bélial », je préfère proposer « Enfant de Belzatl » qui signifie en atlante « qui demeure fidèle aux mouvances de ses émotions » (la racine « Atl« , en Atlante, a le même sens qu’en Quiché (Maya) et en Berbère (Arabe), c’est à dire « Eau » et « Belz » = « remuer, foncer, mouvances désordonnées », etc. en Atlante) Donc, parmi les Fils d’Adon-Inca, il y avait déjà plusieurs factions car même les plus brillantes particules qui forment la Lumière ne sont pas toujours d’accord entre elles, quant à savoir quand il faut briller, combien de temps et… Avec qui, surtout ! Sans rentrer dans des détails politico-religieux, disons que les uns affirmaient péremptoirement qu’il fallait aider les plus c… euh… les moins évolués (lol) tandis que les autres étaient persuadés que d’instruire les cons, ça les rend plus cons encore !

L’idée n’est pas de savoir qui avait tort ou raison, qui était un enc… euh.. un radin et qui était dégoulinant d’amour jusque dans son slip. L’idée qui nous intéresse ici, d’un point de vue psychologique, c’est que même les Maîtres de l’époque et à ce moment de l’histoire de l’humanité, n’étaient pas d’accord entre eux. Ils ne se disputaient pas, certes, mais leurs avis divergeaient parfois énormément, ce qui pourra déjà surprendre et en faire réfléchir quelques-uns. Suite dans un autre post, pour ne pas alourdir, mais j’attends d’abord vos réactions avant d’écrire la suite car, croyez-moi, ce sujet est TRÈS lourd de réflexion et de découvertes étonnantes sur soi-même !
(Pour le voisin, on verra plus tard, hein !)

 

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Or donc, en Atlantide, dans la quatrième et dernière période, il y avait plusieurs factions qui se disputaient plus ou moins le droit de gérer certains conflits internes. A notre époque, nous parlerions presque de « guerre civile », mais il ne s’agissait pas vraiment d’une guerre dans le sens où nous l’entendons de nos jours mais plutôt d’un climat tendu. Depuis de nombreuses années, les Maîtres n’avaient plus qu’un pouvoir purement consultatif, au niveau des trois grands blocs qui se partageaient un « pouvoir » plus illusoire que réel : le Royaume, l’Armée et le Commerce (en fait, l’industrie de la mer.) Le Royaume était constitué du premier Atlan (Roi) et de tous les membres de la Cour Royale. Le Royaume était un peu comparable à la royauté en Angleterre : ce n’était pas une monarchie à proprement parler, mais plutôt une forme de tradition conservée plus par habitude que par réelle nécessité ou envie.

Le Roi était bien plus respecté que aimé, certes, mais de toutes façons, il ne s’occupait guère de gérer les affaires du royaume. Pour cela, il y avait une sorte de Haut Conseil formé de douze personnes, chacune à la tête d’une sorte de ministère formé de douze autres personnes (ce qui faisait 144 personnes, notez le nombre.) Le Haut Conseil n’était pas vraiment formé de « ministres » mais de sortes de personnages qui étonneraient, de nos jours, car ils étaient à la fois prêtres, scientifiques, médecins et avocats ! Le mode de fonctionnement de ce Conseil de sages (qui ne l’étaient plus guère), posait plus de problèmes qu’il n’apportait de solutions, car pour qu’une décision soit prise, il fallait qu’une cellule de douze ministres étudient un problème puis donne le résultat de son travail d’équipe à un membre du Haut Conseil. Ce dernier soumettait alors le fruit du labeur de ses ministres et le tout était soumis à vote, par exemple les soirs où la lune était « vide »

Inutile de dire que cette tentative de démocratisation du pouvoir par des représentants du peuple, paralysait la bonne marche du royaume, car il fallait parfois des mois pour que les hiérarques du haut Conseil réussissent à tomber d’accord. Et pour qu’une solution soit retenue, il fallait un vote… à l’unanimité, ce qui n’était presque jamais le cas ! Ensuite venait les pontes du Commerce et de l’industrie de la mer qui, selon certaines mauvaises langues, détenaient le véritable pouvoir temporel, cela grâce à une alliance officieuse (mais avérée) avec l’Armée. Les personnes qui siégeaient au Commerce avaient surtout à cœur non pas de faire prospérer le royaume mais surtout, de faire prospérer leurs propres bourses et assoir chaque jour un peu plus leur pouvoir temporel.
Il est vrai qu’en ce temps reculé, maîtriser l’industrie de la mer revenait à avoir la main-mise sur le monde et tous ceux qui l’habitent.

Ensuite venait l’Armée et, ma foi, il me semble inutile d’expliquer à quoi sert une armée et comment elle fonctionne, puisque cela n’a pas varié depuis des millénaires. Sauf que cette armée là n’était plus occupée à se battre mais à faire carrière dans la politique et à fomenter intrigues et complots en tous genres.
L’armée n’était pas sous le contrôle du Royaume (le premier Atlan ou Roi) mais sous celui de quelques membres du Haut Conseil qui, depuis belle lurette, avaient pris l’habitude de se passer du suffrage universel pour prendre quelques viriles décisions, s’imposant pour conserver le pouvoir et s’enrichir un peu plus, et ce, en bonne intelligence avec le Commerce et l’Industrie de la mer. C’est pour un peu vous camper le décors que je vous raconte ces choses qui, bien que secondaires, permettent de se faire une petite idée du climat quelques temps avant la chute. Et les Maîtres, dans tout cela ?

Un des ministères du Haut Conseil avait pour charge d’encourager la recherche dans tous les domaines, y compris ceux que nous qualifierions, aujourd’hui, de « cosmo-physique » (je ne trouve pas d’autres termes modernes, désolé.)
Les Atlantes étaient très avancés en matière de « philosophie cosmique » et c’est depuis belle lurette que les religions, telles que nous les concevons encore de nos jours, avaient été supprimées au profit d’une sorte de mélange entre l’astrophysique et le mysticisme. (à ce titre, Hubert Reeves n’est pas un précurseur mais quelqu’un qui perpétue une très ancienne tendance, sans même s’en douter !) Cette « cosmo-physique », alliant recherche spirituelle et maîtrise des lois universelles, commençait à prendre une tournure qui laissait dubitatifs les Maîtres de l’époque. En effet, tandis que ces derniers recommandaient un développement moral et psychologique devant aller de pair avec une augmentation du pouvoir personnel (psychique et mental), certains « avant-gardistes » affirmaient haut et fort que « la prise de conscience de certaines valeurs vient du pouvoir, et non l’inverse. »

En clair, tandis que les Maîtres recommandaient à leurs contemporains de muscler leur âme au lieu de briguer le pouvoir spirituel et temporel, d’autres commençaient à émettre l’idée qu’après les diverses religions et philosophies, il était sans doute temps de mettre au placard l’enseignement des « Frères du Silence », comme on appelait alors les Maîtres. Enseignement qui était jugé par beaucoup comme étant rétrograde et indigne d’une personne libre et consciente de sa valeur.

C’est à ce moment que se détachèrent les deux factions qui ont été retenues par l’histoire ésotérique, à savoir celles des « Fils d’Adon-Inca » et des « Enfants de Belzatl. » C’est du moins l’appellation retenue par les psy éso et qui est non officielle. D’autres préfèreront dire « Fils de la Loi de Un » et « Enfants de Bélial ».

L’enseignement des Frères du Silence dispensé depuis des générations avec largesse, était pour ainsi dire tombé dans le domaine public. Imaginez que l’on enseigne l’ésotérisme aux enfants, à l’école et ce, dès les classes préparatoires, par exemple. Toutefois, les Frères conservaient encore quelques menus secrets ésotériques qu’ils réservaient prudemment à leur élèves les plus sincères et zélés. Voilà qui n’était pas du gout des Enfants de Belzatl qui trouvaient injuste de devoir travailler dur sur eux-mêmes afin de se développer psychiquement, alors qu’il était clair qu’il était possible de gagner plusieurs années de labeur, simplement en connaissant certains secrets réservés à ceux qui étaient considérés comme « les larbins des Maîtres. »

Cet état d’esprit marqua très fortement l’inconscient collectif, cela au point que des milliers d’années plus tard, on le retrouve encore et largement répandu. En résumé, il consiste à désirer obtenir sans effort la même chose que possèdent ceux qui ont bossé dur pour l’obtenir, et si cela n’est pas possible, de priver ceux qui détiennent cette chose, pour les remettre au même niveau que ceux qui ne possèdent pas encore…. Vous reconnaissez quelques proches et « amis » ? (lol)

 

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La connaissance qui était diffusée depuis des siècles dans les universités atlantes était d’assez haut niveau, sans toutefois excéder un certain niveau de sécurité qui était imposé par les Grands Maîtres, non incarnés à cette époque, mais en contact télépathique quasi permanent avec les Maîtres. La Loi Atlante laissait beaucoup de liberté à tout le monde, même à ceux qui ne faisaient que des conneries avec cette même liberté. L’idée était que personne ne peut devenir responsable de sa vie et de sa relation à autrui s’il existe trop d’instances, au-dessus de lui, pour régenter cette vie et ces relations à autrui.

J’ai dis que la connaissance initiatique avait atteint un très bon niveau, mais les Maîtres se réservaient le droit d’offrir à qui ils jugeaient bon, un enseignement plus « pointu » encore… Dans celui-ci, il était offert aux élèves les plus responsables et avancés, l’occasion de tester directement et « en live » quelques-uns des hauts pouvoirs spirituels ou « psychiques. » Les Maîtres décidaient de qui était prêt ou non en fonction du degré d’écoute, de responsabilité et, surtout, du travail effectué sur soi pour progresser. A un moment, les Maîtres eurent l’occasion unique de démontrer, d’une manière à la fois pratique et magistrale, le pouvoir de l’esprit sur la matière, la nature et les éléments… (Chose qui était théoriquement présenté aux élèves des universités, en même temps que les études d’ingénierie, de physique, de sociologie et d’industrie.)

Un des volcans d’une des sept iles se remit brusquement en éruption et menaçait de détruire des milliers d’habitations et de tuer toute forme de vie marine sur deux kilomètres de côte à la ronde… Les Maîtres demandèrent à la population de la capitale (Atlxanti) de se rassembler aux pieds de ce qui est l’actuel « Mont Pico » (archipel des Açores), c’est à dire sur la Grand Place ou trônait, voici plusieurs centaines d’années plus tôt, le Grand Temple de M… et son fameux Autel sacré sur lequel brulait une Flamme sans chaleur, à présent retirée par les Grands Hiérophante, quatre cents ans plus tôt, à la suite de la destruction du Temple et du meurtre de l’un des derniers Incala (Grand-Prêtre) vraiment initiés. (Nous aurons à en reparler une autre fois, les Atlantes n’en étaient pas à une connerie près ! )

Donc, une fois la populace rassemblée là (et non avertie de ce qu’on attendait d’elle), les Maîtres demandèrent à quelques-uns de leurs meilleurs disciples, de bien vouloir s’assoir, de se bander les yeux et les oreilles afin de mieux pouvoir se concentrer, puis de visualiser l’intérieur du Volcan et de demander à l’esprit qui compose la matière de bien vouloir cesser ces enfantillages (lol) et de tout remettre en ordre comme au départ. Les Maîtres précisèrent qu’ils avaient le plein accord des Grands Hiérophantes (ceux que nous appelons « Grands Maîtres »), ce dont la foule se foutait pas mal, vu que la plupart des Atlantes n’avaient plus aucune idée de ce que pouvaient être ces fameux « Hiérophantes » ou même quel était leur rôle exact (ou s’ils existaient seulement ! ) En réalité, les gens avaient surtout du mal à comprendre qui étaient les Maîtres, ce qu’ils foutaient là et pourquoi ils avaient tant d’idées à la con, impossibles à incarner lorsqu’on est un homme digne de ce nom…

Donc, les Maîtres réclamèrent le silence, et quelques Ministres du Commerce et de l’Industrie firent des signes discrets à la foule qui décida de tenir compte de « l’intérêt du pouvoir en place » à la simple présence intrigante de ces fameux Maîtres… Aussitôt, l’atmosphère changea et devint différente, comme alourdie.
Les oiseaux cessèrent de chanter, les animaux se tinrent immobiles et quelques chiens pourtant joueurs se mirent même à trembler sur place en gémissant doucement. La foule senti que quelque chose se passait de pas commun et prêta alors plus attention au petit manège des 23 individus assis apparemment comme des cons sur la mosaïque artistiquement posée de la Grand Place.

Un des Maîtres demanda si quelques-uns ne ressentaient pas une pression inhabituelle au niveau des oreilles ou au sommet du crâne, ce à quoi plusieurs parmi la foule répondirent discrètement par l’affirmative. Puis un des disciples ôta son bandeau, se dressa souplement, ses 22 autres collègues en firent de même et tous se dispersèrent dans la foule sans émettre le moindre commentaire ni faire le moindre signe à leurs compagnons. Le lendemain, la Citée d’Atlxanti fut informée que l’activité du volcan avait brusquement cessée, à des dizaines de kilomètres de là, et que plus aucune secousse, plus aucune fumée ne s’était manifestée depuis plusieurs heures… Cette nouvelle eut l’effet d’un coup de tonnerre. Il est clair, vu depuis notre époque, que l’effet obtenu alors fut bien plus étendu (et inattendu) que ce que les plus expérimentés et intelligents des Maîtres n’avaient pu le prévoir !

Quelques figures représentatives du peuple demandèrent qu’une cellule d’inspection soit rapidement formée pour définir le pouvoir exact que les Maitres avaient à leur disposition et, surtout, pour savoir dans quelle mesure certaines connaissances pourraient être conservées secrètes pour les yeux et les oreilles du commun, alors qu’apparemment, certains proches de ces Maîtres y avaient un droit de regard…

 

 

Ceux de l’Industrie et du Commerce avaient déjà et en quelque sorte le pouvoir, d’un point de vue social, mais ce pouvoir là n’était pas vraiment affirmé ni même ouvertement déclaré. En fait, les Notables du Conseil auraient bien voulu se débarrasser à la fois et du Roi, et du Collège des Maîtres.
L’armée ne posait pas de problème car, de toutes façon, les Atlantes étaient devenus un peu comme les Romains : décadents, gras du dedans et vivant sur le compte de leur réputation sans plus chercher à en démontrer le bien fondé.
L’armée était surtout une armée d’incapables qui ne pensait qu’à s’enrichir, se goinfrer, trousser de la gueuse et, surtout, faire une carrière politique rondement menée… Bref, vous voyez le tableau.

Bien sur, les Notables ne pouvaient pas directement s’attaquer au Roi et encore moins aux Maîtres, mais ils savaient que personne n’est immortel et inattaquable, que chacun possède des faiblesses et qu’il vient toujours un temps où il devient possible de renverser même les plus hautes montagnes.
(Notez bien cette phrase, elle résonne encore dans l’éther de la planète, douze mille années plus tard, je l’ai juste marquée en Français.)

Les Notables du Conseil étaient à la fois patients, raisonnables et à l’affût de la moindre occasion de se débarrasser, peu ou prou, de ces deux empêcheur de régner en rond qu’étaient « le Royaume » et ce que nous pourrions nommer « le Magistère » (le Collège des Maîtres dirigé par l’Incala.) Ce manège dura une soixantaine d’années, environ, et à l’époque qui nous intéresse ici, il n’y avait plus beaucoup de Maîtres en Atlantide (300, peut-être) et l’Incala savait qu’il serait le dernier de sa longue lignée.

Le Roi (qui portait un nom imprononçable pour nous, on va donc éviter de l’écrire !) était lui-même un « Frère du Silence », c’est à dire un de ces Maîtres qui, déçus par le manque de probité morale de leurs semblables, avaient décidé de ne plus instruire personne et de cacher son savoir et ses capacités hors du commun. (Ici, le mot « silence » signifie « cacher, ne plus révéler. ») Le Roi savait très bien ce qu’il se passait car il lisait dans le cœur de tous ses frères atlantes aussi bien que nous lorsque nous lisons la marque de la bière que nous buvons.
Mais son appartenance au Collège d’Adon-Inca, ainsi qu’à un autre beaucoup plus ancien et infiniment plus précieux à son cœur, lui interdisait d’intervenir dans les affaires de ses semblables.

Car il faut comprendre certaines choses pour être à même de juger sainement des actes et des non-actes des Maîtres du passé… Et nous allons devoir nous arrêter un moment sur ce sujet avant de pouvoir aller plus loin, car sinon, vous ne pourrez pas comprendre correctement la suite… D’ailleurs, même de véritables ésotéristes n’ont toujours pas compris, de nos jours, pourquoi certaines choses ont pu arriver malgré la présence lénifiante d’individus qui étaient capables de changer la face du monde s’ils l’avaient désiré…

 

Développement :

 

Au sujet du nom « Adon-Inca »… Cette racine « Inca » signifie à peu près « Incréé ». Un peu d’histoire politico-religieuse, même si je ne l’avais pas prévu dans ce topic ! Les Atlantes savaient depuis belle lurette et quasiment dès l’école préparatoire (ou assimilée de l’époque) qu’il n’existe pas de « Dieu » tels que certains cornichons modernes le supposent encore. Cela était si évident, pour les Atlans, que l’idée même de disserter sur le sujet, même par plaisir, aurait parut immédiatement suspecte. L’homme et la femme « moyens » savaient que « seul existe l’esprit » et que ce dernier est au service de la conscience individuelle, même si, fait amusant, c’est l’esprit qui, « dans son mouvement et dans son progrès éternel », donne vie, force et durée à toutes les individualités conscientes. Toutes naissent de l’esprit, aucune ne peut disparaître ensuite, et, bien évidemment, tous les êtres n’ont pas le même « âge », si on peut présenter l’enfant ainsi…

Donc, l’esprit était considéré comme une incroyable machine à engendrer la conscience d’être et d’exister. Mais tous savaient que « l’esprit ne veut rien et ne poursuit d’autre but que celui de bouger, de remuer sans cesse dans l’espoir de créer de nouvelles formes, de plus en plus complexes et capables, tôt ou tard, de manifester la conscience potentielle contenu dans l’esprit depuis toujours et à jamais. » Partant d’une telle prémisse, on peut facilement imaginer les innombrables débordements qui peuvent naître de cette prise de conscience que « rien n’est au-dessus de celui qui est conscient de sa propre divinité et de sa liberté sans limite »…

Comme la religion « n’accrochait » pas, chez les Atlans, cela à cause de leur culture et de leur degré d’intelligence (pour l’époque), il fallait bien créer des garde-fous afin que nul n’ait l’idée de prendre la place d’un Bon Dieu puisque cette dernière était apparemment vacante ! (En clair : pas de lois, pas de règles = c’est le bordel ! ) Pour notre mentalité actuelle, il est difficile d’imaginer ce qu’étaient les premiers « sages » qui eurent le rôle de Médiateurs entre le pouvoir illimité de l’esprit en chaque être, et sa propre capacité à l’assumer sans péter un câble ou sans se transformer en tyran spirituel absolu…

Imaginez des hommes et des femmes qui seraient à la fois des scientifiques, des médecins, des prêtres et des légistes, et vous aurez une vague idée de ce que furent les premiers Maîtres du Haut Conseil de l’Atlantide. Cette fonction quasi « sacerdotale » fut d’abord celle de vrais Maîtres qui, n’hésitons pas à l’avouer aujourd’hui, avaient surtout pour rôle de surveiller et d’intervenir sans se poser des questions existentielles, lorsqu’un individu commençait à partir en quenouille et à se prendre pour Napoléon ! Bref, les Maîtres du début ressemblaient plus à un tribunal sévère et attentif aux moindres déviations psychiques qu’à des instructeurs remplis d’amour et de compassion dégoulinante ! Ensuite, un certain équilibre fut atteint et « En Haut Lieu » on compris que de surveiller ainsi des êtres considérés comme des enfants jouant avec des mitraillettes chargées, ça n’allait pas le faire bien longtemps !

En effet, l’aventure humaine devait offrir un riche panel d’émotions, d’idées, d’actes et d’expériences vivantes en tout genre : une vraie responsabilité devait aller de pair avec un authentique liberté, fut-elle capable de raser tout un continent (sans commentaires ) en cas d’expression non contrôlée.
Il fut donc décidé de rendre « laïque » (façon de parler) le Collège de sages qui avait à charge ce qu’on pourrait considérer comme la somme de toutes les règles concernant la morale, l’éthique et l’économie de la vie. Rapidement, ce ne fut plus des Maîtres exclusivement qui siégeaient à ce Conseil, mais des hommes et des femmes « ordinaires » et pas nécessairement si initiés que cela.
Il fallait que « l’homme surveille l’homme avec le regard d’un homme et non celui d’un Dieu. » L’homme qui se dirige lui-même, se prend enfin en main et se prouve à lui-même, en son âme et conscience, qu’il est prêt ou non à se servir de toute la liberté spirituelle qui lui revient de droit…

Comment imaginer, à notre époque, que des Maîtres apparemment si intelligents et puissants, n’aient pas su, par avance, ce qui allait arriver, et comment imaginer qu’ils n’aient pas eu le pouvoir de l’empêcher ? En effet, c’est difficile de l’imaginer ! (lol) En fait, ils savaient pertinemment ce qu’il allait advenir de l’Atlantide. Et oui, ils avaient, même seulement à trois ou quatre cent, le pouvoir de tout arrêter, et même le pouvoir de transformer leurs semblables, même sans leur accord et même sans leur participation ! (ça vous la coupe, hein ?)

Les enc…. ! Me direz-vous, dans un élan viril d’émotion spontanée (lol)
C’est une façon de voir, oui Smile Pour tenter d’expliquer une chose qui ne plaira certainement pas à quelques-uns, parmi les plus émotifs (on va le dire ainsi, hein), je vais prendre l’exemple d’une mère qui adore ses deux enfants, cela au point de se soucier d’eux à chaque instant et de devancer tous leurs désirs et de faire disparaitre chaque problèmes qu’ils pourraient créer ou qu’on pourrait leur créer, cela avant même qu’ils ne soient eux-mêmes concernés par ces problèmes potentiels… Une telle mère serait assurément bénie entre toutes les femmes et considérée comme une sainte, non ? o_Ô
Pourtant son amour peut se transformer rapidement en une catastrophe pour ses deux enfants… A tel point que tous deux s’écrieront un jour et en chœur :

« Mamaaaaaaan ! Arrête de nous aider, de nous mâcher tous le travail et d’aplanir le chemin sous nos semelles, car tu es en train de faire durer, en nous, cette immaturité spirituelle et sociale propre aux enfants qui réclament, en effet, toute l’attention et la prévention d’une mère aimante ! Si tu nous aimes vraiment, lâche-nous la grappe et laisse-nous commettre nos propres erreurs, connaître nos propres réussites et, en clair, laisse-nous vivre enfin ! »

(Ils causent bien, les petiots, non ? Moi je dis… ^^)
Quand l’Âme humaine (cette conne) n’est pas occupée à vivre son incarnation, c’est à dire lorsque toute l’attention mentale individuelle n’est pas (ou plus) investie dans les choses de ce monde, elle est en contact permanent avec ceux que nous appelons les « Maîtres » et les « Grands Maîtres »… En contact même avec les Anges, Archanges et autres Principautés (Monaco mis à part, bien entendu.) Du coup, les Âmes humaines (ou Soi), c’est à dire ces anciens anges qui ont accepté de venir se fendre la poire au sein de l’aventure humaine, ont de tout temps la capacité et le pouvoir de demander de l’aide, de la refuser, de dire « oui » et de dire « non », même aux plus rutilants des Archanges de la Face. Et devinez quoi ? Les Âmes humaines demandèrent à ce que l’on arrête de les prendre pour des Tanches de la Baltique et exigèrent le droit à l’autogestion…
Évidemment, cela leur fut accordé sans problème mais toutes furent averties que, désormais, la responsabilité de la suite de l’Aventure Humaine serait sous leur seule et entière responsabilité, les Hiérarques ne demeurant là et n’étant actifs qu’à titre consultatif et, éventuellement, pour empêcher certains de faire sauter tout un quartier de l’univers en faisant mumuse avec leurs nouveaux pouvoirs ! Alors voilà pourquoi les Maîtres n’intervinrent pas (ou si peu, les coquins !) dans la suite de l’Épisode Atlante dont vous présumez la fin dernière…

Vous me direz : « Mais alors, Mec, à quoi servent les Maîtres, depuis des millénaires ? » A initier ceux qui le demandent, pardi !
Ah bon ? Voui ! (En Provençal dans le texte.) Parce que, pour être libre, il faut avoir la possibilité de refuser ou, à l’inverse, de réclamer de devenir moins con que tous les autres….

 

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Au fur et à mesure que les Membres du Conseil se transformaient plus en marchands, en politiciens véreux et en personnages plus soucieux de prestige personnel que de bien-être pour le peuple, les Maîtres se « retiraient » de plus en plus… Ils ne se retiraient pas dans le sens physique du terme, bien que comme tout un chacun, ces Maîtres devaient, tôt ou tard, passer par l’expérience inéluctable de la « transition » (décès du corps physique), mais ils se tenaient « en arrière », d’un point de vue psychologique, par rapport à la scène sociale.

Il faut se souvenir qu’il existe toujours plus haut que soi : les Maîtres comme toutes les créatures vivantes et conscientes, avaient leurs propres Instructeurs, que nous appellerions de nos jours et en Français : « Les Grands Maîtres. »
Évidemment, les rapports étroits qui unissaient, à cette époque, les Maîtres avec leurs propres Instructeurs des Consciences, étaient très différents des rapports qu’un Maître pouvait alors entretenir avec ses propres élèves ou « disciples », avancés ou non.
Tout le monde apprend, même les Dieux.

Si vous comprenez VRAIMENT ce qu’implique cette simple phrase, vous comprenez déjà beaucoup de choses, vous pouvez me croire sur parole !
Mais il faut vraiment comprendre, non pas le sens littéraire de cette phrase, mais plutôt, tout ce qu’elle implique par ailleurs… Les Grands Maîtres apprirent beaucoup du comportement des Maîtres et de leurs disciples…
Plus haut, certaines individualités que vous connaitrez lorsque vous serez prêts, apprirent également beaucoup des Grands Maîtres et de « plus bas qu’eux« …
Et encore plus haut…
Et encore plus haut…
Sans fin !

Ressentez-vous ? Ressentez-vous cet Amour inconditionnel, sans limite, proprement effarant, écrasant, monstrueux peut-être, pour nous frêles créatures de chair, qui se cache derrière… la vérité ? Si ce n’est pas encore le cas, cela ne saurait tarder.

Tout le monde sait un jour…
Tout le monde saura…
Et quand vous saurez… Eh bien ! Vous saurez, hein !

S’étant retirés, les Maîtres laissèrent donc le peuple Atlante montrer ce qu’il avait dans le ventre. Précisons, pour être honnête, que c’était la toute première fois dans l’histoire Atlante, que les Maîtres se plaçaient ainsi volontairement en recul. Personne ne les avait obligés à le faire; leur action était concertée et devait aider à la prise réelle de pouvoir de l’humanité « en cours » sur sa planète, sur son monde, sur sa fréquence propre.

Les parents doivent, tôt ou tard, agir de la sorte envers leurs propres enfants car s’ils ne le font pas, s’ils ne savent pas, le moment voulu, se placer « en arrière », alors leur progéniture n’atteindra jamais l’âge de maturité spirituelle. Seul leur corps vieillira et l’avancée en âge sera confondue avec l’avancée spirituelle. (Comme c’est encore le cas de nos jours.) Une fois les Maîtres en arrière plan, c’est à dire une fois que leur seule présence bienveillante ne pouvait même plus « faire honte » à ceux dont la pensée n’était plus orientée vers le Bon et le Bien de tous, les choses s’accélérèrent un peu…

Les membres du Conseil prirent la discrétion des Maîtres pour de la faiblesse, du découragement, ou encore pour une sorte de désintérêt pour « plus bas qu’eux » (sic) Ces gamins turbulents et attardés que furent les Atlantes de cette époque, étaient lâchés à eux-mêmes et les premiers effets de cette émancipation forcée ne se firent pas attendre…

 

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C‘est à ce moment que se manifestèrent deux groupes d’individus qui jouèrent, sans le réaliser, un rôle important dans la suite des évènements qui menèrent ce peuple à sa ruine morale, sociale et biologique. Les premiers furent plus tard nommés « les Tièdes » et formèrent cette troisième faction atlante dont personne, chroniquer ou voyant, ne semble désirer parler ou même évoquer même discrètement l’importance (on se demande pourquoi.)

Les seconds étaient les fameux « Enfants de Belzatl » qui furent rebaptisés plus tard « Enfants de Bélial » à la suite des écrits d’un très célèbre visionnaire américain (Edgard Cayce.) Il est vrai que non seulement cette seconde appellation est plus aisée à prononcer mais, de plus, elle a l’avantage de rendre compte symboliquement du principal défaut de cette faction d’excités (le bélier est présumé foncer sans réfléchir.)

Les Tièdes étaient ceux qui n’osaient pas prendre partie, se positionner ou même exprimer leur modeste avis. Non pas qu’ils n’en eurent pas mais plutôt qu’ils n’eurent jamais la force nécessaire pour s’exprimer vraiment et de leur propre chef. Par nature, le « Tiède » était faible et lâche par définition. L’idée même de prendre partie lui donnait le vertige et des nausées. De nombreux tièdes reçurent l’enseignement ésotérique de base, tel qu’il était proposé à cette époque et quelques-uns faillirent même « sortir du rang » et bénéficier d’un certain degré d’illumination spirituelle, mais aucun n’était assez ferme et ordonné d’esprit pour atteindre et connaître la véritable initiation.

Quand aux Enfants de Belzatl, leurs mots d’ordre étaient « justice et équité » et cette devise apparemment légitime cachait en fait une profonde aversion pour les initiés et une jalousie maladive au sujet de ce que ce terme évoquait comme avantages et pouvoirs personnels. En somme et pour résumer le propos, l’Enfant de Belzatl type avait des vues évidentes sur les connaissances ésotériques et les supposés avantages qu’elles impliquent, et aurait tué père et mère pour les acquérir. Bien entendu, il ne pouvait pas supporter l’idée que quelqu’un d’autre, méritant ou pas, puisse posséder des connaissances que lui n’avait pas.

D’ailleurs, que devient la notion de « mérite », c’est à dire « recevoir à la mesure de son labeur », lorsqu’il est question de justice et d’équité ? N’était-il pas légitime que tous les atlantes puissent bénéficier des secrets des Maîtres, qu’ils aient travaillé dur pour les acquérir ou non ? C’est du moins ce que pensaient les Enfants de Belzatl….

Quels pouvaient bien être ces fameux « secrets des Maîtres » ? Pour ceux qui s’en souviennent, il a été évoqué, dans un autre post, certains désordres géologiques au niveau du sol atlante. Les Maîtres eurent la permission de laisser leur élèves se grouper, publiquement, et se servir de leurs connaissances pour en atténuer les effets, voire les annuler carrément. Le but de ces démonstrations était (entre autres) de démontrer que l’union fait la force et qu’il était possible qu’un être humain ordinaire accomplisse de grandes choses à la condition qu’il accepte de s’unir à son prochain au lieu de le craindre. Si la populace pouvait être touchée, cela produirait l’émulation et de nombreuses personnes auraient demandé l’initiation véritable, différente de ce qui était alors dispensé dans les écoles et universités de l’époque.

Et en effet, cette populace fut touchée. Plus que prévu, d’ailleurs ! Tellement touchée, qu’elle manifesta un degré de réaction qui dépassait et de beaucoup les attentes des Maîtres et de leurs disciples directs ! En clair, tous les atlantes désirèrent obtenir les mêmes pouvoirs que les disciples, et si possible sans effort (Tièdes) sans avoir à bosser longtemps (Belzatl) et sans avoir à se grouper nécessairement pour que ça marche (la bourgeoisie ou assimilé.)

Suite quand j’aurais le temps et l’envie de me « reconnecter »…

 

 

Serge
 
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